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[RP Mai] Chambre de droite, Errance et Jules

Jules.
Montre moi oui

Et sous sa main, un palpitant qui portait vraiment bien son nom. Les caresses de l'éponge continuèrent bien un peu dans le dos propre à présent, histoire de donner le change, mais bien vite, à mesure que les lèvres tracaient un chemin de la nuque au côté du cou, puis à l'épaule, l'envie bien naturelle de toucher prit le dessus. Qu'il préfère les rondelettes ou non, un corps nouveau à découvrir ne manquait jamais d'éveiller ses sens. Un simple "ploc" dans l'eau vint marquer l'abandon de l'accessoire devenu inutile. A la main qu'elle guidait vint se joindre sa jumelle, à jamais rendue caleuse par le maniement d'une épée désormais abandonnée. Lentement, frôlant les côtes, elle vint cueillir le sein de la jeune fille par en dessous, le soupeser à peine.


Laisse-toi simplement aller, chuchota-t-il à son oreille en l'attirant contre son torse de sorte à ce qu'elle puisse s'adosser à lui et se servir de son épaule comme appuie-tête, si elle le souhaitait.

Le clapotis de l'eau et son souffle légèrement rauque comme seul fond sonore à leurs ébats naissants, il ferma les yeux et se laissa aller, lui aussi. Goûter la peau du cou, la clavicule, remonter sur la joue, attendre qu'elle lui tende ses lèvres... ou pas. Jouer avec la pointe des orbes glissants de savon, et laisser ses braies se tendre dans l'attente de plus.

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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Errance.

Et le chemin du jour, lentement, s’engouffrait sous une claire futaie, éclats de lumière dansante pour yeux mi-clos, caresse d’une brise joueuse apportant le frisson sur la peau….
Ça et là des fleurs de sens exhalaient leur envoûtant parfum, faisaient exploser leurs insolentes couleurs, et une présence habitait le sous bois infini, là, toute autour, amicale, invitante, enveloppante, donnant le pas léger ….


Quand la senestre du Jules glissa sur ses côtes, effleura la violine cicatrice et vint doucereusement envelopper elle aussi son sein, les muscles de Belt se tendirent comme chat sous caresse, et son cou se fléchit d’une impulsion mal contrôlée comme pour mieux offrir, à regret, à envie, son territoire aux lèvres le découvrant…Sa paume pesa plus lourdement, ses doigts s’immiscèrent en les siens pour mieux les serrer, sceller l’accord tacite, légères caresses de pulpes et valse lente de mains s’apprivoisant, là, sur le sourd rythme de son émoi,...

Découvrir que celles du courtisan avaient de plus cet épais virilement familier... les hommes aux mains douces et blanches, préservées du labeur et des combats n’étant décidément guère de ses fréquentations…
D'ailleurs dame nature l’avait elle-même fort judicieusement dotée d’une paume à peau de cuir et de précieux monts de corne là où ça faisait besoin…
Tenir fourche ou pommeau habille votre main… et vos caresses….
Et retenir l’instinct sous celles de cet homme commençait à sacrement habiller l’impossible…

Elle n'en revenait pas de la vitesse à laquelle elle se sentait rendre les armes, en un simple souffle son corps avait renvoyé aux orties sa rancunière abstinence…La simplicité du désir, fascinant enseignement des gueux, coulait en ses veines… à nouveau….

Le voulait elle ou ne le maîtrisait t’elle déjà plus, trop subtile nuance diluée sous l’onde tiède la gagnant, mais elle se laissa aller, s’appuya contre la forte épaule, sa joue se pressant contre ces lèvres qui l’effleurait …
Délaisser les doux entremêlements sur sa poitrine pour venir poser sa paume contre cette mâle mâchoire, la tenir là, juste là, à un souffle de son souffle, alors que son corps, ainsi tendu, offrait impudiquement ses roses pointes dressées, la blancheur laiteuse de son ventre et ses quelques violents souvenirs…

Et parler, non chuchoter, une irraisonnable distance entre leurs bouches déjà franchie…
Comment tu es arrivé là toi ?

Réelle curiosité, oui, on ne refait pas sa nature surtout face à celui que l’on sent son égal d’errance et de misère, mais qui mangea pourtant tout les mots d’une réponse sous des lèvres timides, hésitantes, goûtant déjà les siennes….
Vl’à le charivari, le soudain tsunami….
Elle se sentait belle à oser, elle se sentait femme à désirer, elle se sentait libre.. d’hier et de demain…. Parenthèse ouverte….
Fermer les yeux, savourer, en esthète frustrée, la douceur de ces coussins de chairs s’effleurer, se presser, partager le souffle, et, sous la pointe d’une langue audacieuse, la saveur …


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Beltaine dicte Errance....
Jules.
Il la laissait s'apprivoiser, une main sur sa mâchoire, souffle contre souffle, le corps arqué ne cherchant plus à se cacher sous l'eau... Il nota les cicatrices, mais ne songea pas à en parler, pas maintenant, pas de sa propre initiative.

