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[RP]Voyage au fil des rencontres...

Suniva



[Quelques jours avant. Foix... Souvenir à jamais gravé.]

Elle avait fuit. Et oui, fuit... Non pas les combats annoncés dans un Saint-Bertrand déchiré autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses murs. Non... Elle avait fuit l'incompréhension, les non-dits, les évidences qui n'en étaient pas pour elle qui aime par dessus tout les choses claires...
Elle avait donc fuit un homme auquel elle croyait pourtant s'être attaché, trop vite sans doute.

Elle avait fuit, chose pourtant impensable pour elle... Certaines douleurs sont bien plus efficaces que la peur, à l'avenir, elle le retiendrait.

Puis elle était retournée sur ses pas. Oh pas si loin que ça en arrière, assez pour découvrir un village qu'elle voulait pourtant éviter et y retrouver un de ceux dont le bonheur est la route et qui, sans doute encore trop faible de sa blessure n'avait pu se joindre à elle... Le fait est qu'elle avait fait demi-tour pour aller le chercher, répondant sans même réfléchir à sa demande...

Et tout s'était enchainé... Fol est le destin parfois...

Décidée à rentrer chez elle pourtant, elle avait rencontré une poétesse à la plume déliée et au sourire engageant qui lui avait proposé de l'escorter jusqu'à chez un sien ami dans la peine... Cela avait suffit à la jeune femme pour changer ses projets entrainant avec elle son éclopé rescapé, ravi de pouvoir voyager en bonne compagnie...

Toulouse et Foix... Organiser l'entrée auprès des douanes, visites en taverne et nouvelles connaissances... Une poétesse saine et sauve heureuse de retrouver ses amis... Et toujours des soins attentifs pour un genoux malmené dont le propriétaire commençait à la charmer, lentement... Laconique parfois, taquin toujours, prêt à toutes les aventures, aimant la compagnie des femmes pour sûr !

Et voila que le groupe qui s'était amenuisé, grossissait de nouveau au point de retarder un départ programmé. Viendront s'y joindre Sieur désireux de voir du pays, deux jeunes femmes pleines de vie et de gaieté qui avaient noué amitié avec notre voyageuse, puis la gentille poétesse qui avait annoncé qu'elle voulait elle aussi voir du pays - sans doute à la recherche de nouvelles muses -, et qu'elle serait à nouveau du voyage... A coup sûr, les prochaines étapes seraient animées ! Suniva s'en réjouissait par avance.

Pour l'heure, la normande nez en l'air, boucles brunes brillant aux reflets de la lune, baguenaudait par les rues de Foix, mains nouées dans le dos, rêveuse...

Bien trop tôt pour rejoindre sa chambre d'auberge, bien trop tôt pour rêver... Mais le bon moment pour laisser l'imagination qui l'habitait aller à son gré... Pensées parfois tristes parce que teintées de regrets, de remords puis éclatant de gaieté au rappel d'une conversation informelle qui avait pris un tour où le plaisir de plaire se mêlait à la peur de déplaire, où les jeux de la séduction étaient rois... Conversation chaperonnée par une jeune mère qui les couvait d'un regard amusé et attendri, les poussant à aller plus vite sur un chemin qu'ils avaient déjà choisi sans même s'en rendre compte...

* Ahhhh... Dame Shanna... Il me faudra penser à vous remercier comme il se doit... *


Sourire heureux vient illuminer le doux visage aux prunelles aussi brunes que l'auréole de boucles qui l'encadre. Revit et revit encore ce doux moment des au-revoir pour la nuit où sans crier gare deux lèvres sont venues doucement exprimer ce que les mots n'avaient pas dit... Petit rire en pensant au nom de la taverne qui a vu, sans doute d'un oeil bienveillant -les tavernes sont toujours bienveillantes quand il s'agit de réunir les gens -, ce doux moment : "La petite fée de Foix"...


" - Rhaaaa... Vivement demain !"


La voix s'élève claire et joyeuse au milieu d'une ruelle parcourue sans même s'en rendre compte. Bientôt, il sera temps de rejoindre un lit douillet à l'étage d'une auberge accueillante après un passage obligé aux écuries pour vérifier que les montures sont bien soignées et seront prêtes pour entamer une autre étape demain...
Les rêves aideront à résoudre les derniers problèmes et effacer les derniers regrets, ils conforteront sans doute ce qui s'apprête à naitre, et aussi anticiperont les prochaines aventures vécues au fil des chemins du Royaume...

Ce soir Suniva, dormira du sommeil du juste. Pour sûr !

