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[RP] le grand Tournoi de Genève - 27 et 28 mai 1457

Redyul
Deuxième jour...Adrien -redyul //Zarathoustra-genor

Deux comtois portant sur eux un lourd tribut ,
conquis à la barbe de dame Servane
et sous les jupons de la panthère bohémienne Shera ,
avancent vaillamment.
Peinant à ne pas trop faire tinter
le surplus d'écus , trop facilement obtenu...
La cadence est lente et le rythme débalance,
Point d'adversaire à l'horison

quand tout à coup ....quand tout à coup ....

Direction nord ,sous leurs regards ,
deux beaux canards s'en vont en boîtant!!!

Oh fils de brutes tu es méchant...
T,en prendre ainsi aux cygnes d'argent!!

Tandis que le tandem hâte le pas ,
soufflés par l'émotion ...
ils ne disent mots et ne savent trop.
Voir des amis boiter ...
la canne entre les mains,
les jambes à son cou ,
entrave toutes paroles et assèche les naseaux.



Souffrance et damnation ,un pet de compassion!!!
Ils arrivent en courrant ,font face à des démons
Surplombant le button,un homme mal en point
vêtue d'un robe d'église , sacré de son sang oint
s' accompagne d'une rousse amochée ,
tout autant colorée que de rouge tumifiée

Claudicants comtois filant au bois ...
est signe de sagesse , plus que virilité...
Aussi laid soit ce binome ,
il ne peut être la cause ...
De la fuite des géants

Et frappe et passe et tape dedans
Rien dans la bure , rien à la bourse
Et r'frappe et r'passe et r'tape dedans
rien à redire ,rien à ne prendre....
Skiid
Skiid était toujours out, cherchant désespérément Ordung et sa Blondine à l'embonpoint prononcé (en espérant qu'il ne se fut point dégonflé telle un ballon de baudruche durant les multiples et ô combien glorieux combats de ces derniers jours!).

Meine Blondine? Meine Ordnung? Wo seid ihr?

Bon nombre de questions existentielles et philosophiques se bousculaient dans un crâne pas nécessairement assez bien fait pour les contenir, du moins dans de telles proportions.

Wer bin ich? Warum bin ich da? Wohin gehe ich?

(pour les non germanistes: qui suis-je? pourquoi suis-je là? où vais-je? ndt Laughing ) - Questions qu'un certain Immanuel K. reprendra quelques siècles plus tard, un des plagiats les plus méconnus, les plus inadmissibles et inconcevables, puisqu'il s'adjugera la paternité de ces réflexions pourtant empruntées au TGV (Teuton Germain Vindicatif). Cruel monde où les apparences sont parfois trompeuses: la vérité est ailleurs!
Skiid, hagard, tentait donc de répondre à ces questions, tout en cherchant frénétiquement sa grenouille et sa blonde... Peu à peu des flashs lui revinrent, décidément ce tas sanguinolent à quelques mètres de lui rappelait vaguement quelque chose....

Na, na, ein Stück viande? Mon dernier repas? Ach nein, ich stupide! Le Kolossal Tounoi, ca feut dire que nous avons combattu - ach, je me soufiens maintenant... les deux qui se croyaient au Karnaval, tout noir du visage qu'ils étaient. Ils ont fait chuter meine Blondine, pour un peu ils l'auraient abimée, elle, ma Chance ventripotente, meine charmante Blondine à la Persönlichkeit si chermanisante... Mais grâce à la vigilance d'Ordnung, ich fut prompt à les corriger ces vils Taugenichts...

Croâ Croâ Croâ.... das ist le signal d'alarme! (un peu tardif, puisque la plantureuse blonde était déjà à terre)

Ordnung avait flairé le danger, aux aguets, tous les sens en éveil - une sorte de ramoneur (ou ce que Skiid prit pour un ramoneur ou un carnavalier égaré) jaillit du buisson... bien mal lui en prit. Ordnung, n'était pas une simple grenouille de bénitier. Convaincue par son maître des valeurs républicaines, elle mettait un point d'honneur à le défendre, fut-ce au péril de sa vie. Après de longues semaines à force d'entraînement et d'abnégation, elle était devenu une véritable grenouille de combat: une grenouille ninja.
Zarathoustra levait déjà le poing en direction de Skiid... Mais Ordnung, bien plus vive que son adversaire croassa si fort que l'autre en fut tétanisé...

CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!
CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

Profitant de l'instant d'égarement du carnavalier-ramoneur-égaré, Skiid (après avoir changé Ordnung de main, afin de pas l'écrabouiller sur la face noirâtre de son adversaire) se mit à l'ouvrage: ravalement de façade complet et sans frais pour ce noireau impertinent. Une fois le travail terminé, il se redressa. Du haut de sa germanique corpulence, lui et Ordnung contemplèrent leur oeuvre.

- Na, meine Liebe... [ainsi s'adressait-il, les yeux remplis d'affection, à grenouille-ninja], gute Arbeit... si ich ne t'avais, ich aurait pu prendre de maufais coups. Du saufe ma vie!

