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[RP] « La naissance est le miroir de la mort. »

Maywenn
[Quand on cherche... bah on trouve, même la plus petite des Teignes ]

    La gamine n'avait fait quelques foulées avant que Clotaire ne l'entende, se taise, s'arrête, se retourne et la soulève...

    Et çà pour la soulever, les pieds de la gamine de touchèrent plus sol et elle ne pouvait dire un seul mot tellement qu'il lui compressait la poitrine au point qu'elle avait l'impression que ses deux billes bleus d'yeux allèrent s'éjecter de sa tête.

    Un peu étourdie quand il la reposa au sol, elle dû faire appel à touuuuuute son attention pour suivre ses deux petites phrases....


    Maywenn.... pour Elisabeth.. c’est... maintenant...

    Qu'est ce qui est maintenant ? Le changement ?

    Faut-il ... que j’aille chercher.... d’autre personne?

    La gamine le regarda dans les yeux, étant totalement perdue... puis elle croisa les propos d'Alvin et de Clotaire dans un tourbillon de réflexion à tout va... Elisabeth...Elisabeth.... çà ressemble à sale bête... la délivrance d'une sale bête, c'est la délivrance d'Elisabeth... qui dit délivrance, dit Teigne, qui dit Teigne dit Clotaire qui la cherche mais pourquoi un chapeau ? ....chameau.... chateauuu c'est çà ! le Chateau !
    Pwahhh mais ce gamin avait tout compris de travers !!
    Elisabeth n'avait rien d'une sale bête... quoi que...


    La gamine se mit à rire.

    Ahhh c'est Eli !!! ah lala..... Alvin.... il m'a dit.... il m'a dit... autre chose... houlala...

    Elle se plia de rire et essuya une larme de rire à ses yeux. Puis elle s'arrêta en voyant le visage de Clotaire des plus... perplexe ?
    Elle se mit à toussoter et reprit son sérieux, bah oui quoi l'heure est grave !!


    Aheum.... oui ! La délivrance ! Du monde.... du monde... bah euh non... personne.... je ne crois pas...mais ! Mais il faut passer chez moi !! Je dois prendre mes trucs et mes machins !
    Viens !


    Ni une, ni deux elle lui prit le bras et fonça direction sa maison, elle bouscula de temps à autres les obstacles à deux jambes qui mettaient des plombes pour bouger bien qu'on leur ait dire " PARDON PARDON ! POUSSEZ VOUS !!! POLICE DÉGAGEZ !!! "

    Arrivée chez elle, elle ouvrit vite sa porte, fonça dans sa chambre et prit une grosse besace, la besace avec ses trucs et ses machins ! Puis elle retourna au près de Clotaire, ferma la porte...

    Je suis prête ! Allons y !!

    Ils tracèrent...
    Ils bousculèrent...
    Ils râlèrent...
    Ils s'essoufflèrent...
    Mais... ils arrivèrent !!


    Sale bê.... Euh Elisabeth !!! Nous sommes là !!!! Je suis làààà !!!

_________________
Elisaabeth.
        « Ceci est de l’acharnement. Non, c’est juste un accouchement ! »
        D’Élisabeth.


Pourquoi les femmes – les mères plutôt – ne nous disent jamais que les accouchements font mal ? Nous font souffrir le martyr ? Soit, parce qu’elles sont mortes en mettant leur enfant au monde, soit parce que c’est pour donner du courage à leurs filles pour ne pas qu’elles refusent d’écarter les cui … humm … de perpétuer la race et la descendance de leur famille, ou tout simplement parce que se sont des sales bourriques qui ne veulent pas dire la vérité à leurs filles, c’est tout. Quelle autre raison valable pourrait-on donner vraiment ? En attendant, il faut savoir contenir son envie de hurler « Je vous maudis tous ! TOUS !! Sans exception ! » et faire ce qui doit être fait : mettre au monde un enfant.

L’enfant tant désiré. L’enfant tant attendu. L’enfant qui ne connaîtra pas son père – puisque c’était ce dernier qui souhaitait l’enfant. L’enfant qui grandira seul, avec une maman qui culpabilisera toute sa vie pour une raison ou pour une autre. Elles culpabilisent toujours pour une raison, les mamans. En fait, être mère, c’est un calvaire ! Il faut vraiment le vouloir ou avoir un caractère très fort pour supporter ce qui vous tombera sur la gueule, à vous et à votre enfant. Ainsi soit-il ! « Tu l’as voulu ? Et bien tu l’as, à présent ! »

Revenons-en à ce qu’il se passe, actuellement. Alors, après avoir fait son chantage ridicule du genre « Je ne bougerai pas tant que Maywenn n’est pas là ! », il faut l’avouer, c’est totalement absurde, nous sommes bien d’accord. Et puis, elle s’attendait bien à ce que quelqu’un riposte en disant qu’il ne fallait pas faire l’idiot. Quoi que ce n’est pas vraiment le mot exact qui fut utilisé :
« Elisabeth ! Ne fais pas l’enfant, veux-tu ! Tu ne vas pas rester agrippée au rideau en attendant que Maywenn arrive, si ? »

Non. Mon objectif principal est d’éjecter le monstre qui est légèrement en train de me bousiller mon entre-jambe et ensuite, je pourrais faire autant de comédies pour obtenir ce que je souhaite parce que touuuut ira bien ! Bien sûr que oui ! dit-elle en s’occupant à peine du ton que sa cousine avait employé. Tu ne crois tout de même pas que je vais … aïïïe d’accord. J’arrête de protester !

Tu es bien marrante, toi ! Comment veux-tu que je respire en étant dans cet état ? Parfois, tu as de bonnes blagues mais il faudrait sérieusement penser à te recycler, hein ! La jeune fille – la cousine – conseilla à Élisabeth de crier. Crier aussi fort que si son page préféré avait fait une bêtise … mais pas du tout ! Hubert est juste un adulte attardé qui n’a pas encore totalement bien grandi, ou du moins, qui perd sa maturité dans certaines situations. Et puis, faut-il vraiment préciser qu’Hubert a une case en moins ? Laisse Hubert … où il … se … TROUUUUUUVEEEUHH !!! FAIS SORTIR CETTE GODICHE DE GRENOUILLE DE BÉNITIÉE !!, hurla-t-elle comme pour essayer d’étouffer ce sanglot – qui vient, d’ailleurs, on ne sait trop où – qui la prenait d’un coup.

Ou avoir l’art et la manière de rassurer sa suivante angloise qui est juste en transe parce qu’elle est inquiète. Point d’inquiétude à avoir, enfin, c’est juste un … accouchement … Rien de bien inquiétant, non … Si ? Bon, je vous l’accorde, les femmes mourraient très souvent en accouchant mais est-ce une réelle raison de … hurler à tort ?

Éléonore ordonna à Adrianna de ramener de l’eau, bouillante de surcroit, et de se reprendre. Ce n’est pas une raison pour se laisser aller, beurdel ! Les contractions se firent de plus en plus fortes et rapides, ne cessant de torturer la Belette, qui priait, elle aussi, que son amie arrive fissa. Et comme nous le savons tous, la patience n’est pas la première vertu de la blonde, ohh que non, bien au contraire …
Je n’en peux plus … De quoi donc ? Éléonore ! Vas-y, vas-y, vas-y ; crache le morceau, Élisabeth !!

