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[RP à perpetuer ] Bords de Loire

Xalta
Non vous n'irez pas!

Si!

Non!

Mais laissez moi donc ! Ce ne sera pas la première ni la dernière !


Ce n'est pas une raison !

La duchesse tape du pied et lance un regard plein de défi à sa vieille gouvernante qui l'accompagne. Quel peut donc être le sujet qu oppose la vieille femme replète à la Demi-Rousse ? Mais la petite dame ne lachera pas, la Châtaigne peut lui lancer tous les regards courroucés qu'elle veut, elle ne cédera pas. Il en va de sa santé. Et d'ailleurs pour montrer qu'elle ne plaisante pas, elle prend le même ton que celui qu'elle employait quand Exaltation n'avait qu'une dizaine d'année.

Exaltation Lablanche d'Abancourt, écoutez moi bien! Vous n'irez point vous baigner dans la Loire ! L'eau est devenue bien trop fraiche et les courants sont trop forts avec toutes ces pluies !

Elle agite un doigt menaçant sous le nez de la femme, elle n'a pas peur de s'opposer surtout quand elle sait que c'est pour son bien.

Vous faites un caprice d'enfant gâtée ; et ce n'est pas ainsi que je vous ai élevée !

Xalta, un brin agacée, pousse un soupir, elle sait que celle qui fut sa nourrice a raison, mais elle avait eu envie de baigner ses pieds comme elle le faisait du temps où elle était giennoise. Et puis ce long ruban aux eaux miroitantes lui faisait de l'oeil. Une véritable tentation. Mais pourquoi avait-elle choisi de venir se promener sur les rives du fleuve ? Elle savait que cela la rendrait nostalgique voire mélancolique.

Juste un pied !

Non !

Un Orteil !

Toujours pas !

Grrr !

Vous pouvez grogner autant que vous voudrez madame, mais je ne vous laisserai point faire ! Attrapez du mal! Et votre fils qui n'a déjà plus de père, va se retrouver orphelin de mère !


Le visage déjà pâle de l'Orléanaise devient livide, Euphémie a eu l'argument fatal. Et c'est donc résignée qu'elle regarde la Loire. La vieille femme regarde la jeune femme, elle s'en veut de lui avoir dit une telle chose, mais elle tient tant à la Lablanche. Elle se rapproche de la duchesse et glisse un bras autour de la taille ducale sans un mot, la laissant à ses pensées. Elle sait que la Demi-Rousse souffre de l'absence de son époux, même si elle se donne des apparences joyeuses, qu'elle plaisante comme si de rien n'était. Mais ceux qui connaissent vraiment Xalta, savent que plus elle rit, plus elle plaisante, plus elle cherche à dissimuler, c'est pour mieux cacher ses souffrances et ses chagrins. Chagrins qu'elle est désormais incapable de consoler, pas comme dans son enfance. Non sa Châtaigne roussie n'est pas insensible sous cette carapace d'impassibilité.

Rentrons tu veux bien ?


Elle serre la main de la vieille femme qui est posée sur sa hanche, elle lui dépose une bise sur la tempe. Elle lui sourit avec douceur.

Merci.

Puis elle plisse ses yeux mordorés, affiche une mine taquine et d'un ton plein de défi.

Toute façon, je reviendrais à Minuit!

Puis de rire, rire pour ne pas pleurer et tenter de rassurer. La vieille femme n'est pas dupe, mais elle joue le jeu, pousse un énorme soupire en levant les yeux au ciel.

Vous êtes incorrigible !


Puis bras dessus, bras dessous, elles prennent le chemin du retour jusqu'à la ville.
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Blason à venir
Kelso
Et mer*de !

Bam, la tronche dans la terre.

Qu‘est-ce qu‘il foutait la qu‘on pourrait se demander. Et bah c‘était très simple : il faisait le voyeur. Avec un peu de chance, il tomberait par hasard sur une femme en train de se baigner dans la Loire, nue de préférence et seule bien sur. Parce que regarder un homme, c‘était pas dans ces critères. Empêtré dans une sorte de buisson, d‘algue peut être bien, ou de ronce, il c‘était retrouvé bloqué, la bottes déchirée et le bras griffé.

