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[RP] Cabinet médical - Apothicairerie thouarsaise

Vonsigmar
Une fois leurs tâches terminées, Vonsigmar énonça la dernière tâche qu'il leur incombait pour cette journée aux nombreuses activités. Cornélia répondit brièvement à sa proposition par une énième question :

Citation:
Oui, bien sure, à deux ça ira plus vite ! Ta boulangerie est loin ? Sinon, on pourrait utiliser une petite charrette, qu'en penses-tu ?


Vonsigmar sourît, son amie n'avait sans doute pas entendu Vonsigmar lui dire que cette fameuse boulangerie était dans cette même maison, de l'autre côté du salon, dans une annexe qu'il avait fait bâtir lorsqu'il avait reçu le droit d'exercer auprès du château.

Non, elle n'est vraiment pas loin dit-il en riant mais celà n'empêche qu'user de ma charrette n'est pas une mauvaise idée! Je saurais faire ces allers et retours tout seul avec cet outil bienvenu pour soulager mon dos de vieillard! Tu m'as aidé plus qu'il ne le faut, je saurais un bien mauvais hôte que de te demander nouvelle aide alors que ton mari doit t'attendre... Je crois savoir que tu dois déjà t'en aller... Je ne saurais te retenir plus longtemps, j'assumerais les dernières tâches seul. J'aurais fini bien assez tôt et tu m'as suffisamment aidé pour aujourd'hui!

Il ponctua son injonction d'une dernière gorgée de tisane et, déposant cette dernière, vint enlacer son amie pour la remercier et lui dire ses au-revoirs.

Merci pour tout Corni, j’espère ne pas t'en avoir trop demandé, et te revoir dans des circonstances plus joviales à l'avenir. Peut-être me déplacerais-je sur Niort à l'occasion de la fête de l'angélique! Si je ne m'abuse, celle-ci se déroulant en mai...

Après que Cornélia et lui s'eussent dit au revoir et donné rendez vous à Niort, cette dernière quitta l'endroit avec hâte pour repartir vers Niort, Animos a son flanc.
Vonsigmar s'attela aux dernières tâches prévues et s'en alla se coucher, heureux de savoir son apothicairerie de nouveau prête à acceuillir de nouveau les thouarsais.

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Chassassin, incarné par Vonsigmar


Chassassin avait retrouvé son logis depuis peu. Son maître ayant délaissé la vie monacale pour la vie active, celui-ci avait suivi son maître, quittant de ce fait le monastère où il avait ses habitudes. Ce retour à la maison ne lui déplaisait pas en soi, il retrouvait un espace plus grand et surtout les rongeurs qui gambadaient dans le champs de blé de son maître! Toutefois l'avantage du monastère c'est qu'il y avait là bas plus d'une âme prête à le câliner ou le goinfrer de petites attentions culinaires! c'est en se rappelant Frère Jacot et ses câlins qu'il s'allongea de tout son long depuis le promontoire du fauteuil de son maître. Le regard porté dehors, à l'affût du moindre souriceau qui pointerait le bout de son museau.

Son maître, Vonsigmar s'affairait lui à mettre en œuvre son apothicairerie, ce que Chassassin ne savait pas, c'est que ce dernier avait obtenu du pouvoir en place que son apothicairerie soit cabinet médical officiel. Vonsigmar essayait donc de faire apprécier son nouvel espace en ce sens, non plus en tant qu'herboriste amateur mais diplômé de l'hôtel Dieu et de l'université poitevine, médecin de droit dans un cabinet médical officiel. A ce titre il se savait apte à répondre aux besoins de la ville, cela devenait de plus en plus important sachant que des rumeurs de peste prenaient de plus en plus d'importance.

L'écriteau qui décrivait l'hôte de la bâtisse comme herboriste changea donc afin que les thouarsais se sentent ici en sécurité et libres d'y présenter leurs maux.




