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[RP fermé] retour aux sources ...

Jerone
[Un coup de poignard, ça fait mal, mais ce qui ne tue pas rend plus fort]

Bon je vous passe les détailles sur la stratégie habituelle du blond, soit bisou d'entré. Les memes paroles pleuvent mais Jerone avait décidé d'elucider une question, une petite phrase qui lui etait passé par la tete.

Il va y aller gentillement d'abord. elle campe sur ses position, quoi de plus banal pour la brunette. Un Jerone en quete de savoir est tres vicieux et mauvais, tant qu'il n'a pas ce qu'il veut, il va insister sans relache quitte à faire mal, tres mal y compris à sa propre soeur.

Et va s'y qu'il répete sans cesse le nom du petit : Ael, glissant quelques petites phrases assassines. Et dans ce genre de cas il peut etre des plus sadique, si si, c'est un bourreau né.

Mais voila, la petite du pays des mirabelles (oui je ne l'avais pas utilisé depuis longtemps) commençait à s'ennerver, alors il continue, sadique je vous dis.

Mais d'un coup plus d'air, et surtout ça lui sert à la gorge, la brunette l'étranglait son frère, il savait qu'il avait été trop loin là, mais il voulait savoir et malgré le manque d'air il continua. Mais elle attaqua, ses oreilles bourdonnaient, sa vue devenait floue, il voyait une vague silhouette d'une petite fille chatain au loins, les Ael se transformait en Gaelle.

Mais la lorraine lui parlait de Camille, qu'il avait fuit que c'etait un lache. Ah non tout mais pas ça, Jerone n'est pas un lache, il ne l'a pas abadonné, il ne les a pas abandonner. Mais comment lui repondre sans air. Il lui cramponna l'un des bras et serra, fort, elle se mit à le mordre, mais continua.

Elle lacha enfin prise et il tenta de rester debout de s'expliquer mais elle continuait la bougresse, les larmes coulaient car il s'en voulait tant qu'assez d'etre parti. Il tombe à terre et cherche son souffle, il arrive à gueuler une premiere fois, puis il tente de serrer la cheville de Ryx qui l'envoie bouler plus loins. Mais elle insistait, il se releva et l'attrapa à son tour par le cou.

Il ne lui laisse juste de quoi rester en vie mais parler hors de question.
Et il s'expliqua, au final c'est encore à lui de dire les choses sur son passé avant. Mais juste avant l'arrivé de sa fille, il la lacha et eu ce qu'il voulait, enfin pas tout à fait la vérité mais il avait le pourquoi.

Et les chamaillerais habituelles reprenaient de plus belle, jusqu'a ce que Lanna ne cherche encore à dissimuler des problemes avec sa blessure. Jerone alla donc s'occuper d'elle. Moment choisi par la brunette pour lancer Lanna sur son amoureux, celui que Jerone veut tuer.

Pour embeter l'une il prit de la mirabelle comme désinfectant, précisant que ça sentirait bon, et pour l'autre il mit de la mauvaise volonté à etre des plus délicats. Les soins durèrent, pour faire durer le plaisir avant que Ryx ne fit à Lanna ce que Jerone attend depuis un petit moment, un bisou.

Il alla bouder, non à son age, ben oui à son age, serait-il jaloux, un peu oui, mais il fait tout pour que la lorraine lui montre une once d'amour et sa fille qui au début ne pouvait pas la voir en peinture y avait le droit. Jerone il aime pas ça faire enormément d'effort pour rien, mais pas du tout. Il finit donc la soirée dans son coin.

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Ryxende_bodhran
[ un seul être vous manque et ....]*

elle est là, le nez au vent ( non non, elle flaire pas ) un peu perdue dans ses pensées . faut dire que c'est un sacré foutoir, là dedans ! faudrait voir à faire un peu de ménage, tout de même . MAIS la lorraine a une devise ('fin , elle en a plein mais bon) " le grand nettoyage de printemps, c'est au printemps!" et que l'on sache, ben on est pas au printemps alors ... ben elle fait à peine un petit dépoussiérage rapide . un ptit coup, vite fait, sur ses murailles pis c'est tout .

bref, elle pense, elle rêve, elle en fout pas une, quoi ! et ça lui va bien ! pas envie de se battre, aujourd'hui , vraiment pas envie . elle a besoin de souffler un peu . de reprendre quelques forces . ce qu'elle fait, un peu, en prenant du temps avec son fils . rien qu'eux deux, en tête à tête . mère et fils, même crinière de boucles noires, même yeux sombres et , pour l'instant, même stature . deux minis choses du même sang . aurait il quelque chose du père ? bbaaahhh .. personne ne peut le savoir, puisque personne ne le connait . et c'est pas elle qui va en chercher et encore moins en trouver . bref, de jeux en rire, de câlins en vieil air lorraine chatonné ... le même qu'elle chantait à un petit d'homme .. ne pas y penser ! Julian est près d'elle . sa vie pour son fils ! mais quelque chose manque . il y a comme un vide à cette instant précis de tableau familiale . l'enfant s'assoupit dans ses bras ...

elle pense à celui qui la veut comme soeur . léger sourire en coin . Jerone ... il s'imagine même pas combien elle l'aime . non, il s'imagine même pas . elle lui donne ce qu'elle ne donne à personne d'autre, mais lui veut ce qu'on donne à tous . mais leurs "affrontements" sont toujours si, violents ! ça l'épuise . et lui aussi, elle n'en doute pas ... mais, il manque encore quelque chose ... y a un vide .

et ce vide c'est : un homme !! oui oui! qui l'aurait cru, hein ?! et pourtant ... elle repense à tout le chemin parcouru, ensemble .

le sud... terre brulée . région mortelle . elle partait pour finir sa vie, loin de cet endroit maléfique . faut dire qu'elle l'a cherché, aussi ! rendez vous compte, une fille du nord est se tentant à devenir une fille du sud . rien que l'accent, déjà ... et pas têtue pour deux deniers, la toute petite brune, elle avait pas insisté du tout! pensez donc ... rien que quelques années, qui sont passées comme on passe le file d'une lame bien aiguisée sous une gorge . et j'peux vous dire, que ça coupe ! bref, non, décidément, fallait se rendre à l'évidence, le sud, c'était pas l'nord ! et c'est en comprenant ça (personne a dit que c'était une rapide, question comprenette) que celle qu'on appelait "la douce" s'est perdue en chemin . ooohh elle savait où elle allait, ça, pas de soucis . mais de douce ... à plus !! à plus rien, d'ailleurs . une rien ! c'était déjà pas grand chose au départ alors .. ça pas était très difficile . seulement voilà !

y a un grand type, sur son beau cheval blanc, sourire ravageur qui t'éblouit tellement c'est blanc, le regard que tu le vois, tu te liquéfie direct, rien qu'à voir ses biceps tu te dis que t'es même pas sur de vouloir qu'il te serre dans ses bras ..... LE type, quoi ! il l'attrape en passant, la pose devant lui (même pas qu'il demande la permission que de toute façon t'aurais dit oui avant même qu'il ait fini de te la demander) et l'emmène loin, loin loooooiiiiiiinnnnnn !! sauf que ... ben non !

y a un grand type, en kilt ( faut reconnaitre que rien que ça ...), avec des couettes, mal rasé, le corps lardé de cicatrices plus ou moins purulentes et suintantes et un dialecte des plus engageant, qui la choppe par la crinière et la tire derrière lui . elle a cru comprendre (le german ne comprend pas toujours tout bien, faut le dire) qu'il voulait la ramener dans sa grotte (maisonnette ?) pour la couvrir (de cadeaux, personne n'en doute) parce qu'elle aurait (elle est pas du tout sure d'avoir bien saisi) des hanche assez large (compliment oh combien prisé) . bref, elle se voyait déjà installée dans une adorable maisonnette, couverte de cadeaux , le postérieur bien calé dans une chaise et la crinière ayant allongé de 15 bon centimètres ! sauf que .... ben non !

grand, pas bien épais, le regard triste .... et un poseur de question que même l'inquisition ferait pas mieux ! doux, timide, touchant, attendrissant et ...... le petit plus qui pardonne pas : "diantre!" . et un échange . plume contre vélin . pas vraiment utile l'un sans l'autre mais ensemble ..... et vous savez quoi ?! ben c'est pas lui, qui l'emmène ! eeeettttt non ! c'est elle ! et hoplààààà !! et aucune promesse . rien de rien . une balade en amoureux . hhmmmm... 'fin ... presque . un foutoir pas possible dans la ville avant de ficher le camp en riant . seulement voilà . si l'homme est droit comme la justice, la toute petite brune, elle ... elle est nettement plus ondoyante . et un appel à l'aide en pleine gargote lui donne une idée . et qui dit idée de la lorraine dit .... tout les coups sont permis ! et tout s'emboite parfaitement pour que tout se passe impeccablement ! sauf que ... comment lui faire faire ? hop, elle fait passer ça pour une bonne action . récupérer les affaires du curé (ça fait toujours plaisir au bon dieu, non ?!) . bref, le lendemain, il est mal de ce qu'il a fait, et elle, toute contente, ben elle est mal de le voir mal, limite elle culpabiliserait . mais ... de là est venu un surnom . SON surnom . celui que personne y peut comprendre ! il était brigadier ! il est brigandier !

et que dire d'une expérience avec du nougat ? que dire ..... rien, sinon que la Lorraine (là bas, dans le nord et pas la brune) a eu droit à son petit baptême . un pendentif, sculpté avec le bois de SA montagne, un col offert ... une houppelande ... de petites et grandes attentions . des pigeons journaliers, des poèmes ... et c'est pas tout ! un grimpage aux rideaux (pour mieux les descendre), des menottes subtilisées ... vous en voulez encore ? un démêlage de crinière, des massages .... toujours plus ? un bébé dont il s'occupe comme si c'était le sien ... aller, je vous achève ! quelle soit agressive, calme, colérique, tendre, hautaine, souriante, moqueuse, rieuse, sournoise ..... (on va pas tous les dire, on y serait encore d'main) ben rien à faire, il l'aime ! et je vais même encore plus loin (parce qu'il le vaut bien) il accepte même de ne pas montrer leur amour ! alors , hein ?! qui qu'à le même à la maison ? hein ?!

et ce sale type (hein que vous voudriez le même !!) ben ... il lui manque ! elle en sortirait bien toute une bordée de juron bien de chez elle, tiens, tellement il lui manque !
elle baisse le regard sur son enfant, endormi dans ses bras . ce petit bout d'homme sans nom . celui qui n'a qu'un prénom choisit à trois . le bâtard . le sans père . elle l'aime pour deux, pour dix, pour mille ! mais .... un effleurement de lèvres sur le petit front, et quelques mots chuchotés, tout bas, que même le vent n'emmène pas ...

viens, on va voir papa

et pour que le vent ne soit pas jaloux, elle se lève en chantonnant une chanson qu'il aura charge d'emporter vers son destinataire ....




