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[RP ouvert] Et d'aventures en aventures

Marieladamnee
Natasha

La route leur rouvrait les bras, nouveau départ et comme dirait Dora " c'est parti, let's go."


Des vacances à Epinal ça vous viendrait pas à l'esprit à vous bein eux si, c'est ce qu'ils avaient fait. Un été en Franche Comté, l'été suivant la Lorraine... C'est sur que c'est pas comme ça qu'ils seraient bronzés, les tavernes fermaient à 23 heures et pour connaitre des gens de leur age fallait repasser, ils devaient avoir un lieu à eux pour ne pas se méler aux vacanciers, on sait jamais un accident est vite arrivé et on pourrait rater une génération de consanguins. Bref des vacances pourries, l'année prochaine promis ils iront dans le sud.

Vive la rentrée et le retour sur leurs bases. Ils allaient pouvoir se poser et parler de projets d'avenir car ces derniers mois ne les avaient épargnés de rien. Marie était pensive sur sa belle jument. Elle repensait a tout ça: le poutrage à Avranches, les retrouvailles avec la Lune, la Platine et la Rousse à Saumur, puis l'attaque de la famille de demeurés et la mort de sa Déesse, l'hommage rendu avec sa rousse Carensa, puis les combats à Chinon et la traitrise des tourangeaux entrainant sa blessure puis pour finir les retrouvailles avec le groupe ainsi que l'arrivée de quelques nouveaux.

Elle tripota la bague qu'elle gardait autour de son cou, elle devait la rendre à Niko selon les volontés de Natasha mais n'en avait pas trouvé l'occasion jusque là. La route serait sans doute le meilleur des lieux puisqu'ils y passaient leurs vies. Ele avisa le devant de leur convoi qu'ouvraient la Lune et le Tigre, elle éperonna sa jument pour remonter à leur hauteur. Le moment était venu...


Jolie lune je peux t'emprunter ton homme un instant.
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Selene.
Sur la route...


Et voilà, encore un plan foireux...Son Suzerain adoré s'était trouvé fort malade, soigné pas des médicastres et isolé du monde...Elle n'a même pas eu le droit de le voir, rien...nada...La Lune plisse le nez, pensive et surtout inquiète pour lui...Du coup, elle s'est décidée à enfin reprendre la route, Saumur les attendait avec impatience, son Anjou si chère à son coeur, son ArchiFou qui doit taper du pied d'impatience face à ses caprices...Réunion des compagnons de route et de taverne, et oui la Lorraine aura eu pour côté positif de lui faire découvrir sa mirabelle ô combien goûteuse, d'ailleurs elle en ramène quelques fûts pour Calyce, sa Traitresse adorée...

Les charrettes sont prêtes, les montures piaffent d'impatience, la Lune aussi...C'est avec minutie qu'elle trace le chemin à parcourir, le plus direct avec le moins de villes possible...Retourner à Saumur, se demander comment faire face à la dure réalité, l'Inacceptable absence d'une Platine...Elle secoue la trogne, afin de chasser cette pensée, le métal des azurs parcourent la carte avant que celle-ci rejoigne les fontes de sa Frison Nestrecha...

La route défile devant eux, la Lune en tête, parce qu'elle aime savoir où elle va, parce qu'elle aime mener, inconsciemment...Puis elle sait Marie préoccupée depuis le passage de pouvoir de l'Asmodée..Marie, la douce et belle Marie, avoir la meute en main n'est pas simple pour elle, tant elle veut honorer la mémoire de Natasha...Ils le veulent tous au fond d'eux, il sera dit que la Platine aura marqué plus d'une mémoire...

Le crépuscule les accueille, Luxeuil sera contourné de nuit, Sélène tourne son visage d'albâtre vers le Tigre Novgorod silencieux, une esquisse de sourire amusé, signe de provocation à venir...Les carmines frémissent et le nez se plisse...La voix de Marie vient tuer les mots naissants dans la bouche lunaire...Haussement de sourcil perceptible...Son homme ? Gné ? Elle a bu ou quoi ? La Lune grommelle...

C'pas mon homme, naméo ! Mais vas-y j't'en prie, fais-toi plaisir...

