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[RP] From Éire with love - Part III.

Astana
- « WHAAAAAAAAAAT ?! »
[QUOIIIII ?!]

Non parce que c'est bien marrant de regarder les prémices d'une exécution...
Mais là, tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice !

Elle démarre au quart de tour, la blonde. Outrée qu'elle est.
Même qu'elle se lance dans une explication en franglais. Mais juste les mots clefs.
Pour que l'autre empaffé comprenne bien qu'elle rétablit la vérité.


- « J'étais peinarde dans mon pieu ! Et je me réveille un matin, et qui je trouve à côté de moi ?! Tout NU ! Completely NA-KED ! Mog ! Avec ses sales pattes sur moi, comme s'il était chez lui ! Si j'avais pas eu peur de choper une maladie rien qu'en le touchant, il serait déjà mort à l'heure qu'il est ! DEAD ! »

La vérité selon une Danoise : légèrement exagérée.

Maintenant pousse-toi que je l'embroche.

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Finn
Ça commence à sérieusement s'agacer du bon côté de l'épée. Sérieux, j'vais en foutre plein les murs. Tu viendras pas pleurer, mon p'tit père. On aura beau dire ce qu'on voudra, une fois tirée au clair, difficile de ne pas se laisser tenter par l'envie d'empaler les auteurs d'histoires qui ne le sont pas. Claires.

Et vas-y que je t'embrouille. Blablabla.
Tu causes trop. Et mal, tu va finir les tripes à l'aiiir.

On est pas loin de l'apoplexie lorsque la Dépigmentée mêle son grain à l'affaire. Affaire qui semble prête à prendre des proportions gigantesques. Il suffit de voir le regard indigné qu'il lui lance. Pas franchement dénué de dégoût. À deux doigt de lui faire l'obole du contenu de son estomac sur les bottes.


- « Liar ! Pants off ! »
[« Menteuse ! Que d'en-bas ! »]

Pas de détail je VOUS prie.

- « YOU're boring pants off me ! »
[« TOI tu me soûles ! »]

Aussitôt, La pogne nerveusement armée s'en va étouffer les futurs commentaires du bavard pour le plus grand bien de ses propres nerfs. Lalalala j'entends plus rien. Tandis que l'autre joue au yo-yo sur sa tempe. Le vieux bouc boiteux se décale tout aussi sec en porte-à-faux sur la trajectoire scandinave. Il faut bien sauver Mogrice - même si ça fait un mal de chien - de la barbarie.

No pasarán la tigresse.
On a un compte à régler, toi et moi.


- « La barbe ! Vous m'fatiguez ! »

Silence accueilli d'un soupir. Et des prunelles qui disent « merde » à l'Infidèle.

- « Je crois qu'on peut dire que question 'croupe alléchante', on est quittes. Non ? »

T'as pas fini d'en entendre parler de celle-là, ma vieille.
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Astana
Résolument hystérique après avoir été écartée du droit chemin, la dépigmentée de service se met à arpenter la pièce, attendant qu'un espace se libère pour foncer sur sa proie. Sauf que non. Tu vas pas me laisser passer pour lui refaire le portrait, hein, tu préfères le faire toi-même. Bah oui.

Les réflexions de l'Irlandais sont balayées d'un revers de main impatient.


- « Oui, je vous fatigue. Je suis une vraie plaie. »

Roulement d'yeux. T'es vraiment à plaindre mon pauvre vieux.

- « Tirez-en les conclusions que vous voulez. Moi, je m'en bats l'orbite de... »

Une brèche dans la défeeeeeeense !

L'épouvantail bondit... et se heurte une fois encore à la barrière Gaélique.
Bon, manifestement tu peux toujours rêver. Menton hautain relevé dans la seconde.

Restons dignes.

Ahem.


- « ... tout ça. »

Temps mort pour le moment. Puisqu'on ne veut plus qu'elle l'ouvre, elle va la boucler en solitaire autour d'un verre, et laisser les hommes régler des affaires... d'hommes. Ça, c'est une bonne idée. Un regard dédaigneux accordé à Mog plus tard, comme l'air de dire : j'en ai pas encore fini avec toi mon poulet ; et la mercenaire retrouve une assise, en plus de plonger le nez dans un godet de whiskey.

Non, Maman ne veut plus de toi mon chéri. Elle ne t'aime plus.

Une femme, ça fout toujours le dawa entre potes.

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Finn
Son béret bleu vissé sur la tête, l'Irlandais repousse les avances de la Nordique, non sans en tirer de nouvelles conclusions. Mais tu vas l'lâcher oui ?!

- « C'est pas vrai ça ! Laissez-le souffler deux minutes, bordel ! »

Et la petite œillade meurtrière qui suit, ça c'est aussi pour toi l'Écrin. Fille de mauvaise vie.

- « Une nuit ne vous a pas suffi qu'il vous faut en redemander ? »

Excédé mais pas mécontent de retrouver un semblant de calme, l'éclopé gagne une chaise. Stratégiquement sise entre les deux trublions. Et s'y laisse tomber tout en douceur. On a évité l'effusion de sang, c'est pas maintenant qu'on va commencer à bazarder des membres. Il s'arroge un godet le Finn, réclame sa part d'anesthésie. Machinalement, l'épaule se voit massée et le verre éclusé de tout son soûl.

Le cul du récipient claque contre la table et c'est drapé d'un calme olympien qu'il les dévisage tour à tour. Vous savez que vous êtes mignons quand vous la bouclez ? C'est ça, tasse-toi, fais-toi touuut petit, Mog. J'veux plus t'entendre. Et toi la Blonde, garde donc tes mains là où j'peux les voir.

On a pas fini de causer.

Vas-y que j'te matte, toi la responsable de tous mes maux. Tu cesseras donc jamais de m'en faire baver ?


- « Vous faites la gueule, Écrin ? »

Laisse, je connais déjà la réponse.
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Astana
Ah ça y est, j'ai le droit de l'ouvrir maintenant ?
Comme vous êtes galant, Monseigneur.

Ricanement amer.


- « Oh mais non, je ne fais pas la gueule, Joyau. »

Si on exclue le fait que tu m'as traitée de sale coureuse de remparts, non, je fais pas la gueule.
Blondie noie un sourire dans son verre, puis repose ce dernier de façon étrangement propre pour être tout à fait naturelle.

Le bras gauche passe autour des épaules de l'Irlandais, complice, tandis que la dextre se greffe contre sa cuisse. Qu'il le veuille, ou non.
Viens, que je te raconte un petit secret, mon Joyau... La langue siffle quelques mots au travers de ses dents serrées. Écoutes bien.


- « Un conseil. La prochaine fois que vous faites une réflexion sur ma vie sexuelle, veillez à ce que la vôtre soit irréprochable... Si vous tenez à vos parties génitales. »

L'espace d'un instant, ses ongles s'enfoncent au travers du tissu, avant de libérer l'employeur de toute emprise et de sourire à nouveau.
Suite à quoi, l'Astana attrape derechef son godet, le frappe une fois contre la planche puis le lève en direction des deux hommes.


- « Let's drink to honesty, trust and friendship ! »
[Trinquons à l'honnêteté, à la confiance et à l'amitié !]

Hypocrite, va.
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Finn
Ah ?
Ah non, je me disais aussi.

Dommage, ça versait dans l'inédit. Une Danoise qui n'a rien à reprocher, on avait de quoi se frotter au Septième Ciel.

Figé dans sa plus tendre gueule de gargouille, godet suspendu en l'air, l'Irlandais subit les griefs et les mains baladeuses sans broncher. Mais vas-y.. fais comme chez toi surtout. J'suis pas chatouilleux. Néanmoins nerveux à l'idée d'enterrer ses grelots, sa mâchoire se crispe gentiment.

C'est la meilleure celle-là, l'Écrin qui menace les joyaux du Joyau. Et que j'doute de rien en plus ! Oh, tu griffes, Garce ?
La grimace ne se fait pas attendre malgré la terrible retenue du Gaélique abîmé. Les cuisses constellées d'hématomes couinent de l'intérieur sous la pourtant faible pression. Non, t'auras pas un son. Je meurs en silence, moi.

Le bruit mat du verre qui s'échoue sur un coin de table finit par le sortir de sa torpeur et le voilà qui se prend au jeu des messes-basses. Sans prendre la peine de terminer le geste interrompu par les confidences de la voisine, le téméraire se penche doucement. Sans même un regard.


- « Pourquoi vous chuchotez ?.. »

Dis-moi ma grande, t'as quelque chose à cacher ?
L'Irlandais repart comme il est venu, regagne la verticale, le tout sans se vautrer. Ce qui n'était pas gagné d'avance après s'être brillamment illustré à l'arrivée des deux zigs. L'acrobatie de ses phalanges n'ayant pas été du goût de son épaule. Tu le payes, mon vieux, et c'est pas complètement démérité.