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Ducho



Le voyage, voilà un terme plein de sens.
Ducho aimait ce mot et l'avait apprivoisé comme on choisit un animal domestique , il ne le quittait plus et se rappelait à lui sans cesse.
Pas besoin d'horizon infini, de mers sans fin, de cols à gravir, des fleuves à traverser.
Le voyage intérieur , l'intimité d'une rencontre , la passion de l'autre ... se poser, écouter, se tromper, et vider des tonneaux pour des parcours plus tortueux et scabreux.
Ainsi avait il décidé de vivre , point de solitude , bien au contraire...
Mais ce mot lui avait longtemps causé soucis, car point d'attaches, d'amarres, ou d'ancrages possibles.
Prendre, s'enrichir des connaissances des rencontres l'avait amené à visiter les contrées du sud du royaume.
Il s'en satisfaisait chaque jour, croisant le tout et le rien.
Ces choix étaient fait de pulsions et de pensées légères. Récemment il avait pris les armes et avait vu sa vie épargnée par le capitaine du comté. Il en parlait en taverne comme d'une aventure spirituel ou mystique sans engagement véritable et sans haine surtout.
Il finit par reprendre la route... en direction de nulle part c'est à dire de partout. Il comprend aujourd'hui, il l'avait d'ailleurs certainement compris déjà...
Il l'avait croisé en taverne, et rétrospectivement il faut bien se l'avouer il sentait déjà autre chose, quelque chose de nouveau, de neuf. Un bref voyage intérieur localisa la pression dans la région du cœur ou de l'âme , ces deux là sont inséparables.
Encore une pulsion, prendre la route et la suivre...
Pour rien , pour le plaisir, elle parlait la même langue que lui, semblait avoir vécu les mêmes aventures.
Il ne comprenait pas une chose si particulière et s'interrogeait: comment était il possible de se reconnaitre à ce point? Il disait cela pas comme d'un miroir posé en face de lui mais comme d'une incroyable alchimie mystérieuse et apaisante.
Le temps faisait son ouvrage, s'éloigner d'elle devenait une lutte. Leur complicité semblait tellement évidente au moindre passant qui les côtoyait.
Il lut le poème de dame Franceska, il le conduisit et ses pensées vagabondes le ramenaient sans cesse à dame Suniva. Comme si toutes les routes de son long voyage convergeaient, comme son sang de plus en plus bouillonnant circulant l'enivrait, il finit par accepter l'évidence.

Ce soir là, il esquiva, se débattit encore un peu comme le poisson pris dans le filet du pêcheur. Il en était ainsi,.
Sa bouche avait une douceur que seul les rares tissus égalaient. Le miel, la soie, son doux parfum l'étourdissaient. La magie de l'instant restera gravée à jamais.

Ce soir là, il fit un nouveau voyage en terre inconnue, la rencontre, l'autre, la passion, l'envie, le désir, les forces, ce territoire semblait à conquérir. Il se sentit l'âme d'un conquistador, les dieux l'habitaient, et l'univers lui semblait infiniment grand...

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vagabond, là où m'emmène mes rêves
Suniva
[St-Liziers... Le retour !]

Partis à deux, il arrivèrent euhh... cinq seulement, faut pas pousser ; mais alors qu'il était convenu qu'ils repartent le lendemain, à nouveau deux : le sort, le destin, le hasard, ce qu'on voudra et peut-être tous à la fois et surtout à cause des tavernes de Foix, la petite troupe se trouva à nouveau bien fournie.

Des liens d'amitié s'était noués au fil de rencontres improbables. Trois jeunes femmes réunies par un goût de la vie immodéré, un sens de la fête sans doute inné et l'envie de faire encore et encore de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes. Les trois sous l'oeil bienveillant d'un Ducho ravi de voyager en bonne compagnie et tous riant au gré des apparitions d'un Gerft passant son temps à entrer et sortir des tavernes au point que Suniva l'a définitivement surnommé le "Courant d'air" et décidé le sourcil levé qu'il vaudrait mieux l'attacher à son cheval, si on ne voulait risquer de le perdre au détour d'un chemin, l'apprenti voyageur...

Mais la donne a changé : Un cheval de moins mais un autre chargé d'un couple enlacé sous une cape les protégeant de la fraicheur de la nuit. Quelle meilleure façon de faire quand on a décidé de ne pas se séparer ?

Et viennent les remparts de St-Liziers. Arrivée. Taverne bien sûr ! Rires, rencontres pleines de surprises et un peu de poésie ; de celle qui renforce des liens et en crée d'autres aussi.

Et ben voui : Une fois de plus le départ est retardé !


" - Nan, nan ! On ne part pas ce soir comme prévu ! Pas question ! D'abord j'ai trop bu, mais c'est pas ma faute ! C'est qu'ils sont généreux avec les bières ici, Madoué ! Et puis nous avons le temps, nan ? Et puis, et puis... Et puis."


Nombreuses peuvent être les raisons de reculer un peu un départ...

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Ducho



Les chevauchées s'enchainaient, la troupe allait à bonne allure. Chacun vivait respectueusement le rythme des autres. Rencontres de fortune, les acolytes vivaient chacun leur vie respective.
A peine arrivé , Franceska nous gratifiait d'un écrit laissant poème, bons mots et autres tournures de phrases à la vue de tous .
Il se souvenait que c'est à la lecture de ses vers qu'il avait pris conscience des liens qui l'unissait désormais à sa chère Suniva.

Gerft avait définitivement inventé un style. Sans cesse, il soignait entrer et sortie de tavernes, développant des capacités hors normes.
Eleane avait bien compris la situation et avait contribué à sa façon au rapprochement des deux compères.

