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[RP] Prison de Bourgogne

Lewyne
Au sujet des fers, elle répliqua avec froideur :

- Pas simple de nous tenir en laisse comme tous ces Bourguignons.

Pas de plateaux repas, dommage pour elles... mis à part un rat dégoutant qui s'écrasa lamentablement pour glisser lentement au sol. Pour le diner, on pouvait faire mieux. Et puis l'eau stagnante déposée dans une écuelle au fond de la geôle, si elle était bu, risquait sans doute de les rendre malade et dans d'atroces souffrances... C'était parti pour une période de jeun pendant toute la durée du séjour.

Lewyne pris un air renfrogné quand Maud parla du champ de bataille. Elle avait touché un point... Vrai qu'elle avait moins fait la maline avec son épaule déboitée. Lentement, la colère montait pour la forgeronne mais elle faisait de son mieux pour se contenir. Elle respira calmement, son cœur battant à cent à l'heure. Plus aucun sourire au coin des lèvres.


- C'est vous qui affamez les Bourguignons. Aviez-vous une grosse faim pour vider ainsi le contenu du marché ?

La grille qui s'ouvre encore, de nouveaux pas et une nouvelle arrivée. Le juge en personne comme Yselda le lui indiquait. Lewyne leva les yeux au ciel... Ou plutôt au plafond crasseux sous lequel elle se trouvait. S'adressant à la rouquine :

- Tu crois qu'ils vont venir au complet pour nous chanter un de leur beau discours ?
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Tracer son chemin...
Écrire son histoire...
Charly
Le bourreau ovale.

Partie un : Introduction.

Charly se promenait dans le vaste castel. Il venait chercher ses ordres, en bon chef de lance qui ne consomme pas de substances illicites au plein gré de son insu.
Il en profitait pour respirer les fêlures posées dans des pots en grès, sur les murs.
Il trouvait d'ailleurs que la présence de fêlures témoignait non seulement d'un entrain persistant pour la guerre en cours, mais aussi d'un appel à la paix, appel que Charly voulait ignorer car il savait que les appels à la paix se terminaient souvent par des concentrations de peuple, avec de la musique dans tous les sens, des mandolines que l'on casse sur l'estrade, des flûtes à bec de canards d'où l'on tire de la musique dans des tentes, et d'autres choses dont il est de bon ton de ne pas parler, d'abord parce que ce n'est pas le sujet, et ensuite parce que ce n'est pas le sujet.

Charly donc se promène dans le castel.


Partie deux : L'appel -historique- du 24 Février.

Oh toi !

Charly stoppe sa marche.

Plait-il ? demande-t-il.

Un gros lardon fait homme invective une nouvelle fois notre héros.

Wé toi ! C'est toi le nouveau bourreau que l'on attendait ? dit l'inconnu avec un fort accent du nord, ce qui est d'ailleurs la particuliarité de nombreux inconnus.

Entre donc dans le bureau, bourreau, et prépare-towa ! Les vêtements sont sur la chaise, et les outils près de la cheminée !

Ce faisant, l'homme grossier, rustre, impoli, se permettant n'importe quoi, se prenant pour le centre du monde, ne respectant pas les bonnes manières, montre à Charly une porte et le pousse dans le dos.

Charly, qui n'a rien compris à la chose, se retrouve dans une sorte de petit bureau ovale.


Partie trois : Le bourreau ovale.

Charly, enfin seul, se dit : "enfin seul !".

Il dévisage sagement l'ensemble de la pièce où il vient de pénétrer en s'y rendant maitre des lieux.

La pièce n'est ni petite, ni trop grande. Elle est garnie d'une piètre cheminée certainement bouchée car quelques relents de suie tapissent les pierres redondantes.
Au beau milieu, une chaise munie d'une table, ou vissé-verssa.

Et sur la chaise, trônent quelques habits parfois noirs, parfois rouges.

Charly détaille les guenilles, et rit.


Huhuhu ! Il y a même une cagoule ! C'est rigolo !

La porte s'étant refermée derrière lui, et ne cherchant de toute façon pas à rencontrer Enrico Palazzo, Charly se dit en son âme et inconscience que peut-être il pourrait progresser dans sa recherche de la perfection intérieure si il testait les vêtements sur lui.

La phrase précédente est assez bizarre dans sa conception, j'en conviens.

Donc Charly s'empare de la cagoule, et l'essaie en l'enfilant comme une cagoule.