Mais qu'à cela ne tienne, j'ai un toast à gâcher.


- « Je n'ai rien à reprocher à ma vie sexuelle, et vous ? Vous vis-à-vis de la mienne, hein. La vôtre, vous venez déjà de l'étaler en détails devant nous. »

Tu devrais pas me toucher comme ça, Écrin.
Ça me rend trop curieux.

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Astana
Quinte de toux subite. Et forte. Très forte.
Ou comment s'étouffer avec son propre verre.

La blonde en reste comme deux ronds de flanc. Figée. Elle rumine sa vengeance en serrant sa mâchoire esquintée. Tiraillée entre la grande gueule qu'elle est, et l'acidité de ces répliques injustement vraies qui vous coupent le souffle. C'est peut-être le moment de la jouer fine. Ou pas.

A voir les traits de son faciès qui se durcissent en crescendo, l'on devine que le combat interne est des plus agités. « Comparée à la vôtre, on pourrait me qualifier de nonne » ? Ouais, non. « Moi, je ne saute pas sur tout ce qui bouge » ? Trop petit. « Elle n'existe plus depuis Johannes, mais à part ça tout va bien », c'est peut-être trop direct comme approche. « Contrairement à vous, je suis ouverte d'esprit. D'ailleurs j'ai un truc à vous avouer... je préfère les femmes », là t'es bonne pour un aller simple jusqu'à la fosse commune. Ha ! « Écoutez, on va pas se voiler la face. Je sais que vous rêvez de moi la nuit, mais... », pfeuh.

Dépitée, elle plisse les lèvres, appuie ses deux mains contre la table et se dresse finalement face au Gaélique.


- « Merde. »

J'en ai fini d'user de ma cervelle avec toi.
Vois comme je crève d'envie de t'en coller une. Une vraie.
Et que pourtant, je bouge pas le petit doigt.


- « 'Permettez ? Je ne bois qu'en bonne compagnie. »

Sans cérémonial, elle contourne l'obstacle pour empoigner par le bras ce pauvre Mog qui n'avait plus osé bouger, le nez plongé dans son godet.
Et de les raccompagner jusqu'à la sortie, sans un regard pour l'affreux personnage resté derrière. Je la tiens ma vengeance d'Effrontée.

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Finn
Touchée...
Coulée ?

Je le vois dans tes yeux de Danoise, l'Écrin. Inutile de te faire des nœuds, tu viens de te manger la vérité vraie en pleine poire et ça fait mal. Ton orgueil vient d'en prendre un coup. Je le sais, on est pareils, toi et moi.

Tiens regarde, t'en crèves presque.

Elle s'étouffe, et le poivre et sel jubile. Il savoure tous les ingrédients de la victoire, réunis sur une petite gueule du Nord sur le point de rendre l'âme. Qui rend les armes derrière une mine déconfite. En retour, deux prunelles faussement attendries accueillent la répartie en cinq lettres. Le mot de la fin ?

Mais non, tu vas pas en rester là, toi. C'est pas ton genre, on le sait.

Un narquois sourire se dessine, noyé dans le malt qu'il sirote sans bouder son plaisir.
Et c'est l'éclat de rire.


- « Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Vous partez déjà ?? Allons.. Haha ! »

Immobile, et certainement pas prêt de la retenir, l'Irlandais avale les dernières gouttes de son triomphe.
Ce que ça veut dire ? Réfléchis, mon grand.
Prends ton temps.

Brusquement, la carcasse se raidit à l'extrême, le poil se hérisse et la bouille goguenarde perd toute sa gouaille. Stupeur aussitôt dirigée vers la porte qui se referme sur un sous-entendu loin de laisser de marbre. La garce ! Oh comme il aurait envie de brailler, le bougre. La sommer de ramener son petit cul ici, sur le champ. Au lieu de ça, il s'étouffe à son tour, en crache presque ses tripes dans son verre. Une fois encore, t'es trop lent, l'éclopé. Ils sont déjà loin à faire Dieu sait quoi. Après tout, n'est-ce pas l'objet de sa vengeance ?

Et de voir rouge, seul, dans sa piaule. Prêt à glisser sa carne sous son blanc linceul. Chose que tu ne feras pas, hein ? On le sait bien à force que t'aimes jouer. Mourir ? Ça non, c'est comme perdre.
Et Dieu sait que tu détestes ça, l'Irlandais.

So come on, drink. Drink, you fewl*.

[Alors vas-y, bois. Bois, espèce d'idiot.]


*Acronyme du titre du RP (© LJD Astana).
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