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[RP] Domaine des Billanges

Sofja
Sofja écouta la petite histoire du Jacquot qui était très touchante.

C'est sur personne ne mérite le malheur, la solitude, la misère et grâce à toi, il a trouvé un toit et à manger. Et surtout une belle complicité entre vous. A toi de lui apprendre ce qu'il a à apprendre.

Ils s'enfoncèrent dans la forêt pour la quitter quelques minutes plus tard.

Curieuse, oui je suis une femme je te rappelle. C'est juste que comme on avait du temps à tuer et que tu m'as dit que tu m'en parlerais, c'était le moment. Mais soit, tu me diras plus tard...

La fin de la phrase, elle se le dit en silence...Mais s'il parlait de maîtresse et jalousie, ce n'était pas pour rien. Souvent les gens essayaient de cacher la vérité en la disant sous la forme de l'ironie comme si c'était impossible. Elle verrait bien.
Ils suivirent un petit sentier sur plusieurs lieues, longeant plusieurs champs ou des paysans travaillaient dedans. Bosk demanda sa route, ce n'était plus très loin. En effet, après un calvaire, ils arrivèrent devant une bâtisse qui avait l'air abandonnait.


C'est fort possible, il n'y a rien d'autre aux alentours.

Sofja descendit de sa monture, enleva la poussière qui s'était déposée sur sa tenue. Sa jument en profita pour grignoter l'herbe, elle desserra la selle et enleva son manteau qui commençait à lui tenir chaud. Elle ajusta son veston sur sa chemise tout en frôlant sa dague. Elle ne sortait jamais sens.

Elle a l'air plutôt en bon état. Le toit est propre, les murs aussi malgré la végétation. Il va devoir refaire la menuiserie car les fenêtres ont l'air très abimées.
Et la petite dépendance à côté est charmante, elle a l'air en bon état
.

Elle se retourna vers Bosk et lui tendit la main pour qu'il vienne à côté de lui.

Allons voir l'intérieur ? Je suis impatiente.
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Boskdeportkar
Je sentais bien que soit je n'en disais pas assez, soit j'allais en dire trop au sujet de cette lettre.


"Bien, ecoute, au sujet de la lettre, si je t'en parle maintenant, je n'aurai pas assez d'elements pour preciser quoi que ce soit des informations qu'elle contient. Je peux dire que cela concerne un vieil ami connu en Italie à qui je viens de repondre pour lui demander d'eclairer ses propos. Dans moins d'une lune j'en saurai plus et tu sauras tout, promis. Puisque nous avons decidé d'unir nos coeurs et nos âmes, il n'y aura pas de secrets entre nous. Mais inutile de t'inquieter outre mesure."


Quelques minutes plus tard, arrivés devant la dite batise dont on nous avait indiqué le chemin etait devant nous... Pas une merveille, mais Sofja voyait deja les cotés positifs. Un bon toit, des murs à priori sains. Un charme rustique certain. Ma Belle etait descendue de cheval, j'en fis autant, surtout parce que je preferais etre sur mes pieds qu'en selle.
Le soleil dardait fort, et Sofja ôta son manteau.. Decidement j'adorais quand elle se deshabillait devant moi.

Nous nous appretions à entrer dans la grande batisse sous l'invitation de Sofja, quand une servante sortit de la petite bicoque voisine.
Jeune femme entre vingt cinq et trente ans, cheveux noir-corbeau, yeux gris verts, un peu petite, poitrine formée mais sagement couverte..
Elle fit quelques pas en notre direction, curieuse de nous voir. On ne pouvait pas manquer de voir qu'elle boitait pas.

"Le Bonjour. Je suis BoskdePortkar, nouveau Seigneur des Billanges, ton nouveau maitre je présume. J'ai la joie d'etre accompagné par la Maire de Bourganeuf, Vicomtesse de Bellegarde, Sofja JAGELLON, ma promise !
Suis je bien au domaine des Billanges ? Je voyais cela plus grand .


Oui, Messire, c'est une partie du Domaine, je me nomme Fantine et nous vivons dans cette petite maison attenante.
Le domaine est morcelé en plusieurs lieux, car il y a quelques années, un grave incendie à decimer les batiments. C'etait une proprieté ecclesiastique, et le dernier maitre qui habitait s'est rabattu dans ce relais de chasse. La demeure principale est partie en fumée, une partie des granges avec.
Il y a donc ce relais de chasse, demeure principale, la petite maison de service juste à coté, et les batiments des animaux sont un peu plus loin avec aussi des dependances.


La jeune fille n'arretait pas de bouger d'un pied l'autre, et s'essuyait le front souvent...
Je la laissais parler pour en savoir le plus possible sur la proprieté, mais dès qu'elle ota une meche de cheveux, je vis un gros bleu sur sa joue droite...

Mais dis moi, que t'es t'il donc arrivé, ton visage semble marqué et tu boites ?


"Messire, une mauvaise chute à cause d'une vache du troupeau qui m'a renversé. Je suis tombée sur la hanche droite et tout le coté me fait encore mal, et ...

Patatra, la Fantine n'avait pas fini sa phrase qu'elle s'effondra à terre.

"Oh Grand Dieu ! Je me precipitai vers elle. Je posai ma main sur son front...bouillant."

"Sofja, je n'y connais rien en medecine, mais il me semble que cette jeune personne est fievreuse, et que la mauvaise blessure qu'elle a subit en est la cause. Rentrons là à l'interieur".

Je soulevai Fantine qui pesait un peu plus qu'une plume. Sofja m'ouvrit le passage... Je rentrai dans la maison de service, sommairement meublée, et posai la blessée sur un lit sans pretention...

"Sofja...elle ne semble pas se reveiller, crois tu qu'il faille regarder sa blessure, j'ai bien peur que cette personne ne s'est pas soignée comme il faut. Je sais trop bien qu'un mauvais coup peut degenerer, et à voir sa fievre ca ne me dit rien qu'y vaille...
J'avoue que je me vois mal devetir cette demoiselle tout seul et devant toi.. pour voir le mal qui l'habite. Peut etre mem saigne t elle ?"

Que faisons nous ?
Sofja
Alors qu'ils s'avançaient vers la demeure délabrée, une jeune femme sortie de la dépendance. Sur le coup, Sofja pensa fortement à Jacquot, il servirait en effet, à elle aussi.
Bosk s'avança vers la domestique pour faire les présentations.


Le bonjour, enchantée de vous rencontrer.

Très droite, Sofja laissa Bosk discutait avec elle tandis que la Vicomtesse les observait. La Fantine avait l'air souffrante, elle boitait et en voir la démarche, c'était tous récent et surtout pas soigné.
La jeune femme, jeune elle était tout de même plus vieille, raconta l'histoire du domaine. Malheureusement les flammes ne laissaient jamais grand-chose. Il fallait donc retaper ce relais vu que la petite dépendance servait aux domestiques.


Tout d'un coup, la servante s'écroula au sol. Bosk et Sofja se précipitèrent sur elle et l'emmenèrent à l'intérieur. Alors que Bosk paniquait et posait pleins de question, Sofja resta calme. Ayant eu une mère médicastre qui connut les champs de bataille et l'hospital, Sofja avait appris beaucoup de chose sur le plan médical. Tous les après-midi, après les cours avec le précepteur, la damoiselle retrouvait sa mère à l'hospital pour l'aider. Elle y avait appris les plantes, les soins et même un peu de chirurgie.

Bosk, elle est mal, peu importe que ce soit une femme ou que je sois là. Il faut l'aider.

Sofja releva les jupons et regarda.

Il n'y a aucune plaie extérieur. Je pense a une fracture de la hanche, elle a dû tenir sous l'effet de la douleur. C'est fou mais cela arrive fréquemment sauf que l'on ne tient jamais très longtemps. Elle a de la chance que nous soyons là.

Elle regarda autour d'elle et réfléchit à comment elle allait faire le plâtre car ce n'était pas tous de plâtrer, il fallait aussi que cette femme puisse faire ses besoins même si c'était couché. Car il lui fallait un repos total.

Peux-tu aller chercher sur ma jument, mon sac, je ne sors jamais sans, un accident est tellement vite arrivé. D'ailleurs, prend aussi le déjeuner, ce n'est pas bon de le laisser au soleil.

Tandis que Bosk alla dehors, la jeune femme sortit deux petites marmites qu'elle posa au-dessus du feu. Il y avait un sceau d'eau non loin, elle s'en servit pour les remplir. Il n'en fallait pas beaucoup, juste de quoi faire des tisanes et l'autre, faire bouillir des linges afin de tuer toutes impuretés.

Sa moitié arriva à ce moment-là. Elle vida son sac sur le plan de travail et regarda ce qu'elle avait. Nul doute qu'elle avait ce qu'il fallait pour parer une chute à cheval ou de la fièvre qui était un symptôme fréquent. Elle avait encore d’autres plantes pour soigner d’autres symptômes comme une plaie, les migraines, les contusions, les hémorragies…et aussi divers instruments médicaux.


On va utiliser l’écorce de saule et l'eau de mélisse en infusion. Ceux sont d'excellents remèdes contre la fièvre. Cela va la faire transpirer et donc enlever le mal.

Pour la fracture, on va lui préparer un emplâtre fait de grande consoude. La consoude est une plante, on utilise les feuilles et les racines. Là, j'ai coupé et fais sécher les racines que j'ai ensuite réduit en poudre, cela aide à la consolidation des os brisés.


Montrant l'eau qui bouillait.

Avec l'eau, on va en faire une pâte que l'on va déposer autour de ses hanches et à moitié de ses jambes. On va recouvrir d'un linge imbibé de consoude également pour bien consolider. Lorsque la pâte va sécher on va obtenir un plâtre qui lui permettra d'immobiliser ses membres et donc aux os de se reconstruire.

Sur ces belles paroles, les deux jeunes gens se mirent à exécuter les ordres. Pendant que Bosk faisait bouillir les linges qu’il avait trouvés sur la cuisine, Sofja commençait la préparation des médicaments.
L'infusion, c'était facile, elle prit un gobelet, y mit l'eau chaude, quatre écorces de saule et dix gouttes d'eau de mélisse.
Elle tendit le gobelet à Bosk.


