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[RP] Inauguration de l'Hospital

Antonia
Antonia n'avait pas reçu d'invitation pour la cérémonie d'inauguration. Heureusement, elle avait vu l'affiche sur la Grand Place de Limoges, et l'allusion au partenariat avec l'Université l'avait décidé à venir. Seulement, l'heure ne figurait pas sur l'affiche, aussi elle arriva très en retard à la cérémonie.
Sofja était en plein discours lorsqu'elle arriva. Antonia se décida à rester dans un coin pour écouter.

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Sofja
Alors qu'elle venait de finir son discours, la blonde aperçut la nouvelle rectrice rentrer dans la pièce. Elle était ravie de la voir présente et l'invita d'un signe de la main à la rejoindre sur l'estrade.

Dame Antonia, bienvenue et rejoignez nous donc !

Elle était la représentante de l'Université, il était donc normal qu'elle rejoigne les autres partenaires pour qu'ils s'expriment sur ce partenariat.
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Eloin
Les inaugurations réclamaient souvent des discours, flot de paroles plus ou moins réfléchies qui ennuyaient généralement l'assistance. Aussi, quand la vicomtesse de Bellegarde la convia à s'exprimer, l'évesque masqua une grimace de contrariété. Non qu'elle regretta son investissement dans ce projet, mais sa nature discrète la poussait à rester en retrait. Après tout, elle n'avait fait qu'émettre quelques idées, et apposer sa signature sur la charte qui scellait la nouvelle existence de l'Hospital. Alors les honneurs, elle s'en moquait au plus haut point. M'enfin, elle ne pouvait guère tout envoyer valser alors que la gouvernante du lieu venait de l'inviter à dire quelques mots !

L'abbesse rejoignit donc la future mère et, après un signe de teste en guise de remerciements, adressa quelques mots à l'assistance.


Bon. Je ne pensais point devoir parler durant cette inauguration, adoncques, pardonnez-moy de n'avoir rien préparé... Entama-t-elle avec un bref haussement d'épaules.

J'ai souhaité apporter mon soutien à ce projet car je pense qu'il manquait, en Limousin-Marche, un lieu tel qu'iceluy. Un lieu de rencontre entre les médecins et les malades ; un lieu de pratique pour les étudiants en médecine ; un lieu de soins pour ceux qui n'ont point les moyens de se payer une consultation en ville.

A dire vray, l'idée d'un Hospice figurait dans mon programme, lorsque j'ai postulé à l'évesché de Limoges, et je suys fort heureuse de constater que je fus devancée par les habitants du comté pour ce projet. Je ne pouvais donc qu'apporter mon soutien à cette remise sur pieds d'un bâtiment qui permit de sauver nombre de vies par le passé, et qui continuera, je l'espère, de permettre ce pour quoi il fut naguère érigé.


Et, puisqu'elle ne trouva rien d'autre à dire, Eloin se fondit à nouveau dans la petite assemblée, attendant la suite des évènements.
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Héraldique
Sofja
Ce n'était qu'un dur moment à passer, elle mesme n'aimait pas trop se mettre sur le devant de la scène mais des fois, il fallait faire des efforts pour le lancement du projet. Elle s'était donc fait violence pour préparer ces quelques mots, elle comprit donc le ressentit surement de ces partenaires quant elle les invita sur l'estrade. Fallait envoyer tous ça rapidement et après, on passait au meilleur de la journée : discutions, rire, musique, mets et rafraichissements.

Je vous remercie Monseigneur pour ces quelques mots et sachez que vostre soutien que ce soit auprès de l'Hospital que des patients nous sera des plus précieux.

Sofja se mit à sourire quant elle vit la moniale se faufiler telle qu'une souris dans l'assemblée puis elle se retourna vers le Sieur Euzen et Dame Antonia, les invitant à poursuivre.
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Arthaud
arthaud sourit au discours de la moniale.Elle en aurait eu elle des choses à dire si ce jour elle avait pu s 'exprimer . Elle qui en avait vu tant de chose en ce limousin de bien comme de mal . Elle qui avait vécu au sein de la sphère politique de ce comté et qui maintenant détaché de toutce processus voyait ici et là se profilait l'ombre de cette menace .Mëme en ce jour qui aurait du être un jour de parfaite harmonie pour le limousin ,elle sentait l'ombre rodait . Elle qui heureuse qu 'un tel hospital vit le jour quasiment en même temps qu 'elle venait de voir disparaitre sous les flammes d'un terrible incendie son dispensaire son bébé pour lequel elle avait tant donné. ELle qui croyait au signe d 'Aristote se disait que lola avait un jour vu la même chose se produire et qu'aujourd'hui son oeuvre renaissait . Cela redonnait un espoir pour guéret et pour ce qu'elle avait voulu y créer ? Certe c 'etait pour elle une source d 'espoir et certe elle avait toujours été naive politiquement mais tellement sensible au vibration qu'elle sentait la tension sous jacente entre tout les protagonistes présents qu'un sentiment de solitude l'envahi .
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Arthaud
Soudain prenant son courage à deux mains , elle s'avança. Après tout sofja l'avait un peu encouragé en la nommant précédemment et les paroles de bosk avaient aussi fait son oeuvre dans son esprit. Le sourire de sofja suffit à la confirmer dans son intention . Cela serait peut être sa dernière intervention au sein du Limousin et de la Marche.

