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[RP] Campement de l'armée « De sang et de feu »

Enzo
RP de campement de l’armée IG « De sang et de feu ». Il commence par la petite fête, mais vous allez pouvoir enchainer avec la vie du campement etc, sans soucis. Après la fête, of course. N’oubliez toutefois pas vos balises s’il vous plait !

Bon jeu !


    [ - Toulouse, Campement militaire de l’armée « De sang et feu » ]


Les chopes trinquent, les alcools se mélangent à cause du choc, et les voix s’élèvent dans le campement pour bénir l’arrivée du second fils d’Enzo à coups de bière, d’armagnac, de calvados et de whisky. Les ordres avaient été clairs ce jour. On vous mobilise, mais vous ne bougez pas. Soit, si c’était les ordres du jour, Enzo allait faire avec. Ça donnerait au moins une journée de repos en plus à sa femme et il pourrait fêter dignement la naissance de son fils. C’est ainsi que les chants se firent de plus en plus forts autour du feu au centre du campement. La boisson coulait à flots et les soldats sachant jouer de la musique en profitait pour sortir leurs instruments. Moment enivrant quand Enzo fait face à cette digne fête en l’honneur de son second enfant. Un garçon encore. Le jeune homme avait passé l’avant-midi à préparer la petite fête, envoyant un groupe d’hommes chasser pour ramener de la viande de qualité. Autre chose que ce pain sec et cette soupe à l’eau qu’ils mangeaient trop souvent. Il fallait économiser les vivres lui répétait le cuistot. Mais ce jour était un jour spécial et c’était le temps d’abuser des bonnes choses. Asguéïr Amaury de Montbray-Sempère était né, et ça méritait bien de finir en épave dans sa couche au petit matin. Un homme vient taper dans le dos du jeune noble, lui remplissant son verre en même temps.

- « Félicitations Chef ! »
- « Oué ! Félicitations ! »
- « Faut nous le montrer Commandant ! »


Enzo but cul sec le contenu de sa chope avant de la lancer dans la foule d’un air ravi. Il avait l’impression de n’avoir jamais été aussi heureux de sa vie, et pourtant à la naissance d’Eyquem, c’était tout un moment. Peut-être parce que pour une fois dans sa vie, des hommes et des femmes l’entouraient et étaient tout aussi fiers de lui de cette naissance. Qu’il n’était pas tout seul, et que ces gens lui faisaient pour la plupart confiance. Le jeune noble eut un sourire avant de se retourner et d’aller dans sa tente choper son fils nouveau né. Jeanne ne pourrait rien dire. Il était le père après tout. Il ressortit donc avec l’enfant emmitouflé dans des langes propres. Le présentant à la foule avec fierté.

- « Voici Asguéïr !
- « Asguéïr ! Asguéïr ! Asguéïr ! »


Le jeune noble déposa un baiser sur le front de son fils avant de le rendre à la matrone qui le fixa d’un œil sombre. Les hommes applaudirent, et les chants reprirent, maintenant que la présentation de l’enfançon était faite. Moment de gloire que de présenter son enfant, bien mieux que n’importe quelle couronne ducale. Enzo attrape une chope pleine de calvados et entame une descente digne d’un marin angloys. Faut dire qu’il était à bonne école avec le Christopher.

- « Que la fête continue ! À Asguéïr Amaury de Montbray-Sempère ! Santat ! »

De finir sa chope alors qu’Enzo cherche des yeux son ami Christopher, évitant un soldat qui roule une pelle à une brune catin. Si cette guerre n’avait pas été des plus faciles avec l’attente, le mépris et les disputes, reste que la naissance de ce fils venait gonfler le cœur du jeune noble qui avait eu du mal à tout encaisser, par instant. Asguéïr venait prouver qu’il fallait toujours être patient et que la vie le rendait bien. Ils pourront partir à la guerre, se battre enfin, le cœur léger.

- « Guêtres aux pieds, pennbaz en main. Où donc vas-tu si bon matin ? Où donc vas-tu si bon matin ? Où donc vas-tu mon Corentin ? Tous nos gars ont pris rendez-vous, hou-hou, pour aller à la chasse aux loups, à la chasse aux loups ! » *

*La chasse aux loups, chanson traditionnelle et royaliste.
_________________

©JD Marin - JD malade donc au ralenti.
Anya..
      [Au même endroit, au même moment]


En ce moment, les catins voyaient beaucoup passer l’anglois. D’abord il avait organisé le renvoi de la majorité des filles vers Montauban, il avait débarqué avec sa petite liste et seules celles qui étaient dessus avaient été invitées à rester avec l’armée. Dedans, il y avait toutes celles qui avaient décidé d’accepter la proposition du Lord de s’installer dans son domaine à Montauban. Et il y avait Anya aussi, mais ça elle le savait déjà puisque le Lord lui en avait parlé de vive voix lors de sa dernière visite il y avait tout juste deux nuits. Et puis après, l'anglois était un peu venu discuter du fait que peut-être ça serait bien que les filles vivent carrément dans le campement, avec les gens d’armes, pour votre sécurité qu’il disait. Et là, il était arrivé, souriant et tranquille comme d’habitude, il leur avait demandé de se préparer parce qu’il les invitait à une fête au campement.
Une fête organisée par le commandant, il avait pas donné plus de détails que ça, et aucune n’en avait demandé. « Toi aussi Anya » il avait ajouté, et ça, ça l’avait un peu étonné la blonde, mais le commandant est son employeur et elle lui obéit, son travail c’est de faire en sorte qu’il soit content et pour l’instant, ça se passait bien.

Elle a beau être catin, Anya, elle est du genre un peu discrète quand elle sort de son monde, elle a bien compris que c’était pas trop dans son intérêt de se faire remarquer. Elle s’est mêlée aux hommes et aux femmes de l’armée, elle a accepté la chope qu’on lui a mise dans les mains, elle a répondu aux sourires, elle suit le mouvement, pas tout à fait à son aise. Elle sourit tout de même en voyant le commandant présenter son fils, il a l’air heureux et fier, et forcément, elle est contente pour lui. Ca lui paraît loin le temps où il lui avait dit sèchement de ne jamais se mêler de sa vie privée, il y a quelques semaines à peine pourtant. Elle s’en mêlait pas ceci dit, mais il lui parlait et il lâchait des choses par ci par là, mais franchement la seule chose qui inquiétait toujours un peu Anya, c’était la femme du Lord. Pas du tout pour des histoires de morale ou de culpabilité, c’est juste que le Dragon, comme les filles la surnommait, elle avait l’air du genre à pas trop aimer qu’on touche à son mari. Elle savait rien du contrat entre le Lord et sa catin évidemment, et c’est pas Anya qui irait en parler à quiconque, mais il lui avait dit, le commandant, que si sa femme la croisait, ça risquait quand même de faire des histoires.

