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[RP] L'oubli ne dure qu'un temps

Elouan.
Un petit scarabée au milieu de guerrier aguerris ! Voilà comment il se sentait le môme depuis que sa mère lui avait parlé de ce « contrat ». Entre crainte et excitation, enfin… plus excitation que crainte quand même, il avait une réputation à tenir tout de même. Un Corleone méritait son nom, et lui plus qu’un autre ! Mais tout de même… sa première vraie mission ! Et pas n’importe laquelle ! Il allait devoir faire ses preuves le môme dans l’histoire ! Et pas question de ne faire que le guet cette fois ! Ça c’était bon pour les bébés pas pour lui !
Mais qu’à cela ne tienne, pour le moment en route !


[Les voyages forment la jeunesse…]

Enfin, parait-il ! Mais qu’est ce qui ressemble le plus à un chemin qu’un autre chemin ? Et un voyage d’un autre voyage ? J’vous pose la question !
D’une auberge à une autre, d’un campement à un autre, seul petit moment de plaisir, une bonne chopine entre deux œillades sur la matriarche grognon et ce parasite qu’il n’appréciait pas plus que cela. Peut être parce qu’il sentait qu’il n’allait pas tarder à ce pointer ?
M’enfin en attendant, l avait tout le loisir d’affuter sa dague, de parfaire son jeu de jambes et durcir ses muscle de petit scarabée pour la bagarre finale !

Et puis quoi de mieux quand le Padre, incognito était venu rejoindre la petite bande. Un contrat en famille, c’était un peu comme une ballade en forêt le dimanche, tout ce qu’il y a de plus banal quoi ?


[Une route après l’autre et bonjour la Lorraine !]

Nous y v’la ! Le Jour J et bientôt l’Heure H !
Arrivé au petit matin, et immédiatement planqué, incognito dans le village. L’attaque aurait lieu le soir, très tard, juste au moment où les derniers gardes s’en vont. Cette heure là où les souris sortent une fois les matous couchés.
Mais d’ici là… il fallait attendre, et attendre, dans le silence qu’elle avait dit la mamma.
Attendre… ;
Pffff qu’est ce qu’il détestait ça le môme…
Attendre….
Sans bouger, sans rien dire, sans même remuer le petit orteil ! Quelle affaire !

C’est qu’il aurait bien été descendre quelque chopine le môme au moins pour se donner du courage, mais pas question, d’une part de se montrer et d’autre part, d’être déconcentré avant le moment fatidique…

Oui mais… c’est quand le moment fatidique ??


-hey… Padre… C’est quand qu’on y va ?

Bah oui, même un apprenti mercenaire à le droit d’être un peu impatient non ?
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Sharra
[ Sur la route ]

Sharra avait suivi sa soeur comme son ombre pendant toute la première partie du périple, bien qu'elle n'ait pas de prépondérance gênante au niveau du ventre. Elle n'avait pas spécialement compris le plan de la Vieille peau, hormis qu'il y avait un contrat, et une cible. Ce qui, par ailleurs, suffisait à la Danseuse.

Leur petit groupe initialement formé avait été rejoint par d'autres Corleone - sa famille. Ce dernier mot ne signifiait absolument rien pour elle, mais elle acceptait l'idée d'un clan, uni par un même but, et une même cible. Il lui avait été ordonné de suivre le groupe de Laell, ce qu'elle fit en ne ronchonnant que peu.


[ Le plan ]

Le plan avait changé, et elle suivait Laell, ainsi que les autres membres de leur groupe dont leur nom lui échappait totalement. Ils avaient reçu des ordres de la vielle peau Matriarche. Et il fallait que leur plan fonctionne. Laell avait pris le commandement, et la Danseuse s'en remettait à elle pour la suite des évènements. Il était vain de chercher à diriger les opérations, et de faire ressortir de mauvais caractère Corleone, pour une mission si importante.
Elle était donc aussi discrète que possible, furtive, Nyss enroulé autour de son cou, à attendre.
Elle ferma les yeux.

Elle savourait l'insouciance, la quiétude et le silence qui régnaient durant leur attente.
Elle savourait ce moment de naïveté avant de tous les faire déchanter.
Fralis
[De la patience ou de son contraire]

Ils attendaient, plus ou moins éparpillés, dans des ruelles invisibles, des maisons inhabitées. Ils se terraient dans les ombres pour mieux ressurgir tandis que le mioche - comme tout le reste de la troupe par ailleurs - s'impatientait. La seule différence, c'était qu'il l'exprimait à haute voix. Ce qui amusait le chevelu.