Ordung croassait avec tendresse, comprenant à coup sûr les compliments de son maître...

- Oh, l'TGV, tu peux ptete me filer un coup d'paluche, lââ...
La blonde aux formes apparentes se débattait sous son adversaire (Genor), ayant couardement profité de sa chute pour l'assaillir. Skiid et Ordnung s'arrachant à la contemplation de leur oeuvre se jetèrent tous les deux dans la mêlée...

- Lass meine Blondine in Ruhe! Lass sie los! sonst wirst Du Probleme haben (fout la paix à ma blonde, lâche là! Sinon tu vas avoir des problèmes! ndt)...

Skiid trop pressé qu'il était se sauver sa blonde, trébucha sur le même bâton qu'Araya... et suivit le même chemin qu'elle: une trajectoire oblique (imputable à l'attraction terrestre), lui permettant de passer d'une station verticale à une posture horizontale. Genor, entendant les grommellements germaniques de Skiid avait lâché sa proie première, s'était retournée, prête à cogner sur Skiid, qui était en train de s'affaler de tout son long. Mais s'était de nouveau sans compter sans Ordnung. Plus vive que le vent, elle bondit de la main de Skiid, toutes pattes dehors, pour s'agripper au visage noirâtre qui se présentait à elle et semblait attenter à la vie de son maître. Genor, surprise de se prendre une grenouille dans la face, fut prise de panique...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, mais c'est quoi ce truc, pas réglementaire: les animaux de combat sont interdits, c'était dans l'serment, c'est pô du jeu, c'est d'la triche, c'est pas règlement... paf!

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase - se débattant avec la grenouille, elle ne prit garde à Araya qui ayant repris ses esprits lui en avait collé une bonne, qui devait l'avoir calmée pour un certain temps... Araya se releva et remis un bon coup de savatte à l'autre déjà bien sonnée [re-paf] puis s'adressa à Skiid:

- ben, j'croyeux bien qu'ta raison l'Teuton, elle m'a r'tiré une fière chandelle du pied ta gr'nouille, comment qu'elle s'appelle d'jà? pa'ss que là, j'lui dois ben un bécot!
- ach Ordnung ist son nom, mais où est-elle? mais ou est Ordnung? Ordnung? ORDNUNG?
- croa, croa, croaaaaah!

Ordnung avait pris un mauvais coup: Genor avait entraîné Ordnung avec elle lorsqu'elle s'était affalé sous le coup d'Araya. Les plaintifs croassements provenaient de sous le corps de Genor. Skiid n'écoutant que son courage repoussa avec virulence le corps de Genor, Ordnung gisait en dessous, un peu aplati: une grenouille -ninja mais format crêpe. Skiid la prit dans le creux de sa main...

- Na, Du... Du hast doch eine in die Pfanne gekriegt (t'en a vraiment pris dans la face! ndt).
- croâ, croâ, croâ...

Araya, émue par la scène s'approcha...

- eh, l'Teuton, j'peux lui un bécot à ta gr'nouille, j'crois ben qu'sans elle, j's'rai ben mal...
- ach, ja - vielleicht, elle ira mieux après: Medizin de betite française: meilleure medizin du monde!

Araya se pencha vers Ordnung, reposant au creux de la main de Skiid et posa un délicat baiser sur le front de la grenouille, qui croassa alors de plaisir...
_________________
terreur des chemins, nain des jardins.
Skiid
Skiid était toujours out, cherchant désespérément Ordung et sa Blondine à l'embonpoint prononcé (en espérant qu'il ne se fut point dégonflé telle un ballon de baudruche durant les multiples et ô combien glorieux combats de ces derniers jours!).

Meine Blondine? Meine Ordnung? Wo seid ihr?

Bon nombre de questions existentielles et philosophiques se bousculaient dans un crâne pas nécessairement assez bien fait pour les contenir, du moins dans de telles proportions.

Wer bin ich? Warum bin ich da? Wohin gehe ich?

(pour les non germanistes: qui suis-je? pourquoi suis-je là? où vais-je? ndt Laughing ) - Questions qu'un certain Immanuel K. reprendra quelques siècles plus tard, un des plagiats les plus méconnus, les plus inadmissibles et inconcevables, puisqu'il s'adjugera la paternité de ces réflexions pourtant empruntées au TGV (Teuton Germain Vindicatif). Cruel monde où les apparences sont parfois trompeuses: la vérité est ailleurs!
Skiid, hagard, tentait donc de répondre à ces questions, tout en cherchant frénétiquement sa grenouille et sa blonde... Peu à peu des flashs lui revinrent, décidément ce tas sanguinolent à quelques mètres de lui rappelait vaguement quelque chose....

Na, na, ein Stück viande? Mon dernier repas? Ach nein, ich stupide! Le Kolossal Tounoi, ca feut dire que nous avons combattu - ach, je me soufiens maintenant... les deux qui se croyaient au Karnaval, tout noir du visage qu'ils étaient. Ils ont fait chuter meine Blondine, pour un peu ils l'auraient abimée, elle, ma Chance ventripotente, meine charmante Blondine à la Persönlichkeit si chermanisante... Mais grâce à la vigilance d'Ordnung, ich fut prompt à les corriger ces vils Taugenichts...

