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[RP] Campement de l'armée « De sang et de feu »

Daemon.watson
    [A régler les débordements du Lord, dans la foule]


Du monde partout, ça boit, ça chante, ça boit, ça joue de la musique, ça boit, ça danse, ça boit, j’ai une pensée pour ceux qui ne participent pas et doivent se taper la garde de nuit, et une autre pour ceux qui devront assurer au petit matin avec la gueule de bois, moi je bois modérément, comme un marin anglois peut le faire, ils rouleront sous la table que je n’aurais pas le début d’un mal de tête, c’est dans nos gênes, c’est comme ça.
Je vois des hommes se pointer, droits dans leurs bottes, avec des tabards impeccables, des bannières qui flottent au vent, du militaire qui a la classe et qui sait se tenir, je ne sais pas qui c’est mais je surveille de loin, voir si le Lord gère, il a l’air et je souris en jetant un œil à Dudule qui vide une chope d’un trait, sacrée descente, et entame une danse sautillante dont j’ignore le nom. J’entends des cris, des rires, je me noies et me laisse entrainer dans la foule, malgré moi, j’échange quelques mots avec ceux que je connais, je souris aux inconnus et je salue tout le monde. Je m’approcherais bien dire un mot à Lambach, mais il est trop loin de moi, je me contente d’un signe de la main dont j’ignore s’il sera vu et à peine si j’ai le temps d’un salut respectueux à la princesse, celle qui me donne tous les prénoms du monde sauf le mien. Je tente de rejoindre le Lord mais je me rends compte que je l’ai perdu, je ne sais plus où il est, avec tout ce monde, shit, et la blonde, elle est où ? Alors que je tente de les repérer, Amarante apparaît à mes côtés, je ne savais même pas qu’elle était là, la jolie bretonne, je lui souris et me penche vers elle pour tenter de comprendre ce qu’elle me dit avec ce petit air fâché que je ne lui connais pas. Faire quelque chose ? Mais pourq… holy shit !

« Je m’en occupe »

Je colle mon godet dans les mains de la brune et je me dirige le plus rapidement possible vers le Lord et sa blonde,shit, shit et re-shit, j’attrape le bras d’Enzo.

« My Lord ! Qu’est-ce que tu fous ? Pas ici ! Il y a du monde et on vous regarde ! »

Une idée, une solution, quelque chose, on oublie toute morale, on ne se pose pas de question, on oublie aussi la femme et le nouveau né, ça n’est pas le moment, personnellement, ça ne me choque pas plus que ça l’histoire de la maitresse, surtout celle-ci, elle posera pas de soucis, même si je sais que Gabrielle nous les coupera quand elle saura, c’est juste le côté démonstratif en public qui me dérange.

« Allez dans ma tente, mais pas en même temps, ça va jaser. Toi d’abord, my Lord, je te l’envoie… faites ce que vous avez à faire et après, Anya, tu disparais. My Lord, pardonne-moi ce que je vais faire, mais c’est pour t’éviter les problèmes. »


Je souris au Lord, je tire un peu Anya contre moi et je lui fous ma langue dans la bouche, pas par envie mais pour faire croire que, c’est la fête, on a tous trop bu, ça déborde un peu mais y’a rien de bien grave, et de toute façon, tout est de la faute de l’anglois débauché, j’ai l’habitude et ma réputation dans ce domaine n’étant pas bien élevée, ça n’y changera plus grand chose et je n'ai pas grand chose à perdre.

« Go my Lord, elle arrive… »

J’entraine la blonde avec moi et je la confie aux bons soins d’un des soldats en sifflant entre mes lèvres « amène-là devant ma tente dans cinq minutes, tu la touches, tu es de corvées de latrine jusqu’à la fin de cette foutue guerre ».

Je regarde le Lord d’un œil, histoire de vérifier qu’il ne refonce pas sur sa blonde et que mes indications sont bien arrivées jusqu’à son cerveau embrumé, puis je souris à deux femmes qui sont là, Queen que je connais déjà, un peu, et son amie, jamais vu, jamais croisé, elle est pas dans une des armées elle, vu le barouf qu’elle fait, je l’aurais remarquée, je vais la surveiller des fois que ça vienne espionner, j’attrape deux chopes dans les mains d’un soldat qui passe et je les tends aux deux femmes avec mon plus charmant sourire, mon regard bicolore se pose sur la brune.

« Christopher Daemon Watson, nice to meet you, Lady ».


*holy shit = bordel de merde
shit = merde
nice to meet you Lady = ravi de vous rencontrer Madame
Anya..
      [Contre Enzo, tout contre]


C’est bien pratique tout ce monde, ça permet de ne pas se faire voir, après, faut être honnête, personne ne la connait, personne ne sait qui elle est. Au pire, elle a été repérée comme une des catins qui suit l’armée, rien de plus. Y’a que l’Anglois qui sait tout, forcément, il était là quand elle a signé son contrat, mais les autres. Et puis, elle est habillée normalement, rien qui dépasse, une robe simple et de bon goût, plus neutre, on ne peut pas. Alors elle se détend un peu, elle sourit, elle participe à la liesse, un peu sur la réserve toujours mais tranquille.