Enfin, pour l’instant, elle essaie de pas trop y penser, il doit savoir ce qu’il fait, le Lord, à l’avoir invitée. Elle essaie de pas trop le regarder parce que même si elle le dit pas, elle l’aime bien son patron, un peu plus qu’elle ne le devrait, et elle voudrait pas que ça se voit. En même temps, la vache, qu’est-ce qu’il est beau ! Et puis, faut bien avouer, savoir qu’un homme comme ça vient la voir pour la culbuter elle, parce qu’elle est sa préférée, ça a de quoi titiller l’orgueil de la petite catin blonde, la petite gueuse dont la plus grande chance dans la vie était d’être pas trop mal roulée avec une jolie petite gueule. C’est un peu maigre pour s’en sortir dans ce royaume quand on n’a rien d’autre. Quoiqu’elle était pas trop bête non plus, simple peut-être, mais débrouillarde et pas stupide, il lui avait dit ça une fois d’ailleurs, le commandant.

Elle le regarde embrasser son fils et elle sourit, elle sourit aussi à l’homme à côté d’elle qui vient faire cogner sa chope contre la sienne. Et pour ne pas demeurer en reste, Anya s’enfile une gorgée de bière, elle qui ne boit jamais ou presque, ça lui fait avoir une légère grimace, c’est amer un peu. Elle écoute ce que lui chuchote son voisin et elle rit, de son rire clair, un peu gamin. Elle s’essuie la mousse venue se coller sur son nez et elle jette un œil discret vers le commandant avant de s’éloigner un peu pour se fondre dans la masse des gens.
Ne pas se faire remarquer, surtout pas.

_________________
Amarante.
[Toulouse, taverne Tolosa Per Sempre]


Une soirée agréable comme à chaque fois qu'elle en avait passé une, depuis son arrivée en Toulousain. Un peu perdu au début, surtout à cause des absences de Catherine-Elisabeth, la brunette avait fini par sympathiser avec le Seigneur Enzo, sa femme et toute sa clique. De fil en aiguille, elle avait fini par intégrer son armée, surtout par ennuis il fallait bien l'avouer, parce qu'on ne pouvait pas dire, loin de là que la brunette soit un soldat digne de ce nom.

Soirée en taverne donc, don la discussion principale tournait autour des catins, des bordels et de la fidélité. Sujet plus que douloureux pour notre brune qui finalement avait un peu plombé la soirée avec ses souvenirs d'un passé qu'elle voulait pourtant oublier depuis maintenant trois années. Christopher qui s'était absenté un moment et une sorte de silence avait pris place. Elle avait regardé Enzo qu'elle trouvait silencieux et fatigué, lui demandant s'il avait pu dormir un peu puis elle finalement s'était levée, sentant la fatigue arriver. Enzo l'avait regardé lui demandant si elle partait aussi.

Le temps de saluer les présents et de sourire à Enzo que celui-ci quitta la taverne à la vitesse grand V, la laissant pantoise et bouche bée devant cette rapidité. Si elle avait su qu'il partait aussi, elle lui aurait demandé de l'accompagner jusqu'à son auberge. « Quel mufle » avait-elle pensée sur le coup. Alors qu'elle marchait en direction de son auberge, elle le vit entrer dans une autre taverne. En passant devant, elle regarda par la fenêtre et vit qu'il avait rejoint son ami l'Anglois. Elle secoua ses boucles brunes et un sourire s'afficha sur son minois. Ils faisaient bien la paire ses deux là ...

Elle regarda un moment Christopher, elle l'aimait bien aussi, même si elle ne comprenait pas tout ce qu'il disait puis elle se souvint de ce qu'avait dit Enzo. Il y avait une fête pour la naissance de son fils au campement le soir même et elle avait dit qu'elle irait. Elle soupira, pour sa dernière nuit de repos dans un bon lit, elle repasserait ... Elle se remit en marche vers son auberge pour aller chercher de quoi se couvrir les épaules puis elle partit en direction du campement ... Si elle le trouvait ...




[Campement de l'armée « De sang et feu », campagne Toulousaine]


Depuis son arrivée, elle n'était pas trop sortie de l'enceinte de la cité, s'occupant plus ou moins de son installation ou simplement se baladant le long du fleuve. Quand elle avait fait des gardes sur le rempart alors qu'il y avait menace, elle avait bien vu certains campements, mais pour trouver celui qu'elle cherchait, c'était autre chose ... Des campements militaires, il y en avait et pas qu'un peu. Elle finit quand même par trouver celui qu'elle cherchait.

Dans quoi s'embarquait-elle ? Etrangement, la vie que menait Gabrielle et son époux était bien différente de ce qu'elle avait connu avec Leyah et pourtant si proche à la fois ... Meneuse, Leyah était une femme de tête. Une bretonne quoi, avec son franc parlé et son caractère qui vous emportait malgré vous. Elle lui manquait des fois, mais la vie étant ce qu'elle était, les choses évoluaient et c'était bien ainsi. Elle gardait un souvenir de sa vie avec elle. Sa cuillère en argent ... Arme ultime que toutes femmes dignes de ce nom devait avoir sur elle. A cette pensée, un petit rire lui échappa et elle posa sa main sur son petit sac qu'elle portait toujours à sa ceinture. La cuillère était là, à sa place comme toujours.

Son grand damne, elle avait du mal à laisser le passé où il était. C'était peut-être pour cela qu'elle n'arrivait pas à être simplement heureuse ...

