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La gargote Guyennoise : [IG/RP] Manque de veine, v'là les pendus!

Namaycush
[Distillerie clandestine d’Agen, ville du maire pète-sec]

Par delà les monts, les terres, les rivières, la rumeur, emportée par le vent du sud-ouest, apportait la nouvelle que Bazas était tombée sous le nez d’une armée, confirmant ainsi le prestige militaire légendaire de Guyenne.

Sa fille n’y était pas étrangère. Depuis petite, elle connaissait le fonctionnement militaire d’armée lourde, ayant passé la majeure partie de son enfance dans les casernements et les camps de campagne. Elle connaissait les traques aussi et Falco lui avait enseigné la haute-voltige.
La Guyenne, sans service de renseignement crédible et sans instructeur de métier, ne représentait pas une menace pour elle. Elle passerait allègrement à travers les mailles de ce filet distendu. Encore faut-il qu’il y ait filet.

Quel sang coulait donc dans les veines des femmes Salmo Salar ? Kabotine portait haut les couleurs de l’émeraude vers le nord, Ael, vers le sud…mais au nom de Cartel.

D’un revers de poignet, il casse le goulot d’un flacon d’Agonac qu’il tient, rescapé de l’assaut toulousain, s’en abreuve, point de dégustation et laisse couler de la commissure de ses lèvres jusque dans son cou le nectar velouté, sang épais de la terre….

Sourire à la carnasse, …émeraudes qui s’ambrent dangereusement….
.

Va petite, plus haut, plus fort, plus loin !

Il est fier d’elle, mais ne le dira jamais !
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Aelyce_h
La cavalière masquée ne faisait pas dans la dentelle, ni dans la jûte d'ailleurs.
D'un coup de la garde de son épée le pauvre voyageur se retrouva sur le sol.
Aelyce avait la sienne en l'air prête à frapper également pour faire taire une quelconque intrusion susceptible d' alerter l'armée de leur présence : avant même de lever le campement ils se seraient trouvé encerclés.


-Heureusement que nous avions préciser "discret"! grommela-t-elle tout en dépouillant le voyageur de sa bourse, avant de le relever avec Theo et l'assoir contre un tronc d'arbre. Lui glissant dans la main un bouquet de fleurs, non qu'elle culpabilisait, mais qu'elle le trouvait comme ça plus joli.

Elle n'avait jamais brigandé et pour le moment, n'en ressentait pas franchement pas le besoin étant d'une famille noble mais sachant vivre pouvant vivre avec trois fois rien, du moment qu'elle a de quoi manger et étudier. Mais les piécettes, les premières, elle ne les voulaient pas pour elle, elle les voulait pour les envoyer à quelqu'un. Plus tard elle enverra un coursier, le payant trois fois la somme qu'il y'avait dans la bourse qu'il était chargé de libérer au pied Dnartred. Surtout dîtes lui "qui ne de nous deux a finalement peur de se mouiller?". S'il ne comprends pas, Faîtes lui savoir que ma proposition de duel (IG) tiendra toujours, aussi longtemps que je serai vivante, vas et vides lui la bourses à ses pieds avant de t'éclipser!


-Partons...Nous en avons assez vu. Caracolons comme l'éclair!

Elle retient Théognis en posant son épée délicatement sur le fourreau de la sienne, le léger cliquetis avait suffit pour le faire se retourner :

-Theognis nous n'avons pas à partir comme de vulgaires brigands de chemin. Nous sommes tous des Cartel, que de noblesse parmi nous, des cavaliers qui risquons nos vies pour défendre notre cause, alors on lèvre haut la tête et on ira leur faire un petit clin d'oeil.
Vu leur réactivité, je vous parie ce que vous voudrez qu'ils ne nous attraperont jamais et que nous rentrerons à La Teste indemnes!


L'escouade se remit vite au galop dévalant la pente qui les fit descendre de la forêt un nuage de poussière se soulevant derrière eux.