Je suis làààà !!!

Heureusement pour la blondinette qu’elle n’avait pas entendu le début, un truc du style « Sale bête ». Parce que de un : elle a beau avoir une ouïe assez fine, il fallait quand même laisser le temps à la Boulette Brune de venir jusque dans la chambre où se trouvait Élisabeth, et puis, de deux : elle était beaucoup trop occupée à s’occuper de ce qui la faisait souffrir pour faire attention à ce qui l’entourait. Sauf si cela pouvait réveiller sa curiosité. Et là ben … c’est le cas ! Elle avait bien reconnue la voix de sa filleule et il fallait que cette dernière rapplique ici …

Maywyyyyyyyyyyyy !!!

Et fissa … En même temps, quand on appelle quelqu’un avec la voix qui tremblote un peu et qui ressemble presque comme un appel au secours, un SOS, on ne peut que rappliquer dare-dare !
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Eleo.
"Alléluia ! Alléluia...(version de Haendel) enfin presque !"

Aristote soit loué ! Elle est arrivé ! Maywenn est arrivée! Ce qui veut dire qu’Éléonore ne sera pas contrainte et forcée de mettre les mains dans... tout ce sang. Depuis quelques temps, tout ce qui était peu ragoûtant la répugnait. Quoi de plus naturelle me direz- vous ! Mais non ; c'est plutôt fâcheux parce qu'elle est médecin cette gourde!

Entendant les cris de Maywenn, et des pas feutrés par l'épaisseur des tapis et plus appuyés à l'approche des parquets grinçants, Éléonore bassinait les tempes d'Elisabeth qu'elle essayait tant bien que mal de maintenir au lit, puisque comme de coutume, cette dernière ne cessait de s'agiter et de maugréer, mais là, on peut dire qu'elle avait vraiment une excuse : elle pondait un marm... euhm... mettait un enfant au monde, et quoique tout le monde en dise, cela ne semblait plus guère être plus sympathique qu'un piège à renard; oui c'est tout à fait ça, un piège à renard où l'on vient de mettre le pied. Et dire que les poules font ça tous les jours. Et dire que la plupart des femmes osent raconter -enfin celles qui restent- que donner la vie a été le plus beaaauu jour de leur vie. Mensonge! Mensonge! Et ça, la brune pouvait l'affirmer, car tous les accouchements qu'elle avait orchestré c'était mal déroulé. Mais là, c'était différent, il fallait que la roue
tourne, la roue du destin, parce qu'il était inconcevable pour elle, qu'un misérable coup du sort lui joue le tour pendable de reprendre sa chère et... tendre? cousine maintenant ! Hors de question, il était beaucoup trop tôt.

La Orselo, sentant sa cousine paniquer, essaya de la rassurer par des gestes doux et des paroles apaisantes, et à l'entrée de Maywenn, cru bon de tenter, en voyant revenir Adrianna, chancelante sous la marmite d'eau fumante, des serviettes presque blanches sous le bras, un :


Maywenn! Pile à l'heure pour l'eau bouillante ! Les hostilités vont pouvoir commencer !

Oui bon... pour détendre l'atmosphère, on repassera. Mais quand on est soit même perturbée, inquiète et dépassée par les événements, forcément ça coince.

Froncement de sourcils, la Orselo recommence à tamponner délicatement les tempes, le visage et les joues d'Eli, puis se racle la gorge, comme si de rien ne s'était passé, pour présenter l'état des choses à May.


Euhm... Le travail a commencé après la cloche des Nones, et depuis le temps fait son oeuvre...mollement!

Laissant retomber son éponge dans la bassine à côté d'Elisabeth, elle entraîne son amie un peu plus loin vers la fenêtre, hors de portée de l'ouïe élisabéthaine, et l'air inquiet, elle murmure en s'essuyant les mains sur un tablier, ceint à hâte autour de sa taille :

Elle souffre terriblement. Tu crois qu'on peut enfin... j'ai toujours une petite fiole d'alcoolat de mandragore... mais c'est pas pour moi hein! C'est... juste pour les cas désespérés ! d'extrême urgence... comme celui là! Je veux pas qu'elle nous claque entre les doigts May!

Au bord des larmes, elle lâche les poignets de sa marraine, qu'elle avait agrippé, et qu'elle secouait frénétiquement, durant sa jérémiade soucieuse et tourmentée. Renifle et essaie de retrouver une expression dépourvue de tous les sentiments qui lui traversait l'âme en ce moment précis, avant de faire le chemin inverse, vers Elisabeth qui pleurait en silence; brisant le masque de façade de la Orselo.

Elisabeth ! Mais tu pleures?

Wouah ! Sans déc'. Si on était pas au Moyen- Âge et qu'elle était pas sous peine de finir écartelée, dépecée et brûlée... Je dirais qu'elle a des dons de voyance!
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Maywenn
[ Une Teigne qui accouche une Belette, rien de plus normal. ]

    La pièce était vide quand la gamine et Clotaire entrèrent... Ils se sont plantées de maison ?

    Maywyyyyyyyyyyyy !!!

    Ah non c'est bien ici ! Enfin ici sans être vraiment ici, c'est plus dans le là-bas d'ici... soit la chambre...
    Elle attrapa le bras de Clotaire et l’entraîna avec elle... arrivée au seuil de la porte après réflexion...


    Euuuh tu n'es pas obligé d'entrer...

    C'était pas dit "Maychamment", mais autant s'assurer de ne pas voir des hystériques dans les pattes. Un sourire, en espérant qu'il comprendrait puis pénétra dans la chambre, ses deux billes bleus virent Eli, Adrianna puis Eleo...

    Maywenn! Pile à l'heure pour l'eau bouillante ! Les hostilités vont pouvoir commencer !

    Bonjour les filles, je suis là, je suis venue aussi vite que j'ai pu !

    A peine avait elle posé son sac au sol que Eleo la prise à partie... elle l'écouta avec attention tout en posant son regard de médicastre sur sa marraine qui semblait souffrir comme une belette qui allait accoucher un veau....
    Sa filleule lui parlait d'alcoolate de mandragore, chiure... elle soufrait vraiment à ce point ?
    Pour Eleo, il était clair que Oui !
    Mais...Elle préféra pour l'instant s'abstenir de lui dire Oui ou Non, après tout... la mandragore comportait souvent des risques et aucune décision ne devait se faire dans la précipitation.
    Puis... une douleur vint à ses bras... mais ... qu'est ce ?? C'est sa Eleo ? Mais oui c'est elle qui l'empoignée ?! Et avec force de plus, sans doute une force proportionnelle à son inquiétude.
    Ce qui était sûr... c'est qu'il fallait une atmosphère plus posée ! Après tout... tout allait bien se passer non ?

    Elle laissa Eleo retourner au près de Eli, et en profita pour se préparer à passer à l'action.
    Elle retroussa soigneusement ses manches. Elle tressa sa longue chevelure. Elle prit son sac et disposa sur une table d' appoint son nécessaire. Aiguille, fil de soie, pince, étoupes...et fiole de calva.
    Oui oui du calva !