Il se regarde dans un morceau de métal poli à Venise.

Ça alors !

Mais que je suis beau lorsque j'ai une cagoule sur la tête !

On voit mes yeux de renard !

On voit mon sourire carnassier écarlate !

On voit mes mains !


Il se promène dans la pièce, vêtu de sa nouvelle cagoule. Il attrape au passage quelques outils qui trainaillaient aussi par hasard sur le sol, les teste sur ses doigts et se fait mal.

Mais ce sont des z'outils de tortue !
Mais ça fait horriblement mal ces trucs !
Je pense que je me suis coupé un de mes oncles et déboité une de mes tantes !


Charly se mit à rire tout seul.

On me prendrait vraiment pour un vrai bureau ! Euh...bourreau...
Aryanha
Citation:
Joli coup Madame la régente! Dommage.; Un de moins que les prisonnières pourront se mettre sous la dent.

Toute fière d'elle, et oui elle avait affronté son dégoût vis à vis de ces rongeurs qui apportaient la peste, Aryanha répondit à Maud avec un grand sourire puéril :
Ah oui ! joli coup ! faut dire que je me suis entraînée ferme dans les campements !

Aryanha soupirait et tout en les écoutant, elle époussetait ses manches, décidément cet endroit était sale et sordide. Et qu'est ce que ça puait, fichtre !


Citation:
"Whahhhh ! vous avez un sacré coup de pied dame ! Et pour le repas.... ben vous inquiétez pas hein ! toute façon j'ai pas faim ! Et en effet dame Maud... la paille est bien pourrie. Elle a dû pourrir au contact de ceux qui dirigent La Bourgogne depuis quelques semaines !"

Et s'adressant à Yselda qui semblait avoir la langue bien pendue :
Un mauvais point pour vous, pour l'heure ce n'est certes pas les membres de la Régence qui ont ou vont infecter cette paille mais bien votre popotin qui va la faisander !

Et un sourire entendu au juge, Aryanha le salua :
En effet, votre présence est requise, désolée que ce soit dans en ces lieux puants.

Et voilà Lewyne aussi impertinente que sa compagne de cellule à leur répliquer :
Citation:
Pas simple de nous tenir en laisse comme tous ces Bourguignons.

Mais qui vous parle de tenir les bourguignons en laisse ?
ces bourguignons là sont fiers eux de défendre leur terres et leur château !
Et pourtant...nous ne les menaçons pas comme vos amis les fanatiques qui ne savent qu'intimider leurs âmes !


Citation:
C'est vous qui affamez les Bourguignons. Aviez-vous une grosse faim pour vider ainsi le contenu du marché ?

Ma pauvre fille...qui est a été assiégé ? Tes amis les traîtres ? Non Dijon et les dijonnais !
J'explique...ça se passe ainsi : les assiégeants, donc les méchants, empêchent les assiègés de se vivre, de cultiver, de commercer, ils n'ont plus le temps de s'aimer et ne pensent qu'à défendre et chasser l’intrus, et les assiégés, donc les Dijonnais, la Régence, enfin les gentils, subissent l’état de siège et tout ce que cela consiste.
Et les dijonnais ont préféré quitter leurs champs et leurs artisanats pour défendre !
crois-tu que j'allais dérouler le tapis rouge devant ton maître ?
Ah que non ! je lui ferais goûter le bout de ma botte comme à ce rat !

Bon...je vois que l'impudence vous sied à merveille, allons voir dans un instant si votre langue reste aussi vaillante !


Et projetant la torche en arrière pour voir le garde dans l'obscurité, La Régente s'exclama :
Garde !
Emmenez donc ces furies rendre une petite visite au tourmenteur.
Et voyons ce qu'elles ont à nous dire.


Se penchant vers le juge :
Dis donc Charles...?
Il est bien arrivé le remplaçant du bourreau ?
sinon vous allez être obligé de vous y mettre, moi je touche à rien, je vous préviens.

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Charles_dubois
Sur le même ton et penché vers la régente.

Oui, votre Grâce. Je l'ai fait gagner ses quartiers afin qu'il puisse revêtir sa tenue de travail.
J'attends que les gardes nous l'amènent.

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Yselda
Et d'écouter Dame Aryanha palabrer....

Citation:
J'explique...ça se passe ainsi : les assiégeants, donc les méchants, empêchent les assiègés de se vivre, de cultiver, de commercer, ils n'ont plus le temps de s'aimer et ne pensent qu'à défendre et chasser l’intrus, et les assiégés, donc les Dijonnais, la Régence, enfin les gentils, subissent l’état de siège et tout ce que cela consiste.
Et les dijonnais ont préféré quitter leurs champs et leurs artisanats pour défendre !
crois-tu que j'allais dérouler le tapis rouge devant ton maître ?


"Vous résumez la situation à votre avantage je vois.... c'est drôle, on pourrait dire la même chose mais en sens inverse. Les méchants c'est la Régence et les gentils ben.. nous quoi ! mais voyez-vous je crois qu'il n'y a ni méchant, ni gentil.... juste des personnes qui se battent pour leurs idées. Cependant, je reste malgré tout convaincue d'une chose. Vous avez bafoué la voix des Bourguignons, parce que ... dites...... c'est pas nous les premiers qui avons mis à mal Dijon je vous rappelle, puisque le peuple s'était fait entendre. N'est ce pas vous qui avez renversé le Conseil élu ? N'est ce pas vous qui avez insufflé cette guerre en jetant dehors des conseillers élus par le peuple Bourguignon ?
Enfin.... vous allez me dire encore que non et tout et tout.... ! J'connais la rengaine !"


Citation:
Emmenez donc ces furies rendre une petite visite au tourmenteur.
Et voyons ce qu'elles ont à nous dire.


"Le verdict ne vous suffit pas hein ! Il faut aussi que vous usiez de torture.....!"

Yse sourit...

"Toute façon que voulez vous qu'on dise de plus ? Torturez moi, jamais je ne me plierai à vos exigences. Plutôt mourir..... VIVE LE DUC ALEXANDRE, VIVE LA BOURGOGNE et VIVE BN !"

Yselda se tenait droite et regardait ce beau petit monde bien en face, fière comme une Bourguignonne.
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Lewyne
- Les Bourguignons n'avaient qu'une seule option, prendre des emplois à la maréchaussée pour servir vos noirs desseins !

Paroles lancées, mais à quoi bon... Elles se heurteraient à un mur.

Elle scrute Yselda dans la pénombre, pour lui lancer un regard désolé après qu'Aryanha ai parlé d'une visite au tourmenteur. Elle ne pensait pas qu'elles en arriveraient à être bientôt torturée... Ce qui la dérangeait encore plus était qu'elle se trouvaient dans le même bateau, qu'elles risquaient de subir le même sort. Et Lewyne ne pouvait pas supporter de voir souffrir ses proches... Elle espérait que la rouquine soit solide, plus qu'elle en tout cas.

La forgeronne tourna son attention de nouveau vers la régente. Comment avait-elle pu inviter la vénitienne à son baptême ? Et comment pouvait-on changer ainsi en si peu de temps ? Et avec le plus de fiel possible, elle lui lança à la figure :


- Vous êtes devenue un monstre, Aryanha.

La grille s'ouvrit, laissant entrer les gardes qui venaient la chercher. Lewyne se demandait à quoi tout cela rimait. Que pouvait-elle cracher de force comme paroles sur le chevalet ou sur n'importe quel autre instrument de torture ? Elle n'avait rien à dire, aucun secret à cacher. Violence gratuite sans doute. Et elle accompagna Yselda dans son cri. Surtout, ne pas se laisser intimider, et elle crèverait dans cette prison pour ses convictions si il le fallait :

- VIVE LE DUC ALEXANDRE, VIVE LA BOURGOGNE, VIVE BN !
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Tracer son chemin...
Écrire son histoire...
Josselin le Garde, incarné par Manoleta
Josselin Petimenaud est garde et il l'est du matin même. La veille, un ancien lui a expliqué et montré tout ce qu'il devait savoir.
Aussi n'est-il pas peu fier ce jour de s'exhiber dans le costume de garde qu'il juge divin.
Il en avait tellement rêvé petit...
Porter la culotte bouffante aux couleurs chatoyantes était devenu pour lui un but, une cible, un dessein, un aboutissement.

Et voilà qu'il la portait !

De temps en temps sous couvert d'époussetage, il la caressait de sa main, tandis que son coeur faisait des bonds en découvrant à chaque fois qu'il était bien un Garde.
Pour ajouter du sérieux à son nouveau poste, il avait laissé pousser sur son juvénile visage, une moustache.
Une dizaine de poils fort étonnés de se trouver là, ombraient donc le dessus de sa lèvre.

Attentif au déroulement de la scène qui se jouait devant lui, il eut un imperceptible mouvement de recul quand la régente évoqua le tourmenteur.
Aussi agrandit-il ses yeux quand ceux du juge se posèrent sur les siens en lui intimant l'ordre de quérir le bourreau.


*Hoyehoyehoye se dit-il, c'est sur moi que ça tombe... Hoyehoyehoye, quelle affaire quand maman saura ça...*

Et presque ivre d'orgueil, bombant son torse d'importance, il se dépêcha de s'exécuter.

Dans le dédale de corridors, Josselin charmé par le bruit de tissu froissé par ses enjambées, balançait du popotin pour en accentuer les effets.

La porte enfin, fut devant lui.
Après y avoir toqué, Josselin pénètre dans l'antre.


Meumsieur le Bouweau, Meumsieur le Bouweau-o ?

Ah vous êtes-là-a ?
Meumsieur le Bouweau, vous êtes demandé-é,
Si vous voulez bien me suiv' Hihihi !

Aryanha
La Régente, sourire aux levres,ne les ...non elle ne les écoutait plus, elle les entendait seulement.
Que c'est désolant de vous entendre jacasser.
Mes pauvres filles, la voix du peuple a été bafouée quand votre fol d'Alexandre a ommis de préciser qu'à la place du Roy, il irait voir l'Empire. Et ça c'est joli comme mensonge pour les bourguignons.


Mais les paroles de Lewyne la touchèrent bien plus qu'elle ne voulait laisser paraitre.
Un monstre...c'est ce que vous pensez Lewyne ?
Aryanha la scrutait au plus profond d'elle.
J'ai pourtant appelé par deux fois la paix et la discussion à vos maîtres, et en echange ils ont jeté les armées de la Honte sur Dijon, l'inquisiteur a appelé au meurtre des bourguignons...et ça je ne leur pardonnerai jamais.
Alors si ça fait de moi un monstre, j'aimerai connaitre le mot qui conviendrait le mieux pour eux, sûrement le Sans Nom.


Et Aryanha se boucha les oreilles en entendant leur cri de guerre :

Dio Mio ! faites les donc taire ! Leur cri me perce les tympans !
Cessez donc ces sottises et tenez vous convenablement dans mes prisons !
Manquerait plus qu'une rebellion !


Et s'adressant au garde qui s'en allait querir le bourreau :

Allez hop ! Faites vite, je n'ai pas envie de prendre racine ici !
allons voir si elles ont encore de la voix avec le bourreau !
qu'ils viennent les chercher pour faire joujou !

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Ribald
Ribald arriva dans les geoles de Dijon, il y avait bien une chose que le curé n'aimait pas c'était la violence sauf contre les hérétiques, ça le faisait sourire de voir une sorcière ou autre se faire torturer puis brûler ou écarteler, quel bonheur mais là n'était pas la question. Alors qu'il rejoignait un pauvre prisonnier qui demandait la confession, il entendit au détour d'un couloir plusieurs voix se chamaillaient et parler de bourreau. Il s'arrêta par curiosité pour savoir si l'on parlait bien d'un hérétique à faire frire. Mais non il reconnu plusieurs des personnes présentes. Il s'empressa alors d'intervenir et de voir ce qu'il pouvait faire pour eux.

Ah bien le bonjour, Votre Grâce Maud, Votre Grâce Arya...a, le plaisir de vous rencontrer dans un endroit aussi macabre. Je suis évidement surpris de vous voir icelieu parler avec des mécréantes. Vous ne devez pas être à votre aise, les virus traînent beaucoup par ici, vous ne devriez pas rester là bien longtemps.

Puis il se tourna vers les prisonnières,

Oh vous ici, vous le méritez bien dites moi !! Enfin emprisonnées, mais seulement pour 3 jours à ce que j'ai entendu. Ils ont bien été cléments avec vous ! Yselda, vous me décevez énormément !

Puis il ajouta rapidement à voix basse inaudible par les deux duchesses faisant semblant de leur faire une grimace :

Vous voulez vous confesser ? Ça vous fera un répit avant le bourreau.

Le temps pressé, le bourreau allait bientôt arriver.. pourquoi je ne sais pas mais ça ne pouvait présager rien de bon. Il connaissait bien les pratiques des inquisiteurs et il les savait peu courtoises. Celles du Château devait y ressembler, lorsque l'on parle de torture, la communication passe aussi vite que l'éclair et puis on ne manquait que rarement d'imagination à ce sujet.
Yselda
Alors qu'un garde était parti chercher le bourreau, un homme s'avança et s'adressa aux dames Maud et Aryanha. Elle reconnut le Père Ribald.
Elle lui sourit, mais s'arrêta net quand il s'adressa à elle dans ses termes.


