Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] Genève contre-attaque

Arsenyk_dentelle
L'Arlésienne avait l'esprit sainement tordu. Elle prit un vélin de qualité en liquidation qu'elle avait troqué dans une échoppe du coin contre un quart de miche. D'une belle écriture ronde, elle adressa à celui qu'elle avait repéré en tant que manifestant




Sieur,
Cette nuit vous vous êtes révolté et malheureusement vous avez été marqué aux fesses par mes jolies bottes rouges et l'empreinte Genève Libre est fixée à vos braies.
Mon coup de pied, Gentil Messire, a une valeur, vous pourrez le vendre aux enchères lorsque vous ville sera à nouveau endormie. Je vous conseille la Gargotte et la vente directe à votre duc... ou mieux votre "magic" Empereur.
Bien à vous n'oubliez pas de mettre un coussin sous vos fesses.
Arsenyk, adorable empoisonneuse.


Elle aspergea la lettre de quelques gouttes d'amande amère.... le résultat il le connaitra dès qu'il portera ses doigts à ses lèvres.....

_________________
Amedee.le.lion
[hrp : avec permission du joueur de Philip]



Le cavalier noir prend le chancelier, énième échec au duc...


Dans la nuit du 11 août, aux abords de Belley

L'art de la tactique asymétrique, c'était pas tous les jours évident, et le prince renégat venait quant à lui de l'apprendre à ses dépends. Messire Amédée avait fait partie de l'escorte rapprochée du capitaine Cameliane, deux jours auparavant, lors d'une tentative de rallier Bourg en formant de simples lances, après avoir dissolu l'armée huguenote qui venait de prendre Belley. Pris en embuscade par l'armée du Génois Edmondo, le jeune homme n'avait jamais rallié la bannière du sieur Fernand et perdu de vue ses compagnons d'arme. Dans la mêlée il lui sembla abattre un de ses ennemis, mais il fut bien vite débordé par le nombre. Plus d'une pointe d'acier l'avaient transpercé, et les impériaux, sans doute pressés, l'avaient finalement laissé pour mort sans prendre" soin de l'achever. Erreur, on n'épargne pas un Montjoye, ces animaux là avaient une dangereuse inclinaison pour la vengeance.

Et voilà le fils prodigue qui rampait désormais dans les fourrés, aux abords du chemin menant à la cité belleysanne, avec l'idée de profiter de l'obscurité pour se glisser dans une chaumière hospitalière. S'il avait réussi à panser sommairement ses plaies, et qu'aucun organe vital n'avait été esquinté, il avait en urgence besoin de descendre une pinte après toutes ces émotions. Vous pensez bien. Alors il se faufilait, en serrant les dents et jurant intérieurement qu'il aurait un jour la peau de ce fichu Edmondo... Quand tout à coup, il entendit approcher un carrosse, à faible allure, comme ralenti par quelque ennui technique. Et foutredieu, ces armoiries estampillées sur les portières étaient bien celles prestigieuses de la chancellerie savoyarde...

Son sang, du moins ce qu'il n'en avait pas encore répandu à travers bosquets et fossés, ne fit qu'un tour. Le damoiseau, comme galvanisé en un sursaut, par ce que la fortune lui offrait sur un plateau, en oublia la douleur et se glissa instinctivement comme une ombre jusque dans le sillage du véhicule. Une dague entre les dents, le jeune homme s'était hissé à l'arrière du coche, avec la souplesse des félins, sans un bruit. En deux temps, trois mouvements, c'était finalement son propre reflet qu'il aperçut tout d'abord à la fenêtre. Le lionceau avait une lueur jaune dans le regard, un air terrible. Derrière la vitre, sommeillait son excellence le chancelier Philip de Talleyrand, serein. Il l'aimait bien au fond, ce diplomate avec lequel il jouait aux échecs au conseil ducal. Mais cette nuit là, l'homme était également un symbole, de par sa fonction au sein du duché de Savoie, et il allait en payer le prix de sa vie.

A la guerre comme... à la guerre. Les mercenaires de l'empereur Ludwig ne faisaient pas dans le code de la chevalerie, eux non plus, il fallait leur rendre au moins la pareille.