Cabinet médical - Apothicairerie thouarsaise
Vonsigmar Garden, doctor es medecine diplômé
Entrez pour toute consultation ou renseignement


Chassassin soupirait, toutes ces agitations lui donnait faim, et son maître ne semblait pas en avoir cure pour le moment...
Catterine


La petite brune à la peau diaphane venait d'arriver à Thouars. En revisitant les lieux, de façon plus approfondie que la dernière fois qu'elle était venue,
elle découvrit une boutique qui lui rappela celle de Craon.
Voulant retrouver son bien-aimé au plus vite, elle avait décidé de s'avancer sur la route, d'autant que La Rochelle la lassait de mal en pis malgré les quelques amies qu'elle y avait retrouvées.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" et cette expression prenait tout son sens maintenant qu'elle avait quelqu'un à aimer et qui l'aimait en retour.
Un bref soupir se fit entre les lèvres de la petite brune à son souvenir alors que son cœur se serrait au manque qu'elle ressentait de son absence.
La vieille apothicaire avait quitté le groupe en arrivant à La Rochelle et elle était repartie de son côté mais Catty se souvenait des odeurs qu'elle avait senti là-bas et ces souvenirs revenaient avec la boutique qui trônait dans cette ruelle.
Elle ne connaissait pas grand choses aux herbes et leurs remèdes mais certaines plantes comme le thym lui rappelait son enfance dans le sud.

Elle reprit sa marche de quelques pas puis s'arrêta, regardant de nouveau la boutique. En y repensant, elle n'avait plus beaucoup de thym et peut-être même que l'apothicaire aurait quelques brins de lavande qu'elle aimait tant.
Faisant demi-tour, elle alla pousser la porte de la boutique, une cloche se mit à tinter à son entrée. Le lieu était calme et l'air embaumait mille parfums qu'elle respira profondément.
Elle n'aimait pas les alcools en général et préférait toujours le plaisir d'une bonne tisane parfumée accompagnée d'une cuiller de miel.
Le temps que ses yeux s'habituent à l'obscurité des lieux contrastant avec le dehors, elle s'approcha du comptoir.

Bonjour ?! Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

En attendant qu'une personne se présente, elle observait autour d'elle l'endroit dont les étagères, flanquées de dizaines de coffrets aux noms savants, couvraient les murs.

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Vonsigmar
Vonsigmar était affairé à faucher le blé de son champs, à l'arrière de sa boutique lorsqu'il entendit tinter la cloche de sa maison. Posant sa faux et essuyant d'un revers la sueur de son front, il fît le tour pour accueillir l'arrivant(e).

Paraissant dans le dos de l'inconnue aux cheveux bruns il toussa pour marquer sa présence.
Afin de ne pas l'effrayer il entama les mondanités d'usage.


Bonjour gente dame, je suis Vonsigmar Garden, l'humble propriétaire de cette apothicairerie... Que puis-je faire pour vous servir? ponctua t-il d'un sourire

Se maudissant de sa piètre hospitalité il termina

Mais je vous en prie, installez-vous à l'intérieur, peut-être souhaiterez vous quelque tisane ou herbe à pipe. dit-il en tendant le bras chaleureusement
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Catterine


Quelques instants passèrent. La boutique était ouverte donc il devait forcément y avoir quelqu'un pas très loin et si le propriétaire était tel que la vielle apothicaire connue à Craon, il lui faudrait certainement attendre un peu avant de le voir apparaître.
Bercée par le calme ambiant dont les parfums de plantes embaumaient l'air, la petite brune s'occupait sagement en dardant ses prunelles améthystes sur les noms savants inscrits sur les tiroirs en bois contenants les maintes herbes séchées.
Elle était tellement absorbée par la contemplation des écritures qu'elle sursauta en poussant un léger hoquet de surprise, en entendant la personne toussoter derrière elle pour se faire connaître.
Se retournant vivement, elle put constater que le jeune homme qui était devant elle n'avait rien à voir avec la vieille bique de l'Anjou. Il semblait avoir récemment travaillé en le voyant ainsi, en nage. Néanmoins, elle lui sourit poliment quand celui-ci fit sa présentation et elle en fit respectueusement de même.

Bonjour messire, ravie de vous connaître, je me prénomme Catterine et je suis de passage en ville.

Les formalités d'usages achevées, son hôte lui fit ensuite un meilleur accueil encore en lui proposant une tisane qu'elle accueillerait avec plaisir.

Ma foi, messire Vonsigmar, je vous remercies de votre proposition et j'accepte votre tisane avec grand plaisir tant le froid de l'hiver nous assaille encore. Dit-elle en s'ébrouant légèrement, chassant du même coup, la myriade de fines gouttelettes d'humidité qui investissait encore son mantel. En revanche, je ne fume pas, merci.

Elle avait suivi l'indication du maître des lieux et avait donc pris place dans un des fauteuils présentés. J'ai connue brièvement une apothicaire mais son accueil était bien moins chaleureux que le vôtre.

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Vonsigmar
Une fois que dame Catterine se fût présenté et assise, Vonsigmar s'attela à la confection de sa tisane préférée. Cela faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas servie à une invitée. Cela le faisait sourire, heureux de partager de nouveau un moment avec quelqu'un dans le besoin, ceux à qui il appréciait tant offrir tant qu'il le pouvait.

Et bien Dame Catterine, que nous veut l'honneur de vous voir par chez nous? Si ce n'est pas faire preuve de trop d’indiscrétion... Vous semblait avoir comme un accent des contrées ensoleillées, plus au sud... Je me trompe?

Terminant l'infusion déjà préparée, il s’approchait muni de sa bouilloire en fonte pour servir l'élégante dame, le nectar embaumait déjà la pièce de ses subtiles odeurs d'été emprisonnées dans les simples récoltées.
Le feu de la cheminée brûlait encore et le confort d'un fauteuil fût agréable pour l'apothicaire usé par sa journée de travail. Il poussa alors la corbeille de fruit sur la table basse en bois massif afin de proposer sans mots pommes, poires et grappes de raisin.


Mais vous n'êtes certainement pas là pour satisfaire les besoins de discussion d'un apothicaire esseulé, formulez donc plutôt votre requête, je ne veux en rien vous retarder dans ce qui semble être un long périple...

Il déduisait cette affirmation de la façon dont la dame aux cheveux d'ébène était vêtue, une panoplie digne d'une voyageuse aguerrie.
C'est en remarquant ces faits qu'il remarqua combien la peau de son interlocutrice était envoûtante. Sa peau diaphane offrait des couleurs changeantes selon le mouvement dansant des flammes de la cheminées ainsi que des remous de la végétation au dehors qui portait déjà une emprunte ombrée sur la bâtisse.

Vonsigmar était toute ouïe, charmée par cette vision d'une femme aussi radieuse, à la peau digne de comptes mythologiques.

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Catterine


Maintenant confortablement installée, la jeune femme put se détendre au plaisir de la douce chaleur de la cheminée réconfortante. Le lieu était agréable et son hôte se montrait sympathique.
Tout en le regardant faire la préparation de ladite tisane, elle l'écouta, un instant surprise de sa remarque, avant de lui répondre en souriant au souvenir du sud.

En effet Messire, vous avez une fine oreille. On m'a rarement fait la remarque de mon accent qui a dû pâtir un peu de mes voyages je pense.
Quant à la raison de ma présence à Thouars, je suis venue attendre mon aimé qui a eu à se déplacer quelques jours, mais comme il avait peur pour moi, je n'ai pas souhaité m'avancer davantage pour lui causer du soucis.
Du fait, je profitais de visiter un peu l'endroit et j'ai remarqué votre jolie boutique.


Elle reçut, dans ses mains sempiternellement froides, la tasse de tisane qu'il lui donnait et le remercia poliment d'un sourire en inclinant la tête.
En regardant avec un peu plus d'attention son interlocuteur, elle remarqua la lassitude qui semblait le couvrir, telle une couverture pesante. Celui-ci finit par s'asseoir à son tour en lui proposant silencieusement quelques fruits présentés dans un panier sur la table.
Elle déclina d'un simple geste discret de la main tandis qu'il s'enquérait de la raison de sa venue. Un sourire fin se dessina sur ses lèvres alors qu'elle lui répondit.

N'ayez crainte messire, je ne suis point pressée.
Mais en voyant votre boutique tout à l'heure, je me suis souvenue que le thym que j'ai habituellement avec moi commençait à manquer. Comme vous l'avez si bien déduis, je suis née au sud du royaume, à Nîmes pour être plus précise et j'ai grandi avec ses saveurs autant que le doux parfum de la lavande, qui me manque je l'avoue.


Elle but, avec prudence, quelques gorgées de cette tisane si odorante en l'appréciant pleinement.

Votre tisane, messire, est délicieuse et si vous en vendez, je serai heureuse de vous en acheter quelques onces.

