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[RP] Convalescence

Serregill
RP ouvert bien sûr. Aux autres blessés, à ceux qui veulent l'aider à faire passer sa convalescence plus vite et même à ceux qui veulent lui mettre une grande claque dans le dos juste pour le voir souffrir...


[Dans la matinée du 2 mai]

Je me sens bercé comme dans un rêve. Tout mes sens sont atténués. Je me sens pourtant secoué comme un navire en plein tempête. Moi qui ai le mal de mer, c'est bien ma veine. J'entend d'abord le fracas des armes contre l'acier, mais comme si celui-ci était distant, ou assourdis par une pièce de tissus. Comme si on essayait de ne pas faire de bruit pour ne pas me réveiller. Quelle délicate attention.
Puis le roulis reprend. Pendant un long moment. J'ouvre un instant les yeux et voient les pavés qui défilent sous moi, les sabots d'un cheval qui avance sur la route. J'ai l'impression que quelque chose coule le long de mon dos, et jusqu'à ma cuisse. Un liquide chaud, pas désagréable. Puis à nouveau, je perd connaissance

Je me sens tomber. Aussitôt, j'ouvre les yeux, affolé. Plusieurs personnes sont à coté de moi, habillés de robes de bure, et entreprennent de me faire descendre de cheval. Je me laisse faire, trop abasourdis pour tenter quoi que ce soit. On arrive enfin à me faire descendre et on m'allonge sur une civière. Un éclair de lucidité me traverse. J'essaye maladroitement de me relever :


Attendez, je dois d'abord le desseller...

Et je retombe inconscient dans la civière.

Je suis à nouveau réveillé. Des mains bourrue me retourne et m'allonge sur le ventre. Je me rend compte que je suis dans un bâtiment, allongé sur un lit, et complètement nu. On verse un liquide dans mon dos, sur mon épaule. Je crie de douleur. Mon épaule est en feu, la douleur cuisante. Je me débat comme un diable, malgré ma faiblesse, persuadé d'être entre les mains des brigands et de subir une quelconque torture. Mais je suis rapidement maîtrisé. Des mains me maintiennent sur le lit, face contre la paillasse. D'autres mains, calleuses, palpent mon dos. Elles remontent vers l'épaule et finissent par empoigner fortement la hampe du carreau qui y est toujours fiché, et sans prévenir, tire fortement dessus et finissent par l'arracher.
La douleur est insoutenable. J'ai l'impression d'être poignardé de part en part, comme si la lame était ensuite retournée dans la plaie, dans le simple but de faire mal. Je hurle de douleur sans même m'en rendre compte et fini par tomber à nouveau dans les pommes.
Kiyo
C'était le coeur gros qu'elle avait vu partir ses amis il y a deux soirs de cela ...
Partis au combat, pour affronter l'armée de Thoros.
Essayant malgré tout d'oeuvrer pour la défense de sa ville,
elle avait pris le poste de milicien ...
et ce n'était pas sans surprise qu'elle vit ses amis passer et repasser devant les portes de la Rochelle ..
Elle qui les imaginait déjà loin ...

Mais le soir dernier, le départ fût réel.
Elle avait dû se résigner à quitter le régiment quelques jours plutôt,
sachant qu'il ne lui serait pas possible de suivre ...
et pour d'autres raisons aussi ..
Et c'est le coeur serré qu'elle les vit partir.

La nuit venait de s'écouler ...
et elle vit revenir des Rochelais et Rochelaise, rudement amochés.
Le combat avait dû être terrible.
Certainement bien au delà de ce qu'ils prévoyaient.

Elle ne réfléchit pas longtemps,
elle couru à son cabinet, qu'elle avait acquis il y a plusieurs mois déjà,
mais qui n'avait jamais réellement ouvert, faute de diplôme ...
ses études étaient loin d'être terminées.

