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[RP] Eglise Saint-Thomas de Tonnerre

Odovacer_premier
Le père avait mis de côté sa propension à plaisanter et à rire de tout avec tous.
Il regardait les gens, calmement.
Certes l'instant était pénible, mais il fallait en passer par là.
Il attendit que le défunt soit reconnu.
Lui l'avait déjà reconnu mais il se devait de garder une certaine distance, alors il attendrait que l'épouse passe le cap ardu de cette formalité.

Il sourit à cette dernière, pour lui faire comprendre qu'il était suspendu à ses lèvres.
Bella_bella
Le Curé avait demandé à ce que le cercueil soit transporté à l'intérieur. Son cœur se noua, son souffle s'arrêta presque en voyant les quatre hommes transporter celui qu'elle aimait et qui n'était plus.

Instinctivement, elle fit un pas en arrière et c'est en écoutant Nath, qu'elle la regarda limite suppliante de ne pas y aller. Mais son amie ne voulait rien savoir, elle tenait à ce qu'elle assiste à cet adieu bien trop douloureux pour une femme et enceinte qui plus est.

Et alors qu'elle se laissait trainer vers l'intérieur de l'Eglise, un homme fit son apparition. Elle était sauvée par un inconnu. S'arrêtant un brin intriguée sur le parvis de l'Eglise, elle répondit à l'homme qui tenait des fleurs :


Je suis bien Bella... Et vous êtes ?
En tous les cas merci pour lui d'être venu lui rendre hommage.


Elle aurait bien ajouté un "Si vous voulez prendre ma place allez-y !" mais n'en dit rien et se résigna à répondre positivement à Nath.
C'est donc le pas lourd qu'elle entra et que bras entremêlé à celui de Nath, elle s'avança vers le cercueil ouvert jusqu'à ce que ses yeux se posèrent sur le corps inerte de son Salvi.

Nath... Dis moi que ce n'est pas lui ! Ce n'est pas possible...

Et pourtant, il était bien la, le teint blafard, amaigri totalement, si ce n'était pas parce qu'elle le connaissait par cœur, elle ne l'aurait sans doute pas reconnu dans cet état.

Il ne peut pas m'avoir laissé....

Et au Curé de prendre la parole et d'attendre sa réponse :

C'est bien mon Mari Salvidali...

La lui redonner pour qu'il entame cette messe en son honneur et qu'enfin elle puisse faire son deuil tranquillement.
Odovacer_premier
Assied toi, ma fille, assied toi.

Une fois le défunt reconnu, le père fit signe au charpentier qui vint fermer le cercueil, les coups de marteau raisonnèrent dans la nef, renvoyés par les murs de l’Eglise comme un écho infini, tel un glas sinistre et contraignant qui serrait les gorges et oppressait les poitrines.

Le cercueil était entouré de quatre petites colonnes en bois sculpté sur lesquelles était posés, une panière en osier contenant un peu de terre, une vasque emplie d’eau claire, un creuset en pierre dans lequel brillaient quelques braises, et sur la dernière rien le vide, l’air.

Plus loin quatre candélabres éclairaient doucement la scène, durant que le travail du charpentier achevé, les enfants de chœur recouvraient le cercueil d’un catafalque sombre.
Le prêtre repris alors la parole.


Nous somme ici pour dire au revoir à Salvidali, allias Salvi.

Il écarta les bras

Orémus

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens Seigneur.


Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qui est la tienne Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’être qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le savoir auprès de Toi pour une éternité d’éternités.


Qu’il soit ainsi!


Après une courte pause


Mes frères mes sœurs.
Nous somme ici pour accompagner Salvi
Ce que fut sa vie ne doit pas nous importer, nul d'entre nous ne peut juger en absolu, seul le Très Haut le peut.
Il va le faire.
Pour cela nous devons unir nos voix afin de demander qu'il ne le juge pas trop sévèrement.
Quoiqu'il fit
Quoiqu'il dit
Quoiqu'il fut
Qu'il fut sainct ou mécréant sachons demander pour lui la rémission de ses péchés et une éternité de bonheur dans la paix du Seigneur.


Le père demanda alors un instant de silence et de recueillement.


J'appelle à présent ceux qui l'ont connu à venir parler de lui, à nous autres et au Très Haut.
Nath301

Elle hésitait ... Elle n'était pas forte pour les discours, et puis il faudrait laisser Bella seule sur le banc, bon, un instant seulement, et puis ... elle avait peur de se mettre à pleurer . Et quand on pleure on ne peut plus parler. Et il y avait tant à dire et si peu de mots se présentaient à son esprit.


Nath inspira un grand coup en regardant le ciel, enfin le plafond de l'Eglise, imaginant que Salvidali les regardait de là-haut.
Tu sais ce que je pense lança t'elle mentalement au plafond

Bella, je vais parler . Nath s'était penchée vers la jeune femme prostrée et dégagea doucement son bras afin de pouvoir se lever.


Elle fit quelques pas vers le curé puis se retourna vers l'assemblée.

et reprit une grande inspiration


Salvidali dit-elle d'une voix forte qui résonna de façon étrange, la suprenant. Et elle se rendit compte qu'elle n'avait pas de suite à sa phrase.
euh....
J'étais le tribun de Tonnerre quand Salvidali décida de poser son baluchon chez nous. Il avait eu une vie mouvementée auparavant, m'avait il raconté sans détail
mais il était décidé à faire du mieux possible pour que Tonnerre soit riche et accueillante.
Il avait toujours un écu pour offrir un verre à un voyageur, il était gai et drôle et Tonnerre avait bien besoin de quelqu'un comme lui.
Alors ... Bella est arrivée et ils ne se sont plus séparés .
un sanglot . inspiration. expiration. elle reprit
Tonnerre avait besoin de farine ? Il s'installa Meunier
Tonnerre avait besoin de bois ? Il était de l'expédition bucheronnage
Après son mariage il ouvrit une taverne, et mit un point d'honneur à garder cette ville animée...
Et maintenant ...
Elle ouvrit les mains en soulevant les épaules montrant ainsi son impuissance
sentant les larmes revenir elle se dépecha d'ajouter

Que le Très Haut l'accueille car il était bon !

Et retourna vite s'asseoir auprès de Bella.
Theia13
Theia était revenue à la vie après tant de mois de lutte contre la maladie. Mais quelle vie... elle avait perdue son seul amour, sa vie alors a quoi bon rester ici? La vipère avait réussie, il avait choisit c'était ainsi, La blonde n'avait donc plus rien a faire ici.

Elle entra dans l'église, un lieu de souvenir aussi mais ses pensées étaient trop loin pour s'en rappeler.
La blonde s'avança lentement vers l'autel avant de s'agenouiller, les mains jointes entre elles, les yeux clos, Theia se mit a prier, prier pour elle que son voyage sans fin se passe bien, prier pour lui, qu'il trouve un meilleur bonheur....
Car oui elle le savait malheureux... mais il a choisit, apres tout il n'était plus le même.

Un long soupirs se fit entendre dans l' église vide, une larme perlant sur sa joue, Theia resta quelques minutes a prier.

_________________
Louiskenobi
Louis entra dans l'église d'un pas léger. Il y a bien longtemps qu'il n’était pas entré dans la maison de Dieu, faute de temps .

L'air était frais à l’intérieur et l'odeur de l'encens régnait en maître. De nombreuse personnes étaient présente pour accompagner une dernière fois un défunt dans l'autre vie, quelques une se retournèrent sur lui puis détournèrent la tête aussi vite une fois leur curiosité satisfaite, retournant à leurs prières.

Louis s'assis sur le banc le proche de l'entrée puis attendit en silence de rencontrer le père Odovacer.
Moinillon, incarné par Nath301


Le novice se recueillait pieusement, un peu en retrait.
L'entrée d'une femme lui fit relever la tête . Il pensait à une connaissance du défunt , mais c'était plutôt un fantôme. L'apparition les ignora totalement et toute à son malheur visible s'installa prier.

Quelques minutes plus tard alors qu'il se demandait toujours si quelqu'un allait prendre la parole, un homme entra, et s'assit discrètement, l'air d'attendre quelque chose.

