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[rp] Quelques pas de danse et des rencontres.

Matouminou


Coups d'oeil alentours... certains discutaient, le vagastrel déclamait ou - comment disait-il avec sa gouaille sans pareil? - ah oui, il déversait des glaviots...charmant, avait grimacé Matou en entendant cela...
En tout cas, les gens arrivaient et la salle se remplissait.

Et lorsque Stromb acquiesça à sa demande, son coeur battit un peu plus fort comme à chaque fois qu'il la serrait contre lui. La main de l'homme dans son dos, la fit sourire tendrement. C'était à la fois une caresse protectrice et signe de tout l'amour qu'il lui portait. Naturellement, car leurs corps étaient faits l'un pour l'autre, elle se lova contre lui et se laissa entrainer. Nul besoin d'avoir pris des cours de danse, ils étaient en harmonie.
Pourtant, et là était toute la magie, sans doute, de leur amour, c'était la première fois qu'ils évoluaient ainsi,dans une si grande salle. Ils avaient déjà, pour s'amuser, danser en taverne, mais Stromb faisait très vite le pitre, et Matou n'était pas, non plus, la dernière à le suivre.

C'était leur premier bal et elle en ressentait une vive joie. Elle tournoyait au rythme qu'il lui imposait. C'était un bon danseur, elle s'accordait parfaitement avec lui, et très vite, aussi parce qu'il l'enivrait de baisers dans le cou, très vite le décor s'effaça, les bruits de voix s'estompèrent. Il n'y eut plus qu'à ses oreilles la musique des violes, flûtes, luths et autres instruments.
Les notes virevoltaient, les enveloppaient, formaient une douce mélodie. Elle sentait contre elle toute la chaleur du corps puissant et la douceur qui s'en dégageait.

Elle plongea ses yeux dans les siens, s'y noyant presque, plus rien autour d'eux n'existait. L'espace de cette première danse, ils furent comme seuls au monde. C'était leur danse, c'était leur amour qu'ils offraient, sans honte, aux yeux de tous...et peu importait qu'elle fut noble, qu'il fut roturier, peu importait qu'ils eurent péché...Aristote avait sans doute bien mieux à faire que de les condamner. Quant aux rumeurs les concernant, aux propos fielleux qui avaient pu être déversés sur leurs têtes, Matou n'en avait cure....Son bonheur était insolent, certes, mais elle le vivrait toujours pleinement, totalement, et jusqu'au bout....Et pour elle, même la mort ne les séparerait pas.

Elle lui sourit, ses yeux brillaient, ses joues étaient sans doute rouges du bonheur qu'elle ressentait.
La musique cessa, elle revint à elle, entendit de nouveau les voix des invités, le décor se matérialisa de nouveau sous ses yeux.
Un peu chancelante, et ce n'était pas cette fois-ci une quelconque boisson alcoolisée qui agissait, elle murmura à Stromb:


- Merci...

Nul besoin d'autres mots, et quand on savait combien Matou était bavarde, on pouvait aisément imaginer tout le poids qu'elle mettait dans ce petit mot tout simple.

Elle s'était penchée pour le lui sussurer à l'oreille. C'est alors qu'une étrange chose se mit sur le passage de son nez, le lui chatouillant. Elle plissa les yeux et le nez aussi, tentant de retenir ce qui serait un formidable éternuement.
Elle avait oublié qu'elle était allergique aux plumes des volatiles quels qu'ils soient.

Elle prit alors conscience de la plume de paon qui ornementait le chapeau de Stromb. Celle-ci s'était légèrement affaissée, sans doute avec le tournoiement de la danse, et se trouvait sous son nez.
Un regard de panique passa dans ses yeux...ne pas éternuer...se retenir...Hélas, elle n'eut que le temps de s'écarter de son volcan et laissa échapper, derrière sa main, bien faible rempart, un tonitruant:

- ATCHOOOOOOOOOOOOOOOOOUMMMM!!!

_________________
Ambroise_
"-Mesdames et messieurs, merci Bonsoir!"

J’laisse derrière moi mon p’tit amour et on est déjà à mi-parcours...
A chaque fois j’passe en coup de vent et j’pense déjà à la prochaine fois ou j’ferais tourner les éoliennes. J'fait pas attention, sur le coté les lionnes défilent et les musiciens battent la mesure... J’écris entre des lignes à hautes tension, j'assure?...

Pas ma place, j'vois des bagues en or aux bouts des doigts. Un claquement des miens, et tu sens la magie, le soleil, la cadence, mais c'est pas pareil sans toi...
Non j'te parle pas d'amour cette fois ci... Juste de la fois ou j'ai dit oui...