*Lamartine
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Ryxende_bodhran
[ un bien pour un mal ]

connaissez vous la plus angoissée des ptites lorraines ? non ? vraiment ? ben .. il vous aurait suffit de juste la croiser, dans la matinée, sortant d'une taverne, un sourire lui tranchant le visage en deux, les yeux pétillants comme rarement et sautillant en marchant . euh .. on se serait pas trompée de petite lorraine, là ?! parce que .. rien de bien angoissée, a ce qu'on peut en voir . plutôt l'air heureuse et rêveuse . hhmm... ça cache quelque chose, ça . c'est louche . à ben tiens, en parlant de loucher . la voilà qui éclate de rire, toute seule, en pleine rue . et pourquoi ? parce qu'une énorme mouche (on se demande comment ces saletés de bestioles arrivent à survivre en hivers, mais bon) vient se poser, pile, sur le bout de son nez et qu'elle louche pour la voir (ce qui, on doit bien le dire, n'arrange en rien la vision) et qu'elle souffle, la bouche de travers, pour la chasser . mouais, de plus en plus lou... étrange ! on la lâchera pas tant qu'on saura pas pourquoi !!! que ça soit dit ! la mouche finie, mollement, par reprendre son envole (j'suis certaine qu'elle aussi, a eu peur de la transformation lorraine) . et la toute petite brune reprend sa marche sautillante . mais .. mais ...mais elle fait quoi, là ????? la voilà qui attrape le bras d'une ménagère allant faire son marché, et qu'elle l'entraine dans des pas de danse, et le tout, en riant, je vous prie ...

euh non là, je dis STOP !! ça peut plus durer comme ça !! non, mais, faut appeler l'inquisition et dare-dare !! elle doit être possédée ou pas loin sans faut !! y a un esprit malin qui joue avec elle !! et je l'imagine, si petite et fragile chose, blottit à l'intérieur de son propre corps, se rendant compte avec effroi de la gaité et de la joie dont elle semble rayonner ! la pauvre ... quelle torture cela doit être !! qu'a t elle bien pu faire pour mériter tel traitement ? aurait elle offensé Déos ? arrrfff serait ce une punition pour avoir prié le sans nom de nombreuses, si nombreuses fois ? je me fais l'avocat du diable euh .... de la lorraine !! non mais, faut la comprendre quoi !! elle a des circonstances atténuantes quand même !! comment vous auriez réagit si, à force de prière à Déos (oui, bon d'accord, comme il répondait pas, elle a aussi prié les Dieux de nombreuses fois) vous étiez si mal que vous ne saviez plus vers qui vous tourner, hein ?! comment ??? pis faut reconnaitre, aussi, que le sans nom, il lui a jamais rien accordé, non plus, soyons franc !! alors ça mérite pas ça ! moi j'dis !!

et la voilà qui chante !! non mais cette fois, on l'a vraiment perdu ! chanter ! à pleine voix! dans les rues de Luxeuil ! faisons une manifestation !! RENDEZ NOUS? LA LORRAINE !! RENDEZ NOUS LA LORRAINE !!! oh oh !! attendez, j'crois qu'ça marche !! elle marche nettement moins vite . regardez , les épaules s'affaissent !! le regard se fait inquiet ! la bouche ne sourit plus mais les dents viennent mordre la lèvre !! oui, ça y est !! j'crois qu'elle a gagné son combat sur le malin !!! elle est trop forte, on le dira jamais assez !! aaahh bien, maintenant qu'on l'a retrouvé, voyons voir ce qui ce passe !!

elle monte, de plus en plus lentement, les marches montant à l'étage de la charpenterie . elle entre, comme si elle avait préféré être ailleurs . donne quelques pièces à la jeune fille présente, qui file sans demander son reste, d'ailleurs (doit pas avoir l'air trop engageante, elle) . et prend Julian dans ses bras . l'enfant sourit en s'accroche immédiatement à la crinière de sa mère . elle fait une très légère moue et les yeux de jais rencontrant les billes de jais ...

Julian, faut qu'on parle ... on va s'balader

ah ben, ça commence bien tiens . elle ne lui laisse pas le temps de répondre qu'elle l'emmène dehors . pas sur que l'enfant aurait eu quelque chose contre, voyez ?! mais bon, lui laisser au moins le loisir de s'exprimer n'aurait pas été vraiment déplaisant . mais bon, surement habitué à la manière de faire de sa mère, le touuuuuuuuuut petit brun se laisse emmener et même couvrir, avant . elle a, quand même de la chance, d'avoir un tel enfant, moi j'dis . bref, elle parcourt la ville à la recherche d'un endroit tranquille . on taira, pour ne pas heurter sa fierté, les chuchots sur son passage . certains doigts allant même jusqu'à venir tapoter des tempes . hhmm... oui, vaut mieux taire tout ça .

elle en trouve un, d'endroit tranquille, près du lac . elle s'installe au sol, le petit dans ses jambes en tailleur . les yeux sombres s'affrontent un instant . les uns semblant dire : "bon ben on y est ! tu voulais quoi ?" tandis que les autres ... "euh ... en fait ... euh .. si on allait manger un gâteau au miel ? hein ?!" moue perplexe du petit ( ben oui d'abord! il est supra intelligent, pis c'est tout !) tortillement de la bouche embêtée de la mère . mouais, il va pas se laisser avoir comme ça, c'est sur . bon ben .. quand faut y aller ...

Julian ? tu te souviens que je t'avais dit que ton papa t'aimait et qu'il t'aimerait toujours ?

une bulle vient éclater sur les lèvres du bébé . traduction :

oui, m'man . jusque là, t'as tout juste, Julian, c'est moi ! papa ? euh .. tu m'as dis ça ? euh .. bah si tu l'dis, j'te crois

bon, ça commence, bien ,non ?! elle esquisse un sourire et poursuit ...

ben ... voilà, ton papa, euh .. comment dire ... euh ... tu vois le monsieur qui est avec nous ? celui qui s'occupe de toi ?

une autre bulle mais moins grosse, cette fois :

m'man ? t'es sure que tu vas bien ? t'aurais pas d'fièvre, par hasard ? oui, j'vois l'monsieur, comme tu dis . papa quoi !!

oui ben elle va pas chercher à expliquer, elle hoche la tête en souriant ... biiiiieeeennnn !! tout ça est ... parfait !! continuons !!

ben voilà, papa .. 'fin .. il a demandé un truc à maman . et euh ... ben ... j'voudrais savoir c'que t'en pense .

un filet de bave coule sur le menton :

m'man, accouches quoi ?! commence à faire faim !!

crévindiou !! comment qu'il lui parle, lui !!! non mais oh, jeune homme !! on va s'calm... euh .. non, ne pas le brusquer . tout en douceur ...

papa, il voudrait épouser maman . panique sous caboche lorraine !! elle l'a dit !! elle a osé le dire !!!

elle le rattrape de justesse avant qu'il n'arrive à choper un mille patte pour le porter à sa bouche :

wouho wouho wouho !! tout doux, vous deux là !! c'est quoi qu'cette histoire ??? tu z'y a pas dit oui, hein ?! non mais attends !! il est pas question qu'il prenne plus de place ! pis il croit quoi ? qu'on épouse ma mère comme ça ? il donne quoi en échange ? hein ?! non parce que ... faut pas qu'y croit !! euh .. m'man, ça veut dire quoi, épouser ?

mouais, tout de suite, on comprend, un peu mieux, l'angoisse de la toute petite brune . pas facile de tout ça ... léger soupire et revers de manche qui essuie le menton .

ben épouser, c'est qu'il sera mon mari et je serais sa femme, tu vois ?! et euh ... il prendra pas plus de place que maintenant, tu sais . et euh ... p't'être que j'aurais une bague et tout ...

ben quoi, faut bien arriver à calmer le gamin, là .. sinon ... petits poings qui frottent les grandes billes noires !

parce que vous l'êtes pas déjà ???? attends un peu que j'le vois !! j'vais lui dire ma façon d'penser à p'pa !! et tiens, après mon repas, mon changement de lange et ma sieste .... t'auras qu'à m'emmener l'voir, j'vais lui causer d'homme à moi !

doux hochement de la tête de la part de la mère, rassurée . non seulement il a rien contre, mais en plus, il croyait que c'était déjà fait ... aaahh qu'est ce qu'elle l'aime, son bébé !! et il a parlé de repas et de changement de lange ... on va pas le laisser mourir de faim ... elle le ramène donc à l'étage de la charpenterie avant de l'emmener en taverne . il y a bien eu explication entre père et fils ... mais ce qui s'est dit .... ne regarde qu'eux ....

bon, si tout le monde a bien suivi ... nous venons d'avoir la partie "un bien" il est temps, maintenant, de passer à la partie "un mal" !

et la conversion entre père et fils à peine finie, c'est une petite fille blonde qui entre . un bandage ensanglanté visible . bon puisque les deux "hommes" semblent ne pas avoir tout à fait fini leur pour-parlé, l'adulte emmène l'enfant et la femme reste avec la petite . ben oui, ça s'appelle le partage des tâches ! d'explications sommaires en soins, la petite s'endort . la lorraine, par la fenêtre, avise une personne qu'elle voulait voir .. qu'à cela ne tienne, hop, elle file dans le taverne bondée, se faufile entre les tables en s'excusant et en saluant pour atteindre sa cible . sans omettre de surveiller du coup de l'oeil, dague sortie, un gamin mort, mais qui l'est plus ... 'fin c'est compliqué. bref, elle chuchote, et s'excuse en se re faufilant entre les table et en saluant pour resortir . hop hop ... faut pas que ça traine !! discutions, acceptation, grand blond !!!

là, c'est la cata ! bêtement, parce que oui, il lui arrive de faire des choses bêtes, elle jette un oeil par la fenêtre ... et qu'est ce qu'elle voit, dans la taverne juste en face ? la douce du grand blond, seule . la même qui disait vouloir être son amie quelques temps plus tôt ! elle file la chercher et là ..... dude froide !! que dis j, froide, gelée :: et le messire qui entre, ne semble pas s'en émouvoir ... étrange comme elle sent comme un truc ... quel truc .. ben .. LE truc qui vous fait dire ... "ah ? mais alors, tout s'explique !" et de repartir ...

bon , on passe, rapidement, sur l'épisode autre taverne, où le grand blond tentait de venger sa fille lâchement poignardée par un monstre qui se planquait derrière une petite fille, tandis que la toute petite brune s'installait au sol, pour demander un truc à une autre petite fille, toute contente d'accepter, d'ailleurs . du coup, lorsque la lorraine se relève, pour faire passer le gout du pain au mort pas mort ... ben elle a pas tout suivi ce qui c'était passé et voit le grand blond partir en claquant la porte et la gamine (la première, celle derrière qui le monstre était planqué) lui faire face pendant que le mort pas mort la narguait ! là, on va dire que la gamine planqueuse ET le planqué ont eu de la chance que le père de la première reste calme et se fasse obéir par sa fille . et que, tout aussi calmement il parle poliment à la lorraine ! (là je dis ... excellent résumé et super clair, on s'améliore !)

bref, retours dans une taverne vide et calme ... vide ? pas tant que ça, en fait ! parce qu'il y a une surprise, derrière le comptoir !! mais c'est pas la lorraine qui la découvre la surprise, c'est l'enfant blonde . qui repart déçue . la lorraine fnie, elle aussi, assise par terre face au grand blond, parce que oui, m'sieus dames .... c'est bien de lui dont il s'agit !! Jerone, lui même !! et là, elle se rend compte qu'il a peur ! qu'il se trouve toutes les excuses possibles et imaginables pour se rabaisser mais qu'il a peur !! ça la laisse un moment sans voix . lui, il a peur ? et oui ! et il a peur de la seule chose qui peut mettre un homme a terre ! la seule et unique chose ! perdre ce qu'il a de plus précieux au monde ... sa famille ! sa femme et ses enfants ! pas de larme, pas de cri . une vision noircie de ce qu'il est . de ce qu'il a fait ou fait maintenant .... elle n'accepte pas, ça ! non ! et elle le voit partir . il semble si ... fatigué . tout ça pour des mensonges dis, des inventions, des mélanges malsains et une jalousie puérile ....

la suite ??? bbaaaahhhhhh !! il vous suffit de savoir qu'elle a parlé (ou tenté , le sol trop glissant, la fatigue ...) avec une femme ... et qu'elle a reçu deux missives . une pour témoignage, auquel elle s'est appliquée à répondre franchement et une autre ... qui la laisse encore rêveuse .....
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Jerone
[Dire que ça commençait bien]

La journée terminée, notre grand blond légendaire, rejoignit la taverne où se trouvait sa petite soeur, la lorraine et Djal. Et là il eu droit à la total, c'est plus lui qui attaquait avec des bisous, il se faisait prendre en traitre par un calin. Elle a fumée quoi la lorraine ? Elle sent pas l'alcool donc elle a pas bu.

