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[RP] Petits Tyrans ou petits Dragons?

Mabelle
Enfin une voix qui eut le don de rassurer subitement le tumulte mental dans lequel se trouvait l'Everlange !
Mabelle manqua de sauter au cou de sa cousine tellement sa joie de l'entendre était profonde !

Nerwendile a écrit:
Mabeeeeellle !! Qu'est-ce qui s'paaaaassse ? C'est encore Adeline qui est dans le coup ?

Mais à peine se précipitait vers elle pour lui expliquer l'extravagance de la situation, que déjà, son ivrogne de cousine courait vers les tonneaux !
Nerwendile a écrit:
Excuse-moi, j'ai trop soif !


- Tsssss ! Reviens ici toi !

Et de l'attraper par le ruban de sa jupe pour la retenir !

- NERWEN ! Reste ici ! Ne me quitte pas ! Tiens du calva j'en ai là ! Elle ouvrit et lui tendait sa gourde en poursuivant Il s'agit de Lizie ! Elle est en route vers Dieppe, peut être même est elle déjà arrivée, pour ACCOUCHER !! Et elle n'a rien trouvé de mieux que de rentrer tout bonnement en CHARRETTE ! Mais...mais peut être même a t-elle accouché en route ????

Elle se tapa le front de la main en mettant sous le nez de Nerwen le billet envoyé par sa soeur l'informant de son proche accouchement, ses yeux en roue de charrette, ne sachant plus quoi faire ni quoi imaginer, tellement tout cela lui paraissait invraisemblable. Au même moment, elle aperçut la petite Bruni qui semblait perdue dans la ruelle des tavernes.

- Nerwen, regarde Bruni est là toute seule...elle semble un peu perdue ...? Viens ! On l'emmène à la Chope ! La gourde ne suffit plus de toute façon : nous devons réfléchir à quoi faire et sans calva, réfléchir c'est périr !

- BRUUNIIIIII !
braillait-elle tout en tirant sa cousine, lèvres pendues à la gourde, vers la jeune enfant déjà bien perspicace.
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Brunissendre
Un hurlement. La voix de tatoune qui criait mon prénom. Gauche. Droite. Je trouvais sans mal ma tata, qui tirait Nerwendile, que je venais à peine de rencontrer. Bébène derrière moi, je me mis à courir vers elles, et j'arrivais à leurs côtés

Piouuuf. L'est où tatAli ?

Sagement, je fourrais mon pouce dans ma bouche et les suivit. Je n'avais pas vu Ali et chachane depuis des jours. Le manque se faisait sentir dans mon esprit. J'esperais que la perte du ventre de tatAli me permettrait de les revoirs.
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"The show must go on..."
Journaliste
Le journaliste grommelait silencieusement dans son coin en suivant Alizarine, éberlué par sa manière d'agir qu'il n'avait pas prévu si...directe. Au moins pensait-il qu'il pourait dire bonjour, saluer, parler ! Mais non, il fallait suivre et obéir. Et le journaliste avait trop peur pour oser toute rebellion. C'est donc avec bonne volonté - pouvait-il faire autrement ? - qu'il laissa sa monture et la suivit jusqu'à la taverne.

Ses fiches, ses fiches...il réfléchissait à ses fiches dans lesquelles il avait rassemblé tout ce qu'il devait savoir sur la rectrice. Bien, il pensait tout maîtriser. Mais lorsqu'il se retrouva devant elle, il se demanda tout à coup : des questions ? Mince ! Il avait oublié de penser à des questions !!

Il soupira doucement de soulagement lorsqu'une autre femme se mit à parler à la rectrice, une Everlange aussi à tous les coups. Il était donc dans un repère d'Everlange...et une petite voix dans son esprit criait : "danger, danger, danger !" mais heureusement sa dextérité de journaliste lui permettait d'improviser les questions au fur et à mesure. C'est pourquoi, avant même que la rectrice ne put répondre à Leandana et tandis qu'elle grimaçait étrangement - était-ce un signe d'impatience ? - il put lancer sa première question avec entrain et un sourire qui se voulait rassurant...pour lui-même évidemment :


Bonjour-madame-la-rectrice-tout-d'abord-merci-du-temps-que-vous-avez-bien-voulu-nous-consacrer-peut-être-pourrez-vous-nous-parler-un-peu-de-vous-et-nous-dire-qui-vous-êtes-pour-nos-lecteurs-parce-qu'ils-aimeraient-en-savoir-un-peu-plus-sur-vous-par-exemple-votre-nom-lieu-de-naissance-d'habitation-votre-famille-en-gros-qui-êtes-vous-merci-beaucoup-?