Dans la danse, je me lance dans la fosse, j'laisse la choriste gérer, j'ai envie de bouger.
Je sais que je te saoule quand mes yeux se posent et trainent sur des courbes qui ne sont pas les tiennes, alors je me la joue solo...
Rassure toi, si une viens pour te piquer la place, elle aura droit à un "dégage connasse!"...
Je sais que je te saoule quand trop souvent j'suis ailleurs et finis par pondre une question à laquelle tu viens de répondre, je te saoule jusqu'au coma éthylique, car j'ai plus d'trois grammes de saint amour dans le sang! IJKl..NOP!
D'ici, j'te sens bouillir, mais t’inquiète, le mot défendu je le laisse aux peines a jouir... Interdit de te dire tout ce que je ressens... Et oui, plus que jamais, j'voudrai conjuguer ce verbe au présent...

Courbé comme un roseaux, les doigts levés vers le haut j'me laisse aller sur le tempo... Pas un sourire, pas un regard, pas un contact entre voisins, pas vraiment l'ambiance du joyeux bouzzin.

Un pas en avant, j'ferme les yeux, je me revois chantonnant: "Elle est belle, elle est douce... Karalynn j’espère, ma douce... j'irai jusqu’à l’océan en la ville de Mimizan me rejoindrez vous sur le sable blanc? je l’espère, je l’espère vous habiller tout de blanc..."
Et tu refuse, alors j'me suis dis: "Il est des jeunes pousses destinées à ne jamais fleurir. Il en est d'autres qui fleurissent mais ne portent jamais de fruits. Quand le destin se mêle du sort des hommes, il ne connaît ni pitié, ni justice."...

J'tourne sur moi même, j'distille des rimes toujours avec la même passion qui m'anime, et je me perd dans un abime... Je meure, et quand les autres ont des dépôts de gerbes sur leur tombe, toi tu pose un jambon... Hum qu'il était bon!

Un pas de coté, je reviens à la vie, je me perd dans des rues tout de gris, et je chante pour des filles qui me font plus ou moins envie... Tu me tombe dessus, tu me dit: "Hey l'Ambroise, on s'marie?!"
J'venais d'me réveiller, j'avais la tête dans tu sais quoi, et j'ai dis oui...

Un pas en arrière, tu veux m'arracher un baiser, t'y parviens... J'sors ma lame, j'te la care sous la gorge, pret pour un viol, tu me l'a faite lâcher, j'y ai mis du miens...

J'tourne sur moi même ici, tes "Je t'emmerde l'Ambroise!" me manque... Mais au fond de moi, je sais que mes "Ta gueule!" te manque aussi!

Pas de niaiseries, pas de poésie pour la poésie sans plume ni mélodie, pas de couple pour le couple, vous appelez ça comment ici? IJKL...NOP!

Nan c'est bien pire que ça, cette fleur... J'ai la chanson et l'horticulture comme passion, j'en vois déjà qui te jalousent... Les mêmes qui envient notre sous culture...

Et j't'imagine, dans cette ambiance classieuse claquant les rêveuses...
Danseurs, tes doigts dans les miens? J'suis un sacré rêveur. A vous les tierces personnes, j'vais vous raconter mon malheur...

Mon malheur est que je suis un jardinier avec une fleur que je ne saurais faire pousser... Non, je ne serais pas celui que l'on t'a dit, celui qui t'apprendra la vérité sur la vie, encore moins celui qui saura remettre un nez au sphinx! Simplement je suis loin de tout ça et l'incertitude guette mes pas...

Je suis un jardinier avec une fleur à faire pousser et depuis que les premières pousses ont éclos, le doigt levé je m'interroge...
Est-ce moi celui qui devra te donner à manger, te coucher pour que les matins viennent te réveiller ?
Là moi je sais pas où on va, et je ne sais toujours pas mais je suis là... Et mon bonheur est d'être un jardinier et tous les matins j'irai te regarder pousser, me pousser des sourires à me rendre gai!!!
On sera ce qu'on peut, on fera d'notre mieux...

Je n'ai d'autres amours à t'apprendre que ce que je suis tout entier... En retour de toi, ce que tu peux être pour toi et vois l'Ambroise, le jardinier...
Aussi, avec le manuel de ma vie, l'histoire d'un jardinier qui a défaut de te faire pousser... Eh bien, apprendra à être jardinier...

J'fais un petit pas en avant et j't'imagine, faisant de même... Nous les amants enviés, mon sourire édenté se reflétant... Dans le tiens, émail diamant! J'suis la magie du noir, t'es la magie du blanc!