Elle est dans les vapes mais consciente. Parles lui, dis-lui de boire, force là un peu, elle devrait pouvoir boire.

Sofja se retourna pour préparer maintenant le cataplasme. C'était assez facile, il fallait obtenir une pâte. Elle prit un récipient, déposa sa poudre et commença à recouvrir d'eau afin d'immerger la consoude. Avec ces mains, elle mélangea la mixture, ajusta avec l'eau afin d'obtenir la pâte parfaite.
Elle la laissa tiédir tranquillement, pendant ce temps, elle récupéra les linges qu'elle coupa afin d'en obtenir un bandage suffisamment large pour chaque membre. Elle les trempa à son tour dans un récipient ou elle avait mélangé eau et consoude, le mélange était liquide. Les linges bien imbibés, tout était prêt.


Il va falloir que je la nettoie et que je la soigne donc je vais avoir besoin de tes bras. Il faudra la retourner pour que j’applique l’emplâtre derrière.

Elle s'avança vers Fantine qui paraissait encore sous l’emprise de la fièvre. Sofja déchira ses jupons car il lui était impossible de les enlever correctement. Une fois la servante nue, elle prit les chutes de linges et commença à la nettoyer. Malgré la douceur qu’elle y mettait, cela réveilla un cri de douleur à la jeune servante. Cela allait lui faire mal mais c’était nécessaire.
Elle prit la mixture qu’elle étala sur le bas du ventre en prenant soin de ne rien mettre sur ses parties intimes puis l’appliqua sur les cuisses ainsi que sur le côté de chaque hanche. Et enfin d'en obtenir un emplâtre, elle déposa le bandage renforcé.


Pour faire l’autre côté, il faut attendre que cela sèche, normalement d’ici une petite heure cela devrait être bon.

Afin de respecter la nudité de la jeune servante, Sofja la recouvrit d’un linge juste sur cette partie-là afin que cela n’empêche pas le reste de sécher.

Comment va t'elle ?
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Boskdeportkar
J'etais bien content que Sofja prenne l'initiative ! La situation etait un peu embarassante, mais n'autorisait pas d'etat d'âme. J'eusse ete tout seule, j'aurai surement verifier la blessure puis appeler de l'aide pour aller
chercher un medicastre.

Sofja prennait donc les choses en main. Encore un coté de sa personne que je ne connaissais pas. Sofja la guerisseuse !
Et franchement comme un grand soulagement. On aurait dit qu'elle avait fait cela toute sa vie. Mais elle m'en donna l'explication : sa Mère qui ne comptait pas ses heures à soigner les pauvres et déherités à l'hospitalerie.
Forcement, à la voir faire, elle avait mémorisé bien des remedes, bien des techniques qui ce jour allaient s'averer precieuses.

Ma Douce releva les jupons de la Fantine jusqu'à voir son bassin. Conclusions, pas de sang, mais surement une fracture.
Quelques ordres nets et precis de sa part, des herbes, des preparations dans la selle de sa monture... de l'eau chaude, des linges à querir...


"Oui, j'y vais de suite.. Tu sembles maitriser ton sujet...cela me reconforte."


Elle m'instruisit quant à la facon d'immobiliser une partie du corps avec des linges et une pate faite de differents onguents et herbes variées, par un savant melange. Je n'avais pas l'esprit à noter tous les noms des plantes ni de la technique medicale employée. J'en compris l'essentiel. Et je trouvais cela culoté de sa part.

"J'ai le souvenir d'avoir vu faire cela...mais c'etait sur le bras d'un enfant...c'etait où , c'etait quand ... ? Ah oui , en Vandalousie, un medecin arabe avait rafistolé un peu comme toi je presume le bras de ce petit garcon qui avait fait une mauvaise chute. Je n'en n'avais vu que le resultat. une sorte de coque dure qui entourait le membre
de la main à l'epaule. "



Il fallait tenir Fantine qui s'etait mise à gemir sous les manipulations forcées qui lui etaient necessaires.
Sur la demande de Sofja, j'essayais de faire boire la blessée, de la tenir un peu eveillée, mais la fievre etait bien presente. Il fallait pourtant qu'elle boive pour que les remedes aux décoctions fassent leur effet.



"Fantine, tu es etes dans ta maison, tu t'es evanouie, nous t'avons deposé sur ton lit, et Damoiselle Sofja, te soigne.
Tu as de la chance dans ton malheur d'avoir croisé sa route ce jour. Ne bouge pas, il te faut rester au plus possible
immobile le temps que les linges sechent et durcissent sur ton corps pour maintenir les os qui semblent."


Il avait fallu deshabiller à deux, la Fantine, mais à situation exceptionnelle, actes exceptionnelles.
La pudeur n'avait pas sa place dans l'immediat, mais Sofja dès qu'elle le put, recouvrit la feminité de la servante.

Me tournant vers Sofja,


"Elle revient doucement à elle, j'ai hate qu'elle boive un peu et que sa fievre tombe. Comment est ce possible qu'elle soit restée seule dans cet etat ! On n'est qu'en meme plus au 14ieme siecle !"
Dieu te benisse, Sofja "la Medicastre", de m'avoir accompagné ce matin. Je vois en toi une raison supplementaire de t'epouser, non pas qu'il m'en fallut.

