[RP] Dispensaire de Bordeaux : 4 rue de la Rousselle

Aiguemarine

[ Le jour du départ ]

Quelques missives envoyées...
Une escapade en Périgord-Angoumois pour quelques jours.
Une belle bande de vainqueurs. 2 femmes 1/2 & 1 homme.
Une fois ses affaires bouclées, Aiguemarine repassa en coup de vent au dispensaire.
Elle plaça le panneau bien en vue, puis rejoignit ses compagnons de voyage qui devaient l'attendre à la Porte Est de Bordeaux.

DISPENSAIRE FERME QUELQUES JOURS POUR CAUSE DE VOYAGE

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Aiguemarine

Après sa semaine "pêche" & sa baignade forcée dans le lac, Aiguemarine avait filée en direction du dispensaire.
En effet, la détente était terminée, & elle devait se remettre aux recherches de nouvelles connaissances médicales.

Elle enfila des vêtements secs.
Anselme lui avait déposé quelques provisions - en gros - le temps de tenir une bonne semaine.
Aiguemarine s'installa dans son fauteuil préféré ; à ses pieds un énorme tas de livres anciens.
Elle soupira un peu en voyant la masse de travail qu'elle devrait entreprendre puis se lança, tant bien que mal...dans ses explorations.

29/04/1461 04:17 : Vos études ont été hautement improductives.
30/04/1461 04:14 : Vos études ont été hautement improductives.
01/05/1461 04:14 : Vos études ont été hautement improductives.
02/05/1461 04:15 : Vos études ont été hautement improductives.
03/05/1461 17:39 : Vos études ont été hautement improductives.
06/05/1461 21:31 : Vos études ont été hautement improductives.
08/05/1461 10:46 : Vos études ont été hautement improductives.

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Aiguemarine

« Ti aiuti ed il cielo ti aiuterà...parli ! * Rhaaaaaaaaaa »

A croire que le ciel n'était vraiment pas clément avec elle, ces derniers temps.
Une semaine qu'elle cherchait dans ses livres tous poussiéreux, &...rien !
Rien qui ne puisse l'avancer.
Aiguemarine était désespérée intérieurement.
Toujours en contact avec des amis à droite, à gauche, la brune savait qu'une nouvelle vague d'épidémie risquait d'arriver d'ici peu de temps.
En l'état actuel de ses connaissances, Aiguemarine était'elle apte à faire quelques consultations poussées ?! C'était à voir...& à tester surtout.
Dans un premier temps, elle escomptait bien faire passer ce « test » à son époux.
Nic serait son premier « cobaye » à l'insu de son plein gré.
Faudrait juste qu'Aiguemarine arrive à le persuader de collaborer...Fastoche !
Il lui suffirait juste de lui rappeler son dernier anniversaire & le cadeau original qu'elle lui avait fait.

En attendant, & après sa petite escapade nocturne du 2 Mai dernier, Aiguemarine avait ramenée avec elle la dernière missive de sa Harpie : la démoniaque Sun à qui elle comptait bien répondre.
Cela faisait déjà quelques jours qu'Aiguemarine avait repoussée ce « moment de détente ». La Blonde allait encore s'imaginer dieu sait quoi si elle ne répondait pas.
& déjà Aiguemarine se doûtait des vieux sarcasmes que Sun lui sortirait, du genre « T'es vraiment pas rapide !» ou bien « Tu manques de répartie, ma Bouffone ! »

S'armant d'une plume d'oie toute neuve, d'un peu d'encre, elle se mit à rédiger :

Citation:

A Sunnychou, Baronne de Laroquebrou
D'Aiguemarine De Meyran, Médecin jamais égalée,

Le bon jour te va toujours aussi bien.

Ta dernière missive m'est bien parvenue & m'a collée un fou rire comme pas permis.
Merci pour ce grand moment de détente ma Harpie.
Ah, si tu n'étais point née, il faudrait vraiment t'inventer. Si, si, je t'assure !
Montpensier est'il si dépeuplé qu'Ysaoth & toi ayez décidé de le repeupler ?! Ou bien, comptes t'il, comme Nic à une certaine période, monter une équipe de soule familiale ?!

Quoique...un petit match entre nos 2 familles pourrait s'avérer intéressant.
Nous verrions rapidement qui seraient les « plus rouillés ». Pas forcément ceux qu'on croit non plus.

Rassures toi aussi. Mon époux va très bien & arrive encore à supporter mes facéties.
De surcroît, il est parfaitement au courant pour le Mécenat & j'ai obtenu son plein accord pour cet investissement.
Même s'il est Auvergnat, il a compris que cette idée était purement & littéralement géniale. L'on ne peut pas dire que ce soit le cas de tout le monde...
Mais je suis prête à répondre à tes questions farfelues (dernier mot rayé) par correspondance épistolaire puisque tu déclines mon invitation.

D'ailleurs, c'est bien dommage. Tu ne sais pas & ne saura jamais ce que tu rates !

Quant à la sécurité sur les routes du Bourbonnais-Auvergne & à mon dernier brigandage, c'est bien parce que TU as oubliée ma fillote Blanche_Elisabeth à Moulins que tout ceci est arrivé.
Tu aurais été au rendez-vous fixé au jour prévu...je l'aurai évité !
Je le sais, tu le sais... Alors, pourquoi nier l'évidence ?!

Sur ce, & parce que j'ai encore multiples choses à accomplir, je te laisse.

Prends soin de toi & de cet enfant à venir. Evites la Bourgogne & tout se passera bien.

Bien à toi !

Rédigé à Bordeaux la belle, le 04ème Jour de Mai Mil Quatre Cent Soixante & Un,

A.D.M.

Aiguemarine, satisfaite, souffla sur l'encre puis cacheta sa missive.
Aujourd'hui, ce serait quartier libre. Exit pour quelques jours les recherches.
Aussi sortit'elle pour envoyer sa missive au plus vite puis regagna son appartement où elle devrait convaincre son époux de passer sa première visite médicale.

* "Aides-toi et le ciel t'aidera...tu parles ! Rhaaaaaaaa..."
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Lau

Il fallait venir à Bordeaux pour défendre la ville. Et Lau avait tout de suite dit oui. Elle aimait son Duché et s'il fallait défendre, elle se devait de le faire ! Même enceinte de quelques mois ... Elle était donc à Bordeaux depuis deux jours, et elle avait défendu depuis son arrivée. L'armée était venue jusqu'à Bordeaux la nuit dernière, ils avaient combattus toute la nuit, mais certains ont été gravement blessés ... dont notre Lau. Elle était dans un état critique. Heureusement, les enfants étaient restés à Bazas avec Rosita. C'était pas plus mal, ce n'était pas une bonne chose qu'ils voient leur maman dans cet état. Fanch lui aussi avait combattu, mais lui n'avait pas été blessé. Elle ne savait pas vraiment où il était actuellement ... Elle savait juste qu'il allait bien, et c'est ce qui comptait pour elle. Elle était soulagée. Seulement, autre chose l'inquiétait sérieusement. Elle avait reçu plusieurs coups, dont certains au ventre. Son bébé allait-il bien ? Elle n'en savait rien. C'est pour cette raison qu'elle décida d'aller consulter un médecin. Elle savait qu'il y avait un dispensaire à Bordeaux, et elle s'y rendit dès le matin même.

Elle arriva devant la porte, elle se tenait à tout ce qu'elle trouvait sur son passage pour ne pas tomber. Sa tête lui tournait énormément, elle n'avait plus de force, elle avait mal partout. Personne ne pouvait l'accompagner, elle était seule. Elle ouvrit à la porte, et se mit à crier de toutes ses forces, sachant qu'elle n'en avait plus vraiment, ses cris n'étaient pas bien forts ...

Il y a quelqu'un ??? Je suis blessée !!! Aidez moi !!!

Elle trouva un endroit où s'asseoir et s'assied en se tenant le ventre. Elle pria le Très Haut que son bébé aille bien ... Et elle attendit qu'on vienne lui répondre.
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Aiguemarine

[ Résumé des épisodes précédents ]

Nic avait accepté avec...enthousiasme - Oué, on peut dire ça comme ça en le disant très vite - bref, il avait accepté de devenir son premier cobaye.
La Brune Italienne n'était pas peu fière de ce tour de force.
Mais, comme bien souvent, les évènements externes avaient eus raison d'eux & la visite médicale avait été reportée...

