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La gargote Guyennoise : [IG/RP] Manque de veine, v'là les pendus!

Audovera
[ Et PAN, dans les dents...]

Après s'être élancée pour protéger son Mulot d'une mort certaine, Audovera n'avait pas trop prit conscience de la bataille. Simplement armée d'un bâton, tâchant de ne pas se faire remarquer de la fillette. La colère qui en serait émanée si elle avait vu la brunette se démener dans son dos afin de la protéger. Sans qu'elles ne s'en soit rendu compte, la mairie avait été percée, la victoire remportée.

Elle n'était pas entré en mairie. Ce n'était pas sa victoire. Elle ne s'était pas battu pour la cause, d'ailleurs, elle s'en fiche de la cause, des écus de pour qui, pour quoi... Elle avait eu peur pour le Mulot et... Et c'est tout. Elle s'était contentée de demeurer au pas de la porte, quelques secondes à peine, juste pour laisser le temps à M'sieur Hanort de la remercier et elle tourna les talons les laissant savourer leur victoire. L'oeil lumineux du Mulot faisait plaisir à voir et suffisait à lui réchauffer le coeur.


Morena! Vient derrière!


La même voix qu'elle avait entendu plus tôt. Ses pieds la firent passer par dessus les corps qui gisaient devant la mairie. Dans un geste fluide, elle se pencha sans arrêter la cadence et arracha un couteau qui dépassait d'une quelconque poitrine. Toujours orienté vers l'avant, son regard était vide, glacé. Arrivée derrière la bâtisse, elle laissa ses lèvres dessiner un sourire en coin, une flamme vint tanguer avec la glace de ses yeux.
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--Un_villageois_anonyme
Les étoiles valsaient toujours devant ses yeux. Ouf, un dur coup qu'il avait prit là, qu'il se disait en se frottant la caboche. C'est justement le frottis des paluches contre sa tête qui l'empêchèrent de l'entendre arriver par derrière. D'autant plus qu'il savait que la bande était pénétrée dans la mairie, il les avait entendu les cris de joie. Il ne portait plus attention aux nouveaux assauts.

D'ailleurs, il en avait bien reconnu un, un grand balafré. Et y'avait qu'une main le raclure, mais toute une force de frappe. C'était le jour où, le villageois anonyme allait apprendre que la force n'avait rien à voir avec ses chances de survie. C'était le jour aussi où il mourrait avec sa leçon.

Et là, au bas de la nuque, une étrange sensation. Un étrange froid qui lui brulait la base du cou, juste là où le dos se voûtait après une dure journée de labeur. Et le métal froid se mit à se tordre, doucement, lascivement. Quelqu'un était en train de flagorner avec la mort et c'était à ses dépends. Tout le bas de son corps ne répondait plus, mais il porta la main à l'objet contondant qui lui barrait la colonne vertébrale. Son geste s’immobilisa, ses yeux s'écarquillèrent, lui qui s'attendait à un manche de couteau fut bien surpris de trouver sous ses doigts la douceur d'une peau féminine. Et pas celle des vieilles jardinières. La douceur des mains qu'on demandait encore en mariage.

Il enserra ses doigts autour de la main qui tenait le couteau, semblant demander; Pourquoi...
Audovera
De loin, on ne voyait qu'une simple jeune femme en houppelande verte se tenir debout à coté d'un homme à genou. Aucune escarmouche, aucune tirade. La main tendue devant, elle semblait immobile. Seul le poignet se tordait sur lui même. À gauche. À droite. Chaque vibration que la lame ressentait était transmise à Audovera. Chaque pulsation était propulsée à travers le manche jusque dans son bras, atteignant sa colonne. Et là, tel un million de stimuli tout son corps vibra. Elle senti la chaleur envahir ses joues et son esprit fut frappé d'une volupté à faire envier les filles des bas-fonds.

Elle rouvrit les yeux et senti la main qui entourait ses doigts. Ils étaient encore chauds. Coup de poignet vers la droite. Elle le vit se tordre à gauche. Le coin droit de ses lèvres se souleva. Sa main tira doucement sur la lame afin de la retirer du corps du villageois. La douce lumière tamisée de l'astre solaire levant refléta dans la lame rougie par le sang.

Ses yeux se portèrent sur le dos de l'homme. Là où avait été la lame quelques instants plus tôt. Un flot épais et sirupeux s'en échappait. Traçant doucement son chemin vers le sol. Retournait là où il avait été créé. La tête de l'homme versa sur le côté, sa main frappa sa cuisse.

Dans un grand éclat de rire, Audovera lui balança un coup de pied dans le dos, il s'effondra nez au sol.

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--Tibout
Maman lui avait dit, pourtant, d'être un gentil bonhomme.
Au lit, et sage. Mais il avait fait un cauchemar, avec un monstre, et un gros, tout velu!
Pour ça qu'il regarde sous son lit, pas rassuré. Mais non, y a personne, ouf.

Ah, par contre, y a du bruit, dehors. Ça risque rien, s'il va aller voir ? Bien sûr que non, c'est dehors, quand même, rien à voir avec le croque-mitaine qui se cache sous le lit!

Il se hisse sur le lit, et balaie des yeux la scène, par la fenêtre. Ah oui, c'est pire que les croque-mitaines, ohlala!
Y a des épées, des gros bâtons, des gens qui crient!
Et cet enfant, là, c'est un garçon ou une fille? Houla, il a une épée, c'est dangereux!

Il assiste à la scène, voit les personnes entrer, entend les cris de victoire, le discours de l'espèce de lilliputien même pas vraiment roux, les voit ressortir, les bras chargés.
Il n'en dormira pas, tout excité, le petit bonhomme.
Puis il écoutera les rumeurs, les paroles indignées des villageois, racontera ce qu'il a vu.

Repensera à cet enfant qui avait l'épée, et à peu près son âge. Qui avait l'air tellement libre, tellement vivant!
Et il s'endormira, la tête pleine de rêves d'aventures, de ces envies de s'évader.
Peu importe le temps que ça lui prendra, un jour, il savourera lui aussi le goût de l'interdit que l'on piétine sauvagement, foulé aux pieds comme ces bons vins qu'on fait par chez lui.
Sancte
Requiescat In Pace.


Comme tous les soldats, il avait assisté impuissant à la mise à sac de la ville. Des miliciens dépassés, des postes de Maréchaux vacants, une armée à côté de ses pompes. Appuyé sur son bastingage et fumant sa pipe, il jetait un oeil las sur le vacarme et la fumée noirâtre qui émergeait tourbillonante par delà les remparts. Toujours les mêmes. Un doux sentiment d'abandon s'immisce en lui. Qu'il repousse. Mais la langueur s'est déjà installée. Il fume. A chaque bouffée, la lueur du foyer s'embrase vif, raccord avec la cité qui flambe sous ses yeux. Ce soir, il sait qu'il ne dormira pas.

A l'aube, il se présente devant la ville. La rosée matinale étend son linceul humide sur Bazas, éclairée par un soleil pudique perçant timidement les nuages, comme s'il hésitait à abattre ses majestueux rayons sur une aussi triste désolation. Le chaos sur la voie publique était tel qu'il défiait allègrement toute investigation. L'aspect misérable et ravagé des habitations, les valeureux miliciens déguenillés étendus face contre terre, alimentant des moignons de leurs amputations à vif la mare de sang brunâtre qui coagulait péniblement sous ses pieds, les quelques fourches éparses sur le pavé, brisées et rongées de rouille, ainsi que les détritus nauséabonds abandonnés à même la rue, lui offraient un funeste spectacle.

Il s'avance vers un gisant anonyme, vraisemblablement occis au couteau. Il le retourne délicatement, et rend grâce un court instant à ses yeux sans vie en se signant. Cet homme comme tous les autres, ce pourrait être lui. Ce pourrait être son frère. Et il n'est pas dit que Iohannes ne rendra pas hommage à ses morts, tant que lui, serait encore en vie.

Animé par le sens du devoir, il charge l'homme sur son épaule, et l'amène en dehors des murs, pour être mis en terre au pied d'un saule aux poétiques rameaux. Avant le crépuscule, il en fait le serment: tous auront sépulture décente.