Elle sursaute au « adishatz », elle ne l’a pas vu arriver, le Lord, c’est qu’elle évitait de trop le regarder, faudrait pas que ça en devienne suspect. Elle s’apprête à lui répondre, à peine le temps d’un petit sourire que vlam, elle se retrouve avec sa langue dans sa bouche, pas qu’elle aime pas ça, il embrasse bien, c’est brusque, autoritaire et doux à la fois, mais ça la surprend. Il y a du monde là, et pas de la catin de taverne, nan, ses hommes à lui. Au bordel, c’est pas bien choquant, vu qu’ils sont tous là pour les mêmes raisons que lui, mais là, ça paraît un peu indécent son baiser.

C’est manifestement ce que pense aussi l’Anglois, ça la ferait presque rire, Anya, parce que l’Anglois, elle le voit jamais à l’extérieur en fait, ni le Lord, et ça l’amuse ce côté presque moralisateur qu’il prend. Il a raison, évidemment, il y a bien trop de monde ici, et ça n’est pas une bonne idée de se montrer comme ça, elle a beau être catin, elle a une certaine moralité, la blonde. Un sens de la décence, du respect, du bien et du mal, et autant que le mari vienne la culbuter dans un lieu prévu pour, ça ne la choque pas, mais là, elle se retrouve en territoire inconnu, voire hostile. Elle la connaît pas la femme du Lord, mais ce qu’elle sait c’est que personne ne voit jamais d’un bon œil l’autre femme, peu importe qui elle est, peu importe les raisons, peu importe même que beaucoup en fasse autant. C’est tellement facile de tomber sur le coin de la tronche de la putain, ça défoule les braves gens, même ceux dont le comportement n’est pas des plus honorables, et cette manie de se mêler des histoires de fesses des autres. Alors oui, Anya, elle pense bien aussi que ça serait mieux d’aller ailleurs et elle approuve ce que dit l’Anglois d’un léger hochement de tête.

Et voilà que lui aussi l’embrasse, c’est pas la première fois ceci dit, il s’en privait pas vraiment avant qu’elle signe son contrat d’exclusivité avec le Lord. Il est jamais allé plus loin que ça ceci dit, par amitié à ce qu’elle a cru comprendre, pour pas trahir son ami qui aime bien avoir l’exclusivité sur tout, y compris elle. Elle l’embrasse aussi, en espérant que le Lord n’y verra pas de mal. Il est pas bête l’Anglois, il la remet à sa condition de putain ordinaire, la fille à personne et à tout le monde, et il lui fait perdre son statut spécial qu’elle a auprès du commandant. Ca devrait passer auprès des gens, on peut l’imaginer du moins.

Elle ne dit rien, Anya, elle se laisse embrasser, passer de bras en bras, même ceux du soldat inconnu, elle remercie l’Anglois de lui épargner un tripotage en règle ou une langue baveuse avec sa menace. C’est qu’elle s’habitue à son nouveau travail. Un seul client, qui n’en est pas vraiment un, un beau, jeune, un qu’elle aime bien, un qu’est agréable à toucher, un qu’elle a envie de satisfaire, à qui elle aime bien faire plaisir. Un qu’elle a choisi presque, et qui la traite bien finalement, quand il vient la voir, c’est léger et agréable, ils discutent, ils rient, ils baisent forcément, pas toujours, mais presque quand même. Il est moins froid et moins distant avec le temps, le Lord, et il lui fait presque plus peur, si elle osait, elle se dirait bien qu’il l’aime bien en fait, il l’a même invité à manger dans une auberge une fois, la nuit où il était tout seul, et où il avait été différent. Un peu comme si cette nuit là, elle avait compté un peu, même qu’après il lui avait dit que ça avait été une erreur, peut-être parce qu’il avait dormi avec elle aussi, dans une chambre de l’auberge, comme un couple d’amants ordinaires, ce qu’ils n’étaient pas vraiment.

C’est à ça qu’elle pense en suivant le soldat vers la tente du Lord, elle regarde un peu autour d’elle, c’est qu’elle a beau suivre l’armée depuis tous ces mois, elle n’a jamais mis les pieds par ici, ça n’est pas sa place. En arrivant devant la tente, elle remercie son guide et attend qu’il s’éloigne un peu avant d’y entrer. Elle n’est pas certaine d’y trouver celui qu’elle voudrait, il a bu, beaucoup, et les envies alcoolisées, ça ne dure parfois que le temps de finir son verre.


« My Lord ? »
_________________
Enzo
    [Sous la tente de l'angloys.]