Puis revenant à ce qu'il avait dit plus tôt…

Concernant mon périple, je n'en ai pas vraiment même si il est vrai que j'ai beaucoup voyagé, je l'ai souvent fait dans des buts précis, bien plus que dans le simple but de voyager.
En revanche, je suis étonnée de vous entendre dire que vous êtes esseulé, la ville semble bien vivante… Oh mais je vous pries de m'excuser, cela ne me regarde certainement pas.


Lui souriant, un peu gênée de sa "question" sur la vie de l'apothicaire, elle reprit quelques gorgées au parfum délicat dont elle ne se lasserait pas.

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Vonsigmar
Citation:
En effet Messire, vous avez une fine oreille. On m'a rarement fait la remarque de mon accent qui a dû pâtir un peu de mes voyages je pense.
Quant à la raison de ma présence à Thouars, je suis venue attendre mon aimé qui a eu à se déplacer quelques jours, mais comme il avait peur pour moi, je n'ai pas souhaité m'avancer davantage pour lui causer du soucis.
Du fait, je profitais de visiter un peu l'endroit et j'ai remarqué votre jolie boutique.


Vonsigmar hocha brièvement la tête aux dires de dame Catterine

Votre aimé est un homme bien, il a raison de calmer vos ardeurs de retrouvailles, les routes ne sont pas sûres en ce moment! Entre les groupe armés et les pilleurs qui profitent de la pagaille, il aurait été sage de choisir un autre moment pour voyager... Mais j'imagine que si peu ne vous arrête pas, vous semblez plus forte et maligne que vous ne le laissait paraître au premier regard.

Après s'être enfin installé auprès de sa cheminée, l'invitée assura l'hôte de sa patience quand à sa tendance à discuter inlassablement.

Citation:
N'ayez crainte messire, je ne suis point pressée.


Vonsigmar mima un petit sourire en coin à ouïr ces dires

Ma chère, ne le dîtes pas trop fort ou je trouverais moyen de vous garder deux jours entre ces murs pour assouvir ma soif de discussion! dit-il en riant

Après avoir ri de cette boutade, la dame du sud exposa la raison de sa venue. Celle qui lui avait fait pousser la porte. Rares étaient ceux qui la poussait sans raisons. Vonsigmar l'écouta avec attention.

Citation:
En voyant votre boutique tout à l'heure, je me suis souvenue que le thym que j'ai habituellement avec moi commençait à manquer. Comme vous l'avez si bien déduis, je suis née au sud du royaume, à Nîmes pour être plus précise et j'ai grandi avec ses saveurs autant que le doux parfum de la lavande, qui me manque je l'avoue.


Alors que la nîmoise exposait ses attentes, Vonsigmar sifflait sa tisane afin de commencer sa préparation, c'est que tête de mule qu'il était, il trouverait le moyen de perdre son invitée dans les méandres de ses discussions sans lui avoir fourni ce qu'elle désire... Il se leva donc et s'en alla vers l'arrière boutique, pensant...

Du thym et de la lavande, quelle demande commune! dit-il en riant Ce sont là les simples les plus accessibles que je connaisse dit-il en hoquetant, s'étouffant légèrement à cause de sa dernière gorgée trop récente Vous auriez pu en trouver au moins dix fois rien que dans le pourtour de Thouars! Il fît un petit geste de dédain, ne souhaitant pas paraître moqueur M'enfin j'aurais au moins le plaisir d'aider quelqu'un, vous n'aurez pas à salir vos drapées! dit-il en souriant

La conversation tourna court tant sa compagne de tisane appréciait son breuvage

Citation:
Votre tisane, messire, est délicieuse et si vous en vendez, je serai heureuse de vous en acheter quelques onces.


Il sortait alors de son arrière boutique et, d'un mouvement des talons fît demi tour pour repartir cherche de quoi confectionner sa tisane favorite

En tout cas vous savez apprécier une tisane décemment préparé dit-il en esquissant un petit rire

Il commença à sélectionner une bonne quantité de simples en sifflotant avant de préciser

Je ne fais jamais payer mes patients et invités, le seul plaisir d'aider et offrir embellit ma journée suffisamment. Pas de passe-droit, ne vous y tentez pas! dit-il en riant

sachant que la buveuse aurait de la route et besoin de se réchauffer sur le chemin, il rajouta une poignée de chaque. Il plaça toutes les herbes souhaitées dans un baluchon pratique pour le voyage et y ajouta sa recette griffonnée sur un bout de parchemin



thym
feuilles de laurier
cannelle
romarin
branche de citronnier
capucine
coquelicot
miel d'abeille pur


Revenant vers le salon il précisa à l'oral

Vous remarquerez que les doses ne sont pas inscrites, celles-ce changent selon les humeurs! Mais c'est là un tonifiant et un énergisant pour le corps entier, une armure contre les maladies disait mon oncle, auteur de cette recette.

