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[RP ouvert à tous] Tente de soins des blessés Genevois

Nellia


Silence...

Lumière...

Rires...

Douceurs...

Quel était donc cet étrange pays ? Mes pas m'y avaient porté et je m'y sentais si bien que je n'étais pas certaine de vouloir en sortir.

Quelques visages connus, ils semblaient tous heureux flottant ici et là. Les maisons n'existaient point, mais des milliers d'arbres parés de magnifiques fleurs, de fruits plus gros que nos têtes inondaient l'espace.

Le Paradis...

Maman...

Lazlo...

Trouver la force pour en sortir, il le fallait. Lazlo était bien trop jeune pour voir sa mère disparaitre. Elle n'avait pas terminé son éducation, elle devait encore lui apprendre à monter à cheval, à jouer du luth et à grimper aux arbres.

- Laz..lo..

Douleurs...

Sombrer...

Souvenirs...

Cris...

Pleurs...


Elle marmonna, la douleur trop vive à la hanche, l'épaule démise.

L'espace d'un instant elle ouvrit les yeux. Des visages s'affairaient au dessus d'elle, un bruit assourdissant de va et vient. Des voix légèrement déformées. Elle n'entendant pas bien, voyait flou..elle avait soif.

Elle se souvenait à présent..mais où était-elle ? la dernière fois qu'elle tenait debout, elle se trouvait près de l'hôtel de ville. La dernière fois qu'elle hurlait, c'est lorsque la pointe d'une lame vint s'abattre contre sa peau.

Elle referma les yeux, les doigts pressés contre le lit de fortune, la mâchoire contractée.

Dieu que cela faisait mal, si mal qu'il était impossible d'hurler. Cette douleur la collait à la paillasse, cette douleur la tétanisait. Un seul murmure..

- Laz..lo..

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Germaine
Y a pas à tortiller, l'papiste fait d'la résistance! se dit-elle, intéressée.
Ce n'est pas pour déplaire à Germaine qui, quoiqu'elle fasse ou dise, est coincée. Après tout, il sera certainement plus intéressant que Raoul toujours béat devant elle...

Voyez pas que j'peux pas bouger! Faut m'faire boire! P'têt' que ça s'décoincera...
...
Le regardant en douce :
Z'êtes marié?
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Vous étiez déjà lourds sans vos armures.
Woland_von_selenios
Woland a un petit rire rauque :

"Ta langue s'active toujours en tous cas ! C'est bon signe ! "

Le vieil homme se lève et aide La Germaine à boire une bonne lampée. Çà pouvait la clouer au lit, ou bien lui faire danser la bourrée auvergnate, c'est au choix... On n'est jamais vraiment sûr de rien avec la médication alternative de Woland. Aviez-vous une flèche dans le ventre, vous pouvez être sûr qu'il vous aidera bien ! Mais les fièvres ne l'intéressaient pas et les remèdes encore moins, il laissait cela aux empoisonneurs. Mais quand il s'agissait de faire travailler de concert ses artisans vignerons et alchimistes, il y regardait de près. Ainsi naissaient les tords-boyaux de Woland, qu'il appréciait boire deça delà.

Il sourit en entendant la question de la Germaine :


"Mordiable, oui je le suis marié ! et avec le Très Haut encore ! Il ne réchauffe pas ma couche les nuits froides, mais il ne me pousse pas dans les escaliers pour toucher mon héritage... C'est un bon compromis que l'ordination !"
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Germaine
Pouarf! C'est pas d'la bibine sournoise ça! C'est franc du collier, ça vous réveill'rait un mort!

Lui jetant un regard torve :

Mouais... et il a combien d'maris, vot' très haut à vous?
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Vous étiez déjà lourds sans vos armures.
Swan
Elle regarda le Houze toujours d'un oeil mauvais. Elle allait surveiller ce qu'il allait faire. Manquerait plus qu'il achève ses amies !

Hola! du calme bichon! J'vais rien t'faire, j'vois bien qu't'es en pleine forme!
J'regarde si j'vois ton père! Qui c'est d'abord? S'pas un nain périal, pasque on en veut pas ici!

Bichon ?! Nan mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à donner des petits noms ridicules ?! Est-ce qu'elle avait l'air d'un bichon ?! Pas qu'elle sache et encore moins d'une Impérialiste ! Ca commençait à bouillir dans la caboche de la rouquine là !

