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[RP fermé] retour aux sources ...

Ryxende_bodhran
[ un cercle sans fin]

hyper active, la toute petite brune ? à ça ... on peut le dire ... depuis hier, elle n'arrête pas . c'est simple, on a à peine le temps de la voir à un endroit, qu'elle est déjà ailleurs . petite mais ... costaude ! Julian, toujours en garde de la jeune fille. elles ont fini par s'entendre . la lorraine ne frappe plus, elle paie ! les fonds de bourses, besaces .. sont raclés pour trouver quelques pièces . la jeune fille, évite la lorraine autant qu'elle peut . une équipe qui gagne, quoi . folle d’inquiétude, la toute petite brune ne peut pas rester en place . bon on reconnait qu'elle reste rarement en place, en générale, mais là, pas le temps de manger, pas le temps de dormir, pas le temps ... la seule chose qui l'occupe c'est ... se rassurer . se dire qu'il ne l'a pas abandonné, comme les autres .

les moindres recoins de la ville sont fouillés, retournés, auscultés avec (ou sans) méthode . les personnes croisées sont arrêtés ( un peu abruptement) ..

vous auriez pas vu une type d'à peut près ... cette taille là * et de lever le bras pour une démonstration* brun, les cheveux ... jusque là * mains qui se posent sur le haut de la poitrine* un regard triste ... il s'appelle Djal .

mais, ce que voient et entendent les passants ressemble plutôt à une petite brune gesticulant et semblant parler un langage rien qu'à elle . l'accent, surement . faut dire que dans sa panique, le françois pur ne trouve plus trop le chemin vers la sortie . l'épuisement doit jouer, aussi .

les échoppes ? aaahhhh !! les échoppes !! fallait pas les ouvrir ! parce que c'est une tornade brune qui s'engouffre à l'intérieur, retourne tout, ouvre chaque placard, se glisse sous les étales, s'invite des les caves, visite les réserves et les greniers .. tout y passe . le sourire commerçant fait vite place à une expression interloquée avant de passer à l'incompréhension puis la colère ... les femmes ne s'y frottent pas trop . mais les hommes ....

un grand et gros, la chope pas le col de sa houppelande et la soulève ...

tu t'crois où ?

mais .... comment dire ....? si le corps est en suspend dans le vide, il ne semble pas l'avoir remarqué . les jambes continues de patiner dans le vide. les yeux bougent à toute vitesse dans tout les coins ... seules, les mains, prennent le chemin de ce qui semble la retenir. les ongles s'enfonçant dans les chairs ...

AÏÏÏÏÏÏEEEEEEEEE !!! mais l'est folle, elle !!!

et la main lâche ... la course peut donc reprendre ... 'fin presque, parce que elle est vite ceinturée . mais eeeeuhhhhhh !!! pourquoi tant de haine ???

j'vas app'ler l'gens d'arme, moi !

avant de la jeter dehors ... mais, pas assez rapide, il n'a pas le temps de refermer la porte qu'elle est déjà de retours à l'intérieur . cette fois, il ne tente pas de l'attraper, non, il file dehors, aussi vite qu'il peut . surement pour aller chercher la garde ou un truc comme ça ... et ça donne tout juste le temps, à la lorraine, de faire son investigation en profondeur avant de ressortir . bref, on vous passe les cris de colère et les vindictes qui la poursuivent . elle n'entend rien.

elle se retrouve sur une place, complètement perdue . elle a déjà cherché partout . deux ou trois fois ... elle tourne lentement sur elle même .. où ..?

t'as pas encore compris ?

tais toi !

tu crois quoi ? qu'il est parti te cueillir des fleurs ?

tais toi !

mais réfléchis, un peu! il fait comme les autres !

TAIS TOI!

tu vas encore te morfondre ? ou, enfin, réagir !


et allez savoir à quoi ça tient ... la fatigue, le manque de nourriture, le ras le bol ... elle abandonne . on lui a déjà fait le coup de l'absence ... et elle se revoit, angoissée, paniquée, refoulant sa colère pour comprendre ... comprendre l'incompréhensible ... les hommes ! les épaules se voutent lentement, la tête se baisse légèrement ... elle qui fut nommée "La Sombre" à une époque .. la sent revenir. inonder ses veines, s'insinuer dans ses muscles, envahir son âme, même ....

une dernière chose à faire avant de lui laisser toute la place ... les bottes trainent, plus qu'elles ne claquent sur le chemin la ramenant à la charpenterie ... les escaliers, sont montés lentement , la porte ouverte presque sans bruit ... la jeune fille restée, en garde, s'aperçoit, immédiatement, d'un changement et croyez moi, qu'elle ne cherche pas plus loin . elle fuit .


la toute petite brune s'installe au bureau et, prenant ce dont elle a besoin, elle écrit ..




mon ami, toi qui te dis mon frère ....

il va me falloir partir mais je ne peux emmener Julian . en prendrais tu soins ?
je sais, qu'avec toi et ta famille, il ne pourra qu'être bien.

Ryx


le pigeon envoyé ... elle commence, déjà, à préparer ses affaires ... t'façon, elle s'en fout, s'il refuse, elle lui laissera devant la porte, il sera bien obligé de le prendre ....
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Ryxende_bodhran
[ ça doit valoir cher une peau de lorraine ...]

ils veulent sa peau, sur et certain, ils veulent sa peau ! alors qu'elle demande rien à personne ... 'fin, qu'elle demande plus rien à personne, voilà t'y pas qu'on se rappelle à son bon souvenir. non mais imaginez un peu ...

elle était là, tranquillement en train de préparer son départ ... profitant des derniers instant avec son fils .. une petite vie peinarde, quoi . même pas qu'elle attendait une visite ou un courrier, rien . elle avait pas grand chose à emmener, puisque le plus gros c'était surtout des affaires pour Julian, alors ... tout avait été vite préparé . elle avait reçu l'acceptation pour la garde du petit, elle était rassurée, certes, même si ça lui faisait énormément de mal de s'en séparer . elle en pouvait pas l'emmener là où elle allait, c'était tout simplement impossible . mais elle savait que là où elle le laissait, il serait en sécurité, choyé ... il ne manquerait de rien .

bref, c'est pas le tout de la décider et d'avoir l'acceptation, fallait, maintenant, en parler avec l'intéressé . et étrangement, elle pensait que ça ne serait pas le plus facile ... assise sur le lit, le petit dans les bras, elle respire un grand coup et se lance ...

Julian, tu sais combien je t'aime, hein ?!

petite main qui se frappe l'une sur l'autre :

ouais, moi aussi j't'aime m'man ! c'est quand qu'on mange ?

euh ... plus tard, écoutes moi ... je dois te dire ...

petites mains qui viennent attraper les cordon de la houppelande pour tirer dessus ...

mais j't'écoute ! t'as quoi là dessous ?

sourcil qui se hausse ...

non mais .. écoutes moi, à la fin . c'est très important !

machonnage de cordons...

mais j'fais qu'ça, t'écouter ! c'est quand qu'on retourne jouer dans la neige ?

tu auras tout le temps, plus tard . faut que je te dise que ton (oups, les "tes" n'est pas passé loin) papa il ... 'fin ...

abandon des cordons pour se concentrer sur ses orteils

oui, j'sais, il est parti faire une course . ça sert à quoi, ça ?

pas exactement, disons que s'il est parti faire une course, c'est certainement une boite d'allumettes, qu'il est parti chercher et ... ben il doit vouloir de la super qualité parce qu'il ... est parti loin .

grand sourire et yeux qui pétillent de malice ..

tu veux dire que c'est papa qui les fabrique ??? dis, j'pourrais aller avec lui pour voir ?

euh .. non, il les fabrique pas ou alors ... il doit être en train de chercher des matériaux hors de nos frontières, j'pense


énorme bulle qui éclate et éclat de rire ..

j'en ai d'la chance, moi . mon papa y sait fabriquer les allumettes ! on va l'voir ? y m'manque .

hhmm.... ben euh .. en fait ... non . Julian, tu vois qui c'est Jerone ? tu sais qu'il a plein d'enfants ... et .. ben ... il aimerait te garder un peu chez lui .. et moi ... euh ...


aller, courage, suffi de lui dire: "ton père nous a abandonné et je vais te laisser à Jerone pour finir ce qui n'aurait pas dû s'arrêter ..." mouais, plus facile à se dire qu'à articuler, ça . terrible sentiment d'échec . mais elle se l'est jurée, ce sera le dernier ! donc ... elle regarde son enfant, n'appréhendant pas ce qui va se passer . lui passe une main dans les cheveux, doucement, et ouvre la bouche ...

PLOK ! CCCCOOOOUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!

mère et fils ont un énorme sursaut ! et les deux regards de jais, se tournent vers la fenêtre . mais .. c'est quoi encore que ça ???? un pigeon semble avoir pensé que la fenêtre était ouverte et vient de s'écraser contre la vitre . glissant lentement jusqu'au rebord, assommé . ben v'là autre chose .... si les pigeons en viennent à frapper en plein vol, maintenant . sur qu'il risque d'y avoir des pertes des deux cotés . mais la toute petite brune, y voit une échappatoire. temporaire, certes, mais tout de même appréciable . elle ne ronchonne pas, elle se lève et se dirige vers la fenêtre, Julian calé sur un bras .

non, n'y vas pas ! vu la période, en ce moment, je s'rais toi, j'ouvrirais pas ...

la main se pose sur la fermeture et commence l'ouverture ....

moi, j'te dis ça, mais .... tu devrais pas ... je le sens pas duuuuuuuuuuuuuuu tout !

la fenêtre s'ouvre, laissant entrer un souffle d'air froid, la main libre se pose sur la bête assommée ...

ni touche pas !! on sait jamais, il a peut être la rage !!

mais la main attrape la volatile et le rentre à l'intérieur, tout en repoussant la fenêtre de l'épaule . .. une missive . Julian, surement affamé, décide que le pigeon ça se déplume vivant ! et c'est riant aux éclats, des plumes plein les mains qu'il est posé dans son lit . au moins, là, il ne bougera pas le temps de lire ce qui est écrit .

lis pas !!! c'est surement .. euh ... le petit d'homme qui veut un doigt de Julian pour .. le voyage de noce de son père !! ou pire, la mère qui te redemande des nouvelles !!!

mais la missive est détachée, déroulée et la lecture commence ... et non, elle aurait pas dû . ou si ... ou non ... ou si ... elle sait pas ! ça s'agite sérieusement dans le corps, le coeur et le cerveau de la pauvre lorraine !

Citation:
Mon amour,


aller hop, une lorraine dans les vaps, une ! 'fin, non, pas tout à fait . mais pas loin, la tête lui tourne .. faut qu'elle s'assoit .. première réaction, larmes de soulagement . il va bien ! merci oh merci, il va bien ! et son coeur bat la chamade ...

Citation:
oh, mon amour, je te supplie de bien vouloir pardonner cette terrible absence... Je... Je me suis senti tomber dans une sorte de coma, et je n'ai rien pu faire contre ça, je me suis réveillé cet après-midi chez les moines, ils m'ont dit que j'étais resté 4 jours sans me réveiller... Je suis parti pour ne pas vous effrayer Julian et toi, et finalement, c'est la pire chose que je pouvais faire, mais je n'avais même plus la force de réfléchir tant je me suis senti mal d'un seul coup...


hhmm... il se fout d'elle, là ? hein ?! non parce que .... c'est bien lui, qu'elle a vu passé ce soir là ?! elle a pas rêvé .

Citation:
Je t'en supplie mon amour, pardonnes-moi cette conduite inqualifiable, je... j'ai eu peur de tomber inanimé, voir pire, devant Julian et sans personne pour le surveiller. Mais je t'expliquerai tout ça en détail quand on se retrouvera enfin. Mais jamais, jamais je ne vous abandonnerai de mon plein gré, Julian et toi. Vous êtes ce que j'ai de plus cher au monde, je vous aime bien plus que ma propre vie, n'en doute jamais


elle en reste estomaquée .

Citation:
Ma chérie, lumière de ma vie, par pitié, laisses-moi vous retrouver tous les deux, je pourrai tout t'expliquer.
Je t'aime, je t'aime tellement...
Je t'embrasse le plus tendrement du monde, vous me manquez horriblement toi et Julian...

Je t'aime

Ton Djal


et il croit quoi ? que tout ces mots doux vont marcher ? comme ça ? oui, bon, d'accord, ils marchent ! mais même pas en rêve qu'il le saura un jour ! ça, jamais !

ah tu veux venir t'expliquer ? ah ben, viens, je t'attends !

le pauvre déplumé n'étant pas en état de refaire un voyage... de toute façon, elle ne lui répondra pas ... elle attend . bras croisés, regard noir (et pas que par sa couleur naturel). elle attend .

voyons, comment va se sortir un homme, face à la lorraine en mode : " tu vas m'le payer, crois moi, tu vas me le payer ...."

posté avec l'accord du jd Djal

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Ryxende_bodhran
[ tout cadeau est il bon à prendre ???]

encore toute remuée par la lettre qu'elle avait tant espéré durant des jours , cette lettre qui, à la fois, à fait battre son coeur, couler ses yeux, serrer ses poings ... mélange de sentiments tellement contradictoires . elle ne sait quoi penser . le coup du "je t'aime, je pars, je reviens", on lui a déjà fait . il le sait . mais comme d'habitude, quand elle aime, ça n'est jamais à moitié . elle doit se faire violence pour ne pas relire cette missive et y voir des accents de sincérité . parce que c'est le piège, ça . voir ce que l'on veut et non ce qu'il y a réellement écrit . alors, non, la missive reste sur le bureau, et elle refuse de s'en approcher .

le feu crépite doucement, dégageant sa chaleur dans la pièce . Julian dort . et elle ? elle, elle attend . il veut la voir, lui parler ? et bien, il sait où elle se trouve . et justement, elle entend des pas dans l'escalier . son coeur semble vouloir éclater dans sa poitrine tellement il bat fort . le revoir, juste une fois . regarder dans ces yeux, dans ce regard où elle a toujours vu un amour inconditionnel . voir son visage, sentir sa main venir caresser sa joue avant de se perdre dans sa crinière, sentir ses bras autours d'elle et la serrer comme s'il voulait l'intégrer à lui, qu'ils ne fassent plus qu'un .

mais qu'est ce que tu fais ? OH !! tu t'auto persuades avant même qu'il n'est apparu et expliqué !

oui, bon, ça va ... mais il faut avouer qu'il lui a tellement manqué que ... mais non . ne rien montrer, rester froide et distante . ça, elle sait faire . son dos se redresse . le port de tête en devient presque altier . le regard devient hautain par les paupières s’alourdissant légèrement . elle l'attend de pieds fermes !

elle voit des ombres de pieds passer sous la porte avant d'entendre les coups frappés contre le bois . ah ben v'là autre chose . elle ne s'était pas attendu à ce qu'il frappe . que faire, se lever et lui ouvrir, bloquant, ainsi l'ouverture et le laissant se geler dehors pour s'expliquer ? (qui a dit qu'elle n'avait pas d'idées sadiques?) ou lui dire d'entrer et rester imperturbable ? hhhmmm... à bien y réfléchir, le sadisme, ça à du bon lorsque la torture n'est pas partagée par le tortionnaire . et si elle laisse la porte ouverte, elle va surement geler aussi .. alors .....

entrez !

préparation mentale pendant que la porte s'ouvre et ... c'est pas lui !! non, mais, elle rêve !! pppfff ça sert à quoi toute cette préparation ? hein ?! même pas qu'il se donne la peine de venir . ou alors ... c'est pire que ça, il envoie quelqu'un lui donner une convocation . genre : "tel jour à telle heure" . alors, là, il a qu'à croire, lui ! ou ... arf de arf !! il ferait pas ça, hein ?! envoyé un éclaireur pour prendre la température de l'ambiance et prendre la première salve à sa place ! crénom de nom !!! il oserait pas !! il va pas la priver de ça, hein ?!

z'êtes Ryxende ?

hhmm.. c'est assez tentant, là . vraiment tentant ... trop tentant, surement . ou alors c'est de se voir voler son rôle . celui qui l'aurait monté au panthéon des actrices les plus reconnues . bref, elle se lève, sans rien dire, s'approche de l'homme et lui rabat violemment la porte sur le nez !

tiens, t'auras qu'à lui dire que j'suis chaude comme la braise ! ça va p't'être le décider ...

elle entend le "hhhuuumppfffffff" de douleur lorsque le battant vient heurter le nez . bien fait ! t'avais qu'à pas le mettre là où il fallait pas ! non mais ! et elle plaque son dos contre le bois, en penchant la tête en arrière jusqu'à ce que son crâne entre, aussi en contact . s'il a osé ça, c'est qu'elle a eu raison de ne pas relire . rrrhhhaaa le traitre ! si touchant ... le fourbe ! tellement attendrissant ... elle se collerait des baffes toute seule, parfois . et c'est d'ailleurs ce qu'elle s'apprête à faire lorsqu'elle entend une voix étouffée et nasillarde derrière elle .

j'sais pas d'qui vous parlez, j'étais juste v'nus vous amener une commande ...

et elle l'entend redescendre l'escalier pesamment et pestant ..

sur, j'suis pas assez payé pour ce genre d'conneries, moi ...

comment ça ? en plus il le paie ??? une commande ??? mais .. oups, ça serait Jerone qui lui ferait parvenir des vivres ? pppfffff!!! pouvait pas le dire aussi ?? non ? elle se retourne et ouvre la porte vivement (manquant se la prendre dans la figure en voulant aller trop vite) ..

oh, attendez ! euh ... une commande ? c'est quoi ?

l'homme se retourne près à se sauver au moindre signe d'avancée de la lorraine, elle est folle et violente !

qu'est ce j'en sais, moi . j'suis payé pour vous amener ses paquets, par pour les ouvrir pour vous .

les yeux de jais de plissent histoire de bien faire comprendre que s'il veut jouer les retors, il s'en mordra les doigts . et qu'il risque de ne pas avoir que le nez, en fâcheuse posture ... regard perçu exactement comme il est envoyé ...

j'vous pose ça là, hein ?!

et même pas qu'il lui laisse le temps de faire un geste, qu'il lâche les deux paquets et file en courant ! pppfff non mais ... il doit être trop payé, malgré ce qu'il ronchonnait tout à l'heure, parce qu'il veut même pas savoir si elle va lui donner une petite pièce ou pas ... et elle le suit du regard un instant avant de le baisser sur les paquets laissés au bas des marches . elle descend, les récupère et remonte avant de voir ce qu'il y a dedans . la porte est restée ouverte et Julian risque d'avoir froid .

à l'intérieur, elle pose le tout sur le lit et prend un instant pour regarder ses emballages . il y a un parchemin accroché à chacun . elle imagine, déjà, ce que dit le grand blond ....

"je ne veux pas que tu manques de quoi que ce soit .
râles pas et prends ce que je te donne ...."

de toute façon, elle a pas trop le choix . parce qu'avec tout ça, elle a passé plus de temps en recherche d'un ange perdu qu'à travailler, même à perte, donc ....

elle ouvre le premier paquet, le plus volumineux, s'attendant à être assaillit par des odeurs de charcuterie et de fromage ... mais ce que ses doigts rencontrent, c'est doux et chaud . et les yeux découvrent, une petite merveille toute en fourrure et velours . elle en reste ébahie . les doigts glissent sur le mantel . parce que oui, c'est bel et bien de ça, qu'il s'agit . elle le déplie . il est parfait . du fait sur mesure, vu la taille et l'ajustement . la chaperon cascade de fourrure jusque sur le col . elle ne peut résister et se lève pour l'enfiler ... une seconde peau . elle niche son visage dans la chaleur en resserrant le col ... elle en avait vu, des comme ça, mais elle n'avait pas les moyens de se l'offrir . pensez donc, déjà pas de quoi se nourrir ....

et le second paquet, c'est quoi ??? elle se précipite dessus et arrache l'emballage . elle en reste muette d'extase . des bottes !!! des bottes bien chaudes !!! pas le temps de dire ouf que celles qu'elle a aux pieds voltigent à travers la pièce et que les nouvelles sont glissées à la place . douceur et chaleur . elle tourne sur elle même s'admirant (ben quoi, elle a bien le droit, pour une fois!) . ah, les mots accrochés, vite les lire ....

mais l'écriture dès le premier ouvert .... regard triste, immédiatement suivit d'une tendre sourire .... elle le savait !!!

Citation:
Mon amour,



plus que la femme de mes rêves, tu es la femme de ma vie, et c'est avec une grande joie que je t'offre ce doux manteau qui, je l'espère, sera à ta taille.

Amour de ma vie, je t'embrasse avec passion



Je t'aime de tout mon coeur



Ton Djal


elle serre le parchemin contre sa poitrine ! elle le savait, il a forcément une excellente explication ! pourquoi abandonner quelqu'un tout en lui offrant de telles merveilles ? ce n'est pas logique ! le second mot, la fait littéralement fondre ...

Citation:
Ma chérie,



alors que je te faisais donner ton premier cadeau, j'ai croisé une personne qui m'a donné les tiens. Si tu savais comme ça m'a touché *espère que ses larmes de joies ne vont pas effacer les mots qu'il écrit*



Et qui dit manteau dit aussi bottes, l'un ne pouvait pas aller sans l'autre, en voici donc une jolie paire. Et de jolies bottes sur la plus belle des femmes, ça va faire chavirer bien des coeurs !



Mon amour, ces cadeaux sont bien peu de choses à côté de tout ce que tu m'apportes chaque jour, mais je vais en profiter pour te faire une promesse. Si je n'en fait qu'une, ce sera celle-là : je t'aime plus que tout au monde, et n'en doute jamais, je serai toujours là pour toi. Toujours.



Je t'aime de tout mon coeur, de tout mon être, de toute mon âme.



Ton Djal


bon, on doit reconnaitre que le livreur a surement attendu d'avoir plusieurs commandes pour tout amener d'un coup. feignant, va ! mais l'important, n'est il pas qu'il lui ai offert tout ça, rien que pour elle ? et avec des mots si .... si, bien sur que si ! regard vers la fenêtre en rêvant ...

viens, mon ange, viens ... on oublie tout . je t'aime ...

et son regard tombe .... sur le bureau où se côtoient la missive reçue et .... le sourire s'élargit . elle lui fait confiance, elle y croit et elle veut que tout le monde le sache ! et ce à quoi elle travaillait, avant toute cette histoire, ne pourrait pas mieux être mis en valeur qu'aujourd'hui ! coup d'oeil vers le petit lit où Julian dort profondément, coup d'oeil par la fenêtre pour évaluer la distance entre la charpenterie et l'église .. en courant, elle ne devrait pas en avoir pour plus de ... 5 à 10 minutes, si elle a un problème pour accrocher . accrocher quoi ? ben .... accrocher les bans de leur futur mariage, tiens !

et elle attrape le parchemin (oui, toute ses économies sont passées dans les cadeaux pour son ange, ceux pour son fils et LE parchemin!) et file le plus vite qu'elle peut, non, s'en prendre la peine de bien se montrer dans sa tenue toute neuve (comment ça, elle se la pète un peu trop ... pppfff jaloux, va !) et .....