Il se rassit auprès de la nimoîse et alluma sa pipe, après y avoir fourré ses feuilles de poirier. Laissant une première bouffée de fumée s'échapper en cascade de ses lèvres violacées par le froid extérieur.

Citation:
Concernant mon périple, je n'en ai pas vraiment même si il est vrai que j'ai beaucoup voyagé, je l'ai souvent fait dans des buts précis, bien plus que dans le simple but de voyager.
En revanche, je suis étonnée de vous entendre dire que vous êtes esseulé, la ville semble bien vivante… Oh mais je vous pries de m'excuser, cela ne me regarde certainement pas.


Vonsigmar sourît comme s'étant attendu à cette remarque

Oui, Thouars est une ville formidable, on ne peut s'y ennuyer! Pourtant je suis tellement dans mes livres et simples en ce moment avec les études et le travail aux champs, ainsi qu'à la boulangerie que je ne trouve plus le temps de sortir. C'est toujours un plaisir de voir quelqu'un venir directement à moi dit-il en souriant
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Catterine


Votre aimé est un homme bien, il a raison de calmer vos ardeurs de retrouvailles, les routes ne sont pas sûres en ce moment! Entre les groupe armés et les pilleurs qui profitent de la pagaille, il aurait été sage de choisir un autre moment pour voyager... Mais j'imagine que si peu ne vous arrête pas, vous semblez plus forte et maligne que vous ne le laissait paraître au premier regard.

En effet, messire, j'ai parfois tendance à n'en faire qu'à ma tête, riant avec une certaine légèreté avant de faire une petite moue en repensant aux frayeurs qu'elle avait déjà pu faire à Adess.
Et puis, peut-être suis-je chanceuse mais je n'ai été que peu brigandée au vu du nombre de mes voyages sur les routes.

Elle sourit à la boutade du jeune apothicaire qui semblait avoir, en effet, bien besoin d'un peu de compagnie, ne serait-ce que pour une simple conversation.
Celui-ci, après avoir écouté sa demande se leva aussitôt pour aller préparer ce qu'elle venait de demander sans l'avoir vraiment formulé.


Du thym et de la lavande, quelle demande commune! dit-il en riant Ce sont là les simples les plus accessibles que je connaisse dit-il en hoquetant, s'étouffant légèrement à cause de sa dernière gorgée trop récente Vous auriez pu en trouver au moins dix fois rien que dans le pourtour de Thouars! M'enfin j'aurais au moins le plaisir d'aider quelqu'un, vous n'aurez pas à salir vos drapées! dit-il en souriant

Oh ! Très certainement messire mais leurs parfums me rappellent tant mon pays natal et puis je préfère qu'elles soient cueillies par des mains expertes. Les plantes vendues au marché ne sont pas très belles je trouve et certains charlatans vendent du lavandin en lieu et place de la vraie lavande

Il s'était éloigné pour faire sa préparation mais la conversation continua naturellement…


En tout cas vous savez apprécier une tisane décemment préparé dit-il en esquissant un petit rire
Je ne fais jamais payer mes patients et invités, le seul plaisir d'aider et offrir embellit ma journée suffisamment. Pas de passe-droit, ne vous y tentez pas!


Oh mais je vais très bien, ne vous en faîtes pas, ce n'est qu'un petit caprice pour me faire plaisir et j'entends en payer le prix nécessaire. Il est inutile de le refuser.

Il revint peu après avec un petit baluchon en le lui tendant et tout pendant qu'elle s'en saisissait, il lui fit l'explication des doses, qui finalement n'étaient pas nécessaires.

Je vous en remercies Messire.

