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[RP] Genève contre-attaque

Philippe_pygmalion
Philippe, lui aussi, regardait les oriflammes poindre à l'horizon.

Chouette, un peu d'animation !

Soit on gagne et on fait la fête,

Soit on perd et on sera coincés en Savoie pour 45 jours de méga fête où on pourra faire des misères à nos ennemis.

Avec un peu de chance, la prochaine élection des membres du Conseil ayant lieu dans 37 jours, on les emportera et ils devront faire de leur propre ville une ville franche pour ne pas nous avoir dans leurs pieds au conseil ! On fera encore la fête !

Savoyards, je vous adore !

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Khonsou
[Bourg, le 7 août 1461]

Khonsou arpentait non-nonchalamment les rues de Bourg, ville récemment affranchie. L'avant-veille survint ce qui devait arriver, la riposte genevoise contre les séides de l'Empereur germanique avait porté ces fruits. L'armée dirigée par Fernand avait pris possession de Bourg, tandis que celle menée par Caméliane s'emparait de Belley. Un juste retour des choses, si l'on considère le comportement des savoyards envers Genève et ses habitants. Enfin... du moins l'attitude des nobles siégeant au conseil ducal, car pour le reste de sa population, elle ne devait s'en doute qu'être en grande partie ignorante de la situation dans le Royaume. Mais qu'importe ! La vie était ainsi faite et au fond, l'ignorance était une mauvaise excuse. D'ailleurs, un défenseur de Bourg l'avait expérimenté à ses dépends.

Citation:
05/08/1461 04:12 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bourg.

05/08/1461 04:12 : Vous avez frappé Quentinn. Ce coup l'a probablement tué.


Mais Khonsou n'était pas dupe, il se doutait bien que la riposte n'allait pas tarder. Belley et Bourg étaient tombées bien trop facilement, signe que le gros des troupes devait être massé aux abords de la capitale savoyarde, Chambéry. La suite des affrontements était proche et Khonsou avait à nouveau affuté son épée dans cette perspective. Discipline qu'il maniait avec un certain talent, bien que... Celle de la dague avait sa préférence. *esquisse un petit sourire*

Heureusement, il restait encore pas mal de temps avant la suite des hostilités et Khonsou ne comptait pas le gaspiller ! Tapotant sa bourse d'argent récemment alourdie de 50 écus provenant des caisses de la mairie de Bourg, il était à la recherche d'un "lieu de distraction". Chose qu'il ne tarda pas à trouver au fond d'une petite ruelle peu fréquentée par les "honnêtes gens". Avec un petit sourire grivois, il poussa la porte d'une humble boutique aux rideaux pourpres et au-dessus de laquelle brillait une lanterne rouge.
Vikentios




      Adversus Solem Ne Loquitor


    Un sombre personnage, vêtu de noir, entouré de brume et de mystères, parcourait ce soir-là, un rempart chambérien. Il était escorté par deux soldats. En rouge pourpre. Ils n'appartenaient pas à la Savoie. Ils appartenaient à une certaine famille savoyarde. La plus puissante. La plus crainte. La plus dangereuse. L'homme en noir, c'était Antoine di Leostilla, le perfide manipulateur, comme on le surnommait à l'Est ; le tyran, au Nord ; le schizophrène paranoïaque à tendance narcissique et fanatique, au Sud ; le salaud, à l'Ouest. Il était visiblement stressé, le vicomte. Il était censé être en défense ; or son groupe allait à contresens des mouvements savoyards. Tandis que la cité craignait une invasion éclaire - comme l'avaient connue Bourg et Belley, humiliées - les gens s'agitaient, criaient, pleuraient, fuyaient, couraient, se réfugiaient.

    Marc Antoire rejoignit un quartier malfamé où un contact l'attendait. La main sur son chapeau, comme il en avait été programmé. L'un des hommes du vicomte tendit un pli au messager, appuyé contre le mur d'une maison. Mais aucune réaction de l'autre. Le garde se fit insistant, et soudainement, une ligne rouge vive apparut sur son cou. Il émit quelques souffles rauques, et s'effondra sur les pavés frais. Le messager lui avait tranché la gorge, rapidement, efficacement, et brusquement. Antoine, assistant à la scène, dégaina son épée, imité par les deux derniers soldats.

