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Detresse ou Allegresse...Quand une gitane décide de boire...

Attia.
(RP ouvert a tous les habitués de la boulasse chaurienne)


Castel, dernière étape d'un long voyage, fin du commencement , terminus d'un doux périple, retour a la réalité.
Les portes de la ville s'étaient rapprochée a grande vitesse. C'était un retour qu'elle n'avait pas imaginé comme ça, mais qui peut vraiment prédire l'avenir?
Lasse et fatiguée les formalités avaient été brèves. Nul besoin de passer a la douane elle était chaurienne, même si elle n'avait jamais vraiment vécu la.
Personne pour l'accueillir, sa sœur chérie endormie dans un couvent quelque part. Aucun bras dans lesquels se blottir.
Derniers regard lancés, Blason de la ville qui rappelle qu'on y est.
Nul besoin de chercher un terrain vague, ou une auberge, nul besoin de préparer une grange ou demander une chambre, ce soir chacun dormirait chez soi. Bref sourire, seule elle dormait déjà seule depuis un bon moment.
L'hiver s'en était allé, puis dans le sud le soleil s'acharnait a briller et a chauffer les murs, nul besoin de chaleur dans la couche, ça il fallait apprendre a s'en passer. L'été viendrait certainement terminer l'œuvre .

Retrouver le chemin de chez soi dans cet entrelas de ruelles inconnues ou tout a changé et ou l'on ne reconnait plus rien, dure tache, mais après avoir erré de longs moments perdues dans des pensées pas très lumineuse, la gitane arrive enfin.
Elle est toujours aussi petite la bâtisse qu'elle n'a jamais pu transformer en foyer. La clé est toujours cachée sous le pot de géraniums mais la poussière se fait déjà sentir et de gros moutons s'amoncèlent au seuil de la porte.
Profond soupir qui témoigne d'une fatigue dans le corps et dans l'âme, aucune envie de faire le ménage. Elle jette sa besace dans un coin, funeste erreur qui lui renvoie un nuage néfaste qu'elle évite d'avaler de justesse. Dans la chambre ça sent le renfermé, il faut ouvrir, aérer, nettoyer... Eh oui nettoyer.
Soupçon de motivation, profiter pour mettre a la porte les nuages noirs qui lui embrument l'esprit et l'empêchent de trouver le repos.


- Allez hop... il faut s'y mettre!

Elle l'a dit a haute voix, comme pour se convaincre et se lance dans l'entreprise de rendre habitable cette demeure empoussiérée.
Quelques heures, de la toux et des larmes plus tard, elle sort des draps frais. Il sentent un peu certes mais il n'y a pas mieux. Vite le lit est fait. Mais elle a encore oublié de la poussière, sur elle meme.
Grrr fichue poussière dans ses cheveux, sur ses vêtements partout.

Nouveau soupir, elle sort de la maison, derrière, le puits. L'eau est froide, mais tant pis, pas le temps ni l'envie de faire du feu, en plus il ne fait pas trop frais. Le seau est rempli, en rentrant par la porte de derrière elle lance un coup d'œil a son potager.


- Humm va falloir récolter avant que ça pourrisse...

Chaque chose en son temps. Il est tôt encore et c'est éclairée par la lumière du jour qu'elle fait une toilette sommaire, juste le nécessaire pour pouvoir se glisser dans les draps et baisser ses paupières alourdies. ses pensées l'empêchent de sombrer tout de suite, de nouvelles larmes roulent, mais la fatigue l'emporte et la voila endormie.

C'est au soir qu'elle sort des limbes du sommeil. S'étirant dans des draps tièdes dont elle apprécie la propreté et la douceur, elle regarde le jour tomber avant de se décider a s'extirper du lit.
Une rromani ça n'est pas fait pour être seule, surtout pas rester au lit a se morfondre sur des préoccupations que de plus anciens jugeraient futiles.

- Allez Attia, on se lève...c'est pas parce que byby est pas la que tu peux pas être un peu folle...

Regain d'orgueil et de fierté, ce soir elle aussi est libre, il lui faut se libérer le corps et l'esprit, s'envoler tout comme le dragon. Ne pas se laisser abattre, la vie suit son cours.
Une robe propre, deux ou trois breloques en fer blanc, un peu de noir sur les paupières, un bandeau dans les cheveux, il faut rester digne et belle.

C'est dans cet état d'esprit qu'elle sort. Ses pas la mènent au centre ville ou déjà les bruits de la ville lui rappellent qu'elle devra s'y habituer, oublier pour un temps le silence des routes. Ne plus penser a la route, a l'odeur des champs et de la campagne, a tous ces moments...
Dernier soupir, voila les lumières des tavernes, ce soir elle peut boire et s'envoler.
Le nez levé sur l'enseigne, elle essaie de decrypter le nom de la taverne.


- La boulasse chaurienne... humm tant qu'il y a pas de breton...

Elle pousse la porte bien décidée a laisser tomber toute inhibition, a oublier tout souci, a vivre tout simplement pour elle même.

- humm j'espère qu'il y a des habitués de la boulasse par ici...

_________________
Attia.
Ambiance chaude et corsée comme dans toutes les tavernes, là ou l'odeur du bois brulé, se mêle a celle de la bière et de la sueur, quand le bruit devient musique surmonté de temps a autre par la voix d'un ivrogne un peu trop allumé.
La gitane sourit. Cela lui plait. Elle si peu coutumière des tavernes se prenait a apprécier cette atmosphère détendue mais glauque sous certains aspects.
A chaque pas ses breloques s'entrechoquent et c'est rythmée par le bruit de sa ferraille qu'elle atteint le comptoir.
Il est encore tôt, pas trop de monde n'est encore la.
Légèrement mal a l'aise elle s'accoude au comptoir. Les dernières fois qu'elle avait été en taverne c'était accompagnée, soit de sa sœur, soit de son homme.
Cette pensée la fait soupirer, lui il savait si bien y faire pour plaire, arriver dans un lieu et se l'approprier, le faire sien, imposer sa présence.

Et pourquoi pas après tout, et pourquoi pas faire pareil? Elle était belle, avait du charisme et pouvait plaire.
Vite un verre, de quoi se détendre, de quoi s'échauffer un peu l'esprit, de quoi oublier sa gêne et paraitre naturelle, aller vers les autres avant de se lâcher.
Un regard mal assuré est lancé au tavernier.


- Un verre s'il vous plait...

Elle aurait aussi bien plus demander du lait, s'il avait été malpoli ou simplement tavernier d'une auberge mal famée il lui aurait ri au nez avec un sourire pervers.
Elle se reprit et lui adressa un sourire un peu plus assuré.


- Votre meilleure liqueur, j'ai besoin d'échauffer mes sens...

Regard circulaire qu'elle lance a la salle. De bonnes têtes, c'était un endroit bien fréquenté, de quoi la rassurer un peu plus, ou pas...

_________________
--Taveernier


Une nouvelle soirée comme une autre commençait. Il appréciait les débuts de soirée ou les habitués commençaient a entrer, le saluant agréablement et surtout quand les premières tournées étaient commandées! C'était un métier honnête qui lui apportait satisfaction et subsistance considérable, rien de quoi se plaindre.
Les clients il les connaissant, de l'ivrogne invétéré au luron de soirée. C'est sans mal qu'il reconnut une catégorie de client qui le faisaient bien sourire.
Au moment ou cette fille est entrée dans la taverne, il l'a vu, c'était une étrangère, peu habituée des lieux de perdition, une petite innocente.
Il la suivit du regard jusqu'au moment ou elle posa un coude hésitant au comptoir.
Il se rappelait le temps ou il tenait un tripot de fond de rue, ce genre de clientèle il n'en faisait qu'une bouchée. En général ça ne servait pas a grand chose, ça buvait peu et ça énervait les gros buveurs en général.
Il soupira, il était a présent l'heureux tavernier d'un endroit recommandable, tous les clients se valaient. Il fit bonne figure un petit sourire moqueur tout de même a la face.
Il la regarda insistant du regard, la pauvre demoiselle devait avoir quelque chose a noyer pour venir toute seule en taverne. Il riait intérieurement en se demandant quand est ce qu'elle s'adresserait a lui.
Tout en servant une tournée pour une table plus loin il lui lançait des coups d'œil appuyés alors qu'elle jaugeait sa salle.


- Un verre s'il vous plait...

ah ben voila , elle ouvrait enfin la bouche la donzelle. Il aurait ri si l'endroit s'y était prêté. Il se contenta de lever les yeux et de l'interroger du regard.

- Votre meilleure liqueur, j'ai besoin d'échauffer mes sens...

Il sourit franchement.

- Une liqueur hein... bien!

Il lui servit en toute vitesse une petite liqueur de cerise.

- Cela vous fera 3 écus mamzelle!

Il saisit un torchon nettoya furtivement le comptoir et posa le verre devant elle l'oeil et le sourire moqueurs.
Avalyn
Pas vraiment une habituée des tavernes ... elle préférait boire sa gnole en privé. Malheureusement elle l'avait vidée sur la route. Arrivant fort tard elle n'avait pu faire le plein.

Elle entra à son tour dans le bouge, façade honnête pensa t 'elle, espérant juste que l'intérieur serait du même acabit.

Une dame au comptoir, un tavernier au sourire de matou sur le retour, quelques clients attablés . Rien de méconnu jusque là.

S'approchant également, elle se contenta du bout du comptoir. Adossée au mur. La vue dégagée, ses arrières couverts. On n'était jamais trop prudent.

Un regard sur le verre servit, une petite moue au vu de du contenu. Une liqueur ... bien trop sucré à son goût.
Attia.
Attia pestait contre elle même intérieurement. Le tavernier la toisait d'un œil malsain et même s'il souriait ce sourire se moquait allègrement de sa maladresse.
Elle soupira et tira de sa besace les 3 écus qui revenaient au tenancier. Mal à l'aise elle passa des doigts énervés le long du col du verre avant d'y plonger un doigt qu'elle vint lécher doucement. C'était fort comme liqueur, le tavernier voulait certainement se payer sa tète en la regardant boire avec peine ce breuvage. Elle saisit le verre et le regarda avec colère. Oui elle n'était pas habituée, mais oui elle en avait besoin, besoin de se détendre bordel de dieu! Elle sentit une boule monter dans sa gorge, et sans qu'elle puisse rien faire des larmes qui menaçaient au portes de ses yeux.
Elle inspira profondément, ce soir n'était pas le bon soir pour faire sa grande, si le tavernier l'attaquait de face, elle n'irait pas bien loin. Il fallait qu'elle prenne la température de la ville avant de se lancer. Elle ravala sa boule et lança un petit sourire au tavernier . Une dame entra et tout comme elle demanda une liqueur, cela la fit sourire, c'était rassurant.
Elle replongea son doigt dans la liqueur et le porta a nouveau a sa bouche l'esprit accaparé par ses pensées.

Ce tavernier avait su d'un simple regard la ramener a a réalité. Elle repensait aussi a l'autre réalité, La réalité de la fin d'une histoire, la réalité de la solitude, la réalité du néant, ce gout amer dans sa bouche succédant a celui de lèvres sucrées.
Combien de larmes avaient coulé...Il fallait pourtant aller de l'avant.