Djal devait lui demander quelques chose et quelle chose, Jerone dubitatif l'envoya presque bouler, lui disant qu'il vallait mieux demander à l'interessée, oui la petite brune.

Et vla t'y pas que la lorraine lui sautait au cou mais pas pour l'etrangler non, pour lui coller des bisous, meme pas le mordre. Ben elle est devenue folle, c'est que ça deroute de voir la frigide lorraine etre aussi expressive qu'il ne pouvait l'etre dans les bons moments. Et puis les autres questions s'enchainent bien sur. Tout est deja réglé quand la lorraine indique que sa femme est en taverne à coté. Pourquoi elle est pas venu le rejoindre ?

La lorraine alla faire les eclaireuse et apparement Steph est pas de bon poil, il alla la voir sauf que voila, l'autre etait là, pas le gamin le voltigeur tavernesque. Et vous savez pas la meilleur, elle l'ecoute lui et pas son propre mari, et bien voila que le debut de bonheur du blond s'estompe et qu'il retourne aussi sec rejoindre sa soeur, furieux et surtout perdu, sa femme ne l'ecoute plus il y a de quoi se demander pourquoi.

Au lieu d'etre heureux que la lorraine lui fasse des bisous et se comporte comme une vraie petite soeur, il va broyer du noir, et sacrément noir

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Djal_bodhran
[Tu seras un homme, mon fils]*


La petite famille s'occupait tranquillement dans la charpenterie. La pièce était meublée d'amour, et Djal, assis sur le lit, chantonnait des chansons à Julian tout en jouant avec lui, se mettant en scène afin de mettre les paroles en images. Julian semblait apprécier et riait de bon coeur en regardant les pitreries du brigandier qui en rajoutait tant qu'il pouvait. Il tomba d'ailleurs plusieurs fois du lit tellement il s'emportait, à la grande joie du jeune enfant qui semblait en redemander.

Oh ! j'ai une idée !

Djal obstrua un peu la fenêtre pour cacher la lumière et alluma une bougie. Il donna un doux baiser à sa belle - J'en ai pour un tout petit instant mon amour, c'est pour euh... apprendre la vie à Julian ! - et mit ses mains entre la bougie et le mur.

Mon fils, Et là-dessus, Djal rougit beaucoup. Les mots venaient naturellement, tant il avait d'amour pour Julian. Certes, ils en avaient déjà parlé avec sa belle, mais appeler Julian ainsi, tout comme bientôt il pourrait appeler Ryxende "ma femme", le transportait de joie à chaque fois.

Mon fils, nous allons apprendre à découvrir les animaux ! Ainsi, tu pourras les reconnaitre facilement quand tu les verras ou les entendra. Attention, c'est parti !

Djal entremêla ses doigts de façon à former une tête de loup. Il regarda vers Julian

Tu vois, ça, c'est un loup. Ou un chien, et voici la différence entre leurs façons de communiquer : le loup hurle,

AOUUUUUUUUUUUUUUUUHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!! AOUUUUUHHHH AOUUUUUUUUUUUUHHH !!!!!!!!!

alors que le chien aboit.

WAF ! WAF WAF !!

ou même

WOUF WOUF !!

Ca dépend des pays je pense.


Le brigandier changea ensuite ses mains de position, sous l'oeil visiblement intéressé du jeune enfant. La forme sur le mur ne ressemblait pas à grand chose, mais avec un peu d'imagination, tout était possible

Et voici maintenant la poule ! Et la poule caquette, ou glousse.

CÔT CÔT ! CÔT CÔT CÔT ! CODEEEEEEEC !!!!


Et Djal de faire les mouvements de la poule en même temps, repliant les bras, mains sous les aiselles, agitant tout ça comme pour voler, et faisant aller la tête d'avant en arrière comme quand marchent les poules. Il picora d'ailleurs Julian sur la tête, le ventre, les bras, les jambes, au grand bonheur de celui-ci qui riait beaucoup. Tout attendri, il retourna ensuite près de la bougie, et fit une nouvelle forme.

Et voici un lapin ! Et le lapin euh...

*grattement de tête, puis reprise de la forme avec ses mains*

Ben... le lapin est super discret et ne fait pas de bruit ! D'ailleurs, contrairement aux croyances, c'est un animal redoutable et très dangereux. Par deux fois, je me suis fait surprendre par ce prédateur naturel, ta maman pourra même te le confirmer,

Regard vers sa belle pour avoir son approbation. Il lui fit aussi un beau sourire, repensant à cet épisode, et regarda à nouveau Julian.

mais heureusement, papa *rougissement* a plusieurs cordes à son arc, et s'en est toujours sorti. D'ailleurs, je crois qu'il est temps de te donner les clefs pour survivre en milieu hostile. Je cite : "le mode...

Et là-dessus, Djal souffla sur la bougie, sauta et se rattrapa, jambes légèrement fléchies, bras entr'ouverts, prêt à sauter partout.

furtif" !
Mais je te vois venir, et j'apprécie ta curiosité, elle me touche beaucoup. La question que tu me poses est primordiale : qu'est donc le mode furtif ? A quoi sert-il ?
Le mode furtif te permettra d'évoluer en silence dans des endroits inhospitaliers, grâce à différentes techniques de roulades. Il te faudra apprendre à te servir de chaque détail du décor qui t'entourera pour être indétectable. Petit cours en image.


Le brigandier laissa la lumière entrer à nouveau dans la pièce, déplaça quelques objets, et disposa une chaise et quelques plantes au sol. Il regarda si Julian était bien attentif, et vit que sa belle s'était rapprochée afin de surveiller l'enfant - voir les deux enfants - et, après un sourire à ses deux anges, il se prépara à la démonstration. Il se laissa doucement glisser au sol, rampa jusqu'à la chaise, puis passa en dessous, se mit en position accroupie et fit une roulade de façon à se retrouver près d'un pot de fleurs, détacha une petite branche, la mit dans son col, roula rapidement jusqu'à un deuxième pot, cueilla cette fois une fleur qu'il prit entre ses dents, et se laissa rouler sur le côté, en direction du lit, grimpa sur celui-ci puis regarda fièrement Julian qui faisait quelques bulles avec sa bouche. Il lui sourit.

Oui, je sais, c'est assez impressionnant, mais après quelques années de pratique, tu y arriveras, c'est certain.

Il caressa affectueusement la joue de Julian en disant cela.

Oh ! Et le choix des plantes qui vont te camoufler est primordial, mon fils. Privilégie les feuilles grandes et épaisses qui te permettront de faire des roulades sans te ralentir et feront que tu te fondras dans le décor, et garde les jolies fleurs pour faire un bouquet à ta maman !

Et Djal offrit la fleur qu'il venait de cueillir à Ryxende, lui murmurant un tendre "je t'aime". Puis le brigandier s'allongea près de ses amours, laissa Julian jouer avec la branche feuillue qu'il avait dans son col et demanda :

Tout était clair ? Si vous avez des questions, n'hésitez surtout pas ! Je pourrai continuer l'apprentissage demain, le temps qu'il engrange déjà tout ça.

Tout sourire le Djal.

*poème de Rudyard Kipling
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Du Jour Au Lendemain...
Ryxende_bodhran
[Tu seras un homme, mon fils ou ... le partage des tâches !]

mais que fait la lorraine, pendant ce temps là? hein ?! que fait elle ? ben, pendant que les deux hommes de sa vie discutent de choses purement masculine, la toute petite brune, elle, est assise dans le fauteuil faisant face au bureau, plume à la main et vélin se noircissant tranquillement pour, surement, devenir missive au final . petit moment tranquille et calme qu'elle savoure pleinement .

euh .... il faisait pas jour, y a juste un instant ? elle veut bien croire que tout ici est bien étrange mais de là à ce que la nuit tombe si ... brusquement ... le regard de jais quitte le vélin juste le temps de voir son brigandier masquer la fenêtre à l'aide d'une couverture . même pas le temps de vraiment se poser de question qu'il vient l'embrasser et repart déjà . euh ... attendez là . stop !! il a dit quoi ??? il veut .. hein ?? non, il va pas faire ça !! non, il va pas le faire !! elle s'inquiète, tout de même . autant pour Julian que pour Djal . le regard, d'ailleurs, va de l'un à l'autre dans la pénombre . ils sont complice, tout les deux. très complice . hhmmm.. elle sourit .

et de l'entendre appeler le ptit bout d'homme "mon fils" l'attendrie plus qu'il ne faudrait, parce que du coup, elle ne se méfie pas de ce que pourrait faire son ange . elle se retourne, sur le fauteuil, pour observer la scène . du grand spectacle . un son et lumière Djalien ! faut en avoir vu un, une fois, pour comprendre ! ça vaut son pesant d'or, parole !

et de regarder julian rire aux éclats . tendre ses petites mains pour essayer d'attraper, soit les doigts amuseurs, soit les ombres sur le mur . et de rire avec Julian en le voyant faire la poule ! son homme, il est impayable et personne aurait assez d'écus pour lui acheter, d'abord !

aaahhh le lapin !! même pour elle, le lapin, c'est tout une histoire !! avant même de le rencontrer, elle avait déjà eu sa période lapin, alors l'entendre expliquer les dangers du lapin ... et elle hoche la tête en souriant avant de se lever pour rejoindre son fils, leur fils, sur le lit . et le prendre contre elle . mais .. mais ... mais ... ooooohhh noooooooooooonnnnnn !!! pas ça !!! pas le mode furtif !!! mais plus vif que l'éclair, le brigandier refait la déco de la pièce .

bulle de Julian :

m'man ? on déménage ?

et de lui chuchoter

euh ... papa va .. euh ... te montrer sa fââââââmeuse technique de euh ... tu verras, je te laisse la surprise

oui, parce que .. ben elle sait pas trop comment dire, en fait . c'est que c'est ... inexplicable . c'est .. Djalien, quoi ! et le voilà en train de ramper au sol, la chaise tangue, oscille mais ne se rend pas !

burp de Julian:

m'man ? y fait l'ménage ? on joue plus ?

toujours en chuchotant pour ne pas ... déconcentré son homme ..

c'est euh ... ben... un homme doit savoir tout faire, même les toiles d'araignées sous les chaises, tu comprends ?

il faut dire, qu'il y met du coeur, on peut pas lui reprocher ça ! il l'aime, son petit, pour lui offrir la primeur de sa super technique . c'est qu'attention !! c'est pas donné à tout le monde, ça ! faut oser, déjà ! non mais ! et la roulade s'en suit .