Le Moinillon se décida, les villageois semblaient vouloir reprendre possession de leur Eglise, il n'allait plus falloir trainer, il s'approcha du curé et lui chuchota quelques mots.
Celui ci lui montra d'un ample geste que sa requête était bienvenue.

Le jeune garçon fit face à l'assemblée et toussota avant de prendre la parole. Il lui fallait maintenant, devant tous ceux qui l'avait connu raconter ses derniers instants.


A vous tous réunis aujourd'hui, je devais vous faire savoir ..
Le sieur Salvidali, faisait une retraite chez nous , hum, je veux dire au monastère, quand il est tombé malade.
J'étais là pour le soigner et j'ai eu de longues conversations avec lui, entre deux séances de prières.
Il était toujours gai, il parlait de sa jeune épouse, de son enfant à venir. Il voulait revenir plus fort pour être un père parfait et un mari idéal
Il était sûr de guérir...
Tout ce que j'ai entendu de sa bouche était les paroles d'un homme bon et généreux. Notre Seigneur l'a rappelé à lui, et vous tous le garderez en mémoire.
Qu'il soit ainsi !


Il lacha ces derniers mots dans un souffle. Il n'était pas courant qu'un aspirant-moine prenne la parole devant une assemblée.
Il en était tout ému.

Puis il se recula dans l'ombre, attendant que le curé donne le signe du départ au cimetière.
Odovacer_premier
Le père avait attendu que tout le monde s’exprime, il avança à son tour.

Je vais me permettre de vous donner mon expérience. Je vous prie de ne pas m’en vouloir.
La première personne que j’ai rencontrée en arrivant dans cette bourgade, ce fut Salvi.
La première personne a être venue me trouver, ce fut aussi lui.
Certes il hésita à me faire part de sa confession dite réformée, mais j’eu devant moi un homme d’une rare ouverture d’esprit avec lequel nous pûmes échanger d’une façon que je pense pouvoir qualifier d’œcuménique et très cordiale.
Il a incarné pour moi tout ce que j’attends de l’homme. Il tentait d’étre vertueux et la vertu n’a pas de chapelle.
Je suis certain que le Très Haut, qu’il nommait Déos, saura l’accueillir comme il le mérite.


Après un long silence, le père continue

Tout être humain constitué d'eau et de terre est irrévocablement attiré par le centre de la Terre.
Le corps est né de la terre il retournera à la terre.
Les funérailles sont la fin de ce cycle.
L'âme monte vers son jugement.


D'autres cierges autour du cercueil sont allumés en silence

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Salvidali qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !"



Salvidali, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil, Aristote qui nous révela la Foy et qui ne fis rien jamais pour séparer les hommes.
Cette croix est le signe qui relie Aristote aux hommes, enfants du Très Haut, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".


L’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié

Salvidali,nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".


"Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de Salvi, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.


Il est temps maintenant de demander, en son nom, le pardon de ses péchés afin que son âme soit pure , lavée de toute noirceur, telle qu'elle fut lors du jour de son baptême, pour se présenter devant le Créateur.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Le père referma les bras et fit signe au porteurs qu’ils pouvaient aller vers le cimetière.
Bella_bella
S'asseoir ? Elle n'en avait pas réellement envie. Sombre pensée que de vouloir plutôt être renfermée avec lui dans ce cercueil et d'être enterrée vivante ou non avec lui. Sa vie n'était plus rien sans lui et on avait beau lui dire qu'avec le temps elle finirait par faire son deuil, elle n'y croyait pas.
Aidé de Nath, elle finit par poser ses fesses sur le banc et quand le bruit des coups de marteau raisonna dans la nef, elle eut l'impression que son cœur s'arrêta net. Poitrine oppressée, elle se sentait vraiment mal et ne savait si elle allait pouvoir assister à la cérémonie jusqu'au bout.

Le curé commença à parler et c'est alors qu'elle devint complètement songeuse. Laissant la réalité dans laquelle elle se trouvait à des souvenirs bien plus doux.