PLATCH !PLATCH!PLATCH! PLATCH!

un tir en rafale de boule de neige l'atteignant à la tête et venant s'insinuer dans le col de fourrure !!! rrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaa !!!! comment qu'elle va te démonter la tête du malotru !! d'une part, la canarder, elle ! d'autre part, salir et mouiller ses merveilles toutes neuves ! et encore, de la neige, quoi !!!! elle fait une inspection alentour, le parchemin, heureusement sauf dans sa main, et ... ce qu'elle voit, la laisse perplexe . de grands yeux tristes, des cheveux longs jusque là, grand comme ça et se nommant Djal !! c'est lui, le canardeur !!!!!!

mais alors, ça veut dire que ... froncement de sourcils . quelqu'un pourrait avoir, l'extrême obligeance de venir lui expliquer la façon de fonctionner des hommes, là ?! non parce que .....

elle lui tourne le dos, et file à la charpenterie .... le parchemin ? ben ... il attendra qu'il y ait eu explications . et croyez moi, là, elles ont intérêt à être en béton !!!!


je me répète mais posté avec l'autorisation du jd Djal

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Djal_bodhran
Enfin. Le brigandier était enfin de retour après sa terrible absence. L'âme en peine, le regard plus triste que jamais tant sa douce et son fils lui avaient manqué, s'aidant de son bâton pour marcher tant son presque-coma l'avait épuisé, il prenait la route de la charpenterie pour retrouver ses deux amours et tenter de leur expliquer pourquoi il avait été si longtemps absent. Ces quelques jours lui avait paru une éternité, et il se doutait que ça devait être bien pire pour sa belle... Marchant à travers la ville enneigée, il finit par arriver au niveau de la charpenterie. Mais alors qu'il arrivait en bas des marches, il vit un homme posté devant la porte, homme qu'il ne connaissait pas d'ailleurs, et qui arrivait avec des cadeaux dans les mains. Djal crut rêver, à peine était-il absent que des prétendants se montraient ouvertement pour séduire sa belle à coup de cadeaux. Le brigandier tenta de se rapprocher discrètement pour écouter ce qui se disait. D'où il était, il ne voyait pas les protagonistes, mais entendait leurs paroles, même si le vent emportait quelques morceaux de phrases. Il comprit néanmoins ce que voulait le mort en sursis.

livreur de cadeau qui n'a plus longtemps à vivre a écrit:
...Ryxende ?


Mais le brigandier se sentit devenir livide en entendant la réponse de sa belle.

Ryxende a écrit:
...j'suis chaude comme la braise !...


Le regard de Djal se fit noir et menaçant. Ce futur mort avait drogué sa belle avec un filtre, et voilà qu'elle semblait éprise de lui...

livreur de cadeau qui a de moins en moins longtemps à vivre a écrit:
j'sais... j'étais... v'nus...


Le brigandier en aurait pleuré. Ce fou était déjà venu voir sa belle ?!! C'en était trop, il fallait donner une correction à ce moins-que-rien. Djal partit donc en quête de projectiles à lancer. Certes, il était habituellement adepte du coup de bâton sur la tête, mais dans son état, il risquait surtout de tomber s'il se privait de cette aide. Ne trouvant pas quoi lancer, il se rabattit sur la neige, et prépara plusieurs grosses boules pour cueillir en beauté le malotru. Malheureusement pour Djal, il n'entendit pas partir le livreur qui filait plus vite que son ombre, et en entendant des pas qui descendaient de l'escalier de la charpenterie, il ne chercha pas à comprendre et lança ses boules de neige le plus vite possible pour châtier l'homme.

*PLATCH !PLATCH!PLATCH! PLATCH!*

Tout content le brigandier, ses lancers étaient bien arrivés. Sauf que... ce n'était pas le livreur qu'il avait touché, mais sa belle en personne, et dans la tenue qu'il lui avait offert qui plus est... Il voulut se cacher sous terre, mais le pauvre en était tellement mortifié qu'il ne put pas bouger d'un pouce. Il regarda sa belle rentrer dans la charpenterie, visiblement énervée et dans l'incompréhension, et Djal se dit qu'il fallait lui expliquer toute cette méprise maintenant. Le brigandier la suivit alors, monta les marches et s'arrêta devant la porte close. Ce qui allait suivre se montrerait certainement décisif quand à l'avenir de leur relation. Djal savait que sa belle avait déjà vécu pareil moment, et que ça s'était toujours mal fini... Il savait que si elle refusait de l'écouter et qu'elle partait, il ne s'en remettrait jamais. Il prit une profonde respiration et entra. Tout de suite, il retrouva avec une grande émotion les souvenirs heureux que sa petite famille avait vécu ici. Il se dirigea vers Julian qui dormait paisiblement, lui caressa doucement la joue, se retenant de laisser couler ses larmes, et se dirigea vers sa belle. Elle se tourna pour le regarder, mais semblait ne pas réagir plus que ça de son retour.

Oh, mon amour... Tu m'as tellement manqué...

Il se dirigea vers sa belle - qui semblait penser "t'as raison, j'vais y croire ... moi aussi tu m'as manqué, tu veux qu'on aille dans la neige, pour que je te le prouve ? - et ouvrit ses bras pour la serrer contre lui. Il nota son haussement de sourcil, mais il la prit tout de même contre lui et la calina. Ryxende ne bougea pas, gardant ses bras le long de son corps. Le brigandier se recula un peu ensuite, et lui caressa tendrement la joue. Il reçut un regard plus glacé que la neige au-dehors, sans se douter du combat intérieur que menait sa belle.

Retire ta joue de sa main, il t'a abandonné comme les autres !

Mais il est revenu, il m'a tellement manqué lui aussi...

Ma pauvre fille, tu vas donc refaire les mêmes erreurs à chaque fois ?

Laisses-lui au moins le temps de s'expliquer, rhôôô

D'accord, mais enlèves ta joue de sa main !

Pffff, pas marrant...

Ryxende finit par stopper ce doux contact, et Djal se dit qu'il était maintenant temps de tout raconter.

Mon amour, je... j'imagine... en fait je suis même certain que tu as souffert de mon absence, mais elle n'était pas désirée, tu peux me croire...
Je te l'avais dit depuis le début, jamais je ne t'abandonnerai si tu ne me demandes pas de te laisser.


mouais, on me l'a déjà fait c'coup, là ! t'as pas autre chose ?

Il y a quelques jours maintenant, alors que tu étais sur les remparts et que je m'occupais de Julian, j'ai commencé à me sentir mal, mal comme jamais, sans savoir ce qui causait un tel trouble.

Ryxende le regarda se répétant intérieurement : craques pas, craques pas!!

Je sentais mon esprit lacher prise petit à petit, sans pouvoir rien faire pour éviter ça et j'ai pris peur pour Julian... Que se passerait-il s'il m'arrivait quelque chose alors que j'étais seul pour m'occuper de lui ?

Ryxende pensa : et il s'est passé quoi quand je t'ai plus trouvé ???? et tu pense que Julian ne t'a pas cherché aussi ?

J'ai envoyé un pigeon à une jeune fille que je savais disponible et compétente pour le garder, j'ai attendu comme j'ai pu qu'elle arrive,

Ryxende grogna et pensa : la geluche là ... mouais ... euh ... si elle cafte, elle va y passer

je lui ai donné assez d'écus pour qu'elle passe la nuit ici au besoin, et je suis sorti pour trouver quelqu'un qui pourrait me soigner, ou au moins me dire ce qui m'arrivait, sauf qu'à cette heure-ci, tout était fermé.

Ryxende pensa : ah oui, en parlant de quelqu'un qui pourrait dire ce qu'il y a euh ... j'ai .. une nouvelle pour toi !! euh .. non, pas l'moment

Alors je suis parti chez les moines en dehors de la ville, espérant y trouver de l'aide et c'est la que je t'ai vu sur les remparts. Je n'ai pas voulu t'inquiéter plus que de raison, pensant que j'allais vite pouvoir rentrer

Ryxende pensa : ben ... je me demande ce que tu penserais toi ?! tu t'inquièterais pas, hein ?!

alors j'ai tenté un petit sourire et un signe montrant que je n'en avais pas pour longtemps, mais si j'avais su ce qui allait arriver ensuite, jamais je ne t'aurai laissé sans une explication... A peine arrivé chez les moines,
je suis tombé inanimé et quand j'ai enfin repris conscience,


Ryxende était touchée, son regard se faisait inquiet mais elle ne bougea pas, ni ne parla.

quatre jours s'étaient écoulé. Les moines m'ont avoué avoir eu peur que je ne revienne jamais à moi...

Ryxende plissa tristement les sourcils et leva une main vers la joue de son ange, mais la laissa retomber avant de l'avoir touché. Djal se dit qu'il aurait tout donné pour qu'elle finisse son geste à cet instant, mais il devait finir son histoire.

j'ai eu peur de t'avoir perdu à jamais... et j'ai encore peur aujourd'hui... alors je suis parti tout de suite, pour essayer de vous rejoindre toi et Julian, avant que vous ne partiez. J'ai fait aussi vite que j'ai pu,

Ryxende soupira lamentablement

mais mes jambes refusaient d'aller aussi vite que je le souhaitais, quatre jours d'inactivité les ont bien fait souffrir, je m'en voulais aussi de ne t'avoir rien dit, je me suis senti si mal, si bête...

Le brigandier laissa échapper une larme mais se reprit. Pendant ce temps, Ryxende pensa que c'était bien la plus mauvaise excuse qu'elle n'ait jamais entendu et se dit que c'était impossible d'inventer pareilles fadaises sans que ça soit un peu vrai, quand même

et quand enfin je suis arrivé, j'ai vu cet homme devant notre porte, avec des cadeaux pour toi dans les mains,

Ryxende haussa un sourcil

un homme ????

et de ce que j'ai entendu, il semblait t'avoir déjà vu pour essayer de te charmer,

Ryxende le regarde se demandant bien de qui il parle ... aurait elle un admirateur secret ???

et je n'ai pas supporté une telle conduite de sa part. J'ai pris ce que j'ai trouvé et je l'ai lancé sur lui dès qu'il a descendu les escaliers, sauf que euh... ben... c'est toi que j'ai touché...

Djal baissa la tête, honteux. Ryxende tenta de suivre sans trop comprendre et

*tilt*

Le livreur ????

Djal redressa la tête et la regarda, les yeux encore bien tristes.

Livreur ? Tu veux dire que...

Il zyeuta le manteau et les bottes qu'il lui avait lui-même commandé, et écarlatit. Pendant ce temps, Ryxende leva les deux mains en se reculant et dit

attends ... attends .. que je comprenne bien, tu est parti te sentant mal et pensant revenir vite ? mais pas de médicastre libre alors les moines ? et quand tu es revenu tu as vu ce type trop payé et tu as pensé qu'il tentait de me charmer ? et du coup tu as voulu lui faire payer mais c'est moi que tu as canardé ?Et elle rajouta entre ses dents : en parlant de médicastre .. faudra qu'on parle

Djal hocha la tête. Ryxende le regarda dans les yeux et dit

non mais tu te rends compte que la trouille que j'ai eu ??? hein ?! tu te rends compte ??? même pas un mot, rien !!!

Djal baissa à nouveau la tête.

Je... je suis terriblement désolé, si j'avais pu, je t'aurai tout de suite prévenue mais je ne me suis pas réveillé pendant quatre jours... Je n'ai même pas eu le temps de dire aux moines de te prévenir...

Il sentit ses larmes couler pour de bon, et vit que sa belle avait les larmes au bord des yeux.

tu ... tu te rends compte que j'ai failli abandonner Julian et partir pour ....

Ryxende se retintà temps de prononcer le reste, et Djal la regarda les yeux brouillés de larmes.

Mon amour, je suis tellement désolé... tellement désolé...

Ryxende hocha tout plein la tête

mais tu peux ! recommence jamais ! tu entends?! jamais !

Là-dessus, le brigandier tomba à genoux, abattu par la tristesse et la fatigue, et pleura, la tête entre ses mains. Il réussit à murmurer :

Je t'aime, je t'aime plus que tout...

Ryxende le regarda un instant et, se mettant à genoux, vint se blottir tout contre lui, en larme

j'ai eu si peur .. si peur ... tu peux pas savoir ..

Djal la prit dans ses bras et la serra fort contre lui.

Je suis tellement désolé... si j'avais su...

Ryxende leva le nez et le regarda, lui murmurant

je t'aime

Djal prit doucement le visage de sa belle entre ses mains et l'embrassa avec passion. Sentant qu'elle répondait à son baiser, il le prolongea quelques instants, puis recula doucement son visage et demanda :

Est-ce que... est-ce que tu veux bien me pardonner ?

Ryxende pensa : ben non, je te pardonne pas ! bien sur que non ! j'ai l'habitude d'embrasser comme ça tout ceux à qui j'en veux, c'est bien connu, mais elle n'en dit rien et hocha doucement la tête, venant nicher son nez dans le cou de son ange. Djal la serra contre lui, et lui chuchotant à son tour de doux

Je t'aime

Les deux amoureux se levèrent après quelques instants, main dans la main, se dirigèrent vers leur chambre, et y firent l'amour tendrement, savourant doucement leurs retrouvailles.

(edit, car l'histoire d'enlèvement est en cours de négociation, et devrait ne pas voir le jour finalement)

_________________
Du Jour Au Lendemain...
Ryxende_bodhran
[ reprendre pied dans la vie tout en douceur]

elle avait cru mourir . on lui avait arraché la chair de sa chair . en une fraction de seconde, elle avait vu sa vie revenir au point zéro . cercle vicieux sans fin . le serpent qui se mord la queue . la déchirure avait été violente . personne, je dis bien personne, ne pouvait savoir ce qu'elle avait ressenti . elle qui fut, autrefois, il n'y a peut être pas si longtemps, la douce, la calme, la réfléchie .... elle était devenu la sanguinaire ! rien n'aurait échappé à sa colère, sa vengeance, sa douleur . rendez vous compte, elle a menacé de prendre une petite fille . ce qu'elle en aurait fait ... sur le moment, l'idée lui était venue de la faire souffrir pour que la mère entende ses pleurs . que le père devienne fou de douleur . que l'amant se torture de culpabilité . elle, elle qui jamais, au grand jamais, n'aurait fait de mal à un enfant . elle qui s'est retrouvé avec un poignard dans le flan à cause de sa réticence à blesser un enfant . oui, elle avait eu ces idées là . en éprouvait elle des remords ? sur le moment ... même pas en rêve ! et maintenant ? elle ne sait pas . c'est peut être le pire ça . ne pas savoir si elle s'en serait voulu . mais on l'a sauvé de se genre de question . son fils, la prunelle de ses yeux, lui a été rendu . mais le choc a été rude, très rude, trop rude, pour elle . une fois récupéré elle s'est enfermée chez les nonnes avec son bébé . besoin de calme et surtout, besoin de se reprendre . et s'il y a une chose qu'elle a appris (bien qu'elle le savait déjà), durant ce séjour chez les religieuses, c'est que Julian est le petit garçon le plus adorable de la terre entière ! les femmes, vieilles ou jeunes, étaient tombées sous son charme . et elle, ne l'avait pas laissé un seul instant seul . veillant son sommeil sans pouvoir trouver le sien . grignotant du bout des dents en refusant de le laisser à d'autres . elle avait eu besoin de le sentir contre elle, toujours . de respirer son odeur continuellement . le voir à chaque instant . sentir ses petites s'agripper à sa crinière . écouter son souffle s'approfondir en s'endormant contre elle . se besoin de se rassurer . il était, de nouveau, avec elle .

mais la vie ne se passe pas derrière des hauts murs . surtout lorsqu'on est elle et qu'on a besoin de bouger, de liberté ... ça avait été dur . elle restait méfiante . mais elle était sortie . refus de sortir en taverne, tout d'abord . ne pas être en contact avec des étrangers . ne pas risquer de se le faire reprendre . comment ça, elle devient parano ? mais non rrhhhooooo !! 'fin si, un peu . mais bon, ça se comprend, non ?! ben nous, on décide que si, ça se comprend, pis c'est tout ! premier pas dehors . regard partout . surveiller derrière elle.

les jours passant, elle se détend un peu . ce qui se traduit, chez elle, par : " je ne sors plus ma dague au moindre bruit" . y a du progrès, c'est un fait .

et oooohhhhhh !!! surprise !!! ils devaient attendre qu'elle sorte parce que ... BAM ! ça lui tombe sur le coin de nez . vous êtes une étrangère! vous pouvez pas rester ! loi martiale ! et gnia gnia gnia ! et gnia gnia gnia ! et vous savez pas le pire ??? ben c'est qu'elle, elle a pas reçu LA fameuse missive lui enjoignant de déguerpir ! avouez que c'est pas de chance, quand même ! c'est son ange, qui l'a reçu . doivent faire ça par ordre alphabétique, c'est pas possible autrement ! non parce que franchement, faire cette missive à un brigadier et pas à elle .... on se demande s'ils sont bien au fait de tout, eux . même si, et il est important de le souligner, elle est restée sage comme une image (d'Epinal, bien sur) . mais quand même, elle en vient à ce dire que la sécurité aurait bien des leçons à apprendre de personne comme elle . pis c'est frustrant, de pas recevoir LA missive ! vous pouvez même pas vous imaginer . la dernière réponse qu'elle avait fait à un courrier comme ça ... elle avait été assez fière d'elle . mais là, rien . elle peut même pas râler . sauf qu'il est pas question qu'elle laisse faire ! ils veulent rester . ils vont se marier ici . ils crèvent de faim pour cette région . alors hein ?! y a comme un sentiment d'injustice ! et oui, injustice et ça lui brule même pas la langue de dire le mot ! on lui donne un nom, elle écrit en tentant de rester calme et polie . aller hop, la lorraine en mode : une question d'habitude et même pas peur . t'façon, elle bougera pas, ils auront qu'à venir l'encager ! elle se mariera à travers les barreaux, s'il le faut ! et à Luxeuil, non mais oh ! bon, dame Jenah risque de trouver ça un peu .... particulier , mais elle en est sure, c'est une femme avant gardiste ! mais son ange, il a pas l'habitude de ça . il doit pas gouter les geôles !

elle décide d'aller faire un tour en taverne . affronter sa peur est le meilleur moyen de l'éradiquer . malgré l'age et surtout le poids de son enfant, elle l'arnache devant elle . ooohhh ... faut pas croire, il est pas du tout d'accord . et le fait sentir en hurlant et en gigotant ...

A BAT LES MÈRES SUR PROTECTRICES !!! LIBERTÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !!!!

mais rien à faire, elle résiste . plie sous le poids, non pas de l'enfant mais de ses gesticulations . plisse le nez de douleur sous les poignées de cheveux qu'il lui arrache . mais elle a encore le dessus et ne se gène pas pour en abuser . non mais oh !

et premier contact avec les Luxoviens .... une petite bonne femme blonde. une petite fille, apparemment contente de la revoir . et entre la toute petite brune et la encore plus petite blonde vient le temps des secrets . secret que lui demande la femme, tout d'abord . secret de tissu et émerveillement de l'enfant . sourire lorrain . une complicité nouvelle vient de se créer . faut dire que bon . c'est la lorraine qui occupait l'esprit de la petite pendant qu'elle se faisait recoudre . c'est encore elle qui lui tenait la main lors de certains soins . et si un certain cabot n'était pas venu jouer les chiens dans un jeu de quille (hhhoouuuu qu'elle est belle, celle là) elle aurait pu .... mais bon . bref, blonde et brune s'accorde à merveille . femme enfant et enfant voulant grandir trop vite . et voilà le temps du second secret . grandir trop vite .... difficile de faire comprendre certaines choses, quand on est une enfant élevée par une louve . encore un brin sauvage .... elle avait quel age, elle, lorsqu'on l'envoyait détourner l'attention pour voler de la nourriture ? lorsqu'elle a fait sa première mission d'éclaireuse ? mais la petite n'est plus en milieu hostile . elle doit vivre une enfance aimée . un sourire face au déchainement d'énergie pour prouver sa valeur, sa force, son courage .... la lorraine l'observe, la contre à certains moments, se laissant toucher pour ne pas vexer .... il aurait été très facile de la bloquer dès le début . mais elle ne veut pas lui faire de mal, ne veut pas déchirer les vêtements .... alors, sagement, elle tente d'inculquer quelques préceptes simples, à la petite . et, à la surprise de la toute petite brune, non seulement, l'enfant écoute et comprend, mais en plus, elle demande à apprendre . là, elle voit déjà le grand blond de père hurler à la mort . pester et râler . ordonner . punir . et ça la fait rire en douce . et la complicité se resserre lorsque l'enfant affirme son obstination . elle lui apprendra . l'une sait que ça va être difficile, l'autre commence à s'en apercevoir lorsque son corps réclame du repos . la lorraine n'oblige pas, elle demande .... l'enfant ploie mais ne rompt pas . elle accepte . après le mariage, elle trouvera l'endroit idéal . quelques exercices en tavernes seront de mise, bien sur ... la lorraine professeur ... on aura tout vu ....

bon, ce premier pas vers l'extérieur c'est plutôt bien passé . mais ça fatigue et elle décide de rentrer . Julian, exténué de ses gigotements et de ses pleurs décide de s'endormir rapidement . elle l'allonge contre elle et le regarde dormir . la journée est finie sans accroc et ça la rassure un peu . pourra t elle reprendre une vie presque normale ? elle l'espère . elle l'espère vraiment . pour Julian, pour Djal, pour la famille qu'ils sont . un léger regard sur son ventre, une main qui vient effleurer le tissu le protégeant ... un soupir .

tiens, qui ne c'est qui grinng? ah ben non, ça grinng pas, ça pik en fait . il fait nuit noire . il n'y a que le feu dans l'âtre et une lampe à huile qui donne un peu lumière dans la chambre . on a pas idée d'envoyer des pigeons nocturnes !! dingue de dresser ces pauvres bêtes à voler de nuit . faut y qu'il soit supra intelligent, quand même . et re pik . pppfffffff !!! elle sent qu'il va falloir qu'elle se lève . et si ça se trouve, c'est pas pour elle, mais pour Djal ! mais d'un coup ... hhhéééé mais si c'était LA missive !!! ah aaaaaaahhhhh !! voilà qui lui redonne le sourire ! elle s'étire, prend Julian, qui ronchonne dans son sommeil (pas facile de supporter la maman maintenant) et va à la fenêtre qu'elle ouvre juste le temps de laisser passer l'oiseau . main légère qui récupère le rouleau attaché à la patte et retours sur le lit pour reposer son fils avant de commencer sa lecture, réfléchissant, déjà à comment tourner sa réponse ....

eeeeeeeeeeeeeeetttttttttttttttttttttt c'est repartiiiiiiiiiiiiiii !!! pensez vous qu'elle aura la chance, et le privilège, de pouvoir se défouler ? ah, si, peut être , tout compte fait ? parce que, certes, ce n'est pas LA missive mais c'en est une autre . et quelle autre !!! l'écriture si particulière est immédiatement reconnue . un bras vient entourer l'enfant endormit et se resserrer un peu plus . pourquoi ? ben parce que ......


Citation:
Ryx,


avouez que ça commence hyper bien, déjà, c'est son diminutif ! c'est donc bien pour elle ! en même temps, elle voit pas trop ce qu'il aurait bien pu écrire à une autre ... 'fin si mais pas avec la suite ....

Citation:
Julian est mon fils, et je souhaite qu'il le reste.
Je sais qu'il vit avec toi, et que je ne le vois pas souvent, mais il est mon sang


ben j'avais prévenu, hein ?! y a des évidences qui trompent pas . elle serait taquine, et extrêmement cultivée que ça serait pas possible tellement elle en connaitrait plus que tout le monde, elle pourrait sourire et penser : "accessoirement, il serait plutôt de tes spermatozoïdes et de mon sang" mais, comme elle a aucune idée de ce que peuvent être des spermatozoïdes .... ben elle pense rien . ou plutôt si, mais rien à voir avec tout ça ...

Citation:
Je ne veux pas l'abandonner, même si c'est un autre qu'il appelle "papa", je reste son père.


elle ouvre la bouche, comme pour répondre de vive voix . mais ça lui coupe un peu la chique, faut dire ce qui est .... et j'ai bien l'impression que la chique, va être sectionnée et pour un moment ....