Et Sélène d'esquisser un sourire amusé, tirant les rênes de sa Frison afin de la ralentir et la dévier de sa route...Demi-tour entamé, et de rejoindre Ode, la Renarde afin de papoter breuvages en tout genre et de l'assurer que la route prise est la bonne...
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Nikolai.
Les vacances, désignation facile et, somme toute, relative, quant à l'exploration succincte d'une nouvelle région. Les aléas d'une vie, plutôt. Ainsi, le Sombre somnolait, bercé par la cadence régulière de sa monture, le frison calé sur l'allure de Nestrecha dont il s'était accoutumé à la présence depuis de longues semaines partagées. L'acier dissimulé sous les paupières, il restait néanmoins attentif à la nature environnante, la végétation luxuriante de cette fin d'été n'en demeurait que plus dangereuse pour les voyageurs en goguette et le Novgorod d'en avoir pleine conscience.
Taciturne par nature, il appréciait de parcourir les routes comme elles lui permettaient d'échapper aux caquetements incessants des femelles. Dans un semi sommeil, il pensait aux derniers mois et l'appréhension macabre de rallier Saumur l'enveloppa, l'Anjou bien loin qu'il n'avait foulé ses chemins depuis des lunes, c'est le souvenir de sa Précieuse qui l'habitait et les prunelles abyssales de trouver le minois Sélènique d'un sursaut... Il grogna contre Zmeï, la monture avait trébuché, le sortant de sa torpeur aussitôt mais le sourire sans équivoque de l'Arracheuse lui fit ourler les lèvres d'un rictus, et d'apercevoir la remontée de Marie.

Aux paroles de la brune, la langue claqua au palais et le grondement mourru dans la gorge, le Slave plus amusé de la réaction Lunaire qu'agacé par la galéjade de l'Infernale, il la gratifia d'un clin d'oeil et, narquois :


Bel Astre, inutile de nier... Mais la passion que tu me voues ne doit pas être un frein aux relations, tu ferais des jalouses.

Le rire rauque, mais non moins moqueur, résonna dans la campagne avant qu'il n'avise Marie, la Courageuse. L'argent embrassa la silhouette sans grivoiserie, la Délicieuse ne manquait pas de charme mais leur relation était tout autre et le Russe d'avoir un profond respect pour la brunette, fidèle amie de Natasha et, d'autant, la sienne, bien qu'il ne l'admettrait pas, même sous la torture. La trogne se pencha :

Hum, quelque chose te tracasse, Belle Marie?
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Marieladamnee
Marie, contente de sa vanne comme d’habitude, sourit aux propos de la Lune. Mais c’est une brune surprise que l’on découvre lorsque Nikolai éclate de son rire rauque. Elle s’attendait à l’entendre bougonner mais il n’en est rien, il en remet lui-même une couche. Marie éclate de rire à son tour. Le beau gosse a toujours été un mystère pour elle : charmant comme cassant, drôle comme raleur mais jamais sa loyauté n’a pu être remise en cause et c’est clairement l’essentiel dans leur monde à eux.

Marie ralentit l’allure caressant d’une main la bague accrochée à son coup et repensant à celle qui la portait. Un voile de nostalgie habille son regard l’espace d’un instant puis disparait comme elle défait le collier et l’enferme dans sa main. Elle sourit tendrement

Belle Marie, t’as toujours su me parler toi…

Petit clin d’œil charmeur, elle ouvre sa main et la tend vers lui

Il fallait que je te donne ça. Ta sœur voulait qu’elle soit pour toi. Je sais ce qu’elle représentait pour toi et combien tu l’aimais. Elle était ma sœur et elle me manque chaque jour. Tu es mon frère et je serais toujours fidèle à notre famille.

Marie baisse la tête pour cacher les larmes qui lui montent aux yeux et murmure « Natasha ».
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Nikolai.
Les lèvres s’ourlent d’un sourire charmeur, l’acier posé au minois qu’il détaille comme pour en lire les silences, les femelles expertes dans l’art de dissimuler leurs intentions quand elles savent parfaitement signaler leurs envies, créatures habitées de paradoxes qui n’en finissent pas de l’étonner, ou de l’agacer selon l’humeur du Sombre. Les prunelles abyssales capturent chacun des gestes féminins, il hoche la caboche sans moquerie comme elle parait sensible à l’attention verbale et de tendre sa large paluche à recevoir le bijou. La gemme bleutée est reconnue aussitôt et les doigts de se refermer en écrin puissant.

L’argent trouve les jades comme il entend les mots, l’émotion palpable dans la voix de l’Infernale et le Novgorod d’épouser la joue délicate de sa paume avant de lui relever le menton et de grogner :


Ne pleures pas Délicieuse… Personne ne doute de ta loyauté comme ma Précieuse n’en doutait pas davantage. Elle avait assez confiance en toi pour te passer la main quant à l’Asmodée et tu as mené le groupe avec intégrité, nous sommes réunis aujourd’hui et, c’est l’important.