Et j'tourne sur moi même... Oublie tes états d'âme, lâche ta plus belle lame... Ça tourne... J'veux pas de maquillage de clown, de masque de personnages.
Car à tout développer les négatifs de ce moment positif je fixe l'objectif, le mariage...

J'aime quand le silence en dit long, quand les gens parle amour moi j'parle passion...
Et j'hoche la tête sur cette ritournelle... Putain qu'elle me manque la belle!



J'essai juste de faire coïncider les émotions c'est ce qu'il me semble, c'est parfait si nos modes de vie se ressemblent...
La recette? Du noir, des sourires, des rires et des rimes, une bonne sauce de vécu, Beauté vulgaire j'm'avoue pas vaincu.



J'suis un peu irrité, je sais plus qui m'a dit cet apres midi: "Du coup avec tout ce talent à rendre beau l'immonde, plus de places pour les beaux mots?" J'ai pas envie de répondre, je sais même plus qui m'a dit ça... Juste, lis et cogite... T'aime la poésie? Alors vis là! C'est juste un truc viscéral, ça ce passe dans le cœur, dans le sang et dans les tripes... Et j'aime les belles choses faut pas croire hein!!!
Kekeradoco_
Les festivités ont commencé.
Le jeune lieutenant observé les couples qui se formaient, se déformaient, se reformaient.
Mais tous étaient heureux d'être là.


Il était rarement présent lors d'événement comme celui la malgré les apparences c'est un grand timide le lieutenant.
Une musique entrainante des demoiselles qui attendent un cavalier.
Le jeune homme a remarqué que la jolie mairesse aimerait bien danser.
Il prend son courage à deux mains et se rapproche de la mairesse.


Madame permettez moi de vous invitez à danser.
Lui chuchotant ne soyez pas trop dure je suis un piètre danseur.
il est souriant
Louisa.

[ Ça monte, ça monte... et ça descend ]


Second verre de whisky en main. Étonnant, oui vraiment étonnant qu'il y ai une telle eau-de-vie à un bal de village Rouerguois..! Mais la rousse ne saurait s'en plaindre! Un couple dansait, en une parfaite osmose. Louisa ne pouvait pas s'empêcher de les observer, de les admirer... Leur passion l'un pour l'autre vibrait dans l'air et lorsque la musique prit fin sur un long vibralto, la femme sembla se tendre comme un arc. Et son homme en paraissait la flèche. Louisa sourit. Elle aimerai qu'un homme la regarde comme ça, les yeux pleins d'amour et d'admiration, alors même qu'il connaitrait ses pires défauts! La jeune rousse était perdue dans des pensées romantiques lorsqu'un bruit assourdissant la fit sursauter violemment!

_ ATCHOOOOOOOOOOOOOOOOOUMMMM!!!
_ Haaa!
Elle avait poussé un petit cri surpris, aigu. Un de cri de femme agaçants et amusants à la fois. Pitoyable. Pathétique. Risible. Elle s'en voulut. Et rougit. Foutue peau de rousse! Dans la même seconde que l'éternuement et son cri, elle lâcha son verre. Plein d'un tiers, le gobelet d'étain rebondissant lui sembla faire autant de bruit que le formidable "atchoum"! L'eau-de-vie était décédée, rependue au sol avec moult éclaboussures sur sa robe et sur les pieds des gens autour d'elle...
_ Mesdames et messieurs, merci Bonsoir! Salua l'artiste trois secondes plus tard.
_ Pardon, je... je suis confuse, excusez-moi.
Le bleu électrique de sa robe était déjà tâché de gouttes plus sombres là où l'alcool l'avait éclaboussée. Cyrielle y avait eu droit elle aussi, comme la toute jeune-fille et deux messires. Louisa lança un regard à l'amoureuse éternueuse, contempla le bas de sa robe et son verre dégoulinant puis les personnes autour d'elle, l'air grave et toute rouge. Puis elle éclata de rire! C'était nerveux, sans doute? Oui, et puis elle trouvait l'enchainement de situations comique et avait imaginé la tête qu'elle devait faire!
La musique s'était arrêtée après la danse brûlante des amants, l'éternuement avait fait taire tout le monde et à présent, le fou rire clair et franc de Louisa résonnait et rebondissait entre les murs!

Matouminou


- Oups!!

Arfff..bon, ben c'était pas vraiment la façon la plus romantique de terminer cette danse. Le silence avait envahit la salle, impossible de feindre l'étonnement et de se fondre dans la foule.
Toutefois, Matou était assez rodée à ce genre de situation un peu incongrue, et pour cacher la légère gêne qui lui avait fait piquer un fard, elle fit un sourire d'excuses. Et son sourire ne fit qu'augmenter en s'apercevant qu'elle avait fait sursauter Louisa, la toute nouvelle tribun, au point de lui en faire lâcher son godet.