Citation:
Toi et ton compagnon, je ne veux pas vous le retirer, je sais que tu en mourrais, tu l'aimes, et il est ton fils, mais comprends qu'il est aussi le mien, un peu... même si ce n'est que quelques jours dans l'année, voire que vous me présentez comme un tonton, ou son parrain, ou peut m'importe.


ah oui, la chique est même avalée toute ronde ! le sang quitte le visage ... la main froisse le parchemin lorsque les doigts se resserrent . arffff ça aide pas à lire la suite !!! mais doit elle lire ??? et si elle faisait comme si elle l'avait pas reçu ?! hein ?! ça existe, ça , des pigeons perdus, après tout . oui, voilà, elle va faire ça ! bruler le parchemin, zigouiller l'animal et le bouffer ! quoi que .... si jamais c'est sa femme qui s'est occupé de la bête, elle est fichu d'avoir mis un truc dedans . pas un truc pour tuer, nnnnnooooooooooooooooonnnnnnnnnnn !! mais pour rendre malade comme un chien, ça oui . ou si jamais c'est le rouquin ..... mouais, non, on oublie le festin pigeonnesque . on défroisse le parchemin, et on continu la lecture ....

Citation:
Un jour, lorsqu'il sera grand, il comprendra. Tu es heureuse avec ton compagnon, vous formez une famille, et Julian grandira avec vous.


limite qu'elle pourrait lui dire qu'elle le remercie . mais non, faut pas pousser, non plus !

Citation:
Si tu as besoin d'argent pour subvenir à ses besoins, j'ai ce qu'il faut pour pouvoir t'aider. C'est ma façon à moi d'être présent pour lui, même si je ne suis pas celui qui l'élève.


comment qu'elle s'en serait pas douté !!! il écrit sur des parchemins, lui . mais étrangement ... ça parle pas aux oreilles de la toute petite brune . les écus, tout ça .....

Citation:
Tu peux montrer cette missive à qui tu veux, je ne reviendrais pas sur ce que j'ai dit. Je suis prêt à verser une pension pour vous aider à l'élever, reste à définir les modalités.


écus, écus, écus ..... pension .... gros soupir ....

Citation:
Je ne demande pas grand chose, si ce n'est qu'il puisse porter mon nom lorsqu'il sera en âge de le décider.


aaaahhhh voilà qui est mieux, déjà . on parle plus écus ! on progresse ....

Citation:
Encore une fois, je te l'écris, je ne te prendrais pas Julian, je demande juste un droit de visite de temps en temps, et aider financièrement. Tu as pu te rendre compte que je ne suis pas vraiment dans le besoin. Cela ne règle pas tout, loin de là, mais je l'aime... J'ai essayé de l'oublier, de ne pas y penser, mais je l'aime, je n'arrive pas à oublier ses petites mains, son odeur.


OOOOHHH crénom, c'est plus de la progression, là ! c'est de l'avancée fulgurante ! bon, y a encore ce truc des écus .... mais pas que ....

Citation:
Je ne refuse pas que Julian appelle ton compagnon "papa", vu que c'est lui qui l'élève, et ce, même si j'en ai mal au ventre. Il est celui que tu as choisi, et avec qui tu es heureuse, et même si je suis jaloux du fait qu'il sera celui que Julian appellera "papa", je n'en dirai rien, à personne.


houlàààààààà !!! elle s'est retenu a temps, là .... elle voit déjà se profiler une réponse longue et détaillée . ou pas, ça va dépendre ....

Citation:
Embrasse Julian pour moi, si tu veux bien.
Louis Track.


y a pas, il y met les formes .... c'est assez rare, chez lui, pour être souligné .

elle reste le parchemin en main, et regarde son petit bout d'homme tout contre elle . ces boucles noires, ces prunelles sombres .... ce petit nez, ces joues rebondies, ces longs cils ..... parfait, il est parfait ! il lui ressemble, pas de doute, mais avec cette beauté qui lui manque, à elle . cette innocence perdue . que personne ne viennent lui dire qu'il ressemble à son père ! même si c'est de la mauvaise foi évidente, elle veut pas l'entendre, pis c'est tout . pis de toute façon, personne ne l'a jamais vu, le père alors ....

elle se mord l'intérieur de la joue ... encore sous le coup de sa "séparation" forcée, elle lui en veut . elle n'arrive pas à croire qu'il ne savait pas . qu'elle ne savait pas . rien qu'avec ce qu'ils ont fait, elle pourrait leur faire mordre la poussière sur bien des domaines . elle respire profondément . la tranquillité pour son fils, doit passer par des concessions . la confiance, elle ne l'a plus depuis ce fameux jour . c'est étrange, d'ailleurs, qu'elle l'ait gardé tout ce temps . mais là, non, plus de confiance . ils l'ont fait souffrir . lui, LUI, savait ce que ça lui ferait de perdre encore un enfant ... il l'écrit, d'ailleurs .... elle .... elle, elle n'a pas dû assez souffrir de la séparation d'avec le sien . l'autre .... l'autre ne compte plus puisqu'elle se vengera . d'une manière ou d'une autre, il paiera !

des concessions ... la tête se pose sur l'oreiller et les yeux contemplent le plafond ... se faire violence . accepter certaines choses . accepter tout ? ouais, ben non, hein ?! mais avant tout, faire comprendre .... elle se fout de savoir s'il va en rire . s'il va afficher sa missive aux yeux de tous pour la moquer en "famille" . elle, elle a peut être besoin de ça pour se libérer d'un poids !

se décalant doucement, pour ne pas réveiller Julian, elle se glisse au sol, fonce au bureau, chope plume et encrier, et revient à fond de train près de son enfant . la parano a un prix : le bon fonctionnement des jambes . et qu'on se rassure, de ce coté là, elle est au top !

bon, elle va répondre au dos du parchemin, puisqu'il veut participer financièrement parlant, qu'il commence par lui faire faire des économies de vélins, non mais ! et, comme chacun sait, écrire sur un édredon avec une plume, ça rend l'écriture supra lisible et gracieuse ... mais tout est de leur faute ! tant pis !



Louis,

permets
* ronchonnement entre les dents : ou pas, rien à secouer* que je te fasse réponse à ma manière . * héhé ... t'façon, t'as pas l'choix*

sais tu seulement ce que tu as provoqué ? le sais tu ? notre séparation fut une * comment qu'elle a dit, la grande blonde, déjà ? les bougies étaient plus toutes allumées, là haut?* révélation . une révélation de ce que la souffrance pouvait faire faire .

arrêtes de me parler écus . après toi, je suis devenue ribaude (et pas catin, je prenais que le bas de gamme, tu t'en doutes) mais ribaude gratuite . tu vois, même là, je refusais . je me suis roulée dans la fange
* ah et à propos, aucun homme n'a eu à se plaindre de ma façon de faire, bien au contraire, ils en redemandaient .... vas comprendre, toi * . plus bas, j'avais encore jamais été . je me retrouvais seule, avec un fils dont tu as toujours affirmé ne pas te sentir père . paroles dites en public . paroles humiliantes pour moi comme cette fois où, alors que tu savais et disais vouloir l'autre, tu m'as dit que tu m'épouserais parce que tu me l'avais promis . j'ai tout enduré, pour toi . et lorsque tu as dit que tu m'aimerais toujours et qu'on finirais bien par se croiser, un jour, sur les routes du royaume .... il était plus que clair, que Julian ne t'intéressait pas . comprends mon choc lorsque j'ai su qu'il était avec toi ... tu ne te sentais pas père et tu me le prenais ....

tu m'as demandé à le voir, une fois . j'ai accepté car, comme je te l'avais dit, je ne t'en empêcherais jamais . tu devais venir le voir après le tournois de Genève . mais tu es arrivé plus tôt . à ce moment là, comment te dire.. comment te dire que dès que l'annonce de notre séparation
* et c'est assez impressionnant comme elle a été rapide ... à croire que certains n'ont que ça à faire, nous surveiller* j'ai reçu des menaces ? des menaces violentes . je devais protéger Julian . qu'ils veulent me faire du mal ? ils auraient pu essayer, ils n'auraient pas pu m'en faire plus que ce que je ressentais à ce moment là . mais toucher à Julian ... mon bébé . le seul qui me restait ... non, je ne pouvais pas laisser faire ! j'ai donc pris la décision de le mettre en sécurité . loin de tous et tout ! loin des menaces et des rancoeurs ! peux tu imaginer ce que ça m'a fait, de devoir le laisser ? peux tu seulement l'imaginer ? mais je l'ai fait, pour lui . et lorsque tu es arrivé, je ne l'avais pas encore récupéré . crois moi ou pas ça n'a aucune importance .

j'ai rencontré Djal . crois moi, il en a bavé, avec moi . la douce que tu as connu, il ne la connait pas . elle est morte, quelque part sur les routes du sud . et Julian ... il s'en occupe comme si c'était le sien . alors oui, il a le droit d'être appelé le "père" de Julian . et Julian a le droit de l'appeler "papa" . tout comme Nico m'a appelé "maman" avant de m'appeler "tata" .

tu veux participer ? je ne veux pas d'écus mais il commence à manger dans ton bol et avec ta cuillère
* tu t'en souviens, au moins ?* alors, si tu veux participer en lui donnant des vêtements, même ceux trop petit de Nico feront l'affaire. si tu veux lui sculpter des jouets ... oui, ça pour moi, c'est être père et participer . n'achètes rien qui soit inutile . puis je compter sur toi, quand il en aura l'age, pour lui offrir sa première épée de bois, sculptée par toi ?
tu veux le voir de temps en temps ? pas de soucis, mais tu comprendras, après ce qui s'est passé, que je refuse de te le laisser s'il doit être en contact avec ta femme ou ton amant . la confiance, Louis, la confiance a été brisé . je suis prête, à faire un effort pour retrouver cette confiance en toi . la confiance que je mettrais dans le père de mon fils . voici ce que je te propose, libre à toi de me donner une autre proposition : je suis prête à te laisser ma chambre à la confrérie . je suis prête à te laisser Julian sans aucune interférence extérieure, même moi . mais il ne doit pas sortir de là bas . il y a le parc, ma chambre ... à moins que tu ne veuilles te trouver un coin à toi . toi et toi seul sera en présence de notre fils . ça te parait une décision particulièrement dure ? tu penses que je veux avoir prise sur toi ? me venger ? penses ce que tu veux . tout ce que tu veux . mais jamais plus, je ne laisserais le pouvoir à quelqu'un de disparaitre avec mon fils .

je ne cherche pas d'excuse, sur la proposition que je te fais . tu ne sais pas la vie que j'ai depuis votre enlèvement . la peur, Louis, la peur à chaque instant . ne plus dormir, ne plus le lâcher des yeux ....

tu vois, je t'écris ouvertement . d'ailleurs, si tu as des questions ... n'hésites pas .

puisque tu sembles aimer Julian, puisque tu semble souhaiter le voir et être son père, je ne m'y opposerais pas . tout comme je sais certaines choses sur ta vie, même de loin
* on se demande d'ailleurs pourquoi ils sont encore sous la loupe, y en a qui n'ont que ça à faire ...* je suppose que tu sais que j'ai demandé des renseignements pour que Julian soit adopté par Djal . étrangement, l'homme que j'ai rencontré m'a laissé un arrière gout de déjà vu et je n'ai pas eu droit à un entretient réellement privé * sourit parce que limite, elle avait trouvé ça assez drôle .. les éclaireurs n'écoutent toujours pas . pas faute d'avoir donné des leçons et des conseils dans le sud, mais rien à faire ..* . Djal va m'épouser * d'ailleurs, tu m'excuses de pas t'inviter, hein ?! * mais notre fils restera le tien tant que tu le voudras . ça fera mal à Djal mais je pense qu'il comprendra, au final *mouais, comment se convaincre toute seule* .

Ryx


et bé .... mal écrit, le parchemin n'a pas suffit ... comme quoi, il sera dit qu'elle paiera tout de même pppfffff !!!! regard sur le volatile .

t'as intérêt à être costaud, toi , crois moi ...

la charge en place, le pigeon est éjecté dehors .. et elle revient près de son enfant . elle lui caresse le front, doucement . lui chuchote encore plus doucement ...

et ben, mon bébé, tu es au centre d'un beau bordel ...


avec l'accord du jd Louis Track

_________________
le_g., incarné par Ryxende
Citation:
Il reçoit la réponse de Ryx, et la lit, seul. Etrangement, il est seul. Lestat est malade, et Déa s'occupe de son côté. La missive, il la regarde, détruit, anéanti. Prenant un nouveau parchemin, il ne se refuse rien faut croire, il répond.

Citation:
Ryx,
J'accepte tes conditions.


Ouaip, même pas qu'il cherche à négocier.

Citation:
Félicitations pour ton mariage.


Il mordille sa plume, et va vers le coffre discret que personne sait où il est, même pas ses deux Tiers, vérifiant que personne ne le regarde, tout en faisant semblant de rassembler du bois mort pour le mettre dans le feu de camps, et s'approche tranquillement, fait jouer la baguette de bois qui ouvre le compartiment, cette double paroi qui ne laisse qu'un passage étroit, impossible pour un homme d'y entrer, mais il y glisse sa main, son bras pour en retirer une paire de braie neuves, un bol ciselé, et une cuillère de bois. Ceux-là même qu'il avait préparer quand il partageait encore la vie de Sande. Il les regarde, les prend, referme la cache, et retourne dans la roulotte, pour les emballer, et terminer sa missive.

Citation:
Le porteur te remettra un paquet, contenant quelques objets... Un bol, que j'ai sculpté, gravé d'une tête de loup, j'ai pris modèle sur Hadès, et une cuillère, avec les mêmes motifs.


Que lui dire sur ce qu'elle lui apprend, sa vie de fille facile, se donnant à qui veut ? Ca ne le concerne plus, et elle reste la mère de Julian...

Citation:
Je ne savais pas que tu voulais le faire adopter. J'imagine que tu t'en moques pas mal de ce que ça peut me faire. Pourtant... Non, rien, ça ne te concerne pas, ce que je peux ressentir.


Il relève la plume, qui fait une tâche sur le parchemin, pendant qu'il réfléchit... Lui dire ou pas que son rêve est brisé ? Non, ça ne la concerne plus, elle s'en réjouirait sans doute. Il n'écrit donc rien sur Mende, sur ce rêve détruit, sur sa vie actuelle, faisant ce qu'il a à faire.

Citation:
Juste une chose, je préfère éviter ta chambre si possible. Je préfèrerai un endroit différent pour les visites le parc, ou salle commune me semble mieux. Que toi ou ton époux soyez présents, après ce qu'il s'est passé, c'est logique.
Je t'assure que je n'y étais pour rien, que je ne savais pas.
Ryx... tu as déjà participé à un enlèvement avec moi... Franchement, tu as pu voir que ce n'étaient pas mes méthodes non ? Je sais que je t'en demande beaucoup, après la douleur que tu as pu ressentir, mais, s'il te plait, repense à l'enlèvement de Narbonne. Reconnais-tu ma signature dans la façon dont celui de Julian s'est passé ?

Essaye de ne pas trop en vouloir à Lest, il a vu dans mes yeux ce que le prénom de Julian m'évoquait. Il pensait me faire plaisir... Il est jeune, il n'a pas compris que je me taisais pour des raisons qui n'appartiennent qu'à moi, et n'a pas aimé ma décision de te le rendre. Il n'a pas notre expérience, mais je l'aime, sincèrement, pleinement, sans concessions.

Quant à ma femme, sache qu'elle est soulagée de ma décision de te rendre Julian. Je l'aime, je l'ai choisie, elle, ma famille, Nicolas et Victoire, pour que nous ne nous fassions pas la guerre, toi et moi. Déa n'était pas plus informée que moi, et elle a eu une réaction que toute mère peut avoir, serrer Victoire contre elle, ne plus la lâcher du regard. Elle sait que Julian me manque, et me manquera toujours, mais malgré tout ce que tu peux penser d'elle, elle n'a pas souhaité que tu souffres, au contraire, elle a souhaité que Julian te soit rendu. Elle sait ce que c'est, ayant été éloignée de Nicolas pendant des années.

Nous sommes appelés à nous revoir... peut-être que Nicolas, Victoire, et Julian pourront jouer ensemble, un jour, et que nous pourrons les regarder, tous ensemble, et sourire, sans que les dagues ne parlent. Un rêve sans doute impossible, mais c'est le voeu que je fais en ce début d'année.

Tu as trouvé le bonheur près de Djal, j'ai trouvé le mien près de Déa et de Lest. J'accepte toutes tes conditions, toutes tes exigences. Djal sera celui qui élèvera Julian, ils s'appelleront "papa" et "fiston" et malgré la cruauté de la peine que cela m'inflige, je l'accepte. Je ne te demande pas de l'amitié, mais je tends une main, drapeau blanc, Ryx, s'il te plait.

Louis Track.


Sortant une bourse d'une cinquantaine d'écus, il la joint au paquet constitué par la paire de braies, la cuillère, et le bol, y joint la missive et attrape une autre pour payer un messager.

Il ouvre la porte de la roulotte, regarde de part et d'autre, et se dirige vers la cité. Avisant une auberge sombre, de celles qu'il affectionnait dans son ancienne vie, il s'y rend, cherche le patron, lui refile quelques écus, le paquet et lui donne le nom de la destinataire, lui murmurant : "De la part du Gaucher". Puis rapidement, il regagne le campement, pour rejoindre Déa et Lest.




















Ryxende_bodhran
[ on en redemande encore tellement c'est bon ]

tel le chat, elle retombe toujours sur ses pattes . à peine quelques jours après l'enlèvement de son fils et la revoilà souriante, confiante et aimable ... un amour de petite lorraine qu'on en croquerait si on avait pas peur de s'empoisonner . douce, calme, attentive aux autres et tellement prévenante ... aaaahhhhh le plaisir de la retrouver elle même . comment ça, vous y croyez pas ? et pourquoi ??? c'est rageant de savoir que vous commencez à bien la connaitre . y a plus de surprise, plus de mystère ... quoi que ... tout le monde ne semble pas la connaitre parce que .....

la revoilà en taverne arnachée de Julian toujours aussi épris de liberté . comme quoi, on sait ce qu'on perd une fois qu'on ne l'a plus . mais la mère est intraitable . son fils ne sera plus l'enjeu d'une course poursuite ni d'une guerre ouverte . elle l'assoit sur une table en face d'elle .

Julian, faut qu'on cause .

couinement du petit

ooohhh m'man, pitié, pas çaaaaaaaaaaaa !!!

même pas qu'elle écoute ses jérémiades . l'instant est grave !

je sais que tu as passé des moments difficiles et éprouvants quand tu étais .... euh ... avec les inconnus

oui ben hein ?! elle sait pas trop comment dire alors .. ça vient comme ça peut . et le bambin de prendre un bout de tissu qui dépasse pour le mâchouiller

n'importe quoi, toi, j'ai même pas eu peur, d'abord !! arfff fichues dents qui poussent, ça magne !

ben voyons ... elle y croit

si ça c'est passé c'est pour deux raisons bien précises .. la première ...

dur moment que de devoir avouer sa faute ...

c'est que je t'ai laissé seul . et crois moi, ça ne se reproduira plus jamais .

retournement à 4 pattes pour tenter une évasion vers le bord de la table, immédiatement stoppée par la mère

au secouuuuuuurs !!! j'm'en fous, j'creuserais un tunnel, j'attaquerais mes barreaux avec mes dents, je soudoierais la dame à coup de jouets !!

on remarquera l'évidente facilité de creuser un tunnel avec une cuillère en bois, surtout lorsqu'on habite l'étage d'une charpenterie . serait ce à dire que l'enfant aurait les même idées que ça mère ? on est pas sorti de l'auberge, là . et en ce qui concerne les barreaux ... ben au moins, ça aidera, peut être, les dents à sortir . parce qu'avec 8 dents toutes neuves, il va pas aller loin .. mais passons

la seconde raison .... ton père . 'fin, ton père et sa nouvelle famille .

retournement et attrapage de crinière

p'pa ??? p'pa a une famille ??? j'savais pas

j'ai pas dis "papa" j'ai dit ton père ... c'est ... un peu compliqué . mais j't'en ai déjà parlé, souviens toi .

secouage de crinière surement histoire de voir si elle est bien accrochée

t'as mis quoi, dans ton lait, toi ? non parce que ... père, papa, y a comme qui dirait une logique, tu vois ?

si elle était pas si mal de culpabilité, comment qu'il se ferait remettre en place, lui ! comment qu'il lui parle !! mais là, va falloir expliquer et elle est plutôt dans ses ptits souliers que dans ses gros sabots, voyez ?!

hhheeemmm ... ton papa ... c'est pas ton père .

admirons la logique .

ton père, c'est un autre monsieur . un monsieur que t'as dû voir quand on t'a ... 'fin là bas ... le monsieur qui t'a ramener à moi ... ben c'est lui, qui t'a fait .

les petits doigts sont tellement emmêlés dans la crinière que l'enfant tire pour se libérer . va falloir couper ? non, laissons ses doigts à se pauvre petit, quand même ! aaaahhh !! vous parliez des cheveux !! euh .. non plus, la mère le libère patiemment .

le brun ? celui qui me faisait des câlins et après y me regardait méchamment ? pis qu'après il est redevenu gentil ? c'est mon père ????

hochement de tête de la toute petite brune . pas fière d'elle, sur ce coup là . pas pour le père mais pour ce qui s'est passé .

tu m'rassures, j'ai cru que tu voulais parler de l'autre avec les cheveux qui font mal aux yeux à regarder ... il a été gentil aussi, hein ?! mais euh ... voilà quoi

lueur de meurtre qui passe dans les yeux de jais de la mère en pensant au rouquin . on l'a trahi de bien des façons, mais jamais aussi lâchement . et quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, même si c'est la dernière action qu'elle fera avant de mourir, il paiera !

ce que je veux te dire c'est .... que donc, le brun, il veut rester ton père ... il veut te voir de temps en temps ... il veut, que si tu le souhaites, quand tu seras plus grand, tu portes son nom ...

deux billes noirs se fixent dans les yeux de jais avant de sortir le plus baveux des " BLEGRA"

s'appelle comment déjà ? non parce que si il s'appelle dufroc ... moyen quoi

léger sourire attendri de la mère

Louis Track, c'est son nom .

c'est bien la première fois depuis leur séparation qu'elle prononce son nom ...

et p'pa, y s'appelle comment ? non parce que si faut choisir, autant prendre le plus chouette .... ou alors, j'pourrais avoir les deux ?

tiens, elle y avait pas pensé, à ça . mais c'est qu'il est loin d'être bête, ce petit homme ... elle le regarde, admirative . une mère couvant son enfant du regard ...

'fin .. on en est pas là, non plus, hein ?! mais je dois te dire, que j'ai accepté que ton père te vois et ... ça fait beaucoup de mal à ton papa

elle voudrait lui dire, a son bébé, la douleur que ressent Djal . cette déchirure d'avoir tout donné pour un enfant, même en sachant qu'il n'était pas le sien, de l'aimer comme s'il était sien et de le voir s'éloigner pour les bras d'un autre . des bras dont il n'a pas gouté la douceur, ou presque. un étranger qui arrive et revendique alors qu'on s'est saigné aux 4 veines pour l'amour le plus pur . elle connait ça . elle l'a vécu avec le premier fils du père qui n'était pas le sien mais dont elle a servi de maman durant les 6 premières années de sa vie ... ça la tue de devoir faire ça à l'homme qu'elle aime . mais a t elle le choix ? oui, elle l'a . elle pourrait changer de nom, partir loin, dans des contrées inconnues . oui, elle pourrait ... faire vivre à son fils et son futur époux une vie de traque et de peur continuelle ...

j'veux pas qu'p'pa il est mal . j'l'aime moi . et j'le connais pas l'brun . et quand je s'rais grand, j'le tuerais .

ben v'là aut'e chose ... serait ce que le ptit homme aurait le caractère de sa mère en plus de la ressemblance ? non v'la bien, tiens

tut tut tut ... la meilleure façon de montrer à ton papa que tu l'aimes c'est de rester comme tu es avec lui . et tu ne tueras pas ton père ! non mais oh ! tu ... tu apprendras à l'aimer aussi ...

crénom que ça fait mal ! les mots lui écorchent la bouche . lui lacère l'âme .

tu l'aimeras différemment, bien sur, mais tu apprendras à, au moins, le respecter .

faut pas trop lui en demander, à la lorraine, là . elle fait ce qu'elle peut et ce qu'elle fait, c'est tuer une partie de son homme, elle le sait . quoi de pire que de faire du mal à la personne qu'on aime tout en le sachant ? rien . elle voudrait que tout soi différent, mais c'est ainsi .

et elle s'apprête à lui raconter, un peu, son père, lorsque la porte s'ouvre . instinctivement, l'enfant est collé contre sa poitrine et la dague est de sortie .

un homme semblant avoir fait une longue chevauchée, l'air épuisé, la mine pas franchement avenante et tenant un paquet la regarde ... elle se méfie et observe . s'il s'approche, elle cherchera pas plus loin, il mourra . mais il ne bouge pas . et d'une voix rocailleuse ...

j'cherche une certaine Ryxende

léger plissement des yeux de jais tout en faisant passer Julian sur une hanche et en resserrant ses doigts sur le manche de sa dague ...

et tu lui voudrais quoi, à cette Ryxende ?

et oui, la lorraine tutoie rarement et surtout pas au premier abord . sauf lorsqu'elle méprise la personne en face d'elle ou qu'elle sent un arrière gout d'ancienne vie qu'est pas si ancienne . un sourire en coin vient étirer les lèvres, craquelées par le froid, de l'homme (découvrant quelques chicots noirâtres )

j'ai un paquet pour elle

et de lever le bras pour montrer le paquet ... haussement de sourcil de la toute petite brune . mouvement du menton vers une table entre eux

pose ça là et recules

ricanement de l'homme

et qu'est ce qu'y m'dit qu'c'est toi ? j'veux pas d'problème avec le Gaucher, moi

et aller !!! comment donner une mine de renseignement en une seule phrase ? ben écouter donc le porteur ... il vient de lui annoncer la couleur . d'où il vient, de quel milieu et surtout, ce qu'elle doit dire pour prouver son identité ...

t'en aura pas, d'problème avec lui, mais si tu poses pas ça tout de suite et que tu te recules pas, c'est avec la Sombre que tu vas en avoir, vu ?!

marrant comme il y a des mots et surtout des noms qui font réagir plus que d'autre . il avance de quelques pas, pose le paquet et recule sagement . elle prend le temps de l'observer quelques instants ... elle va avoir besoin de ses deux mains .. adroitement, elle glisse Julian, toujours en mode : la liberté à tout prix, dans son harnachement ventrale, et se lève pour s'approcher du dit paquet . au moindre mouvement du porteur, il se retrouvera avec la dague plantée dans la gorge . il semble s'en rendre compte et ne bouge pas pendant qu'elle ouvre le dit paquet . des braies neuves, un bol sculpté avec sa cuillère assortie ... une bourse et ... un parchemin !

les petites mains, libres, elles, s'emparent immédiatement de la cuillère et la mâchouille . elle ramène le tout à la table où elle était est commence la lecture du parchemin tout en surveillant l'homme ....

wwwooouuhhhaaaaa dès les premiers mots, ça sonne étrange . il accepte ? sans même un ptit truc à dire ? elle ne connait qu'un Gaucher, ça peut pas être quelqu'un d'autre .. alors quoi ?

ah ben la suite, ça, ça ne l'étonne pas .

le bol et la cuillère ... Hadès ... comme elle aurait aimé que Julian joue avec le loup . comme elle aurait aimé qu'il le connaisse ... elle sourit légèrement en se souvenant des partie qu'elle faisait, avec lui . comment qu'elle lui avait fait gouter les plaisir du miel ... souvenirs, souvenirs ....

je me moque, oui, bien sur ... je me suis toujours moqué de toi, hein, Louis ?! c'est mon grand jeu de rire dans ton dos ... tu me connais si mal ... et pourtant ... mais tu as raison, ça ne me concerne pas .

et la revoilà en train de se parler à elle même ...

ça l'agace quand il a raison !! mais ça l'agace !! comment voulez vous qu'elle puisse lui en vouloir s'il a raison ?? c'est pas juste !! pourquoi qu'elle pourrait pas le haïr tranquillement ? certes, elle a bien d'autres sujets, où elle pourrait le haïr, mais celui là était tellement facile !! il a raison !! pppffffff !! bien sur que ça ne ressemble en rien à ce qu'il pourrait faire ! bien sur ! mais même ! pis allez savoir, si ça se trouve il a changé ! il fonctionne différemment ! c'est possible ça, non ?! sauf que pour son plus grand malheur, elle le connait trop bien . et elle sait, même avec la plus mauvaise foi du monde que ça ne peut pas venir de lui ..

hoplààààà elle saute le passage parlant du rouquin ! rien ni personne ne pourra l'attendrir face à ce qu'il a fait ! c'est pire qu'un simple enlèvement, ce qu'il a fait, c'est de la trahison pur et simple . et elle se charge de lui apprendre que toute trahison se paie un jour ou l'autre .

et re hoplàààààà .. elle saute le passage la femme ... elle pourra être taxée de tout ce que l'on veut . on pourra même dire que tout est de sa faute, si rien ne s'arrange . elle en à rien à battre . les deux personnes qui forment sa "famille" maintenant, sont les deux personnes qu'elle a aimé sans condition, sincèrement . et deux personnes lui ayant lâchement planté un couteau dans le dos . et s'amusant, même, à retourner lentement la lame des fois que ça fasse pas assez mal .. alors qu'on dise ou pense tout ce qu'on veut, elle, elle sait et non, elle veut rien savoir de plus !

et tiens, en parlant de couteau qu'on retourne ... Nicolas ... elle remarque, juste comme ça, que les deux enfants de sa femme sont cités en premier . même pas par ordre d'arrivé, Julian est en dernier (ben quoi .... on se trouve de la rancoeur où on peut, hein ?!). Nicolas qui l’appelait "maman" avant de lui écrire en l’appelant "tata" ! Nicolas qu'on lui a arraché sans possibilité de même l'embrasser une dernière fois . rien ....

fais des rêves, fais des voeux ... tu as tué les miens ... alors fais en autant que tu veux, maintenant, c'est d'autres qui les réaliseront, et surement mieux que moi .

elle regarde le porteur ...

va y avoir une réponse ... tu bouges pas ...

ouvrant la bourse comprise dans le paquet, elle en sort une pièce et lui lance ...

paies toi à boire, en attendant, c'est le gaucher qui rince

l'homme attrape la pièce au vol et se dirige vers le comptoir sans demander autre chose, il va pouvoir étancher la soif du voyage ...

le parchemin est retourné (et oui, elle, elle a toujours pas les moyens ) et au fusain, tout en tentant d'écrire lisiblement avec un Julian essayant d'attraper le tout ...



Louis,

Julian s'occupe déjà de savoir dans quel sens mettre la cuillère que tu lui a offerte dans sa bouche . ah non, excuses moi, là, c'est plutôt voir si elle rentre dans l'oreille .
je te remercie vraiment pour le bol , la cuillère et les braies . et le motif ... oui,non, oublies ...

si je t'ai parlé de l'adoption ce n'était pas pour te faire du mal mais pour te tenir au courant de ce qui se passait . et ... j'en ai parlé à Djal, lui disant que l'adoption ne pourrait pas avoir lieu . je suppose que toi aussi tu te moques de ce que ça peut lui faire . je suppose même que tu ne sais même pas la douleur qu'il ressent . la même que j'ai eu lorsque Nico ... tu ne peux pas savoir ce que c'est que de faire mal consciemment à la personne que tu aimes ... mais là aussi, ça ne te concerne pas .

Victoire, quel joli nom, et tellement bien choisi . tu féliciteras la mère pour moi .

je suis assez étonnée. ta femme m'avait écrit, une fois, me disant qu'un jour, peut être, toutes les rancoeurs seraient oubliées, et te voilà qui parle de drapeau blanc . je me demande bien ce qui vous fait penser, dire et écrire que j'étais en guerre contre vous ? m'arracher Julian, oui, j'étais en guerre et ce qui en découle est, je pense, naturel, mais avant ça ? certes, je ne serais pas venu à votre mariage (d'ailleurs je tiens à te remercier de ton invitation qui excluait mon compagnon) mais je n'ai rien formenté contre vous, que je sache . si des actions ou paroles ont été dites,contre vous, en mon nom, sache que je n'en suis pas responsable . la seule chose qui n'aurait jamais dû se produire, ton amant l'a fait . je ne juge pas votre façon de vivre ni votre amour . Louis, j'ai changé mais ne connais tu donc vraiment plus rien de moi ?

peut être ne le prendras tu pas comme un signe d'apaisement mais sache que malgré toutes les conditions mises, le fait que j'accepte que tu vois Julian en est un . n'oublies pas que j'ai été à bonne école question: je disparais de la vue et de la vie des gens ... j'aurais pu ... je ne l'ai pas fait . ta famille mérite la tranquillité ? je pense que la mienne le mérite tout autant . je ne prendrais pas la main que tu tends, tu me connais, mon truc du contact ... mais le drapeau blanc est de mise de mon coté ...

Ryx

P.S.: merci pour les écus, ils vont servir à payer le porteur en retours, je joins à cette missive un croquis que j'ai fait faire de Julian ...


rien ne transparait sur le visage de la lorraine, rien . parce que le porteur est là . elle est comme ça, elle montre rien . tout se passe lorsqu'elle est seule .. allez comprendre vous ... elle souffle sur l'encre et fouille dans sa besace tout en tenant le précieux parchemin loin des petites mains ... le croquis est sorti .. elle le regarde en souriant .. puis le roule en prenant garde, discrètement, de glisser un de ses cheveux en même temps . rrrhhhoooo !!! allez pas vous imaginer qu'elle offre une mèche de cheveux à son ancien compagnon !! non !! j'ai dis UN cheveux !! et pourquoi ? tout simplement pour que le destinataire puisse se rendre compte si la missive a été ouverte et lu avant lui . le croquis et le parchemin bien roulés ensemble et tenu par une bandelette de tissu ... elle se relève pour poser le tout sur la table un peu plus loin avant de se reculer ...

tiens, ramène ça de là où tu viens ... de la par de la Sombre et ....

elle lui lance la bourse offerte

le retours est payé par le Gaucher ...

petit sourire en coin en le voyant prendre le rouleau après avoir chopé la bourse au vol ... comment ça elle est têtue ? comment ça ? ben .. en même temps, c'est la lorraine, quoi . et parler écus avec elle ... ça revient à .... se retrouver à parler dans le vide ...
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Ryxende_bodhran
[ la lorraine part en guerre ]

le lieu : l'étage de la charpenterie
la date : bbbeeeennn aujourd'hui
le personnage : aller, j'vous laisse deviner ... la toute petite brune
son occupation de la journée : la réserve de nourriture !

ça fait déjà un petit moment qu'elle se fournit plus en viande sur le marché . comment ça, y a des chats qui disparaissent ? ben .... c'est peut être tout simplement une épidémie rien que féline, hein ?! on peut pas savoir ... ou alors ... les chiens . on en reparlera plus tard, des molosses, mais ça s'peut, que les chiens y bouffent les chats, d'abord ! pis comme, maintenant, l'étage de la charpenterie est devenu un vrai bunker ... personne ne peut entrer par quelque endroit que ça soit sans mourir dans d'atroces souffrances, ou sans laisser des morceaux plus ou moins vitaux . pièges à loups, tessons de verres .... et j'en passe fourmillent . donc, personne ne peut savoir que de la viande, son fils, il en a ! non mais ! on se rend pas forcément compte, mais ça mange un garçon, même petit . pis avec les maladies qui trainent, elle veut qu'il soit fort . donc, pas de quartier pour tout ce qui est viande sur patte en liberté !

mais ça mange pas que de la viande, un enfant ... même si ça a un bol et une cuillère toute neuve faut le remplir, le bol . et là, ça devient plus compliqué . tout son salaire passe dans l'achat de légumes . mais aujourd'hui, elle est face à la réalité . sa toute petite réserve est totalement épuisée . gros soupir et elle va ouvrir le tiroir où elle range sa bourse . et le compte est vite fait, même pour elle . oui, elle a de tout petit soucis avec les chiffres . mais c'est pas de sa faute si les chiffres, ils veulent pas lui parler . pas faute d'essayer, hein ?! j'en connais un qui en a passé du temps, à lui expliquer le truc du mandat ... mais rien à faire, ça veut pas . elle doit avoir un cerveau totalement hermétique pour ce genre de chose . mais là, les écus tiennent dans sa main et comme elle est assez bien proportionnée, ben ça fait pas une grande paluche quoi ! bon, pas grave, elle a vu un paysan, hier, avec un bel étalage de tout plein de légumes . le petit poing se referme sur les quelques pièces et demi tour, direction Julian et l'obligation d'arnachement ! et oui, la vie n'est pas simple dans beaucoup de domaine .

et comme le petit homme mange a sa faim, lui, il déborde d'énergie . et il a appris la course à 4 pattes . elle aurait jamais cru qu'on pouveit aller aussi vite à 4 pattes . elle a même tenté de faire la course avec son fils, et la honte de sa vie, elle a perdu et haut la main, en plus . bon , comme elle serait pas elle si elle avait pas un très léger fond de mauvaise foi, elle a affirmé qu'il avait triché ! il changeait de direction tout le temps, la prenant de cour . et même que c'est pas faux mais pas au point de la faire perdre . faut dire, aussi, à sa décharge, que Julian peut passer par des endroit, où, même elle, elle peut pas passer . sous les chaises, les lits ... pas qu'elle ait pas essayé, mais du coup, elle a dû ramper, et donc, perte de vitesse . bref, il la voit venir et part comme une bombe .

Julian !! non !! on joue pas, là !

mais pensez vous qu'il écoute ? mais nooooonnn !! ça s'rait trop bien, hein ?!

mais j'joue pas ! attrapes moi, si tu peux !

et c'est bien ce qu'elle tente de faire . elle lui court derrière, se prend la table, au passage . se mange la commode de plein fouet, en glissant. peste, râle ...

Julian !! aller, viens, on va se promener ... si tu es sage tu auras ....* moment de réflexion* un bout de brioche . j'irais la demander moi même à Jerone, promis !

ah ? l'enfant semble intéressé par le mot "brioche" . il ralentit, s'arrête et se retourne . là, faut la jouer fine . c'est comme la chasse aux papillons, avancer tout doucement et sauter dessus au dernier moment . elle sifflote, en regardant ailleurs tout en s'approchant doucement ... et ..... plus vif que le papillon, Julian prend la tangente et file .

tu d'vrais arrêter la bouillie, m'man ... ça te réussi pas

haussement de sourcil de la mère ... elle lui rétorquerait bien que de la bouillie, elle, elle en mange pas ! et que c'est pour pouvoir lui en donner à lui, qu'elle doit sortir ! mais elle est trop occuper à tenter de lui choper une jambe ... mais un enfant de cet age là, c'est pire qu'une anguille .. ça vous glisse entre les doigts que c'est pas possible !

Julian !! arrêtes !! sinon .... sinon .... euh .... je fais revenir le rouquin !

même pas qu'elle le pense . quoi que .... s'il pouvait lui tomber sous la main, sur que Julian pourrait assister à une séance de torture des plus frappantes . le genre d'expérience qui le marquerait à vie que même plus il penserait à désobéir à sa mère pour le restant de sa vie . bon ,il aurait, peut être, un peu peur de s'approcher trop près d'elle, mais au moins, il la ferait plus courir partout comme ça . l'enfant s'arrête immédiatement et se retourne . la lèvre inférieure frémit, les grandes billes noires se remplissent de larmes, le teint devient livide .... oui, elle y a été fort . mais elle était à bout d'argument . elle lui tend les bras, triste de lui avoir fait peur . et il se précipite vers elle .

pardon, mon bébé, pardon ! je le laisserais plus t'approcher, je te promets .

le rouquin devenu pire que le grand méchant loup, l'ogre et autres pères fouettards réunis !! et l'enfant met, sagement son pouce dans sa bouche et se laisse harnaché sans plus de problème . le manteau d'hiver de la lorraine, vient les couvrir tout les tout avant de passer la porte .

bon, le marché ! c'est grand ! c'est tout plein de commerçants ! c'est tout plein de tentations ! mais c'est pas avec ce qu'elle a qu'elle va pouvoir s'offrir une nouvelle paire de bottes . ou un corset ... ou même une ceinture ... alors, elle passe, la tête haute (oui, ça la grandit pas vraiment, mais au moins, elle en a l'impression) ignorant, royalement, les harangues . elle sait où se trouve l'étale du paysan et elle y va directement . elle revoit la foultitude de légumes étalés ... les couleurs, automnales, se côtoyer ... les odeurs, douces ou âpres, se mélangeant ... elle sourit, avec un peu de chance, elle arrivera à avoir un surplus ... et si elle a vraiment de la chance, peut être qu'en revenant, une paire de bottes tombera, toute seule, dans sa besace .. aller savoir ...

mais de l'étalage de la veille, il n'y a plus . se serait elle trompée d'endroit ? elle tourne sur elle même . mais non, il lui semble bien que c'était là, pourtant . et là, qu'est ce qu'elle voit ? un étalage, tout petit, avec deux légumes se battant en duel (heureusement qu'il n'y en avait pas qu'un, pour un duel, ça ferait limite) . elle les regarde, un peu estomaqué . regarde de jais qui se lève vers le marchand . haussement de sourcil, léger, parce que c'est pas le même qu'hier . non mais il se passe quoi, ici ? toutes les matronnes du coin ont décidé de faire de la soupe aux légumes ou quoi ??? non mais vrai quoi ?! il y avait, au bas mot, plus d'une trentaine de légumes ! c'est pas rien quand même ! ça en fait des litres et des litres de soupe ! y se passe quoi ? ils seraient en train de vouloir nous inventer la soupe populaire ??? non mais oh !!! vivons à notre époque !! ah bas les avancées !!! elle fulmine un peu intérieurement . mais bon, deux c'est mieux que pas du tout ... tant pis pour la chance ...

mais, une femme attendait, surement, que la lorraine soit toute occupée à ses pensées pour venir se placer devant le chaland ! elle en revient pas du sans gène de cette greluche ! non mais on a pas idée de venir tenter de prendre sa proie légumesque sous son nez ! bon, elle est au milieu de la place et non pas devant l'étale mais ça, ça compte pas ! elle a eu l'idée en premier ! non mais oh ! le regard de jais se fait encore plus noir lorsqu'elle s'approche . légère bousculade du genre : "oups, pas fait exprès . pardon . j't'ai fait mal ? non mais relèves toi, hein?! ça fait mauvais effet de te voir les fesses dans la boue" . et grand sourire vers le marchand . mais ... mais ... mais c'est qu'elle a de la voix, la bousculée ! ça claironne fort, même ! la toute petite brune la regarde avec cet air tellement adorable du : "si tu savais comme tu es ridicule, à t'égosiller comme ça, ma pauvre fille" . puis revient sur le paysan, qui lui, semble assez amusé de la scène, en secouant doucement la tête dans un superbe : "que voulez vous, les jeunes de maintenant, on peut plus rien en faire" . et de lui montrer les deux légumes ...

rrrhhhhhaaaa !! la donzelle si doucement écartée a bien compris le ridicule de ses fesses baignant dans la boue et s'est relevée mais voilà t y pas qu'elle décide de molester la toute petite brune !!! non mais vous y croyez, vous ? pour deux légumes ? non mais où va le monde . sauf que la donzelle n'a vraiment pas de chance . tout d’abord, elle, elle est résidente donc, n'a pas trop l'habitude des combats, du moins, pas comme la lorraine . parce que le style, crêpage de chignon, c'est pas trop son truc, à la toute petite brune, voyez ? malgré sa super mémoire, elle ne se souvient pas avoir donné une seule claque de toute sa vie et encore moins agrippé la tignasse d'en face . elle, c'est plutôt une dague sous la gorge, voyez ?! et , de plus, elle est en mode hyper protection de part Julian bien sage dans son harnachement ventral ! ce qui donne un regard meurtrier qui se pose sur l'agrippeuse de crinière . si elle pense lui faire du mal ... elle a pas d'enfant, elle, ça se voit . c'est de la crinière de compet, maintenant, elle craint plus rien ! par contre, aussi vive que la lumière, une petite main s'empare de la dague et vient la poser, délicatement, sous la gorge tendre et blanche ... et c'est toujours avec le sourire, mais un sourire froid , qu'elle l'observe changer de couleur . elle en penche même la tête de coté . approche son visage de celui de la jeune femme en la scrutant .

les doigts n'ont pas eu le temps de s'emmêler et heureusement, parce que là, la lorraine aurait pas hésiter à trancher dans la masse (et elle pense pas à ses cheveux, là) . la femme recule, lentement toujours sous le regard sombre . et c'est seulement lorsqu'elle est assez loin que la lorraine l'entend beugler comme un veau ! dommage que ça soit pas un chat, tiens, elle aurait servit de ragout ! quoi que la viande pourrait bien être faisandée, quand même . "beugles ma belle beugle ... t'es un roquet, même pas peur !" (je l'avais bien dit qu'on y reviendrait au molosse ... et c'est pas fini) et, à elle les deux pauvres légumes !!!!!!

mais faut il avouer que deux légumes, questions réserves, c'est pas la panacée, quoi ?! et elle a beau faire encore et encore le tour du marché, y a pas, y en a pas d'autres !! pppfffff !! bon ben ... plus qu'à aller voir directement chez le producteur, hein ?!

sortant de la ville, elle longe les champs et fermes . un jardin potager se présente à son regard . la ferme attenante est calme . pas un bruit autre que la volaille et pas de mouvements autres que les animaux habituels . voilà qui fait son affaire, vu qu'elle a dû donner presque toute sa fortune au marché . mais la méfiance est de mise . parce qu'elle peut faire fuir une donzelle arracheuse de crinière mais un paysan armé de sa fourche ... pas sur qu'elle fasse le poids, surtout avec Julian contre elle . donc, elle avance lentement . un pas après l'autre ! les légumes se rapproche, ou alors c'est elle . elle n'a plus qu'à se baisser et tendre la main . se qu'elle fait avant de se fixer . un bruit étrange se fait entendre . un son sourd . puissant mais sourd . le visage se relève lentement et son nez rencontre une truffe ! oui, oui, une truffe ! et croyez moi, on parle pas champignons, là ! juste au dessus de la truffe, il y a deux yeux couleur fauve, qui la fixe . et juste en dessous de la truffe, il y a des babines retroussées découvrant une belle rangée de dents dont des crocs impressionnant . d'ailleurs, il doit faire des dents, il aussi, vu comment il bave ! un chien ! et pas le petit toutou à sa mémère hein ?! le maousse qui pourrait servir de poney aux enfants, si on avait envie de laisser des enfants sur le dos d'un tel monstre !

bon, elle va faire quoi, le nez collé à la truffe ? ben elle reste pliée en deux . espérant que Julian ne décide pas que c'est le moment pour faire sa crise pré ado de : LA LIBERTÉ A TOUT PRIX ! elle recule trèèès lentement ! mais alors, plus lentement elle bougerait pas, c'est pour dire . elle lève, tout aussi lentement les mains pour bien montrer qu'elles sont vides . si jamais le molosse décide de lui demander de lui montrer l'intérieur de sa besace, elle est mal . comment qu'il croira jamais que les deux légumes qui s'y trouvent viennent du marché !!! mais le canin ne semble pas se préoccuper par ce qui se trouve dans la besace . les deux pattes avant bien plantées de chaque coté du rang qu'elle visait, il ne bouge pas . le poil est dressé sur les épaules massives . et vu d'un peu plus loin, il est encore plus moche que de près ! mais la lorraine a, tout de même, un certain savoir vivre, elle va pas lui faire de peine en lui disant . c'est qu'elle aime pas faire de la peine, la toute petite brune . surtout à ce qui a une rangé de crocs dégoulinants de bave .