Quand elle arriva enfin au campement, elle hésita un moment. Elle chercha du regard quelqu'un qu'elle connaissait. Les rires fusaient et l'alcool allait bon train. Elle finit par s'avancer, saluant des personnes qu'elle ne connaissait pas d'un signe de tête, un peu mal à l'aise. Elle était toujours comme ça la brune quand elle ne connaissait pas. Elle s'installa près d'un groupe, posa sa cape sur le sol et prit une chope qui arriva de nulle part puis elle trinqua avec les autres quand Enzo sortit de sa tente avec son fils dans les bras.

Elle l'avait déjà félicité en taverne, mais elle but une gorgée à sa santé, à leurs santés et tout en buvant, elle ne put s'empêcher de penser à sa propre fille qui était loin d'elle dans la forteresse de son frère ...


Félicitations à vous deux !
A Asguéïr, qu'il grandisse bien et qu'il devienne fort ...


Elle leva sa chope et sourit à Enzo, sans être certain qu'il l'ait seulement vu, entourer de ses hommes comme il l'était ...
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Daemon.watson
    [Pas mieux que les autres, campement de l'armée, Toulouse]


Quand le Lord a dit qu’il organisait une fête pour la naissance de son fils, moi j’ai pensé alcool et putains, une fête digne de ce nom quoi, pour l’alcool, c’était facile, on n’imagine pas le nombre de bouteilles planquées dans un campement, et en plus comme le Lord et je ne sais plus quoi de la ville de Leffe, il a des tonneaux de bières à volonté. Pour les catins, c’est facile aussi, depuis Montauban, on a notre petite troupe qui nous suit, elles ont bien senti le filon des soldats et la relative tolérance du captain concernant leur présence, et puis il a sa favorite, sa maitresse totalement officieuse pour tout le monde, mais carrément officielle pour lui et moi, même si lui prétend toujours qu’elle n’est pas grand chose.

Si je veux être tout à fait honnête avec moi même, la fête je l’ai commencée un peu avant l’heure dans une des tavernes de la ville, en bonne compagnie, une blonde et une brune, mais j’ai été très sage, ça m’arrive parfois, à moins que ça ne soit elles qui ne l’aient été, c’est toujours un peu difficile à savoir.
Je regarde le fils du Lord, c’est la première fois que je le vois cet enfant qui fait tant parler depuis deux jours, un filou ce petit, il est arrivé sans prévenir, prenant ses parents par surprise, surtout sa mère d’après ce que je sais de l’histoire. Je n’ai pas revu Gabrielle depuis, mais je dois dire qu’elle m’épate, ça me parait dingue qu’elle ait réussi à mettre au monde son fils seule, sans aide, sans personne, dans la nuit, loin de tout, c’est quand même un sacré exploit, enfin vu de chez moi. Il est fier le Lord, ça se voit, fier et ravi, c’est une chose qu’on ne peut pas lui enlever, cet homme là est fait pour être père, il aime ses fils, il y tient, il s’en occupe et on sent bien que c’est important pour lui, il est arrivé au bon moment, le petit Asguéïr au prénom de guerrier viking, il remet du baume au cœur de son père, épuisé par tous ces mois à diriger une armée.

Je fais un petit signe à Carlota, qui me cherche du regard, pour lui signifier que là maintenant tout de suite, je suis moyennement disponible pour la bagatelle et qu’elle peut faire plaisir au rouquin qui la reluque, moi ce soir, je fais la fête mais je garde un œil sur le Lord, je garde un œil sur la blonde, je garde un œil sur Gabrielle qui ne devrait toutefois pas débarquer vu que Jeanne n’est pas du genre coulante et qu’elle va nous la surveiller comme une mère chatte veille sur sa portée.

J’attrape le verre qu’on me tend et je plisse le nez en entendant la voix rauque à l’accent gascon entonner un chant qui parle d’un Corentin qui va chasser les loups, vraiment, je l’aime bien le Lord, c’est mon ami, je lui passe tout, je le protège, je lui sauve ses coups, je l’accompagne partout, je mourrais pour lui sur le champ de bataille, mais holy shit*, cet homme là ne sait pas chanter. Je bois une gorgée en secouant la tête, et je me dis que le Lord ne déparerait pas dans un pub de marins anglois, ça picole, ça chante fort et faux, ça rit, ça tripote les filles aussi, finalement un marin anglois et un soldat français, c’est un peu pareil, c’est peut-être pour ça que je me sens bien dans cette armée. J’ai toujours aimé l’ambiance des campements militaires, je m’y sens bien, et là, plus encore, peut-être parce que je suis loin de mes racines et de mon pays, je regarde mes frères d’armes et je me demande qui survivra, qui mourra, je fais un clin d’œil à Antoine qui me rejoint, le palefrenier préféré de Gabrielle, lui ça m’embêterait un peu qu’il clamse, il est gentil comme gamin. Je lui colle mon godet dans les mains.


« Bois, Antoine, on ne sait pas de quoi demain sera fait. Promis, je ne dirais rien à Gabrielle. De toute façon, elle risque peu d’arriver et de te surprendre. Enjoy, kid*.»

Je le prends par les épaules et je l’entraine vers Carlota et son rouquin dont la langue a décidé d’explorer la cavité bucale de la catin espagnole, je tapote l’épaule du rouquin et lui fait signe de dégager, l’intérêt de souvent trainer avec le commandant c’est qu’on finit par m’attribuer un grade et un pouvoir que je n’ai pas, ce que je ne démens jamais.

« Antoine, je te présente Carlota. C’est jour de fête, c’est jour heureux, c’est cadeau. Carlota, prends soin de lui, il est… innocent. »

Je récupère mon verre vu que le gamin va être occupé ailleurs et je le vide d’un trait, c’est la guerre, on ne sait pas trop de quoi l’avenir sera fait, qu’il en profite le gamin, il sera temps d’être raisonnable demain, de remettre les armures, d’aiguiser les épées, de charger les canons, mais ce soir, il faut chanter, rire et boire.



*en anglais :
-Bordel de merde
-Profite, gamin
Asclepiade


[Tolosa - Campement des Hospitaliers]

Cadet qui vient le chercher dans l'armurerie..

Frère Armurier, le Grand Maréchal veut vous voir..séance tenante...