Non en fait, il reluquait pas du tout, bande de pervers ! Il était à la poursuite d‘un guignol qui avait osé lui dire une insulte en taverne, et qui, en plus, avait essayé de le toucher avec une choppe de bière. Pour sur que le ducaillon c‘était levé trois plombes plus tard -rêvasserie oblige- que le maraud était déjà loin quand Kels se décida à le poursuivre.

Un « halte ! Prévoté ! » , n’avez eu que pour conséquence de faire courir le maraud plus vite. Raclure, raclure, sale gueux sans cervelle mais qui court vite. De fil en aiguille, il c’était retrouvé dans une sorte de marécage boueux, de la boue jusqu’au genoux au moins et des ronces jusqu’à la taille. Tout ça pour dire que pour le moment, il était quasiment face à face avec une rouquine bien connu du duché et une autre femme. Enfin face à face, séparé quand même par l’eau quoi.

C’était quand même dingue de se retrouver dans des situations grotesques comme ça. Il croisa les bras, il avait l’air fin la. Le pleutre en fuite avait du se faire attraper plus loin puisque les gardes lui crièrent un « on l’a eu ».


Parfait, partez sans moi surtout.

Ce qu’il firent puisque le second degré n’était pas l’humour de certain. Et de gueuler bien trop tard :

Mais revenez bande d’invertébré !

En vain.

T‘ain ! Il se toucha le cou puis la joue pour se rendre compte qu‘un corps étranger s‘était logé la. Bah ? Un bout de verre de la chope surement. Manqué plus que ca. Un regard de l‘autre coté du rivage avant de prendre un grand souffle :


XALTA ! Ramenez vous par ici, j’suis bloqué !

Et de faire un signe de la main pour passer au dessus des ronces.
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Xalta
Blottie contre sa vieille gouvernante, elle marchait sur les rives de la Loire quand elle crut entendre son nom. Froncement de sourcils mais il n'y avait personne, surement l'effet du vent dans les branches des arbres qui se miraient dans le long ruban argent, elle reprend sa marche pour rentrer dans la ville quand cette fois-ci elle entend bien distinctement son prénom crié avec un brin d'énervement. Elle parcourt les alentours du regard et finit par apercevoir une main qui s'agite d'un bosquet, enfin d'un amas de ronce sur une berge boueuse.

Mais qui donc a pu se perdre là-dedans et qui de surcroit connait son nom ? Elle regarde Euphémie, lui lâche le bras et file vers le pont le plus proche. Oui pas folle non plus! Elle n'allait pas traverser la Loire à cet endroit alors qu'elle n'en connait pas les courants ni les pièges. Elle traverse donc à sec le fleuve puis court jusqu'au buisson non ardent mais piquant. Elle s'arrête net en reconnaissant l'individu. Elle se mord violemment les lèvres pour ne pas éclater de rire en voyant la triste mine du sire en question.

Mais comment avez vous fait pour finir dans ce buisson ? Il n'est pas assez voyant ? Vous comptiez échapper à votre épouse ? A un tavernier en grogne parce que vous ne payez pas vos tournées ?


Oui, oui, elle en a des questions idiotes à poser, d'ailleurs il lui lance un regard furibond.

Mais cessez de gigoter la dedans, sauf si vous aimez que l'on vous griffe !

Tout en parlant, elle a ôté ses bottes, ses bas, sa jupe et ses jupons. Et pour une fois, elle un panty dessous qui protège son intimité. Comment ça pour une fois ? Chut! Vous avez rien lu .. enfin si vous mais pas votre poupée ! Bref c'est en chemise et panty qu'elle avance dans la boue vers le buisson parlant et épineux. Elle n'allait pas prendre le risque d'abimer ses beaux vêtements en lui portant secours. et c'est muni d'un couteau qu'elle avait dans sa besace qui ne la quitte jamais, qu'elle scie les entrelacs de ronces.

