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(RP) L'arrivée d'un heureux événement

Kiyo
Kiyo renifla discrètement ...
Les larmes avaient eu cet effet peu agréable et peu distingué.

Elle s'autorisa à sourire à ce bébé,
qui, elle le savait ne la voyait pas encore...

Replaçant ses mains judicieusement ...
Elle guetta les nouveaux signes qu'envoyait le corps de la jeune femme.

Plus que jamais à l'écoute,
elle savourait cet instant ...
si fort,
si beau ...
Nimi allait donner la vie,
quoi de plus merveilleux,
quoi de plus intense.

Mais fini la contemplation,
déjà le ventre rond se durcissait à nouveau ..

Elle regarda en direction du futur papa,
puis vers Nimi



"Nimi, ... on y est ...
refaites exactement comme tout à l'heure,
c'était parfait ...
Soufflez complètement,
Inspirez profondément,
Bloquez,
et PoooooouuuuuusssssssseeEEEEeeeeezzz !"



Le bébé emplissait peu à peu les mains de Kiyo,
Elle entraîna alors un mouvement de légère rotation pour faciliter le passage,
les épaules venaient de passer,


"Voilà, super, soufflez,
il est là ce bébé,
laissez le venir,
détendez vous"


"Elle sourit à Nimi, tenant le bébé à plat ventre sur ses mains"

_________________

Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Nimilina
La douleur. Cette sensation de déchirement douloureux. Puis la fin de la contraction, le soulagement, et les paroles rassurantes de Kiyo :

Citation:
"Voilà, super, soufflez,
il est là ce bébé,
laissez le venir,
détendez vous"


La derniére contraction ayant été ardue, elle était contente de pouvoir se relâcher, et par dessus tout, elle sentait si bien que le bébé était en train de la quitter pour rejoindre le monde. Nimi regarda son mari, il semblait comblé et impatient, comme elle, et il souriait. Elle lui sourit également, et lui sursurra doucement un "je t'aime".
Alors, elle combattit une derniére fois la douleur, ferma les yeux, et se relâcha complètement. Elle trouvait Kiyo formidable dans son rôle, et était trés heureuse de lui avoir fait confiance.
Kiyo
Elle tendit un bras vers le linge propre,
Elle choisit celui qui, par la proximité de la marmite, était le plus chaud
et enveloppa le bébé avec ce linge,

La manipulation aussi douce put elle être,
laissa au bébé tout le loisir de s'exprimer,
d'un coup, la libération de ses petits poumons provoqua un cri,
ce cri de l'espoir, ce cri de vie, ...
son premier cri !

Elle regarda Nimi,
les yeux chargés d'émotion,
le coeur battant de toutes ses forces,


"Félicitations maman,
vous avez été remarquable,
Merci de nous avoir offert ce moment inoubliable"


Elle déposa doucement le bébé sommairement emmailloté sur le ventre de la maman


"Je crois que la maman a mérité un doux câlin
avec son bébé,
et avec le papa aussi"


Elle lui murmura :
"Doucement, il y a le cordon encore"

Laissant la petite famille se réunir,
Kiyo prépara le couteau qui servirait à libérer le cordon.
Elle ne voyait pas l'urgence à opérer,
elle laissa le temps à Nimi de savourer l'instant.

_________________

Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Nimilina
Les yeux toujours clos, Nimi savourait les derniers moments de la libération, les derniers moments où son enfant était en elle, partiellement du moins.
Et puis elle entendit un cri, un cri aigu, fort, mais qui lui paraissait si doux, si doux...
La jeune femme se mis donc tout naturellement à pleurer de joie, tout en serrant encore fort la main de son mari.
Kiyo lui dit ses paroles, qui la bouleversa :


Citation:
"Félicitations maman,
vous avez été remarquable,
Merci de nous avoir offert ce moment inoubliable"


Maman... C'était une maman maintenant, ce petit être gigotant dans le linge, et criant, avait besoin d'elle. Elle ne s'en remettait pas, c'était trop beau, elle qui avait attendu cela avec tant d'impatience. Et maintenant, elle n'avait qu'une hâte : le prendre dans ses bras, et le serrer fort, fort contre elle . Elle remercia tout de même Kiyo, bien qu'elle eut du mal a prononcer ses paroles tant elle était émue :

Merci à vous, c'est vous qui avait été formidable... Merci du fond du coeur.

Puis la jeune médecin mis l'enfant sur le ventre de Nimi, tout contre sa peau. elle frisonna, et caressant l'enfant, le dorlotant, lui caressant les cheveux, les joues, le visage et le corps tout entier, et pleurant toujours autant. Le petit, lui, semblait apaisé. Oui, petit, car c'était bien un petit garçon ! Nimi vérifia pour en être sûre, et sourit à son mari, puis a Kiyo, plus heureuse que jamais.
Kiyo
L'instant était magique,
après près de 9 mois de vie intime,
ces deux êtres vivaient leur union de façon différente mais tout aussi forte.

Elle laissa le temps au bébé de trouver le sein de sa maman,
il n'eut pas de mal,
Ulric se tenait à côté de la maman,
Kiyo passa de l'autre côté,
sans vouloir séparer les deux êtres en fusion,
sans vouloir rompre le charme de cette communion,
Kiyo desserra doucement le linge qui emmaillotait le bébé.

Elle chercha le cordon,
A ce moment là, ...
d'une voix douce et calme :


"Dîtes moi ?
Vous avez choisi un prénom ?"


Elle sourit, tenta de faire durer un peu pour garder le suspens,
mais l'intensité du moment, la joie de cette naissance,
l'excitation de la situation l'en empêchèrent.
Mais continuant, presque à murmurer, comme pour préserver l'intimité :


"Parce qu'il en faudra un beau pour appeler votre petit garçon !
Oui, parce que c'est un garçon !
Félicitations !
Allez, ne bougez pas, je vais couper le cordon"


A quelques millimètres du bébé, elle le noua fermement avec un fil qu'elle avait pris soin de passer dans l'eau bouillante.
Elle renouvela l'opération quelques centimètres plus loin.
Elle prit le couteau,
le replongea dans l'eau bouillante
et trancha entre les deux noeuds.

Le petit ange était, à présent, libéré ...
Elle remit le linge, s'assurant qu'il ne s'était pas refroidi

Kiyo, attendit que Nimi soit complètement libérée,
et la libération ne se fit pas attendre.
Elle ramassa les linges souillés, et se dirigea vers la porte de la chambre



"Encore toutes mes félicitations à vous deux,
Nimi vous avez été remarquable ...
Merci pour la confiance que vous m'avez accordée,
allez je vous laisse en famille à présent"


Elle en avait les larmes aux yeux
et le spectacle qu'elle quittait l'emplissait de joie.
Elle ouvrit doucement la porte de la maison,
la franchit sur la pointe des pieds
et la referma avec soin.

_________________

Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
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