Soit, le frère aboie un ordre à un aide pour continuer le travail d'inventaire en cours...et part en direction de la tente du Grand Maréchal. Il faut savoir que Grand Maréchal c'est un titre non la taille de la personne...car en ce moment il s'agit de la Petite....La petite Grand Maréchal... Bref nous nous égarons...

Ainsi il alla vers la tente dont deux cadets la gardait... L'apercevant, ils avertirent la Petite si bien qu'Asclé n'attendit pas et entra directement voir ce qu'on lui voulait.

Elle lui parla après avoir donné meringues quand même..et il reçu ses ordres..et se mit en marche directement...à la recherche de ses frères et soeurs qui partaient avec lui...direction l'armée "de Sang et feu"



[Campement de l'armée « De sang et feu », campagne Toulousaine]

Les oriflammes portés par deux cadets, la colonne s'ébranla vers le campement de l'Armée. Silencieuse, efficace et disciplinée, les membres de l'Ordre Royal était facilement reconnaissables..et cela contraster fort avec l'ambiance qui régnait dans le campement...Premier réaction de l'Hospitalier : que faisons nous avec ses ivrognes?? Doit on les surveiller si des attaques ont lieu?? Bref il écoute attentivement les conversations qu'ils captent..et comprend que celui qui commande Enzo a eu une second enfant...Bon cela peut s'expliquer alors... Il espérait néanmoins que les jours suivants, l'armée soit plus sobre quand même surtout en campagne...

Il alla droit à la tente du Général, les oriflammes étant la carte de visite, il arriva lui et ses frères et soeurs tout prêt...

Il mit pied à terre et s'avança seul vers la tente...avant que deux molosses lui demande de décliner son identité...


Faites annoncez qu'Asclépiade de La Boissière Saincte Foy, Armurier de l'Ordre Royal des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem souhaite le rencontrer et prendre ses ordres...

Et il attendit tranquillement
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Jeanne.mortemont
[Toulouse, campement de l'armée "de sang et de feu", tente du commandement]

Si c’est pas une misère ce que lui faisait faire le jeune Seigneur. Il la rendrait folle, lui et sa femme aussi. Alors qu’elle était bien installée à Montauban, avec le petit Eyquem, l’ainé des Montray-Sempère et Suzanne, sa nourrice, elle avait reçu ordre de venir fissa à Toulouse. Dame Gabrielle avait mis au monde son second enfant. Elle s’en était assise sous le choc, la vieille Jeanne parce que ni le Seigneur ni sa femme n’avait jugé utile de la prévenir que Gabrielle était grosse. Et comme ils étaient partis à la guerre depuis une demi-année, Jeanne n’avait pas pu s’en rendre compte. Elle avait bien revu brièvement le jeune couple à Auch pendant le siège mais ils ne lui avaient rien dit non plus à cette occasion. Sans compter que la jeune femme était douée pour dissimuler son état, déjà pour le premier, elle avait un petit ventre de rien, que même Jeanne, matrone expérimentée avait eu des doutes quand le petit était arrivé, elle avait eu peur qu’il soit bien trop tôt, et pis non, un beau garçon vigoureux. Et voilà que ça recommençait, ah elle avait ronchonné tout le chemin entre Montauban et Toulouse, bien assise dans la voiture que le Seigneur avait fait amener pour elle.

Jeanne était donc arrivée et elle avait pris les choses en main, elle avait réquisionné la tente du commandement, peu lui importait que ce fut la guerre et que le nouveau père soit également capitaine de l’armée. Il était évident pour la matrone qu’il irait dormir ailleurs, on ne dort pas avec sa femme qui vient d’accoucher, c’est comme ça et c’est non négociable. Elle avait passé sa journée avec la jeune mère, une sacrée emmerdeuse quand elle s’y mettait celle-ci, mais elle l’aimait bien quand-même et Jeanne faisait preuve d’une patience à toute épreuve à son égard. De patience et de fermeté, parce que si elle avait écouté Dame Gabrielle, elle l’aurait laissé aller danser et boire avec les soudards et fallait pas trop pousser mémé Jeanne dans les orties non plus. Elle s’était occupée du petit aussi, Asguéïr, un garçon encore une fois, pas bien gros, mais Jeanne le trouvait en forme et n’était pas inquiète pour lui, surtout que la mère semblait s’y être attachée bien plus vite que pour son ainé. Elle avait même accepté de le nourrir elle-même, sous la pression du mari qui n’avait pas eu le temps de trouver une nourrice avant ce jour.
Jeanne appliquait un cataplasme de feuilles de chou sur les seins de la jeune femme pour qu’elle ne risque pas l’engorgement quand une puissante voix masculine se fit entendre à l’entrée de la tente. Mais ! C’est qu’ils allaient nous réveiller le petit tous là, à brailler ! Déjà que le Seigneur était venu le prendre pour le montrer à ses hommes, ce qui pouvait bien se comprendre, certes, mais on voyait bien que c’était pas lui qui devait le calmer après. C’est donc une Jeanne furibonde qui sortit en trottinant de la tente du commandement et qui toisa l’homme d’un œil peu amène, sans laisser aux gardes en faction le temps de s’exprimer


- Jeanne Mortemont, matrone. C’est possible d’arrêter de crier devant cette tente ? Y’a un nouveau-né et une jeune mère qui doivent se reposer. Vous trouverez qui vous cherchez par là-bas, suffit de suivre le bruit. C’est celui qui dépasse tout l’monde d’une tête.

Un nouveau regard sévère à l’homme avant de disparaître à l’intérieur de la tente, c’est qu’elle va pas rester dépoitraillée comme ça des heures, Dame Gabrielle, ça n’est pas convenable.
Jusoor
En taverne, plus tôt dans la soirée, après une doléance sous forme de demande de pendaison, Jusoor avait appris la naissance de l'enfant de la bouche même du père, pas peu fier. Bien que consciente de l'état de Gabrielle, Jusoor ne pensait pas qu'il arriverait si tôt. Ses premières pensées allèrent tout naturellement à elle.

- Comment va la mère ?
- Bien, tres bien, elle se repose, elle en a besoin.
Bien la suite à présent...
- Comment se porte l'enfant ?
- Bien également. Un peu chétif mais il se nourrit beaucoup et souvent.
Bien...
Alors je vous félicite Enzo. Prenez soin d'elle.

