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[RP] "Oh, juste un doigt...

Umbra
Ah ça va couper, chérie*

[Ventadour : Toujours !]

Umbra n’était plus que l’Ombre d’elle-même. Sombrant dans une douce folie, elle ne prit conscience du Borgne à ses côtés qu’une fois le poignet entravé de ses doigts crasseux.

Tu d'vrais boire un bon coup d'prune...

Hum…Bonne idée et à ce sujet, son esprit dédoublé était unanime. Sans décrocher le moindre mot, la Noiraude s’empara de la bouteille. Elle en extirpa une longue rasade à même le goulot étant donné que son verre n’était plus que des débris parsemé déci delà sur le plan de travail. Pendant ce temps, le tenancier et sa femme fusillaient du regard le maniaque et sa victime sans se douter que la scène qui suivrait puisse être une véritable boucherie.

La lame fit pression sur la phalange et Ombeline se pressa de vider la prune. Et Glou et glou et glou… La Bâtarde déglutissait bruyamment, sa gorge se serrant davantage à chaque lampée. Une appréhension de terreur se lisait dans ses iris de jais écarquillés. Son regard fixait le couteau souillé de mille maladies. Il était certain que la jouvencelle n’en sortirait pas indemne, rien qu’à inspirer l’air que Tord_Fer expirait revenait à s’intoxiquer. Et voilà qu’il déblatérait à nouveau, chargeant l’air de microbes et les oreilles d’horreur. Sûr qu’elle attraperait une pneumonie ou une gangrène, sans compter les séquelles mentales dues à son palabre.


Et mon oeil ? J't'ai raconter comment j'l'ai perdu au faite ? T'vas voir c'est plutôt marrant comme histoire !

Dès lors, Umbra ferma ses écoutilles. La voix du Canard n’était plus qu’un bourdonnement sourd dans sa tête. L’effroi avait envahi tout son être, paralysant son corps, brouillant ses sens. L’alcool coulait à flots dans ses veines, enflammant ses entrailles nouées. Le tord-boyau était un piètre réconfort face à sa nervosité qui la rendait folle. Ses muscles se tétanisaient, tremblant sous les contractions trop intenses. Si sa bouche n’était pas pleine, peut-être entendrait-on ses dents claquer.

Finalement, le Pique avait la langue trop pendue mais même dans ses babillages, il ne perdait pas le Nord. Sans aucune asepsie ni anesthésie préalable -si ce n’est un bout de cuir à mordre-, digne d’un habitant de la Cour Brissel –pour ne pas dire un crasseux-, le carnage débuta dans l’insalubrité et la douleur.


Ça va trancher, chérie*

Pour des raisons de budget, la scène suivante sera entièrement doublée à la bouche* :

VLA !

AAAAAH !


Sous le choc, la Noiraude lâcha la bouteille désormais vide en hurlant. Ce n’était pas tant la douleur qui la poussa à crier de la sorte… En faite, si. Mais l’idée d’avoir perdu un membre devait aussi avoir son effet. Qui serait joyeux de se faire amputer de la sorte ?

C'est parce que quand je suis content je vomis, et là, je suis hyper content !* Ou pas. Comme lors de la première intervention, Ombeline ne manqua pas d’arroser les chausses du Borgne perdu dans la contemplation de son nouveau pendentif. Les yeux larmoyant autant que le sang giclant de son ex-annulaire, la Bâtarde se leva d’un bond et tituba en détresse jusqu’au comptoir. La serveuse hurla de peur tandis que l’aubergiste, horrifié, la protégeai contre son torse. La Boiteuse compressait tant bien que mal sa plaie, la vision troublée.


De la prune ! Il me faut de la prune ! Pour purifier…

Blottis l'un contre l'autre, le couple fixaient le cadavre qui se trainait devant eux. La jouvencelle perdait beaucoup de sang, marquant son trajet jusqu’à bar d’un filet carmin. Malheureusement, dans son état, ivre d’alcool et de tourments, l’Ombre n’atteignit pas le comptoir, elle perdit connaissance et se vautra à terre sans aucune grâce. Avant de sombrer, un étrange rictus fendit ses lippes au simple songe qu’

Il ne peut plus rien nous arriver d'affreux, maintenant.*

* Toutes les citations sont de la Cité de la Peur :p

_________________
Tord_fer
J'préfère un doigt qu'un whisky... *

[Ventadour : Non là j'ai plus d'idée...]