Mais qu'importe, il fallait faire avec ses maigres connaissances.
Elle récupéra de chez elle, tout ce qu'elle pouvait trouver qui pourrait lui servir
et se dirigea vers son cabinet.
Elle dépoussiéra les lieux, installa des couches de paille, recouvertes de plusieurs épaisseurs de linge.
Elle alluma un feu, mis de l'eau à bouillir, stérilisa des couteaux, des bandelettes de tissus ...
Elle avait même réussi à trouver quelques petites planchettes de bois, en cas de fractures, cela pourrait être utile.
Sans oublier ses plantes aux vertus désinfectantes et du pain, des fruits et de l'eau fraîche.

A peine eut-elle fini, elle entendit des cris venant de l'autre côté de la place.
Elle sortit en courant, et se rendit sur les lieux .. du cri !


"Hey .. doucement ! ... "


Elle s'approcha de l'homme et reconnu Serregill.
Elle lui caressa doucement la joue :


"Je vais m'occuper de vous ... n'ayez crainte"

Se retournant vers les moines :


" S'il vous plait, rhabillez-le un minimum, couvrez-le pour ne pas qu'il prenne froid
et amenez-le moi au cabinet, je vais lui apporter les soins nécessaires."


Elle leur sourit et ajouta :

"S'il en vient d'autres, vous pouvez aussi me les amener, à moins qu'un autre cabinet n'ouvre ...
en attendant, je ferais mon maximum pour gérer les urgences."

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Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Sglurp
C'est bien campé sur ses jambes que Sglurp fait son entrée dans la tente réservée aux blessés. Son bras gauche est soutenu par une écharpe de fortune, confectionnée à la va-vite sur le champ de bataille.

D'autres sont nettement moins chanceux que lui, et sont rentrés les pieds devant...

Son bras endoloris le fait souffrir, mais d'expérience, il sait que la blessure est bénigne et ne l'handicapera que quelques jours tout au plus. À condition de bien la soigner.

L'un des premiers visages qu'il reconnaît est celui de Seregill. Sglurp s'adresse à lui.


_Hey Imprudent Chevalier servant, content de te voir...


Mais le soldat n'a pas l'air au mieux. Conscient ? Inconscient ? Son ventre se soulève à intervalle régulier, c'est le principal...

Bon, les infirmeries, c'est pas trop son truc au Blondinet. Du coup il s'impatiente assez vite.


_Y aurait-il quelqu'un pour me soigner s'il vous plait ?


Du regard, il balaye la salle, espérant que la Dame de la Gadoue soit dans la place.
Serregill
[Matinée du 2 mai; La Rochelle; Cabinet de Kiyo]

Je ne pense à rien. J'ai l'impression de flotter dans les airs, quelques dizaines de centimètres au dessus du sol. Un courant d'air passe, je frissonne. Je ne me rend pas compte que je suis transporté, qu'on me fait traverser la rue. J'ai bien entendu, plus ou moins conscient, une voix. Une voix de femme. Je sais que je la connais, mais je suis bien incapable de retrouver son nom... De toute façon, je suis bien incapable de faire quoi que ce soit.

Un choc m'ébranle. On vient de me déposer sur une table, bien que je n'en soit pas conscient. J'ouvre les yeux furtivement. Un voile trouble ma vision, mais je comprend que je suis dans un bâtiment. Une lueur mouvante dans le coin, surement celle d'un feu, éclaire la pièce. Des ombres se meuvent dans tout les sens. Je ne comprend pas ce qui se passe. Bien que je fasse tout contre, mais paupières retombent, lourdes comme une chape de plomb.
Ulric
Ulric était lui aussi grièvement blessé, dû au combat de la nuit. On l'avait ramené ici, une plaie béante dans le dos.
Un traître, tytus, lui avait assenné un coup par derrière pendant qu'il était en train de se battre avec line, il ne put donc que la blessé et non l'achevé.

Il tomba insconcient en arrivant à La Rochelle.

