[RP ouvert ] Requiem pour Le Loup !

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L'art de la guerre, qui est l'art de détruire les hommes, comme la politique est celui de les tromper.

Il les connaissait depuis un moment du moins pour la plupart , il venait de les rejoindre depuis quelques jours pour se faire sa propre idée, pour laisser les mauvaises langues derrière lui, arrivant presque sur la pointe des pieds sans prétentions aucunes ... du moins pour le moment...

Ils l'avaient très bien accueilli, lui restait pour l'instant en retrait , se faisant discret peut être trop même mais le but étant de faire connaissance dans un premier temps et se faire une place parmi eux.... apprendre à vivre en groupe avec ses avantages et ses inconvénients... savoir simplement écouter sans prendre la parole pour jauger les membres de la meute.... chacun ayant un caractère et une personnalité bien différentes.

Voila bien le réel souci pour le solitaire Milo , toujours libre de ses actes et de ses mouvements apprenait doucement à composer en groupe alors quoi de plus normal que de se joindre à eux pour le dernier hommage rendu à Joran qui retrouvait ses terres pour ne plus jamais les quitter cette fois ci...
Bien évidemment qu'il aurait préféré les rejoindre dans d'autres circonstances mais les choses étaient ainsi faites...

Il s'avançait doucement au milieu de la meute réunie encapuchonné pour se couvrir du froid , les saluer tour à tour du regard avant de déposer une bise sur la joue de Kachi pour lui offrir un soutien supplémentaire avant de prendre place....
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Elle devait parler, dire quelques mots. Mais que dire quand tout a été dit, déjà.

Ceux qui étaient là, savaient ce que cet homme avait apporté à cette bande de fous qui marchaient ensembles depuis si longtemps, à présent.

Elle, certains soirs , avait tenu dans ses bras, l'enfant blessé, l'homme fatigué ou déçu.
Et d'autres nuits , l'amant fougueux et amoureux.
Elle avait vu le père fabriquer ce cheval et cette épée de bois pour son fils, le combattant menant ses troupes, le cavalier fou.
Elle avait connu l'impossible, l'impatient, le jaloux, l'insoumis, le rebelle.
Elle garderait les sourires, les rires, les encore, les mots fous.

Ses yeux s'attardèrent sur la silhouette fine d'Ana, souriant à la danse, songeant à une autre danse autour d'un feu de joie. Après la victoire contre les Vénitiens. Qu'ils étaient beaux ce jour là, le frère, la soeur. Que la vie était douce !

Un signe de tête à Pochtron et le cercueil descendit doucement en terre.

Elle croyait son coeur à jamais brisé, mais la douleur la transperça à nouveau. Violente, la submergeant comme une lame de fond. Elle chercha l'air, souffle coupé.

Mais le vent à nouveau balayant ses jupes, lui souffla à l'oreille :

- Neuf fois à terre ! Dix fois debout !

Alors, elle redressa les épaules, s'approcha de la tombe , regarda tour à tour chacun des présents avant d'énoncer dans un murmure :

- Il était le vent de l'espoir ! la passion et l'envie. Le rocher et la vague de fond .

Que la terre te reprenne ! Mon Essentiel !

Requiescat in pace, Ad vitam Aeternam !

Et ce fut elle , qui jeta la première poignée de terre.
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Bon dieu ce que le vent du sud, plus chaud que le vent du nord, ou de saumur parait glacial à Medea en ce moment. Et pourtant les joues sont rouges d’avoir fait l’effort de creuser. Elle essuie ses mains à ses braies, mains rougies et légérement cloquer… faut dire que le manche d’une pelle est moins d’où que d’autre manche… une manche de soie par exemple à quoi vous pensez… tsss !
Bref la rousse à fini par se redresser, planter sa pelle un peu plus loin. Et se reculer pour laisser Kachina s’approcher. D’un regard elle cherche Boks, besoin d’aller se place près de lui, tant pour le soutenir de voir Joran descendre dans le trou, que pour trouver un soutient. Elle déteste ses moments-là la Rousse. Elle a le ventre qui se vrille… les épaules qui s’affaissent. Elle s’était promis de ne pas pleurer, d’être là, forte pour soutenir tous ceux qui ont connus Joran mieux qu’elle, de soutenir Kachina. Elle sait, elle connait cette douleur vrillant dans tout le corps que doit maintenant ressentir Kachina, cette boule dans le ventre et dans le corps, cette impression de chaud/froid. Et surtout l’impression que Joran est encore là à ses côtés, alors qu’inexorablement le cercueil descend en terre. Une main de rousse se serre sur le bras de BOks. Elle s’avancerait bien pour aller prendre Kachi dans ses bras. Mais elle reste plantée là. Laissant la Lycane prendre conscience des choses et les évacuées.
Le regard se porte ensuite sur Ana, qu’elle ne connait pas. Elle adresse une prière silencieuse pour que cette sœur se remette de la perte d’un frère, puis une prière silencieuse pour que tous les Lycans et amis de ceux-ci trouvent la paix et le bonheur. Oui, Elle est Lycane… mais elle croit encore.
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Il remontait le chemin tenant par la bride Djaballah. Derrière eux s'ébranlait une charrette, de ces charrettes d'Armagnac solides achetée à un paysan du coin pour l'occasion.
Arrivé non loin de la sépulture, il laissa son équipée et s'avança vers le groupe.