Le Borgne était toujours en admiration devant le doigt ! Et de trois ! Comme dit le proverbe, jamais deux sans trois ! Des mouvements attirent enfin son regard. Les gens dans la taverne se levaient et certains cirer, ils regardaient une femme allonger au sol, au pied d'une tavernière blanchâtre. C'était Umbra. Le Borgne voulut s'approcher mais ce mouvement provoqua un bruit de succion. Il baissa son unique oeil vers ses pieds, le doigt toujours dans sa main. Du vomis recouvrait ses chausses. Le Borgne fit une petite grimace. Décidément elle avait la gerbe facile celle là ! Tous ça pour un petit doigt coupé...
Il avança, du vomie sur les chaussures était un détail complètement superflu pour Tord. En même temps qu'est ce qui ne l'étaient pas ?
Il ne remarqua même pas que les gens s'écartait sur son passage. Il n'avait pas non plus conscience que du sang avait éclabousser son visage et ses mains, ainsi que ces vêtements déjà jonché de tâches plus ou moins suspecte.
La tavernière recula en le voyant approcher, elle hésitait entre le suplier de partir en ramassant le corps par terre, et lui filé de l'argent, ou ne rien faire et prier pour qu'ils ne restent pas toute la nuit.... En tous cas à cause d'eux elle avait perdu une bonne partie de sa clientèle...
Le Borgne avait l'oeil fixait sur Umbra inconsciente. Sa plait saigner. Il réfléchit très vite. Si il la soigner de la même façon qu'il avait soigner sa cuisse, pourrait-il lui demander un autre doigt en échange ?
La question mériter d'être poser !
Il s'approcha d'elle et s'agenouilla. Il tourna sa tête légèrement sur le côté d'un geste qui pouvait presque se définir de doux et la gifla violemment.


D'bout, t'as mes chausses à nettoyer !

C'est à se moment que la pauvre tavernière déjà bien secouée craqua et s'agenouilla en larme:

Pitié ne nous faites pas d'mal, prennez la et sortez ! C'est de l'argent que vous voulez ? j'en ai ! Je vous en donne, mais pitié, partez...

Le Borgne ne daigna même pas la regarder et lui répondit en grommelant entre ses dents.

Non c'est des doigt qu'j'veux, apporte moi d'la prune, et ferme ta putain d'gueule.

Il hésita un instant... La soigner ? Se tirer ? Il regarda le doigt. Il avait ce qu'il voulait, il n'avait plus rien à faire avec elle maintenant... La laisser là ne le déranger en aucune façon, la tavernière la soignera surement de toute façon c'est toujours délicat d'avoir eu un mort dans son auberge... Et puis même si elle ne s'en sortait pas, ça lui changer quoi au Borgne ? Rien.
La réponse était simple. Rien, il s'en foutait d'elle comme de sa première chausse.
Mais d'un autre côté si il s'occuper d'elle, il pourrait de nouveau lui réclamait son dut... Et il y avait justement ses chausses à nettoyer en parlant de ça.
Un doigt en plus...ou un orteil ! C'était quand même quelque chose qu'il avait envie de tenter ! Et puis, même si elle refusait, elle lui devrait quelque chose, et faire crier une Corleone, ça n'a pas de prix !
Le Borgne regarda la plaie qui saignait quand même abondement et se dit qu'il était peu être temps qu'il réagisse. L'un ou l'autre, mais il devait faire un truc.

Il poussa un soupire. Un long soupire.
Décidément son bon coeur le perdra. Et puis c'était un Corleone quand même. Pas une inconnue rencontré la veille. Il la prit sous les épaules et la tira sans ménagement vers la cheminé. Il la lâcha et regarda le feu.
    Hé oui , en Rp comme dans les films les choses était vachement bien faite ! La tavernière avait justement oublié d’ôter le tisonnier du feu et celui-ci était bien rouge. "Ca alors, qu'elle chaaance !"

Le Borgne se saisit du Tisonnier et regarda la tavernière.


Bon elle arrive c'te prune ou faut qu'j'vienne la prendre ?!

La Tavernière courut pour lui apporter et la lui tendit en tremblant comme une feuille. Tord lui arracha la bouteille des mains sans un merci. Il versa ensuite une bonne rasade de Prune sur la plaie ensanglanté, lavant en même temps celle-ci et, sans réfléchir à la douleur qu'il allait rajouter à la pauvre, il posa le tisonnier sur la plaie. Son passé de forgeron le suivrait jusqu'à quand ?
Une routine décidément qui installait entre les deux affreux....


* de Tord Fer. Na!

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.opaline.
Y en a qui ont les mots*, lui, il a les doigts.