Oui elle n'a qu'un malheureux couteau qui sert habituellement à couper du pain ou morceau de fromage, elle ne se promène pas comme certaines personnes avec tout un arsenal de dagues, de miséricordes, d'épées , que sais-je encore ? Elle finit par dégager un chemin jusqu'au duc empêtré. Elle grimace en voyant les nombreuses écorchures qu'il arbore sur les mains et les avants bras et la légère blessure à la joue d'où s’écoulent quelques gouttes de sang.

Elle lui tend une main secourable pour l'aider à se redresser.

Comment avez vous fait votre compte ?

Elle sort du buisson suivi de près par lui , elle attrape sa besace et en sort un mouchoir blanc, elle se rapproche de lui et tapote sa joue meurtrie.

Désolée si je vous fais mal.
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Blason à venir
Kelso
C’est pas trop tôt bordel. J’avais le temps de crever avec vous.

Surtout garder bonne figure.

Tss nenni, j’ai une explication parfaitement plausible à tout ça. J’étais à la poursuite d’un pleutre qui, plus tôt m’avait attaqué ouvertement en taverne à coup de chope. Si ce n’est pas petit ça. De fil en aiguille, je me suis retrouvé à le courser dans toute la ville et puis par malheur, il c’est engouffré dans les marécages, enfin, ce que vous appelez Loire.

Saisissant sa main pour se sortir de là. Tirant bien fort sur celle-ci afin de s’extirper de ce mauvais plan plus que foireux. Il tapote sur ces vêtements, les larmes aux yeux pensant déjà qu’il va devoir raquer une bonne somme pour en acheter d’autre. Déjà qu’il se faisait passer pour pauvre en taverne et se faisait offrir des tournées, maintenant s’il arrivait en guenille pour sur qu’on lui filerait l’aumône.

Bref, je l’ai rattrapé, il fut arrêté par les gardes mais il semblerait que les gardes en question est oublié de venir me récupérer par la suite.

Rouspétant et se recula d’elle.

Allons, cessez, je n’ai pas besoin qu’on me soigne !

Retirant le petit bout de verre de son cou.

Les bonnes manières se perdent ! J’irai lui faire couper la main et lui enfoncer dans le fion si profond qu’il me suppliera d’arrêter ou pire encore. En Champagne, nous avions tester le tirage de poil fessier, sachez que c’est la une torture des plus douloureuses. J’ai eu des aveux complets avec cette méthode.

Daudelinant de la tête complètement blasé en regardant ces bras.

V’la que maintenant, mon épouse va croire que j’ai des maitresses avec toutes ces griffures. Je dirais que c’est votre faute. Vous n’aviez cas être plus rapide à me sortir de la. Je devrais même porter plainte pour incompétence et non protection d’un vassal dévoué.

Légère allusion au cas Siva, comprendra qui pourra !
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Scyrielle
Chris mena sa monture sur les chemins au bord de la Loire. Elle commença par longer la longue propriété de Milandor, au pas, le temps de s'habituer à cette selle. Elle chevauchait en amazone d'habitude, comme il sied aux dames, mais il y avait un temps pour tout, et il fallait qu'elle s'habitue.

C'était plus pratique, et cela faisait partie de sa formation d'écuyère. Heureusement, sa haquenée était très docile, et le lien de confiance qui s'était tissé entre Chris et sa monture était très fort. La confiance était nécessaire pour ce genre de sport. Petit à petit, elle augmenta l'allure, par une simple pression des jambes et en se penchant sur la jument.

L'exercice était salutaire pour Chris et sa monture, l'exercice permettait de se vider la tête, à part une rengaine que lui avait apprise Sorcha en anglois . happy kid -nada surf


Après une longue balade, Chris lui fit faire demi tour, et finit par s'arrêter non loin de la cité, à un endroit qu'elle trouvait très joli. Elle attacha sa haquenée à un arbre, lui laissant assez de longe pour qu'elle puisse brouter tranquillement, et se reposer un peu.
Elle s'installa sur une souche, sortit son carnet de croquis, et ses fusains de sa besace, et commença à reproduire le paysage.