On ira tard dans la nuit, quand le peu de garde seront en train de roupiller à leur poste, et que celui qui gère la défense soit occupé à autre chose qu'à chercher des défenseurs potentiels.

Il sourit inconsciemment, triturant le courrier qu'il avait dans la poche.

J'ai d'ailleurs demandé au maire si je pouvais aider, et où je devrais le faire. Il m'a dit qu'ils se tenaient prêts, mais que l'ennemi n'était pas là... Si seulement il savait !

Le sadisme de l'affaire lui plaisait énormément ce soir. Il grignotait ne pouvant s'occuper de ses lames sans faire un tapage monstrueux. La viande qu'il mangeait était froide et dure, et il attendait avec impatience de pouvoir se servir de sa part pour manger une belle tranche bien tendre de boeuf, ou de veau tiens.

Patience piccolo, patience. Notre heure arrive, ils se souviendront des Corleone, au grand complet !
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La_rouge



[Orléans - on glande...]


Nuits roides où le pageot miteux du campement a été troqué contre un pageot miteux dans une auberge, tu parles d'un supplément de confort !
Les yeux grands ouverts dans la seule clarté chancelante du calel, l’inspiration du sommeil lui manque encore cette fois et l’abrutissement de l’alcool n’y fait rien, lasse, elle soumet au dictat de ses prunelles le bout de parchemin qui lui vient de Lorraine ou de pas bien loin.
Cette affaire, bien que longtemps mise sur pied lui provoque quelques hésitations de dernières minutes, la position de son suzerain, celui de l’empire pourraient semer quelques quiproquos fâcheux… ou opportunistes.
A voir…

La respiration régulière qui se meut en léger ronflement à son côté, agaçant la bestiole qui d’un seul élan s’arrache à la tiède coite.
Station verticale pour ce corps qui a perdu ses affriolantes rondeurs en Anjou, le parchemin de la Corleone est brûlé de suite.
Ne jamais rien laissé derrière soi, plus que de la prudence, une hygiène de vie quand on ne veut pas se voir numéroter les abatis.

Pensive, elle attend que la sorgue se retire pour jeter quelques mots sur un bout de papier, ne pas signer et abandonner le nom demandé.
Écriture banale, encre commune, la créature est laconique à défaut d’être bucolique.



Citation:
Faites comme vous jugerez utile. J’ai confiance en votre raisonnement.
Pour le nom il s’agit de Jade de Sparte, 1000 écus de plus si elle se fait condamner pour haute trahison. Brûlez ce poulet.

Que Dieu vous garde.



C’est l’tonton qui allait être content bien qu’il n’en ait pas demandé tant mais comme tout enfant pourri-gâté il faut savoir lire les désirs dans leurs propos anodins.
Tels les mioches en période de Nowel qui subitement évoquent avec labeur un même jouet sans vraiment le mander, effleurant le doux espoir de le découvrir –avec un faux effet de surprise- le soir de la nativité.
Il n’y a plus qu’à espérer que le clan Corleone restera le bec gelé sur sa propre identité, en cela la redoutable commanditaire est plutôt sereine, ils ne sont pas gens à bavasser à l’inutile.


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Lililith
« Nous sommes en 1461 après JC, et tous les Corleone sont là, sur le pied de guerre. Tous ? Non ! Car une irréductible fillette résiste encore et toujours à l'appel du sommeil qui l'envahit peu à peu. »
C'est ainsi que, si quelqu'un s'était attaché à raconter l'histoire de la petite Lili, il aurait commencé.
Elle avait répondu à Nicolaï qu'elle ne connaissait pas l'enfant, mais sa mère, qui l'avait invité -à renfort de verres de lait- à repasser par Joinville pour voir sa fille qui avait cinq printemps de plus que la Minusculissime.
Ses paupières devenaient lourdes peu à peu. Mais elle était transportée par l'excitation de savoir que demain, oui demain, ils seraient à Toul.


- J'ai pas sommeil. J'veux continuer. Demain matin on y s'ra, hein ? Tu l'as dit, d'abord.

Elle avait hâte et s'était remise à trottiner, Pandou sur les talons.

- Tu crois que je pourrais me battre ? Tu crois qu'ils m'en laisseront, dis ?

Dans les yeux de l'Étoile brillaient ses consoeurs. Elle savait qu'il ne pourrait rien lui arriver : les Corleone seraient là.

Et puis, sans crier gare, elle s'effondra.

Elle dormait déjà à poings fermés quand Nicolaï se pencha sur elle.

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