    - Restez autour de moi !... Restez autour de moi !

    Et ils restaient. Mais l'un prit soudainement une flèche en pleine poitrine et tomba par terre. Le messager se retrouva entouré de nombreux autres hommes. C'était la guerre ! Et la cité était pratiquemment déjà envahie ! Par les brigands et autres profiteurs !

    La fuite était le plus court des chemins. Antoine courut. Son garde restait derrière lui pour prendre les éventuels projectiles visant son souverain. Ils atteignirent une ruelle plus abondante, ou un escadron d'archers italiens dissuada les voleurs de s'en prendre plus au vicomte. Un carreau vint cependant se planter dans le bras du soldat. Autour de la flèche, un parchemin était enroulé.

    Sans pitié, Antoine tira la flèche du corps et déplia le rouleau. C'était sa propre lettre ! Celle qu'il allait envoyée à Dieu seul savait qui ! Une croix rouge avait été tracé sur tout ce qu'il avait écrit. Un sceau rouge, à la cire encore chaude, s'afficha au seigneur, dans le coin supérieur droit. Le visage du di Leostilla se crispa, et devint pâle. Il brûla son parchemin au premier flambeau venu.

    Il avait compris.


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Nike
Nike arriva à Belley en meme temps que l'armée Deo Volente. Depuis qu'il est en marche dans sa mission pour harceler l'ennemi, Nike ne peut que constater a quelle point les gens ne connaissent pas la conféderation helvétique et encore moin Geneve la Fiere. Comment peut-on se plaire a vivre en ces contrées arrierées? et que peut-on ressentir a lecher constament le cul de la noblesse? Tant de questions dont il ne connaitras jamais la reponse... Ayant eu la chance inoui de naitre en cette belle république qui fait tant parler d'elle quelle est l,envie du monde entier, Nike ne pourras jamais comprendre la soumissions naturelle de ces pays étranges.

pauvres en lois, pauvres en argent, pauvres en droits, pauvres d'esprits mais riches en noblesses, pauvre peuple pitoyable ...

Peut-etre pourrons nous liberer ces esclaves de leur joug...
Amedee.le.lion
Deux jours durant, le jeune Amédée de Montjoye s'était promené tantôt dans le sillage du Capitaine, et flânant le reste de son temps, la haut, sur les remparts de la cité. Lorsqu'il aperçut les bannières des armées impériales à l'horizon, la troupe du Margab en tête, ennemi de son paternel, il ne put s'empêcher de pester à voix haute...

" Fichtre, voila que les arrogants savoyards ont fini par se laisser coloniser par les pirates génois... "

Le damoiseau ne tarda pas à descendre de son perchoir afin de rejoindre ses camarades aventureux. Il se réjouissait de pouvoir enfin affiner son apprentissage pratique des tactiques asymétriques à la genevoise...
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Cassandrenne
[Chaise musicale à Belley ]

Les premiers pas dans la ville ne furent pas aussi difficiles qu’elle l’aurait cru. Bien sûr, certains lieux affichaient fièrement l’occupation ennemie : le marché était en ruine alors qu’elle l’avait connu plus resplendissant, le panneau de la taverne municipale avait été proprement modifié pour quelque chose de plus sobre. Mais rien, pas un genevois qui aurait voulu les égorger à leur entrée dans la ville. La jeune femme était encore fortement heureuse d’avoir sa tête sur ses épaules et non une brèche dans son ventre qui mettrait ses entrailles à vif. Alors que chaque soldat s’occupait à ses tâches, elle ne put s’empêcher de se rendre à ce qui servait officiellement du bureau du tribun. Ôh surprise, rien n’avait été modifié ni chamboulé. Rapidement, elle reprit ses dossiers qu’elle enfourna dans sa besace en désordre.