Une poignée, ils n'étaient qu'une poignée alors que c'est tout l'Armagnac qui aurait due saluer la mémoire du loup, alors que c'est tout le village de Saint Bertrand qui aurait dû
se réveiller pour rendre hommage à celui qui avait tant donné pour que le rocher se dresse encore debout.

N'adressant la parole à personne, il se plaça à genoux à même le sol devant la tombe et sortit de sa besace une plume légère comme le vent qu'il plaça au Nord, une écuelle en terre
qu'il mit au Sud, une bougie qu'il alluma et plaça à l'Est et enfin sa gourde de l'eau parfumée qu'il avait fait goûter aux Lycans, qu'il mit à l'Ouest marquant ainsi les points cardinaux.
Puis tel dans un rituel, il sortit la dague et serra son poing autour laissant perler sur la terre quelques gouttes de sang tout en hurlant au vent :

Corpo doloris et Terra sangre pour tes ennemis Joran, je te le jure !
Ils ont meurtri ton corps pensant t'arrêter mais ils ont oublié que tu vis en nous encore et toujours !

Il se leva plus déterminé que jamais et prit les mains de Kachina en la regardant dans les yeux.

Ne soyez pas triste, j'avais demandé à Joran un jour comment votre couple pouvait marcher après tant d'années, malgré la route, les guerres, les absences.
Il m'avait juste répondu parce qu'elle sait, comme je sais. Je n'ai jamais compris cette réponse mais je suis sûr que vous si.

La réalité le ramena aux convenances et il laissa s'échapper les doigts de la Dame tout en se tournant vers Arthur.

Arthur ! Viens je vais te montrer comment rendre hommage à ton père.

Sans attendre la réponse du gamin, il se dirigea vers la charrette et détela l'étalon tout en lui donnant une claque sur la croupe pour qu'il s'éloigne une peu. Il sortit
sa lame bâtarde et se mit à frapper le bois de toutes ses forces. Il continuerait jusqu'à détruire la charrette et alors il brûlerait le bois afin que le vent emporte sa rage et qu'il
ne reste que la lumière d'espoir montant dans le ciel d'Armagnac.

Elle était là ..présente comme eux tous ....sa famille .

Elle regardait les siens , Neo , kachina , Arthur , Boks et Medea, luc.....
Et tout les autres.
Pas un mot , la brune avait seulement une larme qui perlait sur sa joue.
Elle n'aimait pas ce genre de moment , ses souvenirs avec Joran remontaient si facilement là.....elle , Samuel , joran et kachi ses moments si complices.

Elle voyait son visage lui sourire , lui cet homme qui l'appelait "cousine"
Il laissait un grand vide autour de lui , rien ne comblait ça....
Luc s'approcha d'elle , sa main se glissa dans la sienne juste pour ne pas se sentir seul.....avoir de quoi tenir debout en cette journée si pénible..
Elle puisa pour lui sourire.
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Arthur avais longuement hésité a venir près du vieux chêne, lui qui avais fuis dans la foret quand le corps de son père avais été ramené au camp. Il avais fuis aussi quand il avais compris que les lycans avaient été utilisés pour la politique, ce mot qu'il ne comprenais pas mais qu'il détestait par dessus tout, car pour lui la politique était l'apanage des nobles, et les nobles étaient responsables de la mort de son père.
Du haut de ses 6 ans, le Louveteau avais eut besoin d'une raison, d'une cible pour diriger sa colère, et il s'est trouvé une phrase qui lui permis de le faire, il avais été dis que celui qui avais tué son père était un professionnel , et donc que quelqu'un l'avais payé, et pour le gamin, son père était un héros, donc son tueur avais du être payé cher, ce qui fait que seul les nobles pouvaient se payer un tel homme.
Le petit homme avais, depuis ce jours, bien changé, on voyais des cernes sous ses yeux, signe d'un manque de sommeil manifeste, due à des cauchemars, mais en contre partie, son corps s'était étoffé, il essayait de faire ce que son père attendais de lui, devenir meilleur, toujours.
Et en ce jours, il avais décidé de ne pas fuir, il était venu même si il était resté en retrait, il n'avais voulu importuner personne, et restait dans son coin, après tout il ne devais pas être une gêne pour sa mère en ce jours.
Il regardais tout le monde arriver, le trous se creuser, le cercueil descendre , et sa mère déposer la poignée de terre, la première d'une longue série, pendant tout ce temps, une seule idée en tête, le petit tenais fermement les objets qu'il avais en main, en retenant ses larmes.
Et la venue d'archimbaud le sortie de sa rêverie, l'homme l'appelais, il voulais lui apprendre, mais il allais découvrir que se vouloir tuteur du Louveteau n'était jamais chose facile. Arthur s’approcha de lui et le dépassa, déclarant soudainement:

C'tai mon père, j'sait mieux qu'toi quoi faire

Il continua son chemin en direction de la tombe et sorti son épée et son cheval de bois, cadeau de son père quand il était plus jeune. Le petit homme voulais déposer ses cadeau près de lui, pour que son père sache que le Louveteau prenais la relève, qu'il se montrerai digne de lui. Et qu'il utiliserai un vrai cheval et une vrai épée, celle qu'il avais toujours sur le dos.
Il s’accroupit près du trou et y laissa tomber son fardeau, il murmura un bref au revoir a son père, et un a bientôt dans ses rêves. Il se releva et retourna à sa place, un sourire pour tout le monde, mais les larmes coulant librement sur ses joues. Il n'était pas encore un grand, et n'avais su retenir sa douleur.

Touc regardait cette foule disparate et pourtant unie.
Ses yeux se portèrent sur Kach, si digne, si fière.
Mais quand elle monta sur cette charette, ses yeux se voilérent derrière un brouillard soudain et humide.

Ce n'était plus Kach qu'il voyait...
Mais bon sang que l'image du Loup sur sa charette était nette...
Etait-ce celle-ci, était-ce une autre ? Qu'importe...
Il se força à garder tête haute, ne résistant pas à ce doux et cruel rappel à la fois.
Et il laissa les souvenirs les plus vifs remonter à la surface...

Jojo...

Bon les amis de Jojo...
Kach a raison.

Il n'aimait pas la tristesse...
Il n'aimait pas les pleurnicheries et les lamentations...
Personne n'a une petite chanson qui nous permettrait de redémarrer... ?
En son honneur !
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière

Elle avait écouté Archy, souriant à ses paroles, se contentant d'un hochement de tête quand il lui avait parlé de ce lien entre Joran et elle.
Bien sûr qu'elle savait......Comment expliquer ça ? ça avait existé et c'est tout. Et personne, ne lui prendrait ça, jamais.

Et puis, elle avait regardé, les larmes aux yeux son Louveteau, déposer ses trésors au pied du chêne. Fier et digne, refusant l'aide d'Archy. Déjà rebelle et insoumis......Insolent , comme pouvait l'être son père........Beau...

D'un geste tendre, elle avait tendu le bras à son passage, pour l'attirer à elle....protectrice et rassurante.
L'enfant n'avait pas eu la vie belle ces derniers temps. Mais elle lui apprendrait le beau, le bleu et elle lui enseignerait comment se moquer des langues venimeuses , cracheuses de venin. Son père avait déchainé bien des passions , et s'ils comptaient des amis surs, elle savait aussi que des êtres malfaisants , restaient tapis, à l'affut , prêts à surgir au premier tournant.
Elle lui apprendrait comment écraser la tête du serpent qui rampe d'un coup de talon........

Elle s'accroupit au côté se son fils, posant sa joue contre la joue froide du gamin, essuyant tendrement du bout des doigts les larmes qui coulaient.

Et Touc réclama un chant. Et Foutre Dieu,c'est vrai que celui qui gisait là, n'aurait pas aimé de pleurs, ni de cris. Il avait toujours choisi la vie......malgré les écueils, les tempêtes, les défaites.......

Un chant................ils l'avaient chanté des dizaines de fois....., cet air que tous reprenaient gaiement en choeur, au cours des longues chevauchées, où en arrivant dans les villages où leur nombre faisait peur parfois.

La chanson de Mertin..............ça aussi, elle aurait pu la chanter........Mais là, à cet instant, ce fut cet air là qui lui vint à l'esprit.

Alors, avec un regard reconnaissant et complice à l'intention de Touc, elle commença le chant des Lycans.
Sa voix, tremblante au départ , prit bientôt de l'assurance........Chanter pour combattre le mauvais sort, la déséspérance.......
Chanter parce qu'il le valait bien, foutre Dieu ....