Croâ Croâ Croâ.... das ist le signal d'alarme! (un peu tardif, puisque la plantureuse blonde était déjà à terre)

Ordnung avait flairé le danger, aux aguets, tous les sens en éveil - une sorte de ramoneur (ou ce que Skiid prit pour un ramoneur ou un carnavalier égaré) jaillit du buisson... bien mal lui en prit. Ordnung, n'était pas une simple grenouille de bénitier. Convaincue par son maître des valeurs républicaines, elle mettait un point d'honneur à le défendre, fut-ce au péril de sa vie. Après de longues semaines à force d'entraînement et d'abnégation, elle était devenu une véritable grenouille de combat: une grenouille ninja.
Zarathoustra levait déjà le poing en direction de Skiid... Mais Ordnung, bien plus vive que son adversaire croassa si fort que l'autre en fut tétanisé...

CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!
CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

Profitant de l'instant d'égarement du carnavalier-ramoneur-égaré, Skiid (après avoir changé Ordnung de main, afin de pas l'écrabouiller sur la face noirâtre de son adversaire) se mit à l'ouvrage: ravalement de façade complet et sans frais pour ce noireau impertinent. Une fois le travail terminé, il se redressa. Du haut de sa germanique corpulence, lui et Ordnung contemplèrent leur oeuvre.

- Na, meine Liebe... [ainsi s'adressait-il, les yeux remplis d'affection, à grenouille-ninja], gute Arbeit... si ich ne t'avais, ich aurait pu prendre de maufais coups. Du saufe ma vie!

Ordung croassait avec tendresse, comprenant à coup sûr les compliments de son maître...

- Oh, l'TGV, tu peux ptete me filer un coup d'paluche, lââ...
La blonde aux formes apparentes se débattait sous son adversaire (Genor), ayant couardement profité de sa chute pour l'assaillir. Skiid et Ordnung s'arrachant à la contemplation de leur oeuvre se jetèrent tous les deux dans la mêlée...

- Lass meine Blondine in Ruhe! Lass sie los! sonst wirst Du Probleme haben (fout la paix à ma blonde, lâche là! Sinon tu vas avoir des problèmes! ndt)...

Skiid trop pressé qu'il était se sauver sa blonde, trébucha sur le même bâton qu'Araya... et suivit le même chemin qu'elle: une trajectoire oblique (imputable à l'attraction terrestre), lui permettant de passer d'une station verticale à une posture horizontale. Genor, entendant les grommellements germaniques de Skiid avait lâché sa proie première, s'était retournée, prête à cogner sur Skiid, qui était en train de s'affaler de tout son long. Mais s'était de nouveau sans compter sans Ordnung. Plus vive que le vent, elle bondit de la main de Skiid, toutes pattes dehors, pour s'agripper au visage noirâtre qui se présentait à elle et semblait attenter à la vie de son maître. Genor, surprise de se prendre une grenouille dans la face, fut prise de panique...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, mais c'est quoi ce truc, pas réglementaire: les animaux de combat sont interdits, c'était dans l'serment, c'est pô du jeu, c'est d'la triche, c'est pas règlement... paf!

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase - se débattant avec la grenouille, elle ne prit garde à Araya qui ayant repris ses esprits lui en avait collé une bonne, qui devait l'avoir calmée pour un certain temps... Araya se releva et remis un bon coup de savatte à l'autre déjà bien sonnée [re-paf] puis s'adressa à Skiid:

- ben, j'croyeux bien qu'ta raison l'Teuton, elle m'a r'tiré une fière chandelle du pied ta gr'nouille, comment qu'elle s'appelle d'jà? pa'ss que là, j'lui dois ben un bécot!
- ach Ordnung ist son nom, mais où est-elle? mais ou est Ordnung? Ordnung? ORDNUNG?
- croa, croa, croaaaaah!

Ordnung avait pris un mauvais coup: Genor avait entraîné Ordnung avec elle lorsqu'elle s'était affalé sous le coup d'Araya. Les plaintifs croassements provenaient de sous le corps de Genor. Skiid n'écoutant que son courage repoussa avec virulence le corps de Genor, Ordnung gisait en dessous, un peu aplati: une grenouille -ninja mais format crêpe. Skiid la prit dans le creux de sa main...

- Na, Du... Du hast doch eine in die Pfanne gekriegt (t'en a vraiment pris dans la face! ndt).
- croâ, croâ, croâ...

Araya, émue par la scène s'approcha...

- eh, l'Teuton, j'peux lui un bécot à ta gr'nouille, j'crois ben qu'sans elle, j's'rai ben mal...
- ach, ja - vielleicht, elle ira mieux après: Medizin de betite française: meilleure medizin du monde!

Araya se pencha vers Ordnung, reposant au creux de la main de Skiid et posa un délicat baiser sur le front de la grenouille, qui croassa alors de plaisir...
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terreur des chemins, nain des jardins.
Zarathoustra
[Genève, porte de Lausanne]

Juché sur les remparts, Zarathoustra regardait les participants revenir du lieu de joute, les uns claudiquant, se soutenant les uns les autres et pas beaux à voir, les autres tout fiers et soupesant leurs bourses pleines à craquer.

Il haussa la voix:


Fiers combattants et spectateurs hebétés, rois de la torgnole et du tripotage de bourses, les peut-mieux-faire, les vaincus d'avance, j'en appelle à une grande beuverie internationale en la bonne ville de Genève!

L'occasion est unique, que dis-je, historique! Refaisons le mon... euh, les royaumes avant que les royaumes nous refassent devant quelques bonnes choppes, échangeons les nouvelles de nos patelins respectifs. Faisons l'amour et la guerre comme il se doit! Ici pas de roi, pas d'empereur, versons quelques libations sur cette terre de liberté pour mettre un point final à cette joute mémorable.

Que les vainqueurs paient des coups à toutes les gueules cassées, que nos verres de concert se lèvent et se vident, se remplissent et se vident encore! Que la Boulasse nous emplisse de grâce, et que pleuvent barques et échelles, fruits et poissons lorsque une fois de plus le soleil se lévera.

Burp.


Lui, il avait déjà commencé, ce qui expliquait son emphase. Le truc c'était qu'il avait plus un rond, alors c'était une manière comme une autre de se faire payer des coups.

Quelqu'un a mon caillou? Il est magique, il porte malheur à celui qui le porte s'il l'a pris sans le consentement de son propriétaire.
Cesaire_h
[Reveil doucereux]

Tain ce que c'est chiant cette migraine, Césaire baille, le tournoi a tenu ses promesses.Pas mécontent d'avoir traversé le pays pour venir se marrer, le bilan est plutôt bon en prime. Les poches vides certes mais ça devrait s'arrnager sous peu..
Pour le moment allongé peinard, calme retrouvé, il sourit. La Fourmi calée contre lui, le heaume posé plus loin, légèrement déformé à certains endroits..



Dis moi.. J'hallucine ou il a mal pris le cocu ? J'ai fait une bourde ?


Silence propice à un étirement sommaire, évaluant les dégats sur le casque..En même temps Césaire n'a jamais été doué pour les compliments et le côté social..Puis le doute vient se poser et il ajoute..

Tu crois qu'ils se doutent pour le PA ? Il avait l'air de l'avoir mauvaise..45 jours qu'on leur a mis gentiment au cul quand même..Jouer les clowns et faire marrer la france ça a du bon quelque part..

Il se marre, evidément c'est peu probable qu'ils sachent jamais ce qui s'est réellement passé là bas..Cartel est ce qu'elle est et Césaire a passé l'âge de jouer à qui pisse le plus loin et de se perdre en rivalités stériles...

Tain ce con m'a bousillé le heaume à cogner dessus comme un bourrin..Ca doit faire mal..Autant que ça a dû le soulager, toute revanche est bonne à prendre et si je le recroise..Il est pas mal dans son genre.


Sans doute la rage, la rancueur ou il ne sait quelle embrouilles à deux écus dont Libertad est friande. Il se souvient avoir dit au Bire du temps de Labrit que sans ce côté lourd entre Libertadiens et trop d'histoires de cul qui pourrissaient l'ambiance, il aurait répondu favorablement à l'invitation à les rejoindre..Il a préféré Cartel et son côté pépère sans prise de tête, sans secret de polichinelle, ni parano..Il se souvient avoir failli se manger deux armées à cause de ça. Puis il y peut rien, à chaque fois qu'il en rencontre un ou une il à l'impression de voir un clone du Bireli..Même accent, même bagou, c'est gavant..Lassant. D'ailleurs le concerné a fini par se tirer aussi c'est ptêt pas pour rien..Il brise là, de pensée à pensées, sans possibilités de réponse il a fait son quotat. C'est chiant d'ailleurs cette coordination foireuse.

On va pécher ?

Relevé, un poil courbaturé après ces échauffourées où chacun verra midi ou le bourre pif ferré à sa porte. Va falloir renflouer le voyage retour, y a des convalescences qui s'achèvent, de quoi faire. De quoi se marrer quoi..
Césaire est satisfait, il a pris des contacts interessants et confirmé des impressions. Il reste que le spadassin pas aimable est toujours partant pour un autrement...

Départ est pris, le temps de répondre un poil tardivement à une donzelle qui semble jouer la diplomatie.



Nope on va pas se facher, comme on dit..Qui perd gagne. Je suis rincé mais content et c'est rare. Héhé.

Il salue en tachant d'avoir l'air aimable...Pas gagné.
Direction Genève.

_________________
Cymoril
[Réveil douloureux]

Humpffff !!!

J'ai malocrâneuhhhh !!!

Et j'ai la dalle !


Elle cherche vainement dans ses affaires si, par mégarde, leurs assaillants n'auraient eu la bonté d'oublier un truc. Non, rien de rien.

Ah si, le tonnelet de St Estephe.
Ouf, sauvé le délicat breuvage qui s'accorde si bien avec n'importe quelle viande pourvu qu'elle soit bien préparée...
Merdasse, pas penser à grailler!
Pas penser à de la viande juteuse, à de petits oignons nouveaux revenus dans du beurre, à des carottes sautées à l'ail...
Merdasse de merdasse.
La dalle.
Pas penser à bequeter on a dit!



Ben, faut croire qu'il a pas le même humour que toi, hein !
Ou alors il a pas confiance en lui à ce niveau là, donc forcément, l'traiter d'cocu même en rigolant...


En même temps, elle avait bien évoqué le canasson que l'Andalou avait dressé pour elle, p'têt qu'il a mal pris le fait qu'celui-ci souffre de quelques déviances.


Bah, on s'en fiche après tout...

Par contre, t'sais bien que la pêche, moi...
Mais j'me baignerai pendant que tu pêcheras, p'têt que comme ça personne ira grimper aux arbres pour mater!


Bah quoi, même quand elles y vont à deux, armées de hache, ça se débrouille quand même pour en profiter. Y'a que des pervers autour des lacs décidément.
_________________

Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Mahaud
[ La veille - 2ème tour - Adrien et Redyul rencontrent Raoul et Mahaud ... Aïe ...]

Tirelipinpon sur le chiwawa.

Mahaud était en train de compter les écus subtilisés aux pauvres vaincus du premier tour pendant que Raoul était allé soulager sa vessie, beaucoup plus lourde que sa conscience, derrière les fourrés.
Il y avait aussi des babioles diverses, foulards, poissons, épis, un caillou, des miches et aussi un drôle de truc qu'elle avait trouvé au fond des poches de Génor : cylindrique, légèrement cintré, d'une vingtaine de centimètres, à l'extrémité arrondie l'objet lui évoquait bien quelque chose mais c'était difficile à cerner. Elle le tournait, le retournait et se demandait ce qu'on pouvait bien faire d'une chose comme celle-là. Un peu court pour un gourdin, un peu trop arrondi pour un pieu, pas assez léger pour flotter. Mahaud écarquilllait des yeux ronds comme des soucoupes, perplexe.
Il y eut soudain dans son dos un bruit de branchage écrasé du genre de celui qu'on fait justement quand on veut être silencieux alors qu'on a largement surestimé son aptitude au silence et lamentablement sous-estimé ses kilos en trop ...
Elle se retourne vivement.
Nez à nez avec deux compères. Adrien et Redyul.
Pas le temps de sortir la bâtarde du fourreau.
Improvisation.
Détente foudroyante vers les jambes de Redyul et un coup de Truc dans ses tibias.
PAF.
PONK.
Ouille !

Ah oué ... ça fait mal quand ça tape dans l'os, le Truc.

Redyul se courbe sous la douleur. Mahaud profite et assène bien dru derrière l'oreille.
Trente six chandelles pour Redyul.

Au r'voir médème et merci de vot' visite.

Dans l'intervalle, entre les tibias et l'oreille de la dame, Mahaud a réussi à esquinter les bijoux de famille d'Adrien.
Un bon coup du Truc dans le bas-ventre ( oui, je sais, c'est bas. Très bas. C'est même vil et mesquin. Mais oh ! on fait comme on peut avec ce qu'on a, ok ? ).

Adrien fait la grimace et pendant qu'il lache son arme pour porter ses deux mains là où ça fait mal, Mahaud tape sous la mâchoire. Adrien s'effondre.
Mahaud se relève, les yeux brillants et soupèse d'un air satisfait le Truc. Magique !
Elle fredonne un vieux refrain entendu autrefois
: " Mon truc en pluuuume ... Plume de zoizooo... de zanimo...."

Son Truc à elle l'est en bois.
C'est le coup de bambou.

Youpi !
Eilith
[Retour à Genève]

On pourrait croire qu'une fois les combats finis, c'était bon. Mais non, c'est toujours galère : faut organiser le départ, voir qui est présent, qui a déjà bougé, toussa...

Du coup, la Châtaigne a joué à la chaise musicale, passant d'un groupe à un autre, pour finalement chercher le Sombre qu'a disparu.

Liam, t'es où ? Faut rentrer, hein!
Bah oui, elle va pas le laisser quand même. La jeune fille a envoyé un piaf au coéquipier, tout en s'affalant sur son poney qui a réussi à la retrouver. Il a du en avoir marre de manger le foin en ville.

Le temps d'attraper une personne qui voulait rentrer aussi, de voir Liamchaa sur le bord de la route et d'essayer de l'embarquer, et direction Genève!


[Une fois à Genève.]

Ah ben... l'est passé où encore?

La nuit à dormir tranquilou sur le poney lui a fait du bien, mais du coup... elle en a perdu l'Sombre.
Ce n'est que plus tard qu'elle apprendra en taverne, entre deux magouilles avec la Fourmi pour lui permettre d'accéder à ses écus, qu'il s'est fait alpaguer.