Ducho était piètre cavalier, voilà bien sa chance...
Serré contre elle, ses mains chauffant ce ventre lisse, il se tenait derrière elle à chaque voyage. Sa nuque s'offrait à lui et son bonheur était complet. Les remparts mettaient toujours fin à ce plaisir sans nom.

Le groupe se séparait, chacun vaquant à ses occupations. Au détour d'une taverne ils se retrouvaient, échangeant sur les emplettes du jour, les rencontres, les bonnes surprises , les déceptions...

Lui n'avait d'yeux que pour elle. Il aimait la quitter, la perdre de vue,travailler, aller au marché. Sa vision ne le quittait jamais.
Et puis le soir il la retrouvait, toujours surpris, son sourire l'inondait, la vie recommençait...

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vagabond, là où m'emmène mes rêves
Eleane18
Muret, à peine arrivés, et déjà un vol de pigeon avait prévenu Elé qu'ils restaient là pour quelques jours. Elle était en proie à bien des sentiments contradictoires. D'un côté, heureuse de partir, de voir l'amour éclore à ses côtés et de l'autre une autre blessure s'ajoutait à celles qu'elle portait déjà. A croire qu'elle n'était pas faite pour vivre tout à fait heureuse ici bas. Elle secoua la tête en chassant ses pensées imbéciles qui venaient trotter sous son crâne. "Allons, allons la vie continue... Tu vas serrer les dents très fort et afficher bonne humeur et petit à petit la douleur s'estompera..."

Elle avait cette habitude qu'on souvent les gens enclins à l'introspection à se parler à eux-même. Et on pouvait la voir, parfois, seule en train de marmonner, faisant quelques gestes, tournant sur elle même ou levant les yeux au ciel. Certain qu'un inquisiteur passant dans le coin aurait eu regard soupçonneux sur la belle jeune femme, encore heureux qu'elle ne dessinait pas pentacles et signes cabalistiques dans l'air ou sur le sol encore... Non elle se parlait seulement à elle-même et mettait en ordre ses pensées continuant entretien avec sa conscience.
Que faire ?? Que dire ? Son amie, enfin ce qu'il en restait venait de lui signifier que point d'avenir elles avaient toutes les deux, qu'il fallait l'oublier. Elle ronchonna et et une mèche brune vint pendre devant sa bouche. D'un coup de langue, elle l'attira dans sa bouche et la mordilla, encore toute pensive...
"En tout cas me revoilà libre de toutes attaches... On ne m'y reprendra plus ça c'est certain..."

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"Pleure : Les larmes sont les pétales du cœur" P. Eluard
Franceska


Franceska, elle qui avait quitté la terre qui l'avait vu naître, ce village qui lui souriait tel un berceau. Laissant sa maison parmi l'ombrage, son petit nid encadré de feuillage qui se mirait au clair de l'eau.
Elle s'en allait, abandonnant derrière elle tous ceux pour qui elle avait grande affection, faisant route vers cet appel retentissant. L'appel de celui qui lui faisant de belles promesses.

Joyeuse, elle s'acheminait en chantant sur les chemins de nos provinces.
Elle alla rejoindre son frère qu'elle n'avait plus vu depuis fort longtemps avant de refaire route vers Foix.

Une halte sur Saint-Liziers lui fit rencontrer une jeune femme à l'accent normand prononcé,une femme qui lorsqu'on l'avait rencontrée ne pouvait être oubliée, accompagné de Sieur Ducho dont le genoux blessé semblait se soigner grâce aux attentions données par sa compagne de voyage. Envieux de découvrir de nouvelles contrées, ils lui offrirent escorte jusqu' à Foix où elle les quitta pensant retrouver l'amour.

Elle l'aimait tant cet homme pour qui elle avait décidé de tout abandonner, mais se ne fut que désespoirs lorsqu'elle apprit que son coeur était déjà prit.
Des poussières d'étoiles s'étaient semées sur son coeur et elle ravivèrent atrocement des sentiments de douleurs.
Échouée dans ses sens, il lui fallait faire chemin inverse car trop de traces dans ses veines ne lui permettraient de vivre une vie sereine.

Ce fut donc le coeur en peine qu'elle retrouva ses compagnons de voyages.
Suniva et Ducho dont le groupe s'était amplifiée avec l'arrivée d'Éléane et de Gerft.
Elle décida donc de reprendre la route à leur côtés, leur faisant à l'occasion découvrir sa passion : l'écriture.
Femme fragile,perdue dans le labyrinthe de ses sentiments, elle se sentait si forte devant sa feuille de papier, se dévoilant sans crainte d'être jugée.

Elle aurait aimée être une femme forte telle son amie Suni. Une femme qui, on dirait sans avoir le privilège de la connaître ne connaît pas la peur, mais une femme plus forte encore qui fait preuve de courage malgré ses peurs, qui donne à tous le meilleure d'elle-même et qui respire la grâce.