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Kiyo
En voyant les premières blessures, elle comprit que ses instruments ne suffiraient pas.
Elle montra rapidement, aux moines, son cabinet de l'autre côté de la place
et fila chez le tisserand récupérer des aiguilles, du fil ...
et fit un détour rapide chez le boucher ...
elle savait que ces hommes auraient besoin de viande pour leur convalescence.

Par chance les échoppes étaient ouvertes et elle n'eut aucun mal à obtenir ce qu'elle voulait.
L'urgence se lisait sur son visage et dans ce village en alerte depuis quelques jours,
tout le monde savait qu'en temps exceptionnel,
il fallait se livrer à des actes parfois un peu exceptionnels.

Elle regagna son cabinet,
les moines venaient de déposer Serregill sur la table de fortune, nécessaire aux soins.


"S'il vous plait, j'aurais besoin qu'au moins l'un d'entre vous puisse être à ma disposition pour m'aider,
après les soins, à le déposer sur un lit plus confortable,
et laisser ainsi la place aux suivants ... car ... j'ai bien peur qu'il y en ait d'autres."


Elle avait à peine fini sa phrase que Sglurp entra, suivi de peu d'Ulric.
S'adressant à Serregill, d'une voix douce :


"Serregill, c'est Kiyo, vous êtes ici en sécurité, je m'occupe de vous tout de suite"

Elle alla accueillir les deux entrants, après les avoirs salué,
elle regarda leur état.
A eux trois, ils étaient déjà le témoignage d'une belle boucherie.
Elle s'adressa à Ulric, qui déposé à plat ventre sur un brancard, laissait à la vue un dos dans un état impressionnant.
Il semblait inconscient, néanmoins, elle lui parla, comme s'il entendait ...
peut être entendait-il après tout ...
elle voulait qu'il comprenne que les douleurs qu'ils pourraient ressentir à présent,
seraient celles des soins, et non pas d'attaques.


"Ulric, votre état mérite que je passe du temps avec vous,
je vais juste vous déposer des compresses pour l'instant, le temps que je m'occupe des autres blessés ... "


Se tournant vers Sglurp :

"Allons Cap' , montre moi un peu ce que cache cette écharpe !"


La plaie méritait d'être désinfectée, mais aucune fracture ne semblait être à déplorer.
Elle s'empara d'une quantité importante de bandelettes de tissu, qu'elle avait mis à bouillir puis à sécher ...
ainsi que d'une décoction à base de plantes qui avait eu le temps d'infuser pendant son petit périple.
Profita pour mettre les aiguilles et le fil à stériliser.

Elle s'approcha de Serregill, désinfecta soigneusement la plaie et y déposa des compresses ...
le carreau extrait avait laissé une plaie béante ...
il fallait stopper l'hémorragie après avoir éviter l'infection.
Elle suturerait ensuite, mais l'état d'Ulric ne pouvait attendre.


"Serregill, voilà pour l'instant ... je vais vous installer mieux, pour que vous puissiez vous reposer et je reviens."

S'adressa aux deux moines qui avait eu la gentillesse de rester :

"Pourriez-vous l'installer ici ?"


Elle leur montra du doigt un lit, de sa confection rapide .. paille et épaisseur de linges ...
elle pensait qu'il serait toujours mieux là, qu'à même le sol.
Et montrant Ulric :


"Et ensuite, déposez-le moi, doucement sur la table"

A peine Serregill fût-il retiré de la table, Kiyo s'empara d'un linge bouillant pour nettoyer la table, la préparant pour l'arrivée d'Ulric, qui ne se fit pas attendre.
Elle se dirigea alors vers Ulric, où elle répéta l'opération, avec les mêmes soins, la même attention ... pour parer au plus urgent. Mais l'intervention n'était pas terminée ... il faudrait aussi suturer.
Elle laissa Ulric sur la table ... car elle se doutait que le bouger encore et encore, le ferait trop souffrir.
Elle se dirigea vers Sglurp,
Il s'impatientait ...