Il souffla. Ouf...peut-être avait-il parlé trop vite sous l'effet du stres ? Il tremblait légèrement mais essayait de ne pas le laisser paraître. Faites qu'elle réponde correctement, par pitié ! Et qu'elle ne lui demande pas de répéter sa question...
Kathryn.brehnian
Des heures de trajet, chahutée sur les chemins, avec pour principale mélodie les jurons égrenés par Alizarine, à qui on devait concéder une grande inventivité en la matière, et alors que l'on touchait enfin au but, enfin que l'on arrivait à Dieppe quoi, que Kathryn commençait à redevenir optimiste voilà qu'un journaliste débarque. Il a bien choisi son moment, lui, songea la garde-malade du jour, et alors qu'elle s'apprête à le rembarrer d'un très gracieux «  La rectrice est indisponible pour le moment, veillez vous représenter plus tard » la tirade mourut avant même d'être prononcée quand ladite rectrice lui faussa compagnie.
Kathryn hocha la tête incrédule, hésita un temps à suivre Lizie et son acolyte, et finit par maugréer entre ses dents un très convaincu
« Tu ne perds rien pour attendre, toi. »

Bilan, elle se retrouvait avec une charrette sur les bras, pas littéralement heureusement, une Everlange à retrouver dans une ville qu'elle connaissait peu au final, et une parturiente en fuite. Normal...
Pour lui faciliter la tâche, bien sur la dragonne lui demandait, enfin si l'on pouvait appeler ça une demande, de rejoindre la seule des femmes du clan Everlange qu'elle ne connaissait pas.

La jeune femme souffla un peu, récupéra sa sacoche fort malmenée par Alizarine mais où elle trouva tout de même son petit écritoire de voyage qui n'avait pas trop souffert.
Un bref message destiné à son mari, l'informant en quelques phrases de sa localisation actuelle et du comment du pourquoi. Encore quelques uns pour lui rappeler que si elle était parfois têtue, comparée à d'autres femmes, qu'elle ne citerait pas, enfin...finalement si, elle était tout de même angélique, et elle espérait qu'il avait conscience de la chance qu'il avait.
Pas de quoi sceller, alors le message fut simplement plié et confié à un jeune garçon avec une piécette pour qu'il aille le délivrer à Orival.

Maintenant, mission Everlange. Pendant un temps qu'il lui sembla infini, la jeune femme erra dans les rues de Dieppe, se renseignant à chaque carrefour sur l'endroit où elle pourrait trouver Mabelle d'Everlange.
Et bien entendu, dans ces cas-là, quand on en avait besoin, il n'y avait jamais de visage connu qui surgissait, de manière tout à fait opportune. Enfin, au bout d'un moment, les témoignages convergèrent, et elle mit enfin pied à terre et poussa la porte d'un batiment.

Nerwendile ! Et vous devez être Mabelle ! Je suis contente de vous trouver enfin, j'ai conduit Lizie depuis Caen jusqu'à ici, mais elle s'est enfuie, formulé comme cela c'était risible, la femme sur le point d'accoucher avait réussi à lui fausser compagnie, et la blonde retint difficilement une moue amusée, avec un journaliste. Cette bourrique pense avoir encore le temps, mais plus tant que cela je pense. Elle parlait calva, si cela peut vous aider à la retrouver, ajouta t-elle peu convaincue.

Kathryn leva les yeux au ciel...les normands et leur calva, qu'Alizarine n'en parle pas aurait à la rigueur été plus significatif, là cela ne limitait les lieux de recherche qu'à...eh bien toutes les tavernes de la ville, ainsi que toutes les maisons, mais on devait également pouvoir en trouver en plus en moins grande quantité dans chaque échoppe...Côté indice inutile, on ne faisait pas mieux en fait.

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Nerwendile
A peine avait-elle voulu se pencher pour aller chercher quelques bouteilles cachées dans une des multiples armoires, que Mabelle la retint expressément pour lui communiquer LA grande nouvelle.

Hoooo...je sens que ça va pas être une bonne journée...

En effet, tout Dieppe risquait d'être en ébullition, et les cris de la grande Dragonne risquait de faire fuir les poissons frétillants du lac.

Pfff, elle pouvait pas choisir un autre jour que c'lui-ci ?

La p'tite Bruni était arrivée, surprise de tout ce charivari.

Bonjour Bruni ! T'inquiète pas, on va la trouver Tata Ali. Suffit juste que...bon...en fait, je ne sais pas comment la retrouver...mais il faudrait peut-être l'appâter avec ce qu'elle aime le plus...Qu'est-ce que cela pourrait être ?

Mabelle avait pris les devants. Direction la Chope Joyeuse. Comme cela, elle était sûre d'être au courant de tous les potins, étant donné que cette taverne était la plus réputée du coin. Nerwendile fut intimée de s'occuper de Bruni et de Bébène qu'elle installa à une des tables.

Ca y'est...ça commence déjà...Garde d'enfants, j'te jure...j'vais me retrouver entouré de dix milles gamins, ça va être chouette dis donc ! Tata Nerwen, Tatie Nerwen, Tante Nerwie, pfff...j'veux une compensation !!!!

Mais ce n'était pas pour autant qu'elle n'aimait pas les enfants.

Bruni ! Je ne sais pas faire les galettes au miel comme ma soeur. Par contre, la potée Nerwendaise, c'est ma spécialité ! Mabelle pourra te dire qu'elle en a mangé tout plein, tellement qu'elle avait le ventre tout rond et qu'elle ne pouvait plus courir après le repas !

A cet instant, une femme entra dans la pièce.

Kathryyyn ! Contente de vous voir ! Comment allez-vous ?

Nerwendile regarda son ventre, qui n'était plus aussi rebondi que lors de sa précédente rencontre.

Alooors, comment il s'appelle votre bout ?

Kathryn avait donné les détails du voyage des deux femmes. Pour sûr que Lizie n'en faisait qu'à sa tête. C'était bien un de ses traits caractéristiques.

Ca va pas être facile...Un journaliste, dites-vous ? Ca ne court pas les rues...Peut-être trouverions-nous plus facilement cedit journaliste, qui nous mènera à Lizie, plutôt que de faire toutes les maisons qui contiennent du calva.
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Deedee
Elle avait cru entendre un coup de tonnerre dehors. Bizarre, le ciel était bien trop clair pour que l’orage soit annoncé. Alors a moins que ce ne soit une invasion d’Artesiens, de Bretons ou d’Irlandais, les coups de canon des navires de guerre voguant au large de cotes, elle ne voyait pas trop d’où pouvais venir ce bruit, semblable a un gros orage… A moins que…

-Ahhh Lizie !!!! C’est elle j’en suis sur !!!

Et ne demandant pas son reste, quittant précipitamment son moulin sans prendre le temps de se changer, Adeline se précipita dans les rues de Dieppe a la recherche du dragon.

-Dites ! Vous n’avez pas vu Alizarine ? Vous savez, le dragon, gros comme ça ? Oui oui, la dame qui ressemble a un tonneau ? Je suis sur de l’avoir entendu crier ?

Oui, bon, elle devait surement passer pour une folle a demander partout son chemin mais tant pis ! L’heure était grave, une colonie de petit dragon allait voir le jour, ce n’était pas le moment de flâner.

-Mabellllllllllllllllllleeeeeeeeeee !!!! Nerwennnnnnnnnn !!!!! Vous etes ouuuuuuuuuuu ???? Y’a quelqu’uunnnnnnnnnnnnnnnn !!!
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Johane
Johane avait calé Adhémar endormi, à l'arrière entre deux sacs de blé et les rênes entre les mains, encourgeait l'animal qui galopait à tombeau ouvert depuis des heures. Plus le temps passait et plus elle s'interrogeait. Des maisons au loin la rassurèrent, certainement Dieppe et elle n'avait toujours pas rattrapper Alizarine.