Elle déposa un petit baiser rapide sur la joue de son volcan en lui disant:


- J'ai soif...je vais nous chercher à boire! Je vais aussi aller m'excuser..je cois que j'ai provoqué une petite catastrophe...

Et elle se dirigea vers Louisa pour s'excuser:

- Acceptez mes excuses...je crains de vous avoir effrayée...je..hum...c'est la plume de paon...ça m'a chatouillée le nez, 'fin, bref...

Elle lui sourit, son regard se posa sur la belle robe tâchée par endroits, s'attarda sur les pieds des autres personnes qui la regardaient, sans doute un peu étonnées, peut-être et, elle l'espérait, feindraient-ils de n'avoir rien entendu, et rien vu. Elle regarda de nouveau Louisa, d'un air confus:

- Euh..ça ne se voit pas trop...enfin....votre robe était peut-être un peu trop unie...ça donne une touche..euh..hum...

Voilà qu'elle bafouillait, et surtout qu'elle agravait son cas. Le pire est qu'elle avait envie de rire, tant la tête de Louisa était comique. Mais Matou ne voulait pas la vexer plus. Après tout, elle ne l'avait rencontrée qu'une fois, au comptoir des nouveaux et des voyageurs, et elle ne connaissait pas son degré d'humour. Cependant ce fut Louisa elle-même qui la sauva de ce moment de grande solitude, en éclatant, tout bonnement de rire.
Il n'en fallut pas plus pour que Matou joigne ses rires à ceux de la jeune femme.

Entre deux éclats de rire, elle réussit à se présenter, en hoquetant:


- Je...suis....ha ha ha...Matouminou...mais...on ...on s'est ...s'est...hahaha...rencontrées au..au...comptoir....

Elle respira un bon coup, afin de reprendre un peu ses esprits et lança à la ronde:

- Et si nous trinquions?? A Cyrielle qui a eu cette excellente idée d'organiser ce bal!! A la belle robe de...euh..non...on oublie ça....A Villefranche plutôt!!

Elle fit un grand signe vers Stromb pour qu'il les rejoigne.

_________________
Louisa.

_ Acceptez mes excuses... je crains de vous avoir effrayée... je.. hum... c'est la plume de paon... ça m'a chatouillée le nez, 'fin, bref...
Euh.. ça ne se voit pas trop... enfin....votre robe était peut-être un peu trop unie... ça donne une touche.. euh.. hum...

Louisa lui rit au nez, n'arrivant pas à s'en empêcher! La plume, et puis sa robe, trop unie? Oui, il y manquait des tâches!!
Ce genre de situation était toujours délicate. Comment allait le prendre l'autre? Serait-elle vexée? En rirait-elle? Comment savoir? Louisa ne se posa pas la question, un fou rire vient toujours sans prévenir! Heureusement pour elle, l'éternueuse avait elle aussi de l'humour et joignit son rire au sien!

_ Oui, je vous reco.. ffll!
Parler en riant, c'est délicat. Un filet de bave avait commencé à couler à la commissure de la lèvre rouge de Louisa et l'avait aspirée en un bruit des plus... moche. Bien consciente d'être ridicule, son fou rire repartit de plus belle, et la voluptueuse rousse toute endimanchée dans sa robe de bal, ses cheveux roux coiffés en de savantes boucles... toute une préparation pour se retrouver à ravaler sa bave! Encore une fois! Heureusement que quand elle riait elle n'aspirai pas de l'air pour faire un bruit de cochon! Heureusement que son rire avait quelque chose d'élégant!
Se calmant, elle essuya une larme au coin de son œil légèrement fardé.

_ Oh là là! Vous quand vous éternuez vous ne faites pas semblant! Ce n'est pas grave pour mon verre, c'est une bonne occasion de le remplir à nouveau! Mais, euh... J'espère que ça ne va pas coller parterre...

Sans que Louisa ne dise un mot, Maude ramassa la gobelet et s'en alla le remplir. La jeune Tribun fraichement nommé avait déjà rencontré Matou au Comptoir des Présentations jouxtant son Bureau. Elle avait tout de suite apprécié la Normande qui n'avait pas la langue dans sa poche, comme elle! Louisa lui avait tout de suite proposé le tutoiement, elle s'y sentait plus à l'aise, bien qu'elle mette parfois des "vous" au milieu des "tu". Sa suivante lui tendit son verre, à nouveau plein.
_ Trinque avec nous, Maude!
La jeune blonde au visage poupin se précipita se chercher un verre de vin et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle était déjà au garde à vous, verre tendu entre Louisa et Matou.
_ Au Bal! Dit Maude.
_ Aux robes trop unies qu'il faut tâcher! Renchérit Louisa, le visage fendu d'un sourire. Et bien-sûr, à nous! A notre santé, à notre bonheur, à nos amours!

Cyriellle
Peu à peu la salle se remplissait de demoiselle joliment apprêtée, de dame à l'allure altière et de sieurs forts bien mis... À dire vrai je ne savais plus trop où donner de la tête. Perdue mais ravie de ce tourbillon de rencontre en froufrou, cette première semaine à Villefranche était pleine de promesses. La demoiselle Louisa me répondit.

Oui vous présumez bien   dis-je d'un sourire. [i] Et ma foi tout va merveilleusement bien ce soir, je vous souhaite une soirée agréable.

[i]D'agréable la soirée le serait je l'espérais. Loin de la mairie, loin des chiffres, loin de la dette, loin de tout hormis de la danse que pouvait-il y avoir de mieux?

Un homme peut-être…
Justement une silhouette imposante s'approcha, reconnaissable entre toute, il était venu. J'avais encore en tête ses mots couchés sur le vélin qu'un messager m'avait porté ce soir, alors que déjà l'auvergnat était à Villefranche. Heureuse de le revoir ou boudeuse de n'avoir été prévenue je ne savais trop encore comment l'accueillir, par habitude j'opterais pour la bouderie en grande adepte que je suis mais il est si charmant ce soir que je ne pu m'y résoudre et à taire l'émoi qui s'éveillait en moi.


Bonsoir senhor Koslov. Lui dis-je en souriant. J'attendrais ces quelques pas de danse avec vous avec impatience puis pour lui seul...

J'espère que les villageoises villefranchoise vous feront oublier celle dont vous me parliez.... Avant qu'il n'aille saluer les buveurs, et danseurs et que je n'aille saluer la Juge dont la présence me ravie.

Bonjour jolie Juge. Je vais très bien, merci pour ton compliment, le bal semble attirer, les gens arrive doucement. Mais toi comment vas-tu? Pas trop épuisée entre les procès et la douane?

En parlant de sécurité et défense, une voix elle aussi reconnaissable entre toute s'éleva dernière moi. Une paralysie indépendante de moi s'empara de ma main et mes yeux par habitude recherchèrent un pichet d'eau. Allez savoir pourquoi…

Bonsoir Lieutenant pédant eu-je envie d'ajouter en me retournant. Mais il semblait avoir changé, pire il s'essayait dans la politesse.

Merci Lieutenant mais ne vous excusez pas, votre simple venue me ravie.

C'est alors que la Parfaite entra avec Choupinou. Bonsoir vous deux. et souriant à Matou soulagée... Oui ça arrive doucement j'espère qu'ils vont danser un peu quand même.

Des rimes peut-être...
La musique se mis à faiblir doucement et l'Ambroise de donner de la voix tout en rime. J'en avais eu un léger avant goût en taverne il y a quelques jours, l'homme semblait porté par les mots et tout à la fois avare en dehors des soirées intimistes de Villefranche. J'avais lancé l'invitation espérant sa venue, la redoutant méconnaissant encore son talent et ni croyant pas vraiment dans sa retenue. Mais il était là, face aux villageois, voyageurs, danseurs et buveurs. Le temps cessa de courir et toute mon attention ne se porta que sur sa voix habile qui me transporta le temps d'une infinité subtile loin de Villefranche. J'en ignorai le boucher cruel, le jeu des rencontres, l'étonnement des danseurs, la valse des courbettes jusqu'à se qu'un atchoum gênant ne me tire de ce voyage improvisé en compagnie de la voix de l'édenté.

L'atchoum, un cri, un bruit sourd de gobelet qui chu au sol fut suivi d'un choc glaciale sur ma gorge nue simplement souligné du décolleté de ma robe.


Aaa! C’est froid, c'est froid.

Mes deux azurs se posèrent sur la rousse hilare mais pouvais-je lui en vouloir? Non pas vraiment, je me mis à en rire à mon tour oubliant la robe pour l'accompagner malgré la pic du froid.

Merveilleuse entrée en scène Louisa. Y'a pas a dire. Et dans un grand geste théâtrale, façon je m'incline vers la foule silencieuse, j'introduis la belle rousse. Dames, sieurs je vous présente Dame Louisa notre tribun au sursaut facile.

Puis un mouchoir brodé à la main j'essuie le liquide ambré qui allait me parfumé pour la nuit.
Et le Lieutenant de me tendre sa main. Décidément rien à voir avec notre première rencontre...