"Allez, Cap' à nous deux ! ...
Bon ce n'est pas une simple éraflure mais je devrais pouvoir éviter de vous couper le bras .. enfin, je vais essayer ! hein ?"


Elle avait besoin, malgré elle, de détendre un peu l'atmosphère.
Elle désinfecta la plaie de son bras gauche,
déposa une compresse et demanda à Sglurp de presser fortement de sa main droite,
le temps qu'elle aille chercher une aiguille et le fil .. enfin prêts !
Elle revint, un peu pâle ... elle savait qu'elle allait lui infliger une douleur supplémentaire ...
ce n'était pas ce qu'elle appréciait le plus .. mais c'était pour la bonne cause.


"Cap' serrez les dents bien fort .. ça va piquer ... "


Elle retira la compresse, et commença ses petits points de suture.
Une dizaine de points suffiront à refermer cette vilaine blessure.
Le courage du blondinet l'avait impressionnée ...
Elle finit l'intervention par un pansement pour éviter les frottements avec ses vêtements.


"Si vous voulez, allongez-vous un moment pour vous remettre de vos émotions,
et en même temps, je pourrais jeter un coup d'oeil sur le pansement."


Kiyo, revint bien vite vers la table, où Ulric l'attendait.
Elle retira les compresse, prit une nouvelle aiguille, du fil, et se mit à suturer ...
Par endroit la plaie était bien trop prononcée, et visiblement il manquait du tissus,
elle fit au mieux et au plus logique ...
elle sutura partout où l'état de la peau l'autorisait à le faire ...
et tapissa les zones à vif, d'un tissu imprégné d'un corps gras .. pour faciliter la cicatrisation.
Une fois ces opérations terminées ... elle fit un pansement massif pour recouvrir tout le dos.
Ulric n'avait pas bougé pendant toute l'opération ... il était visiblement toujours inconscient ... son état l'inquiétait.
Elle héla à nouveau les moines :


"S'il vous plait ... essayez de l'installer en douceur sur un lit ...
oui, sur le côté, j'ai bien peur qu'au réveil il souffre,
mais je voudrais surtout qu'il se réveille .. et à plat ventre .. ce n'est pas la meilleure position"


Après avoir aidé les moines à caler Ulric afin qu'il puisse garder une position latérale,
Elle se dirigea vers Serregill,
dégagea la compresse qu'elle avait posée en urgence,
et opéra également à une suture ..
Elle ne les comptait plus les points ..
tout était devenu comme .. machinal !
Néanmoins, elle y apporta toute son attention et son application,
comme aux premiers points.
Un beau pansement pour parfaire ses soins.


"Voilà Serregill, j'ai fini de vous faire souffrir, reposez vous à présent."


Elle se dirigea vers la carafe d'eau fraîche, et les gobelets et fît le tour de ses patients pour les désaltérer.
Discrètement, elle versa deux chopines de bière qu'elle offrit aux moines.


"Tenez, vous l'avez bien méritée"

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Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Tiburce_le_bon
Des paquets, des paquets, encore des paquets. La brouette est bien pleine et pourvu qu'il y en ai assez! et qu'il est rien oublié... car les civières, les brancards de fortune ou les béquilles affluent gentiment. Alors, perdre du temps en aller retour parce qu'il manque encore un truc... très peu pour ses vieilles jambes, encore bonnes certes, mais bien moins alertes qu'avant.

Avant, il en a déjà vue d'autres, avant. Mais bon là, il se sent un peu usé, de voir tous ses jeunes gens en lambeau... la guerre c'est pas beau, c'est parfois utile, mais bon, ça va vite et après faut des semaines pour remettre en ordre ceux qui reste et pleurer...