Un peu plus tard, l'Angloys - Alexander ? - lui avait confié que Gabrielle avait su mettre son enfant au monde seule. L'homme en semblait d'ailleurs fort impressionné. Jusoor le fut également mais dans une moindre mesure, comme elle lui répondit : Les femmes savent supporter bien des choses...

[Campement]

La Corbelette, comme Etienne se plaisait à la nommer, s'était jointe au groupe, et un vif plaisir ne la quittait pas, atteinte à son tour par la liesse qui régnait dans ce rassemblement. Son fils qu'elle avait souhaité amener, restait non loin d'elle, fidèle à lui-même, observant ces hommes et femmes qui chantaient et levaient leurs verres. Les tonnelets passaient de main en main sans que jamais la fatigue n'use le geste ou les clameurs.

Son regard se pose avec plaisir tour à tour sur les visages qu'elle n'avait vu encore si animés et s'arrête sur celui de l'Angloys, interpellée de le voir pousser un jeune homme dans les bras d'une brune légèrement vêtue. D'instinct, elle pose une main sur l'épaule sage de son fils et l'attire à elle. De sa main libre, elle se saisit d'un godet qui passait non loin.


Bois mon fils.

Aussitôt la main délestée, elle se saisit d'un nouveau godet, pour elle cette fois. Elle le brandit alors au-dessus des têtes voisines et d'une voix forte entonne :

A Asguéïr, qui n'aurait su voir le jour à un meilleur moment !
_________________
Queen
[Devant le campement]

    Ce qu’il va suivre, va peut-être rappeler quelques choses à certaines personnes.
    Une rousse et une brune. Une Chiasse et une Peste. C’est Queen qui avait proposé à Andréa de se joindre aux festivités. Comme le rappel d’une vieille cérémonie. Les même invités ou presque, de toute façon, on ne savait pas grand-chose de ce qu’il se passait à l’intérieur. La rousse avait entendu parler de la fête, l’Angloys lui avait dit où elle se passait.
    Mauvaise idée.
    Elle était contente de revoir son amie. Et affichait une mine moins « jtirelatronche » que d’ordinaire. On dépoussière rapidement les braies, et on se tourne vers la Colombe.


      -Si j’ai bien compris, ils fêtent une naissance… Tu es donc… Belle-grand-mère ?! Toutes mes félicitations !


    Ouais maintenant qu’elle a compris ça, elle évite de bisouiller Andréa, mais le cœur y est. Le but, était de le faire savoir. Il n’y a pas que les parents d’important. L’auto proclamée « Belle-grand-mère » aussi. Ca commençait à faire un moment que Queen n’avait pas fait de connerie. Bon, pas si longtemps que ça, mais des conneries qui l’amuse, qu’elle fait exprès. Surtout ses conneries avec Déa, en fait. Rappelons-nous rapidement. L’élément déclencheur fût le mariage, soit. Après, il y a eu une autre incruste à une mariage, la fois où elles ont chassé du chasseur, leurs propres mariages… Non quand même, les cérémonies, il n’y a rien de mieux.

    Elle n’avait pas mis de robe, vous l’en excuserez. Mais bon, elle n’était pas non plus super proche des nouveaux parents, pas la peine de faire un effort.
    La rousse espérait tout de même qu’il y ait de quoi picoler. Elle n’avait aucune idée de comment s’appelait le nouveau-né, et s’en contre-foutait. Elle n’aimait pas les goss. Et encore moins les goss des autres.


      -En plus quand ça vient de naître, c’est tout rouge, tout flétrit, avec des bouts partout, et ça braille….

    Et vlà l’exposé de celle qui fut mère pendant trois heures. Comme si elle y connaissait quelque chose. Tout ce qu’elle avait retenu, c’est que ça faisait mal, et quand c’est fini y’en a encore, avec les cris stridents du môme. Plutôt bien contente de plus l’avoir, le mioche.
    Assez causer comme ça, si elles restaient trop longtemps dehors, y’aurai plus de gnôle. Elle prit bras-dessus bras-dessous Andréa, et les deux compères se dirigèrent vers le campement.


_________________
Andrea_
Belle grand mère.
Un truc en trop, et c'est pas Belle. Nan c'est " grand mère" qui a vraiment du mal à passer. La Chiasse en manque de s'étouffer, pourtant aucun Bretzel n'agonise à proximité de son larynx.

Bon on s'remet en condition. Naissance chez les Blackney. Encore. A croire que la Gab' se soit lancée dans l'élevage intensif. Nan mais c'est vrai il a quel âge le premier, trois, quatre mois?
Et puis est-ce qu'on est sûr qu'il soit du géant c'lui là? Nan parce bon... Nan mais c'est vrai quoi, les nobles, tout ça, ça copulent un peu avec tout le monde hein, la bonne elle est plutôt bonne, et le Zozo, c'est qu'un homme. Vrai que ça n'expliquerait pas que Gabrielle, elle, ai enfanté d'un autre, mais l'idée est là.

Regard d'acier qui s'plante sur la Couinnasse qui visiblement remue le couteau dans la plaie. Oui j'suis plus toute jeune, Oui j'ai une petite ridule au coin de l'oeil mais c'est à force de sourire. La jupe est lissée, les cérémonies, chez Andrea c'est sacré. Un truc à fêter, une nouvelle tenue. Mariage -le sien et celui des copines, une tenue. Un enterrement, une tenue. Fête de la saucisse à Strasbourg, une tenue. Élection de miss Lectoure, une tenue. Le soleil qui pointe enfin son nez, pas de tenue. Soyez content, aujourd'hui, elle a pas r'gardé l'ciel et donc elle s'est habillée. Et Dieu sait que ça a mis du temps.

