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Info:
Pour suivre les tribulations et autres épiques aventures d'un Mogwaï...

[RP] Ne lisez pas, ceci est une révolution.

Mo_gwai
Salut, t’es russe ? Le premier qui trouve la solution de cette blague pourrie je lui donne une touffe de mes poils.

Et bien c’est moi que v’là, le bien nommé Mogwaï, gentille petite boule de poils ultra méga mignonne. Malgré mon aspect aux antipodes des humains, tout comme vous je ne peux pas mourir, tout comme vous je reste éternellement jeune malgré mes milles ans au compteur. Tout comme vous, des monstres méchants/libertaires/et-tout-ça que l’on préfère taire vivent en moi.
Par contre, pas comme vous, je sais que je suis grotesque, pas comme vous j’assume que je suis loufoque, pas comme vous j’aime dire des choses juste parce que c’est rigolo de les dire. Pas comme vous, je sais que ce monde est une vaste farce, et c’est pourquoi j’agis comme tel.

Comme ceux qui ont des pouvoirs magiques appris à l’école et qui vont donc lire les fiches de présentation, le savent, j’ai plus de maitresse : je recherche donc activement à profiter, mes demoiselles, de toutes les belles et bonnes grosses miches qui s’offrent à moi pour m’y lover.
Par contre j’ai un nouveau maitre. C’est Chlodwig von Frayner. Chlo pour faire simple. Et c’est mon maitre parce que je l’ai choisi. Et si je l’ai choisi lui plus qu’un autre, c’est parce que c’est l’être humain le plus rigolo que j’ai jamais croisé. Et pourtant j’en ai croisé !
Pas seulement sur les trucs rigolos (ça rime avec trollo-lo), mais surtout sur les sujets sérieux, importants comme vous dites. Là, à la différence de tous les autres, il n’hésite pas à te traiter de c-o-n en chanson. A mettre à la poubelle des gens ou des papiers noircis de blabla parce qu’ils servent à rien.
Je comprends pas grand-chose à ce que les humains racontent d’ailleurs, mais comme il m’a offert une terre avec une sorte de boite dessus dans laquelle je peux dormir à l’abri des vilains tartuffes pas beaux qui parait-il veulent nous voir disparaitre (quelle drôle d ‘idée au passage), et bien je le suis partout.

En échange de sa protection, je vais devoir le représenter dans une chambre, je sais pas bien où c’est, mais ce que je sais c’est que j’aime dormir sur un lit dans une chambre. Comme c’est tout confortable et chaud, j’aime bien.
Il m’a dit que cette chambre se trouvait en Lorraine. Alors du coup c’est moi que v’là, comme je te le disais au début.
Pour aller dans cette chambre, et me mêler aux autres humains (que lui), mon maitre il m’a appris à parler votre langue. C’est bizarre, vous vous compliquez la vie pour pas grand-chose, vous les humains.

J’aime pas les chiens. C’est comme les tartuffes dont me parle mon maitre, ils puent et ne pensent qu’à m’attaquer. Ils me courent derrière en aboyant des vilaines choses dès que j’apparais près d’eux. Je suppose que c’est parce qu’ils sont mauvais et que je suis pas comme eux, qu’ils font ça.
Si ça t’intéresse, ce que j’aime vraiment, ce sont les autruches. J’en cherche d’ailleurs une, ou même pleins si possible. Les courses d’autruche c’est fantastique. Je les conseille aux humains, vous rigoleriez un peu plus dans vos chiennes de vie.

Sur les chemins, avant d’arriver en Lorraine, j’ai croisé une certaine Muse, ou Musaraigne, ou Geneviève, je n’ai pas très bien compris. Elle voulait que je la suive dans une ville, plutôt que de suivre mon maitre. Faut il être chafouin !
Du coup, je lui ai dit que non, je pouvais pas et j’ai essayé de lui expliquer pourquoi. Visiblement, elle a eu peur de moi, et elle a refusé de m’accorder sa confiance. Quelle tristesse ! Un Mogwaï, ça a besoin de la confiance de beaucoup de monde pour être heureux ! D’ailleurs, dis, tu veux bien me donner ta confiance ? Dis, dis ?

Ensuite, une sorte de tribune à Luxeuil, j’ai pas bien compris là aussi, m’a proposé d’aller en taverne pour apprendre le sens de la vie et tout ça. J’ai bien reçu sa confiance, mais non, j’ai refusé sa proposition. Et bien oui, mon maitre il m’a dit que je devais aller en Lorraine, pas en taverne. D’ailleurs, qu’est-ce que j’irais faire en taverne, moi petite boule de poils sans la défense de mon maitre ?

Depuis que je suis à l‘épine dorsale (ou quelque chose comme ça, moi les noms c‘est pas trop mon fort. Ce que je sais c‘est que je suis en Lorraine), je gazouille et je chante beaucoup. Une certaine Mimii (j’aime bien les mimi, ça tombe bien) m’a accordé sa confiance, tout comme une certaine ange qui m’a ébréché la fiole. Ou quelque chose dans le genre.
Depuis lors, comme c’est l’hiver et que mon maitre m’a payé des moufles pour protéger mes doigts délicats, je m’amuse à lancer avec mes petits bras des boules de neige sur cet ange qui n’est pourtant pas tombé du ciel. Enfin je crois pas, mais j’en sais rien. Du coup, elle me menace qu’elle va se venger. J’espère que c’est que pour rigoler, parce que si Mogwaï reçoit des boules de neige, les monstres méchants qui se cachent en moi vont pouvoir sortir. Et là je ne garantis plus rien sur les conséquences qui vont s’abattre sur la Lorraine dans les semaines ou mois à venir.

Moi-même, ils voudront me faire du mal, pour me faire taire ou me mettre dans des positions intenables, humiliantes, explosives, où beaucoup d’humains n’ayant pas compris comment ça marche un Gremlin’s, m’en voudront après en me tenant pour responsable des paroles et des actes (sur le canal France, la deuxième.) qui ne seront pourtant pas les miennes. Mais celles des autres, tu sais là, les méchants Gremlin’s.
Répète après moi : Mogwaï = gentil meugnon rigolo. / Gremlin’s méchants = pervers, mauvais et diablement cabotin. C’est compris ?


Voici le début de mes péripéties. Promis juré, quand je pourrai, je te tiendrai au courant, toi humain qui passe dans le coin (venez nombreux, sauf si c’est pour m’insulter sans jouer !) de l’avancée de ce vent frais de créativité, qui j’espère va souffler partout en Lorraine jusqu’à ne plus jamais s‘arrêter.
A l’aube de la fin du monde annoncée, c’est bien le moins que je puisse faire pour des quiches (lorraines).
Des bisous doux, des bisous de nounours, des bisous-nours !



Et n’oublie pas, répète après moi: Mooooooooooogwaï !

(Ça s'écrit Mo_gwai, mais ça se prononce Moguaille.)
_________________
Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Mo_gwai
Hé, coucou je suis de retour ! comment que vous allez les copains et les pas copains ?
Moi, il y a des choses qui vont bien, et d'autres vraiment pas.

D'abord les shoes (je faix esssssssprès t'as vu) qui font que ça va bien. De plus en plus de gens m'accordent leur confiance. A chaque fois qu'ils le font je leur écris des mots doux pour les remercier. C'est la moindre des politesses. C'est pas parce qu'on est petit bébête et poilu qu'il faut être malotrue. Et pis dans ces mots doux, parait que je leur raconte ma vie parfois. Peut être souvent.
C'est le cas de Louise ahhhh qui a le même nom de famille que mon maitre. Je lui en ai écrit toute une tartine vu qu'elle m'a posé des questions sur mon maitre, si j'étais vraiment un quelqu'un, et qu'elle a demandé au trou duc ou quelque chose comme ça, qui s'appelle je crois Signal de L'air de m'accorder lui aussi sa confiance. C'est double gentil n'est ce pas ?
Comme mon maitre il aime bien Signal de l'air, je lui ai dit qu'on pouvait être copain, si y voulait.
Et pis il y a une certaine Germaine Alabitdebol (enfin je crois, mais pas sur), et même l’araignée de Geneviève, tu sais Muse, celle à qui j'ai fait peur et que je t'ai raconté la dernière fois; elles m'ont accordé elles aussi leur confiance, à défaut de leurs miches. Ben en tout cas cette Musaraigne soit elle a des antennes gigantesques pour voir ce que je dis en gargote lorraine, soit elle aussi a un don magique pour lire ce qui est écrit.
C'est aux anchois. Ou au choix je sais plus.
J'espère que dans les jours et semaines à venir toi aussi tu me donneras ta confiance et que tu me parleras. Tu peux le faire par message privé ou ici même, j'aime bien parler depuis que mon maitre m'a appris. Même si j'ai vraiment du mal à tout comprendre, surtout les noms des gens.