C'qu'j'ai l'air d'une Lorraine ? Nan ! Et m'père nan plus hein ! Il s'appelle Ignace, dict l'As d'Pique ! Un grand brun et borgne, à l'chausse bien aiguisé ! J'sais pô où il est, c'commence à m'inquiéter ! Et Néllia ? L'avez vu ? Une jolie brune ...

Un nouveau regard sur le Houze pour vérifier qu'il allait bien voir Ober. Pas parce qu'elle était blonde qu'elle devait crever sur cette paillasse !

Hey ! « Hourse » 'cupez vous d'Ober et tout d'suite hein !

Elle tendit le bras pour montrer la paillasse de la « blonde ». A tendre l'oreille un peu partout, elle grimaça de rire, bin oui rire à entendre la Germaine qui faisait du rentre dedans à un cureton, c'était plutôt drôle, mais qu'est-ce que c'était douloureux. Au moins ça prouvait qu'elle était en vie.

- Laz..lo..

Et l'oreille de se tendre encore, mais d'un autre côté. Elle n'était pas sur de ce qu'elle avait entendu avec tout ce bruit

- Laz..lo..

Encore ce nom, cette fois elle était sûre. Néllia était par là et elle avança un peu, de quelques pas à peine en se tenant la hanche seule, pour que l'infirmière aille s'occuper des blessés qui arrivaient en masse.

Néllia ? Néllia ?

Si elle l'avait entendu, c'était qu'elle n'était pas loin et enfin au fond, presque contre la toile de la tente de fortune, elle était là. Elle devait se frayer un chemin entre tous les blessés et ça devenait presque impossible.

Un regard sur Tanaisie pour savoir si elle avait vu son père et elle alla voir Néllia. Epuisée, elle s'installa dans un mouvement lent au pied de la couche. Elle lui prit la main et la serra fort dans la sienne.


Néllia c'Swan .... T'm'entends ? C'va aller, on va s'ccuper d'toi !

Et de brailler encore et toujours !

Hey ! Qu'on s'ccupe d'elle 'ssi, l'est réveillé !!!

Un regard vers Tanaisie, si elle s'y connaissait, c'était le moment de le montrer.
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Houze


Houze a la tête ailleurs, sa jambe lui fait mal.
Il est appuyé sur sa célèbre canne, dont le pommeau d'argent figure l'aigle impérial, suscitant l'admiration des femelles élevées dans l'adoration de leur oison de six mois. Après, il y a péremption.
Ici, ça semble différent.

Il alpague Raoul.


Dites, les champignons?

Ah oui docteur! J'ai fait tout comme vous m'avez d'mandé.
Bien filtré, sûr? Dans les fioles? Où les fioles?
Dans l'gard'manger d'Germaine, tout en haut! Comme elle y est pô! pis elle est guère grande, y a pas d'crainte!
Bon. Oui.

Reluquant la rouquine :
Elle va la boucler la morveuse? Tanaisie, sur la blonde! Raoul, sur la petite dame qui s'éveille à la vie!

Sortant de la tente :

Je vais chercher de quoi soigner tout le monde!
Raoul, incarné par Germaine


Raoul est en cours d'éparpillement. Sa tête tourne brusquement à droite, à gauche, en haut, en bas.

Il s'interroge désespérément sur la manière d'aborder l'ordre qui vient de lui être donné.
Il craint, de plus, d'avoir quelque peu exagéré les proportions de la potion anti-douleur, malgré les dosages précis que lui avait communiqués le médecin.

Il est au bord de l'implosion et potentiellement dangereux.

Soudain, au mépris de toutes les conventions de Genève, il se jette, dans le doute le plus complet quant à l'utilité de cette thérapie nouvelle, sur le corps de la petite dame qui s'éveille à la vie (Nellia).



Ouch! J'suis pas trop lourd? Préfèreriez p'têt' un édredon? en plumes de canard.. non?... d'oie...


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Toute personne présente ici est exclue
(sushi girl)
Tanaisie


Tanaisie, quant à elle, a parfaitement compris l'ordre. Mais elle n'obéit pas. Enfin, pas tout de suite, elle doit d'abord aller prendre l'air et rapporter du maïs à Germaine qui grogne comme une truie.

