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[RP]Voyage au fil des rencontres...

Ducho



[au soir du 29 mai 1457, en route vers les écuries]

Ces quelques jours à Eauze, avaient permis à la petite troupe de se reposer et de prendre un peu ses aises au domicile de Suniva.
La bande avait maintenant de bons repères. Le jeune nobliau semblait dessus de ne point avoir ses chances au milieu de ces trois superbes femmes. Les alliances "contre nature" telle qui les définissaient lui faisait perdre ses marques.
Ducho lui ne s'interrogeait point sur cet état de fait, goutant avec délices les douces tartes de Frances et les propos piquant d'Elé. Il ne vivait tout cela que comme harmonie et enchantement.
La compagnie des deux complices était devenue comme une évidence, serait -il encore capable de se passer de tout cet entourage.
Ce soir là, en direction des écuries, Ducho avait les pensées vagabondes. Sa tendre Suniva lui avait fait faux bond, en proie a des soucis de cartes pour construire leur nouvel itinéraire.
Aucune carte n'est à jour et leur graphisme est dépassé! pestait-elle , elle qui avait le lourde charge de conduire ses amis à bon port.
Prends ton temps, je vais m'occuper des chevaux. Ce qui me gène le plus tu l'as compris c'est de ne pas me rendre aux écuries avec toi.
Ducho prépara donc seul en cette nuit l'attelage de fortune. La route s'offrira à eux de nouveau. Un long périple qui resserrera les liens déjà forts au sein de la lance.
Il vérifia ses provisions, mit de la paille sur le fond de la carriole pour en améliorer le confort. Une bâche de toile viendrait couvrir l'ensemble si ils devaient y passer la nuit.
Tout semblait prêt.
Il sortit des écuries attendant l'arrivée de ses partenaires. La nuit était douce; la lune brillait intensément, son croisant l'inondant de lumière.
Il s'allongea dans l'herbe les yeux dans les étoiles. La vie était belle.

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vagabond, là où m'emmène mes rêves
Suniva
Prends ton temps, je vais m'occuper des chevaux. Ce qui me gène le plus tu l'as compris c'est de ne pas me rendre aux écuries avec toi.

" - Je te promets que je fais vite !"


Avait-elle répondu au bord de la crise de colère en voyant que rien n'avançait...

Les draps de lin, c'est bien ! C'est même somptueux réceptacles à des amours partagées, mais la paille odorante et chaude d'une écurie à l'avantage d'être à chaque fois nouveauté, aventure sans cesse renouvelée au fil d'un voyage... Et puis, c'est bien ainsi, dans la paille, qu'ils s'étaient vraiment connus, reconnus et si souvent retrouvés...

Quelques soupir excédés après et enfin satisfaite, la jeune femme s'était dirigée vers les écuries.

Un sourire s'était inscrit aux lèvres incarnadines en voyant l'agencement de la charrette à laquelle était attelé un Canassonsansnom" définitivement renommé. L'animal broutait benoitement l'herbe fraiche non loin d'un corps étendu d'où s'élevait le souffle léger d'un dormeur apaisé, la tête encore tournée vers les étoiles et étendu de tout son long.
Le sourire s'élargit... Regard alentours et voici la jeune normande qui vient rejoindre sur la couche improvisée d'herbe tendre, son doux compagnon qu'elle éveille à mots susurrés...


" - Il est l'heure Bel Ange... Heure de nous mettre en chemin, heure enfin de repartir à l'aventure, au fil des rencontres inattendues... Ele et Frances ne vont pas tarder, sans doute suivies de notre aventureux Killi... Sors de ton rêve, il est temps... Tu ne voudrais pas te faire moquer, hum ?"

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Franceska
" - Il est l'heure Bel Ange... Heure de nous mettre en chemin, heure enfin de repartir à l'aventure, au fil des rencontres inattendues... Ele et Frances ne vont pas tarder, sans doute suivies de notre aventureux Killi... Sors de ton rêve, il est temps... Tu ne voudrais pas te faire moquer, hum ?"

" Ah ! Ah ! Je vous y prends tous deux ! " s'écria Franceska en s'approchant de Suniva et de Ducho qui lui semblait quelque peu endormi.

" N'allez pas épuiser toutes vos forces avant le voyage. La nuit promet très certainement d'être longue "

Franceska, en compagnie d' Elé venait de rejoindre les deux amoureux, dont les corps étaient étendus par terres goûtant à la fraîcheur et à la douceur des herbes folles.

Suniva se retourna, usant de son célébrissime " M'enfin ! "

" Que t'imagines-tu encore Frances, je m'employais simplement à réveiller Ducho qui s'est assoupi, c'est tout "

"Oui, oui, c'est ce qu'on dit, hein ". Franceska regardait sa belle Elé en riant.

"Qu'est ce qui lui arrive à notre Ducho, il rêve ou bien alors se serait-il laisséaller en buvant un peu trop en soirée ?"
Franceska s'approcha de Ducho qui semblait dormir comme un bébé.
"Mais c'est qu'il est beau quand y dort "

Franceska s'approcha ensuite des chevaux, prête à reprendre la route. Elle était heureuse d'entreprendre un nouveau voyage, en compagnie de ses fidèles amis, qui probablement leur réserverait encore multitudes de surprises. Et elle l'était plus encore à l'idée de penser qu'elle voyagerait avec Elé accrochée à sa taille.

Jouxtant de part et d'autre, elle s'exclama :
"Et notre jouvenceau ! où est-il encore passé ? C'est qu'il faudrait pas qu'on soit dans l'obligation de partir sans lui ! "

Franceska, sur ces mots, posa ses mains sur ses hanches,tapotant, impatiente
le sol de ses pieds.

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Killijo_de_denere
Franceska a écrit:
"Et notre jouvenceau ! où est-il encore passé ? C'est qu'il faudrait pas qu'on soit dans l'obligation de partir sans lui ! "


Le jeune coq arrive en râlant, jouvenceau, jouveanceau... Pfff


C'est pas parce que je suis le plus jeune qu'il faut m'appeler ainsi ! Pfff ! N'importe quoi !

Il marmonnait sur les poulettes et leur manque de respect. Il monta sur son cheval, sur lequel il avait mis ses maigres bagages. Il l'avait changé pour repartir, pour en avoir un bien frais pour faire le voyage.

Alors, je vous attends, on est pressés !

Il regarda tout le monde, l'air hautain, vexé que Franceska lui ait rappelé son jeune âge. Il est des sujets qu'il ne faut pas aborder avec le jeune homme.
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Dans les bras d'une femme, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou
Franceska
Franceska qui faisait preuve de patience depuis une heure environ, mains sur les hanches et pied tapotant sur le sol, vit enfin Killijo arriver.

"Eh ben, c'est pas trop tôt ! Encor' un peu et on commençait à prendre racine."

A peine avait-il rejoint le groupe, qu'il se mettait à grogner après Franceska :
" C'est pas parce que je suis le plus jeune qu'il faut m'appeler ainsi ! Pfff ! N'importe quoi ! "

Franceska n'en croyait pas ses oreilles .
" Non mais si on peut plus rien dire alors ! "

Franceska ricanait, observant killijo passer devant elle avec son air boudeur. Elle fit alors quelques pas derrière lui, en lui tirant la langue, avant de se mettre en selle tout en bougonnant :

Toujours à se plaindre ses gens de bonne famille. J't'en foutrais moi tiens !

Franceska qui commençait à perdre patience, fut totalement dépité face à l'arrogance et au cynisme de ce jeune effronté qui ne se retenait pas d'exprimer son mécontentement tout en prenant son air hautain.

" Alors, je vous attends, on est pressés ! "

Franceska se tourna brusquement vers Killijo, le fixant d'un regard désagréable.

" Non mais, écoutez le, le jouvenceaux ! Ma parole, c'est l'hôpital qui s'fout de la charité !

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Eleane18
[Une chevauchée torturante]


La nuit les avait enveloppés de son manteau étoilé durant leur chevauchée effrénée. Quelques scintillements dans l'ébène se reflétaient dans les yeux de la brune emmitouflée qui se blottissait contre le dos de Franceska. Bercée par le pas régulier du cheval, mené d'une main de maître par la belle brune dont les longues mèches s'échappaient pour venir chatouiller son visage, Elé se prenait à s'assoupir. Accrochée fermement à la taille de la belle amazone, la jeune femme reposa la tête contre son épaule délicate et laissa bride abattue à ses rêves...

La ville d'Eauze qui les avait abrités il y a peu avait laissée traces magiques dans l'esprit de la jeune femme. Et dans le cercle de ses amis fraîchement mais si surement trouvés, elle se sentait enfin entourée et de quelle manière... La chaleur qui luisait dans ce groupe l'émerveillait encore. Il y avait bien le jeune blanc bec qui avait fâcheuse tendance à lui mettre les nerfs en pelote, mais même lui n'arrivait pas à chasser ce sentiment de plénitude qu'elle éprouvait.
Ses rêves la ramenaient vers ce charmant village, où elle se voyait déjà couler des jours heureux en compagnie de sa Frances, entre poèmes et terres à cultiver au sein d'un nid douillet, et des rires partagés avec la belle Suni et le Ducho, son fringuant chevalier servant...