Elle reposa son carnet. Et apprécia le vent et le soleil sur son visage, le calme des lieux. Elle ferma les yeux, et chantonna une chanson très douce et apaisante. Blonde on Blonde - nada surf

Les derniers jours avaient été éprouvants pour la jeune fille. Arriver dans une nouvelle ville, où l'on ne connaissait personne... Elle avait rencontré du monde, en taverne. Mais l'important, pour elle, était d'être avec Milandor, son père et sa tante. Et en même temps, la même semaine, elle avait été acceptée en tant que novice cistercienne. Son père avait finit par venir la voir avec sa tante, dans sa nouvelle maison, encore très fatigué du voyage. Elle étudiait sa licence d'arrache pieds, elle avait installé sa maison, restait à en recevoir les clefs... Ses amis étaient chez elle, ils étaient gentils, mais un peu remuants. Les derniers jours avaient été éprouvants!

Elle se vida la tête de ses préoccupations, goûtant l'instant, le calme, et la quiétude des lieux.

Cela ne dura pas, car elle entendit un cheval approcher. Ses yeux de jade s'ouvrirent tout grand, mais elle ne tourna pas la tête. Si c'était quelqu'un qu'elle connaissait, il la reconnaîtrait à coup sûr et viendrait lui parler.

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--Sorcha.mcdonnel
Sorcha arrêta sa monture et en descendit prestement, dans un cliquetis d'armure. Elle attacha sa monture près de celle de sa jeune amie.

Tu étais partie longtemps, et je m'inquiétais. Tout va bien? Tu t'habitues à ta nouvelle selle? Orléane m'a confié que tu avais reçu les clefs de la maison. Et nous... nous n'allons pas tarder à reprendre la route, avec Baltair. Je pense demain, ou après demain, pour visiter les environs. Je voulais passer encore un moment avec toi. On rentre?
Scyrielle
chris reconnu le cliquetis annonçant son amie Sorcha. Elle sourit, mais garda les yeux rivés sur le paysage, pensive.

Tout va bien, mon amie. J'avais juste besoin de me poser un instant, tu sais. Depuis la fameuse lettre, je n'ai pas trop eu loisir de repenser à ... à ces moments passés, tu vois.
Elle soupira. Elle allait se sentir seule, mais bon. Ses amis aimaient bien voyager, eux aussi.
Oui, rentrons, Sorcha. L'après midi est bien avancée et je commence à avoir froid.
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Pere.dodu

    Le samedi, c'était la journée de congé du moine.
    Toute la semaine il travaillait dans la demeure de son maître à gérer ses affaires et sa maison.
    Mais le samedi, c'était son jour, il vaquait à l'occupation de son choix.
    Bien sûr, il devrait se rendre à la mine, comme tout bon citoyen orléanais qui se respecte.

    Mais avant cela, le père Dodu partit sur les bords de Loire faire une promenade pédestre, histoire d'admirer du levé du soleil.
    Il en profiterait pour glorifier le Très Haut pour ses bontés en sifflant une petite bouteille de vin qu'il camouflait sous sa robe de bure.
    La mine n'était pas loin, il ne mettrait pas longtemps à la rejoindre, une fois ses prières accomplies.

    Il se choisit une souche d'arbre et s'assit face au fleuve.
    Sortant son flacon, il le tendit vers le ciel et trinqua avec son Créateur.


      A la tienne !
      et que la boulasse revienne !

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Scyrielle
Chris se promenait le long de la loire. Elle s'emmitoufla dans son mantel de fourrure, et ramassa quelques cailloux rond pour faire des ricochets. Qu'elle rata évidemment, stupide jeu! Va falloir que quelqu'un lui montre comment faire.
Elle apprécia le soleil, à travers ses paupières. Elle s'ennuyait ferme à Orléans ces jours ci. Un petit voyage lui fera du bien.
Chris fredonna un petit air. . Ses pensées vagabondaient. Vivement ce petit voyage. Elle avait des fourmis dans les pattes.

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Felix


Depuis quelques jours, Félix prenait sa barque tous les matins, très tôt.

Il se dirigeait vers les berges de la Loire en sifflotant et profitait des premeirs rayons du soleil pour pêcher quelques poissons. Ils agrémentaient à merveille les repas de son maître le seigneur Milandor.