C'était l'heure de la mobilisation générale.
Une menace "Thorosienne" avait pointée le bout de son nez.
Aiguemarine, Nic & leurs amis Kaths, Milan avaient veillés sur les Remparts de Bordeaux.

Au matin du 07 Mai, la ville était extrèmement calme.
Les 2 armées Guyennoises qui campaient à l'extérieur des remparts avaient disparues & des rumeurs de combats circulaient un peu partout dans la Capitale Bordelaise.

Après avoir écris à son groupe afin de les remercier & de leur communiquer ses directives, l'Italienne, flanquée de son fidèle Anselme avait pris le chemin du Dispensaire.
En effet, l'idée d'enseigner quelques notions de médecine à leurs 2 aînés était toujours bien présente.
C'est donc ainsi qu'Aiguemarine communiqua ses dernières intentions au vieux Bougon :

"- Après avoir déposé les victuailles au Dispensaire, je souhaite que vous alliez cueillir toutes les plantes que j'ai écris sur ce vélin, d'accord ?!"
"- Tout ça ? Par Stote Madame, j'en ai pour toute la journée, si ce n'est pas plus !"
"- Oui, & alors Anselme ?! Au moins, ça vous occupera ! & j'aurai moins l'impression de vous payer à ne rien faire"
"- ..."
"- Vous disiez Anselme ?!"
"- Rien, riennnn du tout ! Sauf que, j'en connais po la moitié moi de ces satanés plantes !".
"- Arf, c'est génant ça... Hé bien, vous prendrez un livre au Dispensaire. Je crois l'avoir conservé dans la bibliothèque".
"- Grumbllll..."
"- Oui, Anselme ?! un souci peut-être ?!"

Le dialogue s'arrêtera là : les 2 protagonistes étant arrivés sur le seuil du Dispensaire.
Mais quelque chose semblait anormal. La Brune laissa passer son Intendant en premier qui, bien évidemment, se mit à hurler quand il trouva une jeune femme mal en point dans le couloir.

"- Madameeeeeeeeeee ! Y'a une femme là ! Elle semble pas en super forme !"
"- Et vous vous sentiez obligé de crier sachant que j'étais derrière vous ?! Par Stote, Anselme, quelle perspicacité ! Mais vous savez, si quelqu'un vient consulter...en général, c'est qu'à la base, il est pas vraiment en forme !"

Aiguemarine planta donc Anselme & rejoignit Lau.
Les azurs se posèrent sur la jeune femme & elle remarqua bien vite que cette dernière se tenait le ventre.
Ne sachant si cette dernière pouvait marcher seule, elle fit signe à son Intendant de s'approcher d'elles & de porter la jeune femme jusqu'à la salle de consultation.
Une fois que ce dernier l'ai posée sur le lit, Aiguemarine s'adressa à Lau :

"Bonjour Dame. Je suis Aiguemarine, médecin. Je vais être brève. J'aimerais d'abord connaître votre nom & les circonstances de vos blessures. Parlez sans crainte. Ici, vous êtes en sécurité."

De nouveau, quelques ordres vers son Intendant fusèrent, à savoir d'aller préparer une infusion à base d'aubépine.
Aiguemarine, en s'adressant à la jeune femme, avait remarquée quelques blessures & si elle voulait les soigner, il était plus prudent que sa patiente soit inconsciente.
Mais chaque chose en son temps, & pour le Médecin, il était temps d'écouter Lau.
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Lau

Lau leva les yeux et vit un homme et une femme s'approcher d'elle. Elle était rassurée de voir du monde.

Bonjour Dame.

Elle parla avec peine. Il était difficile pour elle de parler, puisant dans le si peu de force qu'elle possédait encore. Mais il fallait qu'elle soit forte et courageuse. L'homme, qui était probablement un assistant, la porta jusqu'à la salle de consultation. Etant elle même médecin, elle reconnaissait ce genre de lieu. Elle était maintenant allongée sur un lit et regarda son interlocutrice qui se présenta comme le médecin. Lau fut soulagée, elle tenta un sourire et lui répondit avec peine.

Je m'appelle ... Lau. Je ... j'ai combattu cette nuit ... face à l'armée ennemie ... Un homme m'a frappé ... assez violemment. Je suis ... enceinte ... et j'ignore si mon bébé ... va bien ... Aidez moi s'il vous plait ... Soignez mon bébé ...

Lau s'arrêta de parler et regarda la médicastre en attendant sa réponse. Pourvu qu'elle puisse s'occuper du bébé. Elle était très inquiète et totalement paniquée. Elle était médecin et sage femme, mais quand il s'agissait de sa propre grossesse, Lau était perdue.
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Kikinet

Par qui avait elle apprit que Lau était au dispensaire et qu’elle avait subit une blessure pendant la bataille ?
Peu importe !!!
Elle avait besoin d’aide et c’était son amie, alors, sans plus attendre
Kiki se précipitât au dispensaire pour soutenir Lau
Son amie n’était plus là !!Elle avait du être transporté dans la salle d’examen
La peur la prit aux tripes, ca devait être grave
Alors, elle se précipitât dans le couloir jusqu’à la salle ou devait se trouver Lau
Enfin elle la trouva !!!
La pauvre était toute pâlotte, le médecin l’examinait

Kiki s’approcha , prit la main de Lau

« Voila, je suis là ma Lau, tu vas venir chez moi et je m’occuperais de toi le temps qu’il faudra pour te rétablir, nous enverrons un pigeon express a Fanch , il n’aura qu’a venir te rejoindre et rester lui aussi autant de temps qu’il voudra »

Kiki regarda le médecin afin d’être rassurée sur l’état de Lau et aussi savoir si elle pourrait être transportée en charrette jusque chez elle sans craindre d’aggraver son cas [/quote]

« Es ce qu’il sera possible de la transporter jusque chez moi ? Je m’occuperais bien d’elle, et aux moindres soucis je vous préviens. Je pense que ce sera mieux pour tout le monde, avec les événements actuels vous allez avoir besoin de place au dispensaire, à moins bien sur que vous pensiez que ses blessures nécessitent des soins que je ne saurais appliquer, »

Kiki regarda le medecin ,elle attendit, qu’elle finisse d’examiner sa patiente

Aiguemarine

[ Avant l'arrivée de Kikinet ]

Je m'appelle ... Lau. Je ... j'ai combattu cette nuit ... face à l'armée ennemie ... Un homme m'a frappé ... assez violemment. Je suis ... enceinte ... et j'ignore si mon bébé ... va bien ... Aidez moi s'il vous plait ... Soignez mon bébé ...

"Je vais regarder tout ça. N'hésitez pas à me dire si je vous fais mal, d'accord ?!"

Arf... La parturiente était enceinte.
Aiguemarine l'écouta attentivement tout en retirant les vêtements de Lau.
D'abord, ce fût la chemise en lin qui fût retirée.
Des hématomes apparurent sur le haut du corps.
La redressant sur la couche, la Brune put aussi observer quelques coups, sans réelle gravité, sur la tête...
Bref, Lau avait été frappée & tabassée en règle.
S'en prendre ainsi à une femme, l'Italienne ne le concevrait jamais.
Elle soupira très légèrement, puis nettoya les quelques plaies visibles.
Pour les hématomes, un onguent ferait l'affaire.
Le temps ferait son oeuvre aussi...

Ce qui l'inquiétait davantage à vrai dire, c'était l'enfant que la jeune femme portait en son sein.
Aiguemarine lui retira délicatement ses braies, & commença un examen minutieux des parties génitales.
A son grand soulagement, elle ne trouva nulle traces de sang dans les parties intimes de Lau.
C'était signe que le foetus s'était bien accroché pendant la bataille & surtout que le placenta ne s'était pas décollé.
Elle procéda ensuite à une palpation du ventre & à une stimulation afin de vérifier que le petit être réagissait.

De longues minutes plus tard, Aiguemarine s'apprêtait à donner son diagnostic à Lau quand Kikinet entra & s'approcha de la patiente.
Elle la salua & l'écouta attentivement.
Cette dernière semblait affolée & il était dans le devoir de la Brune de rassurer les 2, mais aussi & surtout Lau.
Se tournant vers sa patiente :

« Je ne cacherai pas que vous avez eue énormément de chance, Dame Lau.
Vous vous en sortez juste avec quelques hématomes qui se résorberont d'ici une bonne dizaine de jours.
Je vais voir à vous préparer quelques cataplasmes d'argile que vous appliquerez matin & soir afin d'aider à la résorbation.
Quant à votre bébé, il a réagit aux stimulis, c'est plutôt bon signe. Je ne peux vous en dire plus...
Désormais, il vous faut du repos & au moindre saignement, ce qui serait mauvais signe – je ne le cache pas...revenez me voir. »

Un sourire qui se veut rassurant, puis Aiguemarine se tourna vers Kikinet...

« Votre amie sera transportable d'ici quelques heures. Laissez moi le temps de préparer de quoi soigner ses hématomes.
Est-ce que cela vous convient à toutes les 2 ?! »
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Anselme..

Diable, il y avait de l'agitation dans ce dispensaire.
Presque pire qu'un jour de marché !
Tout occupé à terminer l'infusion d'Aubépine réclamée plus tôt par la Dame de Sarliève, Anselme réfléchissait.
Peut-être serait'il bon de faire prévenir Messer Nictail afin qu'il vienne donner un coup de main à son épouse ?

Aussi prit'il l'initiative de griffonner un mot à son attention.
Une fois fait, il sortit sur le seuil du Dispensaire et héla un jeune garçon afin qu'il le porte Rue des Vignes.
Et, baste s'il se faisait enguirlander par la "Patronne" !
De toute façon, c'était son lot quasi quotidien ou presque.

L'infusion prête, il fallait avouer qu'il ne savait que faire.
Aussi, resta t'il en attente dans le couloir.
Pour sûr, si la Dame de Sarliève le cherchait, elle saurait se faire entendre.
Il commença à faire les 100 pas, puis trouva un livre de médecine qu'il fit semblant de feuilleter.

Faire toujours semblant de faire quelque chose, ça, c'était une chose qu'il maîtrisait à 200% Anselme.
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Intendant du Domaine de Sarliève.

Marie_de_belmont

Marie était arrivée à Bordeaux depuis quelques jours elle était venue pour se joindre à l'armée afin de défendre la ville ....le combat fut si violent qu' elle tomba à terre , grièvement blessée , on l'avait transportait à Bordeaux ou là elle serait soignée... ne pouvant se déplacer seule Jo l'accompagna chez le médicastre ... la porte étant ouverte ils entrèrent et là il y a un homme qui semble feuilleter un livre de médecine Marie et Jo le sluèrent

... bonjour messer je suis gravement blessée est ce que le médicastre peut me recevoir? Marie lui sourit et en attendant sa réponse soutenue par Jo ils allèrent s'asseoir sur un banc
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Anselme..

Damned ! Même pas moyen d'être tranquille et de faire semblant de travailler que 2 personnes faisaient leur entrée.
Avec son flegme légendaire, Anselme reposa le livre là où il l'avait trouvé et se dirigea vers eux.

Que fallait'il leur dire ?
Leur souhaiter la bienvenue n'étant pas réellement adapté.
L'on ne venait rarement que par plaisir consulter le médecin.

Un coup d'oeil plus appuyé en direction de la jeune femme qui semblait souffrir.

"Dame, Messire, Je vais prévenir la Patronne, enfin...le médecin.
En attendant, prenez place sur ces fauteuils."

Il leur aurait bien refourgué un peu de tisane d'Aubépine pour les faire patienter, mais ce pauvre Anselme étant complètement ignorant dans le domaine médical, aussi il ne se risquerait pas à une bévue.

Il tourna les talons, prenant la direction de la salle de consultation.
Priant aussi très fort de ne pas déranger.
Il toqua, puis entra et murmura à l'adresse d'Aiguemarine :

"2 autres blessés MaDame ! J'les mets où ?"
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Intendant du Domaine de Sarliève.

Jo620

Jo aida Marie jusqu'au dispensaire elle était vraiment faible ,Jo s'inquiétait mais ne voulait pas lui montrer
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Geoffroy_de_belmont

Nous étions venus à Bordeaux pour défendre la ville et combattre une armée ennemie sur le solde Guyenne. Le combat fut acharné et nombres d'hommes et de femmes étaient tombés au combat. Quand à moi je m'étais évanoui dans une mare de sang, blessé grièvement par l'ennemi. Les brancardiers m'avaient ramené au campement de fortune pour les premiers soins, et m'avaient ramener sur Bordeaux.

Mon Amour était revenu du front et j'avais retrouvé ma soeur et mon ami Jo. Ils m'avaient conseillé d'aller voir un médicastre, afin de coir mes blessures et de me refaire un pansement correct.

C'est donc accompagné par mon tendre amour, qui me soutenait amoureusement que nous entrions dans le dispensaire. En entrant, ma soeur attendait déjà avec Jo à ses cotés. Tenant ma future épouse du seul bras valide qui me restait, Je saluais Jo de la tête doucement et j'envoyais une bise à ma soeur*

Demat Jo...Demat Marie...Comment va tu soeurette?...et toi jo, prend soin d'elle car je suis en mauvais état..J'ai reçu plusieurs coups d'épée et un m'a transpercé en partie au niveau du ventre..Je sais pas comment c'est la dedans...Quand au bras, il fait souffrir le martire.

Avisant des chaises je m'en approchais, toujours soutenu par l'élue de mon coeur, et je lui volais un baiser avant de prendre place. La chaise était inconfortable mais avait l'avantage de soulager ma jambe droite qui avait été frappé quand je m'étais effondré à terre.

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Je t'aime Jessi...

Lau

Kiki arriva entre temps. Comment avait elle su ? Peu importe, au moins elle n'était plus seule. Comme elle avait beaucoup de peine à parler à cause de ses blessures, elle se contenta de sourire à son amie puis de tourner son regard vers la médicastre qui était en train de l'examiner. Elle grimaça par moment, les hématomes étaient douloureux. Mais elle ne dit mot, Aiguemarine devait faire son travail. Puis vint le moment qu'elle redoutait le plus, l'examen concernant le bébé. La médicastre fit ce qui était nécessaire, Lau guettait sa réaction. Mais elle examinait sans rien laisser paraitre. Et c'était normal. Elle devenait impatiente, il fallait qu'elle sache si son bébé allait bien ou non. Elle commença à s'imaginer le pire. Et si le bébé était mort ? Et si il fallait l'opérer pour ... l'avorter ? Des larmes commencèrent à rouler sur ses joues rien qu'en y songeant. Non ce n'était pas possible. Le bébé allait bien, il fallait qu'elle garde cette idée en tête.

Elle vit la médicastre se rapprocher d'elle. C'était l'heure du diagnostic. Lau souffla un bon coup et écouta Aigue.

Donc ... mon bébé va bien hein ? S'il a réagit c'est qu'il est toujours vivant et qu'il va bien ??

Lau fondit en larmes. Le bébé allait bien, enfin d'après la médicastre, et c'était le plus important pour Lau. Le reste, ses hématomes et toussah, elle s'en fichait. Le bébé allait bien, c'était le principal. Elle tenta de calmer ses pleures afin de répondre à la médicastre.

Oui, cela me convient. Merci beaucoup. Merci pour tout.
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Dispensaire de Bordeaux : 4 rue de la Rousselle

Nictail

Topic liant l'IG au RP ouvert à tout le monde dans le respect des règles.
Bien évidemment, il sera aussi accessible à ceux qui ne font que de l'IG. Les Persos Nictail & Aiguemarine le relateront, si les joueurs en ont le temps & si autorisation leur ai accordée par leurs patients IG, secret médical oblige.
Sur ce, bonne lecture & bon jeu tout le monde.
Bonne année 2013 aussi ^^

Quartier Saint-Michel.
Rue de la Rouselle, au n°4 plus précisément.
Un nouveau bâtiment vient d'ouvrir ses portes.

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Bordelais, Bordelaises...
Voyageurs de tous poils, bienvenus au Dispensaire de Bordeaux.