mordillage de doigts de Julian :

m'man ? p'pa sait plus marcher ? j'croyais qui m'apprendrait

chuchot, chuchot, chuchot ...

là, il te fait une superbe démonstration d'imitation de singe . c'est que ton papa, c'est un grand érudit, il en connait des choses ...

oui ben hein ?! on fait c'qu'on peut ! pis avouez, qu'il aide pas, non plus . ooohhh pas les plantes !! très mais alors trèèès léger soupire .

bleble de Julian :

m'man ? p'pa .. il a pas d'poches ?

on va pas le redire tout le temps, hein ?! chuchot !!

euh ... c'est que ... euh ... ça s'appelle du recyclage, tu vois . non seulement ton papa est un érudit mais en plus il est avant-gardiste . il ... il prend les branches mortes et il ... euh .. il en fait ... une toute nouvelle tenue ! tu verras, ça sera très tendance dans quelques années

parce que faut pas croire, mais elle en est fière de son homme . et pas qu'un peu (et si vous avez tout suivi, elle en a même fait toute une histoire un peu plus haut) . et sur que leur fils en sera tout aussi fier ! par contre la roulade de coté, avec grimpage sur le lit ...

sautillement de Julian sur le lit:

m'man ? tout les papas y sont comme ça ?

là, tendre sourire vers son fils ...

non, mon coeur, non . tu as le seul et unique papa qui te montre comment rouler un tapis . et surtout, surtout, le meilleur des papas, ne l'oublies jamais .

et la mère et le fils sourient à cet homme extraordinaire qui vient les rejoindre sur le lit . Julian y va même de sa bulle spéciale, SA bulle qui dit :

P'PA ! T'ES LE PLUS FORT DE TOUT LES PAPAS ! J'T'AIME !

et la force de l'éclat de rire du petit appuie SA bulle . et les petites mains qui se tendent vers lui, aussi (oui bon d'accord, pour attraper le branchage mais ne peut on y voir aussi une autre expression d'amour ?) . la lorraine prend la fleur et lui vole un baiser en souriant .

euh .. oui, non, tout a été très clair, mon ange . excessivement clair, même . euh ... d'ailleurs, ça serait bien qu'on parle, un peu, de qui lui apprend quoi, tu vois ?!

non parce que bon, c'est quand même elle, la br...euh ... la plus douée pour ce genre de chose .
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Ryxende_bodhran
[partage des tâches version lorraine]

bien, comme le père veut commencer l'apprentissage de la vie de Julian, il n'est pas question que la toute petite brune y ailles pas de son petit couplet . non mais oh .

et c'est donc, tout naturellement, qu'elle prend son fils sur le lit, avec elle (enfant qui doit commencer à avoir l'habitude des conversations avec les deux zouaves), qu'elle l'installe confortablement et que limougeot et lorraine se font face, en presque position assise (tailleur pour la mère, indéfinissable, mais ça tient, pour le fils).

bon, cette fois, on rigole pas . faut que tu m'écoutes bien attentivement . c'est très important, Julian .

et l'enfant se trémousse histoire de bien s'installer

dis, m'man, va y en avoir pour longtemps ?! non parce que, j'prendrais bien un quignon d'pain, tu vois ?! mes dents et tout ... pis p't'être un peu d'lait chaud ou d'tisane (on peut toujours tenter, hein ?!) .pis j'suis pas sure qu'mes langes tiennent le coup, non plus . tiens, d'ailleurs, maintenant que j'y pense, ça m'démange dans le dos, tu voudrais pas ....

et là, me demandez pas pourquoi, mais le petit doit sentir comme un très mouvement d'impatience, de la part de la mère ou peut être un mini système d'alarme se transmettant de mère en fils ... mais ...

oui, non, en fait, j't'écoute, vas y

et le tout dans des gazouillements que le commun des mortels penseraient tout enfantin . mais, on l'a déjà dit, la lorraine à un traducteur/décodeur intégré . pauvres de ceux qui ne l'ont pas . comment voulez vous qu'ils suivent ...

t'es sure ? tu veux pas, non plus, une pintade rôtie arrosée de mirabelle ? non, vraiment ? réfléchis bien, parce qu'on y reviendra plus

on pourrait constater un instant de réflexion de la part du petit qui dans un merveilleux sourire

ben maint'nant qu'tu l'dis ...*un haussement de sourcil de maman* euh ... oui, non, oublies . j't'écoute

léger hochement de tête et ....

je vais t'apprendre à reconnaitre un éclaireur . il y en a de deux sortes . les feignants et les bosseurs .

l'enfant boit les paroles maternelles, tout près à s'imprégner de sa sagesse

les feignants, tu peux difficilement les louper . l'éclaireur nait, l'éclaireur meurt . c'est le cycle naturel de la vie mais à vitesse grand V , tu vois ?

comme les bestioles ?

oui, un peu comme ça . des éphémères . les éphémères, ils ne sont là que pour fouiner près des groupe armés, fureter dans les maréchaussées, ce genre de chose . en bref, si tu croises un bébé tout juste sorti du ventre de sa mère mais déjà en train de compter les effectifs armés ... tu te méfies et même pas que tu lui donnes un godet de lait , vu ?!

petites mains qui s'accroche à la crinière ...

mais, m'man, c'est pas possible, c'que tu dis .

je sais bien, que c'est difficilement compréhensible, mais sache que l'éclaireur éphémère nait avec de supers pouvoirs . surement que ceux ci les consument tellement vite qu'ils en meurent rapidement . vas savoir .

elle doit avouer une certaine ignorance de ce genre de personnage . ils tuent la profession et c'est lamentable . mais bon, si jamais on la voit égorger un nouveau né, même si elle explique, sur que personne la croira, alors ... ben elle s'en occupe pas .

parlons, maintenant des éclaireurs à long terme . là aussi, plusieurs sortes . commençons par les plus reconnaissables . ceux qui adore la déesse Hache R Paix . là, Julian, je plaisante pas . je t'interdis , tu entends bien, interdis de t'approcher de ce genre d'adorateur ! cette déesse est pire que le mal incarné . elle perturbe le cerveau de ses adeptes au point qu'ils ne sont plus capable de faire la différence entre réel et imaginaire . il parle avec un drôle d'accent, en générale . attends, je vais tenter de t'en faire une imitation ...

raclement de gorge ... concentration ... assouplissement des mâchoires ...

(p'tain il pleut chez moi et chez toi ?) *tentative de garder l'accent tout en prenant un nouvelle voix* (t'as trop pas d'chance, toi! moi j'ai un grand soleil)

ça fait mal aux muscles du visage mais, courageusement, elle poursuit ! il faut qu'il apprenne pour s'en méfier ..

(tu sais que jd machin il a fait une entourloupe hrp et qu'il s'en sert ig?) *re tentative de changement de voix* (tkt c 1 mélangiste, tt l'monde le c)

elle en peut plus, ses mâchoires sont tellement crispées, qu'elle doit arrêter sous peine de ne plus pouvoir s'en servir normalement . et là, on doit reconnaitre que Julian est drôlement courageux (ou alors c'est qu'il est tellement effrayé, le pauvre petit bonhomme) parce qu'il ne dit rien . ne pleure pas . ne cri pas . il reste là, à regarder sa mère . cette femme qui a toujours été si douce et aimante avec lui . et il ne la reconnait pas . à peine un frémissement de la lèvre inférieure et une main vient caresser la joue rebondie .

chhhhuuut mon bébé, chuuuuuut ... là, c'est fini . je le ferais, plus, promis . mais tu vois, ceux là, tu fuis . parce qu'ils écouteront ce que tu pourrais essayer de leur dire et s'en serviront pour essayer de te pourrir la vie . même si tu essaies d'imiter leur accent . je dirais même SURTOUT si ... alors, jamais, d'accord ?

oui, promis, m'man . font trop trop peur, eux

sourire aimant de la toute petite brune . oui, elle y a été un peu fort, elle le sait, mais mieux vaut qu'il en ait peur plutôt que de tomber dans leur piège .

aller, passons à une autre sorte d'éclaireur . je te rassure, les autres sont nettement moins effrayants . les éclaireurs bavards .

elle rit, et Julian rit avec elle sans même savoir pourquoi . détendre l'atmosphère après ce dur coup .

les bavards, c'est pas très compliqué . suffit de les écouter . ils parlent, parlent, parlent . et pose une foultitude de questions . mais attention, c'est des malins, faut pas croire . ils parlent tellement, qu'on ne fait plus trop attention . et ils glissent quelques questions importantes . et comme, toi, tu es saoulé de paroles, ben tu fais pas attention et tu donnes les informations .

elle secoue doucement la tête comme si ça l'affligé rien que d'y penser . et le petit fait comme elle . sur, c'est bien le fils de sa mère ...

ils y en a même qui animent comme personne . ils se font vite apprécier .... ou ceux qui se plaignent ... ça, c'est les pires, parce qu'ils jouent avec les sentiments des gens .

c'est pas facile, l'éducation . mais, on ne le répètera jamais assez, Julian est le bébé le plus intelligent du monde !! la preuve en est que sa maman comprend ses questions et peut y répondre correctement .

alors, tu vois, quelqu'un qui parle beaucoup, qui pose tout un tas de question ... tu écoutes bien . et, souvent, tu trouves un truc qui va pas . ils parlent tellement qu'ils se contredisent tout seul . et ils comptent sur le flot de parole et l'inattention des gens, ce qui est bien souvent le cas .

yeux de jais dans yeux de jais . sourire partagé, c'est sur, ils sont en phase ..

et les derniers . les écouteurs . eux, restent toujours discrets . tu les entends peu . ils trainent, très souvent, dans les tavernes municipales où tout autres endroits où ils croiseront les bourgmestres ou personnage politique . eux, ne sont pas bien méchants . ils font juste leur travail .

petit hochement de tête .. une intense réflexion laisse un petit air rêveur sur la petite frimousse et dans un bleblebleeee

et toi, m'man, t'es laquelle ?

léger toussotement, quand même ...

moi ? euh ... moi ... je suis ... c'est plus compliqué, pour moi . je t'expliquerais, un jour .

oui ben ... elle s'attendait pas à celle là, aussi . ils ont de ses questions, ces gamins ... j'vous jure !! bref, le cour étant fini, la journée se termine doucement .

et .... allez savoir pourquoi, mais les rêves du petit bout d'homme ont été peuplé de bébé aux immense oreilles, à la bouche encore plus grande et parlant avec un accent .............
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Ryxende_bodhran
[c'est ça, l'amouuuuuuuuurrrrrrr ]

comment qu'elle y croyait pas !! comment qu'elle pensait être invisible, imbuvable, instable, in... bref, elle pensait vraiment qu'elle n'intéressait personne et qu'on la laisserait dans son coin, telle la pauvre pelure miteuse qu'on abandonne avec plaisir . mais non . elle est aimée . on s'intéresse a elle . et ça en devient .... pesant !

explications :

un brun . ça fait tellement longtemps qu'ils ne se sont pas vu . ils se sont cherchés, ils se sont loupés, ils se croisent toujours trop tard ... bref, la toute petite brune est touchée . mais ne rien montrer . son brigandier, elle l'aime . Julian et lui sont toute sa vie, à présent ...

un blond .... aaahhhh alors là ... le blond . comment elle l'évite depuis un moment ... en fait, depuis qu'il l'a traité de menteuse en pleine taverne . depuis qu'il récidive par écrit dans une plainte , tout ça pour mettre à mal son témoignage . ne pas faire de vague .. ne pas s'agacer ... elle sait pertinemment que c'est ce qu'il cherche . la pousser à bout comme il le fait tellement souvent pour ensuite se plaindre ... donc, elle l'évite . c'ets du grand art de lorraine, ça . éviter les ennuies ... oui, d'accord, étrangement, elle les évite mais ça la poursuit . mais là, elle se trouvait vraiment trop forte . il entre, elle salue, et tout et tout, et sort . même pas un regard où on pourrait lire du dédain, même pas un sourire en coin qui passerait pour de la moquerie, rien de rien ! pas qu'elle en ait pas envie, non, mais elle ne lui donnera pas le plaisir de le savoir pour qu'il s'en serve contre elle . c'est qu'il semble très fort pour ça ....

bref, la toute petite brune, qui papote avec le brun du début ...

séquence émotion :

c'est par un beau soir d'automne qu'ils parlent tranquillement de tout, de rien ... c'est un plaisir que de les voir se parler, enfin ... et, cherchant à reprendre un dialogue somme tout, compliqué, ils tente une approche contournée, détournée et ça marche !! oui, enfin ....