Dans les choses qui vont bien, il y a quand je lance des boules de neige. Chasseurs qu'ils me disent les juges de la compétition. Mon petit bras s'avère plus musclé que ce dernier millénaire passé n'avait laissé présager. A cette heure-ci je suis cinquième dans le monde entier ! Et premier en Lorraine. Si c'est pas incroyable ça. C'est bien la première fois de mémoire de Mogwaï que je vois des humains battus par une bébête à poils. Rien n'est donc impossible de nos jours, si tant est qu'on s'en donne la peine.
Faut que je t'avoue que mon maitre il me ramasse la neige, et moi je la lance. Sacrée équipe quand même ! comme quoi là aussi on peut en tirer une leçon. A deux on est plus fort. L'union fait la force (même si la misère la divise qu'il me dit mon maitre). Ensemble tout devient possible me souffle t-on dans mon oreillette. Mais faut quand même se méfier des vessies qu'on prendrait pour des lanternes, n'est ce pas ?

Et j'aime chanter. Quelle belle chose de chanter. D'ailleurs je vais te chanter une chanson toi qui m'écoute en gargote. Mais ça sera pour après, là je dois te dire ce qui ne va pas.
L'ange qui m'a ébréché la fiole comme je l'ai recouverte de neige, elle m' a envoyé quatre boules en plein dans ma face. C'est pas que j'aime pas qu'on m'en envoie, mais vous devez tous comprendre, et je vous avais averti. La neige, c'est de l'eau glacée. Mais ça reste de l'eau quand même. Hors, que ne vous avais-je pas dit de faire, précisément ?
De me donner de l'eau ! glacée ou pas glacée, ça reste de l'eau !
Du coup tant pis pour vous. Les mauvais Gremlin's sont sortis de moi. Et là je contrôle plus rien. Déjà que je contrôlais pas grand chose... En tout cas attendez vous à ce que ces sales bêtes qui auront une vague ressemblance avec moi (un peu les oreilles, peut être) vous martyrisent les nerfs.
Surtout un, le chef des mauvais Gremlin's. Il se prend pour un humain savant avec ses espèces de carreaux pour les yeux, il fait genre qu'il a tout compris, il a des idées sur tout, fait pipi debout, fume des trucs qui puent, et il adore cabotiner.
Tout ça parce qu'il aime se moquer, croquer des gens trop sérieux, qui ont "perdu toute imagination au fur et à mesure des années passées à faire de la branlette intellectuelle à pas cher dans les assemblées", et qui "pérorent, jouent les perroquets intelligents alors qu'ils ne maitrisent pas les concepts qu'ils voudraient utiliser" d'après mon maitre.
Moi j'y comprends rien à rien. Je sais juste que le chef des mauvais Gremlin's fait exprès de se moquer des truffes qui puent. Et après c'est sur moi que tout le monde tape, alors que ce vilain arrête pas de me torturer ! Un millénaire que ça dure !
Stop le massacre, protégez Mogwaï, offre-moi des casques bleus (bleu c'est joli.) !

Voilà pour les nouvelles. Ce qui ne m'empêche pas de chanter. De vieilles et belles chansons qu'on aimait écouter avec mon précédent maitre qui vivait dans les années 1980. Ah mais non, 1380, plutôt, c'est que je me perds facilement dans les chiffres humains, moi. Mon maitre d'aujourd'hui y a apporté des modifications. Il trouve ça plus proche d'une époque heureuse qu'il aurait vécu il y a longtemps. Mais moi je n'en sais rien, tout ce que je sais c'est que j'aime la mélodie.

Alors te voilà, plus qu'inspiré par ce rythme ancien Les valses lorraines de ma voix la plus harmonieuse:


Du pont des supplices
Tombent les actrices
Et dans leurs yeux chromés
Le destin s'est brouillé
A la taverne des morts
Les fauves et leur flore
On allumait le monde
Dans une fumée blonde

Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses lorraines
Dis-moi qu'est-ce que t'as fait
Pendant ces années ?
Si les mots sont les mêmes
Dis-moi si tu m'aimes...
Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses lorraines
Et les volets qui grincent
D'un château de province
Aujourd'hui que tu tangues
Dis, à quoi tu penses !

Dans la Lorraine antique
Errent les nostalgiques
Des amours infidèles
S'écrivent sur logiciel
Du fond de la nuit
Remonte l'envie
Et nos chagrins de môme
Dans les pages du Grand Meaulnes

Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses lorraines
Dis-moi qu'est-ce que t'as fait
Pendant ces années
Ma chère Lorraine
Si les mots sont les mêmes
Dis-moi si tu m'aimes...
Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses lorraines
Et les volets qui grincent
D'un château de province
Aujourd'hui que tu tangues
Dis, à quoi tu penses !



Et pour ne pas rompre la magie, je te quitte pour l'heure sur ces quelques notes.

Mooooooogwaï !

_________________
Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Mo_gwai
Ouinnnnnnnnn ! Je suis tout malheureux aujourd’hui passse que les méchants Gremlin’s arrêtent pas de me tourmenter. Et leur chef, il s’est même donné un nom pompeux comme les humains chafouins, et arrête pas de parler de glands qu’il va tourner en ridicule. Pourtant moi, j’aime bien les glands, c’est bon chaud à manger. Du coup j’en ai ras la casquette que j’ai pas !
Par contre j’ai une couronne. Toute belle et tout avec pleins de joyaux dessus. Tu me crois pas ? Même que c’est mon maitre quand il était flipper le dauphin, grâce à son ami ou cousin ou frère ou je sais plus quoi, qui lui était roi des mongols ou des français je sais plus, qui l’avait chouravé juste avant que ce dernier ne meurt.
Il m’a déjà raconté tout ça cent fois, mais j’ai un peu mal à tout retenir. Mon maitre il raconte souvent des histoires du passé, alors je m’y perds. En tout cas cette couronne qui coute bien cher, ben mon maitre il me l’a donné. Il m’a dit qu’il en avait rien à fiche de l’or que ça représentait (problème de riche ça), mais que par contre ça le « fait carrément marrer de savoir que la Couronne des lévanides trônait aujourd’hui dans la besace d’une vulgaire boule de poils, pendant que la grosse vache du limousin portait une copie en toc ».
Là, j’étais pas content. J’ai jamais été vulgaire, moi. Et puis les meuh-meuh je les aime bien, elles sont rigolotes avec leur grosse bouche qu’arrête pas de mâcher.




Baaaaaaam ! Un Mogwaï tombe par terre, amoché.
Avant, Mogwaï avait une couronne. Mais ça c’était avant. Mais… pourquoi ?

_________________
Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Thespecialone


Rire de hyène


Quel c-o-n ce Mogwaï. Il ose parler de bijoux précieux alors que je traine dans le coin. Non mais faut-il être c-o-n.
Face à de pareils pigeons, ce qui est criminel c’est de ne pas les tondre. J’avais pas d’autre choix que sortir la sulfateuse pour le cogner. Tu me comprends, non ? Non ? Tant pis à vrai dire je fais ce que je veux. Et si t’es pas content tu seras le prochain.
Tu me connais pas encore, depuis tant de siècles d’existence ? Ah.