Elle se pointe plus tard, un sourire lui déchirant le visage au point qu'on se demande si Deos ne vient pas de lui apparaître. Ceux qui la connaissent dénoteront sous ce sourire un panier plein d'autosatisfaction, mais ils seront très certainement de mauvaises langues.

Tanaisie s'approche donc d'Oberthur et place une main fraîche mais tachée d'encre sur le front de la jeune femme.


Elle est froide! Faudrait y donner une bouillotte! Y faire une saignée, p'têt?
Ah ben non, elle saigne djà beaucoup!


Giflant doucement Oberthur :

Hé! Faut t'réveiller! Faut pas caner!

Paniquée :

Qu'est-ce que j'dois faire?

...
Woland_von_selenios
"Oh la... Il en a beaucoup ! Des épouses aussi ! Nous épousons Sa Cause..."

Woland reprit une lampée d'eau-de-vie et en resservit une à Germaine pour l'occasion :

"Et toi ma fille, un autre époux que ton Dieu Réformé ?"

Ce n'était peut-être pas l'endroit pour parler de tout ceci, les cris alentours lui faisait légèrement comprendre. Le vieil homme interpella l'infirmière qui s'agitait en tout sens :

"Que se passe-t-il ? Besoin d'aide peut-être ?"
_________________
Musartine
[les Délices, le jardin]

Muse entre donc dans ce jardin. Elle sourit à Titus, ça pourrait peut-être le rendre plus aimable. Même si ce n'est pas la visite qu'elle espérait, elle compte quand même bien le visiter ce jardin.

Elle arrive alors dans une nature luxuriante, emplis de fruits qui semblent plus juteux les uns que les autres, aux couleurs chatoyantes. Les doux murmures des eaux mouvantes se font entendre non loin de là. Alors, en capitaine sans navire qu'elle est, elle ne peut s'empêcher de chercher les fleuves du regard. Fleuves de lait, de miel, de vin. ils y sont tous.

Sourire. Mais ce n'est pas sa curiosité du moment. Alors, elle continue d'avancer, un peu au hasard. Déjà en temps normal, elle a si peu le sens de l'orientation, qu'elle avance au hasard, mais là, dans ce lieu qu'elle ne connaît pas, sans plan, et sans explications détaillées de son homme, voulu ou pas, cela reste le hasard complet.

De fleuve en fleuve, elle découvre enfin un lieu qui pourrait ressembler à ce qu'elle cherche.

Apparaissent des sortes de maisons luxueuses, aux façades aux couleurs pures, faites des marbres les plus rares, de diverses dorures.
Les hommes disent que les habitantes de ces lieues sont éternellement vierges, éternellement jeunes, aux yeux qui vous emprisonnent le coeur des hommes. Il paraîtrait que leurs yeux sont bleux, "azur". Les Hourris.
Muse, en éternelle contestataire, a toujours protesté. Ces vierges ne sont interessantes que pour les hommes, en quoi se sentirait-elle concernée ?

Elle lève un sourcil.
hannnnnnn mais ces femmes ... cela se pourrait-il que nous retrouvions notre virginité lorsque nous entrons ici ?Moment de panique, elle met une main à ses yeux rapidement.Mes yeux ! je veux garder mes yeux chiasses !

Puis, au loin, elle entendant comme un chant qui pourrait s'avérer apaisant, tout en ayant quelques paroles de circonstances pour Genève. Mais, il y a comme une fausseté, un brin de je ne sais quoi qui donne un son de crécerelle à ce récitatif. Légère grimace, il faudrait trouver quelque chose qui oblige à un minimum de justesse. La polyphonie est affaire complexe. Mais Muse serait bien en peine d'expliquer tout ceci.

Bref.


Révolu-Siiiiion
Rêve ô Lution
Ole ze poweure tou ze pipeule
La propriété c'est le vol
Tout le pouvoir au peuple!


Non, là, ce n'est plus possible. Elle cherche du regard, se dirige dans la direction ... pour reconnaître l'auteur des faussetés. : Germaine !

Fou rire, dément, de ces fou rires qui emportent tout sur leur passage, apportent des crampes aux abdominaux, les larmes aux yeux. L'hilarité profonde, interminable.

Si tout ces hommes fantasmant sur les hourris savaient à quoi ressemblent les hourris, ils fantasmeraient moins. Les hourris ressemblent à Germaine !

Finalement, ça valait le coup de venir. Elle en oublierait qu'elle a 2 mots à dire à Déos.