CRrrouiiicK

La portière avait vilainement grincé, forcée par César-Amédée, mais lorsque le chancelier savoyard ouvrit les yeux, il était déjà trop tard. L'espèce de jeune fauve encapuchonné avec lequel il se trouva nez à nez, maintenait une lame acérée contre sa pomme d'Adam. Le diplomate pouvait aisément deviner que cet ambassadeur genevois, qui se présentait à la faveur de la nuit, n'était pas un messager de bonne augure.

" Ce coup n'est certes pas dans les règles, Talleyrand, mais c'est toutefois ainsi que s'achève notre partie. Pour Genève, la chancellerie de Savoie est un pion devenu bien encombrant sur l'échiquier des alpages. "

A peine deux secondes passèrent, le temps d'une inspiration. Bloquée net. La dague de l'assassin s'enfonça profondément au travers de la gorge de messire Philip. Le coup était propre, impitoyable. Il ne laissait a priori aucune chance de survie à la victime.

" Puisse ton âme reposer en paix... "

Il prit soin d'aider son excellence à fermer les yeux, puis le jeune sire de Montjoye, stoîque, sauta de voiture, et se fondit à nouveau dans les ténèbres.

Le cadavre continua ainsi sa route vers la cité, épinglé à la banquette arrière de son carrosse par une douzaine de centimètres d'acier bien trempé. Sur le pommeau de l'unique pièce à conviction de cette scène de crime pas banale, mobile et cahotante, on pouvait voir gravée l'inscription EX UNGVE LEONEM... made in Genf
_________________
Maethor
[Je te reprends la mine d'Or et je fais tomber ton Marquis mercenaire italien]

La nuit fut houleuse, du sang s'était répandu à nouveau aux pieds des remparts burgiens. Les impériaux en supériorité numérique n'avaient pas réussi pour autant à prendre prendre le dessus. Mais une mauvaise nouvelle tomba parmi deux bonnes.
Une nouvelle fois l'Ours ne fit aucun blessé ou mort mais il était encore debout comme tous les volontaires.


12/08/1461 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "Order of the Nemesi-Semper Fidelis" dirigée par Maliak et l'armée "Dracones Alpinorum" dirigée par Hasdrubal.


Margb est tombé, Margab est tombé !

Il reprit son souffle alors qu'il criait cette information fort réconfortante, justice venait d'être rendue au peuple Helvète.

La mine de Nyon est de nouveau Helvète, les savoyards ne profiteront plus des écus de notre mine d'or pour exempter leurs habitants des impôts !

Les réjouissances mais une ombre se profilait au tableau et elle était de poids. Les français avaient dépêchés des hommes tout droit venus de Bourgogne pour appuyer les troupes impériales.

Face à tant d'échecs, l'empereur a pleuré chez son allié le roy de France, 40 des leurs sont arrivés pour nous attaquer.
Les impériaux sont des lâches.

Pour Genève Libre, notre mine est de nouveau à nous !


Le Maraudeur rentra dans la pièce assignée à la stratégie et sorti un vieux parchemin où était noté le nom des têtes impériales à faire tomber. Il raya le nom de Margab.



Vice-Maréchal de l'Empire : White de Tiallaz.


Généraux de l'Empire
Général Margab.
Général Lestad von Wahlase.
Général Ollowain (IG : Ollowain27).
Général Aislinn Isabeau Borgia (IG : Stormhawk)
Général “Comyr” of Wettin.
Général "Findecano" Saralonde Tailleur.

_________________
Kehl


Bastien souriait de ce qui se passait en Savoie. Le fils de Raoul avait de qui tenir. Dommage qu'ils ne l'aient pas attendu pour casser du gênois, mais après tout c'était compréhensible, vu la distance. Il écrivit au jeune ... jeune quoi d'ailleurs ? Jeune lion c'est trop commun... Jeune lézard ? Allez, disons jeune lézard ! Ses camarades et lui avaient fait de bonnes choses en Savoie, mais le mieux est l'ennemi du bien, et il fallait savoir s'arrêter.