La pierre océane disparaît dans la chemise masculine, sa main abandonne le derme féminin pour fouiller les fontes et d’en sortir un vélin qu’il déplie lentement, le regard lit une nouvelle fois les arabesques sororales, la trogne s’habille d’une tendresse inhabituelle et le timbre rauque :

Je ne suis pas de nature volubile, mais je n’en suis pas moins attentif. Je ne t’apprends rien. Notre famille a morflé et nous avons perdu ma Sœur… notre sœur Il la gratifie d’un clin d’œil complice Nous sommes purgés de félonie et d’opportunisme, Elle le savait et son voyage s’en est surement trouvé serein. La bague reviendra à qui de droit… Sois fière Belle Marie, rien dont tu puisses avoir honte !

Le Slave penche la trogne et sa joue rugueuse vient supplicier la peau fragile, un baiser fraternel est offert et le Ténébreux se redresse, le mutisme de retour.
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Ode..
A l'écart du groupe, j'observe chaque mouvements, discussions et rencontres de ces compagnons avec qui je voyage.
Ces derniers temps je dors un peu moins, plus méfiante quand je suis censée m'assoupir non loin d'inconnus ayant rejoint notre petite "famille", je profite donc de notre convoi pour analyser tout en restant bien à l'arrière pour fermer la marche.
Les choses ont tellement changées depuis que la Divine s'est éteinte, rien ne semble à sa place, tout se murmure, son nom jamais n'est prononcé mais sa mémoire elle, reste vivace.
D'un oeil distrait je m'amuse des réactions de Sélène, dont j'entends au loin la contestation effarouchée, tandis que je m'évertue à suivre le route non sans traîner un peu.

Mes pensées perdues dans on ne sait quelle dimension, je finis par en sortir quand mes yeux, trop longtemps restés ouverts, picotent et retiennent quelques larmes que j'élimine d'un clignement de paupières afin d'observer d'autres scènes, d'autres gens.
Marie semble en discussion avec le Tigre, sur lequel mes jades se perdent quelques instants, effleurant une silhouette bien connue mais depuis trop longtemps ignorée.
A force de m'être isolée aussi longtemps, je suis devenue l'Ombre de ce groupe.
Jamais loin, je suis fidèlement les quelques membres que j'affectionne plus que de raison, n'ayant d'autre but que d'aller là où leurs souffles m'emmènent.

Nous revoilà sur les routes, ces interminables chemins de terre que je ne me lasse pas de parcourir, adorant les bivouacs improvisés, les longues heures de voyage en silence avec pour seule occupation, la contemplation de paysages époustouflants.
Mon moment préféré reste la nuit, quand la plupart des esprits se sont offerts à ce gourmand de Morphée, moi je redeviens une enfant devant les astres nocturnes.

Mon étalon, habitué à mes distractions nombreuses, semble serein et suit sagement ses congénères d'un pas tranquille. Je devrais être sur mes gardes, à guetter pour les autres tout bruit suspect venant de l'arrière, mais je ne suis pas une bonne fille ce soir, submergée par mes pensées et mes conflits plus profonds, j'ai déjà bien assez à faire pour garder mon impassibilité légendaire.

On va te plaindre !

Me dit l'autre, d'une ironie implacable et dont la sournoiserie me pique le cerveau. Là revoilà cette grotesque partie de moi, cette Autre, cette moitié dont je n'arrive pas à me défaire.
Il suffit que je m'égare un peu plus que d'habitude dans mes rêveries pour qu'elle trouve la faille qui la fera reprendre l'ascendant.
Peste ! Je songe qu'il va être de plus en plus dur de cacher ma folie qui pointe son nez de plus en plus vicieusement.
Et je grommelle plus fort que je ne l'aurais voulu en m'auto-invectivant :


Idiote...

C'était sans compter sur Sélène qui me rejoint à cet instant et m'oblige à rallonger ma phrase, d'une pirouette grotesque.

...t'aurais pu ramener à boire avec toi !

Je lui souris, de ce sourire dédié aux rares privilégiés élus par mes soins et qui héritent ainsi d'une part plus humaine et douce de ma personnalité, quand d'autres ne reçoivent que les épines.
Cette noireaude, je l'aime bien et je ne sais pas expliquer pourquoi.
La Déesse sait pourtant combien je la jalouse de sa relation avec le slave, voleuse de mon amour sans même qu'elle le sache, sans que je l'avoue non plus.
Malgré cette jalousie, ma fierté m'a obligée à jouer les indifférentes et dans ce jeu, j'y ai trouvé une personnalité amusante et rafraîchissante, qui en plus, ne rechigne jamais pour payer à boire.


Tu sais bien qu'il n'y a que comme ça que je cause.