revenue sur le chemin, elle se redresse (je vous explique pas l'état de ses lombaires !) et même pas qu'elle prend le temps de vérifier si le chien va la suivre, elle prend ses jambes à son cou direction la charpenterie !!!!

mais quand même, faut bien dire ce qui est ! sont fous ces paysans de mettre leur chien de garde dans leur potager !! comme si on allait leur piquer leur légumes .... pppffff !! n'importe quoi, eux !!
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Ryxende_bodhran
[défaillance technique lorraine]

la lorraine a comme un tout petit soucis . encore, me direz vous ? et bien, oui, encore. sinon, ben il n'y aurait rien à dire, sur sa vie, et ça serait assez triste .

son soucis c'est que malgré le fait qu'elle mange, elle maigri . et oui, l'injustice est de ce monde ... mais, pourquoi est ce un soucis ? ben parce qu'elle ne devrait pas maigrir ! non, bien au contraire, elle devrait commencer, même à avoir un petit ventre qui se dessine . le genre de petit ventre que même tu fais le régime draconien de ta vie, ben il continu à s'arrondir ! et pas qu'un peu, même . durant 9 mois, il enfle . la lorraine en mode future baleine échouée . mais là, elle perd trop de poids, et elle sait que faut pas .

elle ne l'a dit à personne, le coup de son ventre qui devrait enfler ... elle attend le bon moment pour l'annoncer à son tendre . histoire de voir si la semelle de ses bottes fument derrière lui lorsqu'il va filer plus vite que la lumière ... mais pour ça, il faut qu'elle prépare bien son coup . qu'il fasse voir à tous comme un homme peut se sauver vite, à l'annonce de certaines choses . bref, la toute petite brune pas franchement rassurée avec son secret . mais si son tendre ne sait pas le secret, encore ... il doit se rendre compte de l'amaigrissement de sa future . parce qu'il est au petits soins, pour elle . et vas y que je fais le marché en tentant de ne trouver que des choses que la toute petite brune apprécies . et croyez moi, qu'il se creuse la tête . limite qu'il la traine avec lui, en s'arrêtant à chaque échoppe . il l'observe, voir si le regard de jais se pose sur quelque chose de précis . il l'écoute, voir si, par le plus grand des hasards, elle ne se laisserait pas aller, à quelques confidences, même pas sur l'oreiller . mais non ,rien de rien . faut dire que bon, elle est pas complètement folle, non plus . juste un peu mais faut pas pousser . elle sait très bien, qu'il serait capable de se priver de manger pour qu'elle puisse avoir quelque chose qu'elle aime . et croyez le ou non, mais la tête de lorraine va jusque là . oui, elle refuse de prendre 1 écu à cet homme qu'elle aime . certes, ils vont bientôt être marié (c'est même déjà fait mais tellement discrètement, que ça c'est pas encore vu) . et quand ils le seront (reconnu par tous) ils partageront tout, y compris la nourriture mais .....

oups, pardonnez moi, un instant, mais la lorraine n'a pas l'air d'accord, avec mes écrits ... euh ... ah ben ... euh ... en fait, le partage, c'est pas gagné ! je connais un brun qu'est pas sorti de l'auberge, moi . courage Djal, on est tous avec toi, pour cette future épreuve qui t'attend ! une vie avec la lorraine ...? faut y être fou, quand même . ben, bref, la lorraine ne semble pas vouloir changer sa façon de voir, et de faire, juste parce qu'il lui aura mis la bague aux doigts (bagues que d'ailleurs il va falloir se bouger un peu ... hhhmm.. qui m'aime comprenne ...) . bref, la lorraine au marché, avec son ange, ne laissant rien paraitre ... sauf que .. (il est tout de même traitre, le futur, parce qu'il fini par parcourir les allées, sans plus rien dire ... et forcément, ben, elle se méfie plus et PAF ! devant l'étalage de la crémière ... elle tombe sur un fromage frais, onctueux, encore humide ... et lui vient des visions, de fruits, en compote, une bonne dose de miel .... elle en salive, et son ventre se fait entendre, des fois, qu'on est pas compris compris ! rrrhhhaaaa !! quand le corps humain flingue le romantisme !! et pour bien enfoncer le clou, son homme vient immédiatement prendre possession de la douceur fromagère et tout sourire, se retourne vers sa belle ... et à la place du sourire de reconnaissance, de la lorraine (chose que tout homme amoureux, ou pas, est en droit d'attendre, lorsqu'il offre une chose qu'il est sur que sa douce veut) il a droit à un teint, virant très légèrement au verdâtre . aaahhhh !! c'est beau ! ça lui rappelle des souvenirs, tiens, à la toute petite brune .

mouais, on peut pas dire qu'il se réserve des jours gais, le futur .... mais bon ,au moins, la lorraine va manger et surement reprendre son poids . et même plus, mais cela ne nous .... euh .. sera dévoilé que plus tard . en son temps ....

et tiens, en parlant de problème ... en voilà, un autre qui se profile . elle a aidé à la surveillance de la ville, gratuitement . mais voilà, y a eu du changement, depuis et sa chef de meute euh .... de lance lui envoie une missive pour la prévenir qu'elle est remplacée . bon ,d'accord, jusque là, rien de bien anormal . sauf, que du coup, la lorraine est un peu perturbée . faut pas lui changer ces petites habitudes, à la toute petite brune . c'est vachement dangereux . c'est même mortel, parfois . et là, elle veut prendre le temps de réfléchir, avant de s'engager avec quelqu'un d'autre . c'est que c'est pas une mince affaire que de faire confiance, comme ça . elle se dit qu'elle va attendre la missive de demande, comme d'habitude . et elle attend, elle attend .. bon ,elle attend pas sans rien faire, non plus, hein ?! faut pas croire que c'est une inactive . et ... un beau jour ... ou peut être une nuit ( y a un aigle noir ... hahemm ..) ... qu'est ce qu'elle voit ? hein ?! qu'est ce qu'elle voit elle, la toute petite brune ? ben elle voit qu'elle est dans une lance qu'elle a même jamais fait la demande pour y entrer . vous y croyez, à ça ? et là, la question se pose ... comment la lorraine peut être à deux endroit à la fois . certes, on reconnait, qu'au mieux de sa forme, elle passe tellement vite à certains endroits, qu'on pourrait avoir l'impression que .... mais, d'une, là, elle est pas au mieux de sa forme ... et de deux, ben même elle, elle voit pas comment elle peut faire ça, c'est vous dire . et pourtant, c'est un fait établi, la lorraine travaille dans un champ, et entre, aussi, dans la lance sans même le savoir .... moi, j'dis, elle est est , quand même, le top du trop forte, elle !! ou alors, le top de la mémoire qui flanche . mais franchement, là, ça l'étonnerait beaucoup .

bref, ceux qui la connaisse un tant soit peu, doivent bien se douter que ça va créer comme un soucis . à elle, d'abord . parce que bon, il est bien connu, qu'elle n'aime pas se faire imposer quoi que ce soit .. demandé à un grand blond ou un brun futur époux ... il devrait pour voir vous renseigner .. mais aux autres, aussi . parce qu'il est aussi, bien connu, que la lorraine contrainte de faire quelque chose qu'elle souhaite pas .... ça peut partir en n'importe quoi ... demandez donc à un autre brun .. qu'est même pas ici, vous verrez comment qu'il vous racontera des histoires insensées sur ce que le lorraine peut sortir de son cerveau que d'aucun disent malade ... et tiens, en parlant de ce brun là ... elle va peut être finir pas accepter, la pension qu'il proposait . mais avec une option : "puisque t'es plein aux as que s'en est indécent, passe moi une pension pour quelques années mais d'un coup, que je puisse payer mes robes " .. ben quoi ...? qui ne tente rien .........
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Ryxende_bodhran
[petit corps mais ... grande gue*le]

marre, elle en a marre . et encore, c'est peu dire . elle en a plus que marre ! marre de devoir courir les champs pour se dégoter quelques victuailles . parce qu'aller sur le marché pour trouver de quoi se nourrir, même plus qu'elle le fait . ça sert à rien, les légumes semblent avoir disparu des étales, comme ça, par magie ! une honte . et elle décolère pas, la lorraine ! ooohhh non . mais, me direz vous, elle peut très bien manger autre chose que des légumes . et techniquement c'est pas faux . sauf qu'elle, elle a toutes les dents requises pour mâcher de la viande ... que le lait, ben ça va un moment mais ça comble pas vraiment l'appétit, voyez ? elle pourrait tenter d'attraper du poisson, aussi . oui, elle pourrait, mais sa seule expérience là dedans, c'est soldé par un poisson même pas entier ! me demandait pas comment elle a fait son compte, elle sait pas . mais franchement, ça l'a dégouté du truc . et encore, ça, c'est quand elle a, enfin, compris le truc des X et Y . non parce que trouver l'emplacement marqué d'une croix, passe encore, mais tuer un poisson au lance pierre ... ben faut être drôlement balèze . et comme tout le monde le sait, maintenant (du moins on l'espère) le balèze c'est pas vraiment son truc, quoi ! bref, elle ira pas pécher pis c'est tout ! et le premier qu'est pas content, ben qu'il vienne lui en parler, tiens, il va pas être déçu du voyage ! mais Julian, lui, s'il a bien des dents, ben il en a pas des masses, quoi . bien qu'elles soient toutes neuves, bien alignées, et ressemblant à des petites perles . ben mâcher de la viande, pas encore ! et le lait, ben ça lui suffit plus ! il lui faut des légumes ! crévindiou !!!!!

mais soit, il y a pénurie de légumes, ce qui franchement, l'étonnerait vu que les paysans vont jusqu'à mettre des chiens de garde dans leur potager , soit y en a qui se font une belle réserve légumière aux détriments des autres . et les autres, la lorraine, là, elle se sent prête à être leur porte parole . que voulez vous, on ne la changera pas . elle a le coeur sur la main (et l'estomac dans les talons,surtout) . bref, elle est en train de ruminer sa hargne, toute seule (ou presque Julian ne la quittant que pour être mis en garde à son papa) à l'étage de la charpenterie . et croyez moi, la hargne, quand ça sort pas tout de suite, ben ça vous empoisonne vite le tout . et question empoisonnement, elle s'y connait la toute petite brune . elle empoisonne souvent son monde et avec le sourire, même . alors là .... ça va valser, c'est moi qui vous le dit .

elle n'a pas trente six solutions. soit elle décide, elle aussi, de se faire un potager, soit elle mène son enquête pour savoir où se cache les réserves . et surtout, qui ose tout piquer et pas redistribuer ! et croyez bien que l'idée de creuser la terre, la retourner, planter des trucs et attendre que ça pousse, c'est tout à fait dans ses cordes et dans ses envies . non mais vrai, c'est tellement ... prenant de creuser et retourner la terre .... ludique de planter des trucs . et tellement .... passionnant de regarder pousser . y a pas, c'est fait pour elle, et d'ailleurs, on y pense sérieusement . mais là, y a urgence ! son fils a besoin de légumes !

bon, y a plus qu'une solution, aller faire un petit tour dans le village et ses alentours, histoire de voir si elle peut pas glaner quelques trucs ici ou là .elle attrape, sournoisement, Julian qui faisait une petite sieste (seul moment où elle peut l'attraper sans courir derrière) et l'arnache encore tout endormi . première visite ... au marché, on sait jamais . des fois qu'ils aient attendu, exprès, le moment où elle a décidé de faire du grabuge pour vendre tout leur stock (et ça doit commencer à en faire, du stock) . parce qu'elle les soupçonne de le faire exprès pour qu'elle se paie la honte de sa vie . mais il y a, peut être une chose qu'ils ignorent encore, c'est que la lorraine n'a absolument pas peur du ridicule ! il ne tue pas, elle le sait, sinon, ça ferait longtemps qu'elle ne serait plus de ce monde . bref, elle se dirige vers le marché, et furète par ci par là . et .. vous savez quoi ? ben rien ! 'fin si . de la viande, ça y en a ! il se la pète même vachement, le boucher derrière son étale . elle le voit, son sourire narquois . elle le foudroie du regard avant de passer la tête drôlement plus haute que d'habitude . limite si elle nous fait pas des pointes . et que dire du boulanger ? se pavanant derrière ses miches dont certaines sont encore chaudes (mais où est donc la boulangère?) . et la lorraine passe, royale . le crémier ? pppfff , lui c'est pire ! parce qu'il sait très bien que c'est sur lui, au final, qu'elle va se rabattre . alors il prend ce petit air supérieur qu'elle aime pas du tout . et puisque c'est sur lui qu'elle fini toujours par se rabattre ... ben elle va surement raccourcir les choses et le battre, simplement . au moins, ça fera du beurre dans les épinards qu'elle trouve pas !!!!! et le reste ? ben des fioles, des pots, des amphores ..... c'est joli, attention, elle ne dénigre pas l’harmonie de la chose . mais franchement, elle a pas trop envie d'y gouter . elle le fera, peut être, un jour, histoire de voir ce que ça donne (toujours faire ses propres expériences) mais pour l'instant, elle en est pas encore là . et le chaland il a pas l'air blanc bleu, voyez ?! elle a pas confiance . elle va même pas voir les autres stands, y a que la nourriture qui l'intéresse . bref, le marché, même pas qu'ils pourront dire que c'est qu'elle a loupé le paysan .

la voilà parti prendre d'assaut les rues de la ville . des fois qu'une ménagère aurait, par inadvertance et par hasard, laissé sa porte ouverte sur une table regorgeant de victuailles végétales . il suffirait de presque rien . juste un instant d’inattention et quelques douceurs passeraient de la table à une besace en bon cuir lorrain . ou alors, elle aurait la chance de sa vie et tomberait sur LA réserve ! bon, c'est pas trop son truc, la chance, mais on ne sait jamais . et croyez moi, si jamais elle tombe sur LA réserve, ça va faire du grabuge ... mais encore rien . comme si toutes les femmes de Luxeuil se méfiaient d'elle . pppffffff !! elle auraient fait quoi, pour qu'elles se méfient ? hein ?! ben rien ! elle est toute sage, toute mimi . agréable comme c'est pas possible ... alors hein ?! bon, peut être la froidure extérieure incite t elle les maisonnées à se claquemurer ... mais c'est tout de même pas juste . et pas l'ombre de l'esquisse d'une réserve . franchement, ils y mettent pas du leur, aussi . la campagne environnante .... euh ... elle a déjà donné . potager bien garni et pas seulement de légumes, alors ... elle va éviter . elle tient à fournir de la viande gratuite au molosse du coin . pas qu'ils auraient grand chose à grignoter mais un bon os à moelle .... ouais, non, on va oublier .

commence à sacrément s'énerver, la toute petite brune, là ! elle va au plus court pour piquer sa colère, toute légitime . la mairie ! ben quoi .... le maire doit être au courant, non ?! et s'il l'est pas .. ben il va pas tarder à l'être . et toute en douceur, c'est elle qui vous le dit ! en mode : "je vais te démonter la mairie pierre par pierre" ! arrivée devant l'édifice, elle se plante, jambes légèrement écartées, poings sur les hanches ....

ON VEUT DES LÉGUMES !!!!!!! RENDEZ NOUS NOTRE POIREAU QUOTIDIEN !!!!! A BAS LES OPPRESSEURS DE NAVETS !!!!!

va falloir que ça bouge, là .. et vite avant qu'elle ne décide que "l'Empire, c'est elle" !!
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Ryxende_bodhran
[comment se faire des ennemis en une leçon ou, viens partager les pensées de la lorraine, ça vaut le détour]

comment que ça faisait longtemps qu'elle était pas sorti faire un petit tour dans le monde des vivants ! pas qu'elle était morte, faut pas rêver, mais les lieux public telle que les tavernes, n'avait pas eu la déveine de la voir durant un bon moment . faut dire qu'on ne peut pas être partout . à la chasse aux légumes et dans les lieux publics . quoi que .... si ça se trouve, y en a, des légumes, dans les tavernes ! pourquoi n'y a t elle pas pensé plus tôt ????? rrhhhaa quand je vous dis qu'elle n'est pas bien réfléchit ... voyez comme c'est véridique ! bref, ce soir là, elle se décide à sortir son fils pour autre chose que la chasse aux légumes . c'est pas croyable comme les légumes peuvent courir vite .

comme à son habitude, elle passe et repasse longuement dans la rue pavée de bonnes et moins bonnes intentions . elle regarde par les fenêtres, scrute l'intérieur pour voir si elle connait du monde ou non , et surtout, si le dit monde, qu'elle connait, serait amène de lui faire passer une bonne soirée, ou pas . et oui, avec elle, c'est comme ça . et me demandez surtout pas si elle préfère passer une bonne soirée ou pas .. ça, y a qu'elle qui le sait . bref, toujours comme à son habitude, elle décide d'entrer dans une taverne vide . celle qui se trouve tout en bas de la rue . celle qui est le moins éclairée . celle qui pour y entrer alors qu'elle y est déjà, c'est que c'est obligé que tu viennes pour la voir . elle, elle aime pas s'imposer, et comme elle a toujours l'impression de s'imposer quelque part ... ben elle s'isole . on sait, on sait . nombres de personnes pensent qu'elle refuse de les voir, qu'elle est limite asociale . et bien .... associable, elle l'est surement mais ça veut pas dire qu'elle veut pas voir du monde, sinon, ben elle irait pas en taverne . mais avec son soucis de langage et surtout de compréhension, ben elle se doute bien qu'une soirée agréable peut vite tourner en grand n'importe quoi et d'ailleurs, en parlant de grand n'importe quoi ... ça commence assez fort .

Julian joue sagement à courir après tout et rien, sous la haute surveillance de sa mère . même pas qu'il a le droit de s'approcher à moins de deux mètres d'une fenêtre ou de la porte . il peut courir, autant qu'il veut, où il veut, tant que ça reste à longueur de bras de la lorraine . le syndrome de l'après enlèvement semble assez récurant et comme elle a une longueur de bras toute elle, c'est à dire qu'elle est super bien proportionnée et pas grande ... ben le petit bonhomme fait le tour de la chaise où elle est assise . oh, il tente bien quelques évasions mais on a pas la toute petite brune comme ça, faut pas croire . c'est même à se demander si elle aurait pas des yeux derrière la tête . et entre deux rattrapage au vol des tentatives d'évasion Julianesque, elle arrive à écrire à pigeon . elle est trop forte, elle ! quand soudain ......

un homme entre ! oui, m'sieurs dames, un homme ! et attention, pas n'importe lequel, un "ami" de trèèèèèèèèèèèèès longue date . ça papote tranquillement avant que Julian ne se fasse remarquer . présentations presque en bonnes et dues formes et hop, un petit bout de bonhomme dans les bras de "l'ami" . "ami" qui annonce qu'il sort de maladie que même il a pas pu manger . rrhhhhaaaaaa !!! dans l'esprit lorrain ça donne : ben mon bonhomme, si jamais le médicaste te refile un traitement à base de légumes, tu vas passer de sales moment, c'est moi qui te le dis . et même que de l'esprit à la bouche doit pas y avoir grand chemin parce que à peine pensé, ben c'est sorti . aller, hop, ça c'est dit, au suivant !!

et en parlant de suivant ... voilà t y pas que son ange, décide de rentrer pile poil au moment où Julian s'installe confortablement contre "l'ami" . limite, elle le soupçonnerait d'avoir été derrière la fenêtre depuis un moment à surveiller . d'ailleurs, elle fait plus que soupçonner, elle y croit . et aller hoplàààààà !! un mari jaloux, un !!! et pas qu'un peu, même . le doux, le tendre, le calme Djal en mode : toi, l'ami, si tu fais un geste brusque, t'es mort . et pensez vous que la toute petite brune aurait calmé le jeu .. ben non . bien au contraire, elle se place entre les deux et, tente, d'expliquer . et comme son ange semble, un peu, se calmer, elle en remet pas du tout une couche . mais noooooooonnnnn ! sourire taquin, elle se tourne vers "l'ami" qui semble assez mal à l'aise et veut lui redonner son fils ....

il aurait pu être le tien, tu peux le garder encore un peu .

et oui, elle exagère et pas qu'un peu . mais que voulez vous, voir son ange jaloux ça .... ben ça lui fait quelque chose, faut dire ce qui est . ça la ferait sourire, même . oui, oui , sourire . pour certains, la jalousie est un tue l'amour, mais pas pour elle . ou alors c'est que son ange fait tellement bien la jalousie qu'elle ne peut qu’apprécier . faut dire, qu'il fait toujours tout bien, alors .... et croyez moi que la petite phrase, elle ne reste pas sans .... réaction . et des deux cotés, en plus . elle la sent, la pression qui monte . l'un essayant, presque désespérément de se débarrasser de l'enfant, l'autre foudroyant le "rival" du regard .... aaaahhh qu'il est bon, parfois, d'être une femme !!! et, l'entrée d'une femme, change la donne . "l'ami" en profite pour refourguer l'enfant à sa mère tandis que l'époux se fait chuchoter dans l'oreille par l'arrivante . hoouuuulllllllààààààààààààààààààà !!!!! "l'ami" fuit, la lorraine sent qu'une bougie va bientôt devoir se faire souffler . et oui, elle aussi, elle est jalouse, et pas qu'un peu, même ! y en a une qui a une chance de tout les diables . c'est que la toute petite brune elle ait son fils dans les bras . sinon, ça serait le massacre assuré ! et pensez vous qu'elle écoute ce qu'on lui dit ? ben non, elle est dans son délire perso de: tu t'es trop approché de mon homme, tu vas banquer sévère ! et comme, la vie est bien mal faite, quand même, elle ne peut pas arracher les yeux de l'intrigante qui ose ... ben elle n'a plus qu'une défense, c'est l'attaque via son cerveau malade ! et oui, faut reconnaitre ce qui est , la lorraine n'est pas toute nette . bref, elle se souvient, d'un coup, comme ça, que son ami a dit être malade . et, me demandez pas le pourquoi du comment, mais la lorraine s'auto persuade, que le brune chuchoteuse l'est aussi ! et qu'elle est en train de contaminer son homme ! peut on faire pire, question interprétation ? oui, peut être, surement, mais là, sur le moment, elle a pas trouvé pire . et sa vengeance de femme jalouse se fera sentir bien plus énergiquement face à son homme, croyez le . comment qu'elle va te le convaincre .... et bien appuyer sur la plaie encore béante ... mais, ça, ce sera un peu plus tard, parce que oui, la lorraine à le don de patience .... et la vengeance, c'est vachement bon, froid !

