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[RP] 18, Impasse de l'église - Le Presbytère -

Colon & Chicque, incarné par Iskander
Haha ! Je vous prends en flagrant délit de refus d'obtempérer !

Et qui plus est en flagrant délit de contradiction.

Et en flagrant déni de contrariété !

Et en flagrant déni d'hospitalité !

Le tout mêlé d'une grande portion de mauvaise foi !

Ca va vous coûter cher, mon gaillard !


Et de désigner les deux Dames.


Et vous êtes témoins !


Colon était tout à son affaire de noter à toute vitesse, sous la pluie battante.

Chicque, quant à lui, observait, juste pour voir si quelqu'un avait oublié quelque chose dans l'histoire, et qu'il pourrait récupérer pour lui rendre, si on venait lui réclamer.

Ne voyant rien, il se rapprocha de Miette, qui semblait bien accorte.

Il hésita un instant avant de lui lancer, mime de rien ...


Vous n'êtes pas en ville d'puis longtemps, vous. En tous cas, j'vous y ai point vu à c'jour.

Vous habitez chez des parents ?
--Miette.
Si la pluie ne s'en était mêlée, Miette serait amusée de la cocasserie de la situation. D'ailleurs, malgré sa couronne de fleurs qui est tombée dans la boue, elle garde le sourire.

Abordée par le gros soldat, la rouquine minaude un peu et lui répond.


Non, m'sieur! nous sommes arrivées y a peu, avec ma maîtresse. On habite chez m'sieur Iskander.


Un peu plus bas :

Savez, ma maîtresse elle a l'chic pour se foutre dans des situations difficiles. J'sais pas c'qu'elle lui a fait à ce Teuton, mais il la traite comme une pestifermée!

J'comprends pas... Pourtant, elle nous fait tous caguer à nous traîner à la messe tous les dimanches. Et à suivre ses cours qui servent à rien.


Elle hausse les épaules.

Savez, y a plein d'gens qui l'aiment pas, pasqu'elle dit c'qu'elle pense. Alors, elle a p'têt dit une chose qu'y fallait pas, et l'autre ça l'a vexé. Déjà qu''y m'a vendu du pain avec des poils dedans, et même des crottes de nez. C'est pas charitab' moi j'dis.

_____________
Ici, tout n'est que leurre et balivernes.
Foulques_de_lorches


Le Chevalier Lorrain, Foulques de Lorches, après avoir récupéré son cheval auprès de son écuyer, partit pour vérifier que tout allait bien à la cathédale et à la demeure de son ami Hobb.
Il passa devant le quatuor de visiteurs, jeta un regard, fit un signe de la main, sourit, continua son chemin en chantonnant.


Citation:
AIR DES CHEVALIERS
Et moult grand noise démenait
les armes de ceux qui venait,
et souvent heurtaient aux armes
les branches des chênes et de charmes.
Sonnait le bois, sonnait le fer
des écus et des hauberts.

Sonnait le bois, sonnait le fer
des écus et des hauberts.

Perceval:
Il s'émerveille et dit:
Par mon arme, vrai me dit ma mère da dame
qui me dit que les diables sont choses
plus effrayantes du monde.

Elle dit pour moi enseigner
que pour eux se doit-on signer,
mais jamais ne me signerai
cet enseignement dédaignerai.

ET QUAND IL LES VIT EN APERT

Perceval:
Et quant il les vit en apert
que du bois furent découverts,
il vit les hauberts frémissants
et les heaumes clairs et luisants
et vit le vert et le vermeil
reluire contre le soleil
et l'or et l'azur et l'argent,
si lui fut moult très bel et gent.

Et dit: Beaux Sire Dieu, merci
ce sont anges qui je vois ci.
Et vrai or ai-je moult péché,
qui dit que c'était des diables.

Ne me dit pas ma mère fable
qui me dit que les anges sont
les plus belles choses qui sont,
Hors Dieu qui est plus bel que tout.


http://www.youtube.com/watch?v=f9Vt3gASeQQ


Colon & Chicque, incarné par Iskander
Le sergent Colon notait fébrilement, tentant de prendre les gouttes de pluie de vitesse.

Ils virent un éclair blanc, un autre Teutonique, chantre en son ordre, passer fièrement. Son chant martial était sublime, gloire immaculée de ces géants chevaliers qui n'entendaient pas les craquement des os et les chuintements des chairs que leurs montures foulaient ... la guerre vue d'en haut et celle vue d'en bas, question de point de vue.

Pulvis et umbra sumus ... (*)

Colon notait.

Chicque cracha au sol, puis rendit un sourire franc et chicotier à Miette.



S'ils vous font des m'sères, il faudra nous l'dire.

Sergent, faut l'noter hein, tentative d'empoisonnement ou vente de marchandise avariées hein ..


Le sergent renifla. "Avarié" pouvait décrire le caporal, presque en entier.

Il nota pourtant, encore.


Si vous voulez bien, mesdames, il faudra que nous vous auditionnions. Pour noter ce que vous savez et ce qui s'est passé, et toussa.

On va devoir aussi faire avec l'autre Milites, malpoli d'ici.

Il a un nom ? Il ne s'est même pas présenté.


Et de noter cela aussi.

Vous vous présenterez à votre meilleure convenance au Commissariat du Guet de Nuit, au 17 de la rue du Rempart. C'est juste à côté. Vous pouvez pas le manquer.

Si on n'est pas là, faites-vous tu thé. La boîte à thé est dans le tiroir de la table. Nous ne serons pas longs.



Et Chicque d'enchaîner avec adresse à l'attention de Miette.

On est d'service ce soir. Si vous voulez, on peut s'retrouver dans une taverne, à la Part du Lion. Vous verrez, c'est sympa, il y a de la bière et tout le toutim.

(*) Nous ne sommes qu'ombre et poussière, Horace, Odes
Tibere
L'homme reprenait petit à petit des forces et allait chaque jour un peu mieux. Le traitement subi l'avait beaucoup affaibli, mais sa volonté restait intacte. Il y avait tant à faire à Genève. Il était sorti une fois du presbytère pour aller prêcher sur le marché et ouvrir les yeux aux citoyens de la ville. L'exercice était prématuré et l'avait beaucoup diminué. Etait-il entre la vie et la mort ? Il ne le savait pas lui-même, s'en remettant entièrement au Très Haut sur ces questions délicates. Quoi qu'il en soit, il avait pris un coup de vieux.
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Archevêque métropolitain d'Arles. Général de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat du CESE.

Tibere
Il allait mieux depuis quelques jours,ms, amis évitait les sorties, soit pour ne pas faire de mauvaises, soit pour se prémunir face au mauvais temps et au retour du froid.
Le courrier lui parvenait de manière régulière. Il y avait cette pauvre femme, Musartine, dont l'âme était noire comme son habit. Son cas était irrémédiablement perdu. Le Sans Nom faisait des ravages.
Et maintenant, il y avait Istanga, qui après des semaines de silence lui écrivait enfin. Il s'attendait à une lettre agressive, il n'était pas déçu.
Il trempa la plume dans l'encrier et se mit à écrire à son tour.



Il plie, cachète et confit à son rouge-gorge favori. Vole petit oiseau, vole.
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Archevêque métropolitain d'Arles. Général de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat du CESE.

Tibere
Nouveau courrier. Au Tau cette fois-ci.
Citation:

De Tibère d'Arcis, Père Général à Guiscard, Sénéchal, paix et amitié.

Je vous écris pour vous dire que tout se passe comme prévu. Les hérétiques sont en train de quitter en masse la ville pour aller soit-disant tournoyer sur la route en direction des ruines de Lausanne. Nous savons que c'est surtout l'occasion de rassembler des dizaines de brigands et autre gueusaille venus de tous les royaumes. Avoir cette chienlit rassemblée n'est pas de bon augure aussi ai-je envisagé de frapper fort. Les armes semblent être une des dernières solution qui nous reste.
Vous savez comme moi que depuis plusieurs semaines, des membres du Talion se rassemblent dans la cité. J'ai écrit personnellement à quelques gens sur place et certains m'ont affirmé leur soutien. Si les choses venaient à mal tourner pour moi, je sais que je pourrais compter sur un certain nombre de gens surs.
On me pousse à lancer un assaut. On me dit que la garde est infiltrée et qu'ils ne sont désormais qu'une poignée sur les remparts chaque soir. Je veux bien le croire. Il me suffit d'un claquement de doigt pour agir. Mais l'heure n'est sans doute pas venue. La foi est encore présente chez certains, même si les fidèles se comptent sur les doigts des deux mains. Je ne veux pas risquer un bain de sang. En résumé, je suis hésitant.
Je sais que de votre côté les étendards se sont levés. Il nous faudra en reparler dans une prochaine lettre.
Je vous tiens au courant sous peu car "T" est sur place et doit me faire son rapport.