ça entre, ça sort, ça entre et ça ... décide de rester et c'est ... blond !!! et on remet la lorraine en mode : "j'évite de lui donner du grain à moudre ... que son moulin reste à sec" . elle se lève, prévient son ami et sort . et, chose incroyable !! le blond avoue au brun qu'il décide de s'amuser à la poursuivre !! hein, que vous y croyez pas ? hein ?! et pourtant, si !! le même blond dont elle sent l'odeur en rentrant en taverne . étonnant qu'il ne parle pas des échos de voix qu'il entend, après leur départ ... mais peut être a t il, les oreilles moins fines qu'elle n'a le nez ... bref, elle s'installe dans une autre taverne, sagement, tranquillement ... le brun revient et .... ah non, le blond aussi .

va t elle soupirer, râler, pester ? que nenni ! rien de rien, on a dit . elle se lève et quitte l'endroit de la même façon qu'habituellement . poliment, souriante ... une vraie pro !! et que fait elle ... ben elle attend un peu et se remet dans une taverne ! oui oui, pas qu'elle insiste mais ... ben y a pas de raison qu'elle puisse pas voir ses amis en taverne, vous voyez ?! et hop un de ses amis arrive . à peine le temps de faire une bise que ... devinez quoi ? aller, un peu d'imagination, quoi !!! le blond !!! elle insiste même plus . elle se met dans le seule et unique taverne où, soit il n'ose pas entrer, soit il n'y est pas le bienvenu . bref, la lorraine cantonnée dans un unique lieu pour cause de persécution !! vous m'avouerez, quand même, qu'elle le cherche, non ?! quelle idée de vouloir se montrer en taverne ? surtout, quand on sait, que celui qui la pousse à ne pouvoir en fréquenter qu'une seule, c'est le même qui porte plainte pour avoir été éjecté d'une ... ça la laisse pensive, la lorraine, très pensive . je dirais même ..... pis non, je le dirais pas ... pour le savoir ? allez donc lui poser la question, avec un peu de chance (ou beaucoup) elle vous répondra...

et, comme la nuit passe là dessus . que cette nuit ne fut pas des plus angoissées mais au contraire, douce et chaude . la toute petite brune attaque la nouvelle journée avec le sourire ... occupations habituelles ou inhabituelles se passe dans la matinée et ... vers les coup de ... pour le déjeuner, quoi (et elle aurait dû s'en douter ... la bouffe ...) elle reçoit une missive ! hein qu'elle est chanceuse, hein ?! on l'aime, j'vous dis !! on pense à elle !! n'empêche, elle peut pas se plaindre ...

dès le premier regard, elle reconnait l'écriture . non !! c'est pas vrai !!! elle ??? ah ? mais ... que ce passe t il donc ? un ennuie soudain la tenaillerait elle, pour ainsi lui écrire ? une seule solution pour le savoir .... lire .

Citation:
Ryxende,


ah, oui, pas de doute, c'est bien pour elle .... aaahhh soupire de soulagement de savoir qu'elle ne lit pas une missive qui ne lui est pas destinée !! la suite ?

Citation:
J'ai trouvé dans les affaires de Nicolas une lettre, et c'est ton écriture qui m'a sauté aux yeux. Je n'ai pas eu le temps de lire, pas eu l'envie surtout, autant l'avouer.


ah tient .... étrangement, elle se doutait bien que cette lettre serait, non pas public mais .. familiale .. elle sait pas pourquoi . disons que la toute petite brune est devenue ... intuitive ? hhmmm.. ne l'a t elle pas toujours été ? hhhmm.. alors quoi dire ? ben rien .

rassures toi, ton écriture m'a, aussi, sauté à la figure . ça t'as pas fait trop mal, à toi ? ça va ? t'es pas borgne ou aveugle ?

le reste ... bah ..... continuons ...

Citation:
Je ne sais pas si vous échangez souvent, et cela ne me regarde pas je suppose, Nicolas grandit et je pense qu'il a droit à sa part de jardin secret.


léger sourire aux lèvres, là ... quel sourire ? ben .. un sourire . faut il toujours tout expliquer ? encore ?

Citation:
J'aimerais que tu saches que je n'oublies pas tout ce que tu as fait pour Nicolas, et pour son père tout le temps où j'ai déconné. J'ai conscience que sans toi à leurs côtés, ils ne seraient pas devenus ce qu'ils sont devenus.
J'aimerais que tu saches que je ne t'oublies pas, tout simplement.


ben ... là, pour m'oublier, faudrait que tu sois drôlement forte, quand même . ou alors amnésique ... non, tu veux pas ? vraiment ? ah ? bon, si tu insistes ...

c'est tout de même étrange, elle parle de ce qu'elle aurait fait pour un homme et son fils ... mais qu'a t elle donc fait ? hein ?! qu'a t elle fait ? et si nous passions ... à la suite ?

Citation:
Louis parle souvent de Julian et je pense qu'il aimerait avoir des nouvelles. Si ce n'est pas lui au moins Nicolas. Après tout ils sont frères, et les priver de ce lien ne serait pas correct.


ça y est !!! elle a compris !!! aaahhh satané problème de compréhension !!! faut toujours lui en mettre une tonne pour qu'elle saisisse tout (et même là .. pas sure ...) mais là, tout est clair .

tu viendrais pas lever la patte pour marquer ton territoire, toi ? hhhmm... c'est ça ou, encore, me prendre pour la parfaite abrutie que vous pensez que je suis ...

il faudra qu'elle lise la missive du fils et celle de la mère cote à cote tiens ... sur que les paradoxes lui seront plus évident ... et le meilleur pour la fin ....

Citation:
J'espère que vous allez bien tous les deux, et qu'un jour nous seront tous suffisamment adultes pour ranger cette rancoeur.


comment ????? tu sais pas ????? ah ben ... là, tu me déçois . mais tu me déçois, vraiment .

et la missive est rangée, soigneusement, dans le tiroir du bureau ... aaahhhh la journée commence bien ! elle s'étire . que va t elle bien pouvoir faire de son après midi .... hhmmm... tiens, l'idée arrive .. aller hop hop ... une idée, un acte !! et c'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ..........................
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Ryxende_bodhran
[ on a toujours besoin de plus grands que soi ]*

elle a beau être fille du nord, la toute petite brune, il y a une chose qu'elle aime pas . c'est la neige ! c'est froid, humide et ça trouve toujours le moyen de s'insinuer sous les vêtements pour venir fondre en eau glacée directement sur la peau . c'est traitre comme truc, ça . c'est vrai que c'est joli à regarder . ça change le paysage, comme si ça mettait une peau neuve sur le monde . à voir, c'est doux . mais mettez y les mains et vous vous retrouvez avec des engelures et faut couper . si si , vrai de vrai, on lui a dit, même alors .....

bon, elle reconnait qu'aux premiers flocons, elle avait joué dans la neige avec Julian et son brigandier . mais son homme a ce pouvoir, sur elle, de lui faire oublier certaines choses . et son aversion pour la neige, l'espace d'un instant, avait disparu tout simplement, pour ne laisser place qu'à l'enfant qu'elle n'avait jamais été . ça s'était fini, devant la cheminée, les vêtements humides séchant, l'enfant endormit dans son lit et les deux amoureux se réchauffant à leur manière . on peut même dire qu'il avait fait super chaud .

bref, la toute petite brune évitée toutes les guerres de neige qu'elle voyait se profiler . et elle était devenue assez forte, pour ça . louvoyant, changeant de direction, évitant les places du villages .... seulement voilà, c'était sans compter sur le grand blond ! bon elle doit reconnaitre que durant les premiers assauts avec Djal et Julian, il avait, reçu quelques boules perdues ... mais n'est ce pas le risque de toutes guerres ? lui, un militaire devrait le savoir ... pis, ça lui apprendra à travailler la porte de la charpenterie grande ouverte, non mais ! doit on dire qu'il n'avait pas laissé ce crime de lèse charpentier impuni ? parce que oui, le grand blond avec deux bottes bleues est rancunier ! il avait rendu boule pour boule avec supplément gratuit . mais là ....

elle avait laissé Julian avec son ange, le temps d'aller chercher quelques provisions (pain, jambons et peut être, si elle trouve , une ou deux dagues de bonne facture) . et c'est le sourire aux lèvres qu'elle descend les escaliers . elle a même pas le temps de poser le pied au sol que .... PLATCH !!! un truc froide et blanc vient s'écraser contre sa tête . tout d'abord surprise et saisie, elle ne réagit pas ... grave erreur !!!! PLATCH !! sur son épaule . elle court se mettre à couvert derrière un tonneau (devant une charpenterie, quoi de plus naturel) .

qui ... mais qui oserait ... elle attend un peu et se redresse doucement, ne laissant que les yeux noirs dépasser . mais ça suffit pour l'assaillant ! PLATCH !! suivi d'un ricanement . et heureusement qu'il y a ce ricanement, parce que la vision est totalement hors service pour cause de neige dans les yeux . JERONE !! c'est lui !!! elle se re camoufle derrière le tonneau protecteur en pestant !

SORS DE LA ? SI T'ES UN .... *trouver le mot qui fera mouche* FOU !!!

et tout en parlant, les mains s'activent seules . façonnant des boules bien rondes et tassées . comment qu'elle va pas se laisser faire, elle ! non mais ! elle demandait rien à personne et v'là t' y pas qu'on vient l'agresser en sortant de chez elle, qu'est même pas chez elle , alors ... ça mérite bien une réplique cinglante (puisqu'elle ne peut être sanglante) . et les paroles ont dû faire mouche parce qu'en se penchant rapidement, elle avise la fameuse couleur surmontée de la tête blonde . a t on déjà dit que la toute petite brune était assez douée au lancé de dague ? non ? ben le blond a pu se rendre compte qu'elle savait parfaitement viser .

et ça fuse dans tout les sens ... jusqu'à extinction de tout manteau neigeux près d'eux . essoufflés, parce que bon, mine de rien, ça fatigue . ils se regardent, couvert de neige, le visage rouge de froid ... serait ce un défi qui passe dans le regard ? encore ? non, c'est juste un énorme éclat de rire . parce que le rire ça soulage de tellement de pression . pis un peu marre de se battre avec lui . marre de devoir planquer les marques qu'elle a à chaque rencontre . un peu de calme ne peut pas faire de mal, de temps en temps .

tu sais qu't'es un grand malade, toi ? bon, j'ai plus qu'a aller m'sécher maintenant ! du coup, t'es d'corvé d’approvisionnement .

pis ça lui fera faire des économies, mine de rien . parce qu'on peut pas dire que rester sage, ça rapporte des masses, voyez ?! d'ailleurs va falloir qu'elle parle à son brigandier . va falloir refaire un ptit tour sur les routes histoire de se renflouer un peu s'ils veulent pas mourir de faim sous peu . et c'est avec un grand sourire qu'elle grimpe les escaliers 4 à 4 et entre se mettre au chaud . Julian dormant encore, Djal s'occupe de lui enlever ses vêtements trempés et de la réchauffer . ben quoi ?! il en prend soin de la toute petite brune . il veut surement pas qu'elle attrape la mort ...

quelques heures plus tard (hé hé j'en vois des jalouses) une fois bien réchauffée, installée entre les jambes de son homme, la tête reposant sur sa poitrine .. vient le moment des discutions ...

dis euh .... pour le mariage ... euh ...

y aller en douceur, ne pas brusquer les choses ...

je .. je voudrais pas de trucs imprévus de dernière minute, tu vois ?!

légère moue ses doigts caressant doucement une cuisse bien trop poilue pour être la sienne .