Le brave homme déjà bien gris, "tendance plus sel que poivre maintenant", respire et se dit qu'elle a encore réussi à revenir et c'est ça qui compte.
les bons moines font de leur mieux et un peu d'aide sera toujours appréciée, alors après avoir discuté avec le "maitre des cuisines et du sellier" le bon Tiburce installe son barda près d'un foyer et relis les instructions de Thémis au fur et à mesure, joignant le geste à la parole, il déballe les victuailles:

- des fagots et un peu de charbon pour le feu, ça chauffe...
-les légumes: carottes, oignons, navets, céleris, choux blanc et rouge... et un frisé aussi, poulets, coqs, hachis... elle va les faire mourir d'indigestion, pauvres bougres!
- d'abord la marmite et faire une soupe avec: chou blanc, baie de genièvre, oignon/ail et du persil en garniture et si possible une poule au pot en même temps si on dispose d'un four. ah voila qui est bien, donc pain! et pot en terre... et les bouteilles au dernier moment.
- ensuite la grande daubière (cocotte ovale) pour le coq au vin... tien? un clavelin!(bouteille de vin jaune) mazette, elle à peur que ce soit son dernier festin! tant mieux après tout... mais ça c'est elle qui fait.
- après chou farci et salade d'épinard. Fallait bien qu'y est un truc pas appétissant dans tout ça, pour l'équilibre je suppose... mais bon c'est bon pour ce qu'ils ont, faut qu'ils refassent du sang.
bon, bon, bon au turbin elle fait le tour des présents et elle arrive. Les choux servirons aussi aux cataplasmes si besoin, donc soyons économe.


et le fidèle Tiburce de se mettre en tablier pour laver, gratter, préparer pour la brunette; les mains bien propres et la chansonnette aux lèvres, en "mumumant" les passages peu amen, vue le lieu...
Sglurp
Elle est là. Les accueille, les salue. C'est fou ce que sa présence le rassure tout à coup. Comme si il venait, seulement maintenant, de sortir du champ de bataille.

Il se rend compte que parmi tous les blessés, il est probablement l'un de ceux qui s'en tire le mieux.

Kiyo est organisée, patiente, elle passe d'un soldat à un autre semblant savoir précisément quoi faire. Elle leur prononce des mots justes, apaisant. Elle sait si bien les manier, les choisir. Elle s'approche de lui.

"Allons Cap' , montre moi un peu ce que cache cette écharpe !"

Elle le tutoie.
Elle est nerveuse et il y a de quoi.


_Oh ce n'est rien... Occupez-vous plutôt de...

Tu crois quoi Blondinet ? Qu'elle va attendre que tu lui dises quoi faire ? Bien-sûr qu'elle sait que ta blessure est bien moins importante que celles des autres, étendus, inconscients.

Elle retourne vers eux. Le Blondicap, fidèle à lui-même bougonne, fait les cent pas, si bien que Kiyo revient finalement vers lui. Il a honte, après coup...

Elle arrive à le faire rire. Rire qui s'efface quand elle revient avec un fil et une aiguille. À ça, pour serrer les dents, il les serre... Il aurait presque préféré être inconscient comme Ulric et Serregill, à ce moment là. Mais il essaie de ne rien en montrer, sans toutefois pouvoir empêcher une petite larme poindre au coin de son œil droit.

Il est pris d'un petit hoquet. Non pas de douleur, mais de rire. Il revoit une scène de bataille, Madfly, seul et à mains nues en train de lutter avec les chefs de l'Aleae Furor. L'infirmière lui jette un regard interrogateur, mais le Blondicap se garde de bien de raconter l'anecdote. Il la sait très attachée à Madfly et ne veut pas l'inquiéter outre mesure. Il se contente de lui dire :


_Madfly est en pleine forme. Il me charge de vous saluer. Il a hâte de vous raconter le périple de vive voix. Vous savez, il se bat très bien tout en demeurant prudent. De la bonne graine de soldat !

Kiyo en a terminé avec lui. Du travail bien fait. Dire que certains auraient osé l'accuser de trahison au Poitou... Qu'ils se fassent Faucher...
Quand elle lui propose de s'allonger, il ricane.


_Merci, très peu pour moi. Je vais sous la Barque. Je repasserai vous voir pour que vous puissiez examiner le pansement.

Il reprend après avoir marqué une pause.

Kiyo...
Vous faites preuve d'un courage que l'on ne retrouve pas chez bien des soldats sur le champ de bataille. Merci.


Il sourit, un peu gêné. Il n'est pas comme d'habitude le Blondicap. Les combats l'ont un peu bousculé. Il fait volte-face et quitte la tente.
Laid90
Le soldat laid90 fut aussi blessé dans cette bataille de la nuit du 02 mai. Après avoir achevé tué mon adversaire, je fus surpris par un coup de bâton de Phorien qui me jeta dans les pommes et je n'ai repris connaissance que le matin à La Rochelle. Mais malheureusement pour ce Phou rien Ulric me vengea en le blessant. J'ai donc un grand bleu sur le cou avec 5 jours d'indisponibilité.

Oyé Oyé... je suis blessé grièvement, il y a t il quelqu'un pour s'occuper de moi ?
Kiyo
Les mots de Sglurp l'avait rassurée,
C'est vrai qu'elle était très attachée à Mad ...
Tout La Rochelle les pensait mariés ou presque ...
Ce qui d'ailleurs les faisait bien rire.

Elle n'avait pas osé demander ...
de peur d'être terrassée par une nouvelle qui l'aurait tellement affectée,
que sa présence ici, n'aurait pu été aussi utile ...
surtout si cela avait été pour se morfondre dans un coin.

Elle salua Sglurp qui préférait prendre congé,
un petit sourire en coin
"Il ne changera pas celui-là" pensa-t-elle.

Rassurée, ragaillardie, la voilà encore plus dynamique,
Alors qu'elle veille à côté de ses deux endormis,
un nouvel arrivant point le bout de son nez.

C'était Laid.
Elle ne le connaissait pas beaucoup et sa manière d'arriver l'amusa quelque peu.
Néanmoins, elle se précipita vers lui.


"Bonjour Laid, je suis Kiyo, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi ...
montrez-moi vos blessures ..."


Il tendit son cou ...
Kiyo le regarda, pensant qu'il réclamait un baiser sur la joue ...
Puis il dégagea son col, laissant apparaître une marque fort prononcée.


"Bien, venez vous allonger sur la table ...
je vais voir ce que je peux appliquer pour vous soulager ...
Auriez-vous d'autres blessures ?"

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Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Lys
Lys se demanda vaguement où elle se trouvait, ce qu’il c’était passé... La jeune fille avait conscience d’être allonger, sur quoi mystère… Elle entendait quelques voies mais elles lui semblaient lointaine…
Elle tenta d’ouvrir les yeux de bouger mais son corps ne répondit pas.


Sans qu’elle en ait conscience, elle avait reçus une blessure à l’épaule qui saignait toujours, la fièvre commençait à se rependre dans son corps. Seul le coup qu’elle avait reçus à l’œil et qui prenait une étrange couleur donnait un peu de gaieté à son visage pale. Un de ses poignet enflé reposait à ses cotés.

La jeune fille âgé d’à peine quatorze ans commençait à paniquer.

j… j… Elle appela son père qui n’était pas loin d’elle quelques instant plus tôt dans sa logique devait toujours pas être bien loin. Cependant plusieurs heures c'étaient écoulé sans qu'elle en ai conscience.
Kiyo
Les moines revinrent, transportant, sans mal, une civière qui semblait bien légère.
Jusqu'ici c'étaient des gaillards allongés ...
Un sentiment étrange envahit Kiyo.

Elle alla à la rencontre de la civière.
Elle s'approcha, et plus elle s'approcha plus ses soupçons se confirmèrent,
il s'agissait, sans aucun doute, un petit corps, assez chétif.