Citation:
Cher Amédée,

Peut tu faire répéter ce que je t'écris à tes compagnons d'armes ? Mes gens au domaine m'ont dit ce que vous aviez fait et j'en suis très content. Félicitations en particulier pour avoir envoyé ce rat de Margab dans les limbes, avec toutes les autres âmes damnées. Il paie ainsi son vil brigandage du château de Chambéry, alors que l'armée régulière et les ordres savoyards, qui existaient peut être un peu plus sérieusement en ce temps-là, combattaient en Provence. Je m'en souviens, j'y étais avec ton père, au service du vieil empereur, Long John Silver. Le Démon préférera hélas certainement renvoyer ce misérable traitre italien sur terre, mais au moins l'humiliation de ce sale brigand fait chaud au coeur. La Savoie peut vous remercier, même s'il n'est pas très clair que vous lui venez en aide, avec votre action.

Cependant je vous met en garde. Comportez-vous avec honneur, c'est ainsi que vous en imposerez à ceux qui vous regardent. La plupart de vos opposants sont des esclaves, et la façon dont vous vous comportez ne changera rien pour eux, mais eux ils ne comptent pas. Il y a des gens qui voient et qui pensent, dans le pays que vous traversez. Pas uniquement parmi vos opposants, mais même parmi eux il y en a quelques uns qui ne sont pas des esclaves. Vous avez tout à gagner en rentrant chez vous et en rendant aux Savoyards ce qui leur appartient, notamment leurs villes, maintenant que vous avez récupéré votre bien. Vous avez aussi tout à perdre en ne le faisant pas. Vous ne pouvez pas remporter la victoire finale. Vous pouvez faire illusion quelques semaines, certes, mais rappelez-vous ce qui est arrivé à vos anciens quand ils ont eux aussi décidé d'envahir la Savoie. Ils se sont fait retourner cul par dessus tête, et Genève a fini prise d'assaut et annexée par les alliés de la Savoie. Ce n'est pas par magie que la mine de Nyon a été arrachée à Genève, au départ.

Au plaisir de te croiser,




Humbert
La bonne nouvelle eu tôt fait de parvenir à Belley... Dans son lit, souffrant de multiples contusions, Humbert l'apprit de l'accorte infirmière qui lui servait de garde malade. Il lui tint à peu près ce langage :

On ne peut que rendre grâce à Déos de l'heureuse tournure des évènements !
La mise hors course de l'infâme Margrab et de ses séides dévoués à l'empire est une nouvelle qui rend ma convalescence tout de suite plus douce...

Je ne sais pas ce qui me réjouit le plus : savoir l'empereur aux abois et obligé d'en appeler au roi de France ? Savoir Edmondo et Margrab hors course ? Voir les soldats impériaux envoyés par des incapables sous les murs ? Genève reprise ? La mine d'or de Nyon reprise ? AHHHHHH Trop de bonheur...

Honneur à toi, la DTC !


En parlant de ça, il attira à lui sa charmante médicastre. Il était temps de refaire un peu d'exercice.
_________________
Maethor
[Tirons notre courage de notre désespoir même]

La journée se déroulait paisiblement, soigner les blessés, répartir les vivres tout en évitant de trop se pencher au bord des remparts. Trop d'ennemis, ils en venaient de partout, des cohortes incessantes. Et plus ils les repoussaient, plus il en arrivait.
Point de renforts d'attendus ni même de ravitaillement mais ils n'étaient pas seuls. Partout où un genevois ou un allié se trouvait, les nouvelles de leurs actions s'étaient répandues.

Du répit pour Genève, une chance de s'en sortir mais si Déos leur avait accordé des victoires, il faudrait en payer le prix. De leur sang, de leurs corps meurtris, ils solderont les comptes. Aucun regret, aucune amertume, ils cheminaient lentement vers une mort certaine.


L'empereur ne fera pas de prisonniers ce soir et de toute façon nous ne laisserions pas des chaînes nous entraver. Nous avons résisté plus que nous l'espérions, nous avons mis à terre le chien de guerre italien ainsi que nombre de ses soldats.
L'ennemi ne comprendra surement jamais pourquoi nous avons fait cela ici, il ne verra qu'une bande de pillards qu'il fallait écraser. Il a sous estimé ses adversaires et nous avons pu faire reculer l'empire.