c'est donc, grâce en soit rendu à Deos, une brune innocente qui sort indemne de la taverne . le regard de jais, meurtrier, la suit jusqu'à ce que la porte soit fermée . et là, explications ! parce que oui, c'est le seul et unique mot qui franchit ses lèvres . elle en veut, il bafouille, s'embrouille et il n'en fallait pas plus à la lorraine pour se persuader qu'elle avait raison ! ah aaaaaahhhhh !!! ils ne perdent rien pour attendre, ces deux là ! et comme, il faut le reconnaitre, la toute petite brune est un brin retors .... la discution dévie sur autre chose, laissant à penser que tout est oublié . hé hé .... comment qu'elle va leur faire l'effet de surprise de leur vie ! bref, ça parle d'autre chose et, toujours aller savoir le pourquoi du comment, ben elle en vient à repenser à ces femmes qu'elle a rencontré, durant ses voyages . ces femmes qui se disaient enfin soulagée et heureuse parce qu'elles étaient veuves . seulement, si les femmes ont bien dit ça, personne n'a pensé expliquer ce qu'était le veuvage à la lorraine . et, on ne le répétera jamais assez, elle ne comprend pas tout bien les expressions françoise . loin s'en faut . il en a fallut, du temps, pour qu'elle comprenne le coup de fil invisible de la conversation qui était perdu . le fil, pas la conversation ! ou alors si ... rrrhhhaaaa !! en fait d'un coup, elle est pas sure du tout d'avoir compris . bref, les françois et leur langue méga trop compliquée ! et parce qu'elle ne sait absolument pas ce qu'est le veuvage sauf qu'il faut être marié, ben elle aussi, elle veut être soulagée ET heureuse . y a pas de raison! et pour ça, ben elle en parle directement au concerné . et il accepte, si c'est ce qu'elle veut !!! il prend un air un peu triste mais accepte . toute contente, la toute petite brune . elle va pouvoir, enfin, être veuve ! voyez comme il lui en faut peut . bon, y a un truc qui passe pas, par contre, c'est qu'à peine le mariage fait, son ange décide de partir . haussement de sourcils en règle ...

et ... tu comptes aller où ?

question classique pour une femme juste mariée qui apprend que son compagnon, devenu son époux, veut ficher le camp . il lui explique qu'il doit aller sous terre pour qu'elle soit veuve . ah ? faut ça ? ah ? elle savait pas . le regard de jais se pose sur le plancher de la taverne, puis remonte sur son ange, pour redescendre, doucement, sur les lattes de bois . bon ben .... puisqu'il faut ça, elle va l'aider ... elle pose son fils au sol et entreprend de démonter le plancher . une latte ne tarde pas à pouvoir servir de petit bois pour le feu de cheminée . et il continu de parler pendant qu'elle oeuvre . limite s'il ne la remercie pas de son aide . ben c'est normal, quand même ! il accepte le veuvage, la moindre des choses c'est de l'aider un peu . et une deuxième latte vient rejoindre la première . bon, rien qu'à voir, elle sait qu'il lui faut en enlever, une autre . et elle s'acharne sur la troisième en l'écoutant distraitement . la troisième résiste .... rrrhhhaaa mais comment qu'elle va te la faire céder . et elle la fini à grands coups de bottes avant qu'elle n'entende le "couic" . parce que oui, il y a eu un couic ! et même deux à la suite . elle regarde son homme, penche légèrement la tête de coté et ...après quelques mots plus ... précis, dirons nous, elle comprend enfin, veuve c'est la mort de son mari .... le bois est vite balancé dans le trou fait ( on espère, d'ailleurs, que personne n'entrant dans la taverne l'Cave des FRIPOUILLES, n'est tombé ou/et ne s'est blessé) parce que non, elle veut plus être veuve . c'est moche d'être veuve . ça veut dire que son mari est décédé genre mort, voyez ?! et ça, ben jamais . elle l'aime trop, son ange, pour le faire décédermourir !

bon, on passe le nombre incalculable de glissade que son homme fait, même quand ils sont assis au sol, elle sous la table, pour les protéger, elle et son fils, de tout les crobes environnant . mais ça la conforte dans son idée qu'il est méchamment infecté . elle oublie qu'il a tendance à glisser fréquemment, rien à faire, pour elle, c'est la maladie, pis c'est tout !

et , un homme entre ... et là, elle doit avouer qu'elle a pas tout compris quand même . il semblait vouloir mélanger, ou du moins partager ses fluides avec son ange . et comment qu'elle a pas jouer, elle, du coup !! parce que là, étrangement, elle a tout compris tout de suite ! comme quoi, ça serait à croire qu'elle le fait exprès ! mais même pas, en plus ! aller, savoir à quoi ça tient .... peut être le son descendant vers elle, sous la table .... mais elle a tout compris et se marre grave en disant à ce pauvre Djal, qui tente de se protéger, comme il peut, avec un balai, qu'il n'est pas très accueillant, quand même, qu'il pourrait échanger ses fluides avec l'homme, histoire de lui être agréable . bon, on reconnaitra, l'extrême courage du brun, qui tente de refourguer un grand blond de leur groupe .... et .... ben doit y avoir des problèmes de captage lorrain, encore, parce que d'un coup, elle décide que l'homme aussi est malade . et pourquoi ? ben tout simplement parce qu'il le dit, tiens ! 'fin pas franchement, mais il annonce le nom de sa maladie . on en apprend tout les jours, et ce jour, la lorraine a appris qu'on pouvait être atteint de québécois..... erie ? bref, de fil en aiguille, comment qu'elle comprend plus rien . mais alors, rien de rien . faut croire que l'éclair de lucidité compréhensive ne dure guère longtemps, chez elle ! et cette maladie rend parfois muet et force à partir, en grommelant et en claquant la porte sans même que ça prévienne .

hhhmm..... la suite ? les deux amoureux finissent par sortir, aussi, l'un se dirigeant vers le bureau de recensement des malades, l'autre, son fils dans les bras, vers la charpenterie . 'fin presque . parce qu'avant même d'y être arrivé, elle fait demi tour, pour vérifier qu'il s'acquitte bien de sa tache et en remettre une couche ! VENGEANCE !!! vengeance de la brune hyper jalouse qu'une femme ait approché son homme . je sais, je sais, c'est bas, petit, mesquin et c'est tellement elle . elle ne sait pas faire dans le mesuré . malgré sa taille, avec elle, tout n'est que démesure, il n'y a qu'à la voir jouer à la soule, et on comprend tout de suite . y a même un chêne qui doit pas mal se mordre les doigts de l'avoir accepté dans l'équipe mais au moins, elle te fait le ménage et pas qu'un peu .

la nuit passe et passe la nuit . au petit matin, elle retourne au bureau du recensement pour voir comment s'en sortait son ange . et oh... une affichette . chouette, de la lecture !!! les yeux de jais décrypte les mots ... moui, rien de nouveau au soleil .. et .....? c'est tout ? ah non, c'est pas tout, elle entend, au milieu des personnes dans le bureau, une femme parler ... hhhmmm.... mouais, c'est pas pour elle, qu'on parle . la fierté Franc Comtoise ou Luxovienne, c'est pas pour elle . léger haussement des épaules . doit y avoir eu un truc qui s'est passé qu'elle sait pas . un truc entre gens d'ici et non de là bas ... ben après tout, s'ils veulent , hein ?! la lorraine les trouve même très prévenant, entre eux . elle se hausse sur la pointe des pieds, étire son cou .. mais ne voit pas son ange ... elle espère juste que tout va bien .

et, perdue dans ses pensées de maladie, de personne guérie, de fierté de chez eux ... ben elle se rend pas compte d'où elle va . et lorsqu'elle récupère le peu d'esprit qu'elle peut avoir ... elle se rend compte qu'elle est .... sur le marché !! et bé ... comment perdre son temps ? ben en parcourant, encore et encore les étales . ce qu'elle fait, d'ailleurs . encore et encore et encore .... et, vous me croirez pas ... mais rien . ça en deviendrait presque lassant, tiens . mais comme elle n'a rien d'autre à faire .... ben elle arpente les allées entre les étales, l'oeil torve . quand on a que ça à faire, hein ?! ben au moins, ça occupe, quoi . quand soudain (c'est récurant, oui, je sais )...

là, droit devant elle !!! elle rêve ou quoi ??? ça ressemble à des légumes !!! elle s'avance, méfiante parce que bon ,depuis le temps qu'elle furète partout pour en trouver .... elle plisse les yeux mais oui, plus elle se rapproche plus ça ressemble bien à des légumes . regard à droite, regard vers l'autre droite ... personne en vue . elle flaire le piège, là . elle s'avance encore .... et du coin de l'oeil, elle avise une silhouette qui se dirige au même endroit qu'elle . ah ça, même pas en rêve !! elle va peut être tomber dans le piège le plus grossier jamais encore inventé, mais tant pis . même s'il y a plus de viande que de végétaux (ça hiberne pas les vers, si ?!) ben tant pis ! les légumes présent, ils sont pour elle, pis c'est tout ! comment que le crémier il va te faire la tronche en la voyant pas obligé de venir lui prendre, en râlant, son lait ! et les 4 légumes, sont embesacés, bien avant d'être payé !!! non mais oh !! et c'est avec un regard triomphal vers la personne qui passait (ben quoi ?! on a dit que la personne se dirigeait vers .. on a pas dit qu'elle y allait), que la lorraine rentre à la charpenterie . le premier qui, sur le chemin, l'approche de trop prêt, sur qu'elle va pas penser qu'il est malade .. mais qu'il va venir lui piquer ses légumes, ça, y a des chances . donc, elle fera ça célèbre spécialité . du deux en un !! elle te le guérira à vie .....
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Ryxende_bodhran
[injustice et suspicion]

que dire .... que dire .... ? ben déjà, que la toute petite brune est encore moins aimable . bon ,vu le nombre de personne qu'elle côtoie, c'est pas bien grave . sauf que, si, quand même . parce que le peu qu'elle côtoie ... ben c'est pas la joie pour eux, voyez ?! même si .....

bon, commençons par le commencement . la lorraine, trop fière d'avoir dégotée 4 légumes ! elle les garde jalousement, les bichonne, les brosse tendrement pour enlever les dernières traces de terres restées collé à leur peau si délicate, elle va même jusqu'à leur parler ... (la fièvre ? naaaann !! elle en a pas, à sa connaissance) bref, elle prend le temps de les savourer des yeux en premier ... gros soupir de contentement, quand même . soupir qui doit être partagé par bon nombre parce qu'ils ont, quand même, évité une manifestation lorraine . une comme elle seule sait les faire ... pour les curieux de savoir ce que ça peut donner ... la patience est une vertu, il parait . alors, soyez vertueux !! ça viendra bien en son temps . bref, la toute petite brune qui commence à pas se sentir très bien, mais qui passe ça sur le compte de l'attente légumière . elle décide de s'en cuisiner deux, pour fêter ça . les autres ... elle les range soigneusement dans leur cache munie de pièges à loup . elle prendra pas le risque de venir se faire souffler ses trouvailles sous le nez ! ça non, pièges à loup pis c'est tout !

les deux choisis sont posés, sur la table, trônant comme des rois . la dague est sortie . ben quoi, elle inventera, peut être l'économe plus tard, mais pour l'instant, il lui faut un truc pour éplucher et quoi de mieux que sa dague ? je peux vous dire qu'elle est devenue experte en maniement de la dague. pas encore dans l'épluchage, mais ça ne devrait pas tarder . parce que là, elle va s'appliquer, c'est moi qui vous le dit . on aura jamais vu d'épluchures aussi fines ... limite si on pourrait pas s'en servir comme vitrage, tellement on voit le jour à travers . et c'est un petit bout de langue coincée entre les dents, qu'elle commence son oeuvre . le temps passe, mais rien ne la déconcentre . même pas le petit Julian qui entame son apprentissage dans le goutage des épluchures . après tout, c'est plein de vitamines, la peau, non ?! ben voilà, l'enfant sera plein de vitamines pis c'est tout . donc, les légumes sont, enfin, épluchés . aaahhh que c'est beau ! elle entreprend de les débiter en morceaux, comme ça, il parait que ça cuit moins longtemps et que ça garde toutes ses propriétés . elle a vraiment aucune idée de ce que peut être la propriété d'un légume (à aprt le lopin de terre d'où il vient et que même pas qu'elle va le ramener), mais ça doit être super important, donc, elle va les couper bien comme il faut et les faire cuire . toujours avec l'application qui la caractérise, elle fait des cubes . grossiers, certes, mais qu'importe le visuel pourvu qu'on ait le gout . l'eau, mis à chauffer bien avant, commence à frémir, elle y jette, amoureusement, les quelques ... parallélogrammes et surveille, attentivement la cuisson .

entre temps, Julian, lui, a fini son repas épluchure, et se concentre sur un tout nouveau projet . il a, semble t il, l'intention de créer une chatière dans la porte d'entrée . et le tout, avec les dents, s'il vous plait . aaahhhh ! là, personne ne pourrait renier la maternité de la toute petite brune . et qui le voudrait, de toute façon ? ben elle, justement . parce que son fils, il est trop fort et trop intelligent . la preuve, il a 18 mois, et il entreprend de faire une chatière alors qu'ils ont même pas de chat . et pas dans n'importe quoi, attention ! dans une porte en chêne massif ! alors, hein ?! qui pourrait en dire autant ? mais, malheureusement, les légumes semblent cuit . il va donc falloir faire une pause invention du jour, pour venir se mettre à table .

elle repêche les parallélogrammes flottouillant sagement, les dispose, encore fumant, dans une assiette et chope son fils, dont elle lui fait cracher quelques échardes . parce que oui, le bois, c'est végétal, mais c'est nettement moins nourrissant que ce qu'elle a préparé . Julian ne l'entend pas de cette oreille, lui . bien au contraire . le bois semble avoir trouvé un adepte indéfectible . mais, la lorraine étant, pour l'instant, encore plus forte que le petit, il se retrouve, hurlant et braillant, sur une chaise, emprisonner par un linge lui entourant la taille et un autre, passant entre ses jambes . et oui, si la lorraine, n'a pas inventé, encore, l'économe, la chaise haute pas haute, par contre .... suffit d'avoir un enfant, une fois, et vous développez, presque inconsciemment, des trésors d'inventions pour certaines choses . bref, un bébé piquant sa crise de cellulosite aiguë et une maman, le regardant, calmement et soufflant sur les légumes pour ne pas bruler son enfant . la vie est bien faite, non ?!

premier morceau de légume enfourné dans la petite bouche . elle a attendu qu'il reprenne son souffle et ouvre largement le bec pour hurler, à nouveau, pour lui en coller un . et là, commence le délicat moment d'attente, une main sous le petit menton . parce que, non, elle ne le laissera pas, recracher ! pas avec le mal qu'elle s'est donné pour lui en trouver . alors, la main maternelle, tient fermement le menton pour que la bouche reste fermée . comment ça, c'est de la torture ? comment ça, c'est du mauvais traitement sur enfant ? mais ... on est au moyen age, rondudju ! pis oh !!! ça fait des jours et des jours qu'elle se casse la tête pour savoir comment et où lui en trouver, des légumes, alors hein ?! il va les avaler, de gré ou de force . non mais, vrai quoi ... c'est pas en faisant une chatière dans la porte ... pis si elle y avait pensé avant, elle lui aurait débité la porte depuis belle lurette ... mais comme c'est pas franchement une fan de ce qui se mange, à part les légumes, en ce moment ... bref, il mangera ses légumes, un point c'est tout ! non mais oh, qui c'est qui commande, ici ? mais, un doute l'assaille . et si, les hurlements étouffés de son enfant n'étaient pas dû à une colère mais à un mauvais gout des dit légumes ... hhhmmm... comment savoir, à part y gouter soi même ?

et, tenant toujours d'une main, le menton de son bébé, elle pioche un petit parallélogramme de l'autre et le goute, du bout des dents ... bof, le gout n'est certes pas très prononcé, ni très relevé, mais de là à faire une crise ... ne serait il pas en train de vouloir lui faire prendre des légumes pour du chêne, par hasard ? léger haussement de sourcil en regardant les joues devenues mauves et ruisselantes de larmes . non, rien à faire, Julian n'en démord pas . alors .. ça ne serait qu'un mauvais gout mais seulement perceptible que si on en prend une bouchée, une vraie ? aller hop, pour savoir ... elle enfourne la totalité et mâche, mâche .... avale . mouais, bof .. et ....? bon, encore un bout, pour s'assurer, mais pas plus . elle le regarde droit dans les yeux en enfournant un autre morceau . elle mâche, mâche, mâche, mâche .... l'enfant s'arrête de pleurer et la regarde . elle mâche, mâche, mâche, mâche .... Julian penche légèrement la tête de coté, la main maternelle tenant toujours son menton . elle mâche, mâche, mâche , mâche ... l'enfant éclate de rire, bouche fermée (ça évite à la lorraine de se retrouver avec un masque de pulpe prémâchée) . elle mâche, mâche, mâche, mâche ... se sent pas bien, pas bien, pas bien, pas bien ... tente d'avaler ... déglutie péniblement . se sent encore moins bien . le bébé en oublie son délice de bois pour rire de plus belle, et comme la main glisse de sous le menton, c'est 12 belles quenottes bien blanches et bien alignées, qui font leur apparition, maculées de légume pas vraiment encore bien dissout .

et pourquoi qu'il se marre comme ça, le petit monstre ? ben peut être tout simplement parce que sa mère prend une étrange couleur verdâtre . et c'est pas du tout en rapport avec son état de femme enceinte, bien qu'il pourrait y avoir une certaine corrélation mais pas cette fois ci . elle fini par arriver à avaler, difficilement. l'enfant, hilare, tape ses deux mains, à plat sur la table . houlààà ... elle se sent de moins en moins bien, là . ça gigote, dans son estomac . oh oh .. on dirait bien, que ça veut remonter, même . arf de arf, elle peut pas laisser Julian, seul, assis . mais elle va pas avoir le temps de le détacher avant que le légumes décide de revoir la lumière du jour . et comme, dans ces moment là, on a pas franchement le temps de réfléchir ben c'est en direct de son estomac via la remontée de l'oesophage que les légumes refont surface . de vrai pro de la grimpette, eux . mais du coup, la lorraine pliée en deux, devant la chaise de son fils . aaah ben, il est beau, l'exemple maternel, tiens ! pppffff !! après on s'étonnera que le petit recrache tout !! non mais on a pas idée, de faire ça devant lui. et le lui, d'ailleurs, ben les larmes qui coulent, sont de vraies larmes de fou rire . il en peut plus, le ptit bonhomme, de rire tant et plus . il se tortille de rire . se bidonne comme jamais . son premier fou rire, la lorraine en serait tout émue, si elle n'avait pas cette douleur qui lui vrille les tripes . et à la place de l'émotion toute naturelle d'une mère, la voilà qui s'offusque . elle crierait bien à l'injustice, là . elle court la campagne depuis des jours à la recherche de ces p*tains de bor*el de m*rde de légume à la c*n et voilà t'y pas qu'elle peut pas en manger un ou deux morceaux sans, immédiatement vomir (quicher, pour une lorraine, pour ceux qui comprendront ...) et avoir des douleurs abominables dans tout le corps . parce que oui, la douleur se propage rapidement . rrrhhhaaaa !! elle aurait dû se méfier ! pourquoi après tant et tant de jours sans un seul cucurbitacée d'un coup, d'un seul, en voilà 4 qui apparaissent, d'un coup ! au meurtre !! à l'assassin !! à la vendetta !!!!

et étrangement, le petit Julian, avale sa bouchée sans s'en rendre compte . et même pire, il se rend compte qu'il a faim d'autre chose que de mobilier . et les petites main attrapent l'assiette, et s'appliquent à la vider au profit du remplissage du petit estomac . la lorraine, n'a ni le temps, ni l'occasion de réagir, pliée qu'elle est . mais il faut croire que l'injustice n'est que pour les pures lorraines . et non, pour les semis (pas de plantation hein ?! le jardinage, on a dit, plus tard !!) . elle aurait dû s'en douter, tiens . comment qu'elle va leur faire bouffer leur fierté Franc Comtoise, tiens ! s'en prendre à une lorraine, que c'est petit! ils pouvaient se les garder, leur crobes, tiens . que ça soit les mis ou les entiers .... INJUSTICE !!!!


bon ... la nuit passe .. et croyez moi, elle passe pas bien . entre suées de douleurs et gémissement maladifs . comment qu'elle se lève de super bon pied et de bonne humeur !! parole, si elle arrive à sortir de son lit, le premier qui va la croiser, d'une part aura peur de sa tête et d'autre part risque d'avoir peur de ses réactions ... et c'est là, qu'on dit qu'heureusement que son tendre n'est pas dans le coin ! le pauvre devrait encore avoir à subir le courroux de la toute petite brune . il est vrai qu'elle ne lui passe pas grand chose, mais elle l'aime . ça, le premier qui dit ou fait du mal contre l'homme de sa vie, à plutôt à intérêt à courir plus vite que le vent !! et, juste entre vous et moi, ce que vous voyez ou entendez de ses réactions envers lui, n'est pas forcément toute leur vie . lui seul peut voir une partie plus ... douce, d'elle . partie qu'elle ne montre plus jamais en public . la douceur, c'est la dague qu'on tend pour se faire poignarder seule . le bâton qu'on tend pour se faire battre . alors, la douceur, ça fait quelques temps, maintenant, que seul lui en voit l'étendu . et si ça plait pas à certains ... ben tant pis !! elle, elle s'en fout royalement, du moment que son ange, lui, il la comprend et l'aime pour tout ce qu'elle est et montre ! bref, la toute petite brune en mode : j'ai passé une super nuit, viens donc me chatouiller, pour voir!

elle passe une bonne partie de la journée au lit, se tournant, se retournant, se tordant de douleur . ça irradie, ça irradie encore et toujours . et, en fin d'après midi, voir début de soirée, elle décide que ça peut plus durer . et oui, elle peut décider ça . maintenant, que ça le fasse ... c'est une autre histoire . mais elle se dit que, peut être, si elle se lève ... ça ira un peu mieux . et puis, dans son délire, elle décide que puisque tout le monde à cherché à la contaminer, elle va faire pareil ! pas de raison ! donc, direction tout les lieux publics qu'elle va croiser . l'église, le marché, les tavernes .. et peut être aussi, la mairie, la maréchaussée .... et la voilà qui ouvre les portes , entre et tousse fortement sur tout les meubles qu'elle voit . même si elle a pas du tout envie de tousser, d'ailleurs . et même qu'elle sait même pas si les crobes passent par la toux . mais pas grave, l'important, c'est bien l'intention, non ?! bref, elle s'en arrache les poumons . pas un prie dieu, pas un lutrin ni échappe, dans l'église ... entre postillons et salive . parce qu'attention postillonner et saliver, c'est pas du tout la même chose . postillonner c'est quand quand vous le faites pas exprès, alors que saliver ... faut déjà le vouloir. et là, elle veut ! ooohh oui ! elle veut même le tout ! et le marché ? ben tout pareil . elle se fait même conspuer, tellement elle semble avoir des glandes salivaires sur développées (surement un symptôme de la maladie) . mais elle s'en fiche et continu son petit manège .

et la voilà dans la rue des tavernes ... pas laquelle commencer ? voyons ... réfléchissons (ce qui est loin d'être facile avec cette douleur) . quelques une sont allumées, après tout, autant commencer par contaminer, directement du monde en leur salivant dessus . mais, dans sa quête de vengeance, elle n'en reste pas moins une mi ange mi démon . une de l'autre coté de la barrière . donc, avec un certain sens du détail . donc, elle commence par coller son nez, morveux, contre les fenêtres pour voir qui y a ... bon, Waren ... elle va pas lui faire ça, à lui ... passons à l'autre taverne ... la frimousse s'approche et immédiatement elle reconnait les deux personnes présentes . son ange ! lui, elle le reconnaitrait même si c'était pas lui . vrai de vrai . et l'autre personne ... WWWOOOUUHHAAAAA !!! de mémoire de moi je n'ai jamais vu le sang de la toute petite brune faire un tour aussi rapidement . elle ne devient plus verdâtre, l'espace d'un instant, mais couleur homard bien cuit . de cette délicate nuance de rouge vif . celle qui donne l'impression que la vapeur mirabellienne va lui sortir, d'ici peu, des oreilles . parce qu'avec qui elle le voit rire à gorge déployer ? ben avec la chuchoteuse dont on a déjà parlé . bon, on ne dira jamais assez, que la jalousie fait oublier bien des choses et surtout rend sourde ... alors, même pas qu'elle tente de se raisonner . comment qu'elle va te saliver sur la brune, là !! on pourra même croire qu'elle sort d'une étuve, tellement elle sera humide ! et si avec ça, elle ne chope pas tout les crobes entiers qui se baladent dans son corps, ça sera franchement pas de sa faute ...