Il la laissait donc approcher, savourant l'instant toujours délicieux qui précède immédiatement un baiser quand...


Comment tu es arrivé là toi ?

Avant qu'il puisse réagir de quelque façon, répondre, reculer, ou même hausser les sourcils de surprise, elle avait franchi le peu de distance restant entre leurs lèvres. Tout d'abord son cerveau resta bloqué sur la question. Devait-il y répondre ? Cacherait-il la vérité ? Mais bien vite la sensualité de l'approche, la lenteur excquise avec laquelle elle goutait ses lèvres, sans maladresse, prit le dessus, et il répondit de la même manière. Le soldat qu'il avait été eut sans doute agi plus vite, plus rudement, mais depuis qu'il était courtisan, il découvrait le plaisir de la lenteur, aussi. Penser d'abord à la femme, il avait toujours su faire, mais seul un courtisan ne pense qu'à la femme. Réprimant l'instinct de lui attraper la nuque pour un baiser dévorant, il approfondit donc le baiser sans précipitation, et ce n'est que lorsqu'il prit fin avec les mêmes effleurements qu'il avait commencé, que Jules songea à nouveau à la question qui flottait toujours dans le silence. Tout contre sa bouche, il murmura.

Est-ce bien important..?

Allons, Julot, connais-tu une femme qui se satisfasse d'une réponse qui n'en est pas une ? Botter en touche n'était pas une bonne idée... Aussi ajouta-t-il à contre coeur.

J'étais soldat, je ne peux plus.

Un nouveau baiser, léger, la main glissée derrière sa nuque, le pouce caressant lentement la tempe.

On m'a suggéré ce métier, et à part me battre.. Je n'étais doué qu'à...

Quoi ? Séduire ? Même pas, c'etaient les femmes qui venaient à lui. Aimer ? Le mot etait franchement exagéré...

..ça.

Oui, voilà, rester flou, c'était mieux. La bouche toujours contre la sienne, une main toujours sur son sein, il n'osa pousser les caresses à l'étape suivante. La question, suivie du baiser, l'avait laissé entre deux eaux, incapable de dire si elle voulait parler ou l'etreindre.
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Errance.

Sa retenue et sa maladive pudeur étaient en train de fondre comme neige en eau tiède, comme puérils arguments mortellement dissous sous le simple, doux et profond baiser….

Mais en parallèle Beltaine, attentive à la moindre posture, au moindre souffle, sentait chez le courtisan comme des gestes avortés, une distance habile laissant libre court à un chaos d’interprétations…
Il ne se jetait pas sur elle, avide d’en finir et de faire son « devoir », cela pouvait être lent respect, mais elle n’avait ni mise ni titre l’alimentant, peut être un usage d’une « haute société » dont elle ne connaissait décidément pas les mœurs et les usages... ou simple répulsion professionnellement camouflée tant bien que mal face à son explicite indigence ….

Elle pencha, bien sur, pour la dernière, toujours consciente d’être si peu à sa place en tel lieu, d’être soudainement dans le rôle d’une profiteuse de chair offerte, enfin vendue, la nuance a importance, chalande non méritante du présent malgré ses hasardeux écus….
Elle marchait funambule de minutes faites heures, apprivoisant autant l’instant que son instinct, un peu perdue entre son nouvel et incongru pouvoir, cette volupté lui vrillant les sens et sa maudite humanité….

Alors elle rit à la réponse du Jules, un rire rond comme perle, chaloupe d’un navire à la dérive sur un océan de tumulte…
Il ne pouvait « plus » être soldat…. Avait il quelque douloureuse blessure que sa vêture cachait encore ? La cicatrice étaient elle plus ancrée dans l’âme que dans la chair ?.....
Elle en conclut dans un intime sourire qu’elle n’aurait réponse qu’une fois le courtisan entièrement dévêtu…
D’où une, non, de nouvelles questions….
Souhaitait elle vraiment le voir… lui...nu comme ver ? Autant qu’elle…. Et pourquoi sa propre nudité ne la gênait elle plus, pourquoi même la trouvait elle si… agréable…
Elle n’osa même pas se répondre laissant ses oreilles et ses joues faites flammes donner trop coupable et inavouables indices ….

Si tu es fait pour… « ça »…. Alors tu ne dois point être trop malheureux de ton destin…

Une main se posa sur celle appesantie sur sa nuque, ses lèvres frôlèrent les siennes encore une fois...
Et si cela est vrai alors bien d’autres sont plus à plaindre que toi….