Nous avions plusieurs occasions de fuir mais nous ne l'avons pas fait. Nous combattrons jusqu'au bout. Ce soir nous frapperons en premier, chaque perte dans les rangs ennemis protègera Genève des représailles sanglantes que doit préparer leur empereur sanguinaire. Mais submergés nous tomberons l'un après l'autre.


Il ressentait déjà la tristesse qui s'abattrait bientôt sur eux. Quel horrible destin que de voir ses frères et sœurs tombés autour de soi jusqu'à soi même ressentir les brûlures glaciales des lames qui perforent votre corps. Sentir l'engourdissement de tous ses membres, ne plus pouvoir rien faire et attendre que ses paupières devenues trop lourdes s'abaissent pour laisser place au néant.

Quelle folie nous a conduit icilieu ? Notre détermination à aider Genève. Nous ne cherchions ni gloire, ni richesse mais nous voulions simplement être entendus...

Comment ne pas ressentir la peur pour les siens, pour ceux restés au pays et pour soi même. L'italien regagna ses quartiers de fortune. C'était devenu un véritable rituel ces derniers jours, vérifier ses armes ainsi que sa maille. Il s'échauffait, faisait quelques passes jusqu'à estimer être fin prêt pour la nuit qui les attendrait.
L'Ours terminerait sa préparation par une méditation, chercher la paix de l'esprit, s'adresser au Très Haut.




Sois remercié de nous avoir conduit jusqu'ici,
De nous avoir permis de délivrer Genève.
D'avoir terrassé nombre de nos ennemis,
Et ainsi pu venger les nôtres.

J'aime à croire que ce dernier combat ne sera pas celui de la folie,
Mais la démonstration de la ténacité et détermination genevoise et de ses alliés face à l'adversité.
Guide moi pour cet ultime bataille,
Écarte de nous toutes peurs et insuffle nous ton courage.

Sois remercié pour tout ce que tu nous a offert, gloire à toi !
Que ta volonté soit faite.

_________________
Arsenyk_dentelle
L’Arlésienne tournait avec prudence sur les remparts, son épée claquant contre ses bottes. Cette nuit était probablement sa dernière.

Si ce n’était pas malheureux de voir à côté de leur tente, avachis dans un fauteuil, les cossus qui riaient en buvant du vin, la vie était rose pour eux, pour les soldats, ce n’était pas la même chose. Ces embusqués se promenaient à travers le campement, aboyaient des ordres aux mirlitons, qui obéissaient comme des chiens, défendaient leurs biens. Pauvres tarés, ils n’auront jamais rien. Ces nobles avaient voulu la guerre, ils ne la payaient même pas de leur peau.

Son regard clair se leva vers le ciel, la lune était en train de naître dans la nuit, elle savait qu’elle serait accueillie dans les bras de cette étoile, tranquille, fière de leur combat, fière d’avoir rencontré des frères d’armes. La vie l’avait bénie.
_________________
Fernand
Assis sur un cadavre, Fernand se bidonne en écoutant la tirade enflammée de Maethor.
Les causes, ça l'emmerde généralement. Mais pour une fois, ça lui fait plaisir de voir que la bataille a porté quelques fruits étranges.
Fernand ne croit plus à la mort. Il la fréquente depuis si longtemps qu'il y a belle lurette qu'elle a perdu toute crédibilité à ses yeux. Les seuls morts qu'il a déjà vus, sont morts d'ennui, mais jamais par le fer.
D'ailleurs, quand on se fait percer le ventre, c'est au cul qu'on a mal. Comment voulez-vous dans ces conditions accorder la moindre once de sérieux à la mort?

Fernand ne croit pas non plus à la souffrance du trépas. Tout ça c'est dans la tête que ça se passe... même si ça fait mal au derche. D'ailleurs à force, mourir, c'est un peu comme se lever le matin.
Ni au froid... Ni à la faim... Ni à l'or. On se sent aussi bien pieds nus dans la neige avec un maïs que le joufflu dans un fauteuil pourpre et les doigts gras de viande.