Dieu aide.

Tibère d'Arcis.



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Archevêque métropolitain d'Arles. Général de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat du CESE.

Tibere
Il avait demandé à Hobb de passer le voir sitôt la messe. Il n'allait sans doute pas tarder.
Tibère avait préparé la table, avec deux verres et un pichet de lait, ainsi que des petits fours à la saucisse de Morteau.

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Archevêque métropolitain d'Arles. Général de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat du CESE.

Hobb


Hobb rejoignit le presbytère, où Monseigneur Tibère l'attendait sans doute déjà.

Il fit un signe à son compagnon Foulques de Lorches, qui gardait l'endroit depuis le procès de l'évêque. Il s'approcha :

-" Dominus Vobiscum, Foulques, wie geht'st ? Etwas neu ?"*

le Chevalier Lorrain, prit Hobb par les épaules :

-"Hobb, seie vorsichtig, Leute klatschen über dich !"**

Le Teutonique dodelina de la tête.

-" Ja, mein Freund, sie wissen nicht, was sie tun"***

Après que Foulques lui ai confirmé que l'évêque était présent, Hobb frappa à la porte du presbytère.


* D. V. Foulques, comment vas tu ?
** H. fais attention, des gens médisent de toi.
*** Oui, mon ami, ils ne savent pas ce qu'ils font.

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Tibere
Entrez donc Hobb, entrez donc. Car je suppose que c'est vous. De toute façon, c'est soit vous soit les soudards hérétiques qui viennent encore m'arrêter.
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Archevêque métropolitain d'Arles. Général de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat du CESE.

Monsieur Ling, incarné par Iskander
Blam blam blam blam blam

Monsieur Ling était arrivé devant la porte de service et frappait à grands coups.

Citation:

Entrez donc Hobb, entrez donc. Car je suppose que c'est vous. De toute façon, c'est soit vous soit les soudards hérétiques qui viennent encore m'arrêter.



Aaaah non. Ici c'est Monsieur Ling. De la blanchisselie Ling.

Je viens lappolter vous linges blancs, lavés, lepassés, amidonnés, poul vous.

Vous n'êtes pas venus les lechelcher ! Il faut venil les lechelcher et payer !

Madame Ling demande payer !

Lao Tseu a dit "Qui paye ses dettes s'enlichit !". Vous allez faile foltune !
Tibere
Monsieur Ling... je ne crois pas vous avoir confié quoi que ce soit. Vous avez un étrange accent. Je me demande bien de quelle vallée vous pouvez venir.
En attendant, j'ai moi aussi lu Lao Tseu qui a dit "Il faut lui couper la tête !". Méditez bien ces paroles. Allez donc à la mairie si ma réponse ne vous convient pas. Ils sauront vous dédommager.

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Archevêque métropolitain d'Arles. Général de l'Ordre du Tau.
Vice-Primat du CESE.

Monsieur Ling, incarné par Iskander
Quoi? Les glands dlaps blancs avec une cloix noile ? Ce n'est pas à vous ?

Et la cololette ?

Vous êtes les seuls à les polter ! Je veux êtle payé !

Payez-moi, sinon, vous aulez affaile à Madame Ling ! Et moi aussi !

Vous me devez tlois poulets, et dix-huit oeufs poul le tlavail !
Monsieur Ling, incarné par Iskander
Monsieur Ling était en colère. Cela se voyait à son teint qui devenait bistre.

Il était plus petit que le prélat, mais il avait vu du pays.

Tout avait commencé par la venue de ces vénitiens à la cour impériale. Ils étaient l'image vivante de l'existence d'un monde et de marchés prometteurs loin de toute ingérence des mandarins.

Monsieur Ling, Monsieur Song, Monsieur Fah et Monsieur Chi se sont donc mis en route pour ce lointain Ouest, avec leurs familles. Ce fut un voyage épique, en passant par Samarcande, et par Antioche. 3 longues années de pérégrination pour se retrouver dans la Sérénissime et comprendre que, si les vénitiens étaient tout heureux à l'idée d'avoir de nouveaux marchés lointains, ils ne souhaitaient pas vraiment les voir débarquer chez eux.

Ils ont vite appris la signification des mots "bridés", "face de prune", "niaks", et tout cela.