Bien sur qu’il y est le Lord. Il a ronchonné quand une autre langue que la sienne est allée dans la bouche de sa putain, mais sans plus. Après tout, c’est son ami. Ce n’est pas comme si ça n'était qu’un soldat mal dégrossi qui veut simplement passer quelques minutes à se mettre une petite blonde bien faite, et ce peu importe si elle est disponible ou pas. Enfin, dans un sens, elle l’était disponible, la blonde. Seulement, Enzo avait signé un contrat d’exclusivité avec cette petite blonde toute en chair. Pas qu’elle soit grosse, mais elle n’était pas une de ses maigres brunettes qu’Enzo rencontrait parfois. Ou encore ces blondes voluptueuses mais ayant tout à la bonne place. D’ailleurs, c’était un peu louche cette histoire d’avoir des gros seins, mais d être parfaite et de bonne taille. Enfin, peu importe. Anya était une jolie petite blonde qui plaisait bien à Enzo. Plus grande que Gabrielle. Un peu plus ronde. Blonde. Indéniablement. Parfaite. Enfin, moins que sa femme, mais parfaite dans son genre, la petite pute. Voluptueuse, plus accueillante, moins ferme, mais c’était pas mal quand même. Juste plus en courbe et en longueur. Moins tonique que sa femme. En fait, elle était très jolie, la Anya. Juste pas du tout le même genre que Gabrielle. C’est peut-être ça qui lui plaisait dans le fond, à Enzo. Il ne savait pas bien. Il ne comprenait pas toujours ce besoin d’aller s’envoyer en l’air avec d’autres que sa femme. Que des blondes de surcroit. Enfin, ça n’avait guère d’importance maintenant. Le jeune noble tâtait d’un air un peu bête la couche de l’angloys. Il y avait dormi quelques nuits. Dont une fois après une dispute assez orageuse avec sa femme. L’angloys venait encore de le sortir d’un faux pas. C’est qu’il s’était encore fourré dans une situation pas possible avec Anya. Encore. L’alcool et toute cette joyeuseté lui avaient fait oublier que ça n’était pas vraiment l’endroit pour lui rouler une pelle. De toute façon, l’angloys le sortait de toutes ses emmerdes ou presque. Un vrai pote. Comme cette fois, à Auch, où Enzo avait décidé d’envoyer des bouteilles explosives par dessus les remparts de la ville et ainsi attaquer les miliciens. C’était un divertissement comme un autre après tout.

Alors oui. Il est là le Lord. Et une main vient attraper le poignet d’Anya, l’attirant contre son corps viril pour retourner lui rouler une pelle. Une envie alcoolisée ? Sans doute. Mais rapide aussi. Il n’a pas vraiment envie de discuter avec la blonde, Enzo. Pas ce soir. Un autre sûrement. Il aime bien discuter avec elle parfois. Faire passer le temps. Il peut tout lui dire à sa putain, qu’elle n’ira rien répêter. Ni même juger. Elle ne remplace pas Gab, ni Christopher. C’est différent. Ça n’est pas une relation d’amour ou d’amitié. Elle est son employée et elle fait son boulot. Ça leur plait tout les deux et tant mieux. Alors que roulent les langues, et les mains de pousser un peu la blonde vers la couche de l’angloys. Ça ne va pas le gêner. Enfin, ils ont vécu bien plus ensemble. Puis, si ça l’avait déranger, il ne l’aurait pas envoyé ici, n’est-ce pas ? Peu importe de toute façon, c’est qu' Enzo a d’autre préoccupation, franchement.


- « Vite fait, bien fait… »

    [Plusieurs minutes plus tard.]


Elle a comprit Anya, ce qu'il voulait le Lord. C’est tout l’intérêt d’avoir une pute à soi sous la main, quand tu veux, où tu veux, et surtout quand la légitime n’est pas disponible… Puis avec l’alcool et le reste, un homme reste un homme. Enzo lui sourit légèrement avant d’aller lui rouler de nouveau une pelle, remontant ses braies avec satisfaction.

- « Mercé. À la prochaine, Anya…»


Et Enzo de sortir de la tente, léger sourire au visage, rattachant ses braies puis remettant les pans de sa chemise dedans. Que la fête continue !
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©JD Marin - JD malade donc au ralenti.
Andrea_
[ Entrée du campement, et un peu dedans.]



Elle en r'vient pas la Chiasse, que le Zozo il puisse fourrer d'la Dinde, le pire dans l'histoire c'est.. qu'elle est blonde. On embrasse des blondes en public ? C'forcément d'la catin ça. Nan mais c'est bien fait pour Gabrielle hein, fallait s'y attendre, quand on cumule le bide en pain surprise, le cul en chou fleur et les cuisses zébrés sur deux ans, faut s'douter qu'le mari il va faire mumuse ailleurs hein. Mais de là à ce qu'il choisisse une blonde ! Merd' quoi, l'a aucun savoir vivre!
Et voilà une bestiole inconnue qui s'approche du petit couple... Mais c'est qu'c'est pas mal du tout ça... Et la Chiasse de se recoiffer, de redescendre un peu la robe qui, trop petite -elle dirait "moulante" remonte assez pour faire penser qu'elle va à la pèche aux moules -alors qu'elle est pas "moule" du tout-.
Légère accélération de la Brune qui est bien décidée à foutre la honte à Zozo et sa catin -ouaiouai, je t'ai à l'oeil- et arrêt net lorsque...



Berdol de merde Couinasse, tu vois c'que j'vois?