Je me présente à toi. De mon ton le plus pompeux et surfait, je t’annonce par les brillants mots qui suivent que l’on m’appelle dans le milieu TheSpecialOne.
Le seul, l’unique, chef des Gremlin’s de son état. J’ai un QI formidable, un savoir et une science incomparables des concepts les plus techniques et alambiqués qui soient. C’est bien simple je suis un puits de connaissances. Une encyclopédie ouverte, la quintessence de l’intelligence de l’univers. A coté de moi, les anciens grands noms des royaumes sont d’insignifiants moustiques écrasés en moins de temps pour le faire que pour le dire. Tu me suis ?
Mon physique est parfait. Je ne suis pas beau, je suis sublime. Je ne ressemble en rien à l’autre crâne d’œuf de Mogwaï. Le premier qui dit d’ailleurs que nos oreilles se ressemblent, je lui fais manger ses dents.
J’ai un charme ravageur lorsque je t‘accorde dans ma supérieure bonté, femelle, de m’embrasser, puis de lentement caresser mon corps sculpté d’athlète. Et après je te mets bien cher, et pas qu’à tes miches, mais ça c’est privé bande de petits coquinous.
Éventuellement d’une taille moyennement petite, mais ce détail est dû au fait qu’on m’ait empêché d’avoir une croissance normale lorsque j’étais jeune, d’après les médicastres. Un peu de pleurnicherie pour t’apitoyer sur mon sort, ça marche sur toutes les truffes, isn’t that true ?
En tout cas, il ampère que d’un point de vue tout à fait objectif, ma vie est un véritable chef d’œuvre d’abnégation, de courage, de compétence, d’expérience, et d’ouverture d’esprit. Par 27 fois, j’ai manqué de peu d’obtenir le prix mondial de la paix. Mais ça, c’est parce que les jurés, humains, étaient tous ligués contre les formes différentes et supérieures d’existence. Que voulez vous, tant de perfection attire la jalousie.
D’ailleurs, en toute circonstance ce sont les autres qui sont nuls, jamais moi. C’est leur faute si tout va de travers, jamais la mienne. Je suis génial, le président du « moi je » (Moi, Normal 1er, président ?), l’empereur des intellectuels éclairés, le roi des ronchonchons, le monarque absolu de droit divin de tous les glands, petits et grands.

Je crois que t’y vois plus clair à présent sur qui tu as en face de toi, fils.
Une dernière dimension t’échappe cependant. Si je ne manque pas d’atouts, je ne suis pourtant pas commode. Être l’Elu du Tout Puissant sur Terre, implique d’être régulièrement dans l’obligation d’éliminer tous ceux qui m’empêchent d’être libre et d’appliquer ma supériorité, ma volonté sur ce monde.

Alors, que moi et les acolytes Gremlin’s qui sont à ma botte débarquent en ville, c’est mauvais signe pour les tartuffes et autres flutistes improvisés gestionnaire des cailloux, politicaillon des moutons, seigneur de mes deux. Les esprits chafouins, moi, j’en bouffe par douzaines au petit déjeuner. Rien que ça.

Et ouéééééééééééé je fous le feu à la gargote moi ! A moi Gremlin’s ! brulez tout sur votre passage ! Sont tellement des glands qu’ils sont capables de rien remarquer ces empaffés ! Rien à footre du lundi au soleil !



Et puis tout à coup, alors qu’ils se préparaient à étendre l’incendie au duché entier, comme une mousse au chocolat entre les doigts d’un mimi, les mauvais Gremlin’s disparurent. Heu ? What a fack ?
Chuuuuuuuuuut. Parait que même le plus méchant des Gremlin’s a peur du soleil.
Or, le soleil se lève ! Car au petit matin, un beau jour, c’est le maitre de Mogwaï qui va arriver. Avec dans ses bagages tout un tas de copains à lui. C’est du moins ce qu’on entend dire dans les chaumières, m’sieur le commissaire.



Aujourd’hui, pas de Moooooooooooogwaï ! Pas de bisous doux non plus. Par contre un :


«  Gremlin’s vaincra ! »


(Oui, TheSpecialOne y tenait à son slogan.)





Merci aux 3 paires de mains ayant contribué à l'écriture de ce RP.
Luisa.von.frayner
Si le soleil se lève, c'est qu'il y a du soleil. Et s'il y a du soleil, c'est qu'il fait beau. Et s'il fait beau, c'est que Luisa va sortir, pour faire le plein d'énergie pour la journée, bien se dépenser, et avoir une bonne croissance, jeunesse oblige - tout à l'heure, elle fera attention à bien manger cinq fruits et légumes pas trop sucrés, salés ou huilés, mais ça reste entre nous.
Et donc, en bonne jeune demoiselle pleine de vigueur, Luisa von Frayner avait quitté Hayange pour gambader à travers les routes à dos de Cobalt (son albinos de cheval nain, toujours), et ensuite le long des rues, sur ses deux pieds. Enfin, sur ses deux bottes, comme nous sommes en décembre et qu'il y a de la neige.
Et justement, ce qu'il y a de chouette avec la neige, c'est qu'on peut faire des tas de trucs avec. Ainsi, Luisa et ses bottes s'étaient affairées, ce jour-là, à préparer au fur et à mesure qu'elles étaient lancées, de nouvelles boules de neige à lancer sur les connus ou les inconnus et, en principe, à se cacher juste à temps pour ne pas se faire attraper, mais quand même voir la tête irritée de la proie. Drôôôle, hein ?
Bon, nouvelle proie. Un chien ? Pas très amusant, tout au plus, il tournerait la tête. Là ; une jeune demoiselle papillonnante et bouche en cœur, comme Sarah face à Adrian, un peu. Parfaite.
1) À vos marques - pied gauche en arrière...
2) Prête - vérification de la rondeur parfaite de la boule...
3.1) Laaaann... - un saut en avant et...
3.2) ...cez. - Crac-Boum-Tchak-Oups...


    AÏE ! Faramianda* !
    Grmbl...Gngngn...C'quoi c'truc, là !

Rhoo, le lanceur enneigé, ici ! À terre, qu'elle se retrouvait, la boule écrasée dans sa main, la proie enfuie, et un obstacle vivant, poilu et endormi à ses pieds.
Curiosité, honneur ? Honneur, curiosité ? Va pour la curiosité, après tout, elle avait bien le droit de rester assise au beau milieu de la rue quelques minutes, non ? Opération identification de la boule de poil entamée (l'opération, pas la boule).
Elle attrapa une touffe de poils pour essayer de la soulever, d'abord, sans cesser de pester contre cette imbécile de chose qui l'avait faite rater son coup. Les grommellements ne firent pas si long feu, puisque rapidement, Luisa se rendit compte de la mignonnerie de la bêbête.


    Hannn...C'est ça...'fin, toi, Mogwai, hein ?

Bien sûr, assommé, le Mogwai en question ne répondit pas. Luisa, fronçant les sourcils, se mit donc à le secouer un peu.
    Allez, quoi ! T'es pas mort ! C'est bon ! J'suis désolée de t'avoir marché dessus, voilà, je t'ai pas vu, mais je t'ai pas tué, je suis pas méchante, en vrai ! Mogwaï...Mogwaï ? Mogwaï ! Debout ! Debout ! Debout ! Debout ! Debout !

C'est qu'elle voulait réellement qu'il se réveille. Elle ne le connaissait pas vraiment, mais ils s'étaient un peu écrit, tous les deux, alors Luisa savait bien qu'il était chouette, et perdre les gens chouettes, ça l'est jamais. Et il faut dire que sa conscience jouait un gros rôle dans ses tentatives de réveil. Premièrement, parce qu'elle avait moyennement envie d'avoir tué quelqu'un, et deuxièmement, parce qu'elle n'aurait jamais répondu à la lettre d'un mort de son vivant. Et qui mieux qu'elle sait que n'avoir aucune réponse à ses lettres, c'est frustrant ?
Dans un élan de désespoir, elle se mit donc à arracher un poil de Mogwaï. Avec l'intention d'en arracher un second, puis un troisième, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il soit écrit LUISA en peau de Mogwaï sur son dos. Peut-être qu'à la fin du A, il se réveillerait. Non ?