D'où la résolution pour le prochain tournoi si elle y participe. Eilith mettra le poney bien en vue sitôt les combats finis, et attendra pas de faire les bagages avant. Comme ça il y aura moins de casse.

Mais là de suite, y a plus important. Boire un coup, manger un bout, et rafistoler ce qui est possible de rafistoler.
Ah, oui, pas oublier l'annonce, c'est important, ça.

Pour ceux qui sont blessés, je suis Infirmière! J'ai juste besoin d'une paire de tenailles en plus des fils et des aiguilles, et je peux réparer ceux qui veulent soulager leurs souffrances!
Ah, et il paraît que je suis barbière, aussi, on m'a dit, mais faudra me donner un rasoir, hein.


Oui, faut dire que la pucelle est pas contrariante.
On lui a dit une fois qu'elle était infirmière, elle a été d'accord pour l'être.
Maintenant on lui a dit qu'en plus elle devait être sûrement barbière, donc elle va essayer de l'être aussi.

Par contre, faudra qu'elle pense à pas trop picoler. Non parce que soigner en visant pas juste, le résultat risque de pas être très très joli à voir si la jouvencelle se loupe, quand même.

_________________
Cesaire_h
[Genève]

J'suis partant..

Césaire s'installe à la place du patient..Une entaille plutôt sévère du côté de la tête à ressouder, il l'aurait fait lui même mais il a pas le bras assez long. C'est pas qu'il a pas confiance mais il espère ne pas se retrouver avec un turban en guise de bandage..Parait que la fourmi sait pas recoudre.

J'ai porté le heaume de trop prêt..Failli l'avaler par l'envers.

Un coup d'oeil du côté des montures il ajoute un poil méfiant..Il est pas particulièrement adepte du steack service et à l'arrache mais là faut pas déconner..


Cymo..Ton canasson me mate encore d'un drôle d'air, sérieux trouve lui une pouliche..Qu'il y goûte.

Pas à dire la Fourmi fait jamais les choses comme tout le monde, jusqu'au cheval qui picole et se met au pédalo sur les bords du Léman. Il remarque les voiles sur le lac d'ailleurs..Mais pas de vapeur.Pas encore l'époque.

Eilith tu me loupes, je te pourris ta chambre du 38 et faudra payer pour la tambouille. Ou alors tu rentres à pied...

Pas qu'il s'inquiète de ses capacités, de toute façon il a pas le choix, mais sans être une tafiote ni particulièrement douillet, autant faire court, rapide et en ligne droite...Ensuite il ira pécher peinard et faire le gardien de plage. Puisque la Fourmi veut barbotter.


Tu te baignes comment la Fourmi ?


Juste pour savoir...S'il doit ajouter un harpon à sa panoplie...


Ah ouaip il allait oublier..


Eilith ? Oublie les tenailles tu seras gentille...
_________________
Cymoril
Temps d'arrêt...

Nan, pincez-moi, voilà que j'ai des hallucinations auditives maintenant... Ca doit être la faim, c'est pas possible autrement....


Césaire...
J'ai rêvé ou tu t'es porté volontaire pour les expériences de la Châtaigne ?


Elle l'adore Eilith...
Mais elle l'a déjà prévenue y'a longtemps, qu'elle préfèrait clamser que d'la laisser jouer au docteur sur sa p'tite carcasse.

Alors l'idée de laisser la tête de son compagnon entre les petites mains de l'apprentie infirmière spécialisée en destruction massive, ça lui fait un peu froid dans le dos.


J'sais bien qu'il lui faut une pouliche...
J'lui avait promis la croupe de Marie Caroline, mais j'ai pas franchement envie depuis la dernière fois...


la phrase n'est pas terminée, balayée d'un revers de main. Pas envie d'y repenser. Point.

T'sais quoi, penses à acheter une jument la prochaine fois... Tu seras certain qu'il te perdra pas de vue comme ça!^^

Un sourire en coin aux lèvres, elle retourne vers le canasson, une tape légère sur la croupe. Cym récupère le tonnelet, deux godets et revient vers le spadassin.

Un poil inquiète quand même la Fourmi. Mais elle dit rien. Se contentant de verser le nectar et de tendre l'un des godets à Césaire :


Tiens...

Ca aidera p'têt...


Un regard à l'amie Eilith... Espérons qu'elle déchiffre le contenu, qui ressemble à peu près à du : "Me l'abîmes pas trop, c'est qu'j'y tiens au bestiau là..."

puis revenant à son compagnon :


Ben...

J'me baigne comme les vers...


Na!
A force de se moquer de sa pudibonderie aussi...
Et c'est qu'elle avait pas pris l'habitude des mateurs quand elle se baignait tranquillement dans son p'tit coin de rivière à Labrit. Y'avait jamais un péquin qui s'était amusé à se ramener...

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Eilith
[Genève, séance rafistolage]

Aaaah, enfin quelqu'un qui reconnait ses talents de bouch.. de chirurgienne!
Vite, la voilà qui sort son attirail, et s'installe à son poste, radieuse.