J'en serais ravie Lieutenant. chuchotis aussi et sourire amusé J’excuse si vous excusez mon nouveau parfum irlandais

Je pris sa main tendu et le suivi docile avant qu'il ne m'attire dans ses bras m'entrainant sur la musique qui venait de reprendre….
--Helena_di_rivombrosa



Helena sourit à Cirielle qui était venue la saluer. Elle la regarda amusée de la voir partir au bras du lieutenant. Il formait un beau couple et allait ainsi ouvrir ce bal.

Helena reporta son regard tout en souriant sur le géant. Il avait fallu un petit moment avant qu'il se croise et puisse converser ensemble.Homme des plus gentleman.Elle sourit en coi le sentant hésiter quand à la prononciation de son nom italien.


Je vais bien également,merci. Je suis tout à fait d'accord avec vous.


Elle but une gorgée de son verre.Ils furent vite rejoins dans leur conversation par une dame inconnue de la brunette. Elle posa son regard océan sur elle acquiesçant à ses dire.

Elle se présenta alors avec douceur

Je me présente Helena Di Rivombrosa, Dame de Montoiron. Enchantée.
Donc si j'ai bien compris vous habitez Villefranche n'est ce pas? Pour ma part je n'ai pas posé mes valises à Villefranche quoi que cette ville est fort charmante.


La jeune juge se tourna vers Valdimir.


La musique est entrainante n'est ce pas. Peu de personnes osent danser et pour tant nous sommes ici pour cela non??


Alexander_d_emerask_




Alex était arrivé au bal séparément de la belle Helena qui était venue accompagnée de sa fille.

C'est que le bal coïncidait tout juste avec son installation en Rouergue, il lui avait fallu défaire ses bagages, trouver une tenue adéquate, bref, pour une fois, il n'était pas à l'avance.

Il prit son cheval pour se rendre sur les lieux du bal. Pas facile non plus de se repérer, il ne connaissait pas encore bien les environs.

Arrivé sur place, il mit pied à terre et entra, attiré par la musique qu'on pouvait à peine entendre depuis la rue.

Le Rouquin entra, un peu intimidé, espérant retrouver tout de suite sa Brune, ou au pire quelqu'un qu'il connaissait.

Balayant donc la salle du regard, il repéra quelques visages déjà croisés sur les quelques jours qu'il venait de passer en Rouergue.

Ses azurs s'arrêtèrent sur un brun qu'il connaissait... autrefois.



"Stromboli..."

Le nom à peine murmuré lui rappela une foule de souvenirs.
Les voyages, Danaé, les coups de colère, les folies en taverne...
Il était fort occupé à danser avec celle qui devait être sa compagne, aussi les azurs du Rouquin continuèrent leur recherche.

Un homme à l'autre bout de la salle dépassait les autres d'une tête, un colosse et il dansait avec une charmante brune... la plus belle de la soirée, assurément, c'était Helena.

Il esquissa un léger sourire, content de la retrouver, puis il se dirigea vers le buffet en attendant que sa danse se termine.
Stromboli
Ils avaient dansé, et c'était beau. Les occasions étaient rares où Stromb faisaient les choses sérieusement, sans basculer dans la pitrerie. Mais là pour le coup, il s'en tint à ses bonnes résolutions, et cette danse lui avait donné envie de faire la fête. Pour le moment, les gens venaient, il faudrait sûrement attendre plus tard pour danser nus sur les tables. A cette pensée, Stromb se mordit la lèvre pour éviter de rire.

La danse était finie, et Matou, pour une fois, se fit remarquer avant lui. La plume qui ornait son chapeau avait dû lui chatouiller les narines, et elle éternua bruyamment.


Citation:
ATCHOOOOOOOOOOOOOOOOOUMMMM!!!


Arfff ! Il sursauta, regarda Matou les yeux ronds, puis autour d'eux histoire de jauger le niveau de honte. Il balbutia en regardant Matou, genre je la connais pas...

Euh... Ça va...? Dis donc tu as failli souffler tout les carreaux hein on a eu chaud...

Mais déjà cette furie était parti papoter avec la jeune tribun. Stromb se trouva planté là comme un con, bras ballant.

Oui oui chérie vas-y... Pas de problème...

Dit-il dans le vide

Hum... Bon...