Ce soir la, il lui fallait renaitre. Elle inspira une nouvelle fois, elle était Attia, la braise, la fierté, l'orgueil rrom, belle et désirable, respectable et assurée. Une pensée pour le bel épi, sa sœur qui tant de fois lui avait rappelé qu'elle était un électron libre...
Un sourire confiant aux lèvres, elle savait que le jour n'était plus le même, l'assurance n'était plus la même, la motivation non plus.
Un regard profond lancé au tavernier.


- Ce soir c'est ma tournée le vieux!!! C'est mon anniversaire!

Elle avait parlé de sa voix la plus vive, s'évertuant a paraitre heureuse. Elle souriait tandis que son cœur se serrait a la pensée que sa chère sœur n'était pas la pour fêter avec elle, et qu'une fois de plus elle était seule...
Elle baissa un instant les yeux et sourit de dépit en haussant les épaules. Ce soir elle avait le prétexte, l'envie et puis de toutes manières elle se moquait bien de mal paraitre. S'il avait réussi a lui apprendre quelque chose, c'était bien de se moquer mieux du regard des autres. Elle voulait vivre sans penser a rien et surtout plus a lui!
Relevant les paupières elle croisa les yeux du tavernier qui la regardait toujours de la même manière.

- Eh bien il n'a pas compris? A boire pour tout le monde! Après tout j'suis riche... posant avec dédain une bourse pleine sur le comptoir... ça suffira pour que tu te décide enfin a servir a boire? Et surtout sers nous de la bonne cette fois! nanméo fichu gadjo!

Elle regarda sa voisine.

- Sasto dame! ce soir c'est pour moi! C'est ma fête! la fête a Attia!

Une douce euphorie la saisissait doucement alors qu'elle saisit son verre, ce premier verre servi qu'elle but a la santé des siens, son père, sa sœur, la familia, les défunts... la soirée ne faisait que commencer...

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Avalyn
Santé Dame et merci pour le verre.

Elle regarda le tavernier attendant qu'il accède aux ordre de sa voisine. Puis se rapproche de celle ci et se penche à son oreille :

Rangez votre bourse à présent, ce malandrin ne m'inspire pas plus confiance que cela. Je gage qu'il n'est pas ce qu'il parait être.

Attrapant le verre de liqueur à peine posé, elle l'avala d'un trait. Vraiment sucré pensa t'elle.
Lucine
A dire vrai, vlà un bail qu'elle n'a pas mis les pieds dans son village, elle veut savoir tout ce qui a changé la Lucine, et puis faut pas se laisser aller ensuite... Le bon vieux temps, ça n'existe pas chez les tsignes. Retrouver les siens, sa famille, ses amis, et voilà t'il pas qu'au détour d'une porte...
Cette silhouette, qui se noie dans un verre d'alcool puant...

Oh ! ivrogne et fille d'ivrogne ! chère nièce, petite Attia ! mais comment va la vie ?
Lucine donnaeune grande claque amicale dans le dos de Attia qui manque s'en étouffer, puis se tourne vers la donzelle qui l'accompagne.
Santé à vous jeune fille qui daignez partager le verre des tsiganes.
Puis se tournant vers Attia
j'ai encore le vago dans la rue, je ne suis même pas arrivée au campement. Le village a bien changé tu ne trouves pas ? Est-ce que tu sais au sujet de ta cousine ?
Lucine se ravise, elle n'a pas envie que les histoires nomades soient étalées devant les gadje, mais les siens, il faut qu'ils sachent.
Attia.
Sa voisine apprécie son geste et la remercie. Attia sourit et repond d'un signe de tête, vla que ça commence bien.
Elle lance un regard mauvais au tavernier qui prend son temps pour servir la boisson, au même moment sa voisine se penche au dessus de son oreille. Le regard est accentué au tavernier qui ne se presse pas.
Son regard se porte sur sa bienveillante voisine, elle ne peut lui dire qu'elle s'en fiche de ses maudits écus, elle lui sourit donc et hausse avec lassitude les épaules en rangeant la bourse dans sa besace. Ce soir elle est au dessus des considérations matérielles, ce soir elle a envie de...
Ah ben c'est pas trop tot se dit elle coupée dans ses pensées, le verre est posé devant elle par un tavernier qu'elle menace une nouvelle fois du regard. Elle saisit son verre, cette fois c'est cul sec, histoire de se mettre en condition. Elle lève son verre en direction de sa voisine et s'apprête a le boire.


Oh ! ivrogne et fille d'ivrogne ! chère nièce, petite Attia ! mais comment va la vie ?

Cette voix brusque mais maternelle, cette claque dans le dos alors qu'elle porte le verre enfin a ses lèvres, la liqueur qui s'insinue dans son nez et sa gorge alors qu'elle tousse pour ne pas s'étouffer, Tante Lucine!
Un bref regard a sa voisine qui retient certainement un rire alors que la mère Rrom s'adresse a elle, puis elle se retourne vers sa rigoureuse tante. Elle sourit. Voila ce qu'elle était, une ivrogne et une fille d'ivrogne, c'était pas faux, fut un temps ou elle tenait très bien l'alcool dans les soirée a la Casa, merci tantine pense t'elle, maintenant je peux m'remettre boire!


- Ah Latcho dives tata Lucine! ça fait plaisir de te voir par ici!

Le plaisir de la voir est réel, après tout toute taverne cachait peut être un rrom ou deux.

- j'ai encore le vago dans la rue, je ne suis même pas arrivée au campement. Le village a bien changé tu ne trouves pas ? Est-ce que tu sais au sujet de ta cousine ?

Ah la belle Nejma, son gadjo de fiancé, son bébé. Elle sourit hochant la tête pour montrer qu'elle sait.

- Tout ça nous rajeunit pas hein! J'fete un printemps de plus et ma ptite cousine est déjà mère! La vie est belle hein! Et puis cette ville j'la connais pas vraiment, disons que je la redécouvre!

Un rire mi ironique mi gai accompagne cette phrase. Elle toise une nouvelle fois le tavernier auquel elle s'adresse d'une voix tonitruante.

- Hola toi! Sers donc a boire à ma tante! Et oublie pas le reste hein!

Puis s'adressant a Lucine.

- Avant de t'en retourner au campement, bois donc avec moi! a la santé de Nejma, de l'épi, et de mon Dat ou qu'il soit!

Elle essuie un peu la liqueur qui lui a coulé sur le menton un sourire satisfait fiché sur le visage.

- J'suis bien contente tantine, p't'etre que j'vais v'nir au campement profiter un peu de la chaleur du feu rrom, j'supporte pas ma maison! l'vago me manque!


Elle prit le verre devant elle et le leva vers sa tante.

- sastoooo!

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Lucine
Un petit coup, c'est pas de refus, faut se donner du coeur à l'ouvrage hein ma grande ?

Lucine fait un signe discret et impatient au tavernier pour qu'il bouge son gros popo. Elle se sent la gorge bien sèche...
Bon, si tu sais pour la Nej, c'est bien, et évite d'ébruiter la chose. On en parlera entre nous. Ces jeunes sont plein de bêtises.
Comment as tu pu laisser le vago ?
J'espère bien t'y revoir, je vais y faire le ménage au campement, tu peux revenir. Tu me donneras un coup de main et puis après... on fera la fête pour changer ?
Attia.
Attia écoute sa tante en souriant. Comme cela fait du bien d'entendre cette voix bienveillante. La chaleur s'insinue en elle doucement. Après les flèches de la douleur, un peu de réconfort dans le cœur lui ferait le plus grand bien.

- Faire la fête dis tu? Je n'attends que ça tantine! Je viendrai t'aider au campement si je suis encore en état demain, ce soir j'ai besoin de me nettoyer l'esprit et il parait que l'alcool c'est bien pour ça!

Elle regarde le comptoir, les verres sont vides et le tavernier regarde ailleurs.