Bon, par contre, serre les dents et les fesses, je vais le faire à vif, ça va saigner.
Ah, sinon, mâche un peu de ça. C'est du pain qui ..euh... qui fait pas mal.


Eilith lui tend tout en parlant un bout de pain à la pâte de pavot. Et oui, elle a plus ses feuilles, mais le pain à l'opium, elle l'a gardé. Même si d'habitude elle le réserve plutôt pour dresser ses piafs, cependant vue la réaction des pigeons, ça doit pas faire grand-mal, hein. Puis couplé au verre donné par la Fourmi, ça ne pourra en être que plus efficace!


Allez je me lance, bouge pas!

Aussitôt l'adolescente se met au travail, de manière plutôt compétente.
C'est qu'elle a de l'entraînement, faut pas croire. Juste qu'elle l'avouera pas, et que personne ira témoigner. Pour la simple et bonne raison qu'elle a jamais pu s'entraîner sur des vivants, exceptés deux mourants dans les vapes.
Donc bon... on va mettre ça sur le compte du temps passé à repriser ses vêtements troués, voiiilà, ça passera bien comme explication, ça.

Mais la petite menace la fait sourire, et tout en continuant la jeune fille peut pas s'empêcher de lui annoncer la nouvelle.

Cymoril t'a pas dit ? Je rentre pas avec vous en Gascogne, je reste ici un petit moment. Je vais entre autres essayer de voir comment je peux mettre le feu au lac pour la St Jean. Donc rentrer à pied, ça me fait pas trop peur, hein... Je peux te louper, du coup.

Elle continue son boulot avec un petit sourire en coin, ayant noté aussi le regard de la Fourmi. Mais non elle l'abîmera pas! L'infirmière va pas faire exprès de bâcler les soins, quand même, sinon ça fera peur aux gens et plus personne voudra y passer.
Mais bon, au bout d'un temps il aurait bien fallu lui dire. Pis là ça paraissait un super bon moment, pile après la mise en garde.

Hop, fil coupé à la hache, rafistolage fini.

D'ailleurs, faudra que tu penses à récupérer ce truc, hein, même si je t'avouerai que c'est bien pratique pour cuisiner et tout.

Mais pour la cuisine, même si elle garde pas la hache, c'est pas grave. Elle a toujours son épée, après tout.

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Liamchaa
[Round trois pas prévu sur le retour...]

Retrouver le village.
Il suit la lance.
Eilith en chef.
Ils ont vécu.
Ils ont vu.
Ils ont vaincu... un peu.
Juste de quoi être dans les clous.

D'un pas tranquille.
La troupe s'ébranle.
Confiante.
En cours de route.
Envie pressante.
Besoin d'évacuer le stress sans doute.
Ou tout autre...
Qui sait.

Un bois.
Un bosquet.
Braies aux chevilles.
Soulagement du Sombre.
Soupire d'aise.
On passe les détails.

Du bruit.
Un pas lourd.
Un amateur de cake.
Le Chieur (cas de le dire..) regard vert.
Deux pieds nus.
Un écu.
Une lame.
La tête noire se redresse pour gueuler.
Un bandana jaune.
De noir vêtu.
Un sourire niais.
Liam comprend.
Pas besoin de faire un dessin.
L'enfoiré....
Cesaire_h
[Genève, séance rafistolage]

Nope tu rèves pas. Merci.

Il chope et bois cul sec une bonne rasade. Négligeant le pain pour fillette.

Une crispation prolongée et certaine pendant que la donzelle procède au rapprochement des deux bords..Il y va même d'une fine goutte de sueur à la tempe, on a beau être solide, rompu tout ce qu'on veut, celui qui rigole en moment pareil c'est qu'il a vidé le tonneau avant de s'y coller.
Elle a l'air de s'y connaître au final, ce qui ne l'étonne pas. Pragmatique avant tout la môme, terre à terre ne serait cette passion pour la divine bouteille et Césaire à force de chevaucher à ses côtés sous même bannière, il lui confierait ptêt pas sa vie, faut pas pousser. Mais pas loin.

Entre deux visions d'une Cymo qui se baigne pas en chemise longue, il évite le tranchant d'une hache qui l'a frolé de trop près à son goût. Il a de bon réflexes.



Tsss ouaip vaut ptêt mieux que je la récupère... Ca peut servir.


De mater le cheval au passage...C'est qu'il fait faim même si plusieurs jours de jeun ne serait pas une première. Certaine traque de Gascogne était un défi à la survie la plus élémentaire. Pas un truc de brel quoi, il y repense en se marrant mais sur le coup ils en ont chié c'est clair. En même temps c'est ainsi que se forgent l'expérience et le baptème de feu et de fer chez eux. Sur le terrrain et sur le tas. Il pense d'ailleurs à la recrue nouvelle dont Cymo lui a causé la veille..Il fera ses preuves de même.
Par contre que la Chataigne reste à Genève..