elle entre donc dans la taverne, s’apprêtant à saliver encore et encore . elle en a même la bouche pleine d'avance .... mais ce qu'elle entend, dès le pas de porte passé, laisse la salive là où elle est . et c'est instinctivement (et surtout parce que ça fait pas sérieux de sortir des vacheries froidement avec de la bave vous dégoulinant sur le menton) qu'elle avale ses réserves . un sourcil se hausse .... ils en sont à vouloir se clouter les vêtements. et pensez vous qu'elle cherche plus loin ? ben non, mais en même temps, pourquoi qu'elle le ferait ? parce qu'à peine la demande pour savoir si, par le plus grand des hasards, elle dérangerait, la brune fait une réplique des plus suggestives . elle le savait ? elle l'avait dit ? hhhmmm..... et la voilà qui fait comme si elle, la femme officielle et officieuse (et oui, elle veut être sur tout les coups) n'était même pas là !! peut on trouver plus grande preuve de culpabilité que ça ? ben oui, bien sur . c'est même pas une preuve , d'ailleurs, mais si la lorraine n'était pas de mauvaise foi, ben ça serait plus elle . alors, voilà, pour elle (et surtout son mal maladif) c'est on ne peut plus clair ! la brune et son homme .... elle pense déjà à une certaine forme de charpie, de lacération, d'éventration... mais elle n'est même pas capable de tenir debout . la maladie est plus virulente qu'elle n'y parait, faut croire . entre deux glissades, la brune fuit !! rrhhhaaaaa !! mais si elle peut même pas faire une opération à coeur ouvert sans anesthésie, tranquillement, c'est même pas juste .

bon, tant pis, celui qui reste, sera celui qui va souffrir ! après tout, il n'aura qu'à partager avec l'autre dès qu'ils se retrouveront . et pour bien la conforter dans cette idée, devinez ce que l'homme de sa vie lui balance .... ben qu'il ne la voit QUE quand elle n'est pas là ! non mais avouez que c'est plus des idées, qu'elle se fait ! même lui avalise !! l'honnêteté à ses limites, tout de même ! surtout qu'il lui sort ça avec le plus beau des sourires ! non mais il croit quoi ? qu'elle va le laisser voir toutes les donzelles du coin et d'ailleurs sous prétexte qu'elle est pas présente ? ben il a plutôt intérêt à s'habituer à sa présence, parce que présente, elle va l'être ! et pas qu'un peu ! et hoplààààà! elle le regarde s'étaler . et je vous raconte pas le sourire que ça lui tire . un sourire mauvais . presque sadique . et la petite question qui va bien avec ...

tu t'es fais mal ?

et , fidèle à lui même ....

non non, merci, mon amour

ooohhh comme elle le connait bien ! comme elle s'attendait à cette réponse ! comment qu'elle avait préparé la suite .. et c'est toute angélique qu'elle réplique donc ...

ah ? dommage

mais il faut croire qu'il l'a connait bien aussi . parce que le voilà qui se met à se rouler au sol, hurlant de simili douleur . elle commence par sourire malgré elle . et il en rajoute des tonnes et des tonnes ... elle fini par rire franchement, se tenant la tête sous le mal qui la vrille . mais pensez vous, que ça l'arrête ? mais non !!! il en rajoute encore et encore, renversant des chaises sous ses torsions .. elle fini par abdiquer admettant que, peut être, elle a, un peu, abusé . et les voilà dans les bras l'un de l'autre ... aller comprendre, vous . mais ils sont particuliers tout les deux . un amour indéfectible les unie . mais tout de même un peu inquiète de la lourdeur de sa jalousie, il trouve les mots pour la rassurer . avouant, comme si elle le savait pas déjà, que lui aussi, l'était . mais elle ne serait pas elle, si elle ne voulait pas lui expliquer les choses à fond . elle lui montre les remparts que l'on distingue par la fenêtre .

tu vois, les remparts, ben tu prends direction Epinal mais tu t'arrêtes pas, tu fais encore 100 ou 200 lieux et tu arriveras à la moitié du chemin que j'aimerais qu'il y ait entre toi et toutes les autres femme, tu vois ?!

et vous savez quoi ?! ben il rit mais il voit très bien . mais ce qu'il ne sait pas , c'est qu'elle aurait bien dit que ça n'était que le quart du chemin mais qu'elle a décidé de pas trop exagérer . et il semble qu'il soit dans les même disposition ... de sourire, en baiser, les voilà réconciliés .... et c'est en portant la lorraine dans ses bras, que son brigandier d'amour l'emmène à la charpenterie ...

plus de SUSPICION ... 'fin ... jusqu'à la prochaine fois ....
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Le_g.
[Le hasard de la vie]

Il était par là, Le Gaucher, traînant avec sa famille, se traînant serait plus approprié. Il a lâché prise, il ne cherche plus à comprendre quoi que ce soit, il vit, c'est tout. Sans haine, sans colère, rien, il est juste là, dans sa roulotte, il la mène, il sait même pas où, ne faisant que suivre les indications.

La veille au soir, il avait taquiné une maréchale, et ce n'est que pendant la nuit qu'il avait réalisé... Franche Comté... Il avait demandé, gentiment en plus ! Ouaip ! Même que d'abord, c'était trop trop meugnon : "Pour piller légal'ment la mairie, faut passer par la fenêtre, ou par la porte ?" et il avait même rajouter un "s'il vous plait" ! Nan parce qu'il était honnête hein ! Et pis la maréchale, elle avait dit qu'y avait un décret ! Alors ouaip, il avait pas voulu s'faire foutre en prison pour avoir pas pris la mairie conformément au décret... Avouez que ça aurait été con ! M'enfin, c'qu'il trouvait encore plus con, c'était qu'ils fassent des décrets sur le pillage des mairies, bientôt, ils allaient leur faire un manuel aussi ? Et pis des cours : comment piller une ville en dix leçons, comment piller un Comté en vingt leçons... comment brigander un marchand ou un péquenot en deux leçons ?

Bref, avec tout ça, il avait pas trop réfléchit au reste... Boulot avant tout hein ! Mais la nuit... des images, celles de Julian... Il se relève quinze fois pendant la nuit, déjà courte, vu qu'ils doivent bouger le convoi, et qu'il fini par, au petit matin, s'arrêter dans une auberge et envoyer une missive à sa... son ancienne maîtresse, la femme d'son second fils.

Citation:

Ryx,
J'suis en FC. Je voudrais voir Julian, si possible. Où et quand tu peux ? J'vais peut-être pas rester longtemps... T'es où ? J'suis... à ...


Il réfléchit, et retourne voir la maréchale. Pontarlier ? Nan, FatumVille on a dit, et puis FC c'est pour Fatum Corporation... Logique implacable nan ? Bah lui, il le pense.... ou pas... bref, il s'étire, et revient à sa missive.


Citation:
J'suis à Pontartrucbidule... Pas loin quoi ! S'teuplé, j'voudrais voir mon fils, et puis j'viendrais seul... et pis... non rien.

A bientôt,

Louis.

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Ryxende_bodhran
[tout va bien ! touuuuuut vaaaaa bieeeeeennnnnnn !!!]

même que oui, elle y croit ! tout va bien ! même pliée en deux de douleur, elle y croit !

les nuits passent entre balades sur les remparts et mauvaise humeur dû à la maladie qui irradie toujours ... c'est même assez pénible cette irradiation . ça serait bien que ça change un peu . je sais pas moi ... un truc du genre ... ça se focalise sur un point . mais non, faut que ça irradie .

bref, elle est tellement au top du top que le vide ce fait autours d'elle, à son approche . faut dire que rien que ça mine, ça fait peur . et pour peu, qu'elle pense qu'on vienne la chatouiller à rebrousse poil ... ça devient l'enfer pour le ou la chatouilleur/euse . et, étrangement, même quand, elle en découvre partout . faut pas chercher .

donc, de retours de sa folle nuit sur les remparts à même pas sauter de créneau en créneau parce que, pour une fois, elle s'ennuie pas . ça occupe, la douleur . le petit matin est aussi blême qu'elle . et que dire de la fonte des neiges qui met de la boue partout ? sur, ça aide à la mettre de super bonne humeur . non,vraiment, rien ne pouvait faire que sa journée ne commence mieux .

sauf, peut être .... un pigeon qui l'attend devant la porte de la charpenterie . elle le regarde, un bon moment . y veut quoi, lui ? pas la peine qu'il espère être bouffé, même avec des petits pois . t'façon il serait rendu de moitié, alors ... elle va pas gâcher, quand même . pis franchement, un pigeon ... mais (parce que ça ne serait pas elle s'il n'y avait pas un "mais") si ça se trouve, ce pigeon, il est pas pour elle . si ça se trouve, c'est un pigeon de bougie ! une bougie qui viendrait faire vaciller sa flamme trop près de son homme ... une bougie dont elle pourrait, si elle voulait, souffler la flammèche ! elle dodeline de la tête en ne quittant pas l'animal des yeux ... fera, fera pas .. elle jette un oeil en bas des escalier ... personne . le regard de jais se plisse ... non, vraiment personne ! retours sur le volatile ...

toi, mon mignon, je sais pas d'où tu viens, mais j'ai comme l'impression que tu vas beaucoup m'intéresser ...

ou, comment se persuader qu'on fait presque une bonne action de soufflage de bougie . elle te chope l'oiseau par une aile, oiseau qui s'offusque bruyamment de la prise, somme toute, barbare . mais rien à faire, les pigeons de bougie n'auront pas plus de considération de sa part . et encore, il devrait pas trop se plaindre, quand même . elle lui arrache pas l'aile, alors hein ?! qu'il se taise et pis c'est tout ! aller hop, balancé à l'intérieur de la pièce l'oiseau de mauvaise augure . il se reçoit comme il peut (digne du mode furtif d'un certain brigandier), s'ébroue, couine (surement juste pour le plaisir), se lisse deux trois plumes en bataille .... et pendant ce temps là, la lorraine referme soigneusement la porte et jette son mantel sur une chaise . mal, elle a mal ! partout ! dur de réfléchir mais la jalousie n'est qu'instinct et non réflexion . ça se saurait, s'il en était autrement . la pauvre bête n'a même pas le temps de la voir venir, qu'elle te l'attrape par le cou pour le regarder dans les yeux . parce qu'elle en est sur, la toute petite brune, le pigeon va se trahir ! il y aura une petite lueur, dans le fond de son oeil, qui indiquera ce qu'il peut bien y avoir d'écrit sur le petit rouleau . elle sonde les yeux légèrement proéminents. il va avouer, oui ??? avouer avant qu'elle ne soit obligé de reprendre quelques habitudes . bon, elle les a pas franchement perdu, faut pas pousser, mais si c'est pour son ange ... ça lui pose comme un tout petit cas de conscience . mais alors, petit petit ... rrhhhaaaaa !! mais c'est un pigeon de compet ! même pas qu'il lui donne une indication, lui ! à part, peut être, qu'elle serre un peu trop fort . parce que l'oeil pigeonnesque devient terne, lentement, très lentement . pppfffff !! de la médiocre qualité, en plus . même pas qu'il résiste à une si légère pression ! une honte ! son homme il mériterait les meilleurs pigeons royaux ! qui peut bien être cette greluche allumeuse de flamme qui ose envoyer à son tendre un pigeon qui s'évanouit à la moindre pression ? comment qu'elle va te lui apprendre le respect dû à un ange, elle !! touuuuuuut vaaaaaa bieeeeeeeen !

et pour savoir sur qui va se porter l'apprentissage ... ben il faut lire la missive . et voilà comment qu'on trouve la méga excuse du siècle pour avoir le droit de lire une missive qui ne vous est pas adressé ! hein, que c'est vachement finement joué ?! hein ?! et je rappelle, au cas où, qu'elle n'est pas au mieux de sa forme . elle est malade ! les crobes irradient encore et encore ! alors, imaginez si elle était en pleine possession de ses moyens .. hhmm.. non, n'imaginons pas . vaut peut être mieux pas, en fait .

bref, la bête est, simplement, retourné, et les pattes en l'air offrent l'objet du délit . ah aaaahhh !!! elle savoure le moment (tout en faisant le tour des femmes du coin mentalement) . c'est qu'il y en a tellement, et que son homme est si .... séduisant ! rrhhaaa !! rien que de penser à ça, elle en arrache la missive . plus de pitié pour les pigeons apporteurs de mots doux pour son ange que c'est même pas elle qui l'a écrit . euh ... le doute l'étreint, d'un coup . ça serait pas elle, hein ?! elle aurait pas fait ça et l'aurait oublié, ensuite ?! euh .... arf ! la voilà bien, si elle se met à lire ses propres mots en cachette, maintenant . mais dans les tourments de ses douleurs, elle décide que même si c'est elle, ben elle avait pas à le faire, d'abord ! donc, elle se vengera d'elle même ! et pas en douceur ! non mais oh ! faut pas laisser faire sinon, c'est la débâcle .

le petit rouleau est donc pris sans état d'âme et déroulé lentement . une lueur mauvaise au fond du jais de ses yeux et PLOUF ! à plus de lorraine ! la main relâche la bête (qui, on le jurerait se marre de la voir affalée au sol) , les jambes fichent le camp on ne sait où mais plus sous son corps et le petit rouleau s'en va se balader seul, comme un grand, un peu plus loin . aaahhhhhh !!! saleté de maladie ! ça vous sape vos forces sans prévenir ! ou alors, cela aurait il un rapport avec les quelques mots qu'elle a juste eu le temps d'entrapercevoir ? ou son état de femme enceinte ? tellement de raison pour une seule finalité, la toute petite brune en mode : dodo sur le plancher ! toooouuuuut vaaaa bieeeeeeen !

combien de temps passe ? ça, elle est bien incapable de le dire . tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle ouvre les yeux et qu'elle ne voit que des plumes en très gros plan. le traitre de pigeon a profité de son absence momentanée pour se servir de son nez (pourtant bien petit) comme perchoir ! je vous raconte pas l'état des ses joues . parce qu'un pigeon, habituellement, quand ça trouve un perchoir à sa convenance, ça à tendance à marquer son territoire, voyez ?! mais après tout, peut être que la fiente de pigeon est très bon pour la peau . ça fait, surement, un masque rendant la peau douce et raffermit . et ben .. la lorraine va être vachement raffermit de la joue droite ! et comme il faut souffrir pour être belle, parait il (et que pour la rendre belle, va falloir qu'elle souffre plus que les autres, c'est pas juste !) ben revoilà la douleur radiante qui repointe le bout de son nez ! elle ne sera donc jamais tranquille ? pppffff !!!

le pigeon est éjecté avec grâce et douceur . limite s'il ne va pas s'écraser contre la table un peu plus loin . la tête, noiraude, se redresse péniblement et les yeux, tout aussi noir, tombe sur le petit rouleau vivant sa vie en total liberté ! là, direct, elle sent qu'elle va retomber dans un état (proche de l'Ohio !!) second . elle se secoue un peu . pas le moment .

la position assise, se trouve calée par une position de tailleur . l'écrit revient dans la prison de ses petits doigts (plus bleus bien que ....) et elle approfondie sa lecture . alors là, si elle s'attendait à ça ... rien que l'écriture, elle sait qui c'est . bon, peu de chance que, du coup, ça soit un petit mot doux pour son époux . quoi que ..... non !!! quand même pas ! à moins que .... rrhhhooooo !!! on a dit NON !!! toooouuuuut vaaaa bieeeeeeen !

ah ben non, c'est pour elle . à moins que Djal ne prenne le doux pseudonyme de Ryx ....

comment ça, il est en FC ? comment ça ? panique sous caboche lorraine . Julian !! où est Julian !! léger moment de flottement et soupir de soulagement . il est avec son papa . tooooouuuttt vaaaaa bieeeeeeeen !! et son père veut le voir ...toooouuuuut vaaaa bieeeeeeen ! et oui, le petit homme a un papa et un père et que même c'est pas le même ! hein, que même pour ça, ils sont trop forts ?! où elle est ? ben .... elle regarde autours d'elle ..

pour l'instant, j'suis sur le plancher . t'as d'autres questions, comme ça ?

mouais, Ryx ou l'art de faire les réponses tant attendues .

Pontartrucbidule ? euh ... c'est un nom d'ici, ça ? va falloir qu'elle pense à consulter sa carte, tiens . y aurait il UNE ville de l'empire qu'elle n'aurait pas visité ? ou alors, c'est une ville nouvelle ? ah ? mais c'est que c'est très intéressant, ça . les yeux se plissent, tout de même . il viendrait seul ? hhmm.... pourquoi faut qu'il lui écrive pile poil au moment où elle se sent vraiment trop en forme et tip top pour lui répondre et le recevoir, comme il se doit ? non, parce que, là, tout de suite .. elle a des idées d'accueil plutôt, particulières, voyez ?! genre : viens donc manger du pigeon à la maison, j'le préparerais rien que pour toi avec la vieille recette que ta femme m'avait filé y a un moment . toooouuuuut vaaaa bieeeeeeen !

bon, elle a beau lire et relire, elle ne voit rien d'autre . ooohh elle pourrait . oh oui, elle pourrait . rien que le "et pis" de la fin, lui donnerait plus d'indication qu'une foultitude de mot ... mais elle peut pas ! malade, enceinte .... tiens, le teint verdâtre refait son apparition ! le regard de jais se relève et avise ça besace à peine un peu plus loin, suspendue à une chaise . là, va falloir se la jouer fine, si elle veut pouvoir l'attraper sans trop bouger . elle se penche et tend le bras aussi loin qu'elle peut . on jurerais qu'elle a grandit de plusieurs pouces tellement elle se tend . mais non, les pouces manquant lui font, à peine, effleurer le cuir . elle se redresse ... et se penche en arrière . et c'est un petit pied qui vient frapper la gardienne des ses petits secrets et autres réserves . comment que ça fait les abdos, cette position !! pensez vous qu'elle aurait pensé à prendre appuie sur ses bras ? mais non, ça serait trop simple, voyons !! mais la besace tombe, déversant son contenu sur le sol . le talon se plante sur des vélins éparpillés . avec un peu de chance, y en aura bien un qui va se laisser attirer . bon, tant pis pour la maque . franchement, là, elle n'est pas en mode supra attentive à ce genre de chose . la plume et l'encrier ? ramené, doucement, en se tordant le pied dans tout les sens . bon, elle est fin prête pour répondre . parce que bon, ça demande réponse .

concentration extrême et intense !!!



Louis,


voyez comme ça commence bien ...



j'suis à Luxeuil, à la frontière de la Lorraine .


on applaudit !!! elle sait, encore, où elle se trouve !!!

par contre, j'peux pas m'déplacer parce que ......

houlàààààà ... la vilaine rature que voilàààààààà !!! ben remarquez, ça ira avec la marque de talon tellement seyante !



par contre, j'peux pas m'déplacer mais si tu veux voir Julian, pas de soucis .


tout le monde admire le style, au moins ?! court, clair, tellement elle que c'en est attendrissant . doit elle préciser que si elle voit une mèche de cheveux roux ou chatain, ça risque de devenir massacre à la tronçonneuse qu’existe pas encore ? hhhmm.... non, elle décide de lui faire confiance . pis de toute façon elle est au bout de ce qu'elle peut supporter, là maintenant . la douleur, les crobes, la fièvre, le bébé qui puise dans ses réserves .... faudra qu'il se contente de ça .



à quand tu veux

Ryx


pigeon ... petit , petit , petit .... viens par ici ...

on peut pas dire que le pigeon soit en total confiance . mais, surement, qu'il pense que plus vite il se laissera faire, plus vite il aura la liberté et donc, la vie sauve ! bon, dernier soucis après l'attache de la missive . l'animal va devoir se débrouiller seul, pour trouver une sortie . elle se sent vraiment trop mal, là . pis la fatigue et tout . n'oublions pas qu'elle vient de passer la nuit avec sa meilleure ennemie du moment, sur les remparts, à tenter de lui saliver dessus entre deux crises douloureuses. bref, le pigeon, supra intelligent, trouve comment ce sortir de l'impasse et la lorraine, elle se laisse tomber au milieu de son bordel et supplie qu'on l'abatte ....

mais ..... touuuuuuut vaaaaaaa bieeeeeeennnnn !!!!
_________________
Ryxende_bodhran
[souris puisque c'est grave]*

hein, que ça vous manquez ! hein ?! combien on hésitait à écrire pour demander ce qui ce passait dans la vie de la lorraine ? combien n'ont plus d'ongles à force de se les ronger d'angoisse ? combien on pensait, qu'elle était, peut être, morte sans être prévenus ? combien ? et bien, non ! elle n'est pas morte, que tout le monde se rassure (ou panique) . non seulement elle n'est ps morte mais elle est en super forme, même . les crobes ont décidés d'aller voir ailleurs si c'était plus confortable . et ça doit l'être ! et c'est bien, que ça le soit ! bref, elle revit et qu'est ce que c'est bien ! et comble de chance, Julian n'a rien attrapé . on dira c'est son coté sud qui est entré en conflit avec son coté nord . il en a de la chance, ce petit bout d'avoir le sud ET le nord (en bouteille ?) dans ses gènes !

et, comme elle est redevenue elle même . toute de grâce et de jovialité . ben la voilà repartie dans son occupation favorite . la recherche de légumes . quand on vous dit, qu'avec elle, c'est récurant !! pis y a rien à faire ! quand elle a décidé... alors, la voilà fin prête à partir à la chasse légumière . armée de sa dague (c'est que ça se défend méchamment, les légumes), de sa besace (des fois qu'elle tombe sur LE repère où ils se planquent tous) et du petit bonhomme, qu'elle accepte (il a dû batailler sévère et déployer des trésors d'inventivités, pour ça) de garder à la main . 'fin, jusqu'à ce que l'un des deux, fatigue . lui, de trottiner . elle, de pas pouvoir aller à sa vitesse . et les voilà partis à tout petits pas .

le marché, ben vite fait, hein ?! très vite fait, même . tellement vite fait, qu'elle passe, chope les deux pauvres légumes qui restent et prend à peine le temps de lancer quelques pièces à la paysanne avant de continuer sa route . parce qu'elle a bien compris que le marché, c'était un attrape nigaud (et dans son cas, nigaude). faudrait, limite, dormir sur place . ou être plusieurs . et comme c'est pas trop son cas, d'être plusieurs à elle toute seule (même si on a l'impression qu'elle peut être partout à la fois) et que dormir sur le marché, moyen, quoi . les odeurs de poisson étant assez persistantes . et, étrangement, le poisson, c'est pas du tout son truc alors, l'odeur .... donc, le marché ... heureusement qu'elle marche au pas de Julian .

et les voilà partis voir, si, par hasard, y aurait pas quelques ménagères consciencieuses ayant laissé quelques trésors à porté de main . mais faut croire que la méfiance est de mise, en ce moment . serait ce une suite à l'épidémie ? tout le monde se claquemurent ? pppfffff !! et comment voulez vous qu'elle ait confiance, elle ? elle risque pas d'être souriante si personne ne fait d'effort, non plus . bon, les rues ... rien à en tirer . plus que la campagne .