Lentement mais sûrement, la jeune blonde continua sa progression dans la ville qui lui semblait déserte. Cela la rassurait comme si la désertion était quelque chose d’habituel ou de normal mais là, même les petites querelles de voisinage lui manquaient. Elle s’arrêta au début d’une rue lorsqu’elle comprit en voyant l’église au loin que des changements avaient dû être effectués. Oubliant sa témérité et préférant ne pas prendre de risque, la jeune femme tourna les talons avant de retourner au camp où les diverses personnes devaient s’atteler à la tâche afin de se préparer. Préparer à quoi d’ailleurs ? Elle n’avait rien d’un grand stratège ni même la carrure d’un chef militaire. Les choses se déroulaient devant elle comme si elle n’était que spectatrice d’une situation qui la dépassait. Finalement, elle faisait ce que toute personne sensée ferait : Elle laissait couler. Elle n’avait toute sa vie que se laisser guider par les divers événements et solutions qui se présentaient à elle. Pour l’heure, la jeune femme regardait le soleil se coucher une nouvelle fois dans le camp sur le petit village.

Personne ne faisait attention à elle et elle ne s’en plaignait absolument pas. Chacun avait à penser à ses amis, sa ville, sa patrie, sa famille et même à ses devoirs. Elle finit par enfiler une cape par-dessus son uniforme militaire afin d’aller faire un tour dans le centre même de la ville à son aise afin de satisfaire son inlassable curiosité. Ce n’est qu’une fois au cœur du village que la jeune femme s’engouffra longuement dans un bâtiment.

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Maethor
[J'ai ferré un gros poisson !]

Campement de fortune burgien, non une belle demeure réquisitionnée pour l'occasion, les savoyards savaient accueillir. La preuve, ils mettaient même à disposition des miliciens pour protéger les intérêts militaires genevois. Cette nuit avait été cruelle, quatre défenseurs savoyards étaient tombés face à... contre euh... leurs propres alliés ! Coté genevois zéro perte à déplorer.

Si j'avais parié qu'ils laisseraient leur capitale démunie, j'aurais perdu ! C'est qu'ils commencent à devenir bouillant les savoyards.

L'ours s'était mis à sourire les mouvements ennemis étaient constants, prévisibles à souhait. Une guerre étrange s'était mis en place, un jeu vicieux de chat et de la souris où chaque faille devait être exploitée pour vaincre.

Je ne comprends pas les autorités savoyardes, elles ont discipliné leurs troupes mais ont été incapables de prévenir au moment adéquat les citoyens sous la domination de nos armées de ne pas s'acquitter des impôts, ni de défendre le soir. C'est comme si leur duc avait abandonné une partie de sa population en espérant une victoire éclair afin que tout rentre dans l'ordre.
Il a bu les paroles de l'empereur pour arriver à un tel aveuglement. Je trouve cela malheureux que leurs propres citoyens soient passés par les armes de ceux censés les sauver. Ennemis ou pas, ces morts sont regrettables.


Pensif, Fribourg, Genève avaient eu aussi leur lot de sacrifiés.

Chambéry est mûre, il est temps de s'en saisir pour y savourer son nectar. Nous y trouverons un marche pied assez haut pour apostropher leur empereur.

Genève ne sera pas un canton impérial, on vous l'a dit !

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Marc_de_geneve
Note dans son calepin :

"apostropher l'empereur" : expression politiquement correcte équivalente à "planter la tête de l'empereur au bout d'une pique"
Maethor
[Le Calme avant la Tempête]

Les nouvelles étaient mauvaises, l'armée d'Edmondo fit marche vers Bourg tout tentant d'intercepter les volontaires de Belley au passage. Au petit matin, un miracle eu lieu, des combattants encore debout se tenaient devant la cité désormais assiégée. Partager les vivres, remonter le moral et aiguiser les lames pour les prochains combats, il n'y avait pas de temps à perdre.
Le cœur lourd pour tous ceux tombés, la nuit avait été meurtrière, trop de sang s'était répandu sur le sol savoyard.


Ce matin une genevoise est tombée en tentant de rentrer chez elle à Genève. Cela ne fait que la seconde fois que les armées impériales la massacrent, voilà tout ce qu'offre l'empereur à ses soit disant sujets, la Mort encore et encore...

La folie furieuse avait gagné l'italien, apprendre qu'une simple personne avait été interdite de rejoindre son foyer, pourquoi donc s'acharner ainsi, qu'espérait retirer l'empereur de toute cette violence ? Désirait-il régner par la terreur, n'y avait-il plus de place pour la raison ?

Mais cette triste journée n'en a pas terminé de nous accabler car de valeureux volontaires sont tombés lors d'embuscades les menant à Bourg. Les impériaux n'ont aucun honneur malgré leurs propos, ils se surestiment à tort vis à vis de nos personnes croyant valoir mieux. Obligés de harceler plutôt que patienter pour livrer une bataille rangée, la crainte d'échouer surement car il n'y a aucune gloire ni courage à combattre seulement en supériorité numérique.

Les impériaux étaient prévisibles et ne laissèrent passer aucune erreur du camp genevois. Et pourtant, les rebelles étaient encore dressés comme un seul Homme, meurtri certes mais bien droit.

Profitons de cette nuit pour nous reposer, harassés, peinés, inquiets, car bientôt si nous voulons l'emporter il faudra que chacun abatte trois ennemis !
Serons-nous ceux qui feront trébucher le marquis Margab premier chien de guerre impérial, le vicomte savoyard Valzan pilleur de Genève ainsi que tous ceux qui se dresseront devant nous ?

Montrons à l'empereur qu'un simple grain de sable genevois peut mettre en branle sa tyrannie !
Nous n'avons réclamé que deux choses, la liberté et notre mine, nous n'avons reçu qu'insultes et médisances.
Si nous devons cogner qu'une fois, cognons bien et fort, pour Genève Libre !


L'ours alla s'isoler, il lui fallait méditer, prier et chercher jusqu'au tréfonds de son âme. Combattre en Savoie, avoir l'esprit près de tous les siens. Déos déciderait du sort qu'il accorderait aux genevois et à leurs alliés dans leur quête de liberté.




Déos,
Tu nous as mis à l'épreuve à de multiples reprises,
Nous avons toujours tenu bon malgré la douleur,
Nous nous sommes dressés.
Si je dois tomber, ce sera le cœur léger.
Je sais que je suis malhabile avec une lame,
Mais donnes moi la dextérité et la force de décapiter Margab.
Inspires tous les volontaires que ton souffle nous pousse vers la victoire.
Soulages les nôtres tombés et protèges tes serviteurs.

Il n'y a aucun doute en moi, mon âme est libérée,
Fais ce qu'il te plaira de ma vie, je la donne sans restrictions à Genève.

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Cassandrenne
[Qu’est-ce que j’fous là déjà ?]

La nuit aurait pu être longue, pleine de combats, de morts, de fers croisés mais en ce qui concernait Cassandrenne, elle avait simplement passé sa nuit dans une taverne. Parfois, elle se demandait si la menace existait. Bien sûr, elle avait vu, compris les effets de ses armées mais en ce qui la concernait, rien ne se passait : la seule chose qu’elle voyait est qu’elle faisait des tours de garde vainement pour ne rencontrer jamais personne. Oh bien sûr, c’était appréciable d’être vivante : juste un sentiment d’inutilité gagnait peu à peu les soldats qui ne comprenaient rien aux stratégies des touts grands.
La jeune femme avait beaucoup ri cette nuit-là. Son insouciance l’étonnait encore par moment. Comment pouvait-elle s’amuser et même oublier alors qu’ils étaient dans une sombre période sans savoir de quoi demain serait fait ? Mais même durant ces moments difficiles, la blonde avait besoin de rire. Elle ne pouvait pas encaisser insultes sur insultes sans un peu décompresser. Elle ne chercha pas à voir plus loin. Elle profitait. C’était tout.

Ce n’est qu’au petit matin qu’elle rentra au camp, les yeux cernés, le visage pâle par la nuit blanche qu’elle venait de passer mais le cœur heureux. Il y avait encore des gens biens dans ce bas-monde. A peine un léger salut aux soldats, aux gens, mais rien ne lui fit signaler. Ce n’est que quelques heures plus tard, qu’elle apprit d’un étranger qu’il y avait eu des combats cette nuit. L’information circulait décidément trop rapidement pour elle.

La blonde continuait sa marche incessante dans la ville, le silence du camp lui pesait beaucoup trop. Elle passa au marché où elle prit une miche qu’elle s’amusa plus à décortiquer qu’à réellement manger alors qu’elle parcourait les ruelles. Elle finit par trouver un endroit tranquille où elle s’installa à même le sol pour rêvasser. Ici, personne ne la trouverait et elle serait certaine d’avoir la paix. Elle appuya sa tête contre le mur, levant les yeux au ciel. Les nuages étaient clairs. Aucun orage à l’horizon contrairement aux guerres froides qui semblaient se mener ici-bas. Pourtant tant de gens croyaient au Ciel ?

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Maethor
[Après une double journée de merde, une double victoire !]

L'ours patrouillait sur les remparts lorsque l'assaut fut donné par le chef d'armée Edmondo d'attaquer les fortifications burgiennes. Les genevois et leurs alliés étaient supérieurs en nombres et bien retranchés. Maethor n'aurait pas pensé que les italiens se risqueraient dans un combat perdu d'avance, ils le firent, les combats furent violent et infligèrent de nombreuses blessures graves à l'ennemi.

C'est ainsi que le chef d'armée ennemi tomba avec ses hommes dont un burgient fraîchement recruté de la veille.


Victoire ! Nous avons tenu et vaincu !

10/08/1461 04:12 : Vous avez été attaqué par l'armée "Comté Imperial de Genève" dirigée par Filippone.
10/08/1461 04:12 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.


Le Maraudeur n'avait pas réellement combattu, il s'était pendant plusieurs jours concentré sur la révolte à Genève. Il attendait avec impatience les résultats, arriveraient-ils à venger Rayanah tombée la veille en voulant pénétrer dans le canton et c'est alors qu'une estafette essoufflée parvint à leur apporter la bonne nouvelle, Genève avait elle aussi vaincu !

10/08/1461 Révolte à Genève ! La.famine prend le pouvoir
Révolte à Genève ! La.famine prend le pouvoir.


Malheureusement comme prévu, l'armée de Margab et d'Hasdrubal étaient arrivées aux portes de Bourg. Ce n'était pas terminé, la soirée serait aussi sanglante que la précédente simplement, Genève avait réussit à se libérer. Les impériaux avaient mordu à l'hameçon et le prix à payer serait élevé pour tous les volontaires genevois et alliés présents dans le duché de Savoie.

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Order of the Nemesi-Semper Fidelis" dirigée par Margab, l'armée "Dracones Alpinorum" dirigée par Hasdrubal, et Trisken.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Comté Imperial de Genève" dirigée par Filippone.


Merci à toi Déos ! Grasce te soit rendue pour nous avoir accordé en ce 10 août 1461 une double victoire, puisses tu continuer à nous soutenir car notre cause est juste.

Canton de Genève Libre, Canton de Genève Libre, Canton de Genève Libre !

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Arsenyk_dentelle
Ils ont seulement veni et vidi, mais n’ont pas eu vici !

L’Arlésienne avait affuté ses lames, elle possédait un véritable arsenal, l’expérience lui avait appris d’avoir des réserves. Son unique panoplie était ses bottes rouges acquises grâce aux habitants de Bourges, sur lesquelles un artisan du coin avait inscrit « artisanat savoyard, fait main » et sous la semelle « Genève Libre » qui marquerait les fesses de l’ennemi.

Cette nuit, la force de leurs âmes, de leurs cœurs et leurs bras a été la plus forte, ils se sont imposés. La vie leur a souri, ils ont été les plus vaillants. Sa fourberie légendaire, ses paroles de poison avaient aussi fait de l’effet. Elle enfumait avec une facilité déconcertante, mélangeait des parties de vérité et semait le doute dans les esprits.

Sur les remparts, des chuchotis échangés, des signes muets pour recevoir les ordres. Ils étaient l’ombre et ils s’engagèrent dans une mêlée, repoussant ces hommes. L’Arlésienne avait l’art du coup de griffes en plein visage obligeant l’ennemi à porter, sous la douleur, ses mains pour protéger ses yeux.

Citation:

10/08/1461 04:12 : Vous avez été attaqué par l'armée "Comté Imperial de Genève" dirigée par Filippone.



Citation:
10/08/1461 04:12 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.


Ce matin, la ville leur appartenait toujours, ils étaient les maîtres des rues, la vie a souri aux plus vaillants, combien d’ennemis sont tombés le sourire aux lèvres transformé en grimace de douleur.