Nope elle m'a pas dit. Faut dire qu'on a pas eu le trop le temps. C'est con..
Tu vas te priver de dessert..T'es plutôt douée pour te retrouver maire..



Il a petit sourire equivoque de passage...Guettant la fiole d'alcool qui va se faire une joie de lui désinfecter la plaie...


Surtout que là..Enfin c'est toi qui vois...Et on n'est pas encore reparti.


Paraitrait que le retour pourrait compter plus de cavaliers qu'à l'aller. Le temps d'organiser tout ça, il est pas pressé non plus. Falco devrait pas tarder à sortir de ses bandages, une paluche en moins pour un crochet en plus, Césaire est certain qu'il voudra l'inaugurer au plus vite...Ralliement en perspective donc. On va toujours chercher les tombés au front, la tradition quoi. Césaire matant une Eilith un brin espiègle..Avec sa bouteille.


Tu m'arroses quand tu veux..Ce genre de plaie ça peut s'infecter j'aime autant éviter la gangrène.
Ah ouaip et pour la hache..On pourrait faire ça sur un chemin tranquille...Pour pas perdre la main, genre d'entrainement ...


Césaire se renfonce dans le fauteuil, narquois, à peu près sûr que la Chataigne va y réfléchir à deux fois. Ou pas. Il sourit affable, rassurant.
Allez savoir pourquoi.


Où est le Sombre au fait ?
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Raoulleglabre
[ La veille - 2ème tour - Adrien et Redyul rencontrent Raoul et Mahaud ... Aïe ...]

Mon lecteur attentif, et néanmoins bienveillant verra ici la suite de la prose magdalénienne, un p'tit peu plus haut. Pas haut, hein, alors soyez pas fainéants. Mon Raoul pisse longtemps. Ce n'est pas là son moindre défaut. il était donc accroupi, dans les buissons, à s'alléger les entrailles. Il les retenait ces deux là ! Genor et Zarathoustra !Tartinés, rançonnés, proprement. Jolie prise ! Deux miches de pains, du maïs, un gland... Il avait pas fais gaffe, mon Raoul. Affamé, il avait avalé le truc, sans faire attention. Malemort ! Peste ! ça vous déchire les entrailles. Trois fois déjà qu'il disait à Mahaud qu'il allait pisser. On ne dit pas à une dame qu'on va ... Enfin vous avez compris...


Ouille ! Ça passe pas ! Sang Dieu !

Mon Raoul est furieux et envisage très raisonnablement de récupérer le gland en question et de le rendre pas lavé à son propriétaire. On avait tous prononcé les paroles du serment, foutre Dieu ! Les poisons et autres glands magiques ! c'est de la bile d'alchimiste. C'est pas digne !

PAF ! PONK ! Re-Ouille ! Mais cette fois, c'est pas le soupir que laisse échapper mon Raoul à chaque fois qu'un vent s'échappe de ses tripes. Dans son dos, ça se castagne visiblement.

Mahaud ! Ça va ? Il s'inquiète tout de même. Et les boyaux de mon Raoul qui tournent en boudin... Il se crispe. Pas bon, ça !

Mahaud ! J'arrive !

Oups, non, pas maintenant... Tel Saint Mammès, quand Néron lui appliquait la question, Glaber, spadassin qu'un défaut de viscères n'a jamais abattu, ferma les yeux. Une profonde respiration. Retrouver le calme. En finir. Enfin ! La prière que lui avait apprise la mémé lui revenait.

Vous qui venez ici
dans une humble posture,
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau,

Veuillez quand vous aurez
soulagé la nature,
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau,

Épancher dans l'amphore
un courant d'onde pure,
Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau,

un soupirail arrondi
dont l'auguste jointure,
Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau.

Je cherche une onomatopée, mais je n'en trouve pas. Ça ferait lourd... M'enfin, tel le Saint Esprit un Lundi de Pentecôte, La délivrance arrive quand même ! Enfin !


Mahaud ! j'arrrRRRRRRRRRrrrrrive !
mais c'est pas un gland ce merdier, c'est un cailloux !
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Nicbur
[la mine d'or, l'avant veille: Kartouche et nicbur vs Eilith et Liamchaa]

Kartouche était tellement concentré qu'il ne lui répondit pas. Quelque peu vexé par ce manque de considération pour sa sublimissime personne, il allait gueuler un coup quand il vit les deux affreux leur foncer dessus. Et ils avaient pas l'air de leur vouloir que du bien.

A première vue, ils semblaient maîtriser les techniques de combat moderne, et leurs déplacements étaient rapides et précis. Il faudra faire gaffe, histoire de pas avoir l'air bête en se prenant une volée par une femme, non genevoise en plus...

il dégaina son épée, et ressera son bras gauche le long de son corps pour que ses habits ne soioent pas tachés du sang de ses adversaires. Au prix que ca coûte, ca serait vraiment dommage de les pourrir au premier combat...

lançant un cri bestial, le bras levé, il leur fonça dessus, son bras musculeutissime prêt à s'abattre sur sa proie, la petite Eilith


AHHHHHHHHHHHHHHHHHH!
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