* ...tain, en occitan
_________________
Mo_gwai
C’est drôle les rêves parfois comme ils peuvent être réalistes. A quoi peut donc rêver une bébête comme moi, tu vas me dire ? Ba, avant quand je ne parlais pas du tout le langage des humains, je faisais des rêves de Mogwaï et pi vouala. C’était simple, je rêvais aux miches si rebondies, si tendres, si douces, sentant si bon de ma maitresse. Ah ma maitresse ! C’était la plus mieux du monde, au monde. Elle m’aimait, je l’aimais, elle me laissait autant que je voulais me lover entre ses miches. J’étais le plus heureux des Mogwaï du monde, au monde. La Bretagne et le Poitou ne sont certes pas les endroits plus mieux du monde, au monde, mais ils avaient leur charme, chacun à sa façon. Le charme de l’indépendance, le charme de l’amour vrai, le charme de vivre l’ instant présent, joyeux comme un Pape, sans se retourner. Et qu’importe les conséquences.
J’étais certes jaloux de tous les humains qui reluquaient les miches de ma maitresse, qui voulaient lui faire plein de choses dégoutantes, mais elle me prouvait sans cesse que c’était moi sa seule unique bête poilue dans sa vie. Moi petit Mogwaï !
En plus elle me cuisinait de bons petits plats, m’apprenait pleins de choses que je ne savais pas (vous saviez vous, qu‘un gâteau c‘est pas la même chose du tout qu‘une tarte ? Ba moi pô, avant !), me regardait comme personne auparavant ne m’avait regardé, me serrait fort contre elle, et on chantait parfois les refrains de chansons comme « L’un contre l’autre, serrés si fort si fort, la nuit ensemble on dort ! La nuit je suis ton garde du corps, ton garde du corps, moé moé moé moé ! mon pote le monstreeeeuh » par exemple.
J’étais fou d’elle. Ça a duré longtemps la belle vie. Pas assez à mon goût.
Mais je ne suis qu’un petit Mogwaï. Être angoissé, je me sentais fragile au fond de moi, et je n’avais pas de remèdes contre une maladie terrible : la routine.
J’ai pourtant fait de mon mieux au pied du mur pour ne pas que ma maitresse m’abandonne, lasse de moi qu’elle était. Je me suis transformé, j’ai montré le meilleur côté qu’il y avait au fond de moi, prouvé que j’étais capable de tout pour ses belles miches et sa chaude étreinte.
Comme tu le sais déjà, ça n’a pas suffit. Au détour d’une fin août mystérieuse et d’un septembre fatal, petit Mogwaï trop présent et pas assez à la fois, ma maitresse m’a laissé tombé.
Malgré la douleur, malgré l’envie de mort et de destruction qui m’a profondément ébranlé (The dark side of the Mogwaï !), pour la première fois en près de milles années, j’ai décidé de ne pas me laisser aller et de continuer mon chemin, dans l’espoir de trouver un nouveau maitre, et qui sait peut être un jour, une nouvelle maitresse. Même si dans le fond, seules les miches de ma Nana me plaisent d’amour…
Donc voilà à quoi rêve un Mogwaï tant que ça ne maitrise pas la parole humaine.
Et puis un jour, après avoir pas mal pesé le pour et le contre, Chlo il m’a convaincu de faire de moi son « disciple » dans les royaumes. Son « vassal », aussi, même si je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Ah si, je sais que ça implique que je dorme à l’abri dans une espèce de boite sur une terre. Et qu’en échange je dois le représenter dans une chambre. Mais j’ai toujours pas vu cette chambre. A ce qu’il parait c’est parce que mon maitre, il faut lui laisser le temps qu’il revienne de la guerre en Anjou. Mais à ce qu’il parait ya un roi en France, qu’il est son copain, que flipper le dauphin actuel est de la même famille que lui, et qu’il va le laisser rappliquer ses (petites) miches en Lorraine dard dard avant le dégel. Pour d’autres histoires franchement plus passionnantes.
Enfin vouala. Depuis qu’il m’a appris le langage des humains je fais des rêves inquiétants et bizarres. Ya pleins de vilaines truffes souvent dedans. Et plus beaucoup de miches. Même qu’à côté les méchants Gremlin’s ont l’air sympas et responsables, c’est dire.
Je vois souvent dans ces mauvais rêves les ténèbres m’emporter avec la Lorraine et les villes dedans. Une main géante d’humain supprime par des « clics » les cités de Moule, Mont vaudou, Nan avec des Cy puis le duché touuut entier.
Il ne restait plus que l’épine dorsale où je traine mes petits pieds, et elle était rattachée à une Contée pas très Franche… des rêves horribles que je vous dis.
Dans ces mauvais rêves, les derniers lorrains qu’on croisait rarement en gargote (et quand on les voyait c’était la plupart du temps pour dire des trucs incompréhensibles) savaient pourtant que quelque chose n’allait pas pour qu‘il reste si peu de vivants. Mais on leur avait volé l’imagination visiblement, ils avaient les bras ballants pour tenter de sauver les miches de la Lorraine. Leur horizon était si minuscule, si étriqué, si rempli de non-dit et de traumatismes que l’espoir même semblait être tout mouru.
Ils appâtaient le canard en jetant des miettes en présentant ce qu’ils appelaient révolution, parlaient derrière des murs cachés de la cinquante trois millième réforme pour passer le cap de la cent millième interdiction, votaient on ne sait comment pour la lotha-machin-truc, léchaient des bottes (beurk) pour se loger sur le dos des autres dans une mocheté « d’en pire », écrivaient des textes bien pompeux qui ne servent à rien, mais en oubliaient dans le quotidien de sauver la mère qui leur donnait à manger à tous, puissants comme faibles. La Lorraine.
Chaque fois qu’ils faisaient un de ces trucs là, dix nouvelles victimes mortelles par mois. Cinq nouvelles fuites vers d’autres cieux. Deux qui renoncent à venir ici. Des années que ça durait dans les rêves tout pas beaux de Mogwaï. Ça faisait peur, et à la fin, irrémédiablement la Lorraine ben elle disparaissait sous les clics d’une main géante. Et avec elle toute forme de récompense ou de place avec laquelle faire son beurre sur son dos.
Dans ces mauvais rêves, Mogwaï essayait de crier pour les avertir, pour leur dire de se réveiller, de se servir de leur imagination comme quand ils étaient jeunes et enthousiastes, mais personne ne l’écoutait, tout le monde se fichait de lui. Même que certains aboyaient sur lui et lâchaient les chiens pour le faire fuir. C’était effroyable, c’était désespérant, et croyez moi au réveil je suis bien content à chaque fois que ce ne soit qu’un mauvais rêve. N’esse pô ?

En parlant de réveil. Aie. Aie Ouiiiiille ! C’est à croire que le cauchemar finit, la douleur continue. Mais mais mais… la douleur est réelle !


Aouuuuuuuuuuuuuuaille !

Se relevant et retournant à demi, ce n’est plus la douleur qui l’emportait, mais une odeur délicieusement enfantine et féminine à la fois.
Comme un léger parfum dans l’air d’hiver. Lorsque je reconnus…


Lise ahhhhhhhhhhh !

Il ne put s’empêcher de lui sauter dans les bras et de lui faire pleins de bisous-doux. Ah quel bonheur de se réveiller d’un cauchemar plus vrai que nature, après avoir été une nouvelle fois martyrisé par le méchant Gremlin’s, après avoir perdu quelques poils au passage, par sa copine Lise ahhhh !

Je t’aime beaucoup beaucoup beaucoup tu sais ! Je croyais que j’étais mouru, qu’on continuait à me faire du mal à moi et à la Lorraine alors que j’étais déjà mouru, et voilà que tu es là, qui sens bon et qui me redonne vie et espoir dans l’humanité !
Et oui rien que ça !
Merci grande petite fille qu’a le même nom que mon maitre !
Tu sais, ton odeur me rappelle ce que j’ai senti autrefois, un parfum de vanille .
Et rien que pour toi je vais chanter la chanson que ça me rappelle et exécuter quelque pas de danse avec !

Sous les yeux de la petite fille, je m’exécuta, puisqu’elle était sur ce coup la raison de ma joie.

Mooooogwaï !

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Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Abdonie.fromentin
L'homme était allé se réfugié plus loin. La vieille avait choisis de le suive plutôt que de rester sur place : il était interessant malgré sa naïveté et sa folie .. Elle finit par le retrouver, au détour d'un chemin ...

Haaa, enfin je vous retrouve ! J'ai beaucoup de choses à vous répondre, messire fol.

Je passerait sur votre inélégance, vous dites que vous serez poli, vous ne l'êtes clairement pas, mais peut t'on en vouloir à quelqu'un qui, manifestement, n'à pas toute sa tête et connait aussi peu nos usages et notre langue ? Je crois pour ma part que non, donc je ne vous en tiens pas rigueur.


Ce qui était plutôt vrai : elle voyait le voyait fou donc comme un enfant. Et elle n'en voulait jamais vraiment aux enfants, sinon elle n'aurait pas tenu tant d'année à leurs services ...

Même si je doit bien avouer que j'apprécierait que vous passiez au vouvoiement, vous voyez je ne demande pas grand chose ... Enfin passons au fond ..
Les créateurs des Royaumes, d'abord, qui auraient prescrit des règles ... Je vous avoue que je ne vois pas bien à qui vous faites référence. Le seul Créateur que je connaisse est dans le soleil et il à édicté des règles que je tente de suivre à la lettre. Mais vous comprennes bien qu'elle ne peuvent pas suffire. Quoi que je suis certaine qu'on pourrait trouver, dans le Livre, de quoi justifier beaucoup des lois Lorraine, les préceptes de la Très Sainte Eglise ne peuvent régler le commerce, la diplomatie, la sécurité et bien d'autres choses, même s'il convient de s'en inspirer. Et si vous faites référence aux Fondateurs de la Lorraine, je dois bien concéder que je ne les connait pas, je ne suis pas Lorraine d'origine voyez vous. Vous dites qu'ils ont érigés des règles, sans doute la constitution, je crois que nous l'appliquons à la lettre encore aujourd'hui, mais elles ne peuvent évidemment pas suffire, elles posent des principes généraux, du moins je crois ..

Et hormis ceux là, je ne vois pas à qui vous pourriez faire allusion ...

La Grise marquât une pause. C'est qu'elle n'était plus habituée à parler autant .. Après avoir avalé d'un trait le restant de mirabelle contenue dans son verre, qu'elle avait prit avec elle, l'Abdonie le reposa. Malheureusement, ils n'étaient plus au stand de la liste, il ne se remplirait pas cette fois .. Et puis, le gosier ré-humidifié, elle repris ...

Croyez moi, le fol, si l'on vient peupler la Lorraine encore plus qu'elle ne l'est, je serait la première satisfaite. Et si ces gens ne pensent pas comme moi, dans la limite bien sur de la morale Aristotélicienne, j'applaudirait tout de même et je m'agenouillerait devant le Duc qu'ils choisiront. Notre système, quoi que vous en disiez, garantie la liberté de chacun de dire ce qu'il souhaite, politiquement bien entendue. Et c'est une liberté énorme, croyez moi, j'ai connu des temps et des lieux où l'on ne le pouvait pas, vous y seriez bien malheureux, de ne pouvoir dire toute ces sottises ..

Un sourire naquit sur son visage, tandis qu'elle marquât une très courte pause, le temps de trouver ses mots ...

En ce qui concerne vos phrases suivantes .. Pardonnez moi mais je me contenterait de les ignorer .. Vous parlez de clics, encore de créateur ... Des concepts que je ne connait pas ...

On sentit alors une certaine apréhension chez la nourrice : devait elle dire cela ... Rassurée par l'air sympathique de l'homme, la Grise repris finalement ...

En toute honnêteté, je crois que ce sont là les élucubrations d'un fou ... La lorraine à connu des drame, je sait que Verdun à été touchée, mais parler de clic et le mettre en rapport avec la liberté, si je ne pensait pas que c'était la folie qui vous faisait parler ainsi, j'aurait été scandalisée d'essayer d'une manière aussi puérile d'instrumentaliser de tel drames ..

Un silence, à nouveau .. Elle croyait, du moins à son air on le jurerait, dur comme fer à ses mots.

Et si je n'ai pas vu de brigands, encore que la rumeur public en fasse état, notamment à la frontière avec la Franche Comté, Dieu merci, mais j'ai croisé des incroyants. Ils sont légions. Alors oui, même si ce ne sont pas à proprement parler des hérétique, l'incroyance est aussi dramatique ...
Et nous avons l'exemple que ce que vous dites est faux sous les yeux .. Comment prétendre que la Lorraine est vide de brigands et ensuite attaquer la façon dont elle fonctionne ? Vous fustigez les papier, les autorisations, les contraintes administratives, mais vous admettez qu'il y à fort peu de mauvais éléments dans notre belle Lorraine, il faudrait savoir mon ami .. Et, si vous permettez, comment vaincre les brigands autrement que par du papier, par, par exemple, les rendu de décision des tribunaux ? A moins de laisser le soin à la vindicte populaire de s'en charger, je ne vois pas vos solutions ..
Quant à votre opinion sur ce qu'il se passe ou non d'intéressant en Lorainne .. J'y suis très heureuse et suis ravie de ce qui s'y passe, je vous remercie.


Un regard vers son verre .. désespérémment vide. Elle regrettait presque d'avoir quitté l'endroit. La presque vieille abordait alors le passage qui l'avait le plus choqué dans l'exposé précédent, elle affichat le même air indigné que lorsqu'il en avait parlé ...

Quand à dire que nous sommes sur terre pour nous amuser .. Votre maître doit être un faignant .. Un de ces hommes à qui tout fût offert, qui naquît sans doute dans une famille riche à souhait, sans noblesse d'âme, à ripailler du soir au matin sans connaitre le labeur ... Comment peut t'on dire des horreurs comme celle là, quand des centaines de Lorrains triment chaque jours, dans nos mines, nos champs et ailleurs ? Comment peut t'on prétendre que la vie n'est qu'amusement, quand l'on entend tous les jours les échos des morts et des guerres si proche de nous ? Comment peut t'on, messire, prétendre cela .. Venez, vivez l'une de mes journée, vivez celle de centaines de Lorrains, et venez me dire que vous êtes sur terre pour vous amuser ..

Elle avait dit cela avec une verve et un aplomb qui l'avait elle même étonnée. A nouveau, elle choisit de laisser planer un instant le silence. Il fallait que chacun puisse bien comprendre ce qu'elle venait de dire et le mettre en relation avec ce que le Fol avait dit, ce qui n'était pas forcément évident ...

Mais je n'ai rien contre les saines distractions, bien entendu. Ensuite, je crains n'avoir entendu à nouveau que des élucubrations, des folies .. Vous dites que des brigands et des hérétiques travaillèrent à la papautés, je ne puis qu'en rire, pardonnez moi. Et plus encore, dire que c'est grâce à cela que les naissances furent pléthorique, cela va à l'encontre du bon sens ...

Elle finit sur un sourire, se doutant que l'être en face d'elle aurait bien de quoi répondre ..


Arf zut, pour Luisa juste en dessous, j'avait cru que vus que ca faisait un moment ... bon bah on va de se débrouiller
Luisa.von.frayner
Post presque croisé avec celui d'Abdonie - ce RP se passe fin décembre, bien avant celui évoqué dans le post d'Abdonie, je ne les fais donc pas interagir.


Qu'est-ce que ça peut être sensible, une boule de poils !
Luisa n'avait même pas pu terminer le L de son œuvre d'art que sa toile improvisée commençait à gigoter et à crier, amenant l'artiste à se déconcentrer et à arracher un poil tout à fait extérieur à la zone prévue du dos.
Mais si son second but était de terminer l'arrachage, le premier avait d'abord été de réveiller Mogwaï, et qu'il soit impossible de le dépoiler ne la contraria que quelque instant, à vrai dire, le temps de froncer les sourcils, plissez le nez, et de revenir à un visage neutre pour finalement afficher ses dents dans un énorme sourire mi-fier mi-soulagé : elle avait ressuscité - ou du moins avait réussi à empêcher de mourir - quelqu'un.


    Salut, Mogwaaa...Hééé...!