Elle monta sur l'estrade et commença ainsi ;


Bonjour à tous , je suis Arthaud de Mont Vermeille noble du LImousin titulaire des terres dAllassac ,ancienne rectrice de l'université du Limousin et de la Marche , je me permets d 'intervenir ce jour car je suis ce jour un peu comme la mémoire de ce lieu . j'ai participé activement à la création de ce projet en tant que rectrice de l'université mais surtout et avant tout en tant que médicastre et limousine de coeur depuis mon arrivée ici il ya des dizaines d'années.

J'ai connu ce lieu quand feu Tiboulola y exerçait. Cette femme a été pour moi comme la mère que je n'avais plus quand j'attendait mon petit Alexandre. Elle n'a pas hésité à parcourir des dizaines de lieues pour venir m'ausculter , me rassurer dans ce chemin totalement inconnu pour moi . Elle portait en elle les valeurs que tout médecins doit avoir dévouement , abnégation.
Peu importe que vous deviez soigner quelqu'un que vous ne portez pas dans votre coeur , peu importe que sa couleur de peau , sa conception politique, religieuse ne soit pas la votre . C'est un être humain avant tout chose et il est digne d'être soigné pauvre ou riche , voleur ou honnête.


Cet hospital est pour moi la concrétisation de toutes ces valeurs. Il est un point important de l'unification du Limousin et de La Marche , de l'avancée intellectuelle de notre comté . Le Limousin et la Marche ne peut que sorti grandi aux yeux du monde qu'un tel lieu existe

Je sais d 'autant plus ce que dame Tiboulola a pu ressentir à la disparition de son ancien hospital car je viens moi même de voir disparaitre sous le feu mon dispensaire , mon bébé pour lequel j'avais tant donné à Guéret .

Cette reconstruction est un message d'espoir pour tout ceux qui ont un jour vu leur vie s'écroulée , leur bien disparaitre sous leur yeux.
J'espère soncèrement que le partenariat entre cet hospital , l'église et l'université aura lieu. Car nous devons absolument formé un maximum de Médicastre.
Le monde évolue et avec lui les maladies. Nous devons tous mettre de cotés nos mésententes religieuses politiques intitutionnelles afin que cet hospital soit le joyaux de notre société

Je sais que mon intervention peut paraître prétentieuse ou innoportune à certaines personnes et je m'excuse auprès d'elle si ma présence les a géné mais je tenais à vous dire à tous combien ce comté qui m'est devenu terre d'accueil il ya des dizaines d'années est cher à mon coeur , combien j'ai confiance en ses capacités et en l'amour que lui porte ses habitants et combien je suis certaine que l'unité est la seule manière pour nous de grandir. J'ai vu de nombreux déchirement au sein de ce comté depuis que je suis ici et à chaque fois le comté en a été affaibli ; Il ne s'en est sorti que lorsque l'unité a été présente.

Ceci serait peut être ma dernière intervention au LImousin et Marche car comme certains le savent déjà. Je suis atteint d'un mal qui gagne chaque jour en intensité et pour lesquelles Hélas pour le moment aucun remède n'est connu. C'est pour cela que nous devons tous nous unir afin que la recherche avance , que la médecine progresse et que peut être plus aucun enfant n'est à voir disparaitre leur maman comme les miens risquent de le voir dans quelques temps. merci à tous d'avoir pris le temps de m'écouter. soyez heureux ,créatif et unis


Arthaud s'arrêta l'émotion devint trop grande pour elle . Ses yeux s'embuèrent et elle sourit pour ne pas se laisser aller à trop d 'effusion laissant la place à qui voudrait intervenir
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Sofja
S'il y avait bien eu une grande déception dans ce projet, c’était celle d’apprendre que Dame Arthaud quittait l’Université à cause d’une pourriture de maladie qui prenait le dessus chaque jour. Leur devoir était de battre la maladie et quand on se retrouvait impuissant face à elle, c’était rageant. Un instant elle avait eu l’envie de tout envoyer valser, d’arrêter, de dire que les maladies gagneront, que l’humain était trop faible. Puis après on repensait à toutes les personnes qu’on arrivait à soigner des petits bobos, à gagner des fois contre la mort. Et là, on prenait conscience qu’on n’avait pas le droit de baisser les bras, que les gens avaient besoins de nous.

Puis elle avait repensé à ce partenariat entre l’Hospital/l’Université, autant elle savait qu’Arthaud l’aurait mené de à la perfection, autant à ce jour, elle n’avait pas encore eu l’occasion d’avoir le point de vu de la nouvelle rectrice malgré un petit début de conversation à l’Université. Mais ce n’était pas chose impossible, une fois remise de ses relevailles, elle se rendrait à l’Université demander un rendez-vous pour tout organiser. Il lui en fallait beaucoup plus pour tourner une page.

Les mots d’Arthaud la touchèrent au plus profond d’elle : cette maladie, les souvenirs de sa mère, son hospice qui avait pris le feu récemment, la situation du Limousin … les larmes montèrent jusqu’aux yeux, sa gorge commençait à piquer. Mais la dernière phrase fut la goutte qui fit débordait le vase. A l’idée que ses enfants finiraient orphelin de leur mère, forcement Sofja ne pouvait penser qu’à son propre enfant qu’elle avait encore dans son ventre. Les larmes se frayèrent un chemin sur ses joues pour aller se nicher dans son cou. La vie était si douloureuse pourquoi leur imposons ton tant d’épreuve… Heureusement que leur père était présent, cela devait être très dur pour lui aussi. Heureusement qu’elle s’était mise en retrait sur le fond de l’estrade. Discrètement, la jeune femme s’était retournée pour essuyer du revers de sa manche les larmes sur ses joues. Elle respira profondément tout en contrôlant son émotion en se faisant violence. Elle ne voulait pas se montrer si faible alors qu’Arthaud était si forte. Doucement, elle s’avança de quelques pas. Après avoir toussotait, tout en regardant l'ex rectrice, elle lâcha un seul mot, mais un mot rempli d’affection, de reconnaissance et de soutien.


Merci…
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Faustine_
Il y avait un peu de monde à cette cérémonie... Faustine se glissa discrètement dans l'assistance, souriante mais silencieuse. Elle avait reçu récemment la lettre de Sofja qui mentionnait le bon déroulement de sa grossesse. Il était temps de revenir... la demoiselle de compagnie voulait être là pour assister sa maîtresse. Elle tenait trop à elle pour rater cela, malgré son voyage en cours. Profitant d'une absence de Flimar chez les moines, elle était revenue, ça n'était qu'à quelques jours de cheval. Sous la capeline qui protégeait sa chevelure, Faustine sourit en relevant le visage vers Sofja...
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Sofja
Il était temps de passer à la suite de l'inauguration, celle des festivités mais également se rendre disponible à toutes les personnes qui souhaitaient plus d'informations. Elle remercia chaque intervenant chaleureusement puis descendit de son estrade. Elle était heureuse de se retrouver à la hauteur des autres, de pouvoir se fondre dans la masse. Automatiquement, elle retrouva les siens pour les embrasser chaleureusement.

Bonjour mon chéri.

Après un tendre baiser furtif, elle se retourna vers sa soeur qu'elle embrassa tendrement. Son petit ventre était très discret, il fallait le savoir pour le voir.

Tu vas bien Anna ?

Puis elle salua d'un sourire les autres personnes présentes. Son reagrd se posa surtout sur un jeune homme encore inconnu. Elle espérait un futur médecin, il en fallait pour faire vivre cet hospital. Elle espérait pouvoir faire meilleure connaissance.

Comment allez vous ? J'espère que ça n'a pas été trop long.

La musique avait repris de plus fort, mettant l'ambiance dans la pièce. Les boissons étaient mises à disposition par deux domestiques de Bellegarde. Évidement, elle ne pouvait s'empêcher de jeter un œil pour s'assurer que tout aller bien, quant elle vit une silhouette bien connue mais surtout qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs semaines.

Faustineeee...

Sofja lui tendit les bras pour l'embrasser.
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Faustine_
La jeune fille adressa un grand sourire à sa maîtresse et s'avança vers elle, riant quand elle la prit presque dans ses bras. Elle lui donna un baiser, heureuse de la voir :

Ma Dame ! Comment allez-vous ? Je suis revenue pour vous...

Rapidement, elle regarda de pieds en cap la future mère... Elle avait eu des remords à la quitter pour son voyage. À présent elle était rassurée d'être auprès d'elle.
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Sofja
La joie de sa damoiselle de compagnie était partagée, mesme si elle ne voulait pas lui dire pour ne pas la faire culpabiliser, sa présence lui avait manqué. Mesme si elle n'avait pas tous les talents dans la coiffure, lui arrachant une bonne touffe de cheveux tous les matins, ses talents de chanteuse, de musicienne lui avait manqué. Sans parler des longues après midi de mauvais temps à parler.

Comme tu vois, aussi fine qu'un haricot vert et aussi légère qu'une plume.

La future mère partie dans un éclat de rire, cela était bien faux, elle n'en pouvait plus, mesme si l'accouchement la terrifier, il lui tardait. Ses pieds étaient douloureux, tous comme ses jambes. Une domestique lui masser tous les soirs après le diner, ce qui la soulager, qu'un instant. Sans parler de cette lourde poitrine qu'elle n'avait jamais pu imaginer aussi grosse qui lui lifter la peau du cou et du visage et des douleurs au moindre effleurage. Bref, une vache !

Tu me raconteras ton voyage ce soir, je veux tous savoir dans le moindre détail.

Les retrouvailles étaient faites, elle se devait de se concentrer sur les invités de l'hospital.
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