Marmonnant quand même un peu entre ses dents, il alla se chercher à boire. Il observa les gens et un léger sourire se dessina sur son visage. Il aimait tout particulièrement cette Vf vivante, qui n'avait rien à voir avec la ville morne et agonisante qui l'avait fait fuir dans sa jeunesse (pas si loin d'ailleurs !). Mais Matou faisait signe de le rejoindre. Il s’exécuta donc, un homme serviable qu'il était... Mais seulement avec elle ! Un sourire à la tribun, et il écouta papoter les deux femmes d'une oreille distraite.

Son regard se perdit, puis finit par être attiré par une chevelure rousse. Il eu un instant de blocage... Son esprit s'éveilla soudain en voyant Alex faire son apparition. Il ouvrit de grands yeux en le voyant. Ça pour une surprise ! Il était bien loin d'imaginer qu'il le verrait à nouveau, en tout cas pas de sitôt et encore moins en Rouergue, à Villefranche qui plus est ! Il eut l'impression de faire un bon en arrière dans son passé, de bons souvenirs où famille et amitié ne faisaient qu'un. Il regarda les filles et s'excusa


Pardonnez-moi, je m'éclipse un petit instant...

Et sur ce, il se dirigea vers le buffet où se trouvait le rouquin. Il afficha un grand sourire et lui tendit la main

Alex, mon ami... Comme ça faisait longtemps...
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Adorianna


Les gens semblaient heureux et Dodo l’était encore plus, surtout qu’on servait du calva!!! Les soirées calva, ça ne trompe pas et c’est très bien comme ça tralala!!! Dans quelques instants la mairesse allait annoncer à tous les invités les grands chanceux, enfin les heureux gagnants du concours de loterie… Elle avait bien hâte de voir la tête de la personne qui aurait la chance de passer la soirée avec elle.

Pour l’occasion elle avait préparé un petit bouquet de fleur, rien de très extravagant, quelques marguerites et pissenlits… Oui parfois Dodo savait faire preuve de galanterie… Est ce que l’amour avait quelque chose à voir la-dedans??? Vous lui demanderez, car moi j’en n'ai aucune idée ^^ .

Elle s’approcha de Cyrielle toute joyeuse et l’embrassa amicalement. Elle l’appréciait beaucoup. C’était quelqu’un d’unique cette mairesse et de plus c’était sa seule amie qui lui disait que des compliments.


Alors Cyr, on va bientôt annoncer les gagnants?

Elle l’a regardait les yeux pétillants comme de la bière et se servit un petit verre de calva…

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Kekeradoco_
L'invitation est lancée,la demoiselle accepte.
Sa première rencontré avec cy,se fut un fiasco une histoire de sceau d'eau.
Il l'accompagne sur la piste.


Une odeur lui monte au nez.
elle lui chuchotte
J’excuse si vous excusez mon nouveau parfum irlandais

J'excuse l'odeur avec un sourirecelàvous donne un petit charme en plus

La musique repart ,la danse commence

Il lui chuchotte qu'il s'excusait encore de sa façon de comporter lors de leur premiere rencontre
Alphi
Mel s'était éclipsée en vitesse, si bien qu'Al s'était retrouvée comme une idiote avec son verre, qu'elle remplit pour la énième fois. Bouuuh, pas de Phuphu à l'horizon, son amie devait glandouiller on ne sait où. Pas de cavalier non plus. Pff tu parles, bien sûr que si ! Elle regarda son verre qu'elle voyait se dédoubler et lui murmura : Tu es là toi
Elle le siffla d'une traite, le remplit à nouveau et trottina le long du buffet en hoquetant. Son flair, le seul sens qui fonctionnait encore correctement en son état lui indiquait qu'il y avait des fraises à proximité.. Bingo les voilà ! Elle tendit le bras, en chipa une et la porta maladroitement à sa joue gauche, puis au bout de son nez, pour enfin arriver dans sa bouche.
Bétasse que je suis, se disait-elle.
Elle fronçait les sourcils pour distinguer les formes correctement autour d'elle, parvint à slalomer entre les invités, esquiva un couple de danseur en un pas-chassé des moins élégants, perdit l'équilibre d'un côté, puis de l'autre.
Merdaaasse ! Screugneugneu ! qu'elle bougonnait.
Etrange ! Il était rare qu'elle ait l'alcool malheureux comme ça, ça n'allait pas du tout, il fallait qu'elle se reprenne. Et zut, pas envie de poireauter comme ça sans rien faire. Elle but son verre, histoire de pas faire les choses à moitié - aggrave ton cas, qu'elle disait - se mit pieds-nus puis fila entre les danseurs pour se mettre à virevolter et à tournoyer sur elle même, les longues manches de sa robe voletant autour d'elle.
La tête dans les nuages, le visage paisible et les yeux presque clos, Al dansait d'un pas léger, presque aérien, si bien que la scène perdait un peu de son ridicule. Dans sa tête, elle se voyait d'abord sur une plage au couché du soleil, puis dans la forêt où seuls quelques rayons de lumière transpercerait les feuilles...
Cyriellle
Villefranche est une cité des plus particulière, un temps elle désoeuvrée à l'image de la terre Rouergate puisun regain de vie s'opera pour disparaitre quelques mois apres. On pourrait en croire que les villefranchois sont de fait des gens defaitistes mais il n'en ai rien. En une dizaine de jours et quelques missives certains avoir fait montre de leur envie de bouger la cité, d'autres l'avait envahi à coup de calva et on avait mais une seconde invasion de roux, le roux c'est l'avenir pensais-je! Mais pour l'heure c'était un brun qui m'occupait delicieusement bien à dire vrai. Et cela en était d'autant plus déroutant que j'avais davantage un faible pour les blond que les brun. Pire celui-ci était lieutenant, pédant, imbu de lui et un brin collectionneur de femme. Le prince charmant des temps morderne, dans ce temps si dépravé qu'il en devient presque de douveur sublimé. Dans les bras du lieutenant j'en était subtilement emporté, même sa voix me fit presque chavirer et d'un murmure je ne pu m'empecher de lui lancer quelques pics bucolique.
 
Cessez donc de vous excuser cher Lieutenant où bien vais devoir en faire de même pour la douche et je vous avoue que je ne la regrette pas le moins du monde, elle a sublimement mis en valeur vos traits. 
 
La musique mourrue et une voix sainte s'eleva.
 
Merci pour cette danse Lieutenant, je dois vous abandonner pour anoncer les gagnants de la loterie qui semblent s'impatienter. Je quitte alors ses bras pour me diriger vers l'escalier de marbre, astiquer par matou s'il vous plait, quelques marche plus haut, je fis face aux danseurs et fis signe à Ado et Kiliane de me rejoindre.
 
Danseuses, danseurs ou bien buveuses, buveurs c'est selon.
 
Au cas ou je vous serais inconnue, je suis la redactice de vos invitations et la maire de Villefranche, celle qui vous harcèle pour certains même.
Je tiens à tous vous remercier ce soir pour être venu, avoir dansé et bu, grace à vous notre cité revit. Et comme une sainte s'impatiente je vais de ce pas annoncer les gagnants de la loterie organiser il y a quelques jours.

Roulement de tambour et ma main plongea dans l'urne contenant tout les tickets. Un sentiment d'être etrangement scruter m'assaillit, regard vers la foule qui m'observait tel une gamin prit en faute.
Elle est très innocente ma main, je vous assure.
Trève de plaisanterie et premier ticket sorti.
 
Pour le premier des premiers prix, à savoir une soirée avec la sainte ici présente, autrement nommée Adorianna notre gagant ou plutot gagnante! Donà Matouminou. La foule en délire applaudit et fit place à la normande pour qu'elle s'avance vers son prix de choix. Et pendant que les deux amies réalisait, un second roulement de tambour se fit entendre laissant ma main gracile plonger dans l'urne.
 
Pour le second des premiers prix, à savoir une soirée avec le cruel Boucher villefranchois ici présent, autrement nommé Kiliane fraise, notre gagante est la jolie Liniesse! Re foule en délire pour applaudir la belle lini sur le point de rejoindre l'escalier.
 
Matou, Lini souhaitez vous faire un commentaire?
 
Alexander_d_emerask_
"Alex, mon ami... Comme ça faisait longtemps..."

La voix le fit sursauter tandis qu'il contemplait les petites bouchées en abondance sur le buffet, il l'avait reconnue, cette voix.
Il avala rapidement la portion de jambon qu'il avait en bouche avant de penser à répondre.

Le Rouquin se retourna et riva son regard dans les yeux de son interlocuteur, serrant la main tendue.
Il ne savait pas du tout comment les retrouvailles allaient se dérouler, après tout ça, mais ça semblait bien parti.


"Stromb, ça alors! Qu'est-ce que tu fais ici?
Je t'avais vu danser au loin mais je ne voulais pas te déranger.
Qu'est-ce que tu deviens?"


Il se tourna à nouveau vers le buffet, prenant deux verres de vin pour trinquer avec son vieil ami.

Tellement de choses s'étaient passées depuis l'éclatement du groupe d'amis qu'il ne savait pas par quoi commencer.
Il chercha un moment Helena des yeux, puis reporta son attention sur le Brun.
La fête battait son plein et les gens commençaient à se détendre autour d'eux, les rires estompant un peu la musique, étant donné que le buffet était éloigné de l'orchestre.
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