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Arsenyk_dentelle
Des civils interpellés, l'Arlésienne les fit réunir les corps des ennemis inanimés . Elle les regarda faire en secouant la tête : L'empereur n'était même pas là pour leur rendre un hommage, il ripaillait joyeusement en riant au spectacle de nains bouffons. Ces hommes avaient le coeur et les oreilles fermés, la vue voilée.

Citation:

Mess Gilbert, Cavaliere Semper Fidelis, Chiavari, Repubblica di Genova
Spacemaker de Waldner Comté/Duché : ville franche Village : Bourg
Malo Repubblica di Genova
Amistad Comté/Duché : Repubblica di Genova
Semide Comté/Duché : Repubblica di Genova
Galban Comté/Duché : Ducato di Milano
Mainard Comté/Duché : Repubblica di Genova
Telemaco Comté/Duché : Repubblica di Genova
Vallanzasca Comté/Duché : Repubblica di Genova
Stanley Comté/Duché : Repubblica di Siena
Escobarpablo Comté/Duché : Repubblica fiorentina

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Maethor
[La magie c'est tabou, on en viendra tous à bout !]

Alors que le maraudeur faisait sa ronde sur les remparts en prévision du combat de la nuit prochaine, quelque chose l'interpella. S'approchant lentement près de l'étendard flottant au dessus de Bourg, le fanion Berrichon avait disparu comme par enchantement (Clic clic ). Ils étaient allés le chercher en Berry après moult tractations.

Alerte, alerte, le fanion berrichon nous a été volé, malédiction !

Il n'y comprenait rien, comment avait-il pu disparaître sans que personne ne voit rien. Quelle fourberie ou sorcellerie avait donc été utilisée pour leur jouer un mauvais tour ? Il fallait se tenir prêt, la supériorité numérique et l'avantage conféré par le bout de tissu disparu mettait en danger tous les volontaires.

Si nous devons cogner qu'une fois, cognons fort ! Genève est libérée, mettons à bas Margab, Valzan et tous les impériaux qui se dresseront contre nous !

Il en était certain, l'empereur était allé pleurnicher auprès de son allié le roy de France pour effrayer le Berry mais cela n'expliquait pas ce qui venait de se produire en plein milieu de la bourgade savoyarde. La fureur de l'italien ne tarda pas à monter, trop de jours sans blesser, ce soir, ce serait son soir, il en faisait la promesse devant Déos.
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Maethor
[Une défaite cuisante ça refroidit]

La nuit fut calme, pas de combats ni de pertes à déplorer dans la petite bourgade savoyarde. Quelques habitants furent croisés et un dialogue courtois s'installa, personne ne changerait sa position mais point d'insultes.
Le statut quo prédominait, aucune négociation ne semblait avoir été initiée.


L'empereur en personne est en marche ainsi que des membres de l'Ordre de Lames et nombres de têtes fieffées impériales.
Nos revendications légitimes trouvent portes closes devant la politique impériale.
Taper, mépriser, conspuer, de représailles en représailles, de tentatives de domination en tentatives, les revers infligés ne semblent pas avoir modifié d'un iota la position de l'empereur.


Les étendards impériaux flottaient à l'horizon, même plus nombreux, ils n'étaient plus certains de mettre à bas les brigands, les mécréants qui occupaient Bourg.

L'écharde genevoise enfoncée dans l'empire s'est infectée. Il n'y aura pas de vainqueur à lutter éternellement. Nos lames sont prêtes et aiguisées si les impériaux veulent en découdre une bonne fois pour toute.
Mais le dialogue est ouvert s'ils décident de nous rencontrer.


Déterminés, ils l'étaient, combattre, ils le feraient sans hésitation.

Où est la victoire facile et rapide promise par l'empereur à la Savoie ? Elle n'existe pas. Tout ne pourra se résoudre par la force, même à terre Genève combat ardemment.

Attendre, patienter, se préparer, voilà ce qu'ils leur restaient à faire. Les mouvements ennemis étaient connus. L'italien était convaincu que le statut quo ne ferait que continuer de pourrir une situation déjà délétère. Genève et la Savoie étaient voisines, rien ne pourrait le changer, une issue devait être trouvée...
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