[Ventadour : en effet on a fait le tour.]


Le doigt, c'est fait.
Tu souffres. Un peu. Nan en fait tu souffres beaucoup, mais t'es pas une fiote alors tu.... Toi tu ne cries pas, c'est pas toi c'est Elle ! Ombeline n'a aucune retenu. Aucune éducation.

Et ta fierté Omb', tu chies dans la colle!
Heureusement qu'elle vomit, elle remonte un peu dans ton estime.

Tu colles ton "annulaire" dans ta bouche. Ça pique. Ça colle. Ça goûte bizarre. Ça te rappelle quand, petite, tu passais ta langue sur les lames. Un goût de fer. Un goût de sang. Tu aimes ton doigt. Tu secoues doucement ta tête en regardant la Noireaude.
Avoueras-tu qu'elle te fait honte? Pitié?
Tu penses qu'elle pourrait faire un effort, est ce que toi, tu te laisses aller ?
La douleur a t-elle moins d'impact sur toi, ou peut être as-tu plus de cran, moins de coeur...
La voix de la raison se fait entendre, OMbeline demande de la prune et tu te dis qu'enfin elle a les idées en place. Vous allez peut être y arriver enf...



Ombeline.
Ombeline!
OMBELINE !


Et l'air te manque.
Et ta vue se trouble.
Et ton dos se courbe.
Et tu es lourde.
Et tu n'es plus rien qu'un corps inerte dans cette taverne miteuse, où les propriétaires ne sont rien d'autres que deux paires d'yeux de merlan frit.

Ombeline, tu nous tueras...



Heureusement il y a Tord Fer, Tord...
FER !

Tu n'as plus aucun doute, il était grand temps que tu reviennes dans la vie d'Ombeline, ses fréquentations sont à revoir.


Debout, et gère le sinon je m'en occupe et ça s'ra pas la même.


* il avait les mots... de je sais plus qui avec les cheveux courts
Umbra
L'Ombre gisait, inconsciente, à terre. Le sang giclait par intermittence au rythme des battements de son coeur. Son teint blêmissait plus qu'habituellement et son souffle était presque inaudible. Barbouillée d'hémoglobine et de vomi, elle faisait vraiment tâche dans le décor.

Ombeline.
Ombeline!
OMBELINE !

Pas envie de répondre, Umbra est bien ainsi. Elle échappe à la douleur, à sa vision pitoyable. Pourquoi donc revenir là où elle sera mal accueillie?

Ombeline, tu nous tueras...

Nous? Pourquoi nous? Elle est la seule à souffrir quotidiennement. Qu'importe si elle emporte le monde dans son ultime soupir. Ce soir comme d'habitude, la Noiraude est égoïste. Qu'importe le sort des autres, seul le sien la préoccupe. Il n'y a pas de "nous" qui tienne. Elle est seule, isolée, rejetée par tous et pour toujours.

Les clients apeurés fuyaient autour d'elle et détalaient encore plus vite à l'approche du borgne. Il lui asséna une gifle mais dans son état, Ombeline ne sentit pas sa joue chauffée et picotée.


D'bout, t'as mes chausses à nettoyer !

Puis quoi encore? Se réveiller pour cirer les pompes du crasseux? Mieux vaut mourir! Et c'est pourquoi elle resta inerte. Bientôt sa carcasse fut déplacée sans aucune précaution ni délicatesse. Manipulation digne du Pique! La tête tombante sur son chemisier maculé de gerbe et de sang, les bras ballants dont l'annulaire gauche pissait abondamment. La grande classe, quoi. Heureusement que ses paupières closes lui voilaient le spectacle.

Un liquide abrasif coula sur sa plaie, la rafraîchissant avant que le tisonnier la brûle. C'est décidé, hors de question, que la Bâtarde revienne.


Debout, et gère le sinon je m'en occupe et ça s'ra pas la même.
Bah, vas-y toi. Moi, j'abandonne...

Et en effet, la jouvencelle ne se releva pas.
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.opaline.
Ça va, ça va, ça va, j’ai compris, j’ai pigé, j’ai pigé ! Merde, je pige plus.*


[Ventadour : ça vaut le détour ]


Elle ne se lèvera pas. Et tu regardes, impuissante, Ombeline prendre ses aises sur le sol, répandre son sang, pourtant si précieux à même la tomette cradote d'une taverne miteuse d'où les propriétaies impuissants n'osent même pas fuir devant un Tord Fer ferré de la main qui joue aux forgerons. La vie est bizarre parfois, et tu ne fais que constater.
Tu relèves tes manches...