Et fus ce par fierté, par gageure, par don de la provocation, par souveraine insconcience, elle se retourna alors lentement et lui fit face, se relevant à genoux dans l’eau fraîchissante, nudité habillée d’un regard impertinent, arrogance de ses globes ronds et pleins défiants l’apesanteur où venaient s’accrocher d’humides boucles de cuivre, le ventre tendu et palpitant comme jour de famine …

Regard en biais vers ses braies, n’arrivant à définir si c’était simple pli de tissus ou primes mâles tension qui venaient à les habiter, revenir à ses yeux, s’y river….

Me trouves tu seulement…. désirable ?


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Beltaine dicte Errance....
Errance.
Mais…
Le silence pour seule réponse à la griserie de la provocation…
La question semblait laisser le Jules comme en état de choc, incapable de réplique….
Pourtant elle avait fait des efforts de formulation la gueuse, imbibée par l’atmosphère des lieux….
Et il n’y aurait eu cette… hésitation….
Sans doute, oui, sans doute sans elle se serait elle complètement aller… à y sombrer…A en oublier, raison, rang et Deos…..

Chappe de plomb glaciale recouvrant soudain sa nudité offerte…

Bien sur que ses côtes trop voyantes, ses hanches exemptes de bourgeoises rondeurs, les violines cicatrices posant ça et là leurs couleurs, bien sur que tout cela n’était pas…. Desirable…. Même, ou peut être surtout, pour un professionnel du beau monde et de ses belles nanties, héritières, veuves ou autres lubriques comtesses…..

Oublierais tu Belt d’où tu viens ? Qu’escuyere te donne à voir la noblesse mais que jamais elle ne coulera dans tes veines, dans ton corps, ton regard ?.....

Un instant, aussi fragile et éphémère qu’aile de papillon, un immense malaise l’envahit, la chavira, la lapida…
Elle s’accroupit, sa camoufla, à nouveau en l’eau trouble, bras pudiques, empêtrés à se poser, tentant de camoufler, tant bien que mal cette poitrine trop poussée, trop ronde pour que, comme avant, elle se fasse passer pour garçon…
Pis à quoi ça sert ces « trucs », franchement…. Elle était persuadée de toute façon d’avoir vie trop brève pour lui donner occasion d’être mère…. Y’aurait jamais d‘lait là d’dans….et même si…. Ça ferait quoi un abandonné, un orphelin de plus ?...... tsssss…. Elle avait déjà été mariée une fois… et une fois suffit à une vie….. rien ne l’attendait plus…..
Rien…
Et ce rien l’appela, la piqua en sa plus fière errance….
Un instant fragile et éphémère à montrer sa faiblesse d’un rabat de cil las…
Et le suivant, illico, propulsée par une sourde vitale inspiration, la faisant jaillir du bain, attraper la serviette, s’en envelopper, mouvements hâtifs, saccadés, comme pris d’urgence de s’essuyer, de quitter, dévier des trop humides tentations et ne trouvant salvatrice issue que dans un ton froid et détaché …

Garde la bourse…
J’ai rien à faire là …
Tu mérites au moins de ml’avoir rappelé….


Drapé moins du linge que d’un rempart de décorum, s’disant que bon au moins la voilà propre, toujours ça de gagné, elle posa lourdement son fessier sur un coin de matelas son tas de frusques à portée.... vite remettre ses bas… douteux…. Puis sa chemise, diaphane d’usure...

A peine oser poser un regard sur « l’homme », ravaler le diabolique désir, et presque rassurée de ses bottes crotteuses, familières amies, être empressée de faire résonner leur son brut et mat sur le plancher….direction la sortie..


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Beltaine dicte Errance....
Jules.
Me trouves tu seulement…. désirable ?

La question qu'on se pose tous : a-t-il seulement entendu la question ? Et comment peut-il, lui si bon professionnel, laisser sa cliente attendre réponse si longtemps qu'elle se vexe, se blesse et se rhabille ?

Mystère. Oui, il a entendu la question et... Non, il n'y a pas répondu. Evidemment qu'il ne la désire pas instantanément, puisque, c'est bien connu, Jules est un homme aux gouts communs, et aime les rondelettes. Mais il a toujours su trouver le désir pour une femme, dans un sourire mal assuré, dans un geste touchant, dans la courbe d'une épaule ou un regard lancé... Et avant que le désir ne monte ? Et bien il ment.