Je parle de cet homme putainement baisable qui... Bah nan! Bah nan lâche ça tu sais où elle a mis sa langue avant en plus! Oh bin nan! Allez le brun arrêtes les conneries, viens voir Belle Maman ! Manque plus que le petit claquement de langue et la ptite tape sur la cuisse pour encourager l'animal. Christopher est dans la place, et Dea vient d'franchir les portes d'entrées. On se lèche un peu le bout des doigts pour coller une mèche rebelle et o regarde la bestiole qui s'avance avec la même grâce qu'un cloporte qui aurait trouvé un bout d'pomme.
Il se pose là, propose des verres et... Il me regarde ! Moi, nan mais allo!C'est MOI qu'il regarde moi, moi moi, si la tenue me le permettrait j'crois que j'frais un triple saut arrière double piqué en chantant un truc super guilleret -comprendre "concon à souhaits"-. Juste avant, je vérifie un truc... Oeillades de la chiasse vers ses propres pieds, des fois que son absence de sous vêtements la trahisse, mais non, -ouf-, pas de flaque à l'horizon.



« Christopher Daemon Watson, nice to meet you, Lady ».
Andrea, je suis Whole garce, et nous sommes venues pour suck a donkey



Au jeu du plus malin mon Coco, tu vas perdre, parce que moi aussi j'parle Angloy! Ouai bon c'est un Languedocien qui m'a appris deux trois choses, sans vraiment m'expliquer c'que ça voulait dire -comment ça ça s'voit?- mais on va bien arriver à se comprendre, non?

Le verre est avalé cul-sec et rapidement donné à la Rousse. Le bras Colombien se glisse contre celui de l'Angloy, le regard d'Acier le lorgne et voilà la chiasse qui est bien décidée à lui rouler une pelle aussi.



Originale votre façon de dire bonjour en Angloiserie...


Bah quoi, moi j'y suis jamais allée!
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Isleen
[Toulouse, Campement de Sang et de Feu – Sur les abords de la petite fête puis ensuite sous la tente du Commandant]

L’Irlandaise est là, si si regardez mieux là bas à l’extrémité de la petite fête, près d’une tente, légèrement cachée, assise sur un tonneau, plein ou vide, elle s’en moque, elle ne compte pas en bouger pour le moment, il est un peu sa propriété, son bout de territoire qu’elle défendra, jusqu’à ce qu’elle décide elle même de le quitter ou que ces arsouilles de soldats ne se précipitent dessus pour l’envahir, espérant trouver un fut rempli et la forcer donc à battre retraite. En attendant gare à celui qui veut l’en déloger, elle a l’humeur quelque peu à l’opposé de la fête. Pas qu’elle ne se réjouisse pas de l’arrivée du petit, de sa bonne santé, et de celle de Gabrielle, non elle est comment dire….soulagée, oui voilà c’est le mot, soulagée de ne pas avoir vécu l’enfer de l’attente, l’attente de savoir si son amie s’en sortira ou pas, si le bébé aussi, de ne pas avoir eu la main broyée – c’est que ça à une poigne insoupçonnée une femme qui accouche et quand ça sert ça ne le fait pas qu’à moitié. Vous n’espérerez qu’une seule chose, tout en faisant bonne figure et lâchant à la futur mère un "non non tu peux serrer ça fait presque pas mal", c’est que votre main, après ce traitement, elle fonctionne encore ! Mais alors direz vous, la rouquine a plutôt toutes les raisons du monde pour venir faire la fête au milieu de tous ces assoiffés.
Oui mais non.
Le prénom vous dis-je, ce foutu prénom d’origine viking choisi pour l’enfant, c’est ça qui lui fou les boules. Elle avait espéré qu’Enzo ne le choisirait pas, ou que ce soit une fille qui naisse, mais non ça aurait été trop beau. Elle s’écorche à le prononcer ce prénom, et on se moque … "c’est pourtant proche de ta drôle de langue Isleen, tu devrais pas avoir de mal à le prononcer". Ben tiens, sa drôle de langue, et vlan prend toi ça encore dans la figure la rousse, ta langue maternelle, elle ne chante pas, non on ne dira jamais que tu as un charmant accent, ou qu’il te donne du style, du charme comme celui de Christopher, non toi tu as le droit à des "drôle de langue", des "on égorge un chat ou quoi ?" ou des "ça veut dire quelque chose t’es sure ? " et autre joyeuses choses sympathiques…et puis d'abord, l'irlandais n'a rien à voir, mais alors strictement rien à voir avec du danois, du finnois, ou n'importe quelle langue viking! Inculte ! Un jour, elle craquera de s’en prendre plein la figure et sautera à la gorge du premier venu qui lui fera une réflexion. Mais si encore ce n’était que ça, elle serait à faire la fête, non ce qui la retourne, c’est l’origine… Viking. Rien que ce mot lui fait grincer des dents, les lui fait serrer à s’en faire mal, ça lui fait mal, et ça ne devrait pas, ne devrait plus.

