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[RP] Cérémonie d'allégeance, Septembre 1461

Kami.
Kami s'installa derrière son bureau avec ses papiers et annonça lorsque le duc arriva :

Or Oyez ! Or Oyez ! Or Oyez !
Gentes dames et nobles seigneurs
Ce jour, par moi et pour le Duc, Arhurdayne, du Bourbonnais-Auvergne, vous ouvrons cérémonie d'allégeance de la noblesse du Bourbonnais-Auvergne. Je rappelle quelque point de protocole afin que cette cérémonie se passe au mieux possible et dans le meilleur esprit.

Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le duc régnant en ladite terre, laquelle, ayant été élue et ayant renouvelé l'allégeance du Bourbonnais-Auvergne à la Couronne de France, les accueille et reçoit leur hommage.

Les nobles jurent à la province, en la personne de la duchesse, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

En contrepartie le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix ou accolade vassalique, et vaut contract.

Si pour une raison ou une autre un noble ne peut se déplacer personnellement, il peut faire missive d'allégeance tant que celle-ci soit scellée, datée et signée de sa main.


Citation:
Silec
.mathilde.
Tixlu
Galswinthe
Martymcfly
Beths

Pierre_de_roanne
Lanfeust86
Princesselaure
Petitrusse
Semias


Leceline.decarpadant
Natafael
Fabien74
Noeline
Sofio_de_valmonte

Jrag
Androlyne

Chlodwig_von_frayner
Althiof
Korydwen
Jason_de_vissac.
Ninjaturtel
Sunburn
Legowen
Guy_kdr
Sakurahime


Toflegrand
Clothilde
Lexhor
Ivrel
Thibantik

Val1
Benoit560
Malvinas
Theraph
Rv007
Gav
Levio
Missanasthasia


Miss_anne
Lamalice
Liloote



Citation:
La Tour d'Auvergne :

- Lady.blueeyes, Dame d'Olliergues

Ecotay :

- Guy_kdr / Legowen, Seigneurs de Le Soleillant
- Rv007, Seigneur de Beauvoir de Verrières

Veauce :

- Garcimore, Seigneur de Vicq
- Sofio_de_valmonte, Dame de Le Mercurol


Votre Grâce, nous vous écoutons. Souhaitez-vous procéder par préséance ou au premier venant ? Et souhaitez-vous que je vous donne les courriers au fur et à mesure ou tout à la fin ?

Petits Rappels des Regles concernant l'Allégeance des nobles d'une province
  • La Cérémonie dure 1 journée RP, 1 Mois Temps Reel => le RP commence donc le 1er septembre, la cérémonie sera close le 1er octobre.
  • Les Nobles du Bourbonnais-Auvergne se doivent à l'allégeance sous peine de dérogeance, soit de vive voix soit en Missive (datée, signée, scellée)
  • Ils doivent Aide, Conseil, et Fidélité. En contrepartie le régnant leur devra Subsistance, Protection et Justice. Le contrat étant scellé par l'accolade vassalique et/ou le baiser de Paix. Attention l'allégeance se fait à deux, on ne dit pas "et en échange le duc du Bourbonnais-Auvergne me doit...", le Régnant serait en droit de refuser l'allégeance et de la faire recommencer.
  • La cérémonie se déroulera selon la demande du régnant (préséance ou au premier venant)
  • Par soucis de réalisme pas la peine d'enchainer les allégeances, une allégeance c'est un vassal et le régnant qui lui répond, donc pour un peu plus de réalisme c'est chacun son tour et pour les missives d'empêchement soit vous les envoyez au régnant qui me les fera suivre pour témoignage soit c'est à moi .
  • Les PNJ non identifiables sont interdits !
  • Les Missives d'appel à Allégeances ont été envoyées afin que tous les nobles de mérite soient au courant de la cérémonie.
    Bon RP...

_________________
Sakurahime
Han, elle était prem's!

Hormis Auvergne personne en vue , elle avait donc le droit de s'arroger un certain privilège!