Franceska qui s'était sentie assez forte pour entreprendre seule se voyage, su aussitôt que se serait au cours du voyage en leur compagnie qu'elle retrouverait sa force. Ne croyant plus en l'amour, elle se fit à l'idée que l'amitié était chose unique, partagée par des gens qui savaient aimer. Enfin, elle les avaient rencontré ces personnes qui connaissaient la valeur de ce mot.
Avec eux, elle voulait se créer des souvenirs, un présent, un avenir.
Heureuse elle était d'assister à une histoire d'amour naissante entre deux coeurs tendres. Peut-être avait elle contribuer à les rapprocher, leurs faisant prendre conscience de leurs sentiments au travers de ses poèmes.
L'amour l'avait quittée, mais grâce à eux elle pouvait à nouveau y croire.
Aujourd'hui, elle se sentait revivre de savoir qu'elle saurait sur qui compter lorsqu'elle voudrait pleurer. Ils seraient là, "ses amis" pour sécher ses larmes, la rassurer, l'amuser,...





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Suniva
[Saint-Liziers... Et Muret... ]

Hasard des rencontres sous le signe du rire au fil des découvertes, toujours... Se forger des amitiés, ou en tous cas, des liens appréciés : Un poète qui ignore les portes (il se reconnaîtra), un Maire qui sous ses dehors vindicatifs a su gagner, sans même le savoir, l'amitié de notre voyageuse, son complice toujours souriant et la chope à la main et enfin un demi-anglais qui aurait pu faire changer d'avis notre normande sur les principes, fruits de son éducations de normande, une jeune femme devenue un peu son alliée au gré des échanges et... une fin de soirée entre les bras virils et tendres d'un Ducho en partance mais qui laisse en gage de retour trois mots : les plus beaux.

Et voila Muret, devenue ville de l'attente. Un courrier tendrement déposé à l'aube au bord d'un lit... Qu'à cela ne tienne, même si elle est triste, au fond de son coeur trois mots prononcés par Ducho résonnent encore dans la mémoire de Suniva qui veut garder pour elle, le tendre aveu. Désireuse de pouvoir s'en délecter seule, sans partage : ces mots là sont bien trop précieux et Muret bien trop sage à son goût.

La jeune femme ne quitte la chambre que pour se restaurer ; alanguie par l'absence de celui qu'elle attend, impatiente de le voir revenir pour reprendre la route, elle reste là... Allongée sur sa couche ou le nez collé aux fenestrons de sa chambre, un instant soupirante et la minute suivante prête à faire bouger des montagnes.

Un compagnon de voyage qui annonce son désir de prendre un autre chemin : l'âme soeur trouvée est son explication. Parchemin à la main déposé par un jeune coursier, Suniva sourit : Qui mieux qu'elle pourrait comprendre... C'est alors que ses pensées vont à ses deux amies. Elles n'ont pas sa chance : elle n'a pas le droit de les laisser sans compagnie sous prétexte qu'elle est atteinte de la mélancolie qu'engendre une absence...

Sautant sur ses pieds, Suniva décide d'aller à l'aventure, décide d'un seul coup d'oublier sa mélancolie pour ne garder que ces mots qu'il lui a dit comme un trésor précieux.

Elle découvrira le lieu de l'étape forcée seule ou en compagnie de ses deux complices. De nouveaux souvenirs à emmagasiner pour les offrir, comme autant de présents au gré d'une conversation, à celui qui est devenu son compagnon à la faveur d'un voyage imprévu.

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Franceska


Souvenir de cette soirée, dans l'une des tavernes de Muret. C'était l'heure où d'habitude les gens manquent cruellement de distractions, après une dure journée de labeur, passée à la mine ou dans les champs.Mais c'est aussi l'heure de la bonne humeur, des rires et des tournées...

Tournée Générale !!... A la bonne vostre messires et dames !!...
Ah ça oui! Les tournées parlons en. Le coeur en fête, les tournées générales s'enchaînant les unes après les autres, eurent finit par les rendre pompettes.

Franceska et Eléane étaient ravie de voir réapparaître leur douce amie Suni dont le coeur se languissait de pouvoir retrouver son bienaimé. Qu'il était exquis de la voir aussi rayonnante.
C'est d'ailleurs avec bonheur qu'elle nous fit part de ce merveilleux cadeau que lui avait fait son cher et tendre Ducho. Une petite feuille de papier posée délicatement sur son chevet sans même l'avoir réveillée.
Se hâtant de pouvoir le retrouver, elle décida alors d'aller dans ses songes se plonger pour ainsi voir la journée suivante plus vite arriver.
Heureuse nous l'étions pour elle et dans cette élan d'amour, nous fîmes toutes trois promesse d'éternelle amitié. Des liens s'étaient créés:
"Une pour toutes et toutes pour unes", telle fût notre devise.

Elle laissait ainsi ses deux amies, la douce Eléane et la belle Franceska, toutes deux enclins d'un côté à la tristesse; celle d'avoir était blessés après avoir perdu l'être tant aimé et d'un autre côté à la découverte de nouveaux sentiments qui pourraient probablement raviver la flamme se mourant depuis quelques temps.
Elles apprenaient à se connaître, s'appréciant plus encore au fil du temps et se découvrant à l'occasion plus intimement.
Main dans la main elles avaient décidé d'avancer, goûtant aux doux plaisirs de la vie, de la joie, de l'amour, de l'espoir.