Elle ouvrit paresseusement les yeux alors que drôle de voix nasillarde susurrait quelques vilénies à son oreille. Personne pourtant se trouvait à portée de voix, hormis la cavalière qui dirigeait monture, il lui fallut bien se rendre à l'évidence que c'était la voix de sa conscience qu'elle n'avait point entendue depuis fort longtemps.


- Alors tu vas t'enterrer dans le royaume merveilleux des léchages de pommes et les pieds dans la bouse ma vieille ? C'est ça ?? C'est comme ça que tu veux finir ta vie de bonne femme ?

La jeune femme secoua ses boucles pour chasser cette voix désagréable et rocailleuse, souvenir ancestral de sa vie passée. Mais celle-ci appuya encore là où cela pouvait faire mal...


- Et tes amis savent ce que tu étais ?? Tu ne leur as rien dit hein, de ta vie de dépravée, de ton service dans un lupanar ?
Ils savent ceux là, à quel point tu te laisse aller dans tes désir et tes fantasmes ?

"- Non, non, ce n'est pas vrai !! J'ai changé ! Je ne suis plus comme ça !" Elé s'engagea, alors dans dialogue mental pour faire taire ses vieux démons.
- Ah non ? Et depuis quand es-tu devenue sainte nitouche ? Depuis que vous vous êtes trouvées toutes les deux, avec ta donzelle ?
"- Oui parfaitement, elle a su me faire redécouvrir l'amour, le vrai, le grand !!"
- Ah parce qu'il existe celui là ? Mais ouvre donc tes yeux péronnelle ! Tu ne mérites rien de l'amitié de tes amis et encore moins de l'amour !

La voix ricana, accentuant rire sardonique, voire diabolique, qui résonna dans la tête de la jeune femme, qui gémissait de plus en plus fort pour la faire taire. Elle sentit Frances qui tressaillit quelque peu et retint ses gémissements plus avant pour ne point passer pour complètement folle...
Elle voulait recommencer sa vie et laisser là son passé certes, elle le savait déjà, et elle n'avait aucunement besoin de cette voix sarcastique et odieuse pour le savoir, mais elle avait aussi besoin de plus pour se sentir vivre pleinement.
Mais comme la voix la titillait encore sur ses erreurs passées, elle lui intima fermement d'aller se faire fout... Et miracle, sa conscience la ferma enfin pour son plus grand soulagement...
Elle se blottit contre le dos de Franceska et laissa quelques larmes rouler sur ses joues, vite séchées par le vent, en raffermissant sa prise, alors que les contreforts du pic rocheux qui abritait Lectoure se dessinaient sur leur gauche...

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"Pleure : Les larmes sont les pétales du cœur" P. Eluard
Killijo_de_denere
Killijo chevauchait aux côtés de la troupe. Il bougonna un long moment sur les moqueries de Franceska, moqueries qu'il ne supportait pas, dû à son jeune âge. Il voyageait pour s'affranchir de sa famille et devenir enfin un homme. Un vrai, comme son Papou. Il vit que Eleane tressallait derrière son amante. Il se rapprocha.

Alors la cocotte, on a des frissons ? Qu'est-ce qu'il se passe, tu veux que je te réchauffe ?

Il avança un peu plus avant pour éviter qu'elle ne lui réponde une verte rebuffade. Arrivés à Lectoure, il décida de laisser la troupe pour aller faire un tour, une fois son cheval installé à l'écurie avec les autres. Il recommanda au valet de bien s'occuper de son cheval, il s'était lié d'amitié avec ce dernier, il voulait l'acheter et le garder avec lui. Jamais il ne s'était senti aussi bien avec un cheval. Ils ne faisaient qu'un quand il était sur lui. Il lui donna une dernière tape sur la croupe et partit promener dans la ville. Il repensa à leur étape d'Auch. La veille, il avait bien fêté son départ et n'avait plus un écu dans sa bourse en arrivant à Auch. Il avait eu une mésaventure, il avait été cueilli par les miliciens, et passé le reste de la nuit en geole. Il était venu retrouver ses amis, malodorant, à l'auberge, n'osant leur avouer qu'ils paieraient pour une chambre qui n'avait pas été occupée. Ils étaient partis le lendemain, pour que Killijo aille à la mine, gagner quelque pitance, et ainsi payer son dû. A l'entrée de la ville, il s'était bien renseigné sur la fameuse taxe à payer. Ici, ce n'était pas une capitale, ouf... Il continua à déambuler dans les rues jusqu'à ce que la fatigue le gagne et il alla se coucher, après être allé taquiner les deux donzelles qui dormaient dans les bras l'une de l'autre. Il leur versa le contenu de la cruche, froide, et courut dans sa chambre en la fermant vite à clé pour éviter la revanche. Maintenant, il pouvait dormir tranquille.

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Dans les bras d'une femme, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou
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