    Bah faut savoir qu'elle avait toujours réalisé ses accouchements en étant un peu pompette... Et ne sachant si cet état amélioré ces compétence ou non, elle préféra ne prendre aucun risque et de s'enfiler une bonne gorgée de ce breuvage qui arrache !

    Après avoir prit sa dose... elle se badigeonna les mains avec de l'huile de violette et de romarin et s'avança doucement prêt de sa marraine.


    Adorianna veuillez vous mettre à la droite de Elisabeth pour la soutenir je vous prie. N'hésitez pas à bien la maintenir telle une ...bête ? bref...

    Lui demanda t'elle d'une voix placide. C'est qu'elle était en pleine concentration la Teigne !
    Fallait bien quelqu'un pour jouer les garde-fou... la douce ironie, alors que la gamine était plutôt une délurée à garder...
    Elle se mit en place pour accueillir la Chose qui demandait à sortir et avant d'ausculter sa marraine, il fallait commencer par la rassurer ainsi que les personnes présentes.


    Eli... Tout va bien se passer. Respire.... concentre toi que sur ton souffle ... et rien que ton souffle. Il faut absolument que tu te détendes... Tu es bien entourée, tout ira bien ...

    Elle lui sourit, puis elle regarda Eleo et Adorianna afin de s'assurer qu'elles étaient prête.

    Eleo tu peux m'en dire plus sur les contractions ?

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Eleo.
A gauche d'Elisabeth, la Orselo, en crise de panique intérieur, cherche à se souvenir des dernières contractions de sa cousine, mais avec toute cette agitation, c'était flou... Quel médicastre mon Dieu, il y a des jours où elle se dit qu'elle s'est trompée de profession, mais aujourd'hui, je mettrais ça sur le compte de l'émoi. Des contractions, on en était où ?

Euhm... ça fait un sacré bout de temps que ça dure déjà, mais elle n'a pas voulu que je l'oscuhuhuhulteuh!

Elisabeth, submergée par une nouvelle vague de douleurs lui broyait la main. Mais à l'humble avis de la Orselo, la Belette en profite bien de sa position de parturiente, pour régler ses comptes, mais elle est bien trop inquiète pour lui en faire la réflexion; parce qu'au risque de se répéter, elle est sa seule famille proche, à part ce frère déserteur, exilé au bout du monde, à défendre l'honneur d'un chef de clan irlandais bidon, au lieu de se préoccuper de celui de sa sœur. La brune ne voulait en aucun perdre Élisa, et elle savait qu'il y avait de forte chance pour qu'elle y reste, elle était bien placé pour le savoir ! Après une grimace de douleur.

...Ses contractions sont espacées seulement d'un Credo et demi... à peu près. Et... elles semblent très violente.

A en juger par l'état de ses phalanges, un peu qu'elles étaient virulentes! Éléonore calquait sur la respiration d'Elisabeth, halète par à coups saccadés, tel un chien, de façon absolument ridicule mais il paraît que ça détend, de plus elle est aussi stressée, si ce n'est plus que la blonde. D'un coup, une idée "lumineuse" sort de son esprit perturbé et s'écrit :

ADRIANNA ! Il semble me souvenir que vous jouez de la musique, pas vrai ?... Euhm du pipeau ? Non, non, non ! Je sais! Du luth ! La musique... la musique détend pendant la délivrance.!
Je l'ai lu dans un ouvrage rédigé par Trotula de Salerne...


Raclement de gorge et clignement d'yeux, attendant la réaction des intéressées puisque sa précédente idée, celle de la mandragore ne faisait pas d'émule...

Parce qu'il est évident que si Maywenn jouait les gardes fou dans cette histoire, Eléo quant à elle, était en roue libre.

_________________
Maywenn
[ La musique, c'est du bruit qui pense. ]
    Victor Hugo


    La gamine écouta Eleo bien concentrée sur la chose.

    Euhm... ça fait un sacré bout de temps que ça dure déjà, mais elle n'a pas voulu que je l'oscuhuhuhulteuh!

    Elle fit une grimace en voyant sa pauvre filleule se faire broyer la main par sa marraine. Mais qui toute fois, courageusement continua à lui parler des contractions, la délivrance n'était plus qu'une question de quelques minutes, en théorie du moins, mais oui çà devait pas traîner.

    Ma belette tu t'en sors très bien, c'est bientôt fini ! Respire... Relaxe toi... et à la prochaine contraction tu pousses ! Tu pousses de toutes tes forces !

    Positionnée à recevoir la vessie de porc... ah non çà c'est à la soule, euuuh la Créature !
    Elle écouta l'idée de musique lancée par sa filleule.

    Oui c'est vrai j'ai lu cela aussi quelque part... Ma foi pourquoi pas, mais seulement si vous savez joué Adrianna sinon je vous conseille de vous abstenir.

    Ouai... faudrait pas qu'elle joue comme un navet, avec des fausses notes et une mélodie à vous donner envie de vous pendre, c'est à coup sur de faire exploser la Teigne et qu'elle va se mette à ranger les dites instruments très profondément dans le fondement de la massacreuse de musique !
    Barbare la gamine ? Non ... pas toujours...
    Barge ? M'enfin ... non... un peu
    Angoissée ? Bingo !
    Bien qu'elle avait déjà réalisé plusieurs accouchement, c'est une lourde responsabilité, et tant de choses peuvent se passer, c'est un acte dont bien souvent il émane des drames... Elle préféra rester optimiste et avoir confiance en elle et à ces années d'études, se concentrer sur l'instant présent, car l'heure n'est ni au doute ni au désir d'enfoncer quoi que ce soit mais de faire sortir un petit quelque chose....


    Attention ma chérie.... prête ?!

    Si elle s'adressa en premier temps à la Belette, elle regarda également sa filleule ainsi que sa.... main...

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Elisaabeth.
        « ‘‘Il faut souffrir pour comprendre la souffrance.’’ Geeeeeeeenre ! »
        Citation d’Albertine Hallé. Le reste : Élisabeth.


Y en a marre. Cessez tout ! STOOOP !! J’en ai assez de ces enfantillages ! Non. Pas le bon terme que nous aurions dû employer. J’en ai assez de tout cela ! Il faut que ça s’arrête et vite, bordel ! Mais pourquoi personne ne m’entend, hein ? Ah crotte. J’avais oublié que cela se passait dans ma tête. Bah quoi ? Cela ne vous est-il jamais arrivé d’avoir quelque souci mental, comme ceci ? Parler avec soi-même quand on est dans l’impossibilité – à part gueuler haut et fort toute la douleur que l’on ressent à ces instants précis – de prononcer le moindre mot tant la douleur est insupportable ? Peut-être que nous exagérons, c’est un fait. Mais cela peut arriver à tout le monde ce petit souci … mental, n’est-ce pas ? Pis crotte, chacun sa folie ! Assumez-la, morte-couille !

Décidément, la vulgarité ne nous réussit point.


Pitiiiiiiiiéééééééééééééééééééééééééééééé !!!

Ceci s’appelle, pour être exacte, un appel au secours. « SOS Société, nous sommes là pour vous aider ! » Héééé … euhh … gné ? Non mais, il ne faut pas rêver ! Ce ne sont pas des petites souris, venues de n’importe quel pays qui puisse exister, qui vont venir l’aider. Non, non, non. C’est une Boulette qui va l’aider, qui doit l’aider à faire expulser le petit monstre qui bousillait gentiment les entrailles de sa môman. Hein petit chéri d’amour à sa mèèère ?