Ivrogne !
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Marieladamnee
Marie essuie les perles coulant de ses yeux du revers de sa manche. Elle ne voulait pas céder au sentimentalisme, il y avait encore tant de choses à faire et elle n’en avait pas fini de sa conversation avec le Tigre. Elle se laissa quand même aller à un tendre sourire quand il lui baisa la joue avec douceur. Elle ne savait pas trop comment continuer la conversation mais il fallait qu’elle le dise parce que la décision devait devenir officielle et qu’une fois ceci fait il fallait repartir sur de nouvelles bases avec le groupe composé de nouveaux et d’anciens.


Ne t’en fais pas Beau Male, je suis fière de ce que nous sommes et que nous nous en soyons sortis. Nous sommes les survivants d’une belle époque et je n’ai aucun regret sur nos actes. Ces derniers jours j’ai beaucoup pensé à tout ça et je pense que nous devons tourner une page. Elle restera toujours dans nos cœurs et ce n’est pas pour la sortir de notre mémoire, elle vivra toujours en nous et j’en suis heureuse. Mais je pense que pour reconstruire nous devons rendre la « Meute d’Asmodée « à sa propriétaire originelle et l’enterrer avec elle. Tous les anciens à l’origine de ce groupe ne sont plus là. Rouls, le seul Alpha du groupe ; Maribel et son déhanché ultime ; Carensa notre rouquine et la déesse nous ont tous quittés, je pense donc que la Meute d’Asmodée doit tirer sa révérence.


Marie se tait un instant pour laisser au blond le temps d’assimiler tout ça. Dans sa tête elle sait déjà comment organiser la suite. Il lui faut des enfants, de la monnaie, des plumes et des vélins.

Elle regarde le slave, essayant de déchiffrer ses expressions mais n’étant pas douée pour les devinettes, elle poursuit.



Il n’est nullement question de séparer la famille par contre juste de la renouveler avec un nouveau nom puisque que ses membres ont changé aussi. J’ai pensé à « Noir Désir » comme nom. Il symbolisera le tréfond de nos âmes et nos aspirations.


Ce coup ci elle en a fini, elle laisse un mince sourire habiller ses jolies lèvres et caresse l’encolure de sa pouliche en regardant l’horizon.
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Nikolai.
Les chevaux poursuivent l’avancée d’un pas tranquille, l’argent glacial avise alentours comme ils mènent la troupe, les autres suivent à distance respectable pendant qu’il devise avec Marie et, bientôt, la voix féminine de poursuivre. Il l’écoute avec attention et ponctue les paroles entendues d’un accord muet, simple hochement de trogne tant qu’elle parle. Lèvres ourlées d’un franc sourire, il observe le groupe en silence, l’acier s’attarde sur les minois féminins qu’il connaît si bien, avant de glisser aux derniers arrivants.
Le Slave approuve les décisions de l’Infernale et n’entend pas poser son véto, l’Asmodée orpheline de son essence avec la disparition de sa Précieuse et, comme le soulignait la brune, il ne restait rien des membres fondateurs. Un nouveau jour se lève.


Belle Marie, les justifications sont inutiles et je suis en parfait accord avec tes arguments. Natasha ne disparaitra jamais que pour les imbéciles ou ceux qui n’auront pas eu la chance de croiser sa route Il ricane La famille restera ce qu’elle est ou s’étoffera, l’avenir nous le dira. Cependant, tu peux informer nos « amis » de ta décision et j’ai une idée en mémoire de ma frangine

Le Novgorod se penche à son oreille et lui murmure quelques mots avant de ralentir sa monture, il laisse passer la caravane afin de fermer la marche, et les prunelles abyssales de suivre le vol du rapace.
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Selene.
Ode.. a écrit:

Idiote...

...t'aurais pu ramener à boire avec toi !


L'azur transperce l'émeraude...Quoi idiote ? Naméo ! De la chance que ce soit Elle qui lui dise cela...Sinon elle aurait goûté de sa dague qui lui aurait au mieux coupé la langue, au pire dessiné un joli tour de cou sanguinolent...Déjà que la Lune fulmine des mots du Slave qu'elle a parfaitement ignorés pour ne pas tomber dans une danse incessante tel un corps à corps mué en un mots pour mots...Pas le moment, elle l'a deviné, au regard soucieux de la belle Marie...Donc elle esquisse un sourire, amusée par ce Diamant Fou qu'est la Renarde...Tout le monde la regarde ainsi, rouquine étrange...La Lune non...Elle a su repérer les multiples facettes que le Diamant brut s'est façonnées au fil de sa vie...Elle devine sa multitude, ses souffrances, ses envies, ses hésitations et comprend son besoin de s'éloigner dans une plaisante solitude...