"Car chez le digne, le deuil passe avant toute colère."
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"Voir la Guyenne et mourir."
Amiral Sancte Iohannes
Betoval

Tout occupé depuis des jours a se dépêtrer du merd... dans lequel il s'était plongé lui même en voulant ménager ce qui n'en valait pas la peine, Betoval reçut l'annonce de la prise de Bazas.

La surprise était totale, la prise difficilement compréhensible au vu des informations qu'il avait sur la ville.

Il en lâcha le lourd rideau rouge qu'il tentait de fixer a la fenêtre de la nouvelle Chancellerie.
Le rideau entraina la barre de bronze censée le retenir et l'ensemble s'écrasa sur la Porcelaine Flamande qu'il avait fait venir spécialement.
Une grande partie de son ridicule budget décoration se retrouvait en miette.

Mauvaise journée.

Il demanda un coche pour partir immédiatement pour la ville martyr. Peut être que sa présence pourrait servir.
Il s'apprêtait à monter dans la voiture quand un jeune homme vint l'apostropher:

Vous êtes un affreux souverainistes, la Pairie a raison vous n'aurez pas l'ambassade, et puis tout le monde sait que vous êtes un espion de quelques organisation occultes, le Cartel, les octavius et les terrible Advocatus qui mangent les enfants. Vous appartenez aux trois nous avons des preuves.

Betoval saisit son sac et en assena un grand coup sur la tête du freluquet, le jeune homme s'écroula.

Il vérifia sous l'etoffe l'état de son livre de chevet, pas de dégâts.
Les vieilles ferrures patinées avaient protégées le précieux traité.

Décidément indispensable cet ouvrage.

A son arrivée la désolation régnait dans Bazas meurtrie.
Les bandits n'avaient pas fait dans le détail, des ruines fumantes, des corps qui jonchaient le sol.

Le Cartel avait frappé comme a son habitude la Guyenne.
Certains événements récents s'éclairèrent, abattement, doute. La certitude qu'il fallait encore et toujours se préparer au pire.


le Maire entouré de quelques hommes avançait vers l'hôtel de ville ruiné.
Il les accompagna, mais peu d'espoir de retrouver grand chose debout
Theognis
Adossé à l'écorce rugueuse d'un pin maritime, la tête plantée sous un chapeau de feutre aux larges bords, il fixe sans sourciller la brulante ligne d'horizon, les yeux mi-clos. A portée de la main, une épée courte, inconnue des pays occitans, dont il caresse le pas-d'âne sans même s'en apercevoir, tant il reste concentré sur la route. Indifférentes à sa présence, des guêpes bourdonnent autour de lui, en quête de chair, parfois elles se posent sur son bras nu, grattent son épiderme, curieuses, puis repartent. Lui ne bouge pas. Mieux habitué aux remparts qu'aux bosquets épineux, il ne maîtrise pas moins l'attente que de telles situations exigent.
Une main, blanche, frôle son visage, lissant la fine pellicule de sueur formée sur son front. Elle tient une outre en cuir entre ses doigts fins. Il l'accepte volontiers, et boit une grande goulée d'eau tiède. Souriant, il lui confie à mi-voix:


Cela me rappelle, je ne sais pourquoi, les chopes que nous partagions avec Fulbert, quand il revenait du "travail". Tu aurais aimé le connaître, un brigand poète au grand coeur. Il doit se taper les cuisses, là-haut, à m'observer.
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Partage des RP
Aelyce_h
[Deux thés aux troisilles greques]


Cinq cavaliers Cartel, 2TO3Y ou deux Théo et trois Y, s'enfoncèrent au galop dans les routes sablonneuses quittant l'entrelacs des rues de La teste de buch à l'aube de la veille : Deux couples, et un cavalier masqué étaient en mission de repérage.
Le sable qu'avait charrié le vent maritime semblait les accompagner un long moment avant que les sabots des chevaux ne foulent enfin des pelouses rares et rases.
L'endroit où ils devaient camper en toute discrétion présentait l'avantage d'être en hauteur et clairsemé d'arbres denses leur offrant un répit qu'ils accueillaient avec soulagement après la fournaise du soleil.
Au galop ils escaladèrent la route étroite qui y menait.
D'ici ils surplombaient les parages. Et à leur arrivée pas âme qui vive.