Citation:
Yselda, vous me décevez énormément !


Elle le regarda, ahurie..... "Vous déçois ?? Je me bats pour le Très Haut, je me bats pour rendre justice au peuple Bourguignon.... ! je ne défends pas un hérétique, un ex communié de l'église ! Mon Père .... vous êtes un homme d'église pourtant !"
Puis, elle le vit s'avancer vers elle et Lewyne....Dans un semblant de grimace, il proposa la confession. Yse le regarda..... et mit quelques secondes avant de donner sa réponse. Hésitante qu'elle était !

"Oui, mon Père !" souffle t-elle en souriant.
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Ribald
Ribald attendait effectivement cette réaction, c'était tout à fait normal. Il l'avait vu en taverne, croisait en ville à la messe. C'était une femme pieuse et elle devait avoir le droit à la confession. Ces deux duchesses ne refuserait surement pas ce sacrement, il est de nature humaine et si elles étaient dans le même cas, elle souhaiterais surement faire de même et penser à autre chose.

Vos Grâces, ces dames demandent la confession. Je vous entend parler de bourreau et je me dis qu'elles ont le droit à un moment pour ce recueillir auprès d'un prêtre n'est-il pas ? Je vous demande donc de bien vouloir me laisser avec ces deux femmes. Et puis s'il était possible d'avoir une cellule commune à nous trois. J'avoue que faire la confession à travers des barreaux n'est pas la situation la plus pratique auquel je m'attendais.
En confessant l'homme là bas, j'ai le droit d'entrer dans sa cellule, je voudrais faire de même.


Ribald n'avait aucunement l'intention de faire évader l'une de ces prisonnières auquel cas il serait emprisonnait pour haute-trahison voire pire mais il voulait leur apporter la paix du seigneur et sa force. Un moment de soulagement pour elles. Alors il se retourna vers les deux duchesse et attendit leur réponse après avoir fait un clin d'oeil à Yselda.
Charly
L'arrivée de Samson !

Résumé ultra-rapide : Samson est amoureux de Dalida. Mais cette dernière le trahit. Elle profite de son sommeil à lui pour lui couper les cheveux, lui enlevant ainsi sa force légendaire.

Pendant que tout le monde piaillait, pendant que tout le monde chantait, pendant que tout le monde s'extasiait, Charly se pâmait.

Il se trouvait beau, affublé en bureau d'affaires.

Il allait essayer la cagoule rouge, et le dit ouvertement à qui voulait l'entendre, bien que personne n'assistât à son entretien avec lui-même.


Je me trouve beau affublé en beau rôt. Je devrais peut-être essayer la cagoule rouge. Il y a un grelot sur la rouge, et pas sur la noire.

Il pencha la main ouverte vers l'autre cagoule qui, comme souvent les cagoules repues, rêvassait sur la chaise, emmêlée dans le grelot qui couvrait la pointe qui elle couvrait le haut de la cagoule.

Brusquement, la porte s'ouvre.

Et le garde apparût.

D'abord, Charly sursaute, surpris.

Puis il regarde le garde qui vient d'ouvrir.


"J'ai déja vu ce type...alooooors...mais diantre où l'ai-je vu ?"


Il pensa un instant à son ami Jabba la Hutte. Le garde lui ressemblait presque comme deux gouttes d'eau.

"Mais non...ce n'est pas possible...Jabba ne se bat pas contre l'Empire"


Le garde Jabba lui adressa donc la parole, et Charly sut que c'était donc un bourreau que le visiteur cherchait.

Ah vous êtes-là-a ?
Meumsieur le Bouweau, vous êtes demandé-é,
Si vous voulez bien me suiv' Hihihi !


Euh...bon...un garde qui rigole en parlant, c'est pas commun et c'est pas latrines.

En bon détective suspicieux, Charly fronça les sourcils à travers sa cagoule.
Il avait flairé le piège.
Mais on ne la lui fait pas, à notre Charly.
Il a de l'expérience, Charly.
Il a vécu, Charly.
Il a lu des livres, Charly.
Il a dirigé un réseau de résistance, Charly.
Il a trafiqué avec les trafiquants pyrénéens, Charly.
Il a déja construit des pièges à loups, Charly.
Il aimerait un potager, Charly.

Gentiment donc, Charly suivit le garde.

Et Jabba la Hutte amena notre héros national devant la porte secrète de la prison secrète, là où les prisonniers secrétaient du mauvais fiel contre le si bon, si pur et si sage pouvoir de la Régence.


Le garde frappa à la porte.

La porte ne s'ouvrit pas, car le garde avait oublié d'enclencher la bobinette.
Rien ne cherra.


Charly, pris d'une irrésistible envie de partir, choqua donc la porte qui s'ouvrit d'un seul coup de pied, ce sans l'aide d'aucune aide extérieure.

Surprise de notre bourreau international !

Devant, il y avait du monde, et du beau monde !

Et Charly jura.

Et de surprise, il cracha...




...mais comme il avait toujours la cagoule du bourreau sur la tête, tout resta à l'intérieur.
Maud
Ce qui est bien embêtant avec un sol humide et froid, c'est que ça vous gagne . Et Maud ne répondit pas d'abord à Lewyne ni à Yselda, la régente Aryanha le faisait très bien.
Misère de misère, elles font de la politique même au fond de ce trou
La vague chuchotement faisant appel à un bourreau lui arracha presqu'un sourire.
Un monstre.. un monstre.. faut-il être aveugle comme une taupe hein?
Le curé de Cosne arrivé très à point. Tout bas, elle lui murmura:
Eh bien, monsieur le curé, on ne se connait pas mais qui vous arriviez à tirer les vers du nez de ces malheureuses pour savoir où se cache enfin celui qui a déclenché tout ceci..avant que celui qui vient d'arriver ne leur soutire autrement.. Je dis ça par compassion mon père, vous voyez?
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Ribald
Le curé fut étonné de la réaction de la duchesse, ils s'étaient croisés plusieurs et notamment à Cosne. Mais bon elle devait en rencontrer un certain nombre de personnes et puis que faire d'un pauvre curé de campagne. Elle avait surement beaucoup d'autres chats à fouetter. En attendant il avait des jeunes filles à entendre en confession.

Votre Grâce, vous pouvez nous laisser quelques instants, je vous les laisse après mais la confession attend.

Quel sentiment bizarre. C'était bien la première fois qu'il demandait à une personne de ce rang de partir. Mais tout se passer comme il l'attendait, la confession aller surement aider les deux jeunes femmes à trouver la bonne voie.
Il regarda alors derrière lui et vit la duchesse s'écarter. Il prit une pierre et s'en accommoda pour en faire un siège. Il sorti un chapelet de sa bure et commença.


Alors ma fille, êtes vous prêtes ?

Il jeta un dernier coup d'oeil derrière lui pour s'assurer qu'ils étaient bien seuls.
Aryanha
Mais qu'est ce que c'etait que ça ?
Voilà un petit curé qui demandait à confesser les prisonnieres et même elle ?

Dis donc mon père...les donzelles ne vont pas sur le bucher n'allez pas me prendre pour ce que je ne suis pas !
Elles ne sont pas à l'article de la mort non plus Dieu merci !
Elles sont dans ces lieux pour répondre de leurs actes un peu criminels je l'avoue, mais je laisse à leur conscience la gravité de leur fait : lever les armes contre la Bourgogne et un gouvernement Légitimement reconnu !

Et plus bas au curé :
ne m'appelez pas votre Grâce...je ne suis pas duchesse.
Pour ce qui est de ma confesse...J'ai grandement péché mon père...mais c'etait par amour.


Et la surprise fut encore plus grande en voyant arriver ce fameux bourreau tant attendu.
Bon...Déjà Aryanha l'imaginait bien plus grand et bien plus large d'épaule, genre gros monstre. Elle fut quelque peu déçue, et elle se promit de ne plus lire n'importe quoi sur ce sujet. Elle grimaça en l'entendant cracher dans sa cagoule...et voilà qu'il allait leur ramener des miasmes.

Ha vous voilà enfin !
vos clientes sont là, est ce que le curé peut procéder aussi à quelques confesses... en même temps que votre office ? ça ira plus vite, je commence à geler ici. N'est ce pas Maud ?


Et s'approchant plus prêt du boureau :
je ne connais pas les procédures à vrai dire, ne pourrait-on pas tester votre habilité tout d'abord sur le juge ?
Vous comprenez il ne faudrait pas abîmer les prisonnieres.

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