pas que ça l'amuse vraiment, entendons nous bien . c'est la corvée, la galère, le goulag ! mais la faim ... et voir son enfant se rouler dans la boue, sans le faire exprès, naturellement, qu'est ce que ça lui fait plaisir ! rien que de penser à la future lessive .. ça la met en transe, tiens ! mais, allons y ! elle évite, soigneusement, les fermes, cette fois . pas envie d'être obligé de trucider un chien sous prétexte de protéger son enfant . elle les connait, les Franc Comtois, même pas qu'ils la croiraient . direct qu'il la pendrait sans passer par la case tribunal, en plus ! non, pour la sauvegarde de tout le monde, elle évite les fermes . attention, pas qu'elle soit impressionnée par les monstres canins laissés en liberté dans les potagers . NON !!! pensez vous ! au contraire, elle aimerait bien passer du temps à les cajoler, les câliner et tout ... mais que voulez vous, la vie à ses obligations qui font qu'on a pas toujours le temps de faire ce qu'on aimerait . mais elle se le promets, elle se fera une journée dressage de chien potager . ça doit bien pouvoir se faire, ça, non ?! mais si !! pis avec elle, rien n'est impossible, alors ....

les voilà donc partis par les chemins et fourrés à la recherche de quelques légumes sauvages . voyez comme elle a bien fait de prendre sa dague . les sauvages sont nettement plus difficiles à attraper . ils se cachent, se sauvent plus vite que vous pouvez les voir . et si jamais, par le plus grand hasard, vous arrivez à en coincer un dans un coin . qu'il ne peut plus vous échapper, ben ils vous sautent à la gorge ! si si, vrai de vrai ! ça lui est arrivé une fois, ça . attaquée par un chou sauvage ! je vous assure qu'elle a pas demandé son reste . bon ,elle s'en est pas vanté, non plus, faut pas pousser mais elle a eu une de ses trouilles ....

c'était par un matinée ensoleillée comme il y en a peu . le ciel avait cette pureté inégalable . l'air était doux . tout respirait l'éveil tranquille des matins où on a l'temps . et la lorraine ne dérogeait pas à la règle du jour . après avoir pris le temps de s'éveiller, s'étirer, bailler, se câliner à son homme encore ronflottant ('fin pas ronflottant longtemps après qu'elle est commencée à se câliner, faut l'dire) ... bref, on va pas vous le faire indéfiniment . moment de pause câline et douce entre eux . moment où on redécouvre, encore et encore la peau de l'autre . moment où les mains, les lèvres glissent sans sembler pouvoir s'arrêter . moment où les souffles s'accordent, se désaccordent, s'entremêlent et se saccadent ... on vous fait un dessin ou ça ira ? bref, gonflée à bloc, la toute petite brune, ça lui fait toujours ça, des moment privilégiés avec son homme . et comme c'était bien avant l'enlèvement de leur petit bout, ben elle les avait laissé l'esprit tranquille .

la chasse à la verdure avait débuté dans les bois . pas qu'on trouve grand chose comme accompagnement, dans les bois, mais faut bien commencer par quelque part . des champignons ??? ciel !! vous voulez la tuer ? elle ou toute personne qui mangera ses trouvailles ? non parce que la dernière fois qu'elle en avait trouvé ET ramassé ... d'abord, elle avait cru que c'était un elfe, pour vous dire comme la nourriture a toujours était son occupation favorite . et comme, finalement, elle avait fini par se rendre compte, que c'était pas un elfe mais bel et bien un truc qui se mange (on passera tout l'épisode où elle avait pensé avoir tuer un elfe) elle l'avait ramené au groupe, toute contente d'elle . mais ... là, il y a eu comme des réactions excessivement (oui, j'insiste sur le coté excessif de la chose) étranges . l'un parlant d'éléphant à la couleur que même pas que c'est possible, du moins à sa connaissance . et l'autre parlant de soupe ou plat à offrir aux ennemis . parce que oui, elle a fait armée, une fois . elle a pas aimé du tout, mais elle l'a fait . et dans cette armée, ben ils allaient taper sur une autre . mais le champignon, semblait être une idée moins épuisante pour gagner . mouais, elle avait pas dû trouver un truc si mangeable que ça, en fait . bref, les champignons, même pas en rêve qu'elle y re touchera un jour . elle décide que ce sont des elfes et en bonne lorraine bercée par les contes et les légendes, ben jamais elle n'attrapera un elfe et le découper en lanière ? le boulotter ? non mais ça va pas, non !!! c'est des coups à se retrouver maudite à vie, ça ! bref, les bois, c'est pas trop son truc et les légumes non plus . mais au détours d'une clairière ... elle tombe en arrêt . tout un champs de chou sauvage . surement leur lieu de reproduction et de ponte . va falloir y aller doucement . c'est pas l'moment de les effrayer et de les voir s'envoler sous son nez . parce qu'un envole de chou surtout sauvage ... ça peut être beau, mais pas quand vous êtes en mode chasse, voyez . c'est rageant ! bon, à pas lents, voir saccadés, elle avance . bien choisir sa proie . surtout ne pas prendre un mâle, trop agressif . pas une femelle encore grosse (et oui, elle fait déjà dans la sauvegarde de l'espèce) . un jeune, pas trop jeune et pas trop vieux, ça, ça serait le mieux . et elle le voit . bien vert, de bonne taille sans être énorme, encore tout perlé de gouttes de rosée, se réchauffant au soleil jouant à cache cache entre les feuilles des arbres bordant la clairière . ne pas éveiller ses soupçons en faisant fuir les autres . c'est qu'elle a, quand même, quelques bases en ce qui concerne la chasse . bon, elle est plus douée pour la chasse à l'homme (et je ne parle pas de séduction et tout, ça, c'est pas son truc), mais après tout, un chou, ça doit bien ressembler à un homme quelque part, non ?! alors la chasse doit bien en être pareille ! elle s'avance, donc, lentement, à pas comptés . lorsque soudain, le chou a dû la repérer ! parce qu'elle voit les feuilles les plus basses bouger . pas bouger comme quand il y a du vent, d'ailleurs y en a pas, alors ... mais un mouvement sec . comme de surprise, voyez ?! elle se fixe . mais trop tard, la proie n'a plus que deux solutions, soit fuir, soit attaquer . elle plisse les yeux en observant le vert . s'il fait même mine de partir elle lui saute dessus . et le frisée, il a dû le sentir (c'est dingue comme ça à l'instinct hyper développé, les choux sauvages) parce que même pas qu'il tente de fuir, non ! elle le voit se soulever, doucement, dans sa direction . non, mais .... il fait quoi, lui ?! pourquoi qu'il a pas peur ? hein ?! bon, elle est pas grande, d'accord mais quand même ! il doit pas savoir qu'elle est un chasseur sans peur et sans reproche ! sanguinaire, même ! ben non, il doit pas savoir puisqu'il continu de se soulever dans sa direction ... houlààààà !! la lorraine est elle prête à risquer sa vie pour un simple chou même pas conscient du danger qui le guette ? hhhmm... réflexion faite (qu'elle a même pas eu, de réflexion) non ! et demi tours direct, paniquée, vers ailleurs . où, elle sait pas mais loin de cette clairière du sans nom !! doit on, dire, que si elle avait attendu juste 2 secondes de plus, elle aurait pu avoir l'idée de faire du lapin au chou ? non, laissons la croire à la dangerosité de la chasse aux légumes . c'est quand même pas tout les jours qu'elle a l'occasion de penser qu'elle a risqué sa vie . pis de toute façon, demandez à son homme, les lapins, c'est super vachement, méga dangereux, alors ... en fait, elle a risqué sa vie, deux fois ...

et après ce petit encart souvenirs de chasse, retrouvons notre héroïne au lourd accent german et à la crinière nettement moins emmêlée (merci aux ciseaux de Khealyn) en "ballade" dans la campagne . ballade, qu'elle écourte assez rapidement, d'ailleurs, parce qu'en fait ça ressemble plus à une course poursuite après son bébé qui ne loupe pas une flaque qu'elle soit d'eau, de boue et des deux mélangées . et c'est trempée, boueuse et surtout tentant de tenir dans ses bras, un petit garçon de 18 mois gesticulant comme un beau diable pour retourner se faire des bains de boue . alors, oui, peut être que c'est excessivement bon pour la peau, mais sur le moment, la toute petite brune, elle n'en a rien à faire . elle a froid et veut rentrer se mettre devant un bon feu de cheminée avec une bonne mirabelle, pis c'est tout ! bref, elle bataille fort, mais arrive à le ramener en vue de la charpenterie. elle abandonne, tout de suite de le débarbouiller et de le changer . l'enfant, voyant son père assit au bas des escaliers, gigote encore et toujours plus . la toute petite brune se prend des coups de poings, des coups de pieds, et fini par abandonner . elle le dépose au sol et le voit filer droit devant lui . et c'est là, qu'elle voit son ange . assit, les attendant . c'est y pas beau, ça, quand même . monsieur qui attend sa ptite femme à la porte de presque chez eux ? aaahhhhh !! je vous dis pas le sourire qui illumine son visage, là ! visage qui ressemble plus à une peinture abstraite qu'à autre chose . mais bon, les dents, elles, sont blanches et permettent de voir qu'elle sourit . euh .. qu'elle souriait, parce qu'elle sourit plus . et pourquoi qu'elle sourit plus ? ben tout simplement parce que Djal, sourit pas . qu'il a même l'air drôlement embêté . voir mal à l'aise ... arf de arf !! il se passe quoi ? exit la boue, l'eau, le froid . la lorraine est inquiète .....

et pour cause, faut voir le visage de l'époux . souriant, non, 'fin si mais.... en biais . elle sait qu'il y a quelque chose qui va pas . elle sait pas quoi, du moins, pas encore, mais vu la tête de l'aimé, ça ne saurait tarder . elle cherche, instinctivement, quelles nouvelles pourraient lui être si mauvaises pour qu'il fasse cette tête là . Julian se jette dans les bras de son homme et même là, le sourire, ben c'est pas du vrai grand et beau. là, c'est plus que louche . qu'est ce qu'il peut bien avoir sur le coeur, pour faire cette tête là ?

la missive qu'il n'attendait plus était arrivée . Et pas au meilleur moment, malgré ce qu'elle demandait. Sa filleule de coeur Alysson lui avait bien dit, avant qu'il ne parte, qu'elle voudrait qu'il soit son parrain quand elle ferait son baptême. Et... ce jour était arrivé. Alors que le mariage venait juste d'être célébré, avec son lot d'émotions et de surprises. Le brigandier avait néanmoins promis qu'il serait là, et il n'allait pas remettre en cause sa parole. Mais comment annoncer ça à sa belle ? Djal avait tourné et retourné les phrases dans sa tête, imaginant mille scénarios jusque dans les moindres détails, et lorsqu'il aperçu sa belle et leur fils revenant de ballade, il n'avait pas fini de penser à tout ce qu'il souhaitait dire. Voyant Julian arriver vers lui en courant, bras ouvert, il eut un petit sourire attendri et triste à la fois. Il prit son fils dans ses bras, lui donna un petit bisou, et, une fois Ryxende à sa hauteur, lui dit les seuls mots qu'il n'avait pas prévu :

ma chérie, je... j'ai quelque chose à t'annoncer

Le brigandier se maudit en s'entendant parler. Non mais franchement, avec tous ce à quoi il avait pensé, faire une gaffe pareil ?!! Ce genre de chose n'arrivait qu'à lui, il en était sur et certain. Et il s'en voulait terriblement déjà.

elle le savait ! elle le savait ! hein qu'elle le savait !! hein qu'on l'avait dit juste avant ! ben oui ! il va lui annoncer quoi ? qu'il va bientôt mourir ? qu'il la quitte (ce qui reviendrait au même dans la finalité) ? quoi ?? mais quoi ???? en panique, la lorraine ? mais non, pensez vous ! juste un peu . et comme souvent, chez elle, la panique se mue en méfiance . elle plisse un peu les yeux, restant près de lui . elle tourne légèrement la tête pour le regarder de coté l'air de dire : toi, si tu causes pas vite et bien, y va s'passer quéque chose que j'suis pas sure que tu vas apprécier, tu vois ?! mais elle a la trouille . pourtant, cette journée commencée si bien . le soleil, les bains de boue, les courses poursuites .... mais qu'a t elle donc fait, dans une vie antérieure, pour mériter ça ... elle attend la suite, parce que comme dit l'adage : la meilleure attaque, c'est l'attente . comment ça, c'est pas ça ?! ben ça le devient, là, maintenant, pis c'est tout !

Djal regarda tendrement sa belle quelques instants, mais se reprit vite en voyant le regard qu'il avait appris à connaitre : "parles, ou les morceaux de ton corps le feront pour toi". C'est alors qu'il vit qu'elle et Julian étaient probablement allé en forêt vu leur vêtements, et, de crainte qu'ils ne prennent froid, leur proposa :

on devrait peut-être commencer par rentrer au chaud. Vous allez vous frigorifier si vous restez comme ça

Aussitôt dit, aussitôt fait, voilà le brigandier en train de monter les marches et ouvrant la porte pour sa belle.

ben voyons, comment qu'il se le tente sourire tendre . ça commence à devenir de plus en plus louche, cette histoire ... qu'est ce qu'il a ? non mais, qu'est ce qu'il peut bien avoir ? et il en rajoute, en plus . il joue les maris et papa attentionné ! bon, il est toujours comme ça, on doit le dire, mais étrangement, la toute petite brune, là, ben ça lui met un doute affreux ... trop gentil pour être honnête, lui . et l'idée impardonnable se pointe . l'idée que si c'est ça, ben il y aura la même finalité que pour les deux premières, mais en double ! il l'a trompé !! avec qui ? parce que y a que ça qui va compter, là . pour le double meurtres,vous comprenez ? c'est difficile de tuer deux personnes quand on sait pas qui est la seconde . et la dite seconde, c'est la plus importante, c'est celle qui va le plus souffrir ... et pour savoir qui c'est, ben elle le suit, en silence . se répétant : détendue dehors, tendue dedans ! on sait jamais, des fois que ça marche . elle passe devant lui et entre . se retourne, croise les bras et fait ce qu'elle fait le mieux, elle attend, encore .

Une fois tout le petit monde à l'intérieur, Djal ferma la porte, posa Julian au sol, le regarda partir à toute jambe découvrir à nouveau tout ce qui passait à portée de sa main -et de sa bouche- puis se tourna vers sa douce. Il était temps de tout dire.

Ma chérie, j'ai reçu une missive d'une personne d'Alais qui me demande de revenir là-bas quelques temps.

la lorraine écoute, sagement . ah non, plus sagement . y a ses doigts qui viennent, d'un coup, d'enfoncer les ongles dans la chair de son bras ! crénom que ça fait mal . mais même pas qu'elle sent la douleur .. première information vitale : Alais ! là, elle aurait bien craché au sol, même si c'est la ville de son ange . Alais, ville qu'elle a franchement pas aimé, voir même détestée
... mouais, donc, il lui annonce qu'il veut y retourner . oui, là, elle comprend mieux sa rétincence à lui annoncer . la trainer à Alais, ça va être coton, mais bon ...

Tu te souviens d'Alysson ?

ah ? deuxième information et pas des moindres, il faudra y rester quelques temps ... houlààààà !! si jamais l'ex blonde bourgmestre (et on ne précisera pas si c'est l'ex blonde ou l'ex bourgmestre) est encore par là bas .. si jamais c'est elle qui le rappelle ... comment qu'il va pas y aller, lui ! elle sait pas comment, mais il ira pas ! ah non, c'est pas l'ex on sait pas quoi, c'est Alysson . bon, les doigts se décrispe un peu ... c'est déjà ça . ALysson, elle ne l'a pas beaucoup cotoyé . ça n'avait pas l'air d'être la mauvaise fille, un peu brasse bouillon, peut être . pas le genre qui deviendra sa super copine à la vie à la mort, mais bon, c'est pas la pire ... elle hoche doucement la tête, l'invitant à poursuivre . elle a pas encore le sourire, faut pas charier ! d'ici qu'il lui annonce qu'il la trompe avec Alysson de loin ....

eh bien, figure-toi qu'elle m'a demandé... de venir être son parrain pour son baptême. de venir être son parrain pour son baptême c'est plutôt une bonne nouvelle, je trouve, et j'avoue que ça me touche beaucoup sauf que.. ben..

là, on avouera un certain étonnement, de la part de la toute petite brune . elle imaginait certainement pas que l'annonce d'un baptême puisse être si ... problématique . bon, d'accord, c'est à Alais ... mais quoi ?! elle est si sectaire que ça ? qui a dit "oui" ? hein ?! non, même pas vrai, d'abord ! elle est très ouverte et tout ... la preuve, elle est déjà prête, malgré sa grossesse, à faire leurs bagages pour ce lonnnnng voyage, alors hein ?!
ah ... c'est qu'apparemment, c'est pas tout .... arf, il peut se passer quoi, durant un baptême ? euh ... c'est un baptême du sans nom ? il va être obligé de coucher avec sa filleule ? là, elle voit pas trop où il veut en venir ....

elle m'a un peu prévenu au dernier moment... J'aurai à peine le temps de faire le trajet à cheval en dormant à peine

très léger haussement de sourcil . mais alors, léger, léger . limite il se remarque pas . non, elle décide de pas entendre ce qu'il dit . il parle comme s'il y allait seul . là, il rêve, lui ... ah moins que ..... elle le regarde et ... l'écoute ... et plisse les yeux .... et ses doigts tapotent son bras ... et il se fout d'elle et dans les grande largeur, là ! il sait, peut être pas comment la naissance de Julian est arrivée ? tout le voyage qu'elle a fait, enceinte, de jour comme de nuit .... elle penche légèrement la tête de coté en le regardant ... y a un truc qui colle pas ... serait il en train de lui mentir ? houlàààà, rien qu'à l'idée de mensonge, les ongles se replantent !!

et voila pourquoi je préfèrerais que tu restes ici pour te reposer

là, c'est sur, il se fout d'elle ! et du coup, elle peut pas s'en empêcher ... elle s'approche de lui, désincrustant ses ongles de sa peau ... pose une main sur la chemise de son homme (qui va peut être pas le rester longtemps) et les ongles trouvent une autre proie . la chemise, certe, mais la peau en dessous aussi . et croyez moi, qu'on jurerait qu'elle les a affuté juste avant de faire ça ...

tu .. t'imagines ... vraiment ... que ... tu ... vas ... y ... retourner ... sans ... moi ?

elle détache bien tout ses mots pour être certaine qu'il comprenne bien . pas d'histoire d'accent différent qui entrera en ligne de compte ...

Le brigandier laisse échapper une petite larme de douleur, tant physique que morale.

ma douce, s'il nous arrivait quelque chose en route,

ooohhh l'erreur qu'il fait !! il l'a appellé comment ? sa quoi ???? rrrhhhhaaaa !!! le seul nom qu'elle ne supporte pas !! c'est ainsi que son ex l'appellait ! et on sait tous comment ça s'est fini, puisqu'elle est marié à un autre ! pis de douce, elle ne l'ai plus, n'en veut plus !!!!

jamais je ne me le pardonnerai. je serai bien plus furtif seul, et à même de me protéger si besoin

et il continu, en plus ! la main sur la chemise, se crispe totalement .... il s'imagine qu'elle ne sait pas se défendre ... hhhmmm.. sourire en coin , il oublie qui a escorté l'autre . lequels des deux avait le plus de force et en a surement encore ...

je crois qu'il vaut mieux que je t'accompagne, pour te protéger ... on le joue au bras de fer, si tu veux ...

et là, le sourire en coin est de rigueur ... aller, un ptit bras de fer ... rien que toi et moi ... tu veux ? ça, c'est son regard qui lui fait passer ....

mmmmh... tu pourrais être surprise mais point de bras de fer aujourd'hui, ta santé et ta sécurité passent avant tout et euh... ben...

là, plus de doute, toutes les excuses sont bonnes et en l'occurence, il fait passer sa santé par dessus tout pour faire passer la pilule !!!

et d'une voix suave et douce, justement ....

oui ......?

hum... euh... je crois que la cérémonie sera assez... fermée. Alysson ne mentionne que "son parrain"

OH !

ça, c'est l'exclamation qui a pas le temps d'être retenue que déjà elle est sortie ! alors c'était donc ça, elle n'est pas invitée ! si ça se trouve, il n'a même pas dit qu'ils étaient mariés . il veut retrouver sa liberté à peine épousé . elle comprend mieux ses efforts, minable reconnaissons le, pour ne pas qu'elle vienne . aaahhh il veut la jouer comme ça ? ah oui ?! monsieur veut retourner à sa vie de débauche d'avant ? refaire le brigadier et les yeux doux à des blondes ? le regard, lui, se fait plus noir que jamais .

et... je ne suis pas certain que te retrouver seule à Alais soit une bonne chose après tout ce que nous avons vécu là-bas

moment fatidique pour Djal, qui se voyait déjà dépecé par sa belle

je vois .... après tout ce que NOUS avons vécu, tu cours y retourner ....

elle le lâche ..

bien, tu n'as pas besoin de ma permission, il me semble ...

elle se retourne ... posant la main sur son propre ventre elle regarde son fils courir partout ... pppfff que ça va être compliqué de lui expliquer ....

Le brigandier se sentit nu lorsque sa belle le lacha

Mon amour, je ne cours pas là-bas, si ça ne tenait qu'à moi, jamais je n'y aurais remis les pieds, mais Alysson m'avait demandé pour que je sois son parrain, et j'avais accepté . je ne peux pas lui dire non alors que la cérémonie va commencer sous peu

elle lève la main pour l'arrêter dans son flot de parole

fais ce que tu as à faire, je ferais de même ....

sous entendu , comment que tu vas être pisté et parole, si tu passes la frontière de la Franche Comté tu devras faire comme un certain Forrest ... COURIR !

Pour une fois, Djal ne s'arrêta pas. Son couple en dépendait clairement

faire la route alors que... que tu portes la vie en toi, je ne veux pas te faire revivre la même chose

oui, j'ai bien compris ! je ne suis pas invitée !

elle hausse les épaules

tu attends quoi ? ma bénédiction ?

Djal sentit son coeur s'alourdir de peine

ma chérie, faire autant de route dans ton état et en si peu de temps serait une terrible erreur

la colère froide, il avait pas encore eu ? non ? aaahhh mais c'est que c'est dommage, ça ... parce que quand elle est bien, elle peut nous péter un cable comme elle veut ... mais là ... la banquise est à sa porte !!

arrêtes avec mon état !

tu dois te reposer tranquillement, pas faire des centaines de lieux à cheval

j'ai fait pire et tu le sais trouves toi d'autre excuses

oui, mais aujourd'hui, tu n'es plus seule je m'inquiète pour toi et je n'ose même pas imaginer dans quel état tu arriverais après tant de route ni même Julian
devoir partir seul, pour en plus retourner dans cette ville après tout ce qui s'est passé...c'est un crève-coeur, mais j'ai promis et ce ne sera que le temps d'une journée je repartirai aussitôt


elle se retourne folle de colère . de cette colère qui déménage tout sur son passage y compris elle ... elle l'empoigne comme elle peut et par où elle peut ( il va voir si elle est pas capable, si elle est faible ... elle le pousse contre la porte, le lâche juste le temps de l'ouvrir et le pousse dehors ....

je ne suis pas invitée, tu as du oublier de préciser tes nouveaux liens maritale ou quelque chose comme ça ... va retrouver tes chers amis qui te manquent tant ... ne salue surtout pas la blonde fourbe d'ex bourgmestre pour moi ...

et VLAN , la porte est claquée, et le bruit de la serrure ne laisse aucun doute sur le fait que le tout soit verrouillé !!

maintenant, on espère tous qu'il avait déjà préparé ses ptites affaires, sinon, ça servira à allimenter la cheminée .... et la lorraine ? comment elle va ? super bien, la forme et tout .... non mais vous croyez quoi ??? z'êtes de grands malades, vous !! elle s'effondre, en larme, sur le plancher .... son fils, intrigué, vient la rejoindre ....

papa ?

elle secoue doucement la tête ... en lui souriant, supra à l'aise ....

t'as ... t'as plus .. de papa, mon bébé ....

rrrhhhhaaa que la fin est cruelle .........


* Alain Chamfort

fait avec la complicité et l'accord du JD Djal

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