Cheveux brossés, tenus en chignon par une barette chinée -volée- à Chinon.
Robe ? Simple. Col roulée, bleue foncée, un fourreau si serré qu'elle marche comme un pingouin. D'ailleurs elle prie pour que le buffet n'soit pas trop copieux, rien n'pourra rentrer.
Les bijoux ? Discret. Quelques trucs qui brillent. Des créoles, oh pas très grandes hein, ça n'touche pas les épaules. Manque un demi centimètre. Douze ou treize bracelets avec des trucs qui pendouillent.
Les chaussures? Assorties, bien sûr. Des talons en acier qui claquent. Acier ou or, ça pèse un max, ça coûte un max, et tu douilles un max quand tu les portes. Sans parler d'l'odeur quand ENFIN tu les ôtes.
La main sort d'un repli de la cape -dorée, forcément- , des petits morceaux de mie -de pain-sont tendus à Queen


Ça, c'est au cas où il aurait la même voix qu'sa mère. Parait qu'elle a du coffre la Brune.


On reste là où on avance?


Tu crois qu'ils ont été plus inspiré qu'pour le premier niveau prénom?Nan parce que Requiem... Quoique Sonate c'est pas mal...
Ohéééé, on a des cadeauuuuuux pour le bêbêêêê



Oui on a des cadeaux, enfin Queen en a. Après tout elle sait que j'ai des dettes, elle a forcément pris un cadeau.
Allez, v'nez nous chercher sinon on vient toutes seules.

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Asclepiade
--Jeanne.mortemont a écrit:
[Toulouse, campement de l'armée "de sang et de feu", tente du commandement]

- Jeanne Mortemont, matrone. C’est possible d’arrêter de crier devant cette tente ? Y’a un nouveau-né et une jeune mère qui doivent se reposer. Vous trouverez qui vous cherchez par là-bas, suffit de suivre le bruit. C’est celui qui dépasse tout l’monde d’une tête.


Et Voila l'Hospitalier qui attend se faire enguirlander par une matrone... Décidément il se demandait où il était tombé..triple buse !!!
A peine essayait il de comprendre ce que la vieille racontait qu'elle était repartie...

Fichtre se dit il cela promet..

Il va donc là où le bruit est le plus fort et mesure hommes et femmes pour trouver le plus grand...en se demandant que s'il est assit cela sera pas évident de le trouver cet artiste..

Bref il a de la chance et le grand est bien grand.. Il va donc le voir puisqu'il l a déjà reconnu l'ayant vu une fois par le passé


Enzo? Je ne sais si vous vous rappelez. Je suis Asclépiade, Hospitalier et mes frères et soeurs venons prester main forte à vos troupes...Avons nous des ordres particuliers?

J'en profite aussi pour saluer la naissance de votre enfant...tous mes voeux de félicité et de réussites pour lui et ses parents...

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Gabrielle_montbray
- Toulouse, campement de l'armée "de sang et de feu", tente du commandement, avec Jeanne -

« Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux. »*

Ca c’est la version du poète. Pour Gabrielle, la naissance de son fils tombait au moment le moins opportun. En pleine guerre dans le sud alors que les armées royalistes allaient enfin rentrer dans le lard de ces saletés d’ennemis. Ennemis dont on ne savait plus bien s’sils étaient papistes, navarrais, ou juste anti-Eusaïas. L’enfant était né, deux nuits auparavant, sur le chemin entre le campement et la Garonne. Elle ne l’avouerait pas, mais au fond d’elle-même, une fois remise du choc, Gabrielle était assez fière d’avoir mis au monde seule et sans aide son deuxième fils. Il lui semblait tout à fait extraordinaire d’avoir réussi ce mini-exploit sans dommage. Fierté un peu idiote d’une mère qui ne savait pas aimer ses enfants. Pendant toute la première journée, elle avait laissé le bébé posé dans une caisse en bois. Il avait hurlé des heures durant, parfois il se taisait et sombrait dans un sommeil agité, épuisé certainement de ses tentatives pour se faire remarquer par sa mère. Enzo n’était pas là, il n’avait pas le temps, l’offensive se préparait. Doc Marccoul passait, d’une humeur toujours égale, il regardait le bébé, puis la mère. Gabrielle ne supportait pas ce regard qui se posait sur elle. Elle savait très bien ce que pensait l’homme.
Elle était une mère atroce.

La nuit après la naissance, Enzo était rentré et lassé des cris et du désintéressement de Gabrielle pour son fils, il l’avait forcé à le mettre au sein, lui promettant une nourrice pour le lendemain et l’arrivée de Jeanne.
Jeanne, la matrone, celle qui avait aidé Gabrielle pour la naissance d’Eyquem. Celle qui savait tout ce qu’il y avait à savoir sur les bébés. Celle qu’Enzo n’aimait pas. Parce qu’elle lui tenait tête, parce qu’elle le foutait dehors et l’engueulait. Jeanne ne voyait que l’intérêt de la mère et de l’enfant et se contrefichait bien des états d’âmes du père. Même si Gabrielle savait que la matrone aimait bien Enzo et qu’elle trouvait attendrissant ce grand type qui se laissait baver dessus par son fils.
En l’instant, Gabrielle en voulait à son mari. Quand il lui avait dit qu’il organisait une fête pour la naissance d’Asguéïr, la jeune mère s’était réjouie mais avait déchanté quand elle avait compris qu’elle ne pourrait pas y aller. Pour ne pas se mouiller plus que ça, Enzo avait dit « demandez à Jeanne.» Mais il le savait évidemment que la matrone allait refuser. Jamais elle ne laisserait une jeune accouchée se balader dans un campement militaire à rire trop fort et à boire un peu plus que de raison. Jeanne exigeait que Gabrielle garde la couche - couche dont elle avait chassé Enzo -, elle lui faisait boire des tisanes, du vin épicé, lui tâtait le ventre, lui glissait des cataplasmes de feuilles de choux entre les cuisses pour aider à la cicatrisation et veillait à ce que le bébé tète bien et à ce que le seins nourriciers ne s’engorgent point. Gabrielle hésitait entre les larmes et la colère. Elle se sentait dépouillée de ce qu’elle était, réduite à n’être qu’une mère, son corps ne lui appartenait plus, Enzo l’avait abandonnée, elle entendait au loin les rires et les chants et elle se sentait triste et seule. Même l’échange entre la matrone et l’Armurier de l'Ordre Royal des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ne réussit pas à lui arracher un sourire.
Le bébé s’agita dans sa caisse de bois et poussa son cri déchirant, Gabrielle soupira et essuya rageusement les larmes qui pointaient d’un mouvement de bras.

Riez, buvez, chantez et dansez.
Asguéïr est né.
Et il fait déjà pleurer sa mère.