Je souriais un peu, soulagé que la situation soit retablie...

Tu as fini de la "tartiner" ? Ca va lui faire un sacré corsage !

Sofja m'informa qu'il fallait attendre que cela seche un peu pour finir l'autre coté pareillement. Elle avait pris
soin de bien laver la servante pour que la peau reste saine sous cette bien etrange armure faite de linge et de
pâte medicale.

Precedemment, en rentrant dans la petite maison, j'avais apercu, dissimulé dans un lierre grimpant, le fil d'une petite clochette qui se balancait au vent. Il me vint l'idée alors d'aller la faire sonner.


"Sofja, il n'est pas possible qu'elle soit restée seule sans aide, je suppose qu'elle ne doit pas vivre toute seule ici. Regarde, la marmite sur le feu est bien trop grande pour elle. Il y a une cloche pres de la porte. Je devrais la sonner. Je suppose qu'elle doit servir pour appeler au repas. Nous allons attendre un peu ici donc.

Désolé de bouleverser un peu nos plans !"
Sofja
Bosk était auprès de la jeune servante, essayant tant bien que mal de la faire boire. Il fallait pourtant qu'elle boive car normalement il fallait boire le plus possible jusqu'à ce que la fièvre tombe. De plus, il fallait faire quelque chose contre la douleur. L'idéal était une autre infusion à base de colchique, de grande ciguë et de jusquiame noire.

Dès qu'elle arrivera à boire ce verre, je lui préparerai une décoction pour la douleur.

Elle rangea ses affaires, laissant de côté les herbes dont elle allait encore avoir besoin.

Il y a bien des choses que tu ne connais pas de moi. La médecine est quelque chose qui me fascine, fait dire que j'ai été à la bonne école avec ma mère. Nous avons de tas de livre et un jardin digne d'un plus grand herboriste.

Revenant auprès de la patiente.

J'espère qu'elle n'est pas seule, sinon je devrai rester avec elle jusqu'à son rétablissement. Va falloir qu'on s'occupe d'elle pour la nourrir, la faire boire et la nettoyer car elle ne pourra pas bouger.
Je suis partie sur une fracture mais peut être qu'elle ne s'est que mâché le coccyx. Nous verrons bien dans deux semaines quand je lui enlèverai ce plâtre.

Ce n'est pas grave. Je suis heureuse d'avoir pu m'occuper d'elle.
Je reste auprès d'elle, essaye de voir si tu trouves quelqu'un et à ton retour, nous lui mettrons l'autre partie du cataplasme.


Sofja récupéra le gobelet, releva doucement la tête de Fantine et lui glissa quelques gouttes dans la comissure des lèvres.

Aller Fantine, il faut boire...
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Boskdeportkar
Je n'aurai pas la pretention de dire que je connais tout de toi. Une vie toute entiere n'y suffirait pas, et l'esprit d'une femme est bien plus complexe que celui d'un homme.. à ce qu'on dit !
Mais voir tes talents jusqu'ici cachés m'enchante !



Et pour cette jeune personne, c'est une bénédiction. J'ai l'impression qu'elle souffre, mais dès qu'elle aura bu ta decoction à base de ... je ne sais plus quoi... euh plantes , je presume qu'elle se sentira mieux.
Quant à ce que tu restes à ces cotés, je ne l'imagine pas. Tu as d'autres responsabilités. Tu pourras toujours venir la voir quotidiennement les premiers jours, et puis un jour sur deux ensuite. S'il le faut, j'engagerai une personne pour rester aupres d'elle puisque Fantine fait à present partie du personnel du Domaine.
Demain sera un autre jour, et tu seras fixée de la nature de la blessure dans quelques jours selon tes pronostics.


Je sortis donc dehors, d'abord pour rentrer le panier du déjeuner que j'avais oublié de rentrer dans la precipitation, et ensuite pour sonner
la petite cloche d'alerte.
Il fallut bien presque dix minutes pour qu'un groupe de personnes sorte d'un bois proche et viennent à ma rencontre.
Je pris les devants et me presenta. Puis expliquai l'evanouissement de Fantine... Parmi ce petit groupe, deux femmes plus agées que la servante, se precipiterent au chevet de Fantine. Les hommes resterent à discuter.
J'appris que le plus grand, sec comme une trique, dénommé Bernadin, etait le contremaitre chargé des bois et de l'entretien des parcelles. Il avait avec lui quelques hommes de bras, qui travaillaient ce jour dans un petit bois voisin. Le son de la cloche leur etait parvenu avec etonnement.
Nous laissames donc ces dames entre elle. Je demandai s'il y avait une carriole dans le coin, s'il fallait transporter Fantine au village, sous reserve que Sofja donne son accord, mais les routes n'etaient pas tres bonnes, et la pauvre Servante aurait souffert à etre brinquebaler de gauche à droite dans les ornieres des chemins.

Les hommes se rafraichirent au puits qui jouxtait la demeure, et nous evoquames le Domaine, et le personnel qui y vivait.
Puis le quart d'heure passé, je renvoyai ces gens au travail, le prevenant qu'on les sonnerait s'il y avait besoin de leur service.
C'est à ce moment qu'arriva P'tit Jacquot avec un baluchon sur le dos.
Il se presenta, je fis mine de ne pas le connaitre. Il cherchait du boulot à la journée...et comme j'allais requesitionner les deux femmes pour garder Fantine, il pouvait combler l'equipe qui travaillait au bois.

"Tu tombes bien jeune homme, complète donc ces hommes qui partent aux bois. Le contremaitre Bernadin, l'homme grand et maigre que tu vois, te dira quoi faire. On verra si tu fais l'affaire ce soir ou demain".


Je retournai ensuite dans la petite batisse, où Sofja et les deux femmes agées surveillaient Fantine.

Mesdames ( parlant aux servantes), vous assurerez ces jours prochains, le service de Fantine, vous etes donc exemptées de travaux des bois. Vous vous occuperez de Fantine egalement, vous ne serez pas trop de deux. Madame la Maire, qui vient de la soigner efficacement, vous prodiguera ses conseils et ne manquera pas de revenir.

J'interrogeai Sofja.

Mais je crois qu'il te reste, ma Cherie, des soins à faire ? Et des conseils à donner ?
Sofja
Deux femmes entrèrent dans la maisonnette qui lui rappela fort sa petite maison qu'elle avait à Bourganeuf. Elle avait eu envie de vivre sa vie seule, avec l'accord de ses parents, ce fut une période de sa jeunesse. Elle se sentait donc chez, ici.

Mes dames, le bonjour. Je suis Sofja JAGELLON, je viens de soigner Fantine. Elle est littérallement tomber par terre après nous avoir dis qu'elle s'était faite percuter par une vache et être tombée sur la hanche.

Laissant sa place aux femmes très inquiètes à leur regard, Sofja se fit rassurante.

Ne vous inquiétez pas, j'ai quelques notions en medecine. Je lui ai donc fait un emplâtre à base de grande consoude pour la cicatrisation des os si ils sont cassés.

Les vieilles femmes ochèrent de la tête pour approuver le soin, Sofja était rassurée au fond d'elle.

Nous allons le terminer et il faudra qu'elle tienne le lit pendant deux semaines. Je reviendrai pour lui enlever et nous verrons bien comment elle se sent à ce moment là. Si ce n'était qu'un choc, elle sera largement guérrie.

Montrant les plantes qu'elle avait laissé sur la table.

J'ai laissé de quoi faire des décoctions pour la fièvre et pour la douleur.

La plus jeune des deux se leva pour retrouver la Vicomtesse auprès des herbes.

Pour la fièvre, il faut qu'elle boive un verre par jour jusqu'à ce qu'elle tombe. Vous mettez quatre écorces de saule et dix gouttes d'eau de mélisse dans un verre remplit d'eau chaude.

Et pour la douleur, c'est un verre tous les deux jours mais là vous mettrez, toujours dans de l'eau chaude, 2 petites cuillères de colchique, 2 de grande ciguë et 2 de jusquiame noire.

Si jamais son état s'aggrave, venez me chercher à mon domaine de Bellegarde en Marche, il a 8 lieues de là. Mais je repasserai dans 2 jours tous de mesme.


Regarda Fantine.

Je vais lui finir son amplâtre, j'ai pris soin de ne pas fermer certaines zones, de ce fait il faudra la changer régulièrement, comme un bébé. Evitez au maximum de trop la bouger, juste la basculer sur la hanche gauche pour les soins. Et si l'envie lui prend de se lever, maintenez là au lit.

Les femmes acquièsrent et la femme auprès de Fantine la remercia mesme.

Merci Dame pour votre gentilesse. Ma fille n'a pas voulu qu'on l'emmène en ville voulant faire son travail à temps mais je la voyais bien souffrir.

La jeune femme s'avança donc vers la mère et lui posa la main sur l'épaule.

La prochaine fois, en priant pour que malheur ne revienne pas, il faudra lui tenir tête. Mais en espérant que cela lui serve de leçon. Elle aurait pu mourir de la fièvre ou mesme boiter et souffrir toute sa vie. Une fois l'os non soigné, il est souvent rare de le récupérer ou sinon cela est très long.

Les mots étaient un peu durs mais c'était la réalité. Elle savait bien que souvent les paysans ne voulaient pas se soigner car ils n'avaient pas les moyens. Une idée lui trotta dans la tête... et si elle reprenait l'engagement de sa maman ?

N'hésitez surtout pas à venir me voir si vous avez besoin d'un médicastre... D'accord ?

Le regard appuyait en disait long. Elle leva les yeux vers Bosk pour qu'il insiste de son côté.

Oui nous allons finir. Je pense qu'avec ses dames je n'ai pas besoin de toi. Cela te libert.

Dit elle d'un ton humouristique.

Tout était prêt, les femmes tournèrent Fantine sur la hanche gauche évitant de la faire souffrir plus. Sofja appliqua l'amplâtre délicatement et les linges pour fortifier le tout.

Je sais que la position n'est pas la meilleure mais la mettre sur le ventre la ferait après basculer sur la hanche droit et là, elle souffrirait le marthyr, il y aurait trop de manipulation et l'emplatre n'est pas encore des plus solides.

Maintenez là ainsi le temps que ça sèche et après mettait des linges pour éviter qu'elle salisse la couche.