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Nictail De Meyran, Docteur Es Médecine, & son épouse
Aiguemarine De Meyran, Docteur Es Médecine vous accueillent.

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Consultations sur Rendez-Vous.

Prix des consultations :

Examen de base : à définir
Examen poussé : à définir

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Le Dispensaire & ses médecins sont également acquéreurs de Simples à prix raisonnable.
Nhésitez pas à leur proposer vos récoltes. Merci.

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Anselme..

Pas de repos pour les braves ! Même le dimanche...
Anselme avançait dans les rues de Bordeaux, une affiche sous le bras, en grommelant, of course.
Hé oui. Pendant que son Seigneur-médecin s'activait à lire un livre sur la distillation, lui, était chargé d'aller se cailler les miches jusqu'au Dispensaire afin de clouter une affiche !

Arrivé devant la porte du dispensaire, l'Intendant sortit un marteau & quelques vieux clous pas rouillés. En ces temps de grand froid & de propagation de maladies à vitesse grand V, valait mieux rester prudent, & il ne tenait pas plus que cela à devenir le premier cob...euh, patient de son Maître.
Il fixa l'affiche quelques instants, puis haussant les épaules parce que celle çi n'était pas tout à fait droite, s'en retourna Rue des Vignes.

Dispensaire ouvert.
Consultations toujours sur Rendez-Vous.
Actuellement, seul Messer Nictail, Docteur es médecine est disponible, mais faut que ce soit vraiment super urgent.

Amis cueilleurs : vos plantes nous intéressent.
Faites vos offres au Docteur (mp ig de préférence).
Merci.

Pour le bien de tous, aidez nous à faire progresser la recherche !

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Intendant du Domaine de Sarliève.

Nictail

Après l'annonce de l'équipe municipale à propos des maladies, Nic déposa une petite affichette au dispensaire.
Il était de son devoir de médecin de tenir ses potentiels patients au courant.
Même si toutes les nouvelles n'étaient pas bonnes, c'était essentiel.

A tous les Bordelais qui liront la présente annonce,

Suite à l'annonce faite par l'équipe municipale au sujet des maladies, je me dois de vous préciser quelques informations.
En effet, une vaste épidémie frappe actuellement le royaume, et nous serions fort chanceux si nous n'étions pas touchés.

Mais surtout, ne paniquez pas ! Cette maladie n'est pas très grave et la crise passera sous quelques jours, sans complications néfastes pour vous.
Ce que je vous conseille vivement lors des crises, c'est de vous nourrir sainement et simplement. Privilégiez le maïs et le pain !
Pour l'heure, les médecins du royaume rassemblent un maximum d'informations pour trouver le remède à cette maladie. Si vous souhaitez consulter, écrivez-moi, mais pour l'heure, je n'ai aucune potion en réserve à vous fournir.

Quoi qu'il en soit, ne paniquez pas !
Mangez bien et faites de l'exercice physique pour rester en forme.

Médicalement vôtre,
Nictail de Meyran, médecin de Bordeaux.

Voilà qui était fait.
Dans tous les cas, Nic restait disponible pour répondre aux questions ou aux inquiétudes des patients et malades. Eh oui, il fallait être à l'écoute de tout ce petit monde.
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Thomas.

[Epidémie sans parents - Comment on gère ?!]

Voilà quelques jours que son Père était parti chercher leur Mère en Anjou.
La guerre semblait finie et ils allaient enfin se retrouver tous ensemble.
Mais, Papa était parti inquiet à cause de l'épidémie qui traversait le Royaume. Il avait bien laissé des consignes, mais cela inquiétait quelque peu Thomas.
Et en temps que frère ainé de la famille, il devait voir ce qu'il pouvait faire.

C'est donc comme ça qu'il s'était retrouvé dans le dispensaire de ses parents. Et hop, un bouquin sur les maladies qui donnent de la fatigue et de la fièvre. C'est ce que Papa avait dit.
Et apparemment, il n'y avait aucune maladie très grave dans la liste. Thomas était rassuré et constatait que son Père leur avait laissé les bonnes potions. Logique non ?! Oui, ben, ça coûte rien de vérifier et de regarder comment on peut en fabriquer d'autres.
Mais bon, il n'osait pas trop trifouiller aux plantes de son Père sans lui. Mais, ça pourrait être utile d'apprendre la médecine... pour devenir un chevalier-médecin !

En tout cas, il se sentait bien dans le dispensaire et sortit la missive de sa marraine de sa poche avec la ferme intention de lui répondre.

Citation:

De Korydwen de Toggenburg-Marigny, Marraine,
A Thomas de Meyran,

Le bon jour !

J'imagine qu'en Guyenne, il doit faire meilleur qu'ici en Anjou et que la vie est plus paisible.
Je me trouve à La Flêche avec ta chère mère. Elle est très sage ne t'inquiètes et pas et elle pourra bientôt t'emmener à la chasse, elle a abattu un renard, tu pourras le lui demander quand elle rentrera.

Sinon alors, que penses-tu de ton retour en Guyenne ? Si je ne me trompe pas c'est l'endroit où tu es né. Enfin à Agen, plus qu'à Bordeaux. A l'époque tes parents voulaient se lancer dans la production de pruneaux d'Agen. Mais ils n'ont pas réussi à percer.

Que fais-tu maintenant ? Tu dois avoir bien grandi comme mes enfants. Eléa est avec nous maintenant qu'elle a atteint sa majorité. D'ailleurs, elle deviendra prochainement votre voisine, puisqu'elle va bientôt hériter des Terres de Pérignat-Sur-Allier.
Matthis lui, suit un entrainement à la chevalerie depuis trois ans maintenant et Timothée parfait sa maîtrise des langues.
Et tes frères et soeurs comment vont-ils ? Et ton père ? T'a-t-il fait faire des tours de bateau avant qu'il ne soit obligé de s'en séparer ?
Tu diras à Athalia que son parrain l'embrasse et que je vais faire tout mon possible pour qu'il se décide enfin à écrire à sa filleule. Tu peux compter sur moi. D'ailleurs si tu as des idées, n'hésite pas...

A bientôt,
je t'embrasse.

Il y avait tant de choses à raconter. Et il ne savait pas quoi lui écrire.
Allez, avec courage, on allait lui répondre... enfin

Citation:

De Thomas de Meyran,
A ma très chère marraine,

Tout d'abord, pardonne-moi de ne te répondre que maintenant. J'ai appris que la guerre était à présent terminée et j'espère que tu vas bien et que tu n'as pas été blessée. Maman a abattue un renard ?! Mais, ça se mange cet animal là ?!
Dans tous les cas, je suis sûr que vous avez veillé au mieux les uns sur les autres... et que malgré la difficulté vous avez surmonté l'épreuve ensemble.
J'ai hâte qu'on puisse se revoir tu sais...

De mon côté, tout se passe bien. Je suis effectivement de retour sur ma terre natale. Mais je ne l'ai pas beaucoup connue à cette époque et je la découvre presque. En tout cas, c'est un très joli coin et Bordeaux est une belle ville. En plus, Papa a bien avancé sur son hôtel, ça prend forme et ça promet d'être très beau.
Je continue de m'entrainer seul pour devenir chevalier. J'aurais peut-être dû faire comme Matthis, ça m'aurait ainsi permis de progresser plus vite. En parallèle, je vais voir si Papa et Maman peuvent m'enseigner la médecine. Cela pourrait être utile en temps que chevalier, pour aider les gens...

Sinon, toute la famille se porte bien. Athalia devient une grande et belle jeune fille comme on dit. Aurore et Nathan grandissent et s'affirment petit à petit. Ils font aussi plein de bêtises... Mais il parait que c'est normal à leur âge.
J'étais triste quand on a du vendre le Mirabella. Un si joli bateau. Et on faisait des super balades avec. Mais, on ne pouvait pas l'emmener en Guyenne, Papa disait que c'était trop risqué d'aller en mer avec un foncet. Mais, j'espère qu'on en aura un autre un jour !
En plus, Papa, c'est un super Cap'tain. Mais, ça, c'est normal, puisque c'est Papa !

J'ai bien passé le message et le bisou à Athalia concernant son parrain.
Elle a aussi hâte d'avoir de ses nouvelles et on espère tous vous voir bientôt.