Et l'image d'un homme rieur, retirant sa chemise, en dansant, debout sur une table lui réchauffa le coeur.
Elle garderait ça......encore et toujours.
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Longue chevauchée,plusieurs jours s’était écoulé depuis la promesse de boulvay de rendre un hommage a ce chef de clan.
Descendant de cheval,déposant armes et bouclier à ses pieds,ne gardant même pas les lames que lui avait offerte iride,il se devait de respecter la mémoire de Joran et d'aller en amis voir les lycans.
Marchant droit devant lui,il arriva sur le lieu,léger regard balayant la scène,un bon nombre de personnes étaient déjà présentes,mais qu'importe,il valait mieux tard que jamais.
Boulvay avait déjà connu la tristesse et la souffrance de dire un dernier au-revoir aux personnes que l'on aime.
Prendre la parole,pourquoi faire?pourquoi dire?alors il se contenta de rester la,dernière tout le monde,juste montrer que son clan soutenait les lycans.
Son regard se posa sur le petit Arthur,le petit homme était déjà très fort et très têtu pour son age,il avait fait sa connaissance alors qu'il avait échappée a la surveillance de son tuteur,Le Joker devait alors amener se petit en sécurité dans les bras de sa mère,mais que voulez vous le petit Arthur était malin et il échappa a la surveillance de huit personne,faussant compagnie a la troupe encore naissante du Jok'.
Son regard se tourna vers Kachina,que dire,si ce n'est qu'il était désolé pour elle,perdre l’être que l'on aime est vraisemblablement la pire des choses au monde.

Alors il resta la,les mains croisées devant lui,la tête haute il se voulait impassible,mais ses yeux trahissaient la souffrance,la cicatrice a peine refermée de la disparition de sa femme.
Il attendit la fin de l'hommage rendu a l'homme fort qu’était Joran avant de repartir discrètement comme il était venu.
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La mort ,cette réalité qui nous rattrape tous à un moment ,au fil de notre vie , nous y sommes tous concernés .
Elle arrive sans prévenir et arrache ceux qu'on aime ,la brune connaissait ce chagrin elle aussi ,laissant comme une blessure inguérissable au cœur
Elle avait rejoint sa sœur ,attrapant l'autre main de Arthur ,les serrant tout deux contre elle et de chanter avec eux le chant des lycans

Une fois la fin du chant terminé elle rajouta juste quelques mots

-A jamais il restera dans nos cœurs ,ça personne ne pourra nous le prendre
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Corpo Doloris et terra sangre

Est-ce qu'on est un Grand homme à l'aune de ceux qui viennent pleurer sur la tombe?
Néo est restée un peu en arrière, observant les diverses attitudes, soupirant à l'idée que tous ne sont pas venus. Mais au moins, les présents montrent à la femme et au fils que Joran était un homme digne de leur amour.
Et c'est bien ça le plus important.

Quand le chant monte dans l'air froid, elle sent des frissons le long de son dos.
Il est parti, mais c'est en même temps, c'est une mélodie d'espoir.
Une larme roule le long de sa joue, qu'elle ne cherche pas à essuyer.
Adieu au Loup, adieu aussi au bourru, à celui qui l'a amené jusqu'à eux. Adieu à celui qui était un meilleur père que l'officiel. Adieu à l'Inconnu...
Elle va devoir continuer, sans lui, mais elle le cherche, dans chaque homme croisé, dans chaque bataille proposée...
Il va falloir... apprendre à faire sans...
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Le petit homme avais finis par craquer, il se laissa bercer dans les bras de sa mère, et ceux de sa tante, il fredonnais la chanson des lycans lui aussi, incapable qu'il était de parler tant la douleur était présente. Il regardas les personnes présentes, les loups qui venaient rendre hommage à son père étaient aussi sa famille. Ils étaient la les uns pour les autres mêmes si quelques coup de gueule sonnaient parfois.

Il était fière d’appartenir a cette grande meute et voulais les rendre fier de lui.

Il essuya ses larmes, fit un bisou a sa mère et a sa tante, et se tourna vers les autres.

"Merci"

Il parait que la nuit, tous les chats sont gris. Pourtant, habillé de noir, l'homme qui avancait a pas feutré n'avait rien d'un chat. Sous sa cape il dissimulait quelque chose mais, regardant a droite et a gauche, il observait afin de profiter de l'instant. Un bond, un pied sur le muret et une descente tout en souplesse, l'objet, bien contre lui, il parti du village sans un bruit.

Arrivé à l'endroit, il s'accroupit et déposa une fleure, veilla a ce que l'on ne la remarque pas trop, au milieu des fleurs qui avaient tenu le temps jusque là.

Il se releva en silence.
Il était pas de son milieu mais avait vécu dans le même monde qui avait à l'époque un idéal.
Quelque instant de silence, le temps de remarquer que le vent du Nord soufflait a nouveau, ciel d'encre, nuage, et une pluie fine qui commençait à tomber.

Il glissa juste, dans le murmure des feuilles balancées par le vent :


Promis, j'essayerai pas de venir trop vite.


Il se retira. Les cérémonies, les émotions, quelques souvenirs ... il préféra les mettre de coté.
Sa précieuse lettre en poche, il se glissa dans un fourré et disparut dans la nuit sans un bruit.