Si Élisabeth souffrait énormément, était-ce vraiment une raison pour qu’elle finisse sous l’emprise de la drogue ? D’un point de vue totalement élisabéthain, cela n’aurait posé aucun souci, bien au contraire, puisqu’un moment donné, la jeune femme aimait se faire plaisir avec une certaine plante, dont nous n’oserions prononcer le nom, et encore moins celle qui la fournissait, n’est-ce pas Maywenn ? Mais comme nous l’avions promis, nous ne nommerons ni la plante, ni la dealeuse – bah ouai, on n’est pas des balances, quand même –. Mais de l’autre point de vu, il ne faut pas non plus pousser le bouchon un peu trop loin, Mauricette ! Ce n’est pas une petite douleur passagère qui va la rendre mauviette, n’est-ce pas ?


Bien sûr que non j’pleure pas !!!



Bon certes, Élisabeth ne l’admettra jamais qu’elle pleurait en silence, ce jour-là, mais il fallait l’avouer ; elle souffrait vraiment. Tellement qu’à certain moment, elle était incapable de pouvoir se concentrer entièrement à ce que l’on pouvait lui dire. Elle ne comprenait seulement un mot sur deux, c’est pour dire ! En ce qui concernait les paroles de Maywenn, elle comprit uniquement qu’il fallait qu’elle se concentrât sur sa respiration, son souffle. Plus facile à dire qu’à faire, tiens. Elle vit bien le sourire que sa filleule lui adressait, mais que lui répondre d’autre à part un froncement de nez d’un visage tiré et crispé de douleur ?

À sa gauche, Élisabeth avait sa cousine. Soulagement ? Plus que cela ! La Belette-Balafrée n’avait pas sa petite sœur chérie qui se trouvait dans un couvent depuis un petit moment. Et puis, Éléonore, c’était la seule famille qui lui restait, en plus de sa sœur « fantôme » et de son frère. Donc, c’était plus que du soulagement qu’elle pouvait ressentir parmi les innombrables émotions qui la submergeaient, ce jour-là. C’est d’ailleurs la pauvre cousine qui fut victime d’un broyage de main quand la Belette eut une contraction, beaucoup plus forte et encore plus violente que les précédentes. C’est surtout la cousine qui eut la « sublimissime » idée de demander à Adrianna de jouer un morceau de luth pour détendre les nerfs de la Belette.

Ahahahh. La bonne blague. Vous ne croyez tout de même pas qu’Adrianna est l’une des artistes la plus brillante qui puisse exister ? Hé les filles ! Arrêtez de rêver quelques instants, concentrons-nous sur la « Chose » qui doit faire son apparition d’une minute à l’autre et arrêtons de jeter des fleurs à Adrianna. Après tout, c'est Élisabeth la staaar !… D'ailleurs, il y a Adrianna qui s’apprêtait à partir. Non ! NON ! Tout mais pas ça !


NOOON !!

La jeune femme en profita pour attraper la main de sa suivante, la broyant bien involontairement, afin que la jeune angloyse reste à côté d’elle. Tu RESTES à côté de MOI !! La pauvre Adrianna, elle, laissa échapper un petit cri de souris que l’on venait d’écraser. Sous-entendu : il était vraiment hors de question que la camériste se mette à jouer du luth, un beau jour du mois de juin, en plein accouchement. Au lieu de détendre les nerfs de la future mère, elle allait, bien au contraire, la rendre encore plus nerveuse et angoissée. La tête penchée en arrière, elle serra encore plus fort ce qu’elle avait en mains. C’est-à-dire, les mains d’Éléonore et d’Adrianna. Maintenant, il fallait prier pour que les deux jeunes filles n’en veuillent pas à la jeune femme pour les faire souffrir autant qu’elle, d’une façon totalement différente. Même si au fond, cela pouvait être compréhensible …

Concentrons-nous de nouveau. La douleur est violente. La jeune femme souffre. La Boulette est prête à réceptionner le petit monstre qui a merveilleusement bien bousillé les entrailles de sa môman. La Orselo et l’angloyse sont auprès de la Belette. Tout est bon, pour l’instant. La respiration est haletante. La Belette est dégoulinante de sueur. Il y avait juste un petit détail à signaler : il nous manquait juste l’entrée en scène de l’énergumène. Quand la filleule d’Élisabeth demanda à cette dernière si elle était prête, la réponse fut plaintive :
Je t’en supplie … par pitié … Elle n’eut pas le temps d’en dire plus, la douleur suivante fut plus brutale, agressive, vive, intense … Cette fois-ci, il n’y avait plus aucun doute : le gosse pointe son nez !

Les yeux fermés, Élisabeth étouffa un cri aigue, gardant les dents serrées afin que le cri soit moins entendu des autres personnes qui ne se trouvaient aucunement dans la pièce. Il était question de faire sortir un énergumène, un petit quelque chose, et à cette occasion, la jeune femme allait y mettre tous ses moyens. Tous. Elle prit une grande inspiration, et expira … à sa façon bien à elle :
J’VEUX EN FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR !!!

À mon humble avis, nous pensons que tout le monde ne rêve que de ça : que ce cirque finisse ! Il était temps que la délivrance « ait lieu », la jeune femme expulsa la petite chose tant attendue, le petit énergumène qui glissa entre ses cuisses. Tout se passa assez rapidement, au final. Maywenn accueillit le nouveau-né. Une chose de moins à faire. Libérant la main d’Adrianna, elle glissa la sienne vers son ventre, attrapant la chainse à pleine main, comme si le contact de la main sur son ventre apporterait un peu de réconfort à la douleur tenaillante. D’une voix assez faible, elle demanda, suffoquant presque et pressant la main de sa cousine dans la sienne : Puis-je prendre … Gabriel dans mes bras ?

Elle y croira dur comme fer que son enfant était un petit garçon et ce, jusqu'au bout. Peut-être parce qu’elle avait l’espoir que son fils soit le portrait-craché de feu son fiancé ? Les minutes durent s’écrouler, Élisabeth aurait été incapable de savoir si le temps avait lentement passé ou, au contraire, il avait accéléré. En tout cas, il y avait une chose qui était sûre : l’attente et la délivrance lui parurent durer une éternité. Pauvre Élisabeth … elle n’en aurait nullement fini avec cet accouchement … Donnez-moi Gabriel …

Elle abandonna la main d’Éléonore pour que la sienne rejoigne la première. Les yeux dans le vague et les mains caressant son ventre un petit peu moins gonflé qu’auparavant, Élisabeth entra dans un état second, comme si la douleur disparaissait à vive allure, laissant place à la béatitude. Le visage marqué par la fatigue, la blonde afficha un sourire radieux comme elle n’en avait jamais eu, il y avait fort longtemps. La respiration devenait un peu plus lente mais rien ne l’empêchait d’aspirer de l’air, bien au contraire. Elle tourna son visage fatigué et ruisselant de sueur vers sa cousine et dans un doux sourire, elle lui demanda d’un ton à peine audible : Puis-je avoir mon fils ?