Elle fit le tour discrètement, et vint claquer une grosse bise sonore sur la joue de son frère adoré par surprise... sauf s'il l'avait vu... lequel serait le plus drôle? Voir son visage surpris? ou voir son visage faussement surpris parce qu'il l'avait aperçu et qu'il savait qu'elle savait qu'il savait? question difficile!


Bon courage pour cette journée frérot!

La longue journée d'allégeance... car non y a pas que pour les nobles et le Duc que la journée est dure.... le héraut trinque aussi, car c'est le seul debout du matin au soir...

L'air malicieux, elle fila s'installer tout prêt, croisant les doigts pour le Duc ai la bonne idée de préférer l'ordre au premier venant, auquel cas elle tenterait très rapidement sa chance.

_________________

Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche.
Gav
La cérémonie n'allait pas tarder à commencer. Gav se presse. Elle a, pour une fois, pris le temps de se préparer et c'est donc en froufroutant qu'elle pénètre dans la salle des allégeances. Un temps d'arrêt sur le seuil. Surprise. Deux personnes sont là seulement. Un sourire et elle s'avance.

Bonjour Auvergne, bonjour Saku.

Se dirige à l'arrière et s'installe. Les opales s'égarent dans le bleu du ciel. Pas un temps à rester enfermée et tant de choses encore à faire. Les pensées dérivent et un sourire éclos à l'image d'Aedes qui doit préférer s'enfermer dans sa forge. Séparés depuis presqu'un mois, elle soupire. Les travaux de son hôtel avancent bien, grâce à la dynamique des Clermontois. Elle peut espérer rentrer dans...
Hogier
Un coursier avait été dépêché depuis les confins de la Combraille quelques instants à peine après que l'invitation à la cérémonie d'allégeance eut été reçue. Il y avait certaines formalités administratives qu'il était bon de pouvoir effectuer rapidement, afin d'éviter les complications. Et pour avoir pratiqué la Hérauderie de très loin, le Balsac savait combien elle pouvait apporter de complications. Inutile donc de tenter un rapprochement fortuit par quelque faute d'inadvertance. Ainsi donc Hogier, le pas lent, la démarche de l'homme bourru qu'il était, pas bien habitué à tout ce faste alentour, s'approcha du Héraut et lui glissa discrètement une enveloppe avant que ne démarre véritablement le spectacle.

Citation:
A Sa Grâce Arthurdayne,
Paisibles salutations.


Soyez assuré qu'en notre absence, il ne faut voir aucune provocation, aucun dédain, pas même l'once d'un manque de respect. Nous sommes absent de ce genre de mondanités depuis de trop longs mois, et ne souhaitons pour l'heure pas y prendre à nouveau part. Par ailleurs, nous nous satisfaisons de votre accession au trône, celle-ci n'aura ainsi pas profité aux opportunistes estivaux habituels. Par chance, Aristote conserve encore un œil attentif sur les terres du Bourbonnais et d'Auvergne.

Ceci étant dit, puisque votre temps se veut sans doute précieux, nous irons à l'essentiel.

Et par la présente, vous reconnaissons Duc du Bourbon-Auvergne. En vertu de quoi, pour les terres de Mauriac, Combrailles, Vic-en-Auvergne et Balsac, jurons fidélité, conseil, aide et service armé à notre aimée Province, aujourd'hui par vous représentée.


Rédigé à Combrailles, le deuxième de septembre mil quatre cent soixante-et-un,
Et afin que nul n'en conteste la valeur, y apposons signature et sceau.


Semias de Marigny,
Duc de Mauriac, Combrailles et Vic-en-Auvergne,
Baron de Balsac.


[En attente de livraison de sceau, de blason, tout ça, tout ça...]


Au moins le coursier pourrait-il profiter de la fête en attendant qu'on lui retourne une réponse, puisqu'on lui avait longuement répété de ne pas partir sans.
Missanasthasia
En compagnie de sa nouvelle canne qui lui tiendrait assurément compagnie pendant quelques temps... à cause d'une rencontre avec son bureau, lors de la prise de Murat, sa jambe droite et son dos en avaient prit pour leurs grades... enfin son village restait dans son cœur et son esprit, alors que la blonde se dirigeait doucement vers la Cérémonie d'Allégeance. En arrivant, elle vit qu'il n'y avