Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Dites 33!!

Zelgius
Le Dément continuait à grignoter entre deux paroles, certes il mangeait bien moins qu'il ne buvait mais il mangeait toujours plus que quand il était seul.
Les questions que sa filleule lui posait étaient en revanche bien des choses auxquelles il ne s'attendait pas. Il n'avait parlé que rarement de l'avenir du bousou avec Andhara. Il lui avait dit une fois qu'il le reconnaîtrait mais il n'y avait guère fait plus attention que cela.

Et pourtant...


Tu as pourtant fermé l'Ambroisie quelques temps plus tard. Un incendie aurait pu être une bonne raison. Mais, ce n'est pas ce que tu veux savoir...

Le Champlecy avait posé son poignard sur la table une fois le morceau de charcuterie terminée et fixait maintenant Kateline. Il eut fallu croire que la question de l'enfant dissimulait une tout autre question : "Es-tu prêt à faire ce qu'il faut pour te fondre un peu plus encore dans tes mensonges ?" Ou tout du moins ce fut ainsi que le Dément interpréta la chose.

Qu'ils me retirent mon rang si ils le veulent, je n'en ai cure !
J'ai vécu dans la crasse et la misère durant toute mon enfance et j'ai amassé bien des richesses, je peux tout acheter si je le souhaite, je pourrai être plus présent sur la scène politique que Nathan, je pourrai être à la gauche de George si l'envie m'en prenait.
Cet enfant sera reconnu et il ne sera pas un bâtard, dussé-je en perdre le semblant d'honneur qu'il reste à une noblesse en perdition dans un pays où la seule loy est celle du plus chenousi.


Alors qu'il parlait il avait son verre à la main, verre qu'il porta à ses lèvres en baissant son regard vers le liquide qu'il s'apprêtait à boire et y voir le reflet de ce qu'il était véritablement : il n'était pas un noble, il n'était pas un berrichon, il n'était peut-être pas même Homme.

Une bête, voilà ce qu'il était. Une bête se repaissant du sang de ceux qui osaient s'approcher trop près de sa "famille". Et un nouvel être allait arriver dans ce groupe bien hétéroclite.

Le verre vola alors au travers de la pièce avant d'avoir atteint ses lèvres alors qu'à cette constatation se mêlait la découverte de la direction que prenait Pouikie.


Seiko n'a rien de ce que peut prétendre une cousine ! Elle n'est pas de mon sang, nous n'avons aucun lien quel qu'il soit et elle ose montrer un exemple à Clémence !

Il se leva alors, laissant le fauteuil basculer dangereusement vers l'arrière et posa ses mains sur la table de manière à faire trembler les plats.

Qu'elle ne s'avise jamais de recroiser mon chemin, elle ou son semblant d'époux si elle ne veut pas terminer sur ma table ! Personne ne décidera jamais de ce que doivent devenir ceux de ma famille. Que ce soit une De la Rose Noire ou un héraut sans une once de respect pour sa propre fonction ! Mariage ou non, le bousou sera reconnu et rien ne viendra s'opposer à ma volonté. Rien !
_________________
Kateline
Point sensible ! Elle avait touché un sujet chatouilleux, de toute évidence. Kate garda son calme lorsque le Dément se mit en colère.
Ses paroles plus moqueuses qu’autre chose avaient eu un impact différent dans l’esprit zelgusien. Une fois le verre brisé, et son parrain pas loin de faire valser la table et tout ce dont elle était recouverte, elle répondit.


Je ne crois pas que ce soit une volonté de ta cousine « par alliance » que d’être l’exemple de la gazoute… pis si c’était le cas… je ne voudrais pas être à sa place là tout de suite…

Mourir des mains du Dément était sans doute une des pires atrocités qui pourrait arriver à un être humain. Quels que soient ses péchés et ou ses vertus.
Cependant, elle ignorait qu’il était en froid avec le couple adultère, ce qui lui fit se poser une question. Pourquoi ?


Je te croyais proche de cette famille d’adoption, on dirait que le vent a tourné.
En même temps… se coltiner des arrivistes et basins de surcroît, je comprends que ça puisse peser familièrement parlant.


Les seuls Rose Noire pour qui l’Ebène avait du respect étaient deux. D’abord sa marraine Oufette, qui avait disparu au sein d’un couvent depuis de trop nombreux mois à son goût. Puis Mine, qui en dehors d’être le plus grand ch’nasseur du Berry était un fameux économiste, ainsi qu’un collègue auprès de qui Kate avait pris grand plaisir à travailler lorsqu’elle était au conseil ducal. Un ami, avec le temps. Et c’était tout, sauf peut être Orian le fils d’Ouf. Elle avait quand même de l’amitié pour lui aussi.

Parfois quand on se choisit sa famille… il faut faire attention.

Elle pensait à toutes ces alliances qui allaient bon train en Berry actuellement. Et de penser à Nathan, qui montrait si souvent que celle qu’il avait lui-même contractée ne le satisfaisait plus.
Où ces mélis-mélos allaient-ils les amener ? A la consanguinité. Et la dernière à vouloir vivre au milieu de consanguins, c’était bien Kate.


Pour ce qui est de la noblesse, je pense qu’une véritable prise en main serait nécessaire par un véritable Hérault pour qu’on puisse parler de noblesse en Berry.
L’hérauderie tournait, et tournait bien, lorsque je m’en occupais. Il me manquait juste une marge de manœuvre. Et cette marge devrait être instaurée par un futur Hérault.


Elle n’argumenta pas outre-mesure l’idée qu’elle venait d’évoquer. Si les nobles berrichons un jour lui permettraient à nouveau de remplir cette charge, les choses changeraient. Et vite.

Cesse donc de t’en prendre à ma vaisselle, et à mes meubles. Assieds-toi je te prie, je ne suis pas une sauvage… du moins pas à table.
J’aimerais que nous terminions ce repas sans que toute la nourriture finisse au sol.


Dit elle d’une voix posée, mais sans recours.
_________________
Zelgius
Tant de signification toutes plus différentes les unes que les autres pour si peu de mots. Et alors que l'on eut pu penser qu'il n'y avait guère de mauvaise interprétation possible, il y a eut... Le Dément.

Que ce soit sa volonté ou non, elle ne sera jamais un exemple pour quiconque, et tant que je serai en Berry, elle n'aura d'influence et de volonté que ce que je lui accorde !

Voilà qui était dit pour Seiko de la Rose Noire, celle qui se grossissait à vue d'oeil à chaque macaron arrivant entre ses doigts. Si sa fille se devait de suivre un exemple que ce ne soit pas celui d'une gazoute de bas étage qui, de par sa simple présence, irritait le nez du Champlecy.

Y n'sont rien pour mi ! Champlecy, co j'en ai l'sang ! Les Rose Noire eux n'savent que chiâler et détencer !

Un Champlecy en colère était un Champlecy qui ne s'exprimait plus qu'en berrichon... Mais il était tellement rare de le voir en colère que bien peu de personne pouvaient se vanter de l'avoir entendu parler sa langue naturelle.

Les nobles d'anui sont des boursins. C'un bourber, t'auras d'mal à l'changer et tu l'sais, Kat !

Loin d'être le noble parfait, le brun était au contraire l'exemple type du caniot perdu dans les bas-fonds de la vie pour s'élever seul. Et ce dans tous les sens du terme.

Loin était le temps où le Dément pouvait ignorer tout ce qui arrivait à le toucher derrière sa carapace d'absence d'émotions dictes normales. Il n'était plus cette personne qui n'avait pour seule préoccupation que de voir ses actes restaient dissimulé à la face du Berry. Il n'était plus celui-là qui, si il perdait son anonymat, pouvait partir pour tout recommencer ailleurs comme si de rien était. Il était...

Qui ? Qui était-il devenu ? Non... Non non. "Qu'était-il devenu ?" était une question bien plus juste.


Je... J...

La main gauche de Zelgius se porta sur le côté de son crâne alors que ses jambes flanchaient sous le poids du reste de son corps. Des images venant s'imposer à son esprit comme si elles avaient voulu en sortir tour à tour pour lui planter dans les yeux tout autant de poignard qu'elles n'étaient.

Une demi-seconde passa, peut-être un peu plus, guère plus, mais pas moins. Et il se rassit dans le fauteuil qu'il avait manqué faire tomber quelques minutes plus tôt.


Il te reste du calva ?

Il la regarda, comme si les dernières minutes qui étaient passées n'eurent jamais été dite. Et il reprit son poignard pour le planter dans une nouvelle tranche de charcuterie qu'il entama avant de lui poser une question... pour le moins troublante.

Qui y a-t-il ?


Y n'sont rien pour mi ! Champlecy, co j'en ai l'sang ! Les Rose Noire eux n'savent que chiâler et détencer ! > Ils ne sont rien pour moi ! Champlecy, ça j'en ai le sang ! Les Rose Noire eux ne savent que pleurer à chaudes larmes et faire perdre du temps !
Les nobles d'anui sont des boursins. C'un bourber, t'auras d'mal à l'changer et tu l'sais, Kat ! > Les nobles d'aujourd'hui sont des gens qui ne font rien. C'est un mal qui s'envenime, tu auras du mal à le changer et tu le sais, Kat !

_________________
Kateline
C’est en une fraction de seconde qu’on réalise les plus grands traumatismes de notre vie. Un instant pendant lequel vous comprenez que ce dans quoi vous vous êtes embarqué est sur le point de couler.
Mais il faut quand même continuer de se battre, parce que c’est souvent une question de survie.
Et Kate se rendit compte pendant la scène qui se déroula sous ses yeux que son parrain n’irait jamais mieux, que tout ne ferait qu’empirer.

L’état qu’était celui du Dément était tout simplement anormal, il sut passer sous ses yeux d’une véritable colère aux accents berrichons à… plus rien. Le calme total.
Le regard de Kateline ne s’était pas détourné un instant de son parrain. Que vous l’aimiez ou non, vous restez toujours sur vos gardes en compagnie d’un sociopathe bipolaire. Instinct de survie.
Un fou quel que soit sa pathologie aussi, et là ça dépassait franchement les capacités de Kat en médecine.

Pendant sa crise, elle le vit se tenir la tête après son coup de sang, elle eut à peine le temps de se redresser de sa chaise que le Dément retrouvait déjà la sienne.
Dans son regard, il n’y avait rien de plus que sa noirceur habituelle, plus aucune colère. Comme si rien ne s’était passé.

Kate resta coite, ne sachant plus si elle devait lui servir son verre de calva ou se rasseoir, ou rester là à le regarder tel qu’il était. Tel qu’il devenait.
Elle réalisa que Zelgius était en train de couler, bientôt ne resterait plus que la démence.
Quelques secondes passèrent sans qu’elle ne bouge. Le choc venait d’être encaissé, mais il fallait se battre.


Malbête ! Qu’est-ce qui vient de se passer là ? Tu vas bien ? Tu t’es tenu la tête… et…pfiou… calmé.
Je.. j’suis pas sûre que…


Elle ne termina pas sa phrase, pas très sûre de ce qu’elle voulait dire surtout.
Elle se racla la gorge, secoua rapidement la tête comme pour remettre ses idées en place, et lui resservit un verre.
Elle se rassit ensuite, lentement, les mains posées sur la table, ses yeux ne quittaient toujours pas Zel, ne clignaient plus presque.


Je comprends bien ce que tu viens de me dire mais… justement il faut que les choses changent. Si personne ne fait rien… il ne se passera jamais rien. Tu ne crois pas ?...

Reprendre la conversation là où elle en était, c'est tout ce qu'elle pouvait...
_________________
Zelgius
Et voir un fou passer de la colère la plus viscérale au calme le plus plat n'était pas véritablement la chose la plus simple à accepter. Une nouvelle facette de sa folie ? Peut-être bien. Ou bien n'était-ce qu'une malheureuse mais inévitable dégénérescence.

Triste ce jour où cette folie s'était déclarée. Fade ces jours où la solitude était la seule compagne. Inévitable l'évolution ! Inéluctable la Mort approchante du Dément. Déjà si présente pour Zelgius...

Zelgius est mort ! Vive le Dément !

Pourquoi était-elle debout ? Que disait-elle ?


Comment ça, "qu'est ce qui vient de se passer là" ? Es-tu malade ? Atteinte de ma souffrance ?

Le Champlecy ne comprenait pas tout à fait pourquoi sa filleule semblait si hébétée, sa réponse concernant la reconnaissance d'un enfant à naître n'était pourtant pas si étonnante que cela, si ?

Elle se rassit à son tour alors même qu'il ne se souvenait pas l'avoir vu se lever, et pourtant. Pourtant elle l'était debout. Depuis quand ?


C'est bien pour cette raison que je compte reconnaître cet enfant et que tu m'aides à valider la chose. Que pensais-tu que j'allais faire, l'abandonner dans un couvent comme je l'ai fait avec Pouikie ? Et la voir suivre le chemin qu'une qui se pense ma cousine lui tracera ? Non, non non.

Il arracha la charcuterie présente sur son poignard pour l'avaler avant de terminer sa phrase.

Je ne commets jamais deux fois une erreur. Mais tu ne m'as pas répondu, tu vas bien ?

Boire le calva dans un nouveau verre alors qu'il ne trouvait plus le précédent qu'il avait sous le nez quelques instant, à peine, plus tôt.

Tes verres disparaissent ?

Une question qui résumait fort bien à elle seule l'état d'esprit du Dément : les frontières entre sa démence et le Champlecy commençaient à disparaître. Mais jusqu'à où ?
_________________
Kateline
Kateline n’en revenait pas, Zel venait d’oublier son pic de colère qui avait eu lieu… là… juste à l’instant ! La preuve il ne comprenait pas le sens des paroles de l'Ebène. Tout en tentant de garder son calme face à lui, elle balbutia quelques mots.

Mais, moi ? Oui ! M’enfin, j’vais très bien ! C’est toi qui… Norf à la fin !

Reprenant rapidement de l’assurance, elle se devait de lui expliquer ce à quoi elle venait d’assister.
Le dément avait-il conscience qu’il commençait à perdre la mémoire ? En tout cas il venait de perdre les dernières minutes de la conversation.
Ce n’était vraiment pas bon signe.


Tu viens d’entrer dans une colère…. Tu t’exclamais en berrichon au sujet de ta fille, de Seiko, et de la noblesse… Tu t’es levé, et tu as cassé ton verre ! Tu ne te souviens de rien ?!

Elle fronça les sourcils, et secoua la tête, l’urgence s’installant tranquillement au sein de son esprit.

Pourquoi est-ce que je pose la question… ? Tu ne te souviens pas ! C’est évident !
Et la seconde d’après tu te tenais la tête, et tu t’es effondré sur ton fauteuil. Comme si de rien n’était…


Elle prit la bouteille de poire et siffla une bonne rasade au goulot, une grimace chiffonna son visage une seconde. Liqueur reposée, et agitation intérieure calmée pour le moment.

Zel, il va falloir que tu prennes soin de toi, je ne veux pas d’excuses... quelles qu’elles soient… je te vois disparaître un peu plus chaque jour…

Elle passa une main sur sa joue qu’elle frotta, et soupira. Elle ne s’était pas imaginé à quel point son parrain dérivait dans la folie. Là, elle sut.
_________________
Zelgius
La démence a ce quelque chose de merveilleux que jamais aucune n'est semblable. Et la démence du Champlecy avait ça de bien singulier que même elle ne savait vers quelle folie se diriger. Alors elle prenait toutes les directions possibles, telles les tentacules d'une pieuvre dissimulant son avancée sous un nuage d'encre !

Des tentacules s'avançant lentement mais surement dans chaque recoin de l'esprit du Champlecy. Mais les tentacules devaient bien avoir une source et peut-être, en fouillant un peu, que certains pourraient trouver où se dissimulait le corps de la Bête Démentielle.

Et alors Kateline arriva, telle une murène ! Prête à dévorer la pieuvre mais sans savoir où elle se trouvait.

Et... Elle attaqua !

En berrichon ? M'enfin, je ne parle en berrichon que pour ne pas être compris lorsque je doute de quelqu'un ou que quelque chose ne me va pas. Tu as dû rêver !

Voilà ce qu'il aurait répondu si elle lui en avait laissé le temps après l'annonce de son speech berrichon précédent, au lieu de quoi elle continua sur le verre. Et en vint même à lui demander si il ne se souvenait de rien... Lui ! Qui avait pour principale raison de son alcoolisme une mémoire trop présente et qui, si il ne l'endormait pas, se rappelait à lui dans les moindres détails.

Une nouvelle fois, il n'eut pas le temps de répondre, bien que la chose commençait à l'inquiéter pour sa filleule. Si elle se mettait, elle itou, à avoir des hallucinations...


Mais de quoi parles-tu ? Je m'en souviendrai si j'avais parlé berrichon. Je me souviendrai aussi si j'avais parlé de Pouikie, de Seiko et de la noblesse.

Il se leva à nouveau, même si il ne se souvenait pas de la première pour se rapprocher de Médikat, voir si elle n'avait pas été empoisonné ou si sa folie n'était pas contagieuse et là, là... il vit.

Il vit le verre brisé au sol, la tâche du liquide qu'il contenait se répandant encore au sol comme si il n'avait été brisé que quelques minutes plus tôt. Et ce fut ce qui était, il avait été brisé à peine cinq minutes plus tôt !

Il s'arrêta là, le regard fixait sur ce verre brisait.


Tu... Je... Non ! Non, non !

Et de deux ! Le verre qu'il tenait encore dans la main était tombait sur sa botte sous le choc subit par l'esprit Champlecyen pour aller rouler un peu plus loin et se défaire de son contenu sur le chemin.

Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Vous en avez pas assez de jouer avec moi ! Assez ! Assez ! C'est terminé !

Le Dément était recroquevillé sur lui-même, les mains autour de la tête et les doigts plantaient dans les cheveux, à les arracher presque...

Et il se releva en pivotant vers Kateline, les yeux reprenant leur teinte Champlecyenne entouré d'un halo légèrement rougissant dessinant plus profondément les cernes qui hourdaient son visage de plus en plus au fil des nuits qu'il ne passait plus.


Aide-moi.

Une acceptation ? Peut-être. Une nécessité ? Certainement. Il ne voulait pas partir, pas maintenant.

Je ne veux pas m'en aller*.

Un épisode emplit de révélations.
Un épisode annonçant les prémices de l'évolution perpétuelle d'une pieuvre cherchant la mort du Dément.
Un épisode à suivre... De près.


Réplique du Docteur dans l'épisode spécial "La prophétie de Noël (2/2)
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)