Le fou rire n'est pas calmé, que Germaine a disparu. Et elle voit l'hôte des lieux non loin de là. Elle fonce, toujours à moitié hilare.


Ah ! Le Patron !
Tu tombes bien, j'avais quand même un point à voir avec toi, enfin non, même pas, je voulais juste t'engueuler !

Plus jamais, j'ai bien dit plus jamais tu me refais ce coup là !
Nan mais tes facéties et tout et tout, ça va bien 5 minutes, même parfois, ça m'amuse, je dois le reconnaître, mais là ! celle-là ! ah non ! de l'abus total !
[...]
C'est du boulot ça ? hein ? sans prévenir ? comme ça, et même pas du jour au lendemain ! non non non ! Ca prend à Môssieur comme une envie de pisser !

vous avez déjà vu une femme qui se lance dans une scène ? ben voilà, on y est ... Muse perd le contrôle, et Déos se marre. Mettons-nous à sa place, c'est un peu comme une fourmi allant engueuler un ours, il y a comme un décalage dans l'affaire. Tentons de reprendre le cours des propos de Muse, elle est en pleine diarhée verbale, ça peut durer longtemps, mais elle finit toujours par s'arrêter.
Parce que j'était là, et paf ! lui, il était plus là ! tu sais bien que c'est pas une question de cage, c'est une question de moitié ! faut suivre un peu !

...

Tu dis rien ...


Il ne sert à rien de parler, mais te voir t'égosiller ainsi, est amusant.

Bon ça va hein ... n'en rajoute pas ...
Malaise, comme si elle comprenait d'un coup la singularité de la situation.
et sinon ... les hourros ? ils sont où ? ils sont comment ?


Ils sont les compagnons des hourris. A la hauteur de celles-ci.

Euh ...
je le sens pas trop là ...

Souvenir de Germaine. Faudrait pas que les hourros ressemblent à Raoul ...


CE SERA UN ELOGE FUNEBRE!

Elle se gratte l'oreille gauche, il y a comme des interférences.

T'as dit quoi après "a la hauteur de celles-ci ?

Elle n'a alors plus que le temps de voir Déos sourire, comme amusé.
Puis le noir...


[Genève, la tente des blessés genevois]

Puis des cris, des gêmissements, des voix au loin.
Ca lui gratte l'oreille gauche ...

Un oeil qui s'ouvre, puis l'autre, et un corps si endoloris qu'elle ne saurait pas dire où elle a mal.
Elle referme les yeux, comme une envie de dormir, non sans laisser s'échapper quelques mots.


Luc ? t'es là ?

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Germaine
Un aut' mari qu'Deos ? Nan mais faut réviser vos classiques, vous ! Z'avez du fromage mou à la place d'la cervelle, ma parole !
Pour vot'gouverne, Deos est marié à personne, c'est pas un obsédé lui, même s'y nous accord' l' droit au plaisir d'la chair !
Nan ! On est ses enfants, et moi chuis sa chouchoute !
...
Savez pourquoi chuis sa chouchoute ?
Pasque j'ai pas l'physique facile, il l'a fait esprès pour rigoler, mais y trouv' que j'm'en sors bien mieux qu'tout' ces beautés qui pullulent, tout' ces morues tavernicoles !

Se calmant un poil :

Sinon ouaip ! J'ai été mariée. Il a été pendu, même, mon mari.
J'ai récupéré sa bistouquette, j'la porte parfois en colifichet, j'trouve ça classieux, pas vous ?


À Tanaisie en mode panique :

Al va s'calmer la griffière d'mes fesses ?
Et mon maïs, d'où qu'il est ?


À Wolan :

Si qu'vous y connaissez en saignements, feriez mieux d'aller l'aider, al est pas très futée.
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Vous étiez déjà lourds sans vos armures.
Nellia


Bon sang que ça fait mal. Elle se tortille à moitié, là allongée sur cette couche. Elle voudrait quelque chose, cette chose qui parait-il "envoi ailleurs" parce que là, elle en a besoin.

- Laz..Lazlo..Swa..n..

Pourtant une voix la calme, cette voix amicale, celle de rousse. Quelques doigts bougent, elle est en vie, elles sont en vie c'est tout ce qui peut compter.

C'est vif, douloureux, ça pique, ça fait pleurer les yeux et puis comme si ça n'était pas assez elle sent d'un coup, d'un seul, un gros truc lui tomber dessus

- Le..le..ciellll !!marmonna t'elle dans un "presque" dernier soupire (non vous n'allez pas vous en débarrasser en l'étouffant!!)

Oui le ciel lui est tombé dessus, c'est la fin du monde !!! elle le savait !!!

Ouch! J'suis pas trop lourd? Préfèreriez p'têt' un édredon? en plumes de canard.. non?... d'oie...

Si elle pouvait ! oh si elle pouvait !! elle lui demanderait d'aller le bouffer son édredon et le canard avec !! Pour l'heure tout ce qu'elle voulait qu'on lui donne se trouvait certainement dans une bouteille ou une tasse ! elle voulait juste qu'on calme cette satanée douleur qui lui scindait le corps en deux. Étaient-ils tous aussi incapables les uns que les autres par ici ?

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Houze


[Rencontre du deuxième type]

Houze, qui peine à marcher jusque la demeure de Germaine, s'immobilise devant l'apparition d'Arctor, sans marque aucune des longs jours qu'il a passés sans réaction. Un léger soulagement s'empare de lui tout de même : il semble avoir perdu une partie de la mémoire.

Le traitement de choc ne semble pas avoir ébranlé Robert, ce qui intrigue le médecin. Mais la douleur est plus forte. La potion.

[Chez Germaine]

Une odeur de fromage, rogaton qui s'éternise. Un regard :


Cancoillote, une lune au moins, diagnostique-t-il, toujours pratique.

Mais l'heure n'est pas à l'observation de la flore fromagère, de par Dieu ! Mais bien à l'ingurgitation du breuvage concocté par Raoul. Sirop d'amanite tue-mouches. Bien dosé, il fait des miracles. C'est ce que lui a assuré une nonne gironde, rencontrée il y a quelque temps, du côté de Bordeaux. Jamais testé. Le sirop, pas la nonne. Elle était goulue.
Houze a oublié la nonne. Elle tirait direct au but, et portait une barbe en collier.
Houze ne connaît pas Hulk.
Il est par conséquent sans crainte.
Il boit le contenu d'une fiole.
Il se sent très bien.
Un salaud lumineux, un pourfendeur.
Un chasseur de grands fauves.

Un souvenir. Un refuge pour éclopés.
Un champ d'expérimentation idéal.

Galvanisé par une nouvelle manière d'aborder la trépanation qui lui est apparue, il entre dans la tente, à l'affût d'un cobaye.


[Dans la tente]

Qui tenterait une petite trépanation ?

Personne ?

Dame Musartine ? Vous vous sentirez mieueueux... biiiiiiiiiiien mieux... trèèèès mieux...
...
C'est oui ?


Ne la laissant pas en placer une :

Je suis heureux de voir que vous faites passer la science au-dessus de votre propre vie ! Je pense que, quelque part, vous en serez récompensée . En argent, en or, en rame... je ne peux pas le dire.
Tiens... pendant que j'y serai... vous auriez peut-être envie que je vous répare quelques dysfonctionnements ?


Musartine
Chui déjà trépanée, y a qu'à voir tout mes trous ... wi, je laisse passer la lumière.

Mais il écoute ce qu'on lui dit celui-là ? quoi ? moi ? j'ai accepté quoique ce soit ? hein ? ah ? chui pas au courant !

Euh ... vous pourriez recoudre ... peut-être ... non ?

Et vlan ! la voilà à se retrouver à boire une espèce de sirop, qu'elle n'avait pas demander à boire. Grimace.

Mais c'est quoi ce truc infect ? qu'est-ce que vous m'avez donné ?

Elle aimerait pouvoir se voir. Voir ce qu'il lui a fait. Elle n'a jamais aimé les médicastres, ils vous donnent des tisanes, vous faisant croire que tout ira mieux, et rien ne va jamais mieux. Il n'y a pas plus charlatant qu'un médicastre.

Mais en attendant ... elle est à sa merci. Tout est douloureux, elle n'est plus qu'une moitié d'elle, trop de trous partout. Les plaies s'entassent sur son corps comme une fourmillière sur une miette de comestible. Le rouge sang est devenu couleur Musartienne, et l'autre lui paye un coup à boire, dégueulasse qui plus est... l'arnaque totale.

Et ce peu de réactivité de sa part, aussi énergique paraisse-t-il, l'a vidée de ce qu'il lui restait d'énergie, justement.


[delirium]

Elle s'endort, elle aimerait en tout cas. Juste partir dans un lieu, un genre de multivers où la douleur n'a pas de place. Son corps en entier la lance, et plus particulièrement le ventre et le dos. Comme une immense douleur la traversant de part en part.

La visite du jardin des délices avait cela de bien qu'elle ne ressentait pas toute cette douleur.

Y retourner, cela serait bien.

Mais il n'y a rien à faire, elle a si mal, qu'elle ne peut se rendormir.

Alors, elle tente de s'allonger sur le côté. Comme si cela soulagerait son dos. Un observateur attentif verrait qu'au milieu de toutes ses plaies, l'une est particulièrement plus profonde ... comme si une lame l'avait transpercée du ventre vers le dos, comme si l'on pouvait encore voir la lame entrer d'un côté, pour sortir de l'autre.

Alors, légèrement tournée sur le côté, parce qu'elle n'a pas pu faire plus que semblant, elle regarde. Elle les voit s'affairer de part et d'autres, elle les voit allongés.


Pourquoi y a tant de Raoul ? Y a pas autre chose que du Raoul ? c'est un peu l'arnaque ça aussi ... non ?

Intriguée, elle chercherait volontiers à pencher la tête. Faut vraiment être dans un autre monde pour vouloir pencher la tête lorsque l'on est allongé. Alors elle gigotte, elle gesticule, un peu, comme une infirme ...

j'veux pas qu'il m'approche ! les lapins, c'est fourbes ! le seul bestiaux plus dangereux, c'est les canards ! on le sait tous ça !

Bon sang, les marmottes ! A tout les coups, le canard (Woland von selenios) va agresser la marmotte (Germaine donc !).

Recules ! mécréant ! laisses la marmotte tranquille !!!
ma poêle ! où est ma poêle que je m'occupe de son cas !
Moussaillon ! trouvez donc ma poele !!!!


Elle s'agite encore, quoique pour une agitée du bocal, il est légitime de se demander si cela change de d'habitude.

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Houze


Il y a une marge entre le réformé et le trépané, voyez-vous Tanaisie ? observe Houze, indiquant le corps de Musartine à la jeune fille.
Cette femme ne fait visiblement pas la différence.
Et la lumière qu'elle laisse passer, ce sont les miasmes d'un empoisonnement à la glu aborigène.

Ah ben c'est quoi d'ça, Dottore ? Oui, rappelons nous : Tanaisie apprend les langues des envahisseurs.Vot' glu arborigine ?
C'est concentré dans certaines régions désertiques.
On l'extrait de la lippe boudeuse du franc-comtois, ou de la morve-morgue de certains lorrains, ou encore du cérumen qui sévit au fin fond des pavillons savoyards.
C'est mortel et ça tue à petit feu.

Houla ! Et vous croyez qu'dame Musartine elle va mourir dans le p'tit feu ?

Houze ne répond pas, il est déjà dans son projet : réparer Musartine.

Tanaisie, aidez-moi à l'asseoir. Voilà, attachez la.

Tout compte fait, tenez la solidement. Si je dérape... Bon, mes ciseaux.

Clic, clic, clic.

Une grosse touffe est coupée au ras du crâne, à l'arrière de la tête.

Mon rasoir !

Crssss, Crssss, Crsss.

Une belle tonsure apparaît.


Mon trépan ! Mon marteau !

Visant le centre de la tonsure, il pose la pointe du trépan sur le crâne. Un premier coup de marteau, un second.

Tic, tic, tic.

Il peut alors procéder, dans un silence religieux, à la trépanation.


Un minuscule entonnoir est glissé dans l'orifice, dans lequel Houze verse quelques gouttes d'élixir.

C'est quoi ça, Doktor ?
Ça, ma petite oiselle, c'est un élixir de mon invention ! Un mélange d'essences rares !
De l' Eléphantiasis Velouté, du Tigrou de Balma, du Pied-de-Lion Majestueux, du Vulgarus Impérator et quelques autres que je tairai, par compassion.

Par où ?

Bon, qu'une petite main s'occupe de recoudre cette nouvelle femme ! Et empêchez la de parler pendant deux jours!

S'éloignant :

Au suivant !


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