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[RP] L'Art de la chasse, où le chasseur est la proie

Sofja
Sa nouvelle chambrière surgit sur le palier de sa chambre, le sourire aux lèvres tout en gardant une certaine retenue. Elles n'avaient pas encore eut trop le temps de s'apprivoiser mais cela n'allait pas tarder.

Ahh Faustine !! Ne fais pas cette tête, nous avons du travail, j'en conviens. Faut effacer toutes ces traces d'énervement.

La Vicomtesse l'invita dans sa chambre tout en souriant. Il y avait bien des choses plus graves dans la vie, elle avait cette bonne ou mauvaise habitude de tous relativiser. Surtout qu'un bon bain fumant l'appeler déjà, dommage que son mari n'était pas là.

J'ai cru entendre l'enfant de nostre hôte hurler "A table", nous n'allons pas trop trainer. Je ne voudrais pas qu'il me pourfendre car j’ai retardé son festin. Mais je ne peux pas me présenter ainsi.

La robe semblait prête, elle n'avait plus qu’à se confier à Faustine pour qu'elle s'occupe d'elle. La Vicomtesse laissa la jeune fille lui défaire les lacets de la robe.

Tout va bien Faustine ? Tu es bien installée ?
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Faustine_
Les doigts agiles de la jeune chambrière se faufilèrent rapidement entre les lacets du corset, les tirant vers l'extérieur l'un après l'autre tandis que le tissu rigide se détendait peu à peu. La nuque de sa maîtresse oscillait devant ses yeux au rythme de ses paroles, et Faustine répondit d'une voix douce :

Oui madame, je vous remercie, je suis très bien installée. La chambre est bien chaude et sent bon le feu de bois. Je vous ai préparé une robe assez simple pour ce soir, car je crois que mademoiselle votre amie doit être mise en valeur aujourd'hui.

Un petit sourire orna ses lèvres. Elle avait vite compris quel était le but de la visite de Sofja auprès de son amie... accompagnée de ce jeune homme aux manières un peu vives. Retirant sa robe et son corset à la vicomtesse, Faustine posa le tout sur le lit puis revint vers sa maîtresse pour lui retirer la belle chemise blanche qui était portée sous le corset. Sans perdre de temps elle déposa le vêtement sur le dossier de la chaise pour se saisir à la place d'un linge doux qu'elle humidifia d'eau chaude.

Peut-être vaudrait-il mieux attendre ce soir pour le bain, madame. Je vais vous rafraîchir et vous reparfumer pour que vous vous sentiez plus fraîche.

Elle passa rapidement mais avec douceur le linge humide et chaud sur les épaules et la nuque de la vicomtesse, ce qui détendait les muscles et retirait d'éventuelles traces ou odeurs de transpiration. Elle sécha bien vite la peau puis se saisit d'un flacon de parfum dont elle envoya quelques pressions vers la peau délicate. Une chemise propre fut ensuite passée à sa maîtresse. La douceur de la soie blanche émerveillait toujours Faustine, qui avait l'impression de caresser de l'eau tiède lorsque le tissu roulait sous ses doigts... La chemise propre une fois bien ajustée, la jouvencelle se hâta de faire repasser le corset à Sofja puis de le resserrer. Elle admirait la stature et le port de tête de sa maîtresse, qui se tenait toujours si droite et si joliment ! Faustine quand à elle n'avait pas encore vraiment ses courbes de femmes et enviait les belles dames qu'elle fréquentait à présent qu'elle vivait auprès de Sofja. Tout en resserrant les liens du corset, la jeune chambrière pensa qu'elle avait tout de même de la chance d'avoir été embauchée chez une si gentille maîtresse, qui lui avait offert deux belles robes pour ne pas se sentir trop inférieure lorsqu'elle l'accompagnait chez ses amis.

Cette robe vous plairait-elle pour ce soir, madame ?

Le corset ayant enfin été relacé, Faustine alla prendre sur le lit la robe qu'elle y avait étalé, et la présenta à la vicomtesse.
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Sofja
Faustine était à l'aise, c'était le plus important, Sofja voulait que sa damoiselle de compagnie se sente comme chez elle. Déjà qu'elle n'avait pas beaucoup de famille, il ne fallait pas qu'elle se sente mal chez les Jagellons.