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Ducho



[Au monastère]

Ducho avait vu son ami. Frère Antoine, moine qu'il se devait de voir à chacun de ses passages dans la région. Il avait choisi cette voie, sans véritablement comprendre sa décision, Ducho lui avait garanti son amitié et des séjours occasionnels.
Il en était content. Sa jovialité, son humour avaient unis les deux hommes.
Ils ne parlaient que philosophie, vie, tables... n'abordant aucun sujets qui remettraient chacun de leur choix en cause.
Le moine le dévisageait , bien plus curieux qu'il ne s'y attendait, il s'était montré direct.
Mon ami , je te connais et sens en toi une force nouvelle... Crois tu me surprendre, moi le moine , je sais de la vie bien des choses et de toi bien plus encore. Tes pensées sont ailleurs, ton pas léger et ton âme vagabonde. Tu ne me blesseras pas. J'ai choisi une autre destiné. Mais les plaisirs de mes amis sont un peu les miens.
Il fit un long silence
Parle moi d'elle...

Ducho en resta bouche bée. Il lui afficha un grand sourire.

Gredin de moine, tu vois plus loin que l'horizon!
J'ai pris la route sans but et sans autre objectif que de me satisfaire de l'instant. Point de quête pensais je, point d'attente et au contraire le nez au vent le désir de l'imprévu et des mystères humains.
Elle ne m'a rien dit, rien montré le premier jour qu'y puisse me laisser croire quoi que ce soit , au contraire elle semblait blessée et perdue.
Son âme surement et moi le genou, sacrifié dans un combat inégal. L'honneur est chez les hommes une bien belle bêtise qui les amène souvent à se conduire en enfant. Mais voilà bien un plaisir qui nous appartient, l'enfance ne nous quitte jamais et cela fait de nous des êtres aussi naïfs que crédules.
Nous avons pris la route. Mais vois tu, j'ai compris immédiatement. Elle dégage une telle force, une telle paix qui me contamine et m'étreint.
Nous avons fait rencontres, des gens bons et singuliers. Peu à peu la vie nous a semblé si belle. Seul je me sens bien, seul je me croyais fort, seul je pensais rester. Mais alors que je suis avec toi mon ami, sans elle je ne suis rien.
Sommes nous aveugles dans un premier temps de tant d'harmonie. Vois tu, je pense que dans un ultime combat nous nous modérons, voulant ne point capituler et aller vers elle était comme renoncer à ce que je pensais être. Nos amis de voyage m'ont ouvert les yeux.
Je sais qui je suis aujourd'hui car je me vois dans ses yeux et le reflet qu'elle m'offre me montre tel que je suis, fragile et fort, aimant et tendre.
Ces trois jours à tes côtés sont un supplice, mais la distance à cela de bon qu'elle rapproche. Je m'en vais te laisser et la retrouver, je n'ai plus que ce but dans la vie.


Va l'ami, et ta confession est un cadeau dont seul les amis ont le profit. Alors merci et va, tu es un autre maintenant car tu as donné un sens à ta vie... Peut être comprends tu maintenant mon choix... Et dis moi comment s'appelle cette femme qui te rapproche des voix célestes?

Ducho le salua, mis son baluchon sur l'épaule ...

Suniva, Suniva l'ami et si tu me cherches alors cherches là car je serais à ses côtés.


Ducho prit la route, se retourna, au loin frère Antoine affichait un large sourire...

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vagabond, là où m'emmène mes rêves
Suniva
[De Muret à Auch... ]

Il est revenu.
Pas un instant elle n'en avait douté.
Ces jours d'absence lui ont fait comprendre que désormais, il est devenu son monde.
Les liens d'amitié qu'elle a aussi noués au cours de ce voyage impromptu, sont très forts mais sa rencontre avec l'homme qui est là, ses bras noués autour d'elle pour la longue cavalcade vers Auch, sont devenus douces chaines. Quand elle y pense au long de ses rêveries, Suniva se dit que s'il disparaissait, elle ne pourrait que le suivre. Elle n'imagine plus vivre sans lui. Et pourtant leur avenir n'est pas tracé : Tous deux vivent chaque jour comme le premier ou... le dernier.

Après un nouveau baiser dans le cou, bien en sécurité sous la cape qui les protège, Suniva sourit et lâche quelque mots à son compagnon de cavalcade...

" - Tu sais Ducho... J'ai promis à ma mère nombreuses choses avant qu'elle ne rejoigne mon Père, là-haut dans le soleil... Mais... Alors que j'étais pressée d'obéir à mes serments, tu es apparu, toi... Et tout à changé. Une promesse est une promesse... Pour moi c'est sacré ! Je les tiendrai sans aucun doute, mais plus tard. Parce que maintenant, je vis pour deux et... je sais que tu fais de même...."

Le vent doux de la nuit vient jouer avec quelques boucles qui se déplacent sur le frais minois. Une main impatiente les repousse et les prunelles se tournent vers le visage aux traits virils posé sur son épaule. Sourire adorateur éclaire les prunelles mordorées...


" - Je voulais juste te faire comprendre que... Ben ces promesses à une disparue, je les mets de coté tant que nous n'aurons pas décidé de notre destinée. Tu es à ce jour ce qui me semble le plus important et je suis certaine que mes parents me comprennent. Ils m'ont inculqué des principes et une solide éducation de leur vivant, souvent à coup de badine mais je leur en sais gré. Et eux aussi croyaient en la force de ce qui les liaient... et les lie sans doute encore au delà de la mort."