Et à la façon qu'elle a l'habitude de le faire lorsqu'un de ses vilains vieux proches décide de lui ébouriffer ridiculement les cheveux, Luisa commença à secouer la tête, les yeux fermement plissés, et à faire battre ses bras devant elle pour tenter d'échapper à l'attaque bisous-douceuse du Mogwaï. Parce que Luisa, elle aime pas ça, les bisous et les câlins, depuis que ses yeux arrivent plus haut que le ventre des adultes, et depuis qu'elle se sent poitrinalement parlant devenir une "femme".
Mais ne voulant bien entendu pas vexer la bête à peine sortie de son sommeil presqu'éternel, elle ne râla pas plus et attendit qu'il eut terminé et qu'il commençât à lui faire de modestes remerciements et à se mettre à danser et chanter rien-que-pour-elle. À défaut d'avoir eu le temps de répondre, elle se mit à rire, pas de moquerie bien sûr, mais de joie qu'elle partageait avec le chanteur.


    Elle est chouette, ta danse ! Moi aussi, je sais danser, mais c'est plus ennuyant que ça, même si c'est aussi bien.

    Bon, assieds-toi. D'abord, on dit mort, pas mouru, je l'sais bien, on n'a pas arrêté de me le dire.

    Et après, de rien, parce que moi aussi j'suis soulagée que tu sois vivant, en vrai, parce que je te trouve très chouette, et ça l'est jamais, quand les gens chouettes meurent
    *.

    Et aussi, je pense que c'est du lys que tu sens, pas de la vanille, parce que Beren, dans tous ses parfums pour moi, il met du lys, et ça sent bon, et je me dis que s'il en met dans chaque, c'est peut-être parce que c'est mon odeur, tu vois. Mais peut-être que je sens le lys et la vanille !

    Bon, et alors, qu'est-ce que tu faisais en train de mourir ici ? Tu t'es fait voler ? T'as encore un peu de quoi te nourrir ?

Et s'attendant d'avance à une réponse négative à sa dernière question, Luisa sortit de sa besace une miche de pain qu'elle sépara en deux : une moitié qu'elle tendit à la bestiole et l'autre dans laquelle elle se mit à croquer.

*Je m'autocite, post précédent.
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Mo_gwai
La vieille dame l’avait suivit. Il était sur ses gardes maintenant qu’elle disait des choses méchantes et rétrogrades pour le petit Mogwaï.
Ce n’était pas grave, il respectait les avis des autres, même s’il ne serait jamais d’accord.


Vieille madame. Tu ne m’as même pas dit bonjour, mais tu m’as sauté dessus (c’est une façon de parler) pour me répondre des trucs qui pour moi sont dégoulinant de peur de l’étranger , d’inadaptation à la situation des royaumes, et rejet de ce qui n’est pas comme toi.
Je parle mal ? Ba oui excuze moi si je suis simplement en train d’apprendre votre langue, à vous les humains. Mais ça viendra, j’en suis sur, c’est just une question de travail et de tolérance des interlocuteurs, comme il dit mon maitre.
Et tu me parles donc de politesse ? Je vais faire comme si tu étais gentille alors, c’est pas grave, tu n‘as qu‘à faire de même pour moi si tu peux.


Même si je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, moa, je crois qu’il faut qu’il y ait aussi des gens qui pensent comme toi, organisés librement dans des partis ou des groupes qui affichent clairement leurs idées conservatrices pour ne pas tromper les électeurs quand ils votent pour des gens avec ce genre d’idées. Sauf que ça, encore une fois, il faut un système libéral garantissant les libertés de chacun et de la multitude pour faire que ça marche réellement.
Je ne me permets pas également de nier ton existence, de nier tes différences d’opinion comme si c‘était venu d‘un autre monde, ou de t’ inventer une identité autre que t’as réellement, parce que celle-là me dérange.
Je ne dis pas par exemple à un franc comtois qu’il est lorrain parce que j’ai décidé qu’il le serait, au nom du fait qu’un franc comtois me dérange dans ce que j’ai l’habitude de voir et de faire d’habitude.

La remise en cause, même par le burlesque, voir le ridicule, ça fait du bien pour tout le monde de temps en temps.

Mais c’est pas grave, un jour j’espère de tout mon cœur que tu finiras, dans cette vie ou une autre, par te rendre compte que la tolérance et le respect de la différence au sein d’un système qui assure les libertés, c’est la meilleure, ou disons la moins pire des choses à faire dans les royaumes.

Sur ce, je vais chanter une chanson pour le plaisir de chanter, qui rappelle bien que le respect de la différence, c’est fondamental.


«  Les apparences et les préférences, ont trop d’importance, acceptons les différences.. »





Jd Luisa je fais au plus vite pour "revenir en arrière" ! ^^

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Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Mo_gwai
Miomiomiom.. Mogwaï ne pouvait s'empêcher de manger immédiatement tout ce qu'on lui donnait. Éternel gourmand, il avait toujours faim. De nourriture en tout genre, mais aussi faim de miches, de parler, de rigoler, de chanter, de danser. Bref de vivre.
La jolie-gentille grande petite fille lui répondit pleins de trucs après l'execution de sa chanson, sur comment on parle bien en langage humain français, sur la tristesse de la mort et la tristesse de pas assez manger et toussa.

La regardant de ses grands yeux attendrissant, mélange entre un petit enfant et une peluche, il ne put s'empêcher de... reluquer les miches de Luisa. Oh ! je vous vois venir. Non ! pas lubriquement, pas comme ça.
Plutôt reluquer par sainte dévotion vis à vis de ce qu'il y avait de plus beau, rond et accueillant au monde.
C'est à ce moment là qu'il s’aperçut que la petite fille n'était plus si petite que ça, et qu'elle devenait une grande petite fille.
Et les grandes petites filles, un jour, ça devient une femme avec des grosses miches. Et Mogwaï aime les grosses miches. Et Mogwaï n'a pu de maitresse comme déjà narré.
Le cheminement dans sa petite tête faisait son chemin (oui oui ...) lorsqu'il lui répondit :


Merciiiiiii ! moi n'aussi un jour j'aimerais que tu danses avé moa.
Et pis je sais que je fais pleins de fautes de langage et toussa, mais j'apprends le miaou que je peux ! Peut être dans quelques mois si tu m'aides n'aussi je parlerais mieux que pas très bien ?
Tout ce que je sais c'est que tu sens bon, que tu es jolie, que tu es gentille -même si tu m'arraches mes poils, et que tu m'inspires quand je te vois.


Après un moment de silence où le bisounours pas si bête que ça continua de la dévisager innocemment.

Tu sais, les méchants Gremlin's qui sortent de moi me font toujours des misères. Leur chef, qui s'est toto-proclamé "TheSpecialOne", c'est un vrai méchant qui me tape toujours dès qu'il me voit dans les parages. C'est pou ça que j'étais par terre, il a dû encore m’assommer... tu vois, il est pas que méchant avec les vilaines truffes humaines. Il l'est surtout avec moa depuis si longtemps que nul humain ne s'en souvient !
Et pis... jcois bien qu'il m'a volé ma jooulie couronne pleine de pierres qui coûte très chère que m'a donné mon maitre, qui l'a eu parce que son maitre à lui, qu'était roi de France (ou des mongols je sais jamais) lui a donné avant de mûriiiir alors qu'ils en avaient pas vraiment le droit.
Du coup jsuis inquiet. Vous vous en rendez pas encore compte en Lorraine, mais le chef des Gremlin's s'il arrive à avoir un peu de vos moyens d'acheter les cœurs, les bras et les esprits humains, il est capable du pire. Comme rameuter avec lui tous les méchants Gremlin's et humains qui voudraient tout brûler en gargote ou dans les villes.
Ba voui c'est té-rible.
Alors vouala.
J'ai encore trop parlé peut être, non ? j'aime bien boucoup parler.

Ah et n'aussi avant que j'oublie grande petite fille.


Il refixa à nouveau ses miches naissantes.

Quand tu seras une femme grande et... généreuse, tu voudrais être ma maitresse, dis-dis teuplait ?

Lui fit ses plus gros yeux de bisounours possible de la mort qui tue et qui donnent trop envie de dire ouiiiiiiiiiiiiii !
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Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Luisa.von.frayner
Décidément, Mogwaï semblait de plus en plus chouette. D'abord parce qu'il était toujours plus meugnon, ensuite parce qu'il était toujours plus marrant, et finalement parce qu'il parlait encore plus que Luisa, et même plus qu'Elendra qui parlait plus que Luisa, alors c'est dire ! Et aussi que tout ce qu'il disait était toujours meugnon ou marrant, tout comme lui. Et puis en plus, Luisa aimait beaucoup qu'on lui dise qu'elle sent bon, qu'elle est jolie, qu'elle est gentille et qu'elle inspire.