Elle lance un regard complice à ses compagnons, formant tous les cinq un escadron soudé faisant trembler la terre sous le sabot des chevaux, se dirigeant droit devant l'armée, dérayant leurs rangs à la vitesse de l'éclair projetant poussière et gravillons contre eux, mais avant même qu'ils ne puissent réagir, les 2T3Y s'éloignaient déjà dans un éclat de rire, ivre du plaisir de narguer toute une armée sans réaction aucune de leur part.
Seul l'amiral, l'oeil vif semblait prêt à les poursuivre..un jour peut être.
Elle fit volter sa monture pour revenir au galop une dernière fois devant lui, les yeux lançant des éclats mordorés :

-Amiral, J'espère que votre pêche à la baleine a été plus fructueuse! Si c'est le cas prévenez nous, on se déguisera en baleine pour goûter en fin à l'extase d'être traqué par l'armée Guyennoise. Les pieds fusionnant avec son étrier, elle se relève, lui tournant déjà le dos cambre les reins et remue du popotin un bref instant devant lui avant de se rassoir, lui faire un clin d'oeil, se fondre avec sa monture pour n'en faire qu'un avec elle et la faire galoper jusqu'à rejoindre le groupe déjà loin.

Ils arriveront à la Teste à l'aube du matin suivant, heureux tous les cinq d'avoir atteint leur but grâce aux plans d'un capitaine émérite qui avait tout calculé au noeud près, devant leurs yeux ébahis le soir où il les avait chargés de la mission.
En eux grandissait l'espoir de servir ces terres, plutôt que de les détruire.

Elle ne put réprimer son bonheur de chevaucher aux côtés de ces quatre là. Ils lurent certainement dans son regard, combien elle était aussi fière de leur première escapade.
Ni peur, ni hésitation, cinq cavaliers avait défié une armée qui une fois de plus, n'était là que pour la décoration.


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Theognis
Cinq cavaliers narguant des naseaux une armée en ordre de marche, semblait un plan téméraire au Baron d'Arquian.
Le soleil tâtonnait encore de ses doigts roses l'horizon, les brumes du matin remplaçaient les ténèbres de la nuit, nulle volée de flèches ne pourrait les atteindre, sauf un malheureux coup de chance. Cependant, déployer l'étendard CARTEL au nez et à la barbe de ces compagnies guyennoises, provoquerait une course furieuse dans les forêts landaises. Honneur de soldat ne se discute pas.
Il n'aimait pas ces bois, il avait encore le souvenir ému des frondaisons bourguignonnes, épaisses, profondes. Ici, le soleil éclairait avec une curiosité brûlante des pins trop clairs, bordés de maigres buissons. Au-delà des chemins s'étendait de vastes marécages, où régnaient des hommes étranges, trismégistes, à tête humaine mais aux jambes de bois.
Il n'eut pas le temps de réfléchir davantage, qu'Aelyce s'élança, sous la bannière fièrement déployée. En quelques foulées, au trot rapide, Théo parvint à sa hauteur et toisa, comme elle, l'armée guyennoise en campagne. Pauvre armée! Vêtus de guenilles, la plupart des soldats restèrent allongés, le visage pâle, les côtes maigres, à les contempler. Certains réagirent, plus en forme, mieux habillés, ils se mirent debout, mais ce fut là leur seule réaction. Surpris, Théo haussa les épaules de dédain.
Ils piquèrent des rênes en plein milieu du camp, provoquant une belle panique, mais seuls les chiens tentèrent de mordre les jambes de leurs chevaux. En riant, les couleurs de CARTEL flottant au vent, ils firent le tour des dormeurs, des éclopés et des dépressifs, de loin les plus nombreux. Théo souriait aux plus braves, ceux dont les yeux ne trompent pas.


Si vous avez marre de manger la poussière, et d'être la risée du Royaume, alors venez avec nous, nous allons à la Teste!