Les femmes la remercièrent encore et encore, Sofja leur adressa un grand sourire pour les rassurer.
Elle rejoignit Bosk qui était à l'extérieur.


J'ai fini les soins, j'espère que la fièvre tombera rapidement...
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Boskdeportkar
Sofja donnait les instructions comme un vieux medicastre de campagne.
C'etait clair, net et precis.. D'ailleurs je n'etais guere utile, et on me le fit comprendre avec humour.

Je sortis donc avec le panier de victuailles. Pas fou quand même.


"Ma promise, je t'attends à l'ombre."


J'etais tout seul devant le relais de chasse, qui avait deja bien vecu, mais je me retins d'y penetrer, pour attendre la presence de Sofja. Comme j'avais renvoyé au travail le groupe d'hommes qui etait venu au son de la cloche, je me contentai de faire un tour sommaire du batiment.

Un puits qui semblait profond à l'echo de ma voix. Cachées par la vegetation debordante, quelques marches qui descendaient à une cave supposée. Cave qui avait du servir du temps du curé, si la reputation ecclesiastique s'etait confirmée.
Derriere le relais de chasse, un pré herbeux, et ce qui restait d'un grand potager dont une partie minime semblait encore utilisée, le reste etant pas tout à fait en friche. Puis au fond des bosquets ceinturaient l'endroit.
Une grande porte avec un perron donnait de la maison vers le potager. Ce devait etre agreable en demi saison. Je continuai mon tour et me revoici donc devant la maison, au moment où Sofja sortit à son tour de la maisonnette de service.


"Je t'ai attendu avant d'entrer dans le batiment principal. C'etait la moindre des choses. J'ai posé le panier à l'entrée d'une petite cave sur le coté de la maison. Ce sera un peu plus au frais qu'à l'air libre.
J'ai discuté tout à l'heure avec le contremaitre Bernardin chargé des bois du domaine, et le groupe d'hommes qui l'accompagnaient. J'ai libéré les deux femmes qui travaillaient aussi avec eux pour te les envoyer. Et comme un hasard, P'tit Jacquot a pointé son nez au bon moment, j'en ai donc profiter pour l'engager à la place de ses dames et l'envoyer au bois.
Ca tombait vraiment bien."

Il n'est pas encore l'heure de déjeuner, on peut decouvrir l'interieur du relais de chasse si cela te convient. Passe la premiere dans ce cas...politesse oblige...


J'adorais etre dans le sillage de Sofja, parce que je pouvais m'eniver de son parfum qui flottait dans l'air, et voir par la meme occasion ses jolies fesses
de cavaliere quand elle monta les quelques marches. Petit plaisir de la vie.
Sofja
La chaleur tombait en cette fin de matinée ou sinon c'était elle qui avait sué suite à cette péripétie. Mesme si elle avait voulu se montrer calme et sur d'elle, au fond d'elle, elle était incertaine dans ses choix. Mais c'était comme le cheval, on n'oubliait pas. Puis c'était la première à aller récolter les herbes au jardin, ça lui permettait d'échanger de vieux remèdes avec les servantes et de ce fait, de garder la mémoire fraiche.

La demeure était face à eux, elle n'attendait plus qu'à faire les présentations.

Je te remercie de m'avoir attendu sinon mon gage aurait été des plus cruels. La dame la plus vieille était sa mère, en tous cas, je suis rassurée qu'ils soient plusieurs.
As-tu eu un bon contact avec eux ?


Sofja lui posa un baiser sur la joue et lui prit la main. Après avoir monté les premières marches de l'extérieur, elle poussa une vieille porte qui se mit à grincer. Les fenêtres étaient dans un triste état pour celles qui n'étaient pas cassées. La lumière était assez discrète. Ils étaient dans un petit hall qui donna sur plusieurs ouvertures.

Tu ne veux pas passer le premier ? Au moins si tu te fais mal, je pourrai m'occuper de toi.

Ça c'était une vieille excuse bidon, c'est juste qu'elle n'aimait pas les toiles d'araignée et surtout les petites bêtes qui vont avec. Elle crierait tellement fort que les murs tomberaient.

Je te suis de très près, promis.
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Boskdeportkar
Un gage plus cruel ? Tu m'inquietes...je sens que tu vas me mijoter quelque chose de copieux !

Puis Sofja me revela que la plus vieille des deux femmes que je lui avais envoyé etait la mere de Fantine, donc j'etais rassuré quant à la presence de quelqu'un à ses cotés pour les jours à venir.


Tu as fais un sacré bon boulot, avec Fantine.... Mais cela tu le sais deja !


Un petit bisou de la part de Sofja, et la voilà en haut du perron à ouvrir la porte d'entrée. Mais à peine quelques pas, puis elle s'arreta. Je ne comprenais pas.

Je devais donc passer le premier.

Tiens donc, me dis-je ?

Si je tombe tu me ramasses et me rafistoles ? C'est ton argument ?

Dès que j'eusse franchi la porte à mon tour, le hall d'entrée m'apparut, sombre et plutot sinitre, avec des toiles d'araignées un peu partout et une tonne de poussiere. M'avancant plus, à chaque pas, je marchais sur des petits insectes qui s'enfuiaient, affolés par notre presence.