Pendant ce temps-là, le sang affluait anormalement entre ses cuisses. Quelque chose clochait et à coup sûr, sur qui ça tombe encore ? Sur Bibi ! Enfin, sur Lili pour cette fois. Si la jeune femme se sentait bien au point d’être dans la face « béatitude », la situation, elle, devenait angoissante.

Alors les filles ? Qui lui annonce que son petit garçon s’appellera Marianne ?

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Maywenn
[ Étrange chose que d'être mère !
Ils ont beau nous faire du mal, nous n'avons pas de haine pour nos enfants.]

    Sophocle

    Tant pis pour la musique.
    Alors que sa filleule avait raison, la musique, quand elle est bien jouée évidemment, avait le pouvoir de vous détendre...
    En voyant et en écoutant les petits cris de Adrianna, finalement, musique il y aura, mais plus du style à cappella. Peut être même un duo avec la Eleo ?

    La gamine s'en accommodera.

    Allez, il y avait un petit être à faire sortir et le plus vite serait pour tout le monde, le mieux.
    Les contractions étaient de plus en plus rapprochées... Le col de plus en plus dilaté... son arrivé était maintenant imminente...


    Encore un effort Eli, à la prochaine contraction, pousses de toutes tes forces ! C'est la bonne !

    Arf... en faite non...

    Cette fois ci c'est la bonne, courage ma chérie, nous y sommes presque ... Pouuuuuuuuuuuuuuuuuuusseeeeeeeee !

    Une petite seconde...

    Je vois sa tête...

    Jamais deux sans trois...

    Encore une dernière fois, promis c'est la dernière !

    Et heureusement ! C'était bien la dernière ! Le petit être sortait entièrement de Eli. Il fit une grimace, n'étant pas habitué à faire entrer de l'air dans ses poumons avant de.... se mettre à pleurer. Signe que tout allait bien pour lui.

    Puis-je prendre … Gabriel dans mes bras ?

    Gabrielle ? Jolie prénom, elle avait elle même appeler sa nièce ainsi... la copieuse !

    Puis-je avoir mon fils ?

    Fils ? Ah non c'est une demoiselle, mais ce prénom marche pour les deux, elle préféra ne rien dire et laisser le découvrir par elle même.

    Euh....Une minute ma chérie...
    Eleo vient par là ma belle... j'ai besoin d'aide. Prends un linge ...



    Elle confia le nourrisson doucement posé sur le linge entre les mains de sa filleule le temps qu'elle coupe le cordon ombilical avec une pince chauffée, à 4 doigts du nombril, comme les 4 saisons.
    Puis elle murmura à sa filleule :
    On raconte que le cordon est un ingrédient intéressant pour réaliser des philtres d'amour. T'en veux un bout ?

    Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire. Et continua tout en regardant le petit garçon qui était en faite une fille.

    C'est l'heure des présentations... voici Tata Eleo, elle va te conduire jusqu'à maman...

    Le lavage du petit être peut bien attendre quelques minutes.
    Pendant ce temps elle termina les derniers soins à la Belette. Après s'être délivrée de l'enfant elle l’était aussi du secondine qu'elle empaqueta dans un linge et regarda Adrianna.

    Quand vous aurez un instant il faudrait l’enterrer quelque part... ou le brûler, comme vous voulez. Il parait que cela évite le mauvais oeil, autant être.... pru...dent...

    Son intention se porta sur l'écoulement de sang anormales qui s'écoula entre les cuisses de sa marraine. Elle fronça les sourcils.. Qu'est ce que c'est que ce bordel ??

    Elle nettoya ses mains avant de les badigeonner d'huile de romarin. Et l’ausculta de nouveau....

    Elie... comment te sens tu ?

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Eleo.
Tamponnant le front de la Belette, d'un geste fébrile, pour en chasser les perles de moiteur, pire qu'un attroupement en place publique, jour d'exécution! Oui, je sais c'est d'une gaieté sans nom, cette comparaison... Bref, l'heure H c'est tout de suite maintenant. La brune extirpe avec peine sa main de celle de sa cousine, pour l'heure aussi acérée que la pince d'un homard, -si toutes ses phalanges se sortent indemnes de cette bataille, ça lui fera l'occasion d'aller déposer un cierge à Saint...on trouvera sur place- et aux pleurs du poupon, rejoint Maywenn en souriant légèrement rassurée. Au moins, il était sorti, une bonne chose de faite!
Submergée par une vague de joie, de celle qui vous tire une larme, oui pathétique. Mais c'est beauuu la viiiie quand même; la Orselo réceptionne le sus-nommé Gabriel, qui devrait s'écrire plus vraisemblablement avec deux L, regardant sa marraine couper le cordon, la gorge nouée, et essuyant avec le linge immaculé, la petite demoiselle en l'écoutant brailler. Dites donc au moins, on peut dire qu'elle possède une sacrée paire de poumons! OUI il fait froid! OUI TU AS FAIM!!OUI respirer ça fait mal! OUI la vie est dure! Et ça ne fait que commencer chérie! Et tu verras qu'aimer c'est piiire qu'une première bouffée d'air frais.


On raconte que le cordon est un ingrédient intéressant pour réaliser des philtres d'amour. T'en veux un bout ?

Euh... sérieux là? Quoique finalement ça pourrait être intéressant... mais carrément cradingue! Si elle n'avait pas était aussi porter sur le Très-Haut, ses disciples et tout le tralala qu'elle devait respecter pour gagner THE place to be au Paradis, elle aurait dit ouiii!... Mais quoi?... C'est pesant la solitude à force.

Je...euhm...Si je ne savais pas de qui ça sortait, j'aurais peut être accepter cette proposition... alléchante mais, j'ai peur que ça perturbe mes humeurs !! Et la fabrication de philtres, non pas que je crache dessus hein mais ; ça relève de sorcellerie et la sorcellerie c'est pêché!!
A quand le "bonté divine!"? Coincée?...Du tout. Grenouille de bénitier va! C'est parce que la Orselo a les mains prises sinon, le signe de croix aurait été de la partie; alors, elle esquisse un sourire crispé autant par les couinements de la petite chose que par le fait qu'elle n'arrivait pas à analyser si son amie était sérieuse, ou pas.

Pendant qu’Éléonore emmaillotait provisoirement le petit rôti, en passe de devenir une véritable petite beauté quoiqu'un peu rousse, le "Tata" lancé par son amie-marraine-sœur, et tiqua. "Tata" ça fait gâteux. "tata" ça fait puérile. "tata" ça fait moche. "tata" ça fait... ça le fait pas tout simplement. Elle décocha son sourire espiègle à May et tout en berçant la crapette et répliqua, sur le ton que les gens emploient pour parler à une petite chose toute fragile qui ne comprend pas trois mots de ce que vous baragouinez, en résumé complètement gaga:


Poussin! Quand j'aurais des sillons creusés à la charrue et que je serai assez large et gonflée de sucre pour occuper trois sièges à l'église, tu pourras m'appeler... Tata... Mais pour l'heure tante Eléo me semble beaucoup plus... Enfin c'est mieux.

Le temps de déclamer qu'elle a d'or et déjà rejoint Elisabeth, pour lui présenter sa...