Enfin, ayant accompli le tour du camp, ils s'en allèrent, dans une cavalcade effrénée, pour le plaisir de la vitesse, puisque personne ne songeait à les poursuivre.
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Partage des RP
Sancte
Bâton de voyageur planté dans le sol, Iohannes observait les alentours, profitant de la détente que lui procurait cette pause méritée. Rien n'aurait pu en l'état lui indiquer quelconque présence hostile dans les parages. A première vue.

- Regardez moi c'foutoir. Tous sont éclatés aux quatre coins de la forêt. Ca s'dit armée, en vérité on dirait un sale troupeau d'gitans.

Vie d'con. Paumés en rase campagne, soldatesque sans le sou, à traquer des types qu'on sait même pas qui.

- S'vous voulez mon sentiment, Xen, nos amis tiendrons pas longtemps. On croirait traîner des forçats. Trois semaines de mobilisation pour rien anéantissent l'allant des plus valeureux. D'ailleurs, vous aussi en avez votre claque. C'est aussi flagrant qu'un pet de nonne au milieu d'une communion solennelle.

Silence et parfaite immobilité qui suivent sa prise de position parlent d'eux-même. Il est de ces évidences qui se passent de mots. Il hasarde une oeillade sur sa femme exténuée. Sa commissure s'exhausse donnant lieu à un sourire mutin.

- Ne vous inquiétez pas. Patience est mère de vertu. Falco, Aelyce, Simone, et bien d'autres sont tombés en Guyenne. Le premier nommé abattu par le plus minable de nos soldats. Ils ne seront pas les derniers. Surplus de confiance débouche inévitablement sur prise de risque fatale.

Il avait suffit qu'il le dise pour qu'une cavalière portant insigne Cartel débouche à toute allure devant lui, interrompant sa course pour le narguer. Surpris mais tâchant de n'en rien laisser paraître, il se maudit intérieurement d'avoir laissé mousquet en bandoulière dans son dos. A cette distance, il aurait été si facile de l'ajuster ... Fantassins épars et rompus de fatigue ne peuvent rien. Il sait désormais que la manche est perdue d'avance. Une fois encore.

Aelyce a écrit:
-Amiral, J'espère que votre pêche à la baleine a été plus fructueuse! Si c'est le cas prévenez nous, on se déguisera en baleine pour goûter en fin à l'extase d'être traqué par l'armée Guyennoise.


- T'mmerdes pas la d'jà morte. Marie-toi avant d'dev'nir vieille fille. A défaut d'cétacé, j'dézingu'rais une grosse vache.

Un frisson de terreur lui parcourt l'échine. Il lui faut mobiliser toutes les forces vives de sa raison pour ne pas se mettre en ridicule à épauler en vue d'abattre une cible qui serait déjà hors de portée en quelques secondes.

"Baste. Tu te feras désosser de nouveau ma jolie, sur la croix des martyrs, j'en fais le serment. S'il y a une chose à retenir de cet épisode malheureux, c'est bien qu'les nunuches comme toi apprennent jamais de leurs erreurs."


- Tafiole.
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"Voir la Guyenne et mourir."
Amiral Sancte Iohannes
Xenac
Citation:
- S'vous voulez mon sentiment, Xen, nos amis tiendront pas longtemps. On croirait traîner des forçats. Trois semaines de mobilisation pour rien anéantissent l'allant des plus valeureux. D'ailleurs, vous aussi en avez votre claque. C'est aussi flagrant qu'un pet de nonne au milieu d'une communion solennelle.


Silence et sourire las avant de regarder en direction de la soldatesque, grisée par la fatigue et le sentiment du devoir non abouti. Il faudrait trouver un sens à tout ça, remobiliser les esprits et l'envie d'en découdre.
C'est une cavalière qui s'invita sur le camp à l'improviste qui ranimerales braises du feu rageur de la rousse.