Voila, c'est dit.
Soupir de bien-être se fait entendre au milieu des frissons du vent. Le destrier rythme la marche, les membres du petit groupe suivent sagement...
Un Gerft amoureux a laissé la place à jeune Damoiseau de maison noble qui, sans doute avide de découvrir le monde, à demandé à se joindre à la petit troupe. Suniva amusée et conquise par les manière du tout jeune homme a bien entendu accédé à la demande.

La jeune femme se rend compte soudain de la plénitude qui est sienne. Elle s'appuie un peu plus sur le torse qui est tendrement collé à son dos en souriant, laissant ses propos se perdre dans la nuit sans les compléter.

Des remparts faiblement éclairés apparaissent soudain. La capitale, Auch se dresse majestueusement devant leurs yeux fatigués...


" - Amis ! Nous y sommes ! Demain, si tout va bien nous serons à la maison ! Haro ! Conquérons les tavernes de la bonne ville !"


Les paroles ont fusé, suivies d'un grand éclat de rire avant que les lèvres roses déposent un baiser sur une mâle mâchoire qui elle aussi sourit, puis susurrent...


" - Je t'aime, mon toi."

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Eleane18
[Eleane a ça, d'Eauze...]

La jolie brune se sentait aussi à l'aise à cheval qu'une chèvre dans une barque. C'est dire si elle avait parfois du mal à tenir rythme de la cavalcade qui les entrainait toujours plus loin en avant. De plus le pur-sang dont elle avait hérité semblait bien rétif et quand elle voyait le reste de l'équipage mener d'une main de maître leurs montures elle désespérait. Cet espèce de grand échalas n'en faisait qu'à sa tête. Là, il stoppait net pour brouter improbable touffe de luzerne bordant le chemin, ici il galopait malgré les rênes serrées car la pouliche qui le précédait avait lâché effluve hormonale et c'est tout juste s'il ne lui sautait pas en croupe... Bref Elé avait du mal à tenir tête au quadrupède et celui ci s'en donnait à coeur joie, prenant malin plaisir à lui faire les pires farces sans toutefois la désarçonner, enfin pour le moment...

Toute concentrée sur le maintien de ses fesses sur la selle et de ses pieds dans les étriers, elle enviait la grâce de ses amis qui semblaient avoir fait cela toute leur vie... Monter à cheval... Comment arriver à percer mystère de ces équidés, qui dès qu'il la voyaient, retroussaient leur lèvres charnues et la narguait de leurs dents éclatantes ? De temps en temps, donc, la brune envoyait coup d'œil furtif vers le couple qui ne formait qu'un tant ils se tenait serrés et réprimait un petit soupir d'envie en les voyant si beaux et amoureux comme jamais. "Peut être que je devrais monter en croupe de Frances" se dit-elle en souriant malicieusement alors que ses yeux se posaient sur l'objet de son désir. "Ainsi accrochée à elle, je gage que je n'aurais plus peur... Et je saurais bien me blottir..."
Comme ses pensées s'envolaient vers l'azur et prenait tournure et couleur connue d'elle seule, l'animal à la robe d'ébène fit écart pour éviter galet et Elé faillit vider les étriers. D'une main désespérée, elle s'accrocha à la crinière volant en tout sens arrachant hennissement plaintif à la bête lancée au galop.


"Bien fait pour toi, t'as qu'a respecter un peu mon séant, non mais !!"

L'étalon redoubla de vitesse, obligeant sa cavalière à se coucher sur l'encolure et à s'accrocher de toutes ses forces en priant Aristote, Christos et qui voudrait bien l'entendre de faire cesser ce manège infernal.
L'équipage lancé à toute vitesse dépassa bientôt les montures de ses amis stupéfaits tandis que la maladroite brune versait peu à peu sur le côté droit songeant à la chute prochaine et ne pouvait que balbutier :


"De grâce... De grâce... Faites qu'il s'arrête..."

Dépassant Frances, elle lui adressa un regard suppliant, l'exhortant à venir la tirer de là pour qu'enfin Elé vienne se blottir dans ses bras. Un nuage de poussière plus loin et ses amis disparurent à sa vue alors que la vitesse se faisait plus pressante et que l'angoisse de la chute inévitable la tenaillait. Au lointain, pourtant les contreforts d'Eauze se dessinaient et à l'allure endiablée de son cheval, la belle brune ne doutait pas un instant qu'elle y serait bien vite. D'un coup, comme si le temps semblait avoir stoppé sa course, à l'inverse de ce misérable canasson qui prendrait coup de pied botté au derrière sitôt qu'Eleane aurait réussi à les poser au sol (ses bottes bien sûr !!), la jeune femme se prit à avoir pensée pour la belle brune qu'elle avait dépassé en dernier. Un pigeon lui avait laissé petite missive qui avait réchauffé son coeur de jouvencelle qu'elle cachait sous force humour et taquineries de tout genre. Oh qu'elle lui avait manqué !! Presque deux jour sans vraiment la voir et elle trainait petits sourires minables en ne pensant qu'à une chose... Retrouver encore la tendre chaleur de ses bras.