Surpriiiise Elisa! C'est une fille!

l'art et la manière de lâcher une bombe sans préavis. Mais évidemment, si on était au pays du tout en sucre et des berlingots, de la confiture à gogo et... -STOOOP!- tout ce serait fini par un: "elles vécurent heureux blablabla" mais nooon, c'est pas ici.
Bon d'accord c'est décevant d'avoir louper l'héritier mais quand même,devant le manque flagrant de réaction de la Belette après une telle révélation, et au froncement de sourcils du médecin en action elle tilta que ça cafouillait une nouvelle fois.

Mal placé pour voir ce qui était en train de se passer, la demoiselle recommençait à paniquer. Palpitations. Souffle court. Gorge nouée. Yeux qui piquent. Bébé qui chouine.


Maywenn. T...tout va bien... Hein?

Elle espérait réellement que sa cousine répondrait par l'affirmatif à la question parce que c'est pas le tout mais... Il y en a qui ont faim ici!
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Elisaabeth.
        « Le Très-Haut est vache avec l’être humain. En donnant la vie, la mort nous réceptionne … ou pas. »
        D’Élisabeth, quand elle est dans les vapes.


Sur nous, le ciel bleu peut s’effondrer à n’importe quel moment de votre vie. La terre s’écroule sous vos pieds sans vous prévenir. Mais peu importe ce qui peut se passer, l’amour remporte toujours. Je ne vous parle pas de l’amour, le grand amour, les âmes sœurs, et cætera, je vous parle d’un autre amour. L’amour maternel, par exemple. Cet amour peut être tellement fort que rien ne peut briser le lien qui unit un enfant à sa mère. Pas même l’inévitable. Cet amour, que l’on donne à cet enfant depuis que l’on a compris que l’on attendait un petit être en notre sein, se renforce avec tous les obstacles que la mère et l’enfant traversent. Avec le temps, ce lien devient unique en son genre, il est inimitable. On ne se rend compte que ce lien est très important à nos yeux une fois que nous sommes implantés, seuls, devant un obstacle qui nous semble tellement infranchissable que nous nous tournons naturellement vers cet être qui ferait n’importe quoi pour vous préserver, vous protéger contre tout le mal qui plane sur votre tête ; notre mère.

Faiblement, Élisabeth passa une main sur son visage ruisselant. Malgré l’épuisement qui semblait l’envahir, un rayonnant sourire éclaircit le visage de la Belette. Elle semblait parfaitement épanouie, ne ressentant aucune douleur en particulier. Les yeux mi-clos, elle essaya de comprendre ce qu’il se passait autour elle, cette agitation. Elle essaya de comprendre les paroles qui furent dites en peu de temps. Tout semblait s’embrouiller dans sa tête. En temps normal, la jeune femme aurait commencé à paniquer de cet état qui l’envahissait de plus en plus. Mais à cet instant, elle était béate. Quand sa filleule lui demanda comment elle se sentait, la jeune femme ne comprit pas tout-à-fait les mots qui furent dits. Il fallut pour Maywenn quelques minutes d’attente avant qu’Élisabeth ne se décide à répondre, avec une joie de vivre qu’on ne lui avait jamais connu jusqu’ici :
À merveille …

Pourtant, le sang continuait d’affluer anormalement entre les cuisses de la Belette. Et pourtant, malgré cette abondance, la jeune femme se sentait presque bien, ne ressentant nulle souffrance, ou alors, était-ce dû à l’état dans lequel elle se trouvait que la douleur ne se faisait point ressentir. Éléonore, qui s’approchait avec le nouveau-né du lit où se trouvait sa cousine, n’avait pas encore remarqué que la Belette n’était pas réellement en état de remarquer la révélation qui aurait dû faire bondir la jeune femme si elle n’était pas entrer dans un état second. « Pfeu ! Tu me fais marcher, encore une fois ! » aurait dit la jeune femme. Mais là, pour le coup, rien ne sortit, puisqu’Élisabeth n’avait rien compris au petit son qui eut du mal à entrer dans ses oreilles. Sentant un regard posé sur elle, elle tourna avec délicatesse la tête vers la cheminée, où le feu réchauffait la chambre malgré la fin du printemps qui commença à laisser sa place à la naissance de l’été. Les yeux toujours mi-clos et le visage très pâle, la jeune femme croisa le regard bleu-argenté d’un homme qu’elle avait tant espéré avoir à ses côtés ce jour-là …

… Ce regard. Son regard tellement perçant dans certaines circonstances. La béatitude se fit d’autant plus grande. Malgré le regard posé sur Élisabeth, la jeune femme le trouva toujours aussi beau. À ses yeux, Il gagnerait, haut la main, cette rivalité qu’il pourrait avoir avec Apollon. C’était une certitude. Un sourire heureux étira les lèvres de la Belette. Cette dernière tendit une main qui lui semblait lourde vers le jeune homme. Le « fantôme » abandonna son poste d’observation pour se rapprocher, doucement mais à pas de loup, de la jeune mère. Vrai qu’il était toujours aussi beau … à l’exception qu’il était vêtu uniquement de noir, à pat la chemise qui était d’une blancheur incomparable. Le jeune homme posa une main contre le mur afin d’avoir un appui et plongea son regard dans celui d’Élisabeth, affichant un léger sourire sur le visage. La Courden réussit à souffler «
Mon adoré … tu es là, finalement. » avec tellement de gentillesse que cela effleurait la tendresse. Malgré sa faiblesse, elle réussit à le toucher du bout des doigts. Froid. Il était tellement froid. Constatant cette température qui lui semblait très étrange, la voix du revenant se fit entendre avec une pointe de moquerie : « Ma pauvre chérie, n’as-tu donc rien remarqué ? »

À cette réflexion, Élisabeth perdit le sourire. Soudainement inquiète par ce qu’elle commençait à découvrir là mais aussi par la question, elle déglutit lentement avant de lui répondre :
Mais … mais remarqué quoi ? Aux yeux des personnes présentes dans la chambre, Élisabeth passerait, et non sans raison, pour folle. Mais qu’importe. Il reprit de plus belle : « Mais enfin mon aimée, c’est le moment. » L’angoisse prit entièrement le contrôle de l’esprit d’Élisabeth. Toujours allongée sur le lit avec les jambes écartées, puisque Maywenn l’avait ausculté, la jeune femme empoigna les draps avec la force qui lui restait, et articula faiblement : Non Édouard … ce n’est pas possible … Elle fixa intensément, malgré sa vue qui devint plus floue à cause des larmes qui lui montaient aux yeux, cet homme qu’elle avait tant aimé.

Pas possible … Ça … ça voudrait dire que tu es vraiment …

L’espace de quelques instants, elle ferma les yeux, laissant perler quelques larmes sur ses joues. Elle s’exclama un peu plus fort qu’auparavant, retenant vaille que vaille des sanglots qui la submergeaient de plus en plus : Vraiment mort !