Sont ce ces petites bebetes qui feraient peur à une JAGELLON ? où as tu peur de salir tes cheveux avec ces toiles d'arachnidés ?

Fier comme Artaban, je continue ma progression pour ouvrir la porte de gauche... et cherchant la poignée de la porte dans la penombre, je ne vis pas la petite masse gisante à terre. Pied droit sur une chose
molle , grosse glissade qui s'en suit, desequilibre incontrolé, vol plané en arriere sur le posterieur...

Ouvre un peu plus la porte d'entrée, et ne te moques pas !!! Sur quoi j'ai marché , surement pas une savonette ? Heureusement que j'ai du gras bien placé... j'ai juste mal à mon ... amour propre.

Je sens qu'on ne va pas etre décu de ce que l'on va trouver derriere ces portes.
Sofja
Petite moue sur le côté en secouant légèrement la tête.

Et bien oui Messire, c'est mon argument de l'instant, je n'en n'ai pas d'autre !
J'avoue que les petites bêtes me font peur, je préfère affronter le grosses. Je ne m'en prend jamais au plus faible.


Bon là encore c'était un argument non recevable mais elle n'avait pas mieux. Ils firent donc quelques pas de plus, poussèrent une nouvelle porte pour voir à moitié un Bosk s'étaler au sol et surtout entendre un :

AhhHHHhhhhhhh !!!!

Et quelques mots pour se défendre alors que Sofja partait dans un grand fou rire. Elle alla ouvrir la porte en plus grand mais cela n'était pas plus concluant, elle poussa donc un des volets fermés pour laisser place à un petit cadavre de lapin.

Hummmm je sens qu'un renard a du se le cacher ici et compte bien finir son festin plus tard. Vu que l'odeur n'est pas encore forte, cela date de cette nuit probablement.

Se retournant vers son tendre.

Tes petites fesses vont bien ? Tu vois qu'il fallait mieux que je te laisse devant et en plus je m'aurai mis du sang sur ma tenue !
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Boskdeportkar

Un petit lapin aura fait chuter le grand Bosk...ca restera entre nous !!
Et mes petites fesses te remercient de ta sollicitude... elles n'auront pas besoin d'onguent.
Une fois de plus tu avais raison, j'ai bien fait de passer le premier.


Saisissant le petit lapin par une patte arriere.

Bon, bien au moins quelque chose à manger pour ce soir !!

Mais non, je plaisante, on ne va pas passer apres un renard, et puis peut etre que l'animal etait malade.



J'allais à la porte, et jetai l'animal au plus loin... Beau vol plané


Allez hop, envole toi petit lapin, meme si tu n'as pas l'air en forme...
J'allai rapidement me laver au puits avec le seau qui etait resté sur la margelle.


Revenu dans le couloir...Sofja n'avait pas bougé.
Il y avait un peu plus de lumiere que tout à l'heure grace au volet ouvert par ma Promise. Je poussai plutot la porte du milieu pour tomber sur ce qui ressemblait à la piece principale, quasiment vide.
Il restait une petite table, trois chaises dont une sans fond. Des babioles pausées à meme la terre. Une ou deux images religieuses sur les murs, et un grand crucifix sur un des pans de mur, celui qui faisait face à la belle cheminée en pierre de taille.
J'allai ouvrir la porte qui donnait sur le perron de derriere
dont la vue se perdait sur le restant de potager. On put voir alors les belles poutres apparentes au plafond et la belle taille de la pièce.

Tout semblait petrifié dans la suie et la poussiere. Les ouvertures avaient mal digérées les hivers successifs et tout etait à refaire de ce coté là.
Le sol en tomette par contre avait gardé presque son etat d'origine.
Il y avait une porte entrebaillée à droite de la piece, dans un autre coin un escalier qui conduisait donc à l'etage, et sur la gauche une autre porte bien fermée.

Ma pauvre Sofja, j'aurais du venir seul. Dans quel taudis t'ai je mener ?
A part la cheminée, le sol et les poutres du plafond....


Les murs avaient pris l'humidité, il faudrait les gacher à nouveau d'enduit. Portes et fenetres meritaient
un changement radical. Et de l'huile de coude pour faire un sacré ménage avant.

La cuisine à gauche ? à droite ? Ai je vraiment envie de le savoir.
Pourquoi ne suis je pas venu voir avant ! Quel idiot je fus ! Il va falloir que je sorte les oursins de ma poche. Du boulot en perspective. Je t'apporte un seau, de l'eau, un balai pour que tu nettoies
tout avant ce soir !!! Allez au boulot !!!

Tu m'as vraiment cru ? Finissons plutot de visiter, buvons jusqu'à la lie. Peut etre que nous aurons de nouvelles surprises ?
Sofja
Très bien... j'essaierai de le garder pour moi... au moins dix minutes, promis.

Un grand sourire était dessiné sur son visage.

Je pense que les restes de ce lapin ne seront pas suffisant pour ma faim mais l'on serait au fin fond des terres, sans aucun choix à l'horizon, je prendrai.