Le dos tourné, ramassant son barda, elle sursautta à son arrivée, se retournant brusquement lorsqu'elle reconnut Aelyce. Joue intérieure meurtrie, Xen contient sa colère devant les railleries de la donzelle, colère contre le sort qui s'acharnait. Ils étaient là, en armée forte dans l'incapacité de réagir, c'en était trop, presque risible.

Elle fulminait contre cette poisse qu'il leur collait aux frusques, jusque sous leurs pompes.
Regard noir sur les soldats hébétés, abattus, fixant les félons déjà loin, elle en peut plus la rouquine, les voir ainsi, près à baisser les bras, l'enrage encore plus.
La discrête Xen, poings serrés, ongles s'enfonçant dans les paumes lache sa colère.

" Soldats! Pas le moment de baisser les bras, vous entendez !! La roue tournera, elle tourne toujours...alors ramassez vos bardas, fissa, et en route!"

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Eilith
La nuit dernière.

Un quadrupède hirsute qui cavale à fond les ballons dans la nuit ?
Cherchez pas, c'est le poney-machin de la Châtaigne, qui galope en solitaire.

La Gascogne cherche à se débarrasser des fauteurs de trouble, perfide Médée qui trouve ses rejetons un peu trop agités.
La Guyenne serait peut-être même plus clémente, c'est dire.

Sauf que l'adolescente n'a pas voulu embarquer ses amis dans cette histoire, malgré la Fourmi qui insistait.
Après tout, c'est elle qui s'est montrée le plus, c'est elle qui attire le plus de danger, Eilith va pas y mêler les siens.
Poney lancé à toute vitesse dans la campagne de Guyenne, donc. Il ne sera pas dit qu'elle fera partie de ceux qui se terrent en attendant un procès clément.
C'est donc avec courage et témérité qu'elle s'élance... avec témérité qu'elle... c'est en tremblant un peu qu'elle fonce droit sur l'armée qui était à Bazas.
Parce que oui, quand même, savoir qu'on va croiser une armée qui est sûrement pas contente de nous voir, c'est pas joyeux non plus.

D'ailleurs, la voilà, cette armée, en vue.
La jeune fille s'avance vers elle, la croise.. la dépasse ?

Citation:
Hier, en chemin, vous avez croisé l'armée "Guienna Aban" dirigée par Leanna8.

Ah ben oui, c'est plus une armée, c'est du gruyère, là.
Bah, tant pis pour eux, et tant mieux pour elle.
Si seulement tous ses ennemis pouvaient être aussi pacifiques...


Pendant la journée.


Voilà...
Les rumeurs commencent à parvenir à ses oreilles.
Ainsi, Cartel se réappropriait entièrement la responsabilité ? Et bien, au moins, elle pourra dire qu'elle aura tiré son Seigneur de son sommeil.

Ensuite, les élucubrations concernant les pillages... qu'ils racontent ce qu'ils veulent... que ce soit pour les motivations, le butin, ou la prise.
Elle sait exactement ce qu'il en est... Naïve... c'est ce qu'elle a été... Elle et d'autres. La jeune fille l'est toujours, bien sûr... un peu moins, voilà tout.
Œuvrer pour aider la Gascogne, mon œil... Penser à aider uniquement ceux qui veulent l'être, à l'avenir, et pas ceux qui ne demandent qu'à s'enfoncer un peu plus.
Et le butin, et bien... Quelques membres de la maisnie seraient sûrement bien plus riches que les caisses de Bazas avant la prise.

Elle les laissera se dévorer entre eux, palabrer, chercher des justifications, du pourquoi et du comment ça a bien pu se faire...

Baste, pour le moment, elle laisse tout ça derrière elle.
D'autres projets, d'autres horizons.
A l'aube, si tout va bien, elle ne sera plus là.

Mais promis, elle reviendra, hein.
Des ennemis comme la Guyenne, il en faudrait vraiment plus souvent.

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Maylis
l'orgueil du cartel est l'apanage des lâches
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