Seulement là, devant cette fille si clairement issue du même monde que lui... le mensonge ne sort pas. Et il reste coit, la bouche ouverte comme une carpe, à se poser milliards de questions. Pourquoi lui a-t-elle posé la question ? Pourquoi n'arrive-t-il pas à lui répondre ? Pense-t-il qu'elle saurait dire qu'il ment...?

Et la voilà qui se lève, qui se rhabille et qui lui parle de garde la bourse ! A non, non, il ne peut pas, il n'a pas.... Jules se lève lui aussi d'un bond.

Sauf qu'il glisse. Et tombe, embarquant le baquet d'eau chaude dans sa chute, répandant une déferlante liquide dans toute la chambre, pestant de sa maladresse, tentant bêtement de réparer les dégâts avec la chemise qu'il vient d'enlever, a genoux sur le sol et proprement ridicule
.

Attends !

Ouais, tu crois pas qu'elle t'a assez attendu, Jules ? franchement.

Je suis désolé...

Délaissant la flaque imposante qui se propage à ses pieds, et à ceux de sa cliente, il avance, la main tendue, le regard penaud.

Je ne mérite pas cette bourse. Je... Pardonne moi. Je ne... n'ai pas su... je...

Va expliquer à une femme que tu la sens trop proche de toi pour mentir, alors même que seul un pieux mensonge aurait pu l'apaiser. Ah, bravo, soldat. Le pire, c'est que, drapée dans sa fierté, les yeux pleins de souffrance et de force, elle l'est soudain devenue, désirable.

Il la regarde s'éloigner, persuadé que ses maigres excuses ne suffiront pas à la faire se retourner. Pourtant, il ne peut pas garder cette bourse...

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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Errance.

Que ce soit dans l’urgence d’une vitale fuite ou sous des ordres claironnés, se vêtir à la va vite, la Belt était rodée…
Ajouter à cela un abandon coupable, blessé, une marmite bouillonnante de pensées contraires, elle avait du coup battu tous ses records personnels, et précipitamment mal afistolée, comme toujours vous me direz, avait déjà la main sur la poignée de la porte quand…

Badaploooofff !

Et c’est une main plaquée sur la bouche ,tentant d’en amoindrir le fou rire autant amusé qu’exutoire à sa nervosité, qu’elle regarda le Jules encore plus empêtré qu’elle entre ses aquatiques urgences et ses excuses confuses…

Elle ne lui évoquait nul désir, certes, mais à la fierté malmenée, répondait sa propre condition…
Était il vraiment à envier ? Qui d’entre eux deux était le plus à plaindre ?...
Empathie de pousse misère…
Que risquait t’il vraiment à perdre une cliente même aussi peu à sa place ? Et surtout pourquoi en refuser la bourse ? Se leurrait il de l’influence d’une quelconque de ses plaintes ?
Et le plancher suintant certainement déjà en dessous de la bévue… Quels reproches en aurait il ?

Elle ne savait, mais dans le doute, un sourire amusé rivé au visage, dans un « Aïeaïeaïlle » de madré sermonnant son enfant, elle fit volte face, attrapa la serviette, rebascula le baquet et tenta d’aider à éponger le désastre ambiant….

T’excuse pas, garde c’la pour quand c’est important… j’le suis pas….
J’dirais rien, me plaindrais pas d’toi..
Juré !


Hésiter à envoyer un crachat signataire… s’abstenir…
Tentée de poser une main rassurante sur sa joue, tentée d’offrir un regard de sœur… bougrement incestueuse… s’abstenir encore….

Y’a pas une sortie discrète ? Dans c'te bourse y’a une nuit, j’te l’offres…
Ni vue ni connue j’disparais et toi t’es pas obligé de « travailler »… ce soir au moins… repos….
Et… si l’démon.. m’reprends… ben on dira que t’me l’dois….


Elle savait qu’elle n’oserait plus franchir cette porte, mais qu’importe….

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Beltaine dicte Errance....
Jules.
Contre toute attente, elle se retourna, non pas pour lui lancer un "c'est trop tard" ou même un "explique-toi !"... mais pour l'aider, avec un reste de sourire qui trahissait le fou-rire étouffé.

T’excuse pas, garde c’la pour quand c’est important… j’le suis pas….
J’dirais rien, me plaindrais pas d’toi..
Juré !


Ce fut au tour de Jules de réprimer un sourire attendri. Ainsi, elle pensait, et c'était bien logique, qu'il était sous le joug d'une maquerelle, comme à la Rose Noire. Et après ce qu'il venait de faire, elle trouvait encore le moyen d'avoir pour lui cette compassion et cette entraide des roturiers entre eux....

Y’a pas une sortie discrète ? Dans c'te bourse y’a une nuit, j’te l’offres…
Ni vue ni connue j’disparais et toi t’es pas obligé de « travailler »… ce soir au moins… repos….
Et… si l’démon.. m’reprends… ben on dira que t’me l’dois….