Mais comment diantre pouvait -elle aller aussi vite, dans son état !

C'est quand elle aperçut Princepatrick lancé dans un discours électoral et haranguant la foule qu'elle réalisa la situation... elle avait pris la mauvaise direction et venait d'arriver à Avranches et non pas à Dieppe. Elle soupira, furieuse, et se mit en quête d'une auberge pour changer son cheval qui était épuisé. Il lui fallait parcourir le chemin dans l'autre sens et rejoindre enfin Dieppe. A ce rythme, Duchessa aurait le temps de mettre au monde une dizaine de dragonets.
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Rochane
[Dieppe, calme Dieppe....]

Pour sûr que Rochane ne s'attendait pas à trouver un attroupement d'Everlange ce matin-là sur la place du village! Elle s'était levée tôt, avait fait un tour au marché, puis en taverne... La ville avait l'air déserte... Bizarre... C'était bien sûr sans compter sur la population Everlangeresque qui peuplait le village! La quiétude ne durait que rarement longtemps!

Trop calme donc pour une matinée Dieppoise... Que se passait-il donc? Rochane poussa la porte de la Chope Joyeuse et se retrouva nez à nez avec sa soeur et sa cousine. La petite Brunie était là aussi, ainsi que Johane. Rochane pouvait détecter l'affolement de sa cousine, même à quinze mètres d'elle. Mais qu'est ce que c'était que cette histoire encore?

La brunette s'avança donc. Elle salua Johane, fit un gros bisous à Brunie, puis regarda sa soeur soupçonneuse, puis sa cousine.


Bon! Qu'est ce qu'il vous arrive ENCORE?!
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Mabelle
Mabelle songeait qu'elle avait du coffre finalement ! En un lever de coude, elle se trouvait entourée des Everlange, Deedee (qu'un des petits messagers avait ramené à la Chope), Bruni et une normande bien connue, bien qu'elles n'avaient jamais été présentées.

"Respirer...Inspirer...respirer...inspirer..." se répétait la dieppoise au milieu de ce tohu bohu infernal.

- Le bon jour à toutes ! Sourire en tranche de potiron.... L'heure est grave ! ....Mais...Mais où est mon Amour ??? Petit rehaussement sur la pointe des pieds pour regarder par la fenêtre n'imaginant pas que son Amour était déjà à l'intérieur...un peu soucieuse, elle reprit toutefois ses esprits, Jean ne devait pas être très loin Ahem...Je disais donc : l'heure est très grave !
- Les Tyradragosaures sont sur le point de nous envahir ! Préparer les écus et les seaux d'eau ! Mais surtout OU EST LA MAMAN ????!!! Lizie a dit qu'elle arrivait pour accoucher mais personne ne l'a vue ???

Plantée sur ses pieds, mains sur les hanches, regard interrogateur et en même temps un brin désabusée par la situation vaudevillesque, elle renchérit :

- Où sont les parents des dragonnnets tyrannesques ??? Dame, se tournant vers Kathryn, vous dites qu'elle s'est enfuie avec un journaliste et du calva ?? Corne de Bouc ! Elle m'a chipé du calva pour aller convoler avec un autre ! Et en plus toute prête à mettre au monde des p'tits Everlange ! Gné pas potib ! Il faut établir un plan ! Rochane ! Nerwen ! Deedee ! Nous devons la retrouver ! Et si elle a emmené du calva c'est, évidemment, celui de ma cave hein ! Mais j'espère que le journaliste n'est pas celui de mon coeur !

Soudain très anxieuse à cette idée, elle regardait chacune tour à tour, ne sachant plus quoi imaginer, pestant contre l'impulsivité dragonesque de sa soeur !
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Alizarine


Coincé entre Léandana et le journaliste, Lizie se renfonça dans l'angle qui lui permettait de voir au travers de la minuscule fenêtre de taverne donnant sur la rue. Même pas le temps de chercher une réponse pour sa soeur que le journaliste enchainée sur une question. Vu la question cela allait lui prendre des heures et Leandana irait prévenir sa soeur et ses cousines.
Prenant donc son air le plus rassurant et surtout faisant semblant d'être sûre a 99.9999999% d'elle

Ah Léandana justement je t'attendais


Entre soeur les petits mensonges ça passe non?

Alors Gidius est peut être en route pour rejoindre Dieppe. Comme je ne voudrais pas qu'il tourne en ville je me disais que tu serais très gentille d'aller voir. Les filles vont pas tarder elles sont a côté.


Et elle fit un geste vague de la main pour signaler le quartier des tavernes. C'était crédible non? Et puis pas totalement faux elle ne pourrait pas se cacher éternellement de toute manière. La discussion dura encore quelques minutes, il fallut convaincre , amadouer et puis peut être que Leandana en désespoir de cause irait voir a la choppe. Lizie n'était sûre de rien après tout cela. Mais que voulez vous Gidius lui disait toujours de faire comme elle voulait. Il fallait pas s'en plaindre ensuite!!

Encore une contraction. Tout compte fait elle n'aurait peut être pas autant de temps que ce qu'elle pensait. Attrapant voir en broyant la main du journaliste elle répondit

Parbleu jeune homme c'est moi qui accouche et c'est vous qui respirez pas!!!
La voyez vous je suis une femme enceinte d'enfant fait avec l'homme que j'aime qui se nomme Aegidius. Je crains... arggggg...

broyage de main

que tout compte fait il me prenne bien pour une folle même si il m'aime. Tout ça parce que j'ai eu la fameuse idée de rentrer de Caen jusqu'à Dieppe pour accoucher après l'ouverture des cours universitaireeeeeeeeeeee



Bon dieu ça faisait mal.Et les clients commençaient a s'inquiéter et a sortir en douce. Elle du d'ailleurs faire retenir de force certain.

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Aegidius
[Aux portes de Dieppe]

L'attente n'en finissait plus... Bien sûr avec les rumeurs en provenance de la frontière champeno-artésienne, le Duché avait dû faire en sorte de sécuriser au mieux Dieppe, ce qui impliquait une veille plus stricte aux portes... Ce qui inéluctablement entraînait des délais quant à leur franchissement. Non sans mal il parvint tout de même à passer. Une fois dans Dieppe il fallait se retrouver… Où irait donc la Matelote pour accoucher ? Dans son antre assurément. L’Antre des Everlange.

Il fit alors route vers la Chope Joyeuse.

Après différentes rues et ruelles bondées ou vides il arriva non loin de la Chope et à en voir l’agitation qui semblait en émaner il ne s’était visiblement pas trompé de destination. Il attacha son cheval à un anneau disposé pour cela sur l’un des murs et alla vers la porte. Il essayait de comprendre ce qu’il en était à travers mais n’y parvint pas. Il toqua et entra.


Le boujou les Everlange, où en est-elle ? Cela a commencé ? Cela étant il y avait trop de monde pour que cela soit normal. Qui était avec elle puisque tout le monde semblait là ou presque ? Non il manquait Leandana… Qui d’autres ? Où est-elle ? Demanda-t-il légèrement anxieux.
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Beldurian
Le jeune homme fronçait les sourcils lorsqu'il entendit quelqu'un crier. Cette voix...il la reconnaissait...mais à qui pouvait-elle bien appartenir ? Leandana lui cachait la vue qui lui aurait permis de savoir qui était en train de crier ainsi, et c'est seulement lorsque l'Everlange se décala qu'il reconnut Alizarine. Il resta un instant sans mot dire, ouvrant grand la bouche avec stupeur.

Alizarine était là, à première vue sur le point d'accoucher. Son ventre proéminent comme les contractions qui se donnaient à voir jusque dans son visage ne laissaient aucun doute sur ce qui se passait. Elle était en face d'un journaliste de La dépêche, que le jeune homme connaissait puisqu'il était rédacteur en chef du journal. Et quel journaliste était-ce là ! Celui qui était en train d'interroger probablement Alizarine pour une entrevue était peut-être le journaliste le plus instable du journal. Un homme si consciencieux qu'il était incapable de se concentrer sur plus d'un fait à la fois. Nul doute que la rencontre des deux personnages, Alizarine et lui, allait être pour le moins étonnante.