'fin .. j'veux dire ... j'voudrais pas d'invités surprise . surtout ceux que j'veux pas voir, et euh .. toi aussi, p't'être ...

toujours impliquer l'homme comme si il était directement concerné . ça doit lui donner l'impression que c'est, limite, lui qui le veut et le décide .

et euh .... ben, dans mes connaissances, j'ai .. des gens qui pourraient ... euh ... non aider là dessus

bon, ça c'est dit ...

sont pas très .... 'fin c'est pas le genre de personne que tu invites à prendre une tisane, d'accord, mais ... sont efficaces, j'peux t'le dire .

elle se retourne posant ses mains croisées sur le torse et son menton sur ses mains, et elle le regarde en penchant légèrement la tête ...

s'te plait ... j'voudrais juste que tout soit vraiment parfait, quoi .

et il faut croire qu'il ne peut rien lui refuser, ou alors que lui aussi a envie de tranquillité et qu'il ne trouve pas son idée si mauvaise que ça, parce qu'il lui sourit et hoche la tête . elle lui rend son sourire et se hissant elle l'embrasse . mais pas trop longtemps parce que du coup, l'idée étant là ..... ben faut quelle soit suivi d'acte . et prenant garde de bien s'enrouler dans un drap (parce que devant la cheminée et dans ses bras ça va mais plus loin ...) et surtout ... en se dirigeant vers le bureau ....

ah, au fait, je s'rais toi, je ... *petit regard taquin* me couvrirais un peu . Jerone devrait pas tarder à arriver avec des vivres .. maintenant, tu fais comme tu veux .

et de s'installer au bureau, sortant tout ce dont elle a besoin pour écrire aux deux affreux ...




bien l'bonjour vous deux !

je sais pas l'quel chopera ce pigeon en premier alors à charge de faire passer l'message à l'autre .
j'vais m'marier ! rigolez pas, cette fois, c'est un vrai mariage et avec un homme qui le fait pas juste pour tenir une saleté de promesse . alors on se tait et on se concentre (surtout si c'est toi, Rob, qui lit ça en premier) .
j'vais avoir b'soin d'vous ! rêvez pas, j'vous invite pas à la noce *rajout en tout petit* 'fin si mais faudra bien vous t'nir, hein ?! j'ai pas fait d'bêtises depuis un moment et ici, on sait pas vraiment c'que j'suis alors ...
en fait, j'aurais b'soin de vos gros bras et de vos lames, si ça vous dérange pas . et non, interdit de vouloir baptiser le futur époux à votre manière .
'fin voilà ... si vous avez des questions ... hésitez pas

pas d'bises de loin

La Lorraine


et hop, le pigeon s'envole destination ailleurs ......


* remanié du "lion et le rat" / Jean de la Fontaine

fait avec l'accord de jd Djal

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Jerone
[La guerre c'est mieux avec de la neige]

L'hiver, la neige qu'il n'a découvert qu'à 15 ans, ben oui c'est pas ce qu'il y a comme neige dans le bas poitou.

La guerre, il connait, viser il sais faire, et bien. Et puis en hiver c'est le moment où on peut jouer à la guerre avec ses amis et bien sur Ryxende présente cet hivers allait en faire les frais.

Lui qui avait deja bataillé avec ses enfants, notamment la plus intrepide, la petite blondinette qui a eu droit à quelques boules en pleine face.

Il travaillait tranquillement dans sa charpenterie, à peindre la barque pour le concours de Luxeuil, lorsque plusieurs boules perdu lui atterirent sur le torse. La vengence de Jerone est un plat qui lui se mange tres chaud. A peine dehors qu'il répliqua sur la seule cible qu'il avait dans son viseur. Un bout de tete et paf, une boule de neige, sans compter la spéciale dans le décolleté, ben oui Jerone est comme ça il vise les points stratégiques.

Mais lui aussi subit la vengence de la lorraine alors qu'il tentait de prendre de la neige fraiche, il fit celui qui se rendait avant de rire avec la lorraine, la première fois. Et puis le vla de corvé d'approvisionnement, ben elle allait devoir attendre longtemps.


Tu peux rever que je t'approvisionne

Il rentra à pied chez lui par le ruisseau gelé en tirant sa barque derriere lui et si la lorraine voulait manger elle devra venir chez Jerone.
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Roberto.


Tranquillement affairé à ses petites affaires de transactions, Roberto, italien certifié 100% pur jus n'avait pas remarqué le pigeon qui avait atterri non loin de lui. L'homme avait les cheveux noirs comme la nuit, la moustache épaisse et soigneusement entretenue, le regard d'un charmeur invétéré (comment ça, invertébré ?!), n'était pas une boule de muscles, mais avait quand même une carrure impressionnante. Et c'est alors qu'il se tournait vers son acolyte qu'il remarqua le volatile près de lui. Il dit alors, avec son accent italien chantant, roulant gracieusement les "r" :

Ma qué ? Régarde, Sig, one dirait qu'il y a encore des gens assez fou pour nous envoyer dé la volaille por mangiare* !

L'italien s'approcha du pigeon.

Ah ! oune messagio **!

Il décrocha le vélin de la patte de l'oiseau et se mit à le lire. Arrivé à la fin, il éclata d'un rire tonitruant.

Sig, il faut qué tou lises ça. Tou té souviens dé notre petite Ryx ? Jé crois qu'elle est encore folle d'amore por mio***. Jé savais qu'elle finirait par succomber définitivemente à mon charme divin ! Jé fais cet effet-là à tutti li donna****. C'est jouste dommage por son compagnon, elle ne veut pas qu'on le baptise à notre manière... Ma !!! Pas d'bise dé loin ?! On les fera de près alors !!

Et Roberto se remit à rire fortement, tout en tendant la missive à son inséparable frère d'arme, Sigmund, et se mit à parler à grand renfort de gestes des mains et des bras.

Buon, en attendant dé savoir où on va aller, jé vais aller faire quelques provisiones por la route. Jé né sais pas cé qué tou en dis, mais moi, où qué cé soit, j'y vais ! On va pouvoir profiter dé bonnes choses, et tou vas pouvoir mettre en pratique les astuces qué jé t'ai donné pour séduire les donna ! Tou vas voir, c'est ouneparable ! Elles té tombent toute cuite dans les bras, à tel point qué c'en est presque lassant. Jé dis bien "presque", perché***** una donna dans les bras, c'est la plous belle chose qui puisse arriver, tou n'es pas d'accord avec ça ?

Légèrement bavard aussi, le Roberto. D'ailleurs, il aimait s'en servir pour embobiner les gens. Se levant, de bonne humeur, il affûta ses lames pendant que Sig lisait, et se prépara à partir chercher de quoi se nourrir en ville.

Nda : Roberto parle un genre d'italien, mais à la français et bourré de fautes.
*pour manger
**un message
***folle d'amour pour moi
****toutes les femmes
*****parce que


edit : couleur des paroles
Sigmund_


Autant Roberto est volubile, autant Sigmund est calme . Le Glacier, c'est son nom . Du moins, c'est le nom que les gens qui le croisent et qui ont le bonheur, ou le malheur, d'en réchapper, lui donnent . Regard froid, gestes posés, égorgeant la brebis avec autant d'état d'âme que la mouche (Oui, il égorge les mouche, une vieille tradition de chez lui) . Le Glacier il est . Et ça lui convient parfaitement . Il supporte peu de personne, ou bien était ce peu de personne qui le supporte ? Qu'importe . Il était assis près du feu, lorsque le seul compagnon de galères qu'il n'ait pas encore massacré lui adresse la parole .

Le visage ne marque aucune expression pour l'annonce du message . Surement, encore, une donzelle se pâmant pour ce Don Juan de pacotille qu'est Roberto . Roberto, qui d'ailleurs pense la même chose et s'approprie la missive sans autre forme de procès . A peine un frémissant de paupière sous l'éclat de rire et pourtant, au fil de l'écoute, l'attention est captée . Ryxende, cette petite brune qui lui a tenu tête sans sembler avoir une once de peur . Il la voit, habituellement, la peur . Dans le tremblement de la main, dans le tic d'une paupière, dans l'odeur de transpiration aigre qui se dégage, dans l'étincelle cachée au fond du regard . Mais cette petite, il avait pu voir le noir de ses yeux bien en face (Elle était montée sur la table, pour cela) et il pouvait affirmer que rien n'avait trahit la peur . elle avait affronté, au risque de se faire tailler en pièces . Et elle avait même réussi à le surprendre . Alors, oui, il s'en souvient bien, de la petite Ryxende .

La montagne de muscle (Et de graisse, il faut bien le reconnaitre, l'age avançant) se redresse pour prendre la missive tendue et commence la lecture sous le débit de parole assez impressionnant . Mais il en a l'habitude, à présent . Ça ne l'empêche pas de savoir qu'il peut s'appuyer, sur lui .

Elle va se marier .

Affirmation, constatation, reproche . Tout et rien passe dans ses simples mots . Encore un de ces pauvre type en mal de la faire souffrir . Parce que oui, le Glacier a une coeur ! Il lui arrive d'avoir des sentiments . Et ce qu'il sait de ce qu'à vécu cette petite, SA petite . le poing se referme sur la poignée de noisettes sèches qu'il tenait et les pulvérise . Il sait très bien qu'elle ne voudra pas, leur interdira, même, de toucher un cheveux de la tête de celui qu'elle aime . Il le sait, parce qu'elle leur a déjà fait le coup, avec le père du bébé . Ils étaient prêt, pourtant, rôdant aux alentours des villes où ils étaient . Mais rien à faire, même malheureuse comme les pierres, elle n'avait pas voulu partir et le laisser seul . pourtant, il aurait suffit d'une fois, une seule petite fois, où elle l'aurait laissé voyager seul ... Il esquisse un sourire en repensant à la manière dont elle se définie elle même : Tête de Lorraine . Et elle avait bien raison .

On y va .