Elle sait qu'elle peut avoir confiance en elle, bien que fantomatique parfois, sa présence est bien réelle...En quelques mots, la Lune l'apprécie. Le sourire de la Renarde éclate provoquant un haussement de sourcil de surprise...Chose rare que cet instant...Le sourire est rendu avec sincérité, bien que la Lune soit confuse d'avoir prit une place auprès du Slave dont elle était loin de penser que ce foutu destin l'y aurait mise...Un clin d'oeil adressé à la Rousse tandis que la main fine fouille les fontes de Nestrecha...Une bouteille en ressort, agitée gracieusement devant le joli minois de la Renarde..

Tu crois quoi ? Que je suis du genre à me laisser mourir de soif ?

Les canines nacrées enserrent le liège du bouchon afin de le retirer de sa gaine de verre et le cracher plus loin...Le nez aquilin vient sentir les effluves fruitées, azurs pétillants de gourmandise...La bouteille est tendue à la Belle..

C'est de la mirabelle...J'en ai quelques tonneaux dans ma charrette, pour nous et pour Calyce, j'sais pas si tu la connais, mais faudra faire attention à elle en taverne, c'est une Traitresse ! Elle dégaine les choppes plus vite que son ombre !

Et la Lune se surprend à rire...Décidément cette Renarde à le don pour qu'elle dévoile sa face cachée et ce tout naturellement, alors qu'elle la connait à peine...Les azurs se posent sur Nikolaï et Marie...Bien qu'elle ne sache réellement ce qu'il se trame, elle s'en doute fortement...Pour avoir vécu ces instants de flottements après la perte d'un être cher...Elle était là pour eux, pour le souvenir d'une Platine à jamais gravé en elle...Afin que tout ne finisse pas, encore une fois...Sélène secoue la trogne afin d'éviter que les émotions l'envahissent, que les souvenirs lui vrillent les boyaux, Fablitos n'est plus, Libertad n'est plus, Natasha n'est plus...Et bien d'autres...Plissure du nez aquilin, foutue vie qui vous fouette, vous écorche à vif mais ne vous tue pas, histoire de bien vous faire souffrir, vous rappeler vos erreurs...Soupir qui en dit long échappé des carmines alors que la bouteille danse devant ses yeux...Le visage d'albâtre se tourne vers son Amie, d'un sourire aux accents de tristesse..La Mirabelle sera bue jusqu'à la dernière once, voilà comment la Lune efface les ténèbres qui l'envahissent...Mirabelle partagée avec une Renarde, tandis qu'un Tigre s'isole derrière elles...Le temps de reconstruire est venu...
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Marieladamnee
Marie hocha la tête aux mots murmurés. C’était une super idée, et Marie sourit. Elle continua à son rythme alors que le slave partit vers l’arrière. Il était temps d’enchainer et elle cria aux autres.

Je pars en éclaireur

Quelques heures plus tard , à la table d’une taverne

Marie a commandé un verre de lait, a acheté vélins et plumes et demandé à des enfants croisés ci et là de l’attendre vers les écuries une heure plus tard. Elle commença par la lettre pour sa rousse.



Ma belle,
J’espère que ce pli te trouvera en pleine forme. Nous ça va nous sommes sur le chemin du retour.
Je t’écris ce jour pour que tu ne sois pas étonnée par la nouvelle. Nous avons décidé de rendre la meute à sa légitime propriétaire qui est Natasha. Nous continuons toujours , nous avons même de nouveaux membres mais nous aurons un nouveau nom que je te donnerais dans un pli séparé.
Partout ou tu iras tu trouveras donc une annonce qui l’annonce au grand jour. Une part de lumière après une vie passée dans l’ombre. Juste reconnaissance pour notre sœur qui le mérite amplement.
Sinon crois tu qu’il est toujours possible de collaborer comme nous en avions parlé lors de nos retrouvailles. J’avoue que penser à ces retrouvailles me fait sourire, j’espère qu’elles seront toujours comme ça, tendres et passionnées.
Je t’embrasse tendrement, tu me manques

Marie



Courrier écrit, fenêtre ouverte, pigeon sifflé et harnaché du pli et envol exécuté sans encombre, Marie referme alors la fenêtre et finit son verre de lait avant de rédiger les annonces prévues. Elle sort alors et rejoint les gamins. Elle leur explique ce qu’elle attend d’eux, leur remet plusieurs affiches et des bourses plutôt pleines. Elle a acheté des vieux chevaux et en remet un à chacun des minots pour qu’ils aillent vite et loin. Puis elle rejoint les autres installés à l’auberge
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Faustine.
A l’ouest, littéralement.