En effet, c'était une enfant, une jeune fille ...
Elle fixa son visage et reconnu, malgré les blessures le doux visage de Lys.
Elle caressa doucement son visage, lui prit la main délicatement,
et d'une voix douce


"Lys, te voilà à la Rochelle,
c'est moi, Kiyo ... tu sais ... de la Gadoue ...
Je vais m'occuper de toi, ne t'inquiète pas ... "


Elle lui demandait de ne pas s'inquiéter ...
alors qu'elle même ressentait une vague de panique monter en elle.
S'adressant aux moines, toujours aussi dévoués :


"S'il vous plait, déposez-la sur la table,
je vais tout de suite m'occuper d'elle"


Délicatement, Kiyo déshabilla la jeune fille,
elle semblait grelotter ...
Elle découvrit qu'une blessure à l'épaule et un poignet dans un état incertain venaient s'ajouter à son oeil tuméfié.
Elle la rhabilla partiellement, laissant nues, juste les zones à soigner.
Pour l'oeil, elle ne pouvait pas grand chose ...
une compresse trempée dans de l'eau fraîche appliquée sur l'oeil, c'était bien la seule idée qu'elle avait.
Elle prit, ensuite, doucement son poignet, essaya de le bouger ... mais ne força pas, elle comprit qu'il y avait une fracture.


"Lys, ton poignet semble être cassé,
je vais essayer de le remettre en place, et ensuite je te poserai une attelle"


Kiyo demanda à un des moines de venir l'assister,
il était nécessaire de tenir la jeune fille, qui sous la douleur pourrait bouger et se faire encore plus mal.
Elle exerça une légère traction de la main après avoir pris soin de bloquer son avant bras,
cherchant par d'infimes rotations le point de contact.
Une fois l'axe retrouvé, le poignet fût entouré de bandelettes de tissus, puis deux planchettes,
une de part et d'autre, en guise d'attelle, le tout encore entouré et serré par des bandelettes.
Elle reposa le poignet sur le ventre de Lys et s'occupa de son épaule.
Elle était salement amochée ...
Elle prit soin de nettoyer la plaie, la désinfecta ...
Là aussi, il fallait recoudre ..
Elle rappela le moine qui, après les soins du poignet, s'était éloigné.


"J'ai encore besoin de vous,
là encore, j'ai peur que le courage de Lys ne suffise pas ...
Tenez-la bien"


Se tournant vers Lys, de sa voix la plus douce

"Ecoute ma belle, tu as été super courageuse jusqu'ici,
tu as bravé un combat terrible et tu surmontes depuis un bon moment des blessures qui te font cruellement souffrir,
et là, je vais ajouter encore un peu de souffrance,
ça va piquer ... il faut que je suture la plaie de ton épaule.
Respire profondément, lentement, ... et pense à quelque chose que tu aimes
tiens la bière par exemple ! hein ?
Je te promets une bonne chopine quand j'aurais terminé ma petite séance de couture !
D'accord ?"


Une aiguille, du fil ... et voilà Kiyo reproduisant les gestes qu'elle commençait à bien maîtriser.
Elle guettait les réactions de la jeune fille,
et essayait d'adapter le rythme de ses points à la capacité d'encaissement de la douleur de Lys.
Le courage de cette enfant l'impressionnait .. tout comme celui de ceux qu'elle avait soignés avant.
Chose promise, chose due, au dernier point, Kiyo lâcha ses instruments et revint avec une chope de bière.


"Allez, Lys, pour te remettre de tes émotions ... ne m'en veux pas, elle n'est pas pleine,
dans ton état, je ne devrais pas te donner d'alcool ... "


La jeune fille n'était bien épaisse,
elle la prit dans ses bras et alla la déposer sur un lit.
Elle la recouvrit d'une couverture,
et, après avoir rangé tout ses instruments et nettoyé la table,
s'assit à côté d'elle pour surveiller son état.