Pu.tain ! Elle ne sait pas à qui elle en veut le plus, à Enzo d’avoir choisi ce foutu prénom, ou Osfrid de se rappeler à elle par ce biais là. Le danois, et ses origines viking, ce foutu danois qu’elle n’aurait jamais du se laisser à aimer, en qui elle avait eu confiance, à qui elle s’était confié…et qui avait fini par lui montrer son coté cruel, qui lui avait fait mal vraiment, au delà du supportable. Enzo savait, il l’avait vu un soir étouffer sous la douleur, se sentir vraiment mal, il avait été là, l’avait poussé, l’avait emmener courir, l’avait soutenu à sa manière, et aujourd’hui, il choisit ce prénom en sachant très bien d’ou il vient. Bon d’accord, aujourd’hui, ça ne lui fait plus aussi mal qu’avant, elle est même plutôt heureuse, mais bordel, ça fait mal quand même de s’être trompée à ce point sur une personne, et ça c’est une douleur qui ne partira jamais, et dont elle ne voulait pas se souvenir, ni s'y voir repenser par un prénom ou quoi que ce soit d'autre.


Bordel Enzo, tu pouvais pas plutôt choisir au’tre chose !


D’ailleurs, il est ou lui ? Les onyx parcours le camp et tombent dessus alors qu’il roule une galoche à la blonde. Note, note la rouquine, rouler une galoche à ton homme en taverne, ça se fait pas, c’est pas correcte, mais le Capitaine qui roule une galoche à une catin, au lieu de sa femme, le tout en plein campement et devant tous ses hommes, ça l’est ça correct. Ben tiens, et voilà que Christopher s’y met aussi. Mon cœur ou es tu? Ce soir, on a le droit de se rouler des patins ou on veut et quand on veut ! Profitons en ! Ha mais non, je ne suis pas le Capitaine ou son second, et tu n’es pas une catin blonde…zut, zut et rezut !

Les onyx balayent le camp pendant ce qui lui semblent longtemps, ça boit, ça boit trop, ça cause, ça cause beaucoup trop, ça chante, trop fort, trop faux, ça rit, ça reboit encore, ça pelote de la catin ou de la donzelle, et ça s’envoit surement en l’air dans un coin ou deux, ça reboit…

Et d’un coup y en a mare, la rouquine descend de son île tonesque, le verre toujours plein pour se diriger vers la tente du Commandant, enfin là, celle de Gabrielle.

Le temps de faire le chemin, de slalomer entre les soldats sans renverser son verre, le temps nécessaire pour se composer un semblant de visage souriant en fait. C’est une rouquine quelques minutes plus tard, qui entre sous la tente de Gabrielle, un peu comme chez elle, pour trouver son amie la poitrine à l’air, le bébé dans ses bras, prête à lui donner le sein. Mince, elle n’avait pas pensé à ça l’irlandaise, c'est ça de pas s'annoncer !


Hum bon’jour Gab. Jeanne.

Sourire un peu gêné à son amie, et salut de la tête vers la matrone.

Je tombe au mauvais moment, j’peu repasser plus tard si tu veux?

On aura jamais fait plus sobre que la rouquine en ce moment, son unique verre est toujours plein, tout juste l’a t-elle levé en l’honneur du petit. Parce que même si elle ne l’appellera jamais par le prénom choisi, elle ne peut que lui espérer le meilleur à cet innocent qu’elle voit là dans les bras de sa mère.
_________________
Queen
[Plus dedans de dehors]



      - Berdol de merde Couinasse, tu vois c'que j'vois?
      -Un peu que j’vois.


    Elle avait d’jà vu. Pas consommer. Pas encore, du moins. Sympatoch’ type, la Queen l’aimait bien. Surtout quand il apporte la picole, en fait.
    La Queen zieute la Colombe qui a du mal à se contenir. Ca la fait marrer d’l’intérieur la rousse. Elle voyait d’jà l’t’ableau : La nouvelle belle-grand-mère qui s’tapait le bras droit beau goss’. Ca fait rêver hein ? Surtout Déà, on dirait.
    La Peste cause pas Angloys, ou trèèèès peu. Genre, elle sait quand Christopher lui dit bonjour et au revoir quoi. Par contre ce qu’a dit Déà… Mystère. Alors elle se contenta d’approuver en hochant la tête. Quoi qu’elle ait dit.

    La chiasse a l’air décidé à l’goûter l’Angloys. Et la Queen se retrouve avec la chope en main. Ça serait plus une chandelle qu’il faudrait là. Alors la rousse tire un peu Déa vers elle, qui s’là joue déjà collé-serré avec Christopher, et lui souffle.

      -Eh, t’veux pas reporter un p’tit peu tes galipettes, genre histoire de dire qu’on puisse foutre un peu le bordel dans la fiesta avant qu’tu t’envoies en l’air ? St’peuplaiiiit ?