Que d’aventures. Trop pour les raconter mais nous avons gagné, Hénora et moi, de nouvelles compagnes de jeu. Afin d’impressionner la famille qui est sur le chemin du retour, nous avons décidé de nous essayer à la cueillette. Quand Elle l’a su, Elle a souri.
Nous sommes parties toutes les cinq, volontaires et guillerettes, Elle nous accompagne bien sur pour veiller sur nous.
En vérité, c’est un courrier des ainés qui nous a fait prendre la route, nous devions récupérer quelqu’un. Autant joindre l’utile à l’agréable, à condition de savoir ce qui sera utile et ce qui sera agréable… c’est là que le bât blesse.

Déjà, nous avons trouvé le musicien sans souci, je suis très fière de cette première expérience. Il faut savoir que je suis le « chaperon » de cette fine équipe et je prends mon rôle très au sérieux, même si Elle en rit encore.

Ici la voix*

Première épreuve de notre escapade, le bivouac. Seconde épreuve, le repas. Troisième épreuve… l’atelier chasse ! Forte des conseils offerts par la Divine, je potasse longuement l’ouvrage que j’ai dégoté à Saumur, un pavé d’au moins 500 pages écrites en pattes de mouches « le guide de survie pour les nuls ».
Je donne le programme détaillé à chacun, on se prépare et même, on partage le verre des débutants. Enfin, la nuit arrive et là, surpriseeeeeee !

De mon expérience, autant dire proche du zéro pointé, nous étions en formation dite de la tortue. Jusque là, rien d’anormal. Un bruissement dans les buissons et nous nous sommes jetées sur l’animal. L’exaltation, la trouille aussi, surement, et les coups fusèrent de toutes parts… C’est là que j’entendis Son rire cristallin. J’ai lâché la prise afin de m’informer, pourquoi riait-Elle ? Les autres étaient d’une volonté sans limite et, je l’ai su plus tard, l’une d’elle est allée jusqu’à croquer l’individu… oui, la fameuse bête était en fait un homme… l’homme en question, loin d’être un voyageur égaré.

Un fou rire, Elle avait un fou rire. Et pour cause, nous venions d’agresser notre récent compagnon, devant LE témoin à éviter dans telle situation… la loose ! Il serait préférable que je retourne à mon livre, sans quoi nous pourrions ne jamais retrouver l’Anjou…

Mais que faisait-il dans les buissons aussi ?!


08/09/1461 04:08 : Vous avez salement amoché votre comparse Stradivarius.
*d’un programme abrutissant… oups, divertissant.

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Stradivarius.
"On peut pas chier tranquille?!"*



Quelque part dans les limbes de l'Enfer.
C'était un départ amusant, pourtant. Elles étaient venues me chercher, me faire prendre l'air, me sauver de la tyrannie d'un groupe de villageois d'une ville de consanguins. Et Dieu sait que les fourches et les torches dans les mains de quelques villageois virulents, ça peut faire mal, trèèèèès mal. En plus, elles étaient très charmantes. Surtout celle avec les yeux d'argent. La rousse était un peu bizarre en tout cas. J'aime pas les rousses. J'en ai tué une une fois parce qu'elle puait sous la pluie. C'est étrange, d'ailleurs, de puer sous la pluie. Mais bon, après m'être gratté le genou en la voyant, je l'ai suivi tout en souriant, comme à mon habitude. Ça peut décontenancer certaines personnes, d'ailleurs, que je détiens toujours le sourire en toutes circonstances. C'est comme ça, j'suis optimiste.

J'ai essayé d'allumer un feu, et je me suis cramé le doigt.
Nous avions trouvé un petit abris dans la forêt où passer le temps et se rassasier de quelques mets sustentantes ramenés du petit marché d'à côté. C'est un peu idiot d'allumer un feu en forêt lorsque nos intentions ne sont pas très très louables, mais bon. C'est surtout idiot de ne pas savoir allumer un feu et de se faire avoir bêtement par une femme qui le sait mieux que moi-même. En même temps, j'suis pas un ermite, moi! J'suis un assassin! Plus doué à dilapider le coeur des femmes et le vendre au boucher d'à côté, plutôt que de me cramer les patounes en allumant ce qui peut faire repérer un homme! En plus, je suis une bête, et toutes les bêtes ont peur du feu. Ceci dit, ce fut une agréable soirée, amusante. Un repos bien mérité. J'échangeais le scotch et quelques paroles. Le scotch, ça détruit l'esprit, je l'avais bien dit! Du moins, j'en étais pas au point de baver sur la terre, tant mieux d'ailleurs. En tout cas, ça remplit bien la vessie c'te connerie là. Après avoir fait quelques détours dans les fougères pour la vider, j'ai essayé de faire fonctionner mon plan charme. A croire qu'elles étaient toutes fatiguées. Les pauvres, je peux comprendre.

L'heure de l'assaut sonna.
Il était l'heure de partir à la chasse. Pas l'heure de rêvasser. Nous nous sommes tous placés en position de la tortue. Je ne connaissais pas cette position d'ailleurs. Ça aurait pu être amusant, mais sans les vêtements c'est sans doute mieux. Et là, il fallait attendre que quelqu'un se pointe. Ma vessie me triturait, me torturait. Il fallait que je reste concentré. CON-CEN-TRÉ. Que je fasse bonne figure face à elles. Le seul homme du groupe, une réputation à tenir. En plus, c'est la première fois que je faisais cela. Être à la hauteur était capital. Le temps passa, nous étions toujours en position, mais rien ne se passait. Et puis merde, il fallait que je me soulage. Je rompis la monotonie de l'instant, tout en silence, pour me diriger vers un buisson. J'avais fait silencieux, comme toujours, elles n'avaient même pas remarqué mon absence. Je me vida. Oh, que ça fait du bien, j'apprécie quand sa passe ainsi, chatouillant le membre, lorsque la vessie est pleine. Foutu scotch. Plus jamais.

Et là... c'est le drame.
J'entendis un mouvement se diriger vers moi. Pas très délicat le mouvement, même pas conforme aux règles de la discrétion! Pris d'une crainte absolue, je me retournais rapidement et fis face aux jeunes femmes qui me sautèrent dessus sauvagement comme si j'étais un animal et qu'elles souhaitaient se nourrir de mon corps magnifique! Enfin, je ne leur en veux pas, je suis si attirant qu'elles s'ennuyaient certainement de la nuit calme et souhaitaient un peu de plaisir et d'amusement. Enfin, à la queue les filles, je ne peux pas être partout à la fois! C'est seulement quelques secondes après que je me suis rendu compte qu'en fait elles ne me voulaient pas que du bien. L'une péta son bâton sur ma tête et me détruisit le bras de ses quenottes acérées. L'autre m'agrippa. L'autre fit je ne sais quoi. J'avais perdu connaissance. Mon cadavre déchiré ornait le chemin de son plus magnifique présent: moi. Faut pas croire, des femmes lancée à pleine vitesse, ça fait mal. Très mal. Des lionnes j'vous dis. Et elles en ont bien profité pour tâter d'mes bourses!

L'assassin musicien se fait rosser par quelques gamines.
Le paradoxe, ça fait toujours rire! Mais je sais garder mon sourire, je dois le garder, je suis le seul homme. Mais j'ai même pas eu le temps de finir ma goutte et de m'essuyer avec une feuille. C'est un monde, j'vous jure!



[ Je pardonne, ça passe, ça passe... Modo J. ]

_________________
Kleze
    [Coup d'tête.]

    Balayette, à trois tours.

    Nevers, la Bourgogne. J'crois qu'j'y ai raté la troupe de Corleone. De pas beaucoup. A mon avis, j'étais à un poil de cul de ribaude d'y entrer. Et un poil de cul d'ribaude, ça existe pas, ou alors c'est tout fin. Tout fin comme... Ouais bon j'arrête.

    Enfin dans l'histoire. J'ai gagné une pote quand même. Une Corleone, certes, mais on se donne des nouvelles. C'est déjà pas mal. Georgette elle a même cru que... hahum. Mais moi, j'suis pur, chaste, et tout le tralala. Alors je n'fais qu'envoyer des pigeons et en recevoir. Voilà. Chaste !

    Du coup maintenant, je suis une petite troupe. La vie, c'est une succession d'opportunités. Et moi, les opportunités, c'est en mode coup de tête. Limite gros coup de boule même.
    'Fin si j'ai bien tout pigé. Je suis pas mal tombé. Faut dire qu'on m'a rincé le gosier pour m'amadouer, elle sait m'parler la chef. Y'a pas à chier.
    Par contre y'a un slave.

    Au début, j'pensais que tous les slaves étaient cons. Voir abrutis. Mais j'en ai connu qu'un. Alors j'me suis dit, les généralités, on va éviter.
    Puis en réfléchissant bien - ouais, surprise ! - ; j'me suis dit que le trou du cul qui se disait slave; en fait, il se plantait avec "slave", en anglois quoi. Genre esclave d'sa connerie. C'est l'explication la plus plausible. Du coup, je m'y tiens.

    En attendant d'apprivoiser le petit groupe. J'fais ma collection de blagues pourries sur les slaves. Et j'en ai pas mal. Aller, petit florilège.
    "Ah tu chlingues ! Tu s'laves pas souvent nan ?"
    "Oh la chochotte ! T'es une s'lavette !"
    "Tu cherches le pape ? T'es conc's'lave ?"