- Raaa mais pourquoi j'ai l'impression que c'est une feignasse c'lui la? Il a pas compris qu'il fallait servir?

S'adressant au tavernier d'un claquement de doigts elle le regarde avec dédain.

- C'est pour aujourd'hui ou demain? Me met pas de mauvaise humeur l'vieux, ou sinon un autre établissement accueillera mes écus...

Il fronça les sourcils et elle détourna le regard. Elle avait parlé sèchement. Elle était souvent ainsi ces derniers temps, caustique et cynique, comme si toute douceur la quittait. Comme un breuvage trop sucré qui devient amer, voila ce qu'elle devenait. Elle soupira, ne plus y penser et avancer, profiter de la familia... la familia elle serait toujours la...

- l'service laisse a désirer par ici tantine, vivement qu'on astique ta taverne, on s'ra bien que chez nous...

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Lucine
Ca tu peux le dire, elle va retourner la Casa, c'est moi qui te le dis ! Et comme au bon vieux temps... Curieusement elle a bien tourné aussi pendant notre absence et je ne comprends toujours pas pourquoi. Des habitués ou des aficionados...
Et service rapide et sur commande, c'est pas comme ici, on a notre fierté nous de servir bien quand on en a envie !
--Taveernier


La petite brunette avait bien caché son jeu, passant de petit oiseau effrayé, la voila qui devenait un oiseau de proie.
Il fronça les sourcils, elle le traitait de vieux et lui parlait avec mépris. Il persifla intérieurement, ces tsiganes! quelle plaie!
Son sourcil se haussa par réflexe lorsque le tintement agréable d'une bourse d'écus attira son attention.
Ah mais c'est qu'elle est riche la petite. Il y a bien plus dans cette bourse qu'elle n'a besoin pour offrir a boire aux quelques ivrognes présents.
Il opine de la tête avant de servir. Ses yeux ne quittent pas la bourse et il ne se ravise que lorsque la voisine de la brunette lui chuchote quelques mots a l'oreille.
Tout en s'affairant, ses yeux cherchent du regard dans la salle. Mais ou est il bon sang! Ce salopiaud n'est jamais la quand on en a besoin.
Il est perdu a détailler chaque visage dans son champs de vision, la voix de l'affreuse le ramène a la réalité par un énième ordre tonitruant.
Cherchant toujours du regard il encaissait sans mot dire les jacasseries de l'orgueilleuse.


- Raaa mais pourquoi j'ai l'impression que c'est une feignasse c'lui la? Il a pas compris qu'il fallait servir?

Il commençait réellement à s'énerver, cette gamine il lui aurait bien cloué le bec la tout de suite avec sa mégère de parente.

- C'est pour aujourd'hui ou demain? Me met pas de mauvaise humeur l'vieux, ou sinon un autre établissement accueillera mes écus...

Cette fois c'en était trop, il s'apprêtait a répondre a sa boutade lorsque son regard accrocha enfin sa cible. Il ne considérait plus la jeunette qui s'agitait avec sa tante, il fixait le lascar, ses yeux rieurs plongés dans les yeux d'encre de son interlocuteur. Levant la main furtivement, tout en essuyant un verre, il frottait son pouce et son index l'un contre l'autre et D'un signe de la tête il montra l'arrière salle, puis tout sourire il s'appliqua a servir la petite et les tournées qu'elle avait commandées sans mot dire pensant dans son esprit, on va vite se calmer ma gamine, continue donc de boire sans t'occuper de rien...
Avalyn
Elle répond au sourire par un autre puis la blonde s'efface. Les retrouvailles de famille c'est pas vraiment son genre. Elle connait pas à dire vrai.

Pas d'homme, pas d'enfant, surtout pas d'enfant. Même pas un animal. Bien trop encombrant. Elle trouve toujours un coché pour la mener là ou bon lui semble.

Des amis ? ... Hmm ... non pas vraiment. Des connaissances ... oui certaines.
Pas d'apriori, du gueux à la courtisane, de la noblesse à l'artisan ... tant qu'ils peuvent lui être utiles....

Par contre les Tziganes ... c'est une première pour elle. Elle observe. Somme toute c'est une saine occupation. Son attention ne quitte pas le tavernier, ni la clientèle.
Son oreille entrainée suis la conversation. Quelques mots lui sont bien étranger mais elle comprend ... c'est déjà ça.

L'échange muet entre le tavernier et l'homme au fond de la salle ne lui a pas échappé. La grosseur de la bourse non plus.
--Cassandre


Ce soir c'était pas bien animé dans la taverne du vieux. Quand il tenait son tripot au moins y avait toujours des brigands pour rigoler ou se taper dessus, ou même des maquerelles et leurs puterelles, de quoi s'amuser jusqu'au bout de la nuit.
Il savait même pas pourquoi il trainait la, savait pas ou aller, et tout naturellement était venu trouver le vieux, et pour quoi, pour un taverne bien comme il faut.
Il soupira, la seule attraction était de regarder le vieux s'retenir et faire le beau pour la clientèle, fut un temps il s'en moquait pas mal des bonnes manières et était capable de décorer son comptoir du sang et des dents des malpolis qui lui réglaient pas leur ardoise.
Il ricana et se planqua au fond de la salle comme a son habitude. Rien a se mettre sous les yeux, il opta pour un petit somme.
Le bruit de la porte et surtout la voix tonitruante de deux dames lui firent lever le nez. Il se redressa et passa une main dans sa tignasse.
Ses yeux se posèrent sur le vieux. Il semblait en pleine contenance de tout le bien qu'il pensait de la dame dont il n'apercevait que la chevelure sombre. Le vieux semblait agité, il plongea son regard noir dans celui du tavernier. Qu'essayait t'il de dire de ses petits yeux teigneux. Les doigts, le frottement, aussitôt son sourcil se lève, intéressant...
L'arrière salle... bien. Il se lève nonchalamment et d'un pas agile il se dirige vers l'endroit désigné. Quelques minutes plus tard voila le vieux qui ramenait sa tronche. Un mouvement du menton pour demander cqui lui valait cette convocation et surtout si ça valait le coup.
Il s'adossa contre le mur.


- Vas y accouche...

Son insolence le vieux y était habitué, il s'en fichait bien d'ailleurs, il ne supportait pas d'attendre.
--Taveernier



Il fulminait. Heureusement le gamin avait compris et se bougeait. Il sourit. Il servit une lignée de verres devant la demoiselle et s'éclipsa rapidement vers son arrière salle rencontrer son type.

- Vas y accouche.

Voila ce qu'il avait en guise de bienvenue.Le gamin, cet insolent de première s'impatientait déjà.

- Tu préfère p'tetre retourner comater au fond de la taverne? Qui va les payer tes tournées hein?

Il aimait bien clouer le bec à la jeunesse. Il était déjà un peu énervé mais s'efforçait de penser a des choses agréables comme une bourse pleine d'écus.


- bon vla le plan, y a au comptoir une ptite brune pleine aux as... Même si elle gueule un peu c'est un bont petit bout, et si t'arrives a la retenir ptetre que tu pourras lui r'filer tes morpions et choper ses écus, échange raisonnable ne trouve tu pas Cassy?

Il partit d'un rire gras bien content de sa tirade. Son menton lancé au petit attendant sa réponse, même si cela n'était pas sujet a discussion.

- Même qu'elle est accompagnée d'une blonde pas trop mal et d'une vieille qui a mon avis va dégager vite fait. Si ça s'trouve tu pourras t'faire les deux!

Il rit a nouveau, regardant le loupiot toujours impassible. Cela l'énervait au plus haut point, il se faisait désirer comme toujours cet avorton!

- Bon t'y va ou pas?
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