Il saisissa la bête et la jeta à l'extérieur. Décidément elle les préférait vivant tous de mesme avec leur douce fourrure à caresser.
Elle regarda l'état de la pièce ainsi que les autres. Il était évident que déjà un bon ménage serait grandement nécessaire et surement qu'ils y verraient plus clair également.


Dis-toi que tu as déjà le plus "lourd" de fait, le reste n'est qu'une question de petite réparation mise à part toutes les fenêtres. Mais ce n'est pas le plus long non plus.

Ils traversèrent une nouvelle pièce puis il hésita à rentrer.

Mais si mais si, je veux voir ça ! Si il faut elle est magnifique et cache un trésor.

Bon là, peut-être qu'elle rêvait la Sofja.

Il y avait de forte chance pour qu'il y ait du travail car on l'aurait sur, si une belle demeure serait en bon état et non habitait dans le coin.
Sois déjà content qu’elle ne soit pas habitée par des brigands ou autre et qu'on aurait dû batailler pour les sortir.


Il surenchérit avec une petite blague sur le ménage.

Ça aurait été avec plaisir mais une demi-journée, je crois que tu me prends pour une sorcière avec des pouvoirs... Même à cinq, ça serait dur !

Mais continuons peut être que l'étage nous réserve des surprises.

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Boskdeportkar
Sofja voyait toujours les cotés positifs, ca me plaisait toujours.

C'est vrai aussi que les murs exterieurs etaient bons, les sols et plafonds aussi. Un peu d'enduit, beaucoup de menuiseries pour portes, fenetres et volets. EnORmement de menage partout.

Un trésor dans la maison ? Comment le sais tu !!! D'ailleurs je l'ai deja trouvé, il me donne en ce moment meme la main

Ah, ma petite Sofja adorée, tu as les pieds sur terre, encore une de tes nombreuses qualités... Est ce donc possible de toutes les denombrer un jour ?
Je ne m'y attelerais meme pas...un vrai tonneau des danaïdes

Mais apres tout je suis le Seigneur des lieux, et comme tu dis, je devrai me contenter de cette batisse dans l'immediat, je vais plutot faire un inventaire des personnes et des biens avant de commencer à envisager d'habiter ici. Et puis je n'aurai qu'à donner quelques ordres pour qu'on nettoie cette demeure.. J'ai encore du mal à m'y faire, à ce nouveau statut qu'est le mien. !


A droite de la grande piece, une autre piece presque vide, avec une cheminée plus petite. Surement la cuisine, à peu pres en meme etat que la piece precedente. A gauche de la piece centrale, una autre piece de la meme taille que la cuisine, avec ce qui reste d'un cadre de sommier. Ca devait servir de chambre au rez de chaussée. Ca pouvait faire un bureau de travail egalement. Il y avait meme une petite porte sur l'exterieur.


Oui, montons à l'etage, puisque qu'en bas, les deux autres pieces n'ont rien de remarquables.


L'escalier grincait sous mes pas, à se demander s'il allait resister. Mais oui.
Il se finissait sur un grand couloir plongé dans la pénombre....
A peine ai je posé le pied sur le pallier, qu'un bruit formidable retentit, melange de moulins à vent, et de frottements, de heurts contre les murs.
Puis souvent, des choses qui me frolerent la tete. Je me tournai d'instinct pour me proteger le visage.

Attention !! protege toi !!!!

Nous laissames passer l'orage. Je me retournai à nouveau...
Il restait un pigeon à l'aile cassée qui cherchait la sortie. C'etait le dernier
d'une sacrée bande qui avait elu domicile à l'abri de l'etage.
Ils avaient fui par l'escalier et avaient du sortir par la grande porte qui donne sur le jardin que j'avais laissé ouverte.

De la plume, partout autour de nous, dans nos cheveux, sur nos vetements.

Ah, la calamité, rien ne nous sera decidement epargné ! Tout va bien ?


Une fenetre etait eventrée à l'entree du couloir, les planches du sol toutes humides et pourries.

Attention où tu mets les pieds...
Sofja
Le rouge monta aux joues de la jeune femme.

Tu n'as pas le droit de faire rougir les damoiselles ! Et si cela te rassure, j'ai aussi des défauts que tu découvriras rapidement, je n’espère pas le mesme jour. Sinon tu ne voudras plus de moi ou sinon il faut que j'attende que tu me passes la bague au doigt.

Lui tenant la main, ils montèrent à l'étage ou un groupement de pigeon séjournait. Ennuyés par la présence du couple la troupe s'envola ne prenant pas soin de les éviter.
Sous les recommandations de son tendre Sofja nicha son visage entre ses mains afin de se protéger.


Quelle bande de mal poli ceux-là !!! Manquerait plus qu'ils nous crèvent les yeux.

Elle sortit quelques plumes qui c'étaient incrustées dans les plis des vêtements de son tendre. Ils continuèrent à avancer, faisant attention ou elle mettait les pieds car le plancher n'était pas très solide.

Les trois premières portes donnèrent sur des pièces, surement des chambres. Elles étaient vides avec quelques débris.


Je ne suis pas sûr que l'on trouve un trésor au final dans cette bâtisse mais peut être dans le jardin.

Ils poussèrent la dernière porte qui devait surement faire office d'une salle d'eau car une vieille cuve trônait au centre.

Un bain peut être ?
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