Celui-ci se rassit à sa précédente place, allumant ensuite une pipe qui laissait partir une douce fumée puis il lui répondit :


Oui, Thouars est une ville formidable, on ne peut s'y ennuyer! Pourtant je suis tellement dans mes livres et simples en ce moment avec les études et le travail aux champs, ainsi qu'à la boulangerie que je ne trouve plus le temps de sortir. C'est toujours un plaisir de voir quelqu'un venir directement à moi

Elle lui sourit gentiment, hochant la tête compréhensive de cet état de fait.

Oui je comprends bien, cela ne doit pas être facile tous les jours… dit-elle en prenant sa bourse, puis déposa sur la petite table une dizaine d'écus afin de ne pas lui laisser le choix de tergiverser sur le sujet.
Comme vous ne voulez me dire le prix, je prends sur moi de l'estimer et voilà donc pour vos services. Tout travail mérite salaire alors ne discutez pas.Elle lui sourit et acheva bientôt le fond de sa chope de tisane qui lui laissait un agréable arrière goût en bouche.

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Vonsigmar
Vonsigmar soupirait aux dires de sa convive, drainant de ce fait de nouvelles senteurs des feuilles de poirier brûlées

Il est vrai que charlatans et médicastres emplissent les marchés de simples et autres décoctions de piètre qualité, mais en cela diffère un vrai médecin et apothicaire. Il a prêté serment de servir le peuple et non son avarice. C'est pourquoi je veille à fournir des services de qualité et le moins cher possible. Si je vous octroie ses simples gratuitement ces simples c'est parce que je le peux et le souhaite. Votre sourire offre à mes yeux bien plus de reconnaissance qu'une bourse pleine et ce serait trahir mes valeurs que vous laisser partir en vous allégeant de quelques pièces.

Il empoigna les dix écus et lui tendît d'un regard obligeant

Donnez plutôt à ceux qui sont dans le besoin. Vous trouverez deux enfants, Paul et Béatrice sur le parvis de l'église. Ceux-ci sauront mieux apprécier ces écus que moi. Ils sont adorables et méritent bien un peu de bonheur.

Il ponctua sa question d'un sourire avant de croquer dans une poire juteuse et se rallongea de tout son long dans le siège.

Veillant à ce que la dame du sud ramasse sa bourse, il continua

Alors Dame Catterine, racontez moi donc votre voyage jusqu'ici, avez vous découvert quelques endroits qui méritent un détour? Je projette de voyager sous peu, et j'avoue attendre de chaque voyageur quelques conseils sur mon itinéraire!
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Catterine


Voilà que hôte refusait ce qu'elle avait voulu honnêtement donner sans arrières-pensées.
Interloquée, elle le regarda lui tendre ses propres pièces mais ne daigna nullement faire un geste pour les reprendre.

Vous m'excuserez de mon entêtement, mais je préfère vous les donner directement ; libre à vous ensuite de les donner à qui bon vous semblera.

Et, préférant clore le sujet, tua dans l'œuf une éventuelle insistance de la part de l'apothicaire…

N'insistez pas, c'est inutile… qui me connait sait que je suis parfois même opiniâtre, ajouta-t-elle dans un fin sourire, amusée, mais sur un ton sérieux.

Puis le jeune homme venait de se saisir d'une poire dans laquelle il croqua avant de lui proposer de conter ses voyages…

Hmm, j'ai bien peur de ne pouvoir trop vous renseigner. A dire vrai, je pourrai davantage vous déconseiller certaines villes… puis, faisant une moue de réflexion, ajouta… Si ce n'est peut-être la ville de Rennes par laquelle j'ai eut à passer il n'y a pas très longtemps.
Les gens y étaient accueillants et agréables. En revanche, je vous déconseille fortement l'Anjou. Ces gens-là ne vivent pas dans le même monde que nous, j'en gage. En dehors de cela… il me semble que la Guyenne n'était pas si mal mais, mes souvenirs et mon dernier passage datent un peu.
Vous devez être un peu déçu de si peu de précisions mais je dois dire que, bien souvent, je ne prends pas la peine d'explorer le village ou la ville. Je m'y arrête une journée, le temps de me reposer un peu puis je repars…


Elle accompagna ses derniers mots d'un geste nonchalant de la main, ne s'étant, jusqu'à présent, jamais vraiment penchée sur la vie des lieux qu'elle traversait auparavant.

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