Séduire les donzelles, la seule chose à laquelle pense Roberto . Le corps pesant et impressionnant ( 1m 92 au garrot) se lève . La poussière de noisette est jetée aux flammes . Les yeux glaciales sont perdus dans le vague . Il est déjà loin . Il est déjà auprès d'elle . Il est déjà en train d'écorcher vif le freluquet qu'elle a choisi . Il relit le mot puis reste pensif un instant, avant de se rassoir . Une main de la taille d'un battoir se glisse dans une sacoche pour en retirer une plume, des vélins et de l'encre, parce que oui, Sigmund sait écrire ! Avec l'application d'un enfant de 10 ans, il trace des lettres tremblotantes . Et l'espace d'un instant, c'est presque un air enfantin, que l'on peut voir sur ses traits grossiers . Cet air, personne d'autre que Roberto et Ryxende ne le connaissent .




Ma Petite,

Ton pigeon nous ai bien arivé . Je sui contant d'avoir de té nouvel .
Tu va te marié et tu a besoin de nous .
Tu a juste oublié de dire ou .

Sigmund


Il pose la plume, qui n'a pas résisté à la pression des énormes doigts, et enroule son oeuvre avec le plus de délicatesse possible, avant de le tendre à l'Italien . Il ne touche jamais à un pigeon de transport, sous peine de lui casser une patte . Et si le volubile veut rajouter quelques mots, autant qu'il l'ait dans les mains .

On attend

Plus de noisettes à grignoter . Alors, les bras se croisent derrière la tête et il s'allonge à même le sol . Elle va voir qu'il n'a pas oublié tout ce temps à lui apprendre à écrire . Ils vont la revoir . Et c'est sur ces pensées, qu'il s'endort .
Roberto.


Sigmund étant en train de lire la lettre, l'italien s'imagina déjà entouré de toutes les femmes de la ville. Plus qu'un défi, c'était pour lui un mode de vie. Comme il aimait se le répéter, "Là où Roberto passe, li donna* tombent dans ses bras et lé souivent au bout del mondo**". Vrai ou pas, c'est ainsi qu'il se voyait, un bourreau des coeurs. Femmes mariées, célibataires, jeunes, mature, à deux, à trois, et même plus, il se vantait ouvertement d'avoir tout fait, tout essayé, et cela contribuait à son mythe. Une chose était certaine, les deux compères ne passaient jamais inaperçu !

Sigmund a écrit:
Elle va se marier .


Ma ! Tou as tout à fait raison ! Moi aussi jé vais étriper son compagnon s'il sé montre incorrect ! Hors dé question qu'elle sé laisse marché déssous par un abruti dé première ! Jé vais loui briser les os uno per uno***, loui couper les oreilles et les faire cuire avant de les donner au chien, lé découper en morceaux et lé mettre dans notre chéminée. Ma ! Jé té vois déjà venir, on a pas dé cheminée ! Mais ça sera l'occasion dé l'acheter ! J'ai hâte dé lé rencontrer, cet uomo**** on va loui présenter tous nos voeux en bonne et du forme !

L'italien bougeait dans tous les sens en parlant, ne tenant jamais en place, parlant autant avec ses mots qu'avec ses mains. Même les sourds le comprenaient, c'est pour dire.

Sigmund a écrit:
On y va .


Si ! Mio aussi, elle m'a beaucoup manqué, la pétite. Ma, j'espère qu'elle va buone fare***** les choses, et qu'il y aura dé donna pendant la cérémonie ! Lé Lorraines, cé sont les bellissimas donna del mondo, elles ont cé charmes particuliers qui émoustille lé coeur des uomo. jé t'accorde qué mon coeur à moi papillonne dès qu'il y a una donna face à moi, mais jé peux te dire qué leurs coeurs à elles fait plous que papillonner ! Jé suis oune créateur dé tornade sentimentale ! Lé plous grandioso ! Cé n'est pas pour rien qu'on mé surnomme Robertornado !

Sigmund a écrit:
On attend


Tou as tout à fait raison, il va falloir fare les provisiones. Et trouver oune cadeau pour la pétite Ryxende. C'est oune longue voyage qui nous attend, ma avec la plous belle des récompenses : oune uomo à dépecer !

Rob prit la lettre que lui tendait Sigmund.

Grazie****** Ma jé parle, jé parle, et la lettre né va pas s'envoyer toute seule ! Jé vais écrire oune pétite mot aussi.



Ma Petite,

Ton pigeon nous ai bien arivé . Je sui contant d'avoir de té nouvel .
Tu va te marié et tu a besoin de nous .
Tu a juste oublié de dire ou .

Sigmund


Mia bellissima,

j'espère qué tou as pensé a moi en choisissant la robe, et qu'elle a oune beau décolleté jusqu'en bas des jambes, et des deux côtés !
Prends soin dé toi, et né t'en fais pas, on va bien s'occuper dé toi et dé ton compagnon quand on arrivera.
Jé t'embrasse... partout !

Roberto


L'italien accrocha le vélin à la patte du pigeon, non sans lui caresser la tête avec appétit, et le lacha pour qu'il aille apporter le mot.

Bene ! Plou qu'à attendre de connaitre lé lieux, et nous serons parti ! Aaaaaaaaahhhhhhh !!!! J'ai hâte d'y être, pas toi ?

Il n'eut pas de réponse, son frère d'arme étant déjà assoupi. Cela fit sourire l'italien. Tout en sortant chercher des provisions, il se dit :

Ma, il est ounepressionnant, ma il est trop fragile, cé petit. Qué ferait-il sans moi ?

*les femmes
**du monde
***un par un
****cet homme
*****bien faire
******merci
Ryxende_bodhran
[ quand c'est envoyé, faut se débrouiller pour recevoir ...]

aaahhh la belle vie qu'elle mène . tranquille, flemmarde ... euh, non en fait, pas flemmarde . entre travail et fouinage dans les champs et forêts pour dénicher un truc à manger . pour elle ? bbaaahhh pas trop, elle, un épis de maïs lui cale l'estomac en un rien de temps . mais son fils .... il grandit et le lait ne lui suffisant plus ... tout passe pour lui mais malgré tout ses efforts, elle n'arrive pas à gagner assez . certains l'auront peut être croisé râlant et pestant . car ,oui, y a pas, les routes ça paient nettement plus . bon, on doit reconnaitre qu'elle a fait quelques virées nocturne dans quelques fermes . une bouteille de lait non vendue ? quelques légumes en attente ? une poule presque bien dodue .... ? faut bien éviter de crever de faim, non ?! et son fils, foi de lorraine, il crèvera pas de faim ! bref, elle mène sa petite vie tranquille sans faire de bruit ( plus pratique pour les virées nocturnes ).

mais là, on est en journée, alors saaaaaage ! elle laisse Julian a la garde de son père, au chaud, pour aller .... prendre l'air, oui voilà . elle prend donc l'air, gentiment, sagement , dans une forêt avoisinante . hein ?! quoi ?! euh .. oui, elle est assise sur un rocher et aiguise ses dagues . euh ... et alors ??? c'est utile, des dagues! faut bien les aiguiser . ça s'émousse d'un rien ses trucs là . rendez vous compte, couper le pain, la volaille (pas le dépeçage hein ?! non, ça, elle a jamais pu), les cordons de bourses, la brioche et tout .... faut entretenir son matériel, si on veut qu'elle perdure . si elle a pas de quoi acheter de quoi se nourrir correctement, vous imaginez bien qu'elle peut pas de payer de nouvelles dagues . c'est d'une logique effarante ! bref, prendre l'air, aiguiser ses lames .... et le temps passe . lames tranchantes et poumons plein d'air frais ... elle prend le chemin du retours . et c'est à l'orée de la dite forêt que ....

pourquoi lève t elle le nez ? pourquoi lui prend il l'envie de regarder le ciel ? elle saura jamais . ciel gris d'automne annonçant un hiver pas piqué des hannetons . le froid est vif et piquant . on dirait, même, que les oiseaux volent juste pour se réchauffer, c'est vous dire . et en parlant d'oiseau ... y a comme un point, clair, qui semble suspendu dans le ciel . la toute petite brune plisse les yeux . qu'est ce que c'est que ce volatile ? mais c'est encore loin, alors, elle observe, avançant toujours . le point grossit sans vraiment avoir bougé . comme c'est étrange ... elle fini par s'arrêter (pas le moment de prendre une gamelle) et se fixe sur le point clair qui grossit sans bouger . vous savez ce que ça fait, lorsque vous fixez un point clair sur un fond à peine plus foncé . vous commencez par à peine discerner le truc et vous êtes obligé de bouger les yeux pour ne pas qu'il se fonde dans le paysage (et oui, nous faisons des expériences supra importante pour l'avancée scientifique ou technologique, on sait pas encore) . bref, elle plisse de plus en plus les yeux pour ne pas perdre sa "cible" de vue . que voulez vous, l'instinct du chasseur, peut être . et le point n'en fini pas de grossir, mais lentement . trèèèèèèèèès lentement . tellement lentement que, si ça continu, la toute petite brune va finir gelée sur place . aaahhhhh vous voulez tous un bonhomme de neige ? risque d'y en avoir un, tout droit venu de Lorraine, dans pas longtemps ! et le point grossit, grossit, jusqu'à prendre la forme d'une boule ! bien, là, on avance, non ?! mais allez savoir le pourquoi du comment ... est ce d'avoir trop fixé le point ? est ce le froid ? est le manque de nourriture ? aucune idée . tout ce qu'on sait, c'est qu'elle ne semble pas du tout s’apercevoir que cette boule, claire, qui lui arrive droit dessus via les nues ....

ben c'est une boule de neige ! parce que oui, m'sieurs dames ! nous parlons bien d'une simple boule de neige venant des cieux ! Deos deviendrait il joueur ? voudrait il lui faire parvenir un message ? PLATCH !!! en plein décolleté ! et bien, et bien ... Deos semble plutôt bien viser, on dirait . et il semblerait qu'il est des vues bien .... humaines . je dirais même carrément masculines ! encore toute surprise de ce projectile sacré (faut reconnaitre que c'est pas tout le monde qui reçoit une boule de neige de Lui) , elle ne réagit pas . la neige commençant à s'insinuer, en fondant, sous la houppelande en rigoles glacée sur la peau . heureusement que le corps réagit presque seul, à la sensation de froid . un long frisson la secoue, se qui a pour effet d'une, de la sortir de sa torpeur, de deux, de faire tomber de sa poitrine la neige . une spécialiste du deux en un, même sans le vouloir . le regard de jais descend vers le sol ... puis remonte vers les cieux .. puis redescend ... la tête se penche légèrement de coté ... non, ça non . même une lorraine pure souche comme elle, elle y croit pas . haussement de sourcil .

d'où tu viens, toi ?

non parce que, mine de rien .... vu l'angle d'arrivée de la chose .... impossible que ça soit quelqu'un au sol ET de près . à la limite, du haut d'un rempart, lancé avec force haut et loin .... mais elle est trop loin, des remparts . ou alors ..... une catapulte ? y en a qui ont que ça à faire ... mais ... un parfum se dégage de la neige fondue sur sa peau . elle le connait, ce parfum ! qui ? qui aurait bien pu .... et là, c'est le CLING lorrain ! celui qui résonne quand tout les rouages se sont mis en place . une brune, une bleue, une emmerdeuse de première, sa future épouse ! (hhmm.. dois je encore dire le " cherchez pas, vous pouvez pas comprendre "?) entre envie d'éclater de rire et plissement d'yeux sournois, la lorraine hésite ... et murmure entre ses dents en souriant, tout de même ...

ça, ma belle, je sais pas quand, ni où, ni comment mais tu me le paieras ... crois moi

et pour bien appuyer le truc .. comme sa brune semble pouvoir envoyer de la neige bien au delà des possibilités humaines ... elle relève le visage vers le ciel et hurle ....