Place à la narration gremlin'sienne, que Luisa suivit avec grande attention. Vraiment bizarre, cette histoire, han. D'abord, Luisa avait jamais entendu parler de ça, et c'est dire si elle avait l'habitude de traîner partout. Mais bon, elle voulait bien le croire quand même, parce qu'il ne s'était pas retrouvé étalé par terre tout seul, non plus. Enfin, je veux dire, il ne s'était pas assommé tout seul, parce que oui, par terre, il était tout seul, en effet.

Haussement de sourcil sceptique. D'accord, les bras, ça s'achète, sinon on ne dirait pas "coûter un bras", mais les cœurs et les esprits, ça s'achète paaas, non ? Mais quand même, ça avait l'air grave, parce que brûler des villes, c'était toujours triste puisque beaucoup de gens criaient et pleuraient. Même que Luisa avait utilisé l'argument contre les brigands pour qu'ils laissent Épinal tranquille, et même que ça avait marché.

Puis gros clignement d'yeux. Comme dit plus haut, Luisa aimait les compliments - owi - et elle aimait bien Mogwaï aussi. Et sûrement qu'il savait plein de choses intéressantes et tout ça, sauf que...


    J'croyais que t'avais déjà mon cousin Chlodwig comme maître ? Ca va pas marcher, il va m'en vouloir et je suis sûre qu'il saurait m'enfermer dans une tour et me donner à manger du pain sec une fois par mois, et qu'en plus on viendrait me taper.

    Mais sinon quand il sera mort...

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Mo_gwai
L’œil sceptique de la presque adulte grande petite femme, si jolie et qui sent si bon (comment que tu me vends du rêve Luisa !), puis sa réponse le fit frémir un instant. Mais dans un grand sourire candide Mogwaï lui rétorqua :

Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis nan !
Alors ba voui comême, mon maitre il sait se montrer sadique. Mais Té ! de la mémé façon que j'ai doigt à avoar un maitre, j'ai le droit d'avoar une maitresse n'aussi !
L'un empêche pas l'aut'. S'pô dutout dutout dutout la mime chosz !

Je t'essplique, si tou veux. C'est côm pou les ceusses qui ont un blason avec plusieurs petits blasons dans leur signature. Mime que vous appelez ça "plusieurs titres portés sur un même blason", vous les humains.
Dans l'encas où un noble a plousieurs maitres différents, il sexiste ce que les humains appellent "l'allégeance lige", qui fait que les personnes concert nez ont doigt par cette ligesse de choisir un maitre qu'ils préfèrent. Ce maitre, sauf si les gens yzont perdu la boule, c'est générale ment celui qui est le plus fortiche et qui offre le plus d'avantage à le suivre.
Je sais que dans l'en pire où ça parle français, ce genre de choses, les gens qui sont de la haute société, importants et tout, ils connaissent pô ou font semblant de pô connaitre ce que ça veut dir et impique.
Poux Temps, ça sexiste, et ça autant que les gens ici parleront le français comme obigation pour y vivre.

Du coup, comme pou Sète exemple, j'ai doigt d'avoir un maitre et une maitresse.
Et quand tu seras adulte et tout, j'aimerais tellement boucoup que s'assoit toi ! Dis oui-dis oui !
Au mieux, mon maitre sra content que j'ai retrouvé une maitresse. Au pire, je lui dirai que c'est mon maitre lige (comme le coton tige), et que tant que vous vous bâtez pas pou de vrai, ben j'oé jamais à choosir !

Dis ?! toi petite merveille si jolie, que j'aime tant mirer tes beaux yeux dans lesquels je m'y perds en douces, charmantes et innocentes rêveries, tu veux bien être ma maitresse quand tu seras une adulte, dis-dis ?


De nouveau lui sortit ses yeux les plus adoraaaaaables, telle la peluche attendrissante qu'on aime serrer contre soi !




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Puis, plus tard, bien plus tard, dans un aparté au ciel, où des yeux qui lisent et parfois s'émerveillent, scrutent et se rappellent, Mogwaï déclara :

Quelqu'un sousous-vient de ma toute première question-blague toute pourrie que j'ai dit ?
La même qui sexiste sur une certaine fiche haRPée, où les esprits qu'on des pouvoirs magiques de lecture appris à l'école peuvent la lire ?
Et ben une certaine El virre moi le m ("la plus belle blonde du monde" à ce qui parait), ou queque choz com ça a trouvé la solution. C'est pas très glorieux d'ailleurs la réponse. Bon je la dit comême, mais com c'est particulièrement affigeant, je la murmure simple ment : utérus.
Toutes mes chaleureuses et pus sincères félicitations à la victorieuse de ce concours épique, comme déjà signifié en songe par ailleurs, vouala l'évènement qu'elle a reçu en retour, en plus d'un gros bisous-doux et d'une citation ici même en compensation :


Citation:
"Aujourd'hui vous vous réveillez avec une touffe de poils de Mogwaï sous votre oreiller. Vous avez probablement réussi à deviner la connaissance de quête "blague pourrie". Bravo ! le jour où les poils se vendront, vous serez riche. Ou pas."

Moooooogwaï !

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Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Luisa.von.frayner
Il avait suffi d’un poil – ha, ha – de sagacité luisienne pour que la demoiselle devienne oratrice d’un cours – ô combien intéressant, je dis pas – d’héraldique. Même qu’en plus de ça, le Mogwaï parlait d’encas, et Luisa n’avait pas été rassasiée par sa miche dont elle avait, au nom de ses infinies compassion et générosité, sacrifiée la moitié.

Enfin, ledit cours avait tout de même porté ses fruits, puisque Luisa reconsidéra sa position.

Sachant que Mogwaï était gentil, drôle, qu’il chantait et qu’il dansait, donc qu’il était distrayant, qu’il était doux, frais ET pratique, mais qu’en plus de ça, il venait de prouver qu’il savait beaucoup de choses, qu’il était instructif et qu’il maîtrisait à la perfection l’art du compliment, Luisa dut s’avouer qu’en effet, la proposition était intéressante. Le grand pouvoir de conviction mogwaïen arracha donc à Luisa un haussement d’épaules et un acquiescement.


    D’accord, si tu veux. Mais alors il faut que j’attende d’avoir quatorze ans, et aussi que je demande à mes parents, sinon, ils vont encore me gronder.

Pour ponctuer sa phrase, elle bascula en arrière pour prendre de l'élan et se retrouver debout sur ses jambes. Une fois ceci fait, prise d'un élan de tendresse, elle posa un petit beuzou sur la tête de Mogwaï.

    Faut que je rentre !

Et Luisa de s'exécuter, en partant d'un côté en sautillant joyeusement, se retournant une ou deux fois pour lui adresser un coucou de la main.
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Mo_gwai
Elle a dit ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Elle a dit oui, elle a dit oui, elle a dit oui !
Allez encore une fois : elle a dit oui, elle a dit oui, elle a dit ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
En pluuuus Jorgiiiie quoi !
Mogwaï se mit à sautiller de joie, alternant d'un pied à l'autre, faisant des petits tours sur lui-même et levant les bras au ciel.
En plus, en se levant elle lui fit un bisou encore plus doux que les siens à lui sur sa petite tête !
Cette grande fille est une perle ! cette grande fille est un trésor. Le trésor de la Lorraine d'aujourd'hui & de demain, il en était certain.


J'attendrai touuuut le temps qu'il faudra belle Luise aaaaaaaaaah ! Je suis un Mogwaï patient, et je regorge d'une force de persuasion qui, te le promets ! te surprendra encore pus dans les semaines et mois à venir.
Alors si ta maman (hiiiiii la si gentilleLys !) ou ton pôpa (un von frayeur n'aussi !) ont besoin d'arguments, suffit de sonner mes cloches !


Puis la voyant, tout légère s'en aller sur les chemins du retour, se retournant chroniquement pour lui faire des signes de la main, son cœur ne fit qu'un tour. Il avait la sensation d'être en cet instant consacré souverain sur son trône. Il se mit à genoux. S'il était un homme, ou si un jour par quelque prodige mystérieux que ce soit il en devenait un, il était évident qu'il serait prêt à vivre et mourir pour elle.