Il secouait la tête, tout en l'écoutant, mais sans oser l'interrompre. Hors de question qu'elle parte, qu'elle laisse cette petite fortune dont elle avait besoin, qu'il la laisse croire qu'il risquait des remontrances... Et encore moins qu'elle n'était pas désirable. Le désir est une alchimie bien particulière, qui se déclenche souvent pour un détail incongru, et la dignité de cette fille devant son silence inexcusable, sans parler de sa facilité à pardonner, avaient réussi là ou une croupe pleine ou un sein abondant eussent échoué, s'ils avaient appartenu à une pimbêche.

Il posa sa main sur son bras, pour l'arrêter dans ses efforts de nettoyage, et la relever. Face à face, elle totalement rhabillée, lui nu comme un vers, il formaient un tableau singulier.


Je ne risque rien, je suis patron ici, enfin l'un des patrons. Je ne te retenais pas par crainte de représailles.

Et pourquoi la retenait-il, lui demanderait-elle à coup sûr ? La réponse était bien trop complexe à expliquer.

J'aime ta compagnie. Si j'ai hésité à te répondre tout à l'heure, je le sais sans nul doute maintenant : J'ai envie que tu restes.... Si tu le veux, bien sûr.

Il avait envie d'elle, aussi, très soudainement, et pour toutes les raisons improbables suscitées. Mais expliquait-on jamais le désir ? Il eut été mal venu de le lui dire. Mais si elle ne le croirait sûrement pas sûr parole, il était à présent impossible d'ignorer l'envie très visible qui se dressait à présent entre eux, pour le grand malaise du courtisan. Espérant qu'elle ne bondirait pas en arrière, il ne trouva rien de mieux que de se pencher doucement, et pour ne pas l'effaroucher, de déposer un baiser léger sur sa tempe.

Ce n'est plus question d'argent. Démon ou pas.... Reste...?

Il rembourserait ses collègue de ce manque à gagner en travaillant son jour de congé, voilà tout. Et il lui devait bien cela, à cette jolie liane qu'il n'avait pas d'abord désirée, et qu'il avait blessée inutilement.
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Errance.

Aprés...
Avoir osé la curiosité de souvenirs mêlés, lanternes rouges abritant des bribes de passé,
Avoir exalté sa noire joie d’être veuve et d'en avoir franchi cette fascinante porte,
Avoir gardé tête haute quand tout lui criait sa bassesse, avoir craint, après les autres, elle-même
Aprés...
Avoir frissonné, goûté à l’enivrant nectar de l'envie et de l'abandon….
Aprés...
Avoir remis les pieds sur terre brutalement, avoir laissé le vent mauvais l’emporter d’une bourrasque,
Avoir été presque soulagée de quitter ces lieux, leur trouble de tentations,
Avoir, encore, toujours, l’errance indifférente pour seule oriflamme
Avoir bâillonné sa fierté de compassion….

Être soudainement désarçonnée….
Totalement…

Par cette main sur son bras, ce « Je suis patron ici» qui lui fit froncer les sourcils, par la douceur de la voix, du regard, dans cet inattendu «J’ai envie que tu restes »…..
Puis par ce si léger baiser.. et cette nudité.. Diantre cette nudité venant tant en contredire l'apparente chasteté …

Pourquoi ne l’avait elle pas laissé à son raz de marée, pourquoi n’était elle pas déjà en train d’arpenter solitaire les pavés, pourquoi cette confusion si totale qui la laissait sans voix, statufiée comme en un froid marbre alors que ses joues s’enflammaient plus sûrement que bûcher…

La serviette détrempée, qu’elle n’avait pas lâchée quant il l'avait relevée, ses doigts en jouaient maintenant maladroitement, objet de trop ou au contraire salutaire pour lui redonner quelque pudeur, mettre obstacle entre son regard et ce soleil soudainement si proche du zénith….

Heu.. ben…mais…heu….t’es sur ?????
Parc'q.. heu.. j’sais pas.. plus… je...
T’es sur ???


Le « Oui» elle en sentait pourtant toute la vibration trouble dans l’air les séparant, comme si malgré ses frusques rendant improbable la situation, la chaleur du corps du Jules touchait directement le sien….

...Démon ou pas.... Reste...?

Faut il partir ? rester ? si tu peux rester, reste….
Pars si il le faut. Ou court vite et te tapit
Pour tromper l’ennemi attirant et céleste
Le Jules ! il est, hélas ! Des désirs sans répits… (*)

Alors que faire ? que dire ?... un rire encore, mais un de ceux fait fragile souffle habitant un sourire gêné, le regard accroché à un coin de la fenêtre comme y cherchant ses mots….
Fuyant surtout ses yeux qui ne pouvaient, sinon, s’empêcher de dériver de l’arrondi de la solide épaule, à ce torse puissant, à ce ventre tendu, à…. Oups...serviette...ricocher …..à ce bras….cette nuque…. Ce visage…
...
Entendre résonner

Oui…

Pis se mordant la lèvre, l’espièglerie sauvant enfin son regard à défaut de l’affolement de son palpitant, elle pointa du menton la bouteille de vielle prune, heureusement rescapée du désastre, avant de murmurer à l'oreille si proche, une main osant à peine frôler la mâle épaule...

Mais j’aurais ben b'soin d’men jeter une p’tite là ...
J’crois…


Alea jacta est…




( * : Pardon au Voyage VII de ce vieux Charles B.^^)

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Beltaine dicte Errance....
Jules.
Heu.. ben…mais…heu….t’es sur ?????
Parc'q.. heu.. j’sais pas.. plus… je...
T’es sur ???


Elle avait du lire le oui dans ses yeux, parce qu'elle ne semblait pas vraiment attendre de réponse... Levant les yeux pour l'observer, il fut attendri, et surtout rassuré, de voir qu'elle tentait de ne pas l'étudier, le regard ricochant sur son corps ou un mur, selon qu'elle réusissait ou non.

Oui…

Le sourire de Jules sentait bon le soulagement et le plaisir de qui est pardonné, de qui a obtenu gain de cause. Son ventre ne s'en tendit qu'avec plus d'assurance, et il posa sa main sur celle qui effleurait son torse, pour la garder en place, pour l'encourager à toucher ce qu'elle voudrait.

Mais j’aurais ben b'soin d’men jeter une p’tite là ...
J’crois…


Moi je crois... souffla-t-il en penchant la tête à son oreille...que l'alcool peut attendre... il approcha jusqu'à être torse nu contre torse habillé... quelques secondes... son visage approchait, doucement. Juste le temps de...

Le baiser fut cueilli sans hâte, avec ces hésitations presque aussi savoureuses que le baiser lui même, quand les lèvres cherchent le meilleur moyen de s'accorder, souffle contre souffle.. Et quand il estima les avoir suffisamment goûtées pour réussir à attendre qu'elle décide de la suite, il posa son front contre le sien.

Je te sers ce verre, si tu as toujours soif...

C'était dit sans arrogance, sans prétention de lui avoir passé l'envie d'alcool. Mais lui n'ayant soif pour l'instant que de la goûter, mû peut-être plus fort qu'avec d'autres par l'impression d'avoir à se racheter... Qui pouvait le blâmer d'espérer qu'elle ait la même envie, hein ?
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Errance.
[Ou qu’importe le flacon ...]


L’ivresse, aide au lâcher prise, tentation d'une brûlure gnolesque venant réchauffer gorge et entrailles, éphémère dérobade pour mieux retrouver quelque nouvelle hardiesse comme avant un combat…Le Jules lui en offrait nectar bien plus envoûtant encore…Si délicat, suave, affolant , étant ce souffle venant chercher le sien….

Les primes baisers échangés alors qu’elle était encore nue en le baquet, semblaient si loins…Celui présent était, oh joli leurre des sens et de la mémoire, aussi troublant que le premier qu’elle avait partagé alors que l’Amour, belle dérision, embrouillait encore tout entendement à la gamine qui l'avait donné…

Et c’est sans doute grâce à une subtile différence, habitant la pièce et ses émois, que tout son corps vibrait soudainement plus sourdement... entiérement… Car elle ne se sentait plus en une maison trop close à douter de sa place, à devoir payer un homme pour assouvir une lubricité curieuse et à devoir en affronter seule le regard réprobateur de Deos….
Elle était face à un amant…son amant….
Plus...Un aimant….Fourbe et délicieux « i » inséré …qu'importe sa durée...
Elle était contre un corps à la peau enivrant sa paume de sa chaleur, à sentir contre son ventre toute l’impétuosité du viril désir….
Un désir à elle, pour elle…
Et elle à lui….surtout…
Être à lui…
Vertige…

Juste le temps de…

Le temps d’une tension courant en son dos faisant légèrement cambrer ses reins, rapprocher un peu plus leurs hanches, les sceller l’une à l’autre, aussi frémissantes que leurs lèvres… Le temps d’un trouble voile venant appesantir son regard de verte aventurine ne quittant pas le sien avide d'y lire le même émoi…ou de l'imaginer....qu'importe...
Le temps de réveiller une volée de papillons en son ventre… le temps de ne plus douter et de se sentir belle, désirante… désirée…
Son front contre le sien, la dextre de Belt mêla ses doigts à ceux de Jules et glissa du torse au flanc dans un soupir aveu d’une nouvelle gourmandise….presque enfin assumée…

Je te sers ce verre, si tu as toujours soif...