Depuis qu'elle le connaissait, elle n'avait rien eut à lui reprocher. Au contraire c'était elle qui avait fait tous les faux pas avec lui et malgré cela, il avait toujours été là pour elle. L'encourageant sans cesse lorsqu'elle avait peur, la réconfortant lorsqu'elle n'allait pas bien, l'aimant encore plus dès qu'elle jalousait pour x raisons.
Il était son ami, son confident avant de devenir son mari, l'homme de sa vie, le père de cet enfant qu'elle portait.
Une vie heureuse qu'elle avait et pourtant le Très-Haut venait de tout lui reprendre en quelques heures. Devait-elle le haïr ? Ho Salvi lui avait de nombreuses fois faites des leçons de morale religieuses en lesquelles elle finit par croire tant lui y croyait mais aujourd'hui, elle ne savait plus.
Quand bien même Nath était à ses côtés, Il lui manquait et plus que quiconque en ce bas monde.

"Pourquoi tu m'as laissé ici, seule avec cet enfant à venir ?
Pourquoi ne m'as tu rien écrit sur ce mal qui te rongeait au monastère ?
Mon Aimé... J'étais perdue en ton absence mais je tenais bon en me disant que ce n'était que passager, mais maintenant que je sais que tu ne reviendras plus, je suis anéantie et je n'ai plus le goût à rien. Tu étais ma raison de vivre, mon soleil quotidien même lors de sombres journées, tu étais ma lumière et mon guide dès lors que je m'égarais un peu, qui veillera sur moi maintenant ? Salvi ! Reviens me chercher c'est un ordre ! Je t'aime trop pour te laisser partir seul ! Tu connaissais mon égoïsme, bien ce n'était rien comparé à ce qu'il est aujourd'hui. Et ça... Personne ne saurait jamais le comprendre. Tu me manques..."

Des choses, elle en avait à lui dire mais Nath en se dégageant l'interrompit dans sa lancée. Il semblait qu'elle aussi avait des choses à dire mais en publique ce qu'elle n'aurait pas la force de faire. C'est à peine si elle pouvait se tenir debout.
Son regard se dirigea sur son amie et l'écouta les larmes coulant sur ses joues.
Personne ne saurait remplacer son époux, pour cela que son existence n'avait plus aucun de sens. Aucun autre homme en ce Royaume n'égalerait Salvi par la bonté de l'âme que lui put avoir avec les autres et avec elle. Poings se refermant sur sa robe, elle sentit la colère montée d'un coup, puis de nouveaux sanglots dès lors que les autres prirent la parole dont le curé.

L'au revoir était là et elle n'arrivait à s'y résoudre. Les yeux rivés sur le cercueil recouvert du duvet noir, elle récita cette petite prière intérieurement pour son époux, vu qu'elle ne serait plus là pour veiller sur lui, que le Créateur le fasse à sa place.

Lorsque les porteurs s'approchèrent du cercueil refermé, elle pleura à nouveau posant ses mains sur son ventre. Le cimetière...Là serait sa nouvelle demeure et pour elle son lieu quotidien.
Frêre Cadet, incarné par Nath301


Les frêres avaient repris leur place autour du cercueil et le soulevèrent de concert.
Frêre Cadet hocha gravement la tête et le cortège s'ébranla lentement en direction du cimetière.


Bella_bella
Bientôt tout serait terminé. C'était l'ultime parcours pour qu'enfin Salvi repose en paix. Le cœur lourd, elle suivit le cortège mené par les moines jusqu'au cimetière, nouvelle demeure de son cher époux. L'au revoir éternel était à quelques pas désormais, et c'est une fois la terre du cimetière foulée, que les larmes coulèrent à nouveau.

Le cauchemar prenait fin et pourtant elle savait qu'elle n'aurait plus de repos serein contrairement à son aimé qui était désormais bercé éternellement par Morphée.
Les yeux rivés sur cet emplacement qu'on lui avait réservé, elle regarda chaque recoin des lieux... Après sa demeure, c'était ici qu'elle passerait une grande partie du temps. Il allait de soi que Salvi devait tout connaître sur ce futur qui filerait sans lui.

Ainsi, réussira-t-elle à faire son deuil ? L'avenir le dira.
Louiskenobi
Louis avait regardé le cortège s’éloigner, emportant avec lui le défunt pour sa dernière demeure.

Il resta assis sur son banc, contemplant l’intérieur de l’édifice, statues et vitraux. Il attendant pour voir le père Odovacer.
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