Il croit intensément au mensonge, car il en a beaucoup entendus. Surtout dans les couloirs feutrés des chancelleries et des services de petites oreilles.
Il croit aux voiles de l'Aloyogus et à la perfidie du Zeroun car il a vu les failles du monde et qu'il a traversé le gouffre de Matines.


Avec une piquette en bois, il trifouille les tripes du macchabée.
- Qu'est-ce que tu refoules, dis-donc...
T'en souvient-il, mon gros?
Trois ans à peine, toi et moi, en Savoie? Tu étais déjà pourri, mais tu ne le savais pas encore. l'attaque de Chambéry, et les savoyards qui maudissaient ton engeance italienne. Ils ont oublié que tu les as pillés et assassinés.
Moi, je m'en souviens...
Ahhhh comme tu me jurais amitié éternelle, alliance et aventure... avec ta gouaille d'italien!
Déjà, tu rêvais trop de gloire et d'honneur pour ne pas céder aux sirènes des maisons et au doux miel que l'on promet aux mouches serviles. Ton chemin d'esclave était déjà tout tracé.
Depuis, tu lèches le cul de ce petit crevard d'empereur en rêvant de sa chaise percée.... Tu en gravis les barreaux, malgré l'odeur.
C'est ça, l'avilissement de l’élévation sociale, Margab... C'est un peu comme au Bordel : Plus tu montes... et plus ça schlingue...


Il se relève.


-Sergent!!!!

La Fouine arrive en trainant des pieds... avec lenteur et mauvaise grâce pour bien montrer qu'on le dérange. Fernand lui désigne le mort.
- Vous croyez que vous pourriez lui retirer la vessie?
Le sergent renifle.
- La vessie?

Il se penche et opère rapidement.

- Il va rester incontinent, après ça.... Et qu'est-ce que vous voulez que j'en fasse?
- Gonflez-la. Faites en un ballon et allez l'offrir à un gosse.
- Vous voulez que moi, j'aille offrir un ballon à un merdeux?
- C'est pour soigner votre image, sergent, ça s'appelle de la communication. Il font ce genre de choses dans certains royaumes pour leurs élections... vous pouvez pas comprendre....

Fernand s'éloigne laissant La Fouine muet avec le bout d'italien entre les doigts.
Il attend qu'il soit loin et grommèle....


- Quel enfant de salaud!!!!

_________________
droit devant!
Arsenyk_dentelle
Une nuit supplémentaire de combats, à taper ici, taper là, attraper un ennemi par le collet devant la mairie, lui expliquer, en lui collant un index agitateur sous le nez, que non les combats c’était là-bas, l’expédier avec un magistral coup de pied aux fesses, estampillées de rouge « Genève libre », l’Arlésienne remonta sur les remparts et déversa des bassines d’huile bouillantes sur les fous bourguignons qui tentaient d’escalader les échelles branlantes.

L’aube apporta un calme relatif déchiré de temps à autres par des plaintes, elle poussa quelques blessés constata la transformation en fondue de nombre de bourguignons, s’arrêta devant quelques blessés qu’elle reconnut. Elle hurla de colère, mit ses mains en porte-voix à l’adresse du camp ennemi

Soldats vous êtes tombés en quenouille ! Votre freluquet d’empereur que vous appelez Majesté n’est même pas à vos côtés, il se fout de vous et de vos tendres boyaux..

Elle retourna seule dans ses quartiers vides cette fois, elle n'aimait pas du tout les questions qui fusaient dans sa tête, seul un repos bienfaiteur lui apporterait des réponses.
_________________
Maethor
[J'ai mal mais vos chefs d'armées se sont fait rossés !]

Le combat avait été plus violent que la nuit précédente, l'arrivée des français avait renforcé les troupes impériales. Comment alors les brigands, les crétins et autres mécréants pouvaient continuer à tenir ainsi, nuit après nuit sans renforts ni ravitaillement ?