    Mais pour l'instant j'dis rien. Ouais, j'voudrais pas être mal vu d'entrée de jeu.


Henora_mac_artney
Ailleurs dans les bois

Hénora était sortie de sa léthargie et de ses souvenirs. Elle avait rejoint Faustine et les deux avaient commencé à picoler. Oh pas trop car il fallait être en forme pour la suite des festivités. La mystique lui avait donné un cours particulier de brigandage et comme elle avait l’air sure d’elle, cela avait rassuré notre adolescente. Du coup elle se sentait plus forte. Tristana les avait rejointes puis ce fut au tour du seul gars, le musicien.


Héno le trouvait sympa et marrant, elle avait même partagé du scotch avec lui, c’est dire. Ils avaient même prévu de faire des affaires ensemble. Ils allaient crée un philtre d’amour qu’ils vendraient à coup sûr tellement les gens sont crédules, tellement les gens se sentent seuls, tellement elle et lui sont convaincants. Mais avant ils voulaient se faire un peu d’argent en détroussant un égaré.


L’heure était venue de se mettre en formation d’attaque. Position de la tortue avait dit la rouquine. L’écossaise avait trouvé ça bizarre comme nom mais elle n’était pas maitre de guerre alors elle obeit sans mot dire. Et l’attente commença. Longue, longue, longue… Notre brune en avait des fourmis dans les jambes et l’impatience montait. Quel trou paumé au point que personne y vienne. Elle qui avait l’habitude d’agir dans l’impulsion de l’instant, de réagir plutôt que d’agir, cela lui paraissait étrange mais elle ne bougea pas d’un poil.


Et d’un coup tout parti en vrille, des coups pleuvaient de partout sur une cible désignée. Elle y alla sans hésiter une seconde, s’accrocha au bras et frappa. Cela dura ce qui paru très longtemps mais qui ne fut pas si long en réalité. Faustine se rendit compte de la méprise et elles relachèrent leur proie. Elle se trouvait toute honteuse surtout qu’ils avaient évoqué ça en riant un peu plus tôt. Pauvre Strad… Elle en profita tout de même pour lui faire les poches, c’était une avance sur ce qu’il comptait lui prendre durant leur association. Elle le lui rendrait quand il proposerait un marché équitable.

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Ode..
[ Une Sélène + Une mirabelle = Une future belle migraine]

Bien entendu, je ne suis pas surprise de la voir sortir sa boisson magique, souvenir de moments en taverne où je parvenais à rester sobre et lucide, tandis que la noireaude souffrait d'une alcoolémie aiguë et tout juste maîtrisée.
C'est étonnant d'ailleurs que je sois si peu réactive à l'alcool, alors que je m'efforce de m'y noyer pour lâcher prise une fois pour toute.

Il suffirait de te laisser faire...

Me susurre-t-Elle aguicheuse. Il y a des jours où je suis plus Elle que moi et inversement.
Quand Elle est là, je me révèle plus à l'image de notre groupe, sordide, assoiffée de sang, moqueuse, piquante et terriblement sensuelle.
Mais quand je regagne la raison, je dois vivre avec ce que j'ai montré de moi, laisser l'impression aux autres que rien n'a changé, que tout est "normal".
Foutu esprit déglingué, foutue Elle qui me brouille le cerveau.

A ton service !

Ricane-t-Elle, mauvaise comme je le suis au fin fond de moi-même. C'est peut-être ce dont j'ai le plus honte, je n'assume pas ma part noire, pas entièrement du moins.
D'où mon silence légendaire, ma sombre compagnie et même mon éloignement de Nikolaï.
Je suis d'ailleurs sa chevauchée d'un oeil absent, me rappelant douloureusement que je m'étais laissée aller à la débauche durant de longs mois dans ses bras.
Si mon corps brûle encore de ses attentions malsaines, mon esprit lui surchauffe de confusion et je préfère attraper la mirabelle salvatrice, plutôt que de tenter de démêler les affres de mon esprit tourmenté.


A la tienne. Tu fais bien de me prévenir sur Calyce, ça pourrait mal finir si je ne suis pas longuement préparée à l'éventualité de me faire avoir.

Je lui lance un clin d'oeil, appréciant les moments de répit que sa compagnie m'octroie très souvent.
C'est d'ailleurs peut être pour ça que je l'aime bien cette pochtronne.
Assez mystérieuse pour ne rien dévoiler de sa vie, mais assez avenante pour obtenir une conversation légère et agréable, m'offrant la possibilité de délier ma langue pour autre chose que des piques acérées.
C'est le slave qui doit être ravi de nous entendre jacasser d'ailleurs... ou pas.


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