Soif ? Veux tu vraiment savoir ma soif troublant mâle ? Veux tu l’aveu de celle qui me rend… si femelle ?...
C’est bien celle là pourtant que tu m’offres….que tu attends….que tu éveilles…

Dame nature bâillonna toute raison, enfin….
et sa réponse tint dans un léger dénie de la tête faisant frôler leurs lèvres à nouveau, dans un aveu chuchoté…

Je.. je sais si peu ….
Apprends moi….
Apprends moi le plaisir
Ton plaisir…


Et celui de tous les hommes au passage… Qui sait cela sera sûrement un jour utile...Bien plus que sa maladive pudeur, ses déplacés espoir de gueuse d’être heureuse.. Ne serait ce que pour se venger d’avoir été trompée, abandonnée le soir même de ces noces…. Ne serait ce que pour briser enfin entièrement, définitivement tous ses rêves d’amour et de fidélité qu’elle avait pourtant douloureusement et fierement tenu jusqu’à se savoir veuve…..
Savoir enfin jouer avec froideur du désir des hommes…..
Cela sera sûrement utile… un jour….oui...
Grandit Belt…. perd tes rêves…. Devient ….profite…..
Mais leurre toi de partage… une dernière fois…. …

Et sa dextre déliant l’étreinte de leurs doigts dériva un peu plus bas, allant à la rencontre du fascinant et aguichant désir…
Toi homme, moi femme…. Toi homme….
Délicieuse et mystérieuse différence…si dense et affolante sous sa main….


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Beltaine dicte Errance....
Jules.
A la façon dont les hanches se collent aux siennes, dont le regard change, assurément plus trouble, plus animal, plus assuré aussi, Jules sait déjà qu'elle répondra par la négative, mais nul sourire de triomphe ne lui taquine les lèvres... On ne sourit pas quand on désire vraiment. D'ailleurs les femmes qui s'evertuent à offir aux hommes qu'elles veulent séduire, des sourires taquins, persuadées qu'ils sont aguichants, ont plutot tendance à le refroidir. Le trouble, lui, est vrai, et celui dans les yeux de la jeune femme est contagieux. Front toujours collé au sien, ne bougeant pas pour garder encore un peu cet instant de communion et d'accord silencieux qui précède les étreintes, Jules attend.

Je.. je sais si peu ….
Apprends moi….
Apprends moi le plaisir
Ton plaisir…


Et l'aveu vient, tout contre ses lèvres. On dit souvent que le plaisir de la femme est plus intellectuel que celui de l'homme. On se trompe, au moins un peu. Ce moment est plus efficace sur lui que toute caresse ou vision de nudité. Il ne cherche pas à retenir la main qui quittait la sienne. Son souffle se bloque dans son torse alors qu'elle se saisit, avec cette légèreté et cette précaution que seules les femmes savent avoir, du sexe tendu entre eux.

Ne pas se laisser aller au plaisir, pas tout de suite. Si le moment est gratuit, s'il est autant désiré à présent par lui que par elle, Jules n'en reste pas moins désireux de la satisfaire comme si elle le payait. Il lui doit bien ça... Or pour cela il lui faut rester concentré, encore un peu... qu'a-t-elle dit, déjà ? "Apprends moi le plaisir... TON plaisir..." Clignant des yeux, plus habitué à faire découvrir aux femmes leur plaisir que celui des hommes, il cherche dans sa mémoire ce qu'il a fait pour éduquer Emilla, ou Eloanne. Mais toute femme est différente... Non, il doit se laisser guider d'abord par son instinct.

Posant doucement la main sur celle de la jeune fille, il décolle légèrement son front du sien pour hocher la tête, à peine, juste pour montrer qu'il a compris. Doucement, la main large guide celle, plus fine, de la jeune rousse. La guide dans une caresse lente et rythmée qui bientôt lui arrache un soupir de plaisir pur. Alors, seulement, il reprend ses lèvres, mêlant leurs souffle pour qu'elle n'ait pas le loisir de trop réfléchir au geste qu'il lui imprime.

L'instinct, y a qu'ca de vrai.

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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
Errance.

Il paraîtrait aussi que le plaisir de la femme est avant tout celui d’être objet du désir….