*Victor Hugo
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Lambach
[Toulouse, campement de l'armée "de sang et de feu", un peu à l'écart]

Une naissance, c'est bien, c'est beau, mais la il avait du mal à participer à la liesse générale, il avait du mal à fêter l'heureux évènement.
Plusieurs raisons à cela, ni bonnes, ni mauvaises, mais personnelles. Le lieu, le moment, les personnes impliquées et leur fonctionnement. Bien sur chacun a bien le droit de faire comme il veut, ça il ne le remet pas en cause, après il a le droit de ne pas être tout à fait en accord avec la manière. Mais bon ça ne le dérangeait pas outre mesure, la vie suivait son cours.

Adossé à un arbre, une chope à la main il regarde la célébration, il lève sa chope à hauteur de visage et porte un toast inaudible pour l'assemblée réunie un peu plus loin.

"Bon courage mon petit, tu en auras besoin"

Il les observe, et un fin sourire carnassier vient orner son visage quand il aperçoit la pute se glisser en silence dans la foule pour se fondre dans la masse. Elle a osé venir, décidément on frôlait le délire. Il aperçut aussi Amarante qui venait d'arriver et qui s'installait parmi eux.
Chris est la aussi bien sur, fidèle au poste, il regarde son manège et le voit accoquiner Antoine avec une autre catin.
Son regard circulaire tombe ensuite sur la Princesse Jusoor, et cette fois c'est un vrai sourire qui vient orner ses lèvres. Il l'aime bien la Princesse, elle n'est pas comme on pourrait se l'imaginer de toute Princesse royale, enfermée en haut d'un donjon, inaccessibles tous deux, à faire de la couture et à apprendre les bonnes manières toute la journée.
Elle était simple, charmante et de compagnie fort agréable, comme il avait pu en faire l'expérience quelquefois en taverne, il avait même pu échanger avec elle en tout simplicité.

Il y avait aussi d'autres personnes qu'il connaissait moins qui faisaient partie des rangs de l'armée, certains lui sont totalement inconnus, d'autres un peu moins. Son inspection finie, il pose ses yeux sur Enzo qui était au centre de l'attention de tous, comment ne pas succomber à ses talents de chanteur hors pair ? Et cette fois ci c'est un sourire amusé qui remplace le sourire précédent, en entendant le Commandant chanter.

Par contre Elle n'était pas la. Viendra, viendra pas, il ne savait pas, au pire il la retrouverait plus tard sous sa tente.
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Enzo
    [ Toujours au même endroit, parmi la foule ]


Entrainé ici et là, Enzo se laisse porter par la musique, et les hommes. Entre verres, accolades viriles et félicitations, il se retrouve à danser, puis chanter, et encore boire. En profitant pour deux, faute que sa femme ne puisse venir. Asguéïr est né. Dans quelques jours ils partiront se battre, il faut en profiter. Ils crèveront peut-être tous. Ou pas. Seul l’avenir leur dirait, mais Enzo a décidé d’oublier un peu les prochains jours. Qu’il est Capitaine aussi, et noble. Il a décidé de festoyer pour la naissance de son deuxième fils et de motiver les troupes à sa façon. Et pour sûr qu’il n’y a rien de mieux que de faire la fête, que les derniers jours de certains se finissent sur une note de bonheur. Mais à peine arrive-t-il à débarquer de la danse qu’on lui file un autre verre dans les mains alors qu’un homme qui ne lui est pas inconnu s’avance vers lui. Le nom vient confirmer qu’il le connaît bien. Ehm. Merde. C’est qu’il arrive à la fois au bon et mauvais moment l’Asclépiade. Et l’autre là-bas qui crie qu’il y a des cadeaux pour le bébé ! Mais… C’est Andréa ? Elle fout quoi ici, elle ? Toujours à s’incruster partout celle-là. Et Queen. Elles doivent être venues pour le buffet et l’alcool. C’est leur genre, tout du moins. Enfin, Enzo reporte son attention sur l’Hospitalier, prenant une gorgée de son calvados avant de lui sourire.

- « Ehm, la bienvenue au campement Asclépiade ! On fête l’arrivée de mon second fils dans ce monde. Mercé pour les félicitations. Vous voulez un verre ? »

Et Enzo d’attraper un godet de calvados qu’il tend ensuite à l’Hospitalier. Enzo aurait bien soupirer parce qu’il fallait qu’il parle armée alors qu’il avait qu’une envie c’est de s'amuser, mais il pouvait bien prendre quelques minutes pour le Vicomte, connu en Languedoc auparavant. Un sourire donc, et le jeune noble de faire signe aux chanteurs de baisser un peu le volume un instant, qu’ils s’entendent parler.

- « Pas d’ordre spécial ce jour. Je vous ai fait préparer des tentes pour vous tous, vers l’est à partir d’ici. Une dizaine de minutes de marche. Il y a une pancarte sur laquelle on a écrit « Hospitaliers » le temps que vous puissiez y ériger vos étendards. Mais profitez-en pour vous incruster à la fête, tous ! Je vous invite ! »

Une tape dans le dos de l’hospitalier et Enzo de faire appel à un soldat pour qu’il aide les troupes à trouver leur tente avant de boire cul sec son verre. Et la soirée continue. Les boissons se distribuent et Enzo de taper dans ses mains au son de la musique qui repart. Un sourire vers la Princesse qui semble être là avec son fils, et le jeune noble cherche des yeux Christopher, tombant finalement sur une silhouette qu’il connaît bien. Abandonnant l’hospitalier avec le soldat, le jeune homme s’avança vers la blonde, Anya, avalant cul sec le énième verre qu’on lui a fourgué dans les mains, déjà bien fait.

- « Adishatz, Anya… »

Enzo attrape le bras de la blonde et l’attire vers lui, fourrant sa langue dans la bouche de sa petite catin favorite, dans un roulage de pelle indécent. Il se fout bien des autres qui sont là. Il aurait peut-être du aller voir Andréa et Queen, mais elles sauront attendre… Des hommes ont sans doute déjà proposé des verres aux deux femmes. Pour l’instant, il embrasse une blonde. Oubliant un peu qu’il y a plein de monde et que sa femme n’est pas si loin.
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©JD Marin - JD malade donc au ralenti.
Amarante.
[Campement de l'armée « De sang et feu », campagne Toulousaine]


La soirée avançait et la brune restait discrète, se fondant dans la masse de toutes ces personnes qui fêtaient cette naissance. Une naissance, beau contraste quand on pensait que nombres de personnes ici, ne seraient peut-être plus là dans quelques jours.