Gros bisous.
Ton filleul.

Une fois la missive partie, Thomas regagne la demeure de la famille.
Ben vi, les recherches "médicales", ça creuse, et il était l'heure de manger. Surtout que le jeune garçon sentait qu'il commençait à avoir mal au ventre. prémices de la maladie ?!

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Thomas, fils de Nictail et Aiguemarine.
Frère d'Athalia, d'Aurore et de Nathan.
Filleul de Korydwen et Sindbad.

Aiguemarine

[ Sur le chemin qui mène au Dispensaire...]

Aiguemarine avait passée un peu de temps avec sa famille.
Le cours de sa vie reprenait peu à peu, tel qu'elle l'avait laissé il y a de cela 3 mois, même si les nouvelles qui lui parvenaient n'étaient guère réjouissantes...
Pour l'instant, la brune était en sursis, dirons nous, & ce temps de libre, elle comptait bien l'exploiter à étudier la physiologie de base.
Son épais livre sous le bras, elle se dirigeait avec son bougonneux Intendant vers le Dispensaire...

✠ ✠ ✠ ✠ ✠ ✠

- Anselme ?! Comment vont les finances de Sarliève ?! Pas de doléances particulières des serfs ?!
Ayé ! J'le savais ! quelle excuse fallacieuse va t'elle encore me sortir pour piocher dans la caisse ?
... Hé bien... De ce que m'envoie mon cousin Hub' resté là-bas, l'hiver a été rude. Les serfs s'acquittent, pour certains, dans les temps, de la dime. D'autres traînent un peu. Pourquoi ?
- Mouais. Ca ne me dis pas vraiment où on en est là ! Allez, faites un effort Anselme. Sinon, je devrai diminuer vos gages !
Une bordée de jurons étouffés passe...
- Les chiffres ? C'est à votre époux que je les aient remis. Pourquoi diantre les voulez vous ?
Froncements des sourcils d'Aiguemarine...
- Ma Suzeraine & moi ainsi que la Baronne de Laroquebrou all...
- Oh, Dame Sunburn, ELLE, je l'apprécie vraiment beaucoup !
- Oui, oui, on sait hein pour vous & la Baronne ! D'ailleurs, cet amour est impossible ! Niark, prends toi ça dans les dents ! Mais si vous pouviez arrêter de me couper la parole. Je disais donc que nous allions investir dans la mode !
- Ah ? L'es complètement syphonnée ; pire qu'avant de partir en Anjou ! La mode ?
- Ouiiiiiiiiiii. Le mécenat, vous ne connaissez pas ?! Faudrais sortir de ta cambrousse parfois.
Un haussement d'épaules d'Anselme plus tard...
...
- Quelle belle idée, non ?!
- Et votre brillissime idée va "nous" coûter combien ?
- Comment ça "nous" ?! Ah, nous sommes arrivés Anselme ! Tournez donc la pancarte indiquant que le dispensaire est ouvert.
- Mouais, mouais ! N'empêche que vous n'avez pas répondu sur le combien, hein !
- Arrêtez vos gamineries Anselme. Rentrez un peu de bois & faites moi un bon feu. Je vais me les geler sinon & je n'arriverai à rien. Pour la somme, ça ne vous regarde pas, nanméo ! Je verrai donc cela avec mon époux. Merci.

& Aiguemarine d'entrer, d'ouvrir les quelques volets puis de déposer son panier de Simples derrière, dans le laboratoire.
Pour l'instant, elle n'en aura pas vraiment l'usage mais Nic peut-être.
Elle les tria par catégorie, puis se rendit dans une pièce exigüe qui ferait office de bibliothèque.
Sagement, elle prit place sur l'un des fauteuils & se mit à bouquiner.

Dans l'autre pièce, ce bougon d'Anselme s'affairait, entre 2 jurons & 3 râleries à réchauffer par un bon feu les pièces...
Tandis qu'au dehors, une belle pancarte annonçait l'ouverture ou la réouverture du Dispensaire.

DISPENSAIRE OUVERT

Les phrases de la discussion qui ne sont pas en gras sont des pensées intérieures des 2 personnages.

_________________

Aiguemarine

Les jours passaient...

Tous les soirs, Aiguemarine venait travailler & dormir au dispensaire.
De temps à autre, Nic venait la rejoindre & ensemble ils bouquinaient.
Pour lui, le livre sur la distillation. Pour elle, celui de physiologie de base.
Mais il fallait bien avouer qu'Aiguemarine galérait.
Bien souvent, elle s'endormait après 2 pages...

Dire qu'elle n'était pas sortie du dispensaire était un euphémisme !

& un matin, alors qu'Aiguemarine se préparait une infusion pour déloger le pivert qui avait élu domicile dans sa tête après une soirée en taverne plus qu'arrosée, quelle ne fût pas sa surprise de recevoir une missive.

Une missive ?! Yep ! mais pas n'importe laquelle.
Sa blonde Harpie donnait quelques nouvelles.
Inquiétant quand on connaît l'engin ?! Vi...

Sunburn a écrit:

Citation:

De ta Sublissime Blondeur,

A l'Algue-Marine, saucée ou nature,

Salut !

Quelques nouvelles, qui sont rares je le sais.
Je suis en Bourgogne actuellement et pas en grande forme après la rencontre fortuite avec quelques armées ennemies, les non royalistes, je précise au cas ou tu n'aurais pas compris.
La hanche que tu m'avais soigné s'est rouverte lors de l'affrontement et j'aurais donc eut droit à une énième couture là dessus et je dois dire que ça ne vaut pas ton travail.
Mise à part ça, je n'ai que quelques contusions sans importance et l'essentiel est que la vie coule toujours en moi.
Je dois avouer que j'aurais eut la frousse et non, mes cheveux n'ont pas blanchis, ils sont toujours d'une blondeur inaltérable.
L'ennui est omniprésent, qu'il me tarde de rentrer chez moi bien qu'étant parti depuis peu.
Dès que je serais rétablie, il faudra que l'on discute du mécénat avec la Comtesse.
Je ne t'embrasse pas, ta peau est trop ridée pour ça.
Prends soin de ta famille

" Parlare del mecenatismo ?! Arf... Ciò odora di colpo fratta ciò...!"*

Attrapant plume & parchemin, la Brune s'attela à une courte réponse.
Oué, l'était pas trop en état de s'épancher non plus.

Citation:

A Sunnychou, ma Blonde Harpie
De moi, Aiguemarine, Brune Italienne parce qu'elle le vaut bien,

Le bon jour te va,

Bien reçue ta missive.
Dis moi où, quand & j'y serai !
Ca me fera sortir un peu de mes livres de médecine.
Bien évidemment, puisque invitation tu me fais, ce sera à tes frais : L'on ne fait pas se déplacer l'un des meilleurs médecins du Royaume pour des prunes.
J'espère que t'as pas trop réfléchie au mécenat ; ça pourrait nuire à ta peau d'albâtre.

Prends soin de toi, & manges pas trop de boeuf bourguignon : c'est mauvais pour ce que tu as !
Au plaisir de te lire de nouveau.

Moi non plus, je ne t'embrasse pas, mais le coeur y es...un peu !

& de tirer un nouveau parchemin, cette fois çi pour la Reine-Suze.
Aiguemarine ne savait pas si cette dernière était déjà au courant oupas.

Citation:

A ma Reine-Suzette,
De moi, Aiguemarine De Meyran, ta dévouée vassale & associée,

Le bon jour te va,

Décidément, 1461 ne semble pas vouloir nous épargner.
Je suppose que tu es toujours à Angers ?!
Après l'Anjou, voilà que notre Baronne adorée se réveille & se rappelle à mon bon souvenir au sujet du mécenat. Si ça se trouve, elle a réfléchit à notre alléchante proposition. Mais imaginer une Blonde réfléchir - Surtout Sun - me décroche un sourire un peu inquiêt tout de même.
Peut-être t'a t'elle déjà écris : si ce n'est pas le cas, elle souhaite nous voir, toi & moi.
Bref, va falloir qu'on revoit nos arguments toutes les 2 avant l'entrevue.
Hors de question qu'elle nous lâche sur ce coup là, elle & ses 5000 écus !

Dès que tu le peux...je t'attends au Dispensaire de Bordeaux.