Cela mordait bien ! Félix était très fier de cette activité.

Comme Félix était fort courtois, il passait à chaque fois à la cabane du pêcheur pour signaler les bons coins de pêche qu'il avait découverts. Il ne manquait pas de souhaiter :


Bonne pêche à tous !

aux pêcheurs à pieds ou en barque qu'il croisait sur les bords de la Loire.
Maywenn
[ Nous sommes liés à l'océan, et quand nous retournons vers la mer, pour y naviguer ou l'observer, c'est toujours un retour aux sources.* ]

    Certes il n'y avait pas la mer en Orléans, mais un joli fleuve, la gamine s'en contentera largement.
    Maywenn, une petite brune brune aux cheveux sombres et légèrement ondulés, des petits yeux naturellement espiègles couleur azur, un corps svelte mais robuste. Elle était habillée de façon assez masculine comme bien souvent, c'est qu'elle adorait habiller sa taille avec sa belle ceinture de cuir, se sentir à l'aise dans ses mouvements et ne pas se prendre la tête avec les jupons.

    Aujourd'hui, pour le petit chaperon noir, était le premièr jour d'une ère nouvelle. Depuis quelques jours à peine, elle était une toute fraîche Orléanaise dans le désir de s'installer de façon stable voir durable.
    L'époque où la "fille de l'onde" arpentait sans cesse les routes était révolue. Maintenant elle allait goûter à la vie sédentaire, avoir un chez elle, un vrai chez elle de bois et de pierres, avec son promis ailé.

    Que de changements. C'était même angoissant.
    Elle ne restait jamais plus de quelques jours dans la même ville, et là ... pas trop le choix, elle allait devoir apprendre à rester sur place au moins quelques semaines ! Heureusement elle savait qu'elle pouvait compter sur son Ange et sur les quelques amis qu'elle avait ici... mais quand même... Elle ne pouvait s’empêcher de rester pensive, et si elle n'y arrivait pas ? Et si comme bien souvent, elle finissait par se lasser ? Par tout bâcler sur un coup de tête ? Et si ... elle n'arrivait pas à le rendre heureux ?

    "Tu penses trop" lui dit on souvent... et diantre que c'était vrai, mais c'était plus fort qu'elle. Au point qu'aujourd'hui elle avait décidé de rien faire, elle allait oublié la Guilde des Herboristes ne pas faire classe au moins ce jour. Elle voulait se concentrer que sur même.
    Et rien de tel que de se trouver près d'un point d'eau, aussi joli que celui ci. Il faisait encore frais, le temps était encore un peu gris mais on pouvait déjà déceler les quelques petites prémisses du printemps.
    Elle s'installa sur une souche d'arbre et sortit de sa besace son fidèle frestel. Une envie d'un peu de musique pour calmer ses angoisses...Elle le sortait si rarement ces derniers temps qu'elle le prit avec soin entre ses mains habillées de mitaines, l'apporta doucement vers sa bouche, elle ferma lentement les yeux et souffla dans son petit instrument de bois pour donner naissances à ses notes mélodiques avec une pointe mélancolique...

    *John F. Kennedy

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Silverangel
Pour que tout histoire soit comptée, il faut un début...

Le début de leur à histoire à eux avait débuter de nombreux mois durant, au bord d'un étang où ils se sont rencontrés, dévoilés jusqu'à retrouver leurs chemins liés. Mais c'était un nouveau départ qui se présentait à eux, la promesse d'une vie plus posée et plus calme. Fini les voyages à plusieurs mois et les longues nuits dans le froid à parcourir les longues lieues du royaume du nord au sud, de l'est à l'ouest, incessamment et faire le tour des auberges pour des nuits provisoires, mais jamais rien de solide, de concret... d’à eux, c'est ce qui leur faisait le plus défaut et qui leur manquait assurément pour leur petit bonheur personnel. La décision fut prise ainsi que la destination et depuis ce jour, ils se mirent à rêver de comment cela allait pouvoir se dérouler, des mille et un moments qu'ils pourraient partager ensemble et profiter de cette nouvelle vie.