Quand elle ouvrit de nouveau les yeux, Édouard n’était plus à ses côtés. Il avait disparu … Ainsi donc, c’était vrai … il était mort. Elle, qui peinait à le croire mort, venait de se rendre compte que tout ceci était vrai … L’angoisse se lisait dans le regard d’Élisabeth. Affolée et le cœur battant à vive allure, la jeune femme regarda sa filleule et sa cousine, chacune leur tour et essaya de se redresser, essuyant d’un revers de main les quelques larmes qui avaient coulées sur ses joues : Je souhaite prendre mon fils dans mes bras. Je veux lui dire à quel point je l’aime avant qu’Édouard ne revienne me chercher …

Devant le regard ahuri des deux jeunes filles, Élisabeth se mordit les lèvres, les yeux remplis de larmes prêtes à envahir son visage, puis reprit, retenant toujours aussi difficilement des sanglots : J’ai bien compris ce qu’il se passait … Édouard a fait son apparition. Il vient me chercher parce que mon heure est venue, à point c’est tout.

Faisant toujours la tentative de se relever afin de s’asseoir pour prendre son fils, Élisabeth déglutit et lâcha avec amertume : Je souhaite embrasser mon fils avant de … de …

Elle ne finit pas sa phrase, un sanglot mal réprimé eut raison d’elle et elle finit par craquer. Ceci était beaucoup trop dur de l’admettre. Finalement, elle n’avait aucune envie de finir ainsi, surtout pas après avoir découvert qu’on ne lui avait jamais menti sur la mort d’Édouard.
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Maywenn
[ Tomber est permis ; se relever est ordonné !]
    Proverbe russe

Approuvée par la Fée !

La gamine resta observatrice de la scène tout en nettoyant ses mains rouges.
La belette était dans le gaz, dans les vapes, dans une autre dimension qui sait, tellement loin qu'elle n'entendait la nouvelle qu'Eleo lui avait annoncé pourtant avec un grand panache !

L’inquiétude monta d'un cran quand elle vit sa marraine délirer et entrer en communication surement surtaxé avec son fiancé, dans un monde parallèle ? Une autre dimension ? L'au-delà ? Ici bas ? Ou est dans le fin fond de son cortex cérébral victime d'une défaillance de ses connexions synaptiques ? Une panne de courant ? N'avait elle plus la lumière à tous les étages ?
Peu importe, pour la jeune médecin, elle n'était plus sur le bon réseau, il fallait la déconnecter de ce monde immatériel.
Edouard n'avait qu'à laisser un message et s'évaporer vite fait, après tout, il n'avait pas qu'à s'abonner absent, sa place ici n'était plus attribuée...

J’ai bien compris ce qu’il se passait … Édouard a fait son apparition. Il vient me chercher parce que mon heure est venue, à point c’est tout.

La gamine fronça les sourcils ...

Je souhaite embrasser mon fils avant de … de …

Alors voilà c'est finit ?
Sa marraine dépose déjà les armes, le genou à terre ? Et ensuite attendre sagement la descente du rideau ?
Ahhhhhhh .... mais c'est sans compter sur sa filleule et sa cousine, qui n'allèrent certainement pas regarder sans rien faire !
La gamine était de nature une battante, une teigneuse résolue et encore plus quand il s'agit d'une personne qui lui est chère et à ses cotés, elle avait sa Eleo, sa filleule qui était loin d'être en reste.

Elle garda son sang-froid, animée par sa détermination de sortir de la son amie. Elle sortit de son sac un petit pot, un mélange de sa confection à base de miel de lavande.
Non, n'allait pas croire qu'elle va plonger un doigt dedans par pur gourmandise, surtout avec l'état de ses doigts, pleins de sang et ... d'autres choses...


Tu veux l'embrasser ? Et bien tu vas devoir vivre ! Hors de question que tu nous quittes ! Edouard peut aller se faire f***** !!

Au feu la Diplomatie !
Elle la regarda avec plus d'insistance, et une voix déterminée, autant dire, qu'elle n'allait pas lui laisser le choix.


Toi, tu as plutôt intérêt à arrêter tes conneries et de te reprendre !!
Cette enfant à besoin de toi, elle a besoin de sa mère, tu n'as pas le droit de l'abandonner !
Je ne te le permets pas, je ne le tolérerais pas !

Alors... arrêtes de bouger !


Et puis voilà quoi ... Elle allait pas trifouiller entre les cuisses de sa marraine indéfiniment... Surtout que les liaisons ne semblèrent pas gravissime, mais aucune négligence devait être faite.
Aheum, elle se nettoya les mains et ouvrit son petit pot pour mettre de cette mixture cicatrisante sur le bout de ses doigts et attendit que sa marraine se décide enfin à être... coopérative !

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Eleo.
On aurait pu croire qu’elle n’avait pas de cœur ou bien juste un simulacre. Froid. Roide, sec, comme la pierre. Mais n’est-ce pas la sensibilité qui dresse durement ces remparts autour de cet organe qui nous fait tant souffrir par la palette de sentiments que nous impose la vie. Cruelle chimère. Amertume et vengeance sont ses plus fidèles attraits.

L’heure est grave, Eléonore le sait mais elle ne peut se l’avouer. Malgré la pugnacité de Maywenn, Elisabeth s’en va. La présence de son sépulcral fiancé revenu du Royaume d’outre-tombe le prouve. C’est la fin. L’admettre est impossible, l’abandon n’est pas envisageable. Ne pas flancher, ne surtout pas laisser paraître l’horreur de la situation, pourtant une larme coule doucement sur sa joue, suivit de sa jumelle qui s’écrase sur le nourrisson qu’elle tient toujours dans ses bras, et qui s’époumone de faim, de peur, de désarroi…

La Belette divaguait et perdait pied entre délire et réalité, la vision de bonheur était devenue abomination à en croire le visage au teint cireux, s’affoler l’espace d’un instant et d’accepter, la seconde d’après avec résignation le sort inéluctable. Eléo regardait Maywenn s’agitait, incapable de remuer ne serait-ce qu’un cil. Machinalement, elle berçait la petite fille, au bord du malaise avec ce fichu bourdonnement sourd qui envahit sournoisement chaque cellule de son corps jusqu’à ce que sa cousine évoque à haute voix, l’idée de… passer l’arme à gauche.


Tu ne vas certainement pas mourir ! Pas de cette manière ! Tu vas vivre, il te reste une sacrée paire de bataille à mener ! Tu vas t’accrocher, tu m’entends ! ELLE a besoin de toi …!!

La colère vite étouffée par les trémolos qui venaient lui couper lamentablement la chique. Chassant de nouvelles larmes qui laisseraient paraître sa peur, elle se détourna en fourrant son doigt dans la bouche du têtard, ce qui eut au moins pour effet de faire cesser les pleurnicheries. Reprenant assez ses esprits pour commencer à prendre une décision intelligente, la brune s’approche d’Elisabeth et lui fait la conversation, de façon à ce qu’elle ne perde pas connaissance.

Restes tranquille quelques instants. Laisses au moins le temps à Maywenn de faire le nécessaire !

Affichant un sourire à l’intention de Maywenn, Léo continue à faire la conversation à sa cousine blonde. Discourant de la beauté de sa progéniture –enjolivant nettement les choses car tout le monde sait qu’un baby, à la sortie du tunnel, ce n’est pas… enfin on se comprend-, et d’autres futilités de base pour maintenir quelqu’un conscient. Laissant sa marraine terminait tranquillement, puisqu’elle avait réussi à apaiser un peu la blondasse, rien que par la parole… Si ça c’est pas la classe !

…..Suite et Fin ! Au prochain épisode.

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Elisaabeth.