Tu as raison Faustine...

Puis elle se laissa préparer en repensant à sa conversation avec son frère. Elle espérait que le repas se passe bien et que tout le monde mettrait du sien pour que l'ambiance soit bonne.

Je n'ai pas eu le temps de faire les présentations mais le jeune homme que tu as vu est mon petit frère. Le frère jumeau d'Anna.
J'ai un autre petit frère, mais qui est plus grand que les jumeaux. Il se prénomme Ilia par contre il réside très loin !


A présent qu'elle était prête pour enfiler sa robe, Faustine lui proposa une tenue. Une jolie robe couleur or assortit d'un collier en or.

Tu as bon goût Faustine, c'est une jolie robe parfaite pour la soirée. Chaude et simple. En plus, je crois que Bosk ne m'a jamais vu la porter.

Sofja leva les bras pour que Faustine la glisse le long de son corps.
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Elizabelle
La conversation sur les ripailles la mettait mal à l'aise. Si elle avait cessé de manger, en premier lieu, c'était pour ne plus avoir l'apparence d'une femme. Ainsi, elle s'était dis qu'aucun homme ne viendrait plus la violenter.

Je crains de ne voir que peu d'intérêt à avoir les formes que les hommes désirent... J'étais précosse dans ma croissance, et un homme à estimer que cela faisait de moi une femme, et lui donnait le droit de prendre ce qu'il voulait. Je ne veux pas plaire aux hommes... Je veux qu'ils me laissent en paix...

Elizabelle détourna son regard gris de son invité. Elle ne voulait pas qu'il se sente pointé du doigt, surtout que lui n'avait rien fait, mais elle craignait tout les hommes, se disant qu'au fond, ils devaient tous être capable du pire.

J'ai déjà le bonheur à deux, moi et mon fils. Je ne comprend pas trop pourquoi tout le monde s'inquiète de cela. Jusqu'à présent je n'ai jamais eu besoin d'autre chose...

L'Ange n'était pas idiote, elle savait que tout ses proches voulaient la voir mariée à un homme bien qui veillerait sur elle, mais les preux chevaliers, ça n'existe que dans les contes des livres qu'elle lisait. Elle préféra continuer sur la lancé des oiseaux.

Pour mes oiseaux, généralement, j'en emmène toujours un couple avec moi en voyage. J'aime les regarder voler, ainsi j'ai l'impression d'avoir la maison avec moi. La fauconnerie est un art subtile, et je n'en suis pas une experte. Si je sais les soigner et chasser, je ne sais pas les dresser. Mais j'ai lu beaucoup de choses sur cela.

Chacun de mes oiseaux est nés d'un couple en captivité. Je ne voulais pas priver de sa liberté un oiseau qui a connu le vol en plein ciel et la chasse libre. A leur naissance, ils ont été nourris par la main de l'homme exclusivement. Ils ne mangent jamais ce qu'ils chassent.

On leur apprend peu à peu à voler, puis à revenir la main pour se nourir en récompense. Et peu à peu, ils s'habituent. On leur cache la tête avec un capuchon dès qu'on les sort de la volière. Ainsi, quand on enlève le capuchon, ils savent qu'il faut chasser.

Je pratique la chasse de haut vol. Ce qui veut dire qu'on lâche l'oiseau dans les airs, et il chasse seul. Ensuite il ramène la proie à son Maître et il reçoit sa récompence. Il chasse comme il le souhaite la proie de son choix. Mais tout mes oiseaux sont dressés pour répondre au sifflement du fauconnier, et au mien également. Ils reviennent alors immédiatement.

C'est une sécurité car ilbre, ils ne pourraient survivre. Quand à la fauconnerie, je vous la montrerait demain. Il ne faut pas perturber les oiseaux, ils ont besoin de repos la nuit.


Elizabelle se tut soudain, génée d'avoir tant parlé. Elle tourna la tête en direction de la cuisine, d'où un petit bonhomme sortit sudain, suivis par Susy.