    Bawé quoi ! Pas qu’elle ne veuille pas la Couine, mais c’est que y’a une naissance à fêter, et elle ne veut pas fêter toute seule. Surtout qu’son invité d’honneur c’est la belle grand-mère, donc il la lui faut, pour avoir des cadeauuux des félicitations étou étou.
    Elle s’enfile à son tour sa chope d’une traite, remercie Christopher d’un sourire et tire Déa un peu plus loin, histoire de dire « On s’éloigne un peu mais t’inquiète on le garde sous la main ».
    Elle savait qu’la Déa tirerait la tronche, mais une idée naquît dans l’esprit de la roussette –Ouais ça lui arrive des fois – Si la colombe se fait l’Angloys, c’est direct accès dans les p’tits papiers d’là maison. Donc avantage aux casses burnes.
    Mais ça restait tout de même super hypothétique comme truc.

    ATTENDEZ !

    Un cadeau… Ouais, Déa avait dit que Queen amenait un cadeau… Elle avait les poches vides, et n’irait pas donner sa bourse… Elle zieute la Colombe, et jette de nouveau un coup d’œil sur l’Angloys et le maître des lieux qui revient.
    Fait pas ça Queen..


      -Ah oui ! J’oubliais ! Voici mon cadeau pour féliciter de la naissance !

    Trop tard.
    Et vlà que la rousse pousse de nouveau Andréa au milieu de la pièce. Allez Andréanounette, fait plaisir à la Couinnasse, déshabille-toi en te remuant l’popotin !


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Gabrielle_montbray
- Toulouse, campement de l'armée "de sang et de feu", tente du commandement, avec Jeanne toujours et… -


- Isleen ! Non ! Reste !

Isleen. L’amie. La confidente. Moins maintenant, la guerre, la vie, les amours, ça sépare un peu. Mais Isleen restait Isleen. Et Gabrielle avait rarement été aussi contente de la voir se pointer.

- Jeanne est ravie de te voir. Vous vous souvenez d’Isleen, Jeanne, n’est-ce pas ?

Evidemment que la vieille matrone s’en souvenait. Comment aurait-elle pu oublier. Enfin Gabrielle ne pouvait l’imaginer. Quand Eyquem était né, il y avait onze mois de cela, c’est à la rousse irlandaise que Gabrielle avait broyé la main, c’était son regard noir qu’elle fixait pour ne pas sombrer dans la terreur et la folie. Sans attendre de réponse, elle fit signe à Isleen de s’avancer.

- Tu n’imagines pas comme je suis contente que tu sois passée ! J’ai l’impression que tout le monde s’en fout et s’amuse sans moi. C’est quand même moi qui ai fait tout le travail ! Parce que bon… Enzo… il a juste… enfin tu vois quoi. Ca se passe bien dehors ? Il y a du monde ? Les hommes sont contents ?

Gabrielle sourit à Isleen. Un sourire un peu fatigué, un peu las, un peu triste. Mais un vrai sourire tout de même.

- Tu m’as amené un verre ? Jeanne ne voudra jamais… J’ai droit au vin épicé et au bouillon gras.

Une petite grimace alors que le bébé au nom de viking, oublié dans les bras de sa mère, s’agitait de plus en plus. Gabrielle soupira et colla la petite bouche avide contre le sein nourricier. Le regard bleu sombre plongea dans le noir irlandais.

- C’est Enzo qui m’a forcée. Il… Enfin le bébé hurlait et il m’a obligé. Jeanne dit que c’est bien. Mais nous avons trouvé une nourrice. Romy… Jeanne l’a envoyée faire un tour à la fête. Pour voir s’il n’y avait pas des gâteaux au miel qui trainaient, c’est sa petite faiblesse à Jeanne. J’espère que ça ne tourne pas à l’orgie, qu’elle ne prenne pas peur, Romy, j’en ai besoin moi.

Le regard bleu glisse un instant sur l’enfant qui tète, les yeux fermés, les poings serrés. Un autre fils, un autre enfant qu’elle ne sait pas bien aimer, un autre dont elle ne voulait pas vraiment. Un autre qui sera la fierté de son père et le drame de sa mère. Gabrielle évite d’y penser. Il n’a que deux jours, on ne peut pas s’attacher à un enfant aussi jeune, surtout chétif comme celui-ci, ses chances de survie ne sont pas bien élevées, alors à quoi bon s’attacher. C’est aussi pour ça qu’il porte ce prénom. Un prénom de guerrier viking. Un prénom de combattant et de victorieux. Un prénom qui lui donnera peut-être la force de survivre.
Gabrielle regarde de nouveau Isleen.

- Et toi, ça va ? Tes amours ?

Un petit sourire en coin, ça fait longtemps que les deux jeunes femmes n’ont pas pu discuter de tout et de rien. Oui, la guerre, la vie, les amours, ça sépare un peu.