Elle revint à la réalité un peu durement comme on pouvait bien l'imaginer. Son noir cheval prit virage bien serré et la face de la jeune femme fit connaissance avec branche d'arbrisseau qui passait par là. La violence du choc fut telle, que cette fois elle tomba au sol en roulant sur elle même, comme on le lui avait appris il y avait une autre vie de cela semblait-il.
Malgré la douleur qui l'assaillait de toute part, elle se remit sur son séant en tentant de reprendre souffle et elle numérota ses abattis en soupirant et grimaçant.


Moui... humpfff... Aaaaïïee !! Je... J'ai l'air... d'être au complet... quand même, mouarff...

Elle regarda avec dépit sa houppelande toute poussiéreuse et déchirée par endroits et porta la main à son front en poussant gémissement de douleur. Ses doigts gardèrent traces sanglantes alors que sa caboche résonnait comme clocheton à l'angélus de midi et des larmes jaillirent de ses beaux yeux, brouillant la vue qu'elle avait d'Eauze. Tout à coup elle entendit de nouveau chevauchée arrivant sur elle et s'écarta sur le bord du chemin en ronchonnant tout ce qu'elle savait, ne voulant pas se faire piétiner en plus...
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"Pleure : Les larmes sont les pétales du cœur" P. Eluard
Suniva
[Eauze... Quand certaines aiment à se faire mousser et ratent leur entrée...]

" - Madoué !! Bah qu'est-ce-qui lui prend ?"


Instinctivement, après avoir vu passer Eleane et sa rosse au grand galop, Suniva se retourne, persuadée qu'on les poursuit et que son amie a pris les devants...


" - Et bah nannn... Ya pourtant personne si ce n'est Frances et notre invité de marque... Pourquoi a-t'elle poussé son cheval alors ?"


Le regard suit la cavalcade et c'est alors que la cavalière, houppelande dans le vent verse sur le flanc de sa monture... Suniva habituée à monter toutes sortes d'équidés depuis sa plus tendre enfance, n'hésite pas une seconde, pique des deux et son Ducho fermement attaché à sa taille poursuit le piètre équipage en criant...


" - ELEEEEE !! REDRESSE-TOI ! ATTENTIONNNNNRhaaaaaaa.... Trop tard."


L'évidence est énoncée. Elé tombe, fauchée par un arbuste facétieux et roule dans l'herbe grasse. Si une Eleane qui roule n'amasse pas mousse, en tous cas elle suscite l'hilarité ! Parvenue près d'elle, Suniva saute à bas de sa monture, vérifie d'un coup d'oeil que tout va bien et voyant l'air dépité de la désarçonnée, éclate d'un grand rire moqueur. Fallait s'en douter !


" - Et beh ma belle ! Si tu ne sais pas monter au moins tu sais tomber ! Et même très bien !! Quelle arrivée ! Pour un peu, c'est au milieu de la place du village que tu aurais fait ton acrobatie, a-t-on idée, par Aristote !"


Main secourable est tendue à la belle brune par la jeune femme aux prunelles encore toutes secouées du rire aussi moqueur que normand.


" - Une tite couche d'onguent pour la douleur, Elé ? Hum ?"

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Ducho


[à la vue des remparts d'Eauze]

Clopinclopant les 4 mousquetaires parcouraient les chemins escarpés, avalant les distances dans la plus grande aisance.
Ducho aimait ce doux moment. D'abord le traditionnel passage aux écuries et la paille comme unique témoin des amoureux étreints.
Puis la troupe se constituait. Lui se blottissait épousant son dos et caressant sans fin la soie que sa peau formait sur son ventre. Son menton s'appuyait sur son épaule lui laissant l'horizon comme lointaine destination.
Là ses rêves l'accompagnaient, son humeur humait l'air et ses sentiments vagabondaient.
Ducho s'était on ne sait quand et pour quelle raison, donner un challenge permanent , celui de trouver un dicton qui traverserait les âges. Allez savoir pourquoi, une chute infantile, un almanach bouleversant...
Des idées saugrenues le hantaient comme des refrains qui rythmaient sa vie.
Ce jour, perdu dans ses songes, lui vint une réflexion dont il avait le secret. Pourquoi baissait il la tête systématiquement en passant à cheval l'énorme portail qui fendait les remparts. La hauteur eut pu accueillir douze hommes qu'il continuait de baisser la tête.
Se voyait-il plus grand qu'il n'était, l'excès de prudence le traumatisait...
Il irait à confesse parler de tout cela, quelques cierges pourraient le remettre à l'endroit.
Portail ouvert c'est l'hiver
Portail fermé c'est l'été...

Non celui là ne valait rien et en plus n'était surement pas valide.

Il se retournait parfois regardant avec grâce la poète Frances. Il la voyait susurrer ces mots répétés qui deviendront sans doute des rimes accrochées.
Rime sur canasson
deviendra une chanson

Celui là avait plus d'allure, il faudra le vérifier...
Discrètement car il s'agissait d'être prudent avec Elé, faisant mine de contempler et de s'émerveiller de la nature, son regard saisissait la détresse en l'état. Il en était des chevaux comme des hommes, leur montrer sa faiblesse profitait aux plus sournois.
Celui là avait trouver, en la personne d'Elé de quoi se divertir, à la limite du pamphlétaire, il abusait de son pouvoir pour l'humilier sans cesse.