Manque de chance, l'Italien tomba des mains même du remplaçant du chef d'armée Français. La poisse, même pas un impérial capable de le mettre à terre.
Le coup avait été puissant et aussi inattendu que soudain, l'Ours vacilla dans un grognement caverneux. On aurait dit qu'une charrette venait de lui rouler dessus. Par chance, même si cela avait pu paraître spectaculaire, il était encore vivant, il ne manquait rien sauf ses armes en piteux état. Encore une lame et un bouclier à racheter, la routine !


13/08/1461 04:13 : Votre bouclier a été détruit.
13/08/1461 04:13 : Votre arme a été détruite.
13/08/1461 04:13 : Cardinal vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
13/08/1461 04:13 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Crocs du Basilic" dirigée par Cardinal.
13/08/1461 04:13 : Vous avez été attaqué par l'armée "Order of the Nemesi-Semper Fidelis" dirigée par Maliak et l'armée "Dracones Alpinorum" dirigée par Pasinul.
13/08/1461 04:12 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Marc_morel parmi les assaillants.


Le Maraudeur était hors jeu pendant 5 petits jours, le temps de se refaire une santé auprès des burgiens.
Et l'ennemi dans tout cela ?




Rapport de combat

J'ai du mal à me concentrer, ma tête me fait mal, j'ai l'impression qu'un marteau me martèle le crâne, mon bras gauche a souffert malgré le bouclier et mon poignet droit doit être fêlé.

Cette nuit 18 combattants sont morts au moins, beaucoup de français, de savoyards et d'italiens. Nos pertes semblent néanmoins limitées.

Le chef d'armée Bourguignon a mordu la poussière et son homologue savoyard a disparu. Il n'y a pas que lui qui a disparu, l'armée Savoyarde a battu en retraite rapidement en quittant Bourg, j'imagine que leurs pertes sont conséquentes.

Il ne reste donc plus que l'armée française et italienne devant des remparts immaculés de sang. L'empereur a bien fait d'appeler des renforts français, il s'est enlisé avec nous. Il doit être déçu de ne pouvoir annoncer notre extermination, chaque jour que nous tenons les remparts burgiens est un camouflé pour ce triste tyran.

Que Déos veille sur nous et nos blessés, nous avons encore repoussé l'ennemi avec succès.

13 Août 1461 sur mon lit à Bourg,
Maethor De Furia

_________________
Maethor
[Correspondance de guerre, lettre aux régnants]

Il avait du temps à tuer depuis qu'il était en repos forcé. Encore sous le choc et à demi éveillé, il se fendit d'une réponse commune pour l'empereur et le roy de France.



A ces Majestés l'Empereur tyrannique et le Roy de France à demi aveugle,

J'espère que vous pardonnerez le retard pour vous répondre. Je profite de cinq jours de repos forcés pour vous écrire.
Sa Majesté le roy de France me parlait d'ingérence et la voilà qu'elle envoie ses troupes dans un conflit qui ne la regarde en rien pour aider son allié dans la tourmente.
Sa Majesté l'Empereur m'écrivait que notre attaque sur la Savoie avait permis l'inauguration de l'alliance Franco-Impériale, je m'en réjouis. Sans cela, nous serons encore chez vous pendant des mois et croyez que cela me peinerait.

Que penser d'un roy qui menace une de ses provinces qui s'est déclarée indépendante et qui a été spoliée par une de ses voisines ? Il n'aura pas le respect de ses ducs ou comtes par la force, n'en doutez point.
Et que penser d'un empereur qui estime que la violence et la domination lui permettront de dompter les indomptables ? Sa mort approche, ses successeurs risquent bel et bien d'abandonner une si désastreuse politique.

Courage, vos chefs d'armées sautent les uns après les autres, vos armées quittent Bourg dans la précipitation, Genève n'est pas aussi faible et vulnérable que vous l'escomptiez.

Permettez, je dois interrompre cet exercice scriptural, un français indélicat a heurté ma personne mais dans quelques jours je serais frais comme un gardon.

Puisse le Très Haut nous protéger des roys et empereurs.


Bourg, le 13 août 1461
Maethor De Furia

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)