On leur a parlé d'une ville ouverte, tolérante, ou on pouvait parler de Lao Tseu et de Confucius sans se faire rabrouer : Genève.

Ils y sont parvenus, après une nouvelle année de voyage.

Monsieur Ling et sa famille ont trouvé à se loger dans les caves du "Paradis perché". Ils passaient discrètement dans les couloirs, récupérant les draps et les linges délaissés dans les couloir, les lavant et les ramenant frais, repassés et sentant bon le jasmin. Ils se nourrissaient le soir pour cela, dans les cuisines et y récupéraient deux ou trois babioles. Et cela semblait contenter tout le monde.

Le surplus de la cuisine allait à Monsieur Song, qui a ouvert une petite échoppe ambulante de nouilles au bouillon, qui faisait un tabac.

Avec ses petites économies, Monsieur Ling avait pu trouver un gourbi où loger sa famille, et avait étendu ses activités : ce qu'il faisait au Repos du Lion, il le faisait maintenant dans toute la ville, récupérant les vêtements et linges de maison que les gens laissaient au pas de leur porte, ou un peu plus loin dans la rue, et leur rapportant, propres, reprisés, amidonnés, fleurant bon le jasmin.

L'échoppe de Monsieur Song prospérait. Monsieur Chi travaillait aux tanneries avec sa famille. Et le vieux Monsieur Fah élevait sa fille unique pour en faire une guerrière, et travaillait comme ouvrier agricole perclus pour y parvenir.

Ils n'étaient pas les seuls à être venus ainsi à Genève.

Il y avait Monsieur Singh, qui vendait des currys colorés et brûlant dans sa carriole, Monsieur Ali, qui faisait commerce de tapis persans fabriqués à Fribourg, Monsieur Mouloud, qui vendait du thé à la menthe et des pâtisseries orientales faites avec des produits locaux, et bien d'autres encore.

Bref, toute une avant garde de gens précurseurs, qui venaient trouver à Genève la prospérité et la sérénité qu'on leur refusait ailleurs.

...

Monsieur Ling regardait le prélat avec intensité.


Il faut payer ! Madame Ling a lavé, leplisé et tout fait poul vêtements de vous !

Poulquoi vous pas vouloil payer ?

Legaldez, c'est bien fait. Ca sent bon. Tlois poulets et 18 oeufs, c'est plix honnête !

...

Vous êtle laciste ? Vous pas payer aux gens qui sont diffélents ? Comme poul les autles lègles de Genève ?

C'est ça ?
Hobb


Alors que le Teutonique allait entrer, sur l'invite de Monseigneur Tibère, un drôle lui brûla la politesse, une coutûme lointaine sans doute, pensa-t-il.
Après avoir entendu la réponse de Monseigneur aux récriminations que le quidam sus cité, répondant au nom de Ling, osa dire. Hobb lui tint à peu près ce langage :


-" Vous avez entendu Monseigneur Tibère, Monsieur Ling ? Veuillez porter vos récrimintations ailleurs. Ici l'on est entre gens honnêtes. Si vous avez été abusé ça n'est pas d'ici. Allez laissez moi passer."

Puis se ravisant :

-" Passez à la taverne Romaine un de ces soirs, nous en parlerons devant une boisson."

Hobb salua l'évêque et referma la porte.

-" Bonjour, me voici Monseigneur, je constate que les provocations continuent. Moi même j'ai eu une convocation des deux sbires de la milice. Bien sûr je n'y répondrais pas. "

Hobb dénoua sa cape et posa son épée près de la porte. Il posa sur la table le billet de la milice :

Citation:
A l'attention du Teutonique Hobb, logeant à l'occasion au Presbytère, au numéro 18 de l'Impasse de l'Eglise,

Messire Hobb,

Par la présente, sur apostille de Madame la Grande Accusatrice, je vous convoque sur-le-champ au Commissariat du Guet de Nuit de la Milice cantonale de Genève, au numéro 17 de la rue du Rempart, pour y être entendu et auditionné relativement aux déclarations que vous avez faites et actes que vous avez commis récemment à Genève.

L'audition sera menée par moi-même et par le caporal Chicque, de mon unité.

Signé

Colon

Aloysius Gerbera Colon, Sergent du Guet de Nuit de la milice cantonale de Genève


-" Je suppose que vous voulez me parler des mouvements d'hérétiques concomitants à leurs pseudos joutes."
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