La suite en fut l'illustration, car Elé n'est pas femme à se laisser ainsi manœuvrer.
Elle avait disparu, du moins son mulet, car celui ci en dirigeait ses affaires. A l'approche des remparts, on vit une étoile filante briser l'horizon d'une flèche cinglante. Elé avait définitivement rompu avec l'animal. La rupture fut terrible, ils avaient surement beaucoup de choses à se reprocher. Le spectacle était navrant et dame Eléane sur son séant.
Voilà la bonne chose, Ducho toujours aussi tordu n'en vit que l'expression d'un éclair de génie.
Elé sur un cheval
C'est l'ouverture du carnaval

Il eut un doute sur l'espérance de vie du dicton, mais au moins les circonstances lui donnaient raison.

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vagabond, là où m'emmène mes rêves
Franceska
[ Eauze... Nous voilà]

Ils avaient parcouru déjà bon nombre de kilomètres à travers les comtés et le périple touchait à sa fin. Un voyage qui valait, certes, comme exploit sportif, mais qui intéressait davantage pour la description d'un monde à part qu'il proposait. Au loin, ils pouvaient déjà admirer cette majestueuse étoile de feu qui ornait le ciel et venait illuminer les remparts d'Eauze.

Sa longue chevelure virevoltant dans le souffle du vent, Franceska profitait pleinement du magnifique spectacle que leur offrait Dame Nature.
Mais elle n'oubliait pas, cependant, de regarder derrière elle, prenant garde de ne pas abandonner sa douce Élé dont le canasson avait pris pour mauvaise habitude de traîner.
Sa pauvre Élé était bien mal lotit avec une telle monture.

Alors qu'elle s'adressait à la belle :
Tout va bien pour toi Élé ? Ton...

Elle n'eut malheureusement pas le temps de finir sa phrase qu'elle se vit dépasser par l'étalon, ne pouvant qu'assister au terrible spectacle.
Sa Élé essayait de se cramponner tant bien que mal à l'épaisse crinière de l'équidé qui persistait à la malmener.
Tantôt les fesses en l'air, tantôt quasi renversé, la pauvre se trouvait en bien mauvaise posture.

Suniva s'en était lancé à la poursuite du cheval fou avec à sa taille un Ducho qui semblait contempler le doux paysage. Frances entrepris alors une chevauchée ardante , implorant en son fort intérieur, le grand Aristote de bien vouloir lui laisser sa douce en un seul morceau. Mais elle pria en vain. Elle n'eut d'ailleurs pas le temps de crier garde, que la pieuse cavalière fut à terre.

Elle arriva à ses côtés, descendit de son fidèle destrier et s'en alla rejoindre Suniva qui tendait généreusement sa main à la pauvre désarçonnée.

Comment vas-tu ma belle ? Tu n'as rien de casser j'espère.

Elé s'était relevée pleine de poussière, les mains sanglantes.
Frances attrapa le cheval dont la folie s'était comme par magie stoppée, puis l'attacha au sien.

Ma belle, tu vas finir le voyage tout contre moi.
Frances remonta sur le dos de sa monture tendant la main à sa douce pour l'aider à enfourcher le cheval.
Elle attrapa ensuite délicatement les mains toutes écorchées de sa douce, pour venir les apposer sur le bas de son ventre.

Accroche toi bien ma belle Élé et une fois arrivée nous panserons tes blessures.

Allons-y ! Eauze, nous voilà !

Ils avaient repris leur cavalcade, terminant ainsi leur chevauchée fantastique.
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Killijo_de_denere
[De Muret à Eauze = courte reprise du RP ^^]
Killijo s'était bien vite senti intégré dans la gentille troupe qu'il avait rencontrée à Muret. Il était descendu avec son cousin, et lui avait proposé de les suivre, mais ce dernier avait préféré rester à Muret. En partant, Killi avait dans la tête de séduire l'une des femmes, mais il s'était vite aperçu que le coeur de toutes était pris. Il s'était à plusieurs reprises senti de trop en voyant les couples d'amoureux se former. Mais surtout, il avait été fort étonné de voir deux femmes s'enlacer ainsi. Il aurait aimé en voir plus, ou rester avec elles pour le reste, mais elles ne l'avaient jamais invité.

Auch s'était passé sans encombre. Killi avait suivi sans mot dire, assez discrètement. Il commençait à fatiguer un peu d'être sans arrêt sur les routes. Il décida de faire une halte assez longue à Eauze pour profiter un peu de la ville puis il irait retrouver sa mère, comme elle lui avait demandé. A l'entrée de la ville, Eleana avait chût. Il n'avait pas eu le temps de la secourir. Déjà, Franceska s'occupait d'elle. Il resta silencieux, attentif pour les aider en cas de besoin. Il suivit en faisant trotter son cheval.

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Dans les bras d'une femme, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou
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