Elle regardait toutes les personnes présentes et fini par voir Christopher, accompagné d'un tout jeune homme. Elle lui sourit comme elle le faisait à chaque qu'elle le voyait et fini par avaler une gorgée de ce qu'il y avait dans sa chope ...

Les cris d'une femme amenant des cadeaux pour l'enfant, la firent sursauter et enfin l'arrivée de tout un groupe d'hommes qui vinrent renforcer encore un peu plus les convives de la soirée ... Elle se demanda si Lyne allait venir et Isleen aussi. Elle se sentait un peu seule pour le coup ...

Elle regarda Enzo qui s'amusait visiblement. Elle le suivit du regard quand il se mit à danser et sourit amusé. Ce qu'elle trouva moins drôle, c'était de le voir embrasser, une jolie fille certes, mais qui n'était pas Gabrielle ... Elle marmonna un « goujat » entre ses dents, puis se leva d'un bond et alla voir Christopher qu'elle interpella un peu énervé.


Messire Christopher ! Faites quelque chose enfin !

Elle lui montra Enzo qui s'en donnait à coeur joie.

N'a-t-il aucun respect pour son épouse absente ? Et devant tout le monde en plus, pas même il se cache ... Elle qui vient de mettre son enfant au monde ... Houuuu !!!

Pas un pour rattraper l'autre, c'était certain, mais là quand même, il faisait fort ... Heureusement que Gabrielle ne voyait pas ça. Elle regarda Enzo, de son regard le plus réprobateur, même si elle savait que toute façon, il n'en faisait qu'à sa tête. Ne lui avait-il pas qu'il était odieux et qu'il y prenait plaisir ?
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Andrea_
Un sourire. Vous savez tout c'qu'on peut faire le temps d'un sourire? Ça dure quoi, trois, quatre secondes?
Vous savez tout c'qui peut passer dans la tête d'une personne normalement constituée alors imaginez dans ma tête.

Faut savoir que j'me lance des défis. Pour tout et pour rien. Une fleur qui penche à droite et j'dois jouer à la loterie, un écureuil qui saute les branches deux par deux et j'vais à la messe, un gamin blond qui se gratte la tête à droite d'une porte de taverne et j'ai l'obligation - obligation- de rentrer boire un verre.
Après y a les combos.
Si je rentre en taverne à cause du mioche, mais qu'en plus, à l'intérieur, y a un Italien, j'suis obligée d'partir sans payer. Et si l'tavernier est roux, j'dois en plus partir par la fenêtre. J'sais pas si vous voyez un peu l'berdol.

Le souci c'est que parfois ça va loin, et que ça commence dès le petit matin, j'ai jamais d'répis -mais toujours des épis-
J'vous fait le topo, j'ai l'temps -et vous aussi, c'est décidé-.

Réveil, s'il fait nuit, faut se rendormir, s'il fait jour, se lever -j'ai dit que j'avais le temps-.
Lever du pied droit : petit dej, du pied gauche on f'ra sans, risque de vomito j'suis émétophobe depuis ma première grossesse.
Si y a des escaliers, j'dois les descendre deux par deux, en commençant par la 2. Comme ça ; 2, je saute, 4, je saute, 6, je saute, 8, je saute, 10, je saute encore, 12 et... 13, important le treize, toujours toucher la treizième marche. Puis je saute, 15 et là... Si y a plus de quinze marches c'est qu'il va faire soleil. Entre 16 et 18 nuageux, plus de 18, pluie. Autant vous dire que j'suis rarement au deuxième étage.
Une fois dans le hall, c'est l'imunité hallesque -prononcé olèsque-.
Dehors ça reprend. Si y a un caillou au sol : je dois shooter dedans en touchant AU MOINS deux personnes. Les chausses comptent, les bottes aussi, sauf les blanches.
Après y a l'coup du gamin, de l'écureuil et de la fleur.
Y a aussi l'coup du gateau au miel sur l'étal du boulanger. Terrible. Si y en a, je dois en acheter. Mais pas n'importe comment, si j'suis seule j'dois en acheter un, si j'ai ma fille, j'en prends deux, si j'ai un ami plus ma fille, j'en prends trois. Merd', maint'nant qu'j'y pense, ça c'est peut être pas un défi.

Le pire c'est quand même le coup du chien et du clodo. Ça, ça, çaaaaaa c'est LE défi qui m'fait flipper moi même. J'vous explique quand même parce que bon sinon vous allez pas comprendre, vous allez vous faire des films et tout et tout alors qu'en fait c'est pas SI terrible.
Si j'vois un chien et un clodo, ensemble, genre c'est le chienchien à son maîmaître -des fois faut attendre pour être sûre, ça met du temps, c'est long, des minutes, des heures des fois, oui j'accouche, quelle patience- bah... Bah j'dois chanter lalala et rester en statut jusqu'à ce qu'un Brun de six pieds 3 pouces donne une tape sur la fesse gauche du cabot en lançant un écu dans l'bonnet du clodo.
Nan mais vous inquiétez pas, si ça tombe sur "pile" j'peux moi aussi taper l'chien, ou l'clodo mais pour ça faudrait qu'y ai un pigeon avec une plume en vrac sur la queue.
Si c'est d'jà arrivé? Non. C'est pour ça qu'je flippe.


Alors pourquoi j'souris? Bah parce que c'matin y avait 19 marches et qu'le chignon d'la blondasse qui embrasse le Zozo, bah il va s'casser la gueule, l'aura pas l'air conne tiens!

Un sourire ça dure trois s'condes.



Queen? I'viendront pas, bouge toi l'fion j'ai l'gosier sec.
Un bêbêêê ! Encore! Mais c'est génial ! Superbe, magique, maaaagnifique ! C'est où qu'on bo... fête ça?



La Colombe dans un campement, par contre, ça dure beaucoup plus.
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