Mademoiselle, tout est prêt, c'est quand vous voulez.

Bien, merci Susy. Nous attendons la Vicomtesse, son frère, sa soeur et la suivante de Dame Sofja. Ensuite, tu pourras servir.


La rousse servante s'inclina et laissa le garçonnet rejoindre sa mère et leur invité.
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Boskdeportkar
Elizabelle etait manifestement troublée à parler des hommes, de par son passé fort douloureux, et je comprenais à present en quoi sa maigreur relative la protegeait des hommes, à ne pas eveiller en eux un désir qu'elle jugeait malsain.

Comment l'aider ? A vrai dire je n'en savais rien. Ce drame qu'elle avait connu m'etait bien difficile à appréhender. Et tout explication ou tentative d'explication de la part d'un homme serait surement moins bien acceptée que formulée par une bonne amie.

Je me permis quand meme :


Si les gens de votre entourage s'inquietent pour vous, c'est simplement que vous devez compter à leurs yeux, et qu'ils vous souhaitent tout le bien possible.
Pour autant vous etes seule maitresse de votre destin. Meme si le hasard et la fortune nous jouent quelques tours pendables.

Ma modeste expérience m'a appris que la vie sur cette terre est faite d' épreuves et de moments bien courts de bonheur. Pour autant elle merite d'etre appréciée.
Je suis parti guerroyer il y a une dizaine d'années dans le sud de l'Espagne, puis je fus fait prisonnier et j'ai connu les galeres barbaresques.
Je vous epargnerai mon séjour en tant qu'esclave de harem sur la cote nord de l'afrique. J'y ai subi, vous vous en doutez quelques humiliations, que meme mon épouse n'a pas connaissance à cette heure. J'ai voulu cent fois etre délivré de ce sort par une fin honorable, et puis, et puis, la vie s'est faite insistante.

Le sort a voulu que je retourne sur une galère suite à l'entichement que me portait une des épouses du harem, qui aurait du me valoir la mort, mais il faut croire que le sultan local aimait son épouse pour me laisser en vie.
J'ai connu en pleine mer, un terrible naufrage, à survivre accroché à une poutre de navire pendant quelques jours. Et me voilà sept ans après heureux comme un pape, marié à Sofja, Seigneur des Billanges et Vicomte de Bellegarde.
La vie est surprenante et parfois ne vous demande pas votre accord.
J'avais perdu tout espoir de bonheur, et pourtant un jour l'amour s'est imposé à moi, même apres avoir lutté pour le refuser.
Mais tout ce que je viens de dire ne vaut que pour ma personne.

Je crois bien qu'il faut laisser parfois le temps au temps, et ne pas refuser de vivre. Si votre vie actuelle vous convient, c'est l'essentiel. Un jour peut-etre, vous aurez d'autres envies qui s'imposeront. L'amour se niche parfois où l'on ne l'attend pas.


J'avais peut etre trop parlé, et ne voulais pas ennuyer notre hotesse, qui prefera continuer la conversation sur ses oiseaux de proie, suite à mes questions. Elle m'en parla avec beaucoup de passions et de précisions. Je l' écoutai sagement car le sujet m'interessait.

"Et bien dites donc, le sujet est captivant, la chasse devrait etre passionnante à vivre ! Et votre fils s'interesse aussi aux oiseaux, ou est il encore trop petit ? "

A cet instant là, un courant d'air apporta une bonne odeur de cuisine, et une servante annonca que tout etait pret.

Notre hotesse lui indiqua d' attendre que les autres convives nous rejoignent.

J'allais éviter de parler de sujets trop personnels à présent. Parce qu'Elizabelle nous accueillait avec toute la gentillesse qu'elle pouvait. Et qu'elle etait bien assez grande pour savoir ce qui lui convenait.
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON
Faustine_
Pendant ce temps dans la chambre, Faustine terminait de passer sa robe à Sofja. Elle en nouait les derniers lacets sur le côté, remit quelques plis en place, redressa le jupon, puis se trouva satisfaite de la mise de sa maîtresse. Ceci fait, puisque Sofja était l'invitée d'une amie, Faustine fit la coquetterie de placer dans la chevelure de la vicomtesse un joli peigne d'argent, d'une simplicité charmante. La jouvencelle aimait beaucoup ce petit bijou, qu'elle avait plaisir à voir porté par la belle Sofja à la chevelure opulente.

Voilà madame, votre mise est parfaite ainsi. Descendons-nous rejoindre votre amie ?

Pour sa part Faustine n'avait pas besoin de se changer, et de toute façon elle ne disposait pas d'assez de robes pour ce faire. Il fallait qu'elle garde ses autres vêtements pour le lendemain.
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Sofja
Et voilà comment en dix minutes l'on faisait peau neuve. La limousine se regarda dans le miroir. Cela était parfait, comme elle le souhaitait avant tous.

Je te remercie Faustine, nous pouvons aller les rejoindre.

La Vicomtesse chaussa ses poulaines puis les deux femmes quittèrent la chambre. Sur le palier, la blonde toqua contre la porte de sa soeur.

Anna, es tu prête ? Nostre hôte nous attend.

Les deux femmes attendirent un signe de vie de l'autre côté.
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Anna_jagellon
    Cela faisait un moment que la jeune blondinette tentait de se préparer. Elle en avait même loupé l'arrivée de son frère bien aimé. Après tout, elle se devait d'être au mieux pour cet évènement ! Sa toute première chasse. Elle en était d'ailleurs toute émoustillée. Un nouveau domaine, une amie -Elizabelle bien sur- ainsi que sa famille...
    Et puis ce n'est pas avec la vieille cousine Hermine qu'elle aurait pu s'aventurer ainsi dans les bois et encore pour y pratiquer loisir d'homme.

    Enfin... Ça c'était dans l'esprit de la jeune femme. Parce qu'en réalité, il ne s'agissait pour l'heure que d'un simple repas en famille. Une femme reste une femme, à chaque instant, en particulier quand il s'agissait d'être coquette.
    Ou alors était-ce un trait familial ?

    Heureusement qu'en cet instant, sa Soeur aînée eut le bon goût de frapper à la porte, lui évitant alors la vision du capharnaüm que la tempête blonde avait pu instaurer dans sa chambre d'invitée...


    Oui Sofja j'arrive !

    Voix affolée, bruits de pas précipités...
    Anna s'ajustait une bonne fois pour toute, autant que la chambre.
    Une porte qui s'ouvre à la volée. La blonde affiche un visage rayonnant, tout sourire quoi que les pommettes légèrement rougies de sa tumulte.




    Voilà de quoi faire une pierre deux coups : honneur à l'une de ses couturière préférée, par la même celle que courtisait son jumeau, et être en beauté, maintenant que sa soeur l'avait mis au gout du jour.

    Je suis prête !

    La Jagellon espérait que cela ferait son effet, notamment auprès de son frère qui la trouverait surement aussi parfaite que lui !
    Elle ferma la porte et se mit sur les talons de sa soeur.
    Sofja
    Quelques secondes après quelques boum bam plouf, à croire qu'elle n'était pas seule dans sa chambre, voilà que sa sœur sortie de sa chambre.

    Tu es sublime Anna, va falloir qu'on te trouve une camériste, cela ne doit pas t'être facile de t'habiller seule. Fais-y-moi penser une fois de retour à la maison.

    Se retournant vers les deux femmes.

    Bien allons-y, on ne doit attendre plus que nous.

    C'est ainsi que les trois femmes descendirent l'escalier central pour rejoindre le salon. La maitresse de maison et son fils étaient en compagnie de son tendre époux. Elle pensait que Nikolaï était descendu mais apparemment ce n'était pas le cas.

    Excusez-nous pour l'attente mais nous voilà. J'espère que l'estomac de ce chevalier ne gargouille pas de trop.

    Une fois à la hauteur de son époux, Sofja lui attrapa le bras amoureusement. Les instants ou ils étaient ensembles étaient rares, entre les travaux des Billages, les études de médecine, ils n'avaient pas beaucoup d'occasion pour se retrouver.
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    Nikolai_jagellon
    Lorsque sa sœur quitta sa chambre, Nikolaï se trouvait prêt. Ne restait qu'à se coiffer rapidement et descendre dans la salle à manger afin de rejoindre son hôtesse et ses invités.
    Mais lorsqu'il passa devant le miroir près de la cheminée, il s'arrêta net. La fourrure était de trop...
    Le blond l'enleva rapidement mais ne fut toujours pas satisfait du résultat...
    Tournant et retournant sa chambre, il n'osait pas sortir vêtu comme cela. Sans ce manteau, la tenue perdait tout de sa superbe ! Et cela, il ne le souhaitait pas, il ne le voulait pas !

    Désespéré, le mécheux ouvrit la vaste fenêtre et héla son cocher occupé en bas à vérifier l'état de son carrosse...


    Dit donc toi ! Au lieu de ne rien fout**, ramène moi donc la malle sur le toit ! Et fissa !

    Dix minutes plus tard, celle-ci se trouvait devant lui. Quelle bonne idée avait-il eu de prendre plusieurs tenues ce matin avant de partir ! Serte il n'avait pas eu vraiment le choix, étant en retard, il s'était trouvé obligé d'en prendre quelques une au lieu de réfléchir à la plus convenable pour le dîner ou la chasse...

    L'adolescent sortit soigneusement les divers vêtements embarqué avec la surprise de tomber sur la tenue parfaite pour cette soirée. L'ayant déjà vêtu lors d'un mariage en compagnie d'Elizabelle où celle-ci n'avait point été choquée.
    De plus, la présence d'or le rassurait, tout comme le bleu, couleur, lui semblait-il, préférée de la d'Irissarri.

    Habillé, parfumé (he oui, voilà sa dernière acquisition de valeur!) et peigné, il ouvrit sa porte et descendit les marches...

    Une nouvelle fois le Jagellon se trouvait le dernier...


    Bonsoir tout le monde, veuillez m'excuser je ne trouvais pas... mes bottes !
    Où puis-je me placer ma ravissante hôtesse ?

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    Boskdeportkar
    Nous discutions tranquillement notre Hotesse et moi, quand ces dames firent leur apparition dans la pièce principale. Je me serais cru à un concours d' élégeance.
    Il n'etait nul besoin que j'evoque le sujet présentement.
    Je me levai et accueillis ces dames avec un reel ravissement sur le visage.

    Sofja me prit le bras tendrement. Et à la facon dont je la devisageais de la tete au pied, elle du comprendre qu'elle etait fort jolie et tres bien accompagnée par sa Soeur et Faustine.

    Il s'en fut de quelques instants pour que Nikolaï nous rejoigne à son tour.

    J'esperais simplement que les relations entre le jeune homme et Elizabelle allaient pouvoir se détendre.
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    l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON
    Sofja
    Sofja avait des yeux de partout, mesme si elle semblait occuper par son hôtesse, elle adorait regarder son époux, scruter le moindre signe sur son visage. Et il semblait satisfait du rendu de la robe.

    Puis Nikolaï arriva sur leur pas. Un grand sourire arbora le visage de la Vicomtesse. Le jeune homme avait changé de tenue. Plus de fourure qui faisait quatre fois la taille de Nikolaï mais une tenue simple mais chic. Peut être que ses mots avaient fait leur chemin. Elle en était convaincue, il n'était pas bête au fond malgré son jeune âge et son insoucience.


    Nous voilà au complet, allons y alors !