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Plus tard, bien plus tard, le temps s'était écoulé, et alors que c'est le sommeil et les rêves qui l’enlaçaient, il repensa à... elle.
Il la voyait danser, et de façon fantasmagorique son esprit projetait la Lorraine et le corps de la belle en une seule et même entité.
Oh... belle !
C'est un mot qu'on dirait inventé pour... elle !

La voyant danser, voyant ses jupons s'envoler, c'est avant tout le sens esthétique de toute la beauté de la jeunette, sublimée par l'amour déraisonnable qu'il portait pour la Lorraine qui le faisait divaguer.
Le manque de Luisa, ou la nostalgie d'une Lorraine passée que lui avait tant décrit son maitre ? Allez savoir. Peut être les deux. Mais en cet instant ses doux rêves se transformaient peu à peu en rêve plus dur, plus sombre..
Sur un fond de musique, de chansons qu'un de ses anciens maitres lui avait appris, c'est ainsi qu'il vit et entendit par le fruit de son imagination le théâtre de sa misérable petite vie face au destin de la Lorraine. Et c'est dans un râle déchirant tous ses sens qu'il chanta à la nuit :

Où est-elle
Ma Lorraine à moi ?
Les rues de Nancy
Sont tristes sans elle

Elle ressemble
À une hirondelle
À qui on aurait
Coupé les deux ailes

Puis, sous le visage de Luisa, ce qu'il était persuadé être la représentation en chair et en os de la Lorraine, dans une mise en scène si malheureuse qu'on aurait envie d'en chialer, vint lui adresser sa complainte :


[Lorraine]

Les oiseaux qu'on met en cage
Peuvent-ils encore voler ?
Mes enfants que l'on outrage
Peuvent-ils encore aimer ?

J'étais comme une hirondelle
J'arrivais avec le printemps
Je courrais par les ruelles
En chantant des chants gagnant

Où es-tu sonneur de cloches
Où es-tu mon Mogwaï qu'fait dodo ?
Viens me sauver de la corde
Viens écarter mes barreaux


[Mogwaï]

Où es-tu ma Lorraine à moi ?
Où te caches-tu de moi ?
Voilà au moins trois ans déjà
Qu'on ne te voit plus par là

Es-tu partie en voyage
Avec tes causeurs de peine
Sans fiançailles, sans mariage
Comme à la mode païenne ?

Serais-tu morte peut-être
Sans prière et sans couronne ?
Ne laisse jamais un prêtre
S'approcher de ta personne

[Lorraine]

Souviens-toi d'un jour de gloire

[Mogwaï]

Où l'on m'avait mis sur le trône


[Lorraine]

Quand je t'ai donné le pouvoir


[Mogwaï]

Je suis tombé à genoux

[Les deux:]

On est devenus ce jour-là
Amis à la vie à la mort
Il se passe entre toi et moi
Quelque chose de tell'ment fort

Les oiseaux qu'on met en cage
Peuvent-ils encore voler ?
Mes enfants que l'on outrage
Peuvent-ils encore aimer ?


... Je ne le savais pas encore, mais cette nuit là restera à postériori fondatrice à tous points de vue. Elle me tourmentera toute ma vie.

Au delà de l'influence de son maitre, au delà de tout ce qu'il entendait et apprenait de tous les copains de Chlo, c'est à cause de cette nuit là que la burlesque petite boule de poils se mit à redoubler d'efforts pour apprendre tout ce qu'il y avait à savoir pour sauver la mère nourricière de tous les lorrains. A réfléchir comme une âme damnée prête à se sacrifier, s'humilier, se taillader s'il le fallait ! pour elle.

Lorraine ! Lorraine...

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Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
Mo_gwai
Bon et ben Coucou toi qui m'écoute ou a des pouvoirs magiques de lecture pour en lire les minutes en gargote !
Je dois te raconter ce qu'il s'est passé ces derniers temps dans 3615 ma life.

Déjà, à mon grand désarroi mon maitre comme il est toujours occupé -"j'ai une vie !" qu'il me dit, est une fois de plus en retard à ses rendez vous. Mais promesse de Mogwaï ! je ne le lâche pas d'un poil, lui et ses copains pour qu'ils rappliquent petit à petit en Lorraine.
Après je peux te raconter n'aussi que je me suis passionné pour la politique en Lorraine, moa petit bavard à la langue bien pendue.
Bon en même temps ça devrait surprendre personne, vu que c'est Chlo mon maitre qui m'apprend tout. Et vu que les mauvais rêves dans lesquels je vois la Lorraine sur le point de mourir en train de m’appeler au secours.
Ce qui est rigolo d'ailleurs (ou pô en fête) c'est que la Lorraine et ben elle a les traits de la jolie gentille Luise aaaaaah !
Du coup ça me motive d'autant plus à agir pour contribuer à la sauver du trou noir dans laquelle elle est.
Ce qui est bien, malgré les réticences et les sceptiques prévisibles, c'est qu'on sent une vraie volonté se lever pour changer les choz.
Les choz seront elles changées en bien ou en moins bien, ou en pô bien ? ça c'est à voar en fonction de qui gagnera les élections de cette année 1461. On est bien en 1461, hein ? parce que comme avec les noms j'ai du mal avec les dates humaines.

En tout ka, personne ne pourra m'accuser de pô essayer de sonner les cloches et de sauver ma Lorraine à moi, notre Lorraine à tous. Oui, toi, toi, toi et aussi toi !
Enfin vouala.

Sinon ya queque choz de boucoup moins rigolo à mon sujet que je dois dire. LOutre le fait que je ne pensais pas devoir faire tout le travail de mon maitre en attendant son retour, à force de penser, de lire, d’écrire, de rêver, d'être tourmenté et de parler comme un humain, j'ai de plus en plus de mal à supporter l'apparence que j'ai.
Comment plaire à Luise aaaaaah avec autant de poils, avec le corps que j'ai alors qu'il existe des hommes si beaux ? Comment convaincre les suffrages de me faire confiance et de m'écouter, alors qu'ils sont si normaux et moa si... différent ?

N'existe t-il donc aucun moyen en ce monde pour qu'on m'accepte tel que je suis ? Existe t-il un moyen pour que... je devienne un humain ? Ou n'existerais-je que pour porter le poids du sacrifice pour sauver la Lorraine, tel que Christos portant le poids de sa croix pour sauver les humains ?
Oh ! Dieu que le monde est injuste !

Ooooh... Luise ahhhh, Ooooh ma Lorraine à moi...

Dieu que le monde est injuste
Eux si beaux et moi si laid
Je te donnerais la lune
Tu ne voudrais pas m'aimer

Et lui sans faire un seul geste
Sans un mot, sans un regard
Il a mis de la tendresse
Au fond de tes grands yeux noirs

Tu lui donneras ton corps
Tu croiras à ses serments
Tu l'aimes pour le dehors
Sans voir ce qu'il y a dedans

Dieu que le monde est injuste
Lui seigneur et moi vaurien
Il te donnera la lune
Toi qui ne demandais rien

Dieu que le monde est injuste
Aime ton beau cavalier
La satin de ta peau brune
N'est pas pour les va-nu-pieds

Ma laideur est une insulte
À ta beauté insolente
Une erreur de la nature
Qui ne me fut pas aimante

Dieu que le monde est injuste
Notre lot n'est pas le leur
Nous n'avons pas de fortune
Mais eux, ont-ils donc un cœur ?

Ils sont nés dans la dentelle
Pour faire l'amour et la guerre
Mais nous pauvres vers de terre
Notre vie est bien plus belle

Et de quel côté est Dieu
Du côté des ostensoirs
Ou bien du côté de ceux
Qui le prient matin et soir ?

Ce Christos que l'on adore
A-t-il toujours préféré
Les Rois Mages avec leur or
À nous autres pauvres bergers ?

Dieu que la vie est cruelle
Pour deux cœurs qui se cherchaient
Moi si laid et toi si belle
Comment pourrais-tu m'aimer ?

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Oo Mogwaï ça s'écrit Mo_gwai mais ça se prononce Mogouaille oO
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