PLANQUES TES FESSES ELLA !!! LE JOUR OU ELLES TOMBERONT PAS LOIN DE MES BOTTES .....

et de reprendre le chemin de la charpenterie en riant . joyeuse mais frigorifiée . étrange, Ella fait rarement cet effet, en générale . elle aurait même plutôt tendance à donner chaud . que ce soit d'agacement, de colère ou de rire ... mais bon, l'eau parfumée (y a qu'elle d'assez tordue pour parfumer la neige qu'elle envoie) lui laisse d'agréables souvenirs ..

mais les souvenirs, même s'ils sont les plus agréable qu'il soit, n'en gèlent pas moins . faut se dépêcher de rentrer pour au moins se sécher . après, expliquer ce parfum sur sa peau ... allant de sa poitrine à son ventre .... hhmm.. ça, ça va être une autre histoire ... jamais il ne voudra la croire . peste de belle brune qui fout la m*rde même de loin . et c'est dans ses pensées joyeuses (parce que oui, la belle brune qui fout la m*rde, ça la rend joyeuse ... hahem .. pour le cherchez pas, voir plus haut) qu'elle arrive presque à la charpenterie . elle la voit, son escalier extérieur, les fenêtres, ses portes, son toit ... tout est là, en bonne place . elle voit même, la fumée sortant de la cheminée ... aaahhhh un bon feu !!! les mains de son homme la déshabillant, la réchauffant, la frictionnant (tout en douceur) . ses lèvres venant parfaire le travail dans un ballet sensuel ... houlàààà .. rien que d'y penser, elle a tout de suite nettement plus chaud et, comme qui dirait, l'envie irrésistible de se dépêcher ....

MAIS ... et c'est là le drame .. il sera dit qu'aujourd'hui, ce qui arrive du ciel, elle devra le rattraper qu'elle le veuille ou non ! et étrangement, ben pas qu'elle le veuille pas, attention, mais faudrait voir à envoyer correctement et surtout à prévenir, quoi ! parce qu'elle voit ni n'entend rien avant l'impact ! et je vous explique pas l'impact, 'fin si, je vous explique . comme une énorme paluche venant lui coller une bourrade dans le dos et pas la gentille bourrade hein ?! la bien mâle, bien brusque ... elle trébuche et manque s'étaler au sol . le demi tours, qu'elle effectue est rapide . personne ! euh .... allez pas lui dire que c'est une bourrasque, la bourrade, elle y croirait pas ! il léger piaillement au sol lui fait baisser les yeux . haussement de sourcil. un pigeon ! ah ben, manquait plus qu'ça ! il a pas l'air bien frais, quand même ... regard qui se relève vers le ciel ... ça y est ? plus rien ? non ? vraiment ? même pas un dernier p'tit truc ? je sais pas moi .... une table ? un cheval ? la catapulte nommée tout à l'heure ? non, rien de rien ? vraiment ? mouais, ben elle va pas prendre de risque . elle chope la bête porteuse de missive et se rue dans les escaliers . s'engouffre par la porte et la claque derrière elle . observation de la charpente . pas de trou .. rien ne pouvant lui tomber dessus ... bieeeeeeen !!! toujours tremblotante de froid parfumé elle se dirige droit vers le bureau . un dernier coup d'oeil vers le haut ... et elle s'installe pour lire le vélin accroché à la patte ...

énormmmmmeeeeee sourire ! c'est eux !! ils ont répondu !!! et les premiers mots la touche . non pas par leur contenu, mais par l'attention . elle revoit Sigmund, attablé dans une taverne, très concentré, tentant d'apprendre à écrire . la bête s'était faite douce et presque enfantine . bon, si l'orthographe laisse un peu à désirer, la tournure est bonne . et oups, elle a pas dit où ? ah ? euh ... oui, p't'être . et la suite la fait éclater de rire ... il avait même pas besoin de signer, elle l'aurait reconnu rien qu'avec ses allusions et son ... françois ? tout Robertois . euh .. par contre, elle est pas vraiment sure de vouloir comprendre ce qu'il entend par ... s'occuper de son compagnon . hhmm.... prise de plume encrée et réponse à chaud ....



l'bonjour vous deux ,

alors, pour commencer, Luxeuil, vous connaissez ? non ? ben ça tombe bien, v'nez donc visiter ! j'vous y attend pour avant le 15 janvier !
ensuite, je vois que Sig n'a pas perdu la main ..
suite de ensuite, Rob, même pas que tu touches à ma robe !! même avec les yeux ! pis elle est pas pour toi elle est pour mon futur époux ! non mais !
suite de la suite de ensuite , faudra qu'on cause sur la façon dont vous voulez vous occuper de mon homme ... gaffe à vos abattis!

toujours pas d'bises de loin

La Lorraine


non mais oh ... pourquoi, étrangement, elle sent que l'arrivée des deux là, ça va être pire que la boule de neige et le pigeon ? pourquoi ? bon ben .... on verra bien hein ?! en attendant, le pigeon un peu requinqué est envoyé avec sa ptite bafouille ! au suivant !!!
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Ryxende_bodhran
[vision nocturne ...]

elle faisait les cents pas sur les remparts . eeeetttt oui !! et pourquoi ??? parce qu'elle le veut, parce qu'elle le vaut ... et pis si on vous demande hein ?! vous saurez quoi répondre . bref, nuit froide, ciel plombé de nuage, tout pour lui plaire . alors, pour se réchauffer et passer le temps, elle sautille, monte sur les créneaux ... bref, elle s'occupe quoi . pas qu'elle aurait rien à faire, ça non, elle en a même tellement que du levé au couché du soleil, elle n'arrête pas . missives, visites, commandes, se nourrir (oui, c'est récurant mais que voulez vous ...) 'fin bref . elle trouvera bien un moment pour se reposer, plus tard ...

et vous savez quoi ? ben pour couronner le tout, il se met à pleuvoir !! une honte ! voilà, notre toute petite brune, frigorifiée et trempée ! à la voir on jurerait miss beauté 1460 . et ça la rend de super bonne humeur, faut pas croire . ses "collègues" de remparts, bravement, on commençait par lui proposer de venir se réchauffer près du tison . un vin chaud . une pause ... mais, allez savoir pourquoi, ils ont tous abandonné . ils ont même fait en sorte de l'éviter tout le reste de la nuit . et ça doit pas être facile, d'éviter quelqu'un quand on est sensé faire des aller retours sur un chemin de ronde . comme quoi .. il y en a qui peuvent déployer des trésors d'imagination, quand ils veulent ...

et comme elle est de super bonne humeur ET qu'elle n'est pas du tout têtue ( on se tait !) ben elle reste sous les tombereaux d'eau, la mine réjouit et sans grogner !

fait froid, fait faim ... mais qu'est ce que j'fous là ?

hein qu'elle est toute mimi ? et un caillou trainant là, fait les frais de sa bonne humeur . un coup de pied tout doux, envoi le minéral directement sur la poitrine métallique d'un garde en armure . regard de jais qui suit la trajectoire et le menton qui se redresse l'air de dire : "t'as un soucis ? tu veux qu'on en parle ?" mais non, il semblerait qu'il n'y tienne pas . d'un haussement d'épaule sonore l'homme se retourne et entreprend de poursuivre sa ronde de l'autre coté . rrrhhhhaaaa ! mais pourquoi il veut pas ? elle attend que ça ! pis ça la réchaufferait un peu ! et VLAN ! un autre cailloux vient heurter le dos dans un CLANG ! mais au moment où la pierre touche la métal, elle se rend compte que ça l'amuse même pas . l'homme se retourne l'air passablement énervé et tout sourire, la toute petite brune, lui montre un point loiiiin derrière elle ...

ça vient d'là bas .. j'ai pas vu qui mais ça vient d'là bas

même pas qu'il y croit, on le voit bien . mais il laisse courir . conscience professionnelle, sans aucun doute . pis ça ferait tâche, une lorraine empalée sur les remparts de la ville ... oui, ça doit être ça . bref, chacun reprend son ptit bonhomme de chemin (de ronde) . faudrait qu'elle trouve un truc pour se changer les idées et vite ... parce qu'autrement le premier qui va vouloir passer les portes de la ville .... espérons que les autres gardes soient plus rapides qu'elle . se changer les idées ... se changer les idées .... la préparation du mariage ? le choix de la robe, les retouches ... rien que de penser qu'elle va devoir se coiffer ... gros soupir . et ses pensées partent vers l'étage de la charpenterie . son homme et leur fils y dormant surement . les deux hommes de sa vie à peine touché par la lueur du feu dans la cheminée ... le calme s'impose, en elle . elle voit les boucles noires de Julian encadrant son visage ... les mèches rebelles de Djal lui barrant le front . elle en passe, du temps, à les regarder dormir . écouter leur respiration . sourire lorsqu'ils bougent en rêvant ... qu'est ce qu'elle aimerait être avec eux, là . juste poser ses lèvres sur le front tout chaud de son enfant . effleurer l'épaule nue de son ange ... mais bon, elle le fera au petit matin, juste avant de s'écrouler, épuisée .

le regard s'est dirigé, de lui même, vers la ville . un champ de toits aux cheminées fumantes ... très peu de monde, dans les rues . l'heure et le temps n'aidant pas à la flânerie . mais les prunelles noires sont attirées par une silhouette ... elle connait . mais c'est encore trop loin pour qu'elle puisse définir . mais elle connait . remarquez, des habitants, elle en connait pas mal, déjà alors ... quoi d'inhabituel ? ben elle sait pas, peut être juste une impression, mais cette silhouette l'intrigue . c'est un homme, pas de doute, et il se dirige droit sur les portes de la ville . plus il se rapproche, plus elle penche la tête de coté ... et un sourire étire ses lèvres bleuies de froid . c'est lui, c'est son homme !! que vient il donc faire là ??? il vient la voir, elle n'en doute pas . mais s'il la voit ainsi transie il va vouloir la réchauffer . le sourire s'élargit . elle espère que le poste de garde est vide . et s'il l'est pas, elle saura le vider, foi de lorraine . ne pouvant pas quitter son poste, elle le regarde avancer souriante . il lève les yeux, la voit . elle s’apprête à lui parler lorsqu'elle voit son regard triste . qu'est ce qu'il se passe ? Julian ? c'est Julian ??? attendre, ne pas mettre la charrue avant les boeufs .

il s'approche encore . outre le regard elle voit un sourire . le plus triste sourire qu'elle lui a vu, jusqu'à présent . mais .. mais quoi ???? qu'est ce qu'il a ? qu'est ce qu'il y a ???? elle ne comprend pas . reste perchée sur les remparts, le regard baissé sur cet homme, SON homme ... il lève la main, lentement, comme pour lui faire un signe et passe, sous elle, les portes . elle reste là, interdite, sans bouger . puis fait demi tours et se jette sur le créneau . grimpe plus vite qu'elle ne l'a jamais fait et ouvre la bouche sur des paroles qui ne sortent pas . ses yeux s'emplissent d'eau alors qu'elle le voit s'évanouir dans la nuit, trop sombre, pour voir bien loin . c'est la pluie,ça ne peut être que la pluie qui remplie ses paupières ainsi .

et la pluie salée roule sur ses joues .... juste un souffle sort d'entre ses lèvres ...

ne m'abandonnes pas

mais il a déjà disparu ....

fait avec l'accord du jd concerné

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