    La Limousine était heureuse, elle avait l'impression que rien de mauvais pourrait se passer à présent. Que tous serait parfait comme dans les Contes.
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    Faustine_
    Faustine suivait discrètement tout ce petit monde, marchant en arrière de Sofja, ses yeux allant et venant rapidement, curieux, vers tout ce qui l'entourait et qu'elle découvrait. Elle se demandait comment allait se dérouler le repas, étant donné ce qu'elle avait deviné de la situation...
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    Elizabelle
    Même pas le temps de répondre à son hôte, ou même de prendre le petit Breval dans ses bras, que voilà les autres invités qui descendaient. Anxieuse, Elizabelle se leva de son fauteuil en tordant ses mains, détournant les yeux et n'osant regarder personne. Dame Sofja était heureuse de retrouver son mari et visiblement pas ennuyée qu'il est consacré autant de temps à tenir compagnie à la jeune fille. Derrière elle se tenait sa jeune soeur, la jumelle de Nikolaï. Curieuse, elle la détailla. Elle ressemblaitbeaucoup au jeune homme, avec un côté plus doux, moins effrayant. La jolie blonde avait passé une robe d'Elizabelle, ce qui toucha son hôte. Nikolaï descendit le dernier, portant la même tenue que le jour du mariage d'Hélène, ce qui rassura l'Ange. Ainsi, elle ne se sentait pas trop déplacée. La question du jeune homme doublé d'un compliment arracha une rougeur aux joues si pâle donnant un peu de vie à son visage au trait parfait mais froid comme une poupée de porcelaine.

    Breval essaya en vain d'attirer l'attention maternel pour obtenir un baiser ou un calin. Mais sa mère semblait trop distraite pour cela. Le gamin lança un regard noir au Blond, son ennemi, son rival. Puis il gagna sa place à table en tapant du pied. Il s'asseya sur la chaise à gauche de la place de sa mère, sur laquelle un coussin lui permettait d'être à la même hauteur que les grands. Puis il s'enferma dans une bouderie vexée.

    Elizabelle quand à elle, ne savait plus très bien quoi faire. Il faut dire qu'elle n'avait jamais invité personne, il lui était donc difficile de savoir bien se comporter. Elle décida de commencer par savoir s'ils étaient bien installés, tandis que l'imperturbable Susy commençait à donner des ordres en cuisine pour que le repas soit servi rapidement.


    Êtes vous tous bien installé ? Je sais que le château manque du luxe de vos demeure, mais j'espère que le confort vous convient tout de même. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, il ne faut pas hésiter à demander.

    L'Ange se répétait mais elle n'en avait même pas conscience. Un coup d'oeil lancé vers son fils à la fierté blessé, et elle retint de justesse un soupire. Si Breval n'y mettait pas un peu du sien, cela allait devenir un cauchemard... Passant une main hésitante sur le devant de sa robe, elle apperçut Susy, fin prête avec le premier plat qui attendait que tout le monde prit place.

    Le repas est prêt semble-t-il. Prenons place à table.

    Susy s'avança et posa une soupière au milieu de la table. Un fumet délicieux s'échappait du récipient. La rousse servante commença à placer les invits d'une mains de maître, de sorte que chacun fut bien assis et surtout que sa maîtresse ne soit pas trop génée. Quand au petit Breval... Il se tiendrait bien juste par orgueil, ou bien pour éviter d'être privé de dessert... La Vicomtesse serait à la droite d'Elizabelle, son mari à ses côtés, tandis que le jeune frère de celle-ci serait à côté de Breval, et sa jumelle avec lui. A côté de Bosk serait assise Faustine, la suivante de Sofja. En bout de table serait Elizabelle. Ainsi elle pourrait voir tout le monde, être vu de tous, mais avoir aussi l'impression d'être un peu isolée.

    Elizabelle s'installa à sa place, se sentant minuscule au bout de cette grande table. Elle observa l'installation de ses hôtes, puis, attendit en silence que le service se fit. Passant en dernier, elle n'accepta qu'un fond de potage dans son assiette de bois couverte de délicate sciselure en forme de fleur sur les bord et le fond. C'était déjà plus qu'elle ne mangeait d'ordinaire. Discrètement, Breval tenta en vain de glisser un biscuit chaparder dans la cuisine à côté de l'assiette de sa mère. Mais Elizabelle mangeait d"jà peu d'ordinaire, là elle avait encore moins faim.


    Ce sont des légumes de notre potager. Susy et notre cuisinière sont des cultivatrice hors paire. J'espère que cela vous conviendra. La viande viendra ensuite.

    Ne sachant pas trop quoi dire d'autre, elle baissa les yeux sur son assiette, ne faisant aucun geste pour commencer à manger le contenu. Breval lui, attaqua bien volontier son potage, prêt à en réclamer une deuxième fois. Car la soupe, ça fait grandir ! Finalement trop curieux pour tenir plus longtemps, le gamin commença à questionner.

    Y a des dragons d'où vous venez ? A Briançon, y en a un, même que c'est moi qui le chasse ! Il a des complices en plus, les moutons, le cochon, mais pas les vaches ! Sacapus, c'est mon lion, et il m'aide à le traquer ! Et puis j'ai une épée. Vous avez un cheval ? Moi j'en aurai un quand je serai plus grand, mais pour le moment j'en ai pas besoin. Parce qu'un cheval ce serait trop embettant pour se glisser dans les recoins de la ville.

    Et oui, une fois lancé, Breval ne pouvait plus s'arrêter de poser des questions.

    J'ai vu les chiens ! Ils sont beaux ! Est-ce que je pourrai jouer avec demain ? Maman, elle a un loup, il s'appelle Kael. Mais là, il est chez tata Axel parce que ici, personne ne peut s'en occuper comme il faut. Tata Axel, elle est trop belle, je l'adore tout plein, elle me fait prendre mon bain avec un petit bateau coquille de noix ! Elle doit venir demain, pour la chasse ! Mais moi je peux pax venir parce que je suis trop petit et que je fais trop de bruit. Parait que ça enerve les oiseaux de Maman.

    Petite pause avec une pointe de doute.

    Vous trouvez que je fais trop de bruit ?

    Ecrit à quatre mains avec LDJ Breval
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    Boskdeportkar
    Tout le monde etait descendu pour le repas.
    Elizabelle prit soin de nous demander si nous etions bien installés, ce qui etait parfaitement le cas, puis proposa de nous asseoir à table et de commencer le repas.
    Le choix du placement des convives me parut judicieux, et les bonnes odeurs echappées des cuisines, m'ouvrit grandement l'appétit.
    Ah, un bon petit potage de légumes. Toujours un plaisir pour moi de manger.
    Je n'aurais pu dire la meme chose de notre hotesse.

    Et c'est notre chevalier haut comme trois pommes qui brisa le silence avec sa frénésie verbale d'enfant, si touchante, si sincère. Il en avait des choses à dire, et l'histoire des dragons me fit enormément sourire. Je me pris au jeu.


    "Des dragons ? ici ! Oh quelle bonne surprise ! Comme je serais heureux d'en apercevoir un, car malheureusement à Bourganeuf, je ne me souviens plus du dernier. "


    Baissant la voix ...

    On raconte qu'un dragon terrifiant s'etait posé sur le clocher de Bourganeuf, et terrorisait le village. Rien ne pouvait le chasser. La vie etait devenue impossible jusqu'au jour ... jusqu'au jour où une frèle demoiselle qui s'en allait à l'église, se mit à fredonner une chansonnette. Les notes qui sortaient de sa bouche, si fausses, si biscornues, n'etaient pas soutenables, et vrillèrent les oreilles sensibles du dragon qui s'envola aussitot dans le ciel, hurlant de douleur, voulant échapper à son triste sort. Depuis le dragon n'est plus revenu.

    L'histoire me semblait crédible pour un petit bonhomme de son âge.

    Je posai ma main sur celle de Sofja.

    "Dites moi, mon Epouse, quelle etait donc cette chanson qui vous a permis involontairement de chasser ce dragon de Bourga ? Mais juste le titre , s'il vous plait. Je vous saurai infiniment gré de ne pas entonner cette chansonnette maintenant."


    J'avais une autre version en tete où Anna allait se laver les pieds au lac de Bourga, ce qui de fait, avait empoisonné l'eau que venait boire le dragon.
    Je me gardai de faire trop d'humour avec ma jeune belle soeur, quoique je ne doutais pas qu'elle ne s'en vexerait pas.

    Me tournant vers Breval.

    "Jeune chevalier, pensez vous qu'il me serait possible de voir ... comment vous l'avez appelé ? "Sac à Puce", un lion ? avec de grandes dents, une enorme crinière, et tout et tout, un vrai de vrai ?
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    l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON
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