Le jeune homme réfléchissait, se demandant que faire. Venir en aide à son journaliste, qui en aurait sans doute un grand besoin ? Mais cela signifiait qu'il lui faudrait assister à l'accouchement...une lourde responsabilité qu'il n'avait pas nécessairement envie de prendre. Il imaginait déjà la lame d'Aegidius et le regard acéré d'Alizarine si cela devait se passer mal par sa faute.

Son premier mouvement fut donc de se lever pour aller discrètement sortir par la porte, comme si de rien n'était. Mais le sens du devoir ne lui permettait pas d'abandonner là une femme qui, tout Alizarine qu'elle était, aurait surement besoin de réconfort et d'une présence pour l'épauler pendant l'accouchement. Et si cet accouchement s'annonçait si spectaculaire qu'il l'imaginait, Leandana seule n'y suffirait peut-être pas.

Il soupira doucement, secoua la tête, et s'engagea vers la table à laquelle était assise Alizarine pour s'asseoir à côté du journaliste, qu'il vit crispé de terreur et de douleur lorsque l'Everlange lui eût saisi sa main. Il sourit légèrement, quelque peu indécis sur la posture qui convenait.


Ahem, bonjour vous deux...besoin d'aide peut-être ?

La question était bien trouvée, se disait-il, car elle s'adressait aussi bien à l'un qu'à l'autre. Et en regardant le journaliste, avec une pointe de mécontentement dans le regard, il s'apprêtait à lui dire qu'interroger une dame enceinte et sur le point d'accoucher était une folie, d'autant plus une Everlange ! Mais après tout...cela ne ferait-il pas lire plus encore La dépêche ? Il perdit donc de longues secondes à réfléchir sur ce sujet, tandis qu'Alizarine était visiblement en train de souffrir à côté. Visiblement, lui-même ne se rendait pas encore bien compte de la situation ; ou peut-être ne voulait-il pas s'en rendre compte.
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Jean Beldurian,
Seigneur de Ponteliere,
Propriétaire d'un moulin et de champs de blé,
Ambassadeur de Normandie,
Rédacteur en chef de "La dépêche rouennaise",
Sous-Intendant des Finances de la Normandie.
Brunissendre
Et ça arrivait de partout, et ça parlait, et ça suait. Nerwen avait été cantonnée au rôle de baby-sitter. Je n'avais pas ma place ici, trop de chose de grands. Je montais sur bébène, et sortis sur son dos. J'avais néanmoins laisser un mot à nerwen pour la prévenir.
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"The show must go on..."
Mabelle
A peine eut-elle achevé ses mots que le papa Tyran arrivait et qu'au même moment le molosse de Bebène filait avec la Princesse sur son dos !

- Ah vous voilà vous ! On a failli attendre ! Puis à la vue de la fuite de Bruni ...Bruuniiiiii ! Reviens ! Reviens vite !! Se tournant de nouveau vers Aegidius ...Comment cela où est elle ??? C'est précisément ce que je vous aurais demandé si vous n'aviez posé la question avant ! Et donc ?? OU EST ELLE ???

Mains sur les hanches, tapant du pied, regard tour à tour vers Bruni sortante et Aegidius, l'Everlange attendait impatiemment une réponse mais cette fois inquiète de la disparition de sa soeur :

- Mais ..mais ...?? Et si elle était en train d'accoucher seule sur le bord d'un chemin ??
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Brunissendre
Tatoune qui m'indiquait de revenir. Un homme papotais avec elle. Tout deux avaient l'air inquiet. Je soupirais.

Te fais pas de soucis tatoune, je reviendrais ap'ès, je vais me p'omener avec Bébène, c'est tout. Je vais pas fatiguer TatAli. A plus ta'd.

Comment expliquer que ça, c'était un peu trop pour moi, qu'en plus, sans doute que TatAli n'aurait pu le temps d'etre avec moi après son accouchement. Je regrettais parfois ce que les grands appellaient ma vivacité d'esprit : elle me faisait poser trop de questions.
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"The show must go on..."
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