Alors pit'être ben qu'oui, mais pit'être ben qu'non… Ou alors sommeillaient en la Belt quelques mâles élans...
Car si être ostensiblement désirée avait eu la force d’une folle vague faisant enfin sable ses falaises d’interdits, l’entière nudité du Jules contrastait tant et tant avec sa vêture à elle complètement retrouvée, que l’incongru paradoxe faisait frémir et déplacer l’objet…

Elle goûtait à l’offrande, s’enivrait du pouvoir qu'il donnait à sa main…
Son guide lui offrait un présent, dans tous les sens du terme, un instantané de velours* suspendu loin de son quotidien, et un cadeau, dans ce sourd râle venu soudainement résonner sur ses lèvres …. Terriblement…. aguichant… Car à l’entendre, le recevoir, une onde de chaleur irradia tout son être, moite torpeur gagnant et bouleversant la moindre de ses cellules…
Le désir est aussi dans cet étrange pouvoir…le pouvoir de faire perdre pied à l’autre… et par le Cornu que c’était …hummm, miam et autres onomatopées …. Dieu seul nomme, le Diable, lui, ressent….

Légère et timide au départ, sa paume dans l’invitation à la lente danse avait du coup prit quelque assurance, attentive à chaque frémissement, elle accueillait comme fascinée ses effets…
Et quand la bouche de Jules revint à la sienne c’est avec un appétit grandissant inexorablement en ses entrailles, qu’elle y répondit….
Donne moi tes lèvres, ton souffle, ta langue, donne, prends en les miennes caresses, lions nous en leurs jeux, explorons, partageons ce divin langage qui se passe de mots…Donne moi.. Donne toi...
Et alors que la senestre courait de la nuque au dos, du dos aux reins, s’emplissant là d’une ferme fesse, dérivant au creux marqué de la colonne, revenant à l’épaisseur du cou… Sa dextre, elle, n’enveloppa plus, elle pressa, contre elle, contre son ventre, palpitant sous les frusques….

Car, oui, il faut croire que chez ces âmes mal-nées, derrière le carcan craintif de manichéens dogmes, si fertile terreau d'ignorance, l’instinct est pourtant, ou justement, si prompt à reprendre place….son entière, charnelle et animale place…

Un courte inspiration mettant en suspend la saveur du baiser, et un trouble sourire et c’est elle qui maintenant guidait la large main vers son buste et sous sa coupole invitait à l’aider à défaire le lacet de son usée chemise….sa peau réclamait tant la sienne....

Et ouep, y’a pas à dire, parfois, les sens deviennent Le Sens….
L’essence…



* cf lien ci-dessous

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Beltaine dicte Errance....
Jules.
Le corps de la jeune femme semblait répondre à son grognement de plaisir, comme un bon petit soldat répondant à l'appel. Les mains passèrent de timides à assurées, contrastant avec la bouche qui semblait répondre à son ardeur à lui. Frémissant sous les mains légères, l'échine, le dos, les reins de Jules semblaient s'embraser ; et pourtant il frissonnait. "Je sais si peu", avait-elle dit. Et Jules ne cessait de s'étonner du nombre de femmes qui croyaient ne rien savoir, mais dont le corps et les mains, pour peu qu'elles cessent de trop réfléchir, savaient fort bien s'y prendre...

Nouveau grognement, de frustration celui-là, quand elle cessa la caresse pour le presser contre elle, vite remplacé par la promesse d'autres sensations, alors qu'elle l'invitait à ôter la barrière qui les séparait. Sourire ne lui venait pas naturellement, aussi ne répondit-il au sien que par un regard rendu trouble par l'attente, l'envie, et qui ne quitta le sien que pour se poser sur la tâche présente. Lentement, le lacet fut tiré, dénoué, les pans de la chemise écartés. S'il n'avait été courtisan, le spectable de ces grosses mains de soldat délaçant délicatement un vêtement de femme, glissant légèrement entre le tissu et la peau, frôlant au lieu d'attraper, eut pu surprendre.

Sans la quitter du regard, Jules se pencha vers le sein à présent offert, forçant par la force des choses les reins qu'il maintenait plaqués contre lui à se creuser alors qu'il repoussait son buste en arrière pour atteindre l'orbe convoité. Une pointe fut prise entre ses lèvres, taquinée de la langue, tandis que de sa main libre, il tenait son renflement dans sa paume, pressant doucement pour en découvrir le poids, la forme et la douceur.

Dieu qu'un sein de femme est doux, songeait-il. C'est à se demander comment les mères parviennent jamais à en détacher leurs rejetons... Très bientôt, pourtant, il lui faudrait s'en détacher. La position qu'il imprimait à la jeune fille ne serait pas longtemps supportable, malgré la main qu'il avait glissé des reins à la nuque, pour mieux la soutenir. Mais pour l'heure, il profitait, en égpïste. Quand il sentirait les jambes de la belle trembler contre les siennes, alors il serait bien temps de la porter sur le lit....

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