Il est temps Opaline.
Il est temps que tu te lèves.
Il est temps que tu existes.
Il est temps que tu deviennes je. Que tu deviennes elle. Et qu'elle devienne Tu.
Il est temps qu'enfin l'alcool coule dans ses veines et se glisse dans la moindre cellule, irrigue les organes, du premier au dernier.
Il est temps.

Tu ne veux pas te lever. Et tu abandonnes. De quel droit abandonnes-tu Ombeline ? De quel droit peux tu te laisser crever dans un coin? De que droit te sens-tu seule? De quel droit existes tu? De quel droit penses-tu pouvoir exister sans moi?

Se lever n'est pas mince affaire. Mais si tu n'y arrives pas, je mets le reste de tes quatres doigts à couper que je peux le faire.
Et j'y arrive.

Les paupières doucement tentent de se lever. La lueur des flammes suffit à les faire se refermer. Le temps pour le corps de se sentir réchauffer bien que nauséeux.
L'affreux goût de bile encore dans la bouche est bientôt noyé sous la salive. La douleur reprend, de plus belle. Ennivrante. Fulgurante. Gerbante. Encore. C'est tout toi ça...
Les yeux s'ouvrent et la tête aussitôt se redresse. Autant pour observer Tord fer et son tison que l'embryon d'annulaire et sa putain de plaie qui...



Ç'pue le goret. Ce n'est, encore une fois, qu'une simple constatation.
C'était pas prévu du tout ça. Et pour tes chausses...


Je crois qu'au point où on en est, t'es plus à ça près, si? Allez, une petite fusée de plus ou de moins...
La main valide -et entière!- se tend vers la prune. Se rincer le gosier n'a jamais tué personne.
Me le refuser, oui.
Car c'est dans la boisson que j'ingurgite que réside mon droit de vie. Ou de mort.

Donnes.





* Fight Club.
Tord_fer
Bon, on y va ?*

[Ventadour : La fin du jour.]

On n'attend pas votre sœur ? *
Elle mit du temps mais elle se réveilla enfin. Il en était même arrivé a ce demander si il ne l'avait pas tuée. Ce qui, soit dit en passant, n'aurait pas était la première fois que ce genre de mésaventure lui arrive...
Elle bougea enfin, légèrement puis ses yeux s’ouvrirent et sa tête se releva. Son regard alla de tord, au tisonnier puis enfin à sa plaie. Elle prononça quelques mots, enfin baragouina, elle n'était pas encore totalement réveillé...


Citation:
Ç'pue le goret.
C'était pas prévu du tout ça. Et pour tes chausses...


Elle tendit la main vers la prune et but un coup. Le borgne sourit en coin. Toute leur petite scène se dérouler sous le regard curieux des habitués et de la tavernière à la fois inquiète et rassurer que la donzelle soit encore en vie.
Le Borgne se baissa afin de mettre son visage à la hauteur des yeux d'Ombeline. Puis après l'avoir regardé plusieurs minute en silence, il se mit a sourire et plaça le doigt de la brune entre leur deux visage. La vue de se doigt et son sourire suffisait à n'importe qui pour comprendre que le Borgne savourait tout simplement sa victoire.
Lui en réclamer un autre ? Non, du moins pas toute de suite, elle était trop sous le choc pour comprendre ce qui lui arrivait, cela lui ôterais une part de son plaisir. Il sera la retrouver, et à ce moment là, lui réclamer son dut...

Apres être rester ainsi un instant. Apres l'avoir narguer avec son doigt, le Borgne se redressa et jeta un coup d'oeil sur ses chausses.
La donzelle était toujours couché devant elle.
Le Borgne glissa son pied gauche sous son corps et le déplaça vers la droite, essuyant ainsi sa chausse sur les frusques de la belle. Il fit de même avec son autre pied.
Il ne prit pas la peine de la remerciait pour se nettoyage. Il plaça le doigt dans la poche interieur de son manteau râpé et élimé et regarda enfin autour de lui. Dévisageant un par un les êtres qui le fixait tels une bête de foire au milieu d'un cirque.
Il ne grogna pas. Il ne les insulta pas non plus. Il se contenta de cracher sur le corps d'Umbra encore au sol.
Un crachat pour un vomie.
Il détourna les talons et se dirigea vers la porte de l'auberge du canards à trois pattes. Et sortit.
Tout simplement.

Il avait eut ce qu'il voulait. Le whisky ne l’intéressait pas. Et il n'attendit pas sa sœur.