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Daemon.watson
    [Avec la brune et le rousse, mais toujours là]



Si je veux être honnête et ne pas jouer mon faux modeste je dois le reconnaître, je plais aux femmes, à presque toutes, aux brunes, aux blondes, aux rousses, aux pucelles et aux femmes mariées, aux catins et aux nobles, aux canons et aux cajots, alors le regard que la brune me balance n’est pas tout à fait une nouveauté pour moi, mais souvent, elles le cachent un peu mieux, là, c’est assez direct. Je retiens un rire à sa phrase de présentation, et je me retiens aussi de dire que c’est dommage qu’elle soit venue pour sucer un âne et que j’aurais préféré qu’elle vienne pour sucer un anglois, mais ça serait vulgaire et je suis un gentleman, dans les mots au moins, je me demande tout de même ce que c’est une « garce » mais je suis ravi de savoir que c’en est une entière.
Elle a une jolie descente aussi la brune, je parle de sa chope, pas d’autre chose, pour ça on verra plus tard, si elle a des projets ou autre, suivant comment ça tourne, je lui souris, et à Queen également, je ne voudrais pas qu’elle se sente délaissée la rousse, et puis elle a dit « nous » la brune, peut-être qu’elle suce les ânes aussi, sa copine, j’aime bien les rousses moi.


« Si vous saviez, Lady, j’aurais pu faire encore plus original, mais jamais avant d’avoir offert un verre. Je suis anglois mais j’ai un peu d’éducation.»

Je regarde la brune, qui doit bien avoir un prénom autre que « Whole Garce », elle est là suspendue à mon bras, je ne la connais pas, je ne sais pas qui elle est mais je ne la sens pas bien résistante, le genre qui ne fait pas trop de manière et qu’on doit pouvoir culbuter sur la paille assez facilement, j’aime bien ce genre de fille, des filles faciles disent certains, moi je dirais juste qu’elles savent ce qu’elles veulent, et quand ce qu’elles veulent c’est moi c’est encore mieux.

Mais avant que j’ai le temps de balancer mon baratin à mon admiratrice de la soirée pour l’amener à penser qu’elle a une envie subite de me montrer ses talents d’avaleuse de sabre ou sa souplesse quand elle commence à avoir trop chaud et que sa robe devient gênante, la Queen la tire vers elle. C’est un problème ça, les filles, quand ça se balade à deux, il y en a toujours une pour ramener la délurée du couple à la raison, alors que nous les hommes, on s’encourage, on se donne des tapes viriles dans le dos et on se fait des clins d’œil d’encouragement, ça serait salaud de ne pas laisser un ami se faire plaisir et de lui briser les noix en lui expliquant que c’est mal et tout.
Moi par exemple, avec Anya , je ne dis rien, pas que je trouve que c’est l’idée du siècle, j’aurais trouvé plus malin de ne pas s’attacher et de changer de filles plus souvent, mais à part dire que je pensais que c’était une ânerie, je ne l’emmerde pas plus que ça avec, j’aime bien Anya en plus, une gentille fille, pas idiote et carrément bandante, et puis, elle cadre les débordements du Lord, Gabrielle ne le comprendra jamais, ou ne l’accepterait pas, même si elle comprenait, mais la Blonde semble apaiser un peu l’esprit torturé de son mari.

Je ne sais pas ce que la rousse murmure à l’oreille de la brune, mais comme elles se sont éloignées un peu, j’en profite pour mater un peu, Queen, c’est pas trop le genre de fille qu’on ose trop reluquer en taverne, elle serait bien du genre à s’offusquer et à jouer les outrées, et la brune, et bien, je n’ai pas encore eu le temps de regarder, elles sont charmantes toutes les deux comme ça, j’évite quand même de trop m’attarder, les idées loufoques montent à la tête à une vitesse folle à les voir toutes les deux, leurs cheveux entremêlés, leurs petits corps tout serrés.
Je m’attrape un godet et je m’enquille une gorgée digne du marin anglois que je suis, et heureusement que je ne m’émeus pas facilement, j’aurais presque pu m’étouffer dans mon alcool quand la rousse balance la brune comme une catin des ports pour appâter le client, je souris en coin, et j’attends de voir ce que la brune est supposée faire, parce que le bêbêêê comme elle piaille la jolie brune, à part une paire de seins, je ne sais pas trop ce qui pourrait lui plaire.
Entre nous, ça me va aussi, il a bon goût ce petit.
Amarante.
[Campement de l'armée « De sang et feu », campagne Toulousaine]



« Je m'en occupe »

Là, il n'y avait pas à dire, elle avait trouvé l'homme de la situation. En même temps, elle savait vers qui aller, alors il n'y avait pas de quoi pavoiser non plus, mais elle sourit, satisfaite que le bel Angloys aille s'occuper de calmer un peu Enzo.

Elle le regarda faire un moment, mais resta bouche bée de le voir, lui aussi, embrasser cette fille. De bouche bée, elle pinça les lèvres et d'un mouvement du menton relevé, elle tourna les talons, en posant la chope que Christopher lui avait mis dans les mains. Elle le savait pourtant qu'il était comme le Seigneur ... Elle le connaissait peu, mais ils en avaient parlé. Seulement de là, à le voir faire, elle était ... Presque ... Déçu ? Oui ça devait être ça. Malgré son passé, elle voulait toujours croire que les hommes pouvaient être différents ...

Elle était déçue, parce qu'elle l'aimait bien l'Angloys, beaucoup même. Bon en même temps, il plaisait à nombre de personne, ça, elle l'avait vite remarqué et la brune pendue au bras de Chris en était la preuve. Mais quand même ...