Bisous à tous les 3.

Aiguemarine renvoya ses pigeons avec un peu de difficulté.
La journée débutait mal. Espérons qu'elle se termine mieux qu'elle n'avait commencée.

* Parler du mécénat ?! Arf... Ça sent le coup fourré ça...!*

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Aiguemarine

[ Une semaine & quelques jours plus tard - même heure ]

Un bruit sourd...retentit dans tout le dispensaire.
Un livre de médecine a fait une superbe envolée dans les airs pour, au final, se ratatiner contre le mur froid.

BLAMMMMMMMMMMMMMMMM

S'en suivirent, pêle-mêle quelques jurons & noms d'oiseaux bien sentis !
La Brune Italienne était agacée, c'est le moins que l'on puisse dire.
& il valait mieux qu'elle soit seule dans cette grande bâtisse - tout du moins le temps qu'elle se calme.
Car autant la colère pouvait vite monter chez Aiguemarine quand on la titillait de trop - autant le calme revenait vite - enfin, tout est relatif - une fois qu'elle l'avait laissée éclater.

Seulement, en ce jour Dominical, ses conscience était aussi de sortie.
& là, le combat s'avérait quelque peu épique...
Court extrait de ce qu'il se passait au plus profond du cerveau de la Brune.

- Allez ! Encore un peu de courage ! tu es presque au bout de tes lectures. Après, tu pourras reprendre une activité normale et même enseigner ton savoir aux autres médecins.
Tu sers ton Dûché à ta manière en faisant avancer la science, n'est ce pas là grande fierté ?

- Tsss...L'écoutes donc pas ! L'Université, c'est qu'une bande de petits arrivistes qui attendent que tout leur tombe cuit dans le bec.
Une fois qu'ils auront eus ce qu'ils attendent depuis des mois, ils n'hésiteront pas à te jeter et à traîner ton nom dans la boue ! Toutefois, maintenant que tu as commencée ce livre, termines le, ne serais ce que pour toi !

Prenant sa tête dans les mains, Aiguemarine se recroquevilla quelques intants.
Le temps d'essayer de faire le point. Hélas, triple fois hélas, ce n'est point facile avec ces 2 là.
Fallait reconnaître que l'un & l'autre avaient partiellement raison.

Se relevant tant bien que mal, la Brune tapa légèrement du poing sur la table, histoire que les 2 petites voix s'arrêtent de causer.

STOP !!!!! J'vous ai demandé l'heure moi ?! Non ! Alors fichez le camps & fissa !!

De l'air ! Pour mieux réfléchir, Aiguemarine avait besoin de s'aérer l'esprit.
Elle attrapa prestement un châle qui traînait sur le dos d'un fauteuil puis quitta le dispensaire d'un pas déterminé.
Tit tour près du lac ou en taverne pour apaiser sa nervosité ?!
Peu lui importait tant qu'elle arrivait à retrouver un peu de sérénité.

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Aiguemarine

[ "J'ai la tête qui éclate,
J'voudrais tellement dormir,
M'étendre sur l'asphalte,
& me laisser mourir..."]
Le monde est stone - Fabienne Thibeault

Baluchon sur l'épaule, quelques missives serrées dans sa main droite, l'Italienne poussa la porte du dispensaire, l'esprit tourmenté.
De sombres pensées l'envahissaient ce soir...
Qu'avait'elle fait pour en arriver là ?!
Son couple si solide autrefois semblait vaciller.
Pourquoi cette fois baissait'elle les bras plutôt que de se battre ?!
Se massant légèrement les tempes, Aiguemarine posa ses affaires dans un coin puis s'affaira à faire repartir le feu dans l'âtre.
Mourir ! Oui, un jour...mais mourir de froid, hors de question !

Elle resta là un long moment...le regard perdu dans les flammes.
Un long soupir s'échappa de ses lèvres carmines quand le visage de son "Mentor" lui apparût comme dans un songe, & là, elle laissa éclater sa "colère".
Colère qu'elle retenait depuis près de 2 mois, bientôt...

"Come avete potuto farvimi ciò !!! Perché mi avete abbandonato ?!
Servire & proteggere, questo non era dunque che pura chimera ?!
Mio sposo si allontana anche anche egli ! Che cosa sapete ?! Io voi...vi odio ! Tutti i 2 !!! Andate al diavolo !!*"

Bien entendu, Aiguemarine n'en pensait pas un traitre mot.
Mais on lui avait fait mal & elle se devait de rendre la pareille.
Ne serais ce que pour libérer son chagrin...
Ne serais ce que pour se sentir (sur)vivre.
& quoi de mieux que déverser son courroux sur son ami disparu ?!
Les absents ont toujours tort.

A la violence verbale succèdèrent les larmes.
Aiguemarine pleura tout son saoûl, se recroquevillant dans un fauteuil où elle finit par s'endormir...

[ Le lendemain ]

Les yeux rougis, une tête à faire peur, c'est dans cet état de décrépitude qu'Aiguemarine ouvrit un oeil au petit matin.
Le renvoi de son image dans le psyché lui fit prendre conscience qu'il était grand temps qu'elle arrête de s'apitoyer sur son sort & se reprenne en main.
Resterait'elle toujours aussi seule ou pas ?! Aucune idée, pour l'instant...

Ses pensées l'obsédaient & elle devait se concentrer sur autre chose.
Nonchalamment, elle attrapa & déroula la missive d'Althiof reçue quelques jours plus tôt.
Sûrement quelques nouvelles au sujet du fichage de Nic, puisque cette dernière avait fait appel à lui pour ce problème que même la Prévôté de Guyenne n'arrivait pas à régler.

Citation:

Expéditeur : Althiof
Date d'envoi : 11/03/1461 - 17:23:59
Titre : Re: Besoin de ton aide...
Coucou ma chère,

Je vais ma foy fort bien et Kory également elle a retrouvé tout sa mobilité. Nous étions d'ailleurs si pressé de quitter enfin Angers que nous en avons oublié Eléa. Je crois qu'on a pas fini de lui acheter des robes pour nous faire pardonner.

Je vais prendre contacte avec le Limousin pour voir si j'arriveà quelque chose mais je pense qu'il s'agit plutot du Pole Justice Renaissance, une abhération soit dit entre nous, puisqu'ils récupèrent les informations sans les vérifier et surtout sans citer les sources... J'ai toujours refuser d'y avoir des accès ou de leur faire de la pub quand j'étais prévôt et encore moins quand j'étais grand prévôt. Mais le truc était aux dernières nouvelles dirigé par des ressortisants limousins donc ca m'etonnerait pas que ca vienne de là en effet.

Je te tiens au jus.

Bisous, Al

Les premières phrases lui arrachèrent un sourire.
Ils faisaient forts tout de même les Suzerains d'oublier leur progéniture en territoire hostile.
La missive n'appelait pas vraiment de réponse, à part se moquer gentiment.
Il fallait juste attendre & espérer...
Aussi la déposa t'elle sur un coin du bureau.
Un coup d'oeil au livre de Physiologie de base qui était là, lui aussi.
Une bonne trentaine de pages restaient encore à lire.

Rassemblant son courage, Aiguemarine empoigna le bouquin puis s'installa près de l'âtre.

*"Comment avez vous pu me faire ça !!! Pourquoi m'avez vous abandonnée ?!
Servir & protéger, ce n'était donc que pure chimère ?!
Même mon époux se détourne lui aussi !
Vous savez quoi ?! Je vous...je vous hais ! Tous les 2 !!! Allez au diable !!"
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Nictail

[Un être vous manque...]

Les deux époux de Meyran s'étaient fortement disputés à propos de l'université.
Cela en soi n'était pas si grave, ça arrivait à tous les couples, et ils en étaient toujours sortis plus forts.
Mais cette fois, chacun avait du mal à comprendre les arguments et avis de l'autre. Pas qu'ils n'avaient pas essayé, mais leurs idées étaient trop opposées pour qu'ils arrivent à se comprendre tout à fait.
Après une énième dispute sur le sujet, Aigue s'était exilée au dispensaire et avait laissé un mot à Nic. Trop en colère, il avait eu besoin d'un peu de temps pour souffler et faire le point. Il savait très bien qu'il ne pouvait vivre sans elle, mais, il l'avait déçue et elle l'avait aussi déçu... situation donc compliquée.
Comme qui disait, la nuit porterait conseil... Il décida donc d'aller se coucher, envoyant un baiser de la main à son aimée pour lui souhaiter une bonne nuit.