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Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Laid90
Laid90 apprécie beaucoup les soins que Kiyo lui a apporté.

Non Madame je n'ai aucune autre blessure mais je commence à aller un peu mieux déjà.
Kiyo
Laid90 a écrit:

Non Madame je n'ai aucune autre blessure mais je commence à aller un peu mieux déjà.


"Bien asseyez-vous au moins deux minutes"


Elle confectionna une compresse fraîche,
qu'elle appliqua sur le cou de Laid.


"Très bien, si vous ne voulez pas rester,
alors gardez au moins ceci plaqué contre l'hématome,
cela vous décongestionnera ...
Si vous avez d'autres symptômes, n'hésitez pas à revenir"

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Quand une Femme du Monde dit "non", ça veut dire "peut-être". Quand elle dit "peut-être", ça veut dire "oui". Quand elle dit "oui", ce n'est pas une femme du Monde.
Lys
Une voie qui l’appel, prononçant son prénom… caresse son visage et une main qui saisi sa main valide. Kiyo oui elle n’avait rencontré en taverne… La Rochelle…

Encore à La Rochelle, soupire t elle en se demandant pourquoi on l’a ramené ici au lieu de Niort.

Réussi à entre ouvrir les yeux, ou plus tôt un œil sans qu’elle comprenne pourquoi l’un d’eux refusait de s’ouvrir complètement. Avant qu’elle ai pu interroger Kiyo elle senti des mains se saisir d’elle puis la soulever afin de la reposer un peu plus loin sur une table. Elle tenta regarder autour d’elle… reconnaitre des visages… le lieu où elle se trouvait… Avec beaucoup de gêne la jeune fille senti qu’on la déshabilla puis à son grand soulagement s’aperçus que c’était Kiyo et qu’elle lui remettait des vêtements propres.
Grimace.


Ça fait mal ! protesta t elle en sentant Kiyo manipuler son poignet. Casser… Je ne comprend pas… Il n’est pas détaché de ma main.

Il lui était bien sur arrivé maintes fois d’avoir des foulures ou des entorses mais rien ne c’était jamais cassé. Ses pensés s’interrompit lorsqu’elle senti le moine qui l’avait porté la maintenir. Avant qu’elle ai eu le temps de paniquer lys senti une pression sur son poignet une douleur la transperça.

AIEEEEEEE !!!

Elle fit de son mieux pour reprendre son souffle regarda Kiyo envelopper son poignet avec des bandelettes et attelles. Observa son poignet qui reposait maintenant sur son ventre et qui lui semblait avoir triplé de volume ainsi empaqueté.
Plisse un peu le nez lorsque Kiyo s’occupa de son épaule puis recommença à paniquer lorsqu’elle senti à nouveau deux mains la maintenir.


Non je veux plus souffrir ! Laissez-moi !

Bien sur on ne la relâcha pas.

D’accord pour une bière mais une grosse.

Une bière ne lui ferait pas de mal… qu’est ce qu’elle avait soif…
Fermant les yeux, serrant les dents. Tachant de ne pas trop se débattre.
Quand ils s’éloignèrent d’elle. Kiyo revint avec une chope de bière. Lys s’étonna à peine de la contenance et bien trop fatigué pour rouspéter elle s’en saisi de sa main valide et la vida.
Le peu de bière ingurgité, la nuit éprouvante, la perte de sang et les soins eurent raison de sa résistance. Alors que ses yeux commencèrent à se fermer elle réalisa qu’elle n’était plus sur la table mais dans un lit.


Est-ce… est-ce que j’aurais l’air d’une enfant si je disais que je voulais voir mes parents ?Je ne sais même pas comment va J. Et je suis fatigué.

Posant sa tête sur un coussin elle la redressa à nouveau inquiète.

Ils savent que je suis ici ? Qui a gagné la nuit dernière ?
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