Son regard se reporte sur ses compagnons de maisnie, ses yeux pétillants de malice et sourire flottait sur ses lèvres en s'adressant à eux


-Désormais il nous faudra être discret. Chacun de nous fera une ronde dans les parages à tour de rôle.


Une journée des plus calmes s'en suivit, et la nuit contre toute attente fut des plus courtes.
Les ondes sur la surface du lac ne s'endormirent qu'aux premières lueurs de l'aube, et la lune avait pâli devant un corp à corp ondulant.
Deux corps s'étaient trainés jusqu'à la berge, pour y finir la nuit, aux aguets de leurs envies et du reste.
Quand soudain c'est le "reste" qui surgit au loin.
Le bruit de sabots, hennissement, de férailles, de cling et de clong.
Leurs habits vite enfilés, ils rejoignirent les autres qui cachés derrière les arbres observaient l'armée sans bruit aucun.
Ils savaient où était l'armée et les rumeurs se confirmaient : elle avait toujours un coup en retard.

Elle prend la main de Théo dans la sienne la serrant tendrement, avant de lui chuchoter à l'oreille :
tu es un vrai porte bonheur, il ne reste plus qu'à lever le camp!
Soudain le vent leur amène un crissement de cailloux sous des pas qui s'avancent vers eux.
Sa main relâche instinctivement celle de son compagnon, et se pose sur le pommeau de son épée tout en se calant derrière un arbre. De la où les pas venaient elle pourra les surprendre au cas où ce serait des soldats en effectuant un tour de guêt.
Les pas approchent, elle retient son souffle et lance un regard complice à ces compagnons.

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Theognis
A l'endroit prévu, l'armée de la Sénéchale monte son camp, de grands feux de camp s'élèvent dans l'obscurité, des ombres passent et repassent devant les flammes, ce sont des soldats au dos courbé qui préparent leur nuit. Difficile de connaître leur nombre sous le couvert des arbres. Mais le Baron n'aime pas les savoir aussi près, aussi il acquiesce volontiers au mot d'ordre qui circule, prendre les chevaux et partir, s'enfoncer dans les ténèbres.
Un bruit retient leurs gestes, le sable crisse, des cailloux roulent dans les ravines, un pas se fait entendre. Coup d'oeil à Aelyce: pas de témoin. Au mieux, un avertissement.
Il se saisit alors d'un grand sac de jute, le calice de son premier butin, et s'avance à pas de loup vers la route. Avisant une sentine entre les buissons, il se prépare mentalement à bondir, le sac bien ouvert entre ses mains. Son oreille guette chaque nouveau bruit de pas. Au mieux, il y aura un signal.

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Partage des RP
Sancte
[Mieux vaut baffrer Miche debout, que Steak à Genoux.]


Le regard porte loin devant. C'est là que les choses se passent désormais.

Derrière, ne subsiste rien de plus qu'un triste spectacle de désolation et d'âmes hagardes encore engourdies par le coup de massue qu'elles ont reçu derrière le crâne. Les Ostiens avec lesquels ils s'étaient mélés avaient la mine des mauvais jours. Barbe épaisse, carrure rachitique, moral en berne. Ils trainaient avec eux les miches de pain rassies distribuées par l'armée. Leur ration du soir, qu'ils mastiqueraient à la tombée de la nuit à grands renforts de salive. L'heure n'était pas à la fête. Une ambiance de plomb chapeautait les rangs épars dans lesquels flottait un certain relâchement dans la discipline. Si ce même sentiment d'abattement n'avait pas été perçu et partagé par l'état major, on filait droit vers la désertion, ou pire: la mutinerie.

Le cortège s'immobilise. Les combattants comprennent qu'ils devront passer la nuit ici. Chacun recherche à l'instinct le meilleur endroit pour s'installer. Xenac et lui-même ne font pas exception.



- Installons nous ici.


La terre est légèrement humide, mais un lourd rocher en biseau les protègera du vent, et sera susceptible de préserver au moins l'un d'entre eux de la pluie, si cette dernière devait les surprendre. L'Amiral venu à pattes se déleste de son paquetage qui tombe au sol dans un bruit mat. Les mains enfouies dans les poches de sa veste bleue un peu trop longue pour lui, il embrasse la forêt de son regard impitoyable.


- Par la barbe de ma mère la Sainte Putain. Que je sois damné si nous n'en avons pas encore pour des lunes à crapahuter comme des gorilles les pieds dans la merde.


Damné, il l'était déjà. Mais sans qu'il n'en soit au courant, providence venait de leur servir une excellente raison de retrouver foi en leur valeur. Ce soir, loué soit Dieu, sans doute aura-t-il l'occasion de tirer bâton de feu de sa fonte. Pour son plus grand plaisir.
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"Voir la Guyenne et mourir."
Amiral Sancte Iohannes
Falco.
La Teste de Buch-Palais du Manchot

Le Lac est dans un bon jour, il embaume la carpe faisandée. Un orage vient de rincer la bourgade et coucher toute les voiles affairées.
Sous l'auvent il est culé sur un banc, pieds nus posés sur son lutrin, le famélique soliloque.
Un vieillard oisif lui servant de pretexte pour lacher ses pensées.
A terre un carte et divers documents aux sceaux brisés diluent leurs encres. Le toit fuit un peu.



Aelyce sait donner assauts contre les armées..Grâce à son pére.
Saura t'elle diriger sa lance, en cavaliére?
Je dois savoir ou et les effectifs militaires de Guyenne..Connaitre leur capacité de réaction suite au raid de Bazas.
Ou, combien, et de quelle qualité..la quadrature du cercle.
Virevolte, Aelyce. Voit, pique et esquive.

Sans préavis il bascule en avant, faisant sursauter le vieux.
Un regard en sus le fait plier bagage.
Sa main gauche gratte furieusement le moignon terminant le droit. Tic nouvau associé à la réfléxion.
Entre ses dents ça fuse, sous le crâne chauve et luisant de sueur ça ricoche.


Lui apprendre la Caracole..Hum..Bazas..Dans les 6000 écus de babioles...Des haches pour Labrit..La compagnie aura de beaux restes pour renouveller les harnois.
Recruter un artilleur, des arbaletriers aussi..Non..Des chefs de Lances plutot..Ils piocheront dans les spadassins paumés à leur guise.
Ecrire au Coms d'ici..Qui est t'il? Elle?
Barf..Peu importe, dinde ou dindon, pareil au même..


Un cri ravalé. En poussant le vrac de son lutrin son moignon encore à vif sous le cuir et le lin a cogné l'encrier d'étain.
Longue plume de cygne, écriture en patte de mouche. Plus validante que bien des sceaux aisements falsifiés.
Ah oui! Un régent!..Porte t'il encore douleur..Il est tombé à Bordeaux celui la..Hum..Peu importe.
Citation:


Ser Regent de Guyenne,

A triompher sans gloire on gagne sans mérite. Mais on tient la victoire néanmoins.
Vous jouissez du plaisir fugace d'avoir une province sans ennemis à combattre sur son sol.
J'ai pu pourtant constater à Bazas que les leçons ne sont pas intégrées par votre Ost.
Un jours peut être Guyenne aura une armée capable d'offensives plutot que de se contenter de traquer le malandrin isolé ou de garder, mal, des remparts .
Ma proposition vous surprendra sans doute mais je vous prie de l'examiner avant de feuler ou cracher quelque réponse hative ou irréfléchie.
La Maison de Cartel à la guerre en métier.
Mais le Sud étant en paix , notre approvionnement fait en notre place forte de Labrit,ajoutez à cela mon handicap me clouant chez vous encore un temps certain..Bref me voilà déchargé de tout employeur et fort vacant.
Si cela vous agrée, vous pouvez mettre à ma disposition quelques officiers et soldats éprouvés afin de les former à combattre justement ce que vous ne savez vaincre malgrés vos efforts.
Votre infanterie est mauvaise et je ne m'y entend guére en ce domaine.
Mais doter votre Comté d'un noyau de cavalerie pourrait vous être bénéfique.
Ma rémunération se résumera à un sauf conduit pour qui porte l'étendart de Cartel.
Vous gagnerez l'assurance ainsi que Guyenne cessera d'être considéré comme prés à tondre pour mes fourrageurs.

Mes respects

F de Cartel


Il envoit la lettre en souriant.
Imaginant déjà les réactions.
Cartel n'est pas Franche Compagnie de Mercenaires. Mais en temps de paix autant pourvoir au confort de chacun, non?
Et puis ça le chagrine de voir ces pauvres soldats et officiers jeter l'éponges un à un..Un mauvais commandement fait plus de perte qu'une bataille.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Thl9395
Ravi de prendre enfin la route, première mission qui toutefois le laisse un peu sur sa faim... Les choses n'ont pas été suffisamment claires à son goût et même s'il fait confiance à la meneuse et au patron, Théo n'a pas l'habitude de partir sans comprendre les tenants et aboutissants, les enjeux de sa mission. Mais pour l'amour d'Aelyce ...

Arrivés à l'endroit choisi pour passer la nuit, chacun prend à son tour sa ronde. Théo reste sur le qui-vive, à l'affût du moindre bruit, du moindre mouvement...

La nuit tombe et les tensions s'apaisent enfin, les explications de la meneuse du groupe ainsi qu'un repas, simple mais convivial y sont pour beaucoup.
Enfin, un moment rien qu'à deux, la détente dans l'élément préféré de Théo et en compagnie de la plus douce .... Baisers et caresses, à l'abri de cette obscurité rassurante... quand soudain, des bruits de sabots , croissants lentement mais sûrement, apportant la réponse tant attendue.

Sourire... ça devient amusant cette fois...




Laelys
Quelque part devant un chemin, non loin d'une armée, près d'un arbre ou deux.

Folâtre, elle gamberge, à son habitude. Trouve même le temps de le trouver beau, de le frôler, d'un regard ou d'un geste. C'est dire si elle est à la tâche. De toute façon, tout cela ne lui semble pas vraiment sérieux. Caracole, cabriole, c'est tout un, et çà évoque plus les rires étouffés et les soies froissées qu'un sabre au clair, gouttant le sang.

Caracole, cabriole...

Sauf qu'une tension dans l'air l'interpelle, même elle, alors qu'ils sont sur le départ, impunis de leur audace méconnue.

Une pause, passage, accélération. Même le cheval semble s'emballer.

Aelyce et Theognis ont senti un loup rôder, cela se voit, à leur attitude de vigilance sérieuse, aux gestes qui deviennent utiles. Theo sourit, gourmand. Elle se moquerait en d'autres lieux, mais garde pour elle, cette fois, la remarque qui aurait fustigé son inconscience bienheureuse. Elle l'aurait fait rire. Il sait surement déjà qu'elle est pire.

D’ailleurs, elle se force à penser de tête, s'interroge sur la tactique, sa position. Sa rapière quitte son côté, en silence, sans froufrous. Au cas où. Elle ne quittera pas Theognis des yeux, au cas où, aussi. Elle essaye de se rendre invisible. Exercice périlleux, quand on ne s'habille que de bleu. Si les feuilles pouvaient ne pas être si vertes!

Une silhouette se précise, sur le chemin qu'ils sont cinq à surveiller. Il pourrait être un passant, un éclaireur, un brigand. Qu'en sait-elle? En tout cas, il tombe mal, et s'il n'est qu'innocent, il payera son du au hasard.

Elle respire un peu mieux. Juste çà... Un homme, et ils sont cinq.
--Janus
[Promenade de santé]

Elle croyait avoir l'avoir enterrée, cette "Janus"... cette identité qu'elle avait adopté pour fuir avec sa fille, autrefois, et qui reflétait ce qu'elle avait de pire en elle. Comme quoi, on n'enterre pas facilement ses vieux démons. Ou pas assez profondément. Si elle s'était autrefois transformée physiquement pour ne pas se faire reconnaître, elle n'avait plus envie de jouer à ça. Quoique... c'est toujours plus confortable de se cacher, ca permet de continuer à se regarder dans un mirroir. Avancée masquée était un bon compromis. Même si aucun masque ne cacherait ses bougonneries ni sa mélancolie.

Comment s'était-elle retrouvée embarquée dans cette "mission"? Impulsion, furieuse envie de sortir de sa léthargie, d'être utile à quelque chose, de bouger. Puis un début de sympathie pour ses compagnons. Mais ça, faut pas l'dire.

C'est donc sous cette nouvelle bannière, celle du Cartel, que s'écrira ce nouveau paragraphe. Début d'une autre histoire? Mouais... on verra, elle n'est pas du genre à tirer des plans sur la comète.

Le camp pour la nuit fut installé sur cette espèce de promontoire ombragé, particulièrement bien situé pour surveiller les alentours, et notamment le chemin en contrebas.
L'organisation des tours de garde et de tout le reste coula presque de source, tous les cinq étaient probablement habitués à voyager.
Néanmoins... une chose à laquelle elle n'avait pas réfléchi au préalable. Cinq cavaliers. Deux couples. Bordel.
Tant pis, on fera avec, une chance qu'ils ne soient pas de cette foutue engeance qui se relèche la pomme à tout bout de champs comme on en croise parfois en taverne... Restait plus qu'à attendre.

La nuit fut courte pour tout le monde, mais pas pour les mêmes raisons. Ils avaient trouvé ce qu'ils étaient venus chercher, comment les louper, aussi discrets qu'un troupeau d'éléphants. Inutile de trainer dans le coin, ca ne servait qu'à se faire repérer, y avait plus qu'à remballer.
C'eût été trop beau qu'ils ne rencontrent pas un seul grain de sable, ceci dit. Les pas dont l'écho leur parvient mettent tout le monde sur ses gardes, elle n'échappe pas à la règle, elle dégaine déjà. L'échange de regards entendus suffit pour qu'ils mettent en action, en commençant par se planquer.
Le Baron prend les choses en main, discrètement... trop discrètement au gout de la jeune femme masquée. L'inconnu qui s'avançait risquait de tout faire foirer, il subsistait encore des traces de leur campement, il ne manquerait pas de tomber dessus, et qui sait, d'aller donner l'alerte. L'impatiente n'a pas envie de finasser, d'autant plus qu'il n'a pas l'air armé ni bien dangereux. Boarf...
C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes, c'est le moment de vérifer si les vieux trucs fonctionnent encore...


- Pssssstt! Par ici!

Pas trop fort, pour pas ameuter la moitié de la Guyenne. Juste assez pour que le type s'approche en direction du bosquet derrière lequel elle s'est réfugiée. Oui, il n'a pas l'air d'être un soldat, pas d'arme visible, rien de particulier. Elle se redresse, quittant sa cachette d'un bond. Un sourire gracieux à ses camarades planqués discrètement, genre "Vous permettez?", un autre pour l'homme devant elle, qui reste sans réaction, surpris. Quoi de plus efficace qu'un coup bien porté au visage avec la garde de son épée? L'effet est immédiat, il s'écroule, apparement bien sonné.

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire si simple...
Theognis
Le sac de jute s'échappe de ses mains quand l'homme tombe à terre, assommé, dans un bruit mat. Un soupir de dépit s'échappe de ses lèvres. Cela manque d'élégance, pense-t-il. Mais, s'approchant du corps, il manque de trébucher sur les pierres roulantes, elles coulent à ses pieds en s'entrechoquant bruyamment.
Posture aux aguets. De l'agitation, par là-bas? Des cliquetis inhabituels, un ordre étouffé par l'obscurité, un cheval harnaché? Théo veille à prévenir tout reproche éventuel:


Allons vite aux chevaux, et partons dans la nuit. La rapidité est notre seule alliée.

Tournant son regard vers Laelys, il s'amuse de la voir tenir sa rapière à deux mains.

Partons...Nous en avons assez vu. Caracolons comme l'éclair!

Joignant le pas à la parole, il s'empresse vers les chevaux.
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