Alors qu'elle avait décidé de quitter le campement, il ne servait à rien de rester plus, elle arriva à hauteur des deux femmes quand Queen propulsa la brune au centre du cercle formé par tous les hommes et femmes, venu pour la fête. Elle s'arrêta net, les sourcils relevés en accent circonflexe.

Elle en avait vu des choses, mais ça, encore jamais ... Elle regarda Enzo, puis Christopher et fini par croiser les bras sous sa poitrine. Finalement, elle allait rester encore un peu. Elle voulait savoir la suite. Elle avisa un tonneau de bière et y posa son fessier sur le bord. Bras toujours croisés, elle attendait de voir ce qui allait se passer et surtout jusqu'où cela pouvait aller ...

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Andrea_
[Un peu dedans, avec l'Anglais]


Là, là, LA, c'est le pompom, de loin il était pas mal mais de face il est carrément... Disons que si j'étais un homme, j'aurais déjà la main dans le falzar à me taquiner le gougeon en espérant qu'il crache l'eau d'ses poumons. Mais je ne suis qu'une femme. Et cette robe est décidément trop petite, à peine je tente de gonfler les poumons pour lui offrir la plus jolie vue en plongée de deux jumeaux orphelins qui ne demandent que... Bref à peine je gonfle le poitrail que je sens la couture qui crie au secours. Nan vraiment cette robe ne finira pas la journée.
Au bras d'un Anglais, on se sent toujours bien. Et moi, il me manque plus que les poches griffées pour que j'sois parfaitement dans la peau de Pretty woman, sauf que je suis pas une câtin. Nan mais c'est vrai, quelqu'un a parlé d'argent?

L'Anglois a droit à un petit regard made in Colombe qui crève la dalle, autant dire qu'ele a pas un appétit d'moineau et que...


Je... J'ai.. pas très soiiiiiiiiiiiiiiiiiQUUEEEEN !

Et voilà, on peut jamais être tranquille, c'est quoi son problème à la Rousse, on peut pas faire son marché tranquillement ?


[Plus dedans que dehors, avec la Rousse ]

Air offusqué de la Brune qui regarde la Rousse avec des yeux débordants de conneries. Allez Déa, on prend un petit air innocent et on lui murmure


Que je quoi? Galipettes ? Nan mais tu m'connais ! C'est peut être ça le souci... Ecoute ma jolie, j'suis pas v'nue ici pour galipetter, pour boire OUI, pour manger OUI, pour regarder OUI, éventuellement faire don de ma personne pour que cette fête soit inoubliable pour tout le monde OUI, peut être, je dis bien peut être, que ce pauvre petit marin anglais sans défense a justement besoin de moi pour oublier qu'on est juste là pour fêter la naissance d'un gamin, et tu comprends que dans ce cas précis je DOIS l'aider, faut savoir faire don de soi parfois, t'es d'un égoïsme ! Ah ça blesse ton égo qu'il me reluque hein? Mais tu sais pourquoi il me r'luque j'vais t'le dire c'est simplement parce que MOI j'ai su mettre en valeur mon mignon petit corps et ça, tu vois ça? Bin ce sont deux atouts pas dégueulasses. Le jour où t'auras les mêmes, là, on pourra parler pas avant. J'espère que c'est clair Couine, c'est chacun pour soi ce soir, chacun pour soi et la bière pour tous.

Colombe 1, Queen 0. Regard sur l'Anglois, la main qui lève pour agiter les petits vers le marin avant de se retrouver propulsée au milieu de tout l'bordel.
Colombe 1, Queen... 2 d'un coup.
Mais qué connasse!



[Carrément au milieu, seule.]


Désespérément seule.
Balancée comme un vulgaire ballon au milieu d'un terrain de soule.
Donnée en pature aux loups.
Offerte comme un..cadeau.

Z'avez déjà vu un cadeau en fourreau bleu décousue sur le derrière, les joues écarlates, et la bouche grande ouverte?
Queen, Queen, tu me payeras ça, tôt ou tard, froid ou chaud, mais tu vas me le payer. Je t'aurais bien payée direct à emporter, à raison de mon poing dans ton joli p'tit pif en trompette, mais... J'vais trouver mieux, j'vais pas me précipiter. Surtout que ma robe ne survivrait pas.
Alors que fait un "cadeau" ?


Que..heu... QUE LA FETE COMMENCE !


Bah ça danse. Une jolie danse de pingouin ayant le vers solitaire, ça lève les bras, ça les écarte, ça se penche un peu en avant, ça fait met le doigt devant, ça met le doigt derrière, ça fait le tour de soi même, ça fait de tous petits ronds, ça fait du bougui bougui et ça va en avant, ça met le coude devant, derrière, les p'tits ronds, l'bouguy woogy .... et ça fini par mettre la langue devant, la langue derrière, à faire le tour de l'anglais et ça lui met la langue dedans, on s'était pas dit bonjour.

Outrage à anglais, ça mérite bien une punition non?

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