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[RP ouvert] La mort est tętue.

Suzanne


Ainsi Marraine chérie même au loin, tu es là, toute proche.. plus proche que je ne l'ai jamais été pour toi.

Considérant avec bienveillance cet envoyé du Paradis, son cœur se pinça au récit du naufrage.. souvenir qui la ramena à Rieux, en convalescence...là où Marine avait perdu sa jambe, la mémoire et l'esprit pur un temps. C'est pour ça qu'elle n'avait pas pu la rejoindre.

Merci Xhander.

Merci d'être là pour celle qui veille toujours, de la soutenir quand elle sourit alors qu'elle vacille. Merci. Les doigts blancs serraient le parchemin, tête baissée sur celui ci. Mot après mot, la vague d'émotion grossissait, grondait jusqu'à perler aux paupières... mais sans éclater. Une nouvelle fois, l'afflux fut refoulé, incompréhensible quand on sait l'émotivité de la brune. Elle prit une profonde inspiration, et porta les yeux sur le petit paquet.

Le sucre d'orge, les rubans, le caillou blanc...

Elle plia la missive et la posa sur le petit paquet et sourit avec douceur.

Xhander, je vais vous amener au campement, et vous pourrez manger et vous reposer.

Moi aussi Marraine j'aimerais te tenir entre mes bras, sentir la chaleur d'une amie. J'aimerais pouvoir me confier... encore et encore.
Inconsciemment, Suzanne inversait peut-être les rôles, mais ne se résolvait pas à se laisser choyer... à se laisser aller à ce qu'on s'occupe d'elle.

Votre voyage depuis Calais a dû être éprouvant...

A cet instant, beaucoup de personnes manquaient à Suz'... toutes ces rencontres depuis l'an qui venait de passer... beaucoup, et Lui.
Indiquant la porte avec réserve, elle l'invita à la suivre jusqu'au campement

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Xhander_


Le jeune homme se forçait a rester impassible, pour ne pas importuner son hôtesse, il sentait bien qu'elle était émue, mais pensait que parfois le silence était plus souhaitable que les paroles creuses.
Quand elle l'invita à la suivre, il eu une nouvelle inclinaison de la tête.

Je vous remercie de votre hospitalité, je vous accompagne, puis je vous proposer mon bras sans vouloir vous offenser Sayyida?

Xhander avait vu les hommes du pays faire une telle offre aux femmes, bien qu'impensable en son Égypte natale, il écarta légèrement le bras un peu gauchement, qu'elle puisse s'y appuyer et ouvrit l'huis.
Gabryelle
Un petit mot déposé là



Pour Toi Marine, je ne sais que te citer ce passage. Je pense fort à toi, petite puce que je n'oublierai jamais. Merci pour tout ce que tu as fais pour moi, ton soutien, tes conseils. Tu as été ma confidente longtemps, tu connais mes secrets. Je t'aime fort ma puce. Envole toi et soit heureuse...

Livre de l’Éclipse Chapitre VII - « Le paradis »

1 Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

2 Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”

3 Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.

4 Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

5 Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

6 Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que j’essayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. C’est alors que j’entendis une voix.


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