En effet. Élisabeth n’avait aucun droit de s’en aller ainsi. Et pourtant, si ce n’était volontaire, c’est ce qui allait arriver, du moins, pour Élisabeth, c’est ce qui allait se passer. Avait-elle au moins conscience qu’en agissant ainsi, non seulement elle inquiéterait son entourage mais passerait pour folle ? Elle était toute pardonnée. Néanmoins, pardonner pour cette « folie passagère », puisque ce n’est pas commun de parler avec des personnes revenues de son endroit à six pieds sous terre. Elle était inconsciente à cet instant. Elle n’avait pas compris que c’était son imagination qui la faisait délirer ainsi. Enfin, ce n’était pas vraiment son imagination qui lui faisait perdre autant de sang … Mais en voyant Édouard, quelque chose dans ce style lui aurait traversé l’esprit si elle n’était pas dans son délire.

    « C’est un signe, quand je te vois. De l’amour, de la haine, ne t’en vas pas sans moi … » […] *


Pauvre enfant. Pauvre Élisabeth. Pauvre de nous. Mais quelle stupidité. Quand tu auras fini de délirer, ouvriras-tu enfin les yeux, pauvre folle ? Visiblement, elle n’avait pas encore tout-à-fait compris qu’il était temps de passer à autre chose. Le temps du « grand amour » est fini. D’ailleurs, ce n’était apparemment pas pour tout le monde. À quoi ça sert l’amour ? On raconte toujours des histoires insensées. Alors, à quoi ça sert d’aimer ? L’amour ne s’explique pas. C’est une chose comme ça, qui vient on ne sait d’où et vous prend tout à coup.** En gros, ça ne sert à rien. Juste à vous bouffer de l’intérieur et à vous détruire dès la première occasion. Vous acceptez de réaliser l’un des plus précieux rêves de l’être dont vous aimez, tout cela, par amour. Au final, vous vous rendez compte que le rêve qui n’était point le vôtre s’évapore dans les airs avec cette personne dont vous aurez tout donné pour la rendre heureuse.
Retour à l’instant présent. La réalité des choses. Même si la vue de la jeune femme était devenue quelque peu flou par les larmes qui la submergeaient, Élisabeth arrivait encore à voir les choses comme elles étaient. Et même si c’était un peu flou, elle voyait bien que Maywenn avait foutue sa main pleine de doigts – sans déconner ?! – dans quelque chose. Mais quoi au juste … Elle voyait surtout Éléonore tenir son fils – elle n’a encore compris que ce n’était pas un petit Gabriel qu’elle avait pondu – mais ce qu’elle finit par voir, c’était le rideau de son lit en baldaquin. Même si Édouard peut aller se faire « foutre » – dixit la p’tite brunette qui tente de sauver des griffes de ce dernier sa marraine –, Maywy lui avait dit bien après ça qu’il fallait qu’elle cesse de bouger.

Dans sa petite tête blonde, le « elle » commença à faire tilt. Comment ça « elle » ? Impossible ! Elle avait dit avec Édouard que ce serait un petit garçon … Rho et puis, au diable les convenances et tout ce qui pouvait s’ensuivre, de toute façon, cette enfant serait considérée comme enfant illégitime à cause de ses deux parents. Puis, à la fin, si Élisabeth n’avait pas compris que son petit Gabriel était finalement une fille – avec le sublime sous-entendu d’Éléonore –, soit elle était vraiment têtue, soit elle était vraiment très têtue. Alors que la Orselo s’approchait de sa cousine, cette dernière semblait étrangement calme, malgré la main médicastre qui la soignait. Elle aurait voulu fermer les yeux mais Éléonore semblait vouloir lui faire un brin de causette. Elle ne pouvait pas attendre non plus ? Essuyant faiblement d’un revers de main les larmes qui avaient perlé le long de ses joues, Élisabeth posa son regard terne sur cette enfant qu’elle ne pouvait vraiment voir, puisqu’elle se trouvait dans les bras de « Tante Léo ».


    […] « La guerre est finie et tu me sauves la vie de ta lumière … » […]*


Cette dernière – parce qu’Élisabeth la connaissait comme sa poche – enjolivait quelque peu les paroles qu’elle débitait à propos du nouveau-né. Malgré tout, cela fit sourire la jeune mère. Bah oui ! Elle n’allait pas non plus se mettre à pleurer une énième fois. Même si une légère douleur lui tiraillait le ventre, Élisabeth semblait … calme. Et sereine. Chère Faucheuse, voleuse de vies : mon heure n’est pas arrivée. Il te faudra attendre un peu. Un jour. Pas tout de suite. Mais plus tard. Et quand le véritable instant arrivera, je t’attendrai de pied ferme. Mais pour l’instant, j’ai d’autres préoccupations, notamment cette petite fille, dont je n’ai aucun droit de l’abandonner – sous peine de me faire trucider. Mais je te remercie tout de même d’avoir eu cette « gentillesse » de penser à moi !

    [ Après, plus tard, parce que la vie continue. ]


Même si la jeune femme devait se reposer – ordre donné par son amie et filleule, Maywenn – la vie reprenait son cours au fur et à mesure. Élisabeth avait enfin réalisé qu’elle n’avait pas mis au monde un petit garçon, ce petit Gabriel qu’elle avait tant attendu mais bel et bien une petite fille. Une ravissante demoiselle avec quelques cheveux roux sur le crâne. Un mélange d’un brun et d’une blonde donnait très souvent un(e) roux(sse). Camille, la sœur d’Élisabeth, en était également la preuve vivante. La charmante demoiselle qui avait pointé son nez dut attendre quelques jours avant que sa mère ne lui donne un prénom. Éléonore et Maywenn dans la chambre aux côtés de la jeune femme, la blonde put leur présenter correctement Marianne. Marianne Tallüla Maywenn Courden. Pas de Sparte. Même si elle était la fille d’Édouard, la jeune femme ne se voyait pas imposer ce nom à sa fille, notamment qu’ils ne furent pas mariés. Peut-être un jour, peut-être.

Maywy fut enthousiaste et honorée que son prénom fasse parti de ceux de la fille de sa marraine. C’était, en quelque sorte, une façon pour Élisabeth de montrer à cette jeune fille qu’elle connaissait depuis longtemps, que quoi qu’il puisse arriver, le lien fort qu’il y avait entre elles ne se briserait pas. Si Élisabeth avait accepté d’être sa marraine, au fond d’elle, elle l’a considérée comme une autre petite sœur et ceci aux yeux de la jeune femme était très important.

La vie avait suivi son cours. La jeune femme avait cessé la politique après six mois au gouvernement orléanais. Malgré les nombreux voyages et déménagements qui suivirent, Élisabeth prit le temps d’élever sa fille. Elle la regardait grandir de jour en jour. Malgré les dires de plusieurs personnes, cette petite fille serait bel et bien une Sparte. Et bien soit. L’apparence de sa mère avec les yeux de son père, cette petite ne tarderait pas à faire des ravages. Beaucoup de ravages. Et si on laissait la gamine grandir avant de lui prédire son avenir ?




            The End.




* "La guerre est finie" du groupe Indochine. Avec les paroles quelque peu modifiées.
** "À quoi ça sert l'amour" d’Édith Piaf et Theo Sarapo.

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