Cependant, au fur et à mesure que la ville se rapprochait, il n'eut pas long à remarquer chez sa ravissante et merveilleuse promise, une certaine fébrilité dans ses mouvements ainsi qu'une tendance à être dans ses pensés. La raison n'eut pas longtemps à venir, c'était la première fois qu'elle allait vivre en parfaite petite villageoise et sédentaire affirmée. Cela avait quoi l'inquiéter, Elle qui n'avait jamais eu vraiment de chez soi. La peur et l'appréhension de l'inconnue n'aidant pas à calmer ses craintes de ne pas être à la hauteur ou peut être de ne pas aimer ce nouveau mode de vie... L'angelot le comprenait parfaitement et c'était à mots doux qu'il essayait de la rassurer. Il allait l'accompagner dans cette épreuve et faire cette nouvelle transition en douceur pour qu'elle puisse s'adapter et trouver sa place dans cette nouvelle ville.

Il essaya tant bien que mal à repérer les lieux, s'habituer à ses rues sinueuses et les divers endroits importants à la ville lorsqu'il perçut quelques notes d'un instrument qu'il connaissait maintenant bien, une mélodie lente et triste, presque lancinante, reflet de l'état du musicien. Il essaya de se fier à son sens auditif pour se laisser guider vers le musicien lorsqu'il arriva à un petit coin d'eau où se trouvait ... sa fiancée. Devait-il la laisser à sa propre réflexion ? Il secoua la tête, se souvenant d'une certaine rencontre où la curiosité avait pris le dessus et heureusement, alors il fit de même et s'approcha d'elle ne masquant pas sa présence pour ne pas l'effrayer, mais peut être était elle trop perdue dans ses pensés, dans sa musique pour l'entendre arriver ?
Quoiqu'il en soit, il s’agenouilla derrière elle et glissa ses mains autour de sa taille, posant ensuite son menton sur son épaule rivant azuré sur l'étendue d'eau qui ondoyait sous la petite brise fraiche qui soufflait.


-C'est très beau ce que tu jouais mon ange ...
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Maywenn
    Elle laissa ruisseler ses notes dans les airs, elle s'abandonna à sa douce mélodie pour calmer petit à petit ses angoisses. La musique avait aussi ses vertus, qui allait au delà du pouvoir médicinale de certaines plantes aussi forte soient elle, elles ne pouvaient rien pour les maux de l'âme.

    Le vent caressait son visage puis sa longue chevelure, le passage des flots semblait emporté avec lui les mauvaises ondes, quelques rayons venaient ricocher sur la surface de l'eau en laissant sur leurs bonds quelques scintillements.
    Elle entrouvrit de temps à temps ses paupières pour permettre à ses azurs de profiter de se spectacle qui lui donna plus de souffle pour nourrir son frestel.

    Comme la Nature est magnifique a qui prend le temps de la contempler et de l'écouter...

    La mélodie de l'herboriste ralentit peu à peu au fur et à fur qu'elle entendit des pas se manifester derrière elle. Au début elle était méfiante, chose qu'on apprend quand on a vécu une vie des plus piratesque, elle pensa déjà sa dague soigneusement accrochée à sa cuisse.
    Mais cette méfiance s'envola aussitôt avec ses notes, il n'y avait pas deux halos comme le sien.
    Elle ferma les yeux elle le sentit contre elle, ses mains se glisser autour de sa taille et son visage venant se coller au sien. La fille de l'onde, esquissa un sourire et se reposa sur lui, cessa de jouer posa son instrument sur ses cuisses puis ses mains sur les siennes.


    -C'est très beau ce que tu jouais mon ange ...

    Elle ne pouvait faire autrement que de penser au jour ou entre eux, tout avait commencé. De LA journée où naquit leur histoire, c'était au bord d'un point d'eau, un étang. Lui le mélancolique, elle la petite âme baladeuse qui fut poussée par la curiosité pour aller à sa rencontre...
    Le point d'eau était toujours là, à la nuance que c'était un fleuve et les rôles étaient inversés.


    Rien ne peut être aussi beau que toi mon coeur...

[ Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.*]

    Elle esquissa un sourire, savourant sa présence qu'à elle seule la rassura, l'apaisa...
    Elle se sentit bien bête. Comment pouvait elle laisser ainsi ses démons lui faire des misères alors que là, tout contre elle, elle était sans doute avec l'un des plus merveilleux des hommes et que dans quelques jours, elle sera liée à lui à jamais ... Elle se promit de tout faire pour enfin se délier de ses chaînes invisibles, pour Lui, pour elle, pour Eux. Il fallait qu'elle mette un terme à cette dualité qui se batailla sans cesse, son côté sombre venu de son père et son côté lumineux venu de sa mère... Apprendre à les apprivoiser pour enfin laisser qu'une entité s'exprimer, elle même.
    Elle serra doucement sa main dans la sienne comme pour sceller cette promesse silencieuse.


    Elle caressa son visage contre le sien en fermant les yeux.

    Je t'aime mon Angelot...


    * René Char

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Silverangel
Alors que ses mains se posaient autour de sa taille,il sentit qu'elle posait ses mains sur les siennes et les serra doucement contre elle, comme un besoin de l'avoir près de lui. Il frotta légèrement sa joue contre la sienne dans une douce caresse complice.

Il voulait lui montrer qu'il était là et qu'elle n'avait rien à craindre de cette nouvelle aventure parce qu'elle n'était pas seule et quand bien même cette vie ne lui convenait pas, sa seule et véritable maison était ses bras. Ce petit cocon, cette place qu'elle occupait actuellement, blottie contre lui qu'il réservait à tout instant pour les bons moments comme ceux remplient de doutes ou de peur.



Je t'aime mon Angelot...


Moi aussi je t'aime ma Fée ... Plus que tout

Il resserra doucement sa prise autour de sa taille et caressa tendrement son ventre, aucunement pour lui insuffler du désir comme il se plaisait quelques fois ... Souvent... tout le temps même ? Non, seulement une tendre caresse pour la calmer, la rassurer, la cajoler. Il souhaitait qu'elle puisse oublier ses vieux démons qui l'assaillaient dans ces moments là pour se concentrer sur leur vie à eux, à deux. De lui apporter son amour, son calme et l'aider à trouver la paix à son âme. Paisible et inaltérable, tel était le caractère de cet angelot qui solide comme un roc dressa un rempart pour protéger sa petite fée tout en lui apportant un soutient sans limite sur lequel s'accrocher. Car un était devenu deux pour ne plus jamais revenir à l'état d'unique.
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Maywenn
    Son sourire s'élargit davantage au fur et à mesure de son murmure. Se blottissant dans ses bras qui l'entour, savourant le contacte de son visage contre le sien.
    Il lui en fallait pas plus pour se sentir mieux. Ses mots, ses caresses, avaient comme des principes actifs puissants pour soigner ses maux.
    A ses yeux, il était véritablement un ange. Un bel ange aux yeux azurs, il avait tout de ces êtres céleste. La grâce, la gentillesse, la compassion, la générosité tout aillant des épaules solides, une force et une détermination... Peut être devrait elle à nouveau occulter son dos, pour rechercher une parcelle de preuve, le moindre petit détail qui prouverait qu'il avait bien une pair d'ailes.

    Ses yeux regardèrent l'horizon. Mais pas seulement, c'était comme regarder son avenir, chose qu'elle n'avait pas l'habitude de faire. Même çà, c'était un changement pour la gamine... Surement que d'ici quelques semaines, elle en rira.
    Elle c'était assez apaisée, assez rassasier. D'un coup elle pensa à son angelot, il ne devait pas être une position des plus confortables, elle se mordilla la lèvre, un peu ...beaucoup honteuse même de s'en soucier que maintenant.

    Elle déposa un baiser sur sa joue.


    Mon ange, nous serions bien mieux au chaud à l'auber....humm.... non... pardonne moi...

    Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire. Difficile de changer ses habitudes ...Puis elle continua sur un ton amusée.

    Pardonne moi... je veux dire...chez nous. Chez nous. ... au 328 Quartier Sud ...
    Ciel tu vas devoir veiller sur moi soir, après soir... dès fois que j'aurai la folie de prendre la route ....


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