* La cité de la peur, encore et toujours.

_________________
.opaline.
Post écrit à quatre mains –JD Opaline & JD Umbra



Il ne peut plus rien nous arriver d'affreux, maintenant.*




En effet, l’Ombre gisait dans les ténèbres de son esprit, le Borgne était parti avec son doigt. Que pouvait-il se passer de plus ?

Il peut toujours se passer quelque chose de pire. Surtout avec Ombeline dans les parages.


Bouges.

Et elle ne bouge pas. Elle n'a rien compris, cette nana n'a AUCUN instinct de survie !
Allez Ombeline, bouges toi, BOUGES TOI.
Bon ça suffit je compte 5, 4, 3, 2, 1 et à 0, paf ! Je lui explose la tête comme une pastèque.** T'as cru que tu pouvais décider? Et la prune, ça compte pour des prunes?

Donc je t'explique rapidement, tu vois cet endroit? C'est moche hein, ce n'est pas moi qui ai choisi.
Tu vois ce corps au sol? C'est toi.
Tu vois cette bouteille de prune? Elle est vide, c'est moi. Et tu sais tout aussi bien que moi que c'est pas bon signe pour Toi.

Alors le coup du "je fais la morte en espérant que la faucheuse se pointe", avec moi c'est pas la peine. Je t'ai promis une mandale, tu vas l'avoir.


Fermes les yeux.

Et la main valse vers le visage d'une Ombeline qui ne réagit point. Ce n'est pourtant pas la force qui manquait.

Aïe !

Et voilà que la joue m'en chauffe... Sûrement un moustique.

Tu l'as vu, toi, le moustique?

Silence…

On tourne ! Autour de ce monologue musclé, le couple de tenanciers observait la scène, désabusé. Blottie contre son mari, le serveuse aux yeux écarquillés murmurait :


Elle…elle…elle est folle…

Mais au vu de son faciès ahuri, on aurait tout autant pu douter de son équilibre mental. L’aubergiste, quant à lui, commençait à en avoir ras-le-bol de tout ce cinéma. A bout de nerfs, il lâcha son épouse pour venir empoigner la Noiraude par son chemisier. Gardant une distance de sécurité entre son nez et la Bâtarde, il éructa :

Cette fois-ci s’en est trop ! Foutez-l’camp boiteuse de mes deux ! Vous faites fuir tous mes clients avec vos conn’ries !

Aussitôt beuglé, aussitôt prouvé. D’une force acquise seulement par la rage, il traina la jouvencelle jusqu’à la sortie où il l’expédia sans détour à terre. La carcasse maculée de sang, de vomi et de crachat s’écrasa au sol tandis qu’à quelques centimètres d’elle, le cadavre d’eau-de-vie de prune s’explosa à son tour.

Et qu’j’vous r’croise plus dans les parages !

Sur ces propos, le tavernier s’essuya les paumes pleines de gerbe sur ses braies puis se lava les mains de toute cette histoire en claquant la porte. Peu après le fracas, on entendit grincer quelque chose. Les iris de jais regardèrent dans la direction du bruit. Au dessus de l’huis, l’enseigne du Canard à Trois Pattes se balançait dans les airs, narguant la boiteuse qui ne pouvait compter que sur son unique jambe valide pour se redresser.



Et on remercie Ombeline pour son merveilleux passage dans " je n'ai rien foutu et j'en suis fière". Alors là, BRAVO, j'ai envie de dire que c'était difficile de faire plus réaliste dans le rôle que ça, j'ai presque envie d'applaudir, d'ailleurs...


D'ailleurs j'applaudis, oui je suis bluffée, elle a pris une tarte, elle s'est fait mettre dehors, pardonnez moi d'en rire encore, et elle continue de faire la morte ! Cette nana m'étonnera toujours.
Sauf que je ne suis pas du genre à me laisser mettre dehors sans rien dire, je ne suis pas elle -ha ah ah-.



Debout. Toujours pas? Toujours pas alors.


Mais quelle feignasse!
L'Opaline se relève, tant bien que mal, prenant appui de sa main valide sur la poignée pour finalement ouvrir la porte à la volée.



Tu connais la différence entre un pull-over et une moule ?
Non ? Un pull-over… ça moule… et une moule… ça pue l'ovaire !
***



Je suis désolée, mais on n'pouvait pas partir comme ça.Maintenant, l'honneur est sauf.

Hey, on court à cloche pieds ?!



*, ** et *** : La cité de la peur. Sans qui le RP n'aurait pas eu la même saveur.
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