[Le lendemain matin.]

Une fois n'était pas coutume, Nic avait demandé à *Ma* de s'occuper des enfants et il avait fait la grasse mâtinée. Enfin, grasse mâtinée n'est pas exactement le terme : il avait passé son temps à chercher que faire pour récupérer son aimée...
Il avait donc décidé de lui préparer un déjeuner...Certes, ce n'était pas grand chose, mais ça pourrait leur laisser le temps de parler d'eux et de leur couple et de repartir de l'avant.

Quelques victuailles mises dans un panier et il prend la route du dispensaire.
Comment va-t-il lui présenter la chose ?! S'excuser ?! Surement, mais il en attendrait autant de sa part. Mais, il ferait surement comme ça...
Il arrive à l'abord du dispensaire et frappe à la porte pour la prévenir de son entrée.

Mon ange, c'est moi. Je t'apporte à manger pour le déjeuner...
Il avance un peu tout en la cherchant du regard...
Je sais que tu m'en veux et j'aimerais te présenter mes excuses pour mon comportement. Même si nous ne sommes pas du même avis, je n'aurais pas du m'énerver contre toi, pardonne-moi.
Sache que je ne peux vivre sans toi et que je t'aime par dessus tout. J'ai besoin de t'avoir auprès de moi, et j'aurais souhaité qu nous déjeunions ensemble pour discuter de nous, de notre couple et repartir de l'avant.
Il dépose le panier sur une des tables de ce lieu où il pratiquerait la médecine à l'avenir. Puis il reprit sa recherche.
Où es-tu ?! Je ne te demande pas de me pardonner tout de suite, juste de me laisser une chance. Nous sommes plus forts que cette dispute, j'en suis sûr...

Restait plus qu'à savoir si son épouse accepterait de lui parler de suite...
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Aiguemarine

[ Le même jour...]

Sauf que de tout le discours de son époux, Aiguemarine n'en aura rien entendue.
Les murs du Dispensaire sont épais, & la pièce où elle se trouve est assez reculée par rapport à l'entrée.
La Brune avait juste entendue des bruits de pas, une voix, mais était loin de se doûter que c'était lui qui serait là.

Certes, elle s'attendait à sa visite...
Cornant légèrement la page de son livre, elle le posa sur le fauteuil & rejoignit son invité surprise.

Le visage impassible, les bras croisés sur son torse, Aiguemarine le dévisageait, légèrement appuyée contre le mur.
Dieu qu'elle avait envie de se serrer contre lui pourtant. Mais en l'état actuel des choses, elle n'en ferait rien.
Il l'avait trahie, blessée au plus profond d'elle même au pire moment.
Pourrait'elle arriver à lui faire confiance, de nouveau ?!
Il avait quand même foulé au pied l'un des serments de leur mariage.

Je suis là ! Le ton n'était ni ferme, ni doux.

Aiguemarine fit quelques pas vers lui tout en ajoutant. Je ne pensais pas te voir si tôt ; Je n'ai rien à te proposer à boire à part un fond de tisane froide.

Oué, pas très engageant tout ça pour entamer une discussion.

Néanmoins...un bon feu crépite dans la pièce où je lisais. Si tu veux te réchauffer un moment...

D'un geste de la main, Aiguemarine lui indiqua l'endroit & ses prunelles ne cessant de le regarder, elle attendit son bon vouloir ou une fin de non-recevoir.
Oui, son attitude semblait distante & elle l'était réellement.
Nic devrait user de patience & de stratagèmes s'il souhaitait que les choses s'arrangent entre eux.
Jusqu'ici, Aiguemarine ne connaissait pas ses réelles intentions mais s'il était venu jusqu'ici...
Néanmoins, tant qu'il n'avait rien dévoilé & pour éviter de souffrir une énième fois, sa Brune épouse feindrait l'indifférence & revêtirait cette carapace.
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Nictail

Son épouse venait de le rejoindre. Mais, elle n'avait vraisemblablement rien entendu de ce qu'il avait dit en la cherchant. Cela n'allait pas faciliter les choses.
Son ton, au départ, n'était pas très engageant, mais il allait passer outre.

Je ne pensais pas te voir si tôt ; Je n'ai rien à te proposer à boire à part un fond de tisane froide.
Néanmoins...un bon feu crépite dans la pièce où je lisais. Si tu veux te réchauffer un moment...

Oui, ce sera plus agréable auprès d'un bon feu, allons-y !

Doucement, ils regagnent la pièce de lecture et s'installe auprès du feu.

Je suis venu si tôt, parce que je n'aime pas être loin de toi. Je n'ai jamais aimé ça d'ailleurs... Je te demande pardon pour mon comportement. Même si nous ne sommes pas du même avis, je n'aurais pas du m'énerver.
Je voulais juste que tu saches que je n'ai jamais été du côté de la Rectrice, même si tu l'as cru. Certes, je n'étais pas forcément de ton côté non plus. Disons que j'étais plutôt neutre... Je peux comprendre que tu m'en veuilles pour ça, je te demande juste de me, de nous, laisser une chance...
En attendant sa réaction, il se mit à les servir un peu pour manger. S'ils pouvaient discuter calmement autour d'un repas, ce serait une bonne chose quand même.
Certes, il savait que ce ne serait pas facile, mais il devait essayer et faire preuve de patience. Même s'il considérait qu'ils avaient tous les deux des torts, il avait fait le premier pas et tâcherait de faire le nécessaire pour recoller les morceaux.
Le lancement de la discussion serait-il bon ?! Là, c'était toute la question...

En tout cas, sache que je t'aime... même si tu as pu en douter...
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Aiguemarine

Elle ne savait pas du tout où cette discussion allait les mener.
Jusqu'à présent c'était resté "infructueux" car chacun campait sur ses positions.
Aiguemarine le suivit donc jusque dans l'autre pièce & le regarda s'installer près du feu & reprit la place sur le fauteuil qu'elle avait délaissé quelques minutes auparavant.

Elle repoussa les victuailles qu'il avait amené. Son estomac était noué depuis quelques jours déjà & la brune ne s'alimentait que très peu.
Elle le laissa s'expliquer sur le sujet qui les opposait, ne lui coupant pas la parole. Ce fût difficile toutefois, surtout quand il parla de « neutralité ».

Ah, ayé, c'était à son tour de parler...
Quelques secondes - minutes de répit - le temps d'organiser ses pensées.
Elle l'aimait à en mourir, ça c'était chose sûre. Pourtant, en cet instant...elle le détestait. Tout un paradoxe.
Sans bouger de son fauteuil, Aiguemarine lui répondit, tout en le regardant droit dans les yeux sans ciller.

« Oui ! clairement...je t'en ai voulu, & je t'en veux encore ! J'accepte tes excuses, même si le mal est fait ! » Bah, oué, faut pas rêver quand même. La confiance n'est plus présente entre eux. Le « petit père » Nic, il va devoir sortir les rames pour regagner cette confiance, & le chemin sera long...très long. En aura t'il la patience mais aussi & surtout l'envie ?!

« Je suis condamnée à devoir avancer seule ; tout ça parce que je me suis opposée à ses méthodes de travail ainsi qu'à ses copinages...tu trouves cela normal ?! Moi non ! Seulement, j'ai bien conscience qu'ici tout le monde ferme les yeux & que ce n'est pas près de changer ». Long soupir, dépitée...par les évènements...

Petite pause, puis elle reprit le fil de la discussion.

« Nous laisser une chance ?! ...Je ne demande que ça, crois le bien.
Mais comment pourrai je te rendre heureux alors que je suis malheureuse moi-même ?!
Mais de ton côté, comment envisages tu l'avenir ?! »
_________________

Nictail

Nic avait écouté avec grande attention son épouse.
Même si elle lui en voulait toujours, elle acceptait ses excuses, c'était un pas en avant. Toutefois, Nic pensait qu'il n'était pas le seul à avoir des torts. Et il était quelque peu embêté que son épouse ne lui présente aucune excuse pour son propre comportement. Mais il ferait avec, et prendrait son mal en patience, il fallait savoir faire des concessions quand on voulait avancer.
En revanche, il prit bien soin des d'éviter de relancer le débat sur l'université et le fait qu'il ait, ou pas, fermé les yeux. Ce serait probablement un débat sans fin, chacun ayant exprimer ses arguments, fait des efforts pour essayer de comprendre l'autre... mais ils n'y étaient pas parvenus complètement...

Nous laisser une chance ?! ...Je ne demande que ça, crois le bien.
Mais comment pourrai je te rendre heureux alors que je suis malheureuse moi-même ?!
Mais de ton côté, comment envisages tu l'avenir ?!

Nic prend une grande inspiration pour rassembler ses idées avant de parler. Comme on dit : "Mieux vaut tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler".
Et comme il marchait sur des oeufs, cela était encore plus primordial.

Je dois t'avouer qu'à la fin de notre dernière dispute, quand tu es partie, l'avenir était un peu flou pour moi. J'ignorais si tu voulais encore de moi, si nous avions atteint un point de non-retour, ou si c'était uniquement une dispute plus... violente que les autres.
Ce que je savais, c'est que je t'aimais par dessus tout, que je ne pouvais pas vivre sans toi... et que donc, sans toi, l'avenir n'était pas très lumineux.

Mais, à présent, je le vois un peu mieux. Je nous vois ici, tous les deux, à soigner des patients.
Avec ou sans l'aide de la Rectrice ou d'autres médecins, je sais que nous y arriverons sans gros problème. Nous sommes plus forts que ces fichues nouvelles matières.
Et crois-moi, nous sommes actuellement malheureux, tous les deux, mais nous allons nous remettre sur le chemin du bonheur. Nous devons faire front et préparer l'avenir. Nous sommes chacun la moitié de l'autre et nous nous remettrons de cet épisode douloureux, je te le promets !

Nic avait laissé parler son coeur et il espérait sincèrement que cela suffirait ! Au moins à les remettre sur le bon chemin.
_________________

Aiguemarine

Nic avait pris soin de ne pas relancer une énième fois le débat sur l'Université & sa gestion catastrophique.
Toutefois, afin que les choses soient claires, elle se permit de clore définitivement ce chapitre.

« ...Pour l'Université, saches que j'ai pris une importante décision. Je n'y enseignerai plus tant que cette femme en sera à la tête.
En revanche, j'irai régulièrement à la Bibliothèque & j'essaierai de suivre les rares cours qui peuvent m'intéresser...dont les tiens. » Ouep - Concrêtement, ça pouvait prendre des mois, voire des années, mais l'Italienne était têtue. Elle n'avait jamais tendue la joue gauche quand on la frappait & ce n'était pas aujourd'hui que ça commencerait.

& pourtant, Aiguemarine avait toujours été pour le partage des connaissances. Mais là, c'était vraiment au-dessus de ses forces.
& tous ces « sacrifices », elle le faisait avant tout pour les Bordelais, afin de pouvoir les soigner au mieux à la prochaine épidémie - Non pour une reconnaissance Universitaire.
Les « J'attends-que-tout-le-travail-soit-fait » devraient donc aussi se mettre aux recherches s'ils souhaitaient avancer...

Puis, Aiguemarine écouta plus attentivement son époux évoquer l'avenir...
A vrai dire, cette seconde partie l'intéressait bien plus que leur mésentente Universitaire.
Du Bourbonnais-Auvergne à la Guyenne, en passant par l'Orléanais, le couple en avait vécu des vertes & des pas mûres.
Au fil de son discours, toutes les barrières, les malentendus s'étaient estompés.
Estompés, mais pas oubliés.
Lorsqu'il eût terminé, le silence s'installa...C'était à elle de réagir & de mettre de côté sa facette Italienne.

Aiguemarine se fila glisser doucement de son fauteuil pour se retrouver, elle aussi, à genou devant le feu.
Elle tourna son visage vers celui de Nic, & tendit une main vers son visage.
Cette dernière glissa sur la joue de l'être aimé, tandis, qu'avançant son buste, sa bouche effleurait son oreille pour lui murmurer :

« Mostrami la strada della felicità...adesso...per favore » *

En ce jour du 19 Mars, une chose était sûre : plus de livre de médecine ne serait ouvert en cette journée. Plus aucun cris de rage intempestif ne retentiraient entre ces murs froids.

Seules les retrouvailles d'un couple seraient étouffés...

2 jours plus tard, Aiguemarine voyait enfin le bout de ses lectures & ses efforts enfin récompensés**
A eux 2, 2 matières sur 5 étaient maîtrisées pour le couple de médecins. N'en restait plus que 3*** & il allait falloir se relancer dans les recherches à la Bibliothèque.

Quelques jours s'écoulèrent -10 au total - Ah oué quand même ! Sont longs à la détente ! Ahummm, qui a dis ça ?! le temps de se remotiver...
Panier garni, surtout en bouteilles d'alcool divers & variés car Aiguemarine avait décidée de pratiquer quelques tests - histoire d'avancer la science ! Of course.

« Nous y allons mi amor ?! »

[ Soirées du 31 Mars/01 Avril 1461 – Bibliothèque Universitaire ]

La Brune Italienne avait remarquée qu'elle progressait plus vite dans ses lectures « un coup dans le nez ».
Peut-être en serait'il de même pour la recherche ?! Allez savoir...
Après une soirée bien corsée où quasiment les bouteilles avaient été vidées, le résultat ne se fit pas attendre.****

Loin de se décourager...ils remirent cela le lendemain.*****
Bon, à priori, c'était pas la bonne méthode. Au moins, l'avaient'ils testée !

« Grumblll...*Hips*...Mon z'*Hips*Ange ?! Une *Hips* idée ?! »

* « Montre moi le chemin du bonheur...Maintenant...S'il te plaît »
** 21/03/1461 04:06 : Félicitations ! Vous maîtrisez parfaitement une nouvelle connaissance ! Physiologie de base
*** Pharmacologie de base / Pharmacologie avancée / Physiologie avancée
**** 31/03/1461 04:09 : Vos études ont été hautement improductives.
***** 01/04/1461 04:07 : Vos études ont été hautement improductives.

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Nictail

[La distillerie n'amène pas à d'autres connaissances...]

Nic et Aigue avaient tenté la recherche de nouvelles connaissances médicales en buvant un peu plus que de coutume. Paraitrait que ça aide à dénicher le bon bouquin...
Et force était de constater que le résultat n'avait pas été probant pour leurs deux tests. Allaient-ils poursuivre ainsi ou pas ?! Telle était la question...

Grumblll...*Hips*...Mon z'*Hips*Ange ?! Une *Hips* idée ?!

Hummmmmm... Une idée ?! *Hips*
Je sais pas... *Hips* ...Si on essayait de revenir à la... *Hips* ... méthode classique ?!
Chercher... normalement...

Mouais, bouarf, ce n'était pas très clair tout ça.
Et vu leur état, ce n'était pas très étonnant non plus.
La suite de leur soirée fut au moins plus fructueuse que leur recherche...

[Quelques jours plus tard]

Les deux époux avaient pris une grande décision.
Ils avaient besoin de changer un peu d'air et ils comptaient s'éclipser un peu, ou beaucoup, pour profiter de la vie et de leur famille.
Les bagages se préparaient doucement, entre deux cours de distillation... A ne pas confondre avec la distillerie qui est une autre spécialité. Nic espérait être un bon professeur pour son épouse.

Mais, malgré leur réconciliation, ils avaient encore besoin de se retrouver et cette escapade ne serait probablement pas de trop.
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Aiguemarine

DISPENSAIRE FERME QUELQUES JOURS POUR CAUSE DE VOYAGE

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Aiguemarine

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Aiguemarine

Citation:

A.D.M.

Lau

Aiguemarine

Lau

Kikinet

Aiguemarine

Anselme..

Marie_de_belmont

Anselme..

Jo620

Jo aida Marie jusqu'au dispensaire elle était vraiment faible ,Jo s'inquiétait mais ne voulait pas lui montrer
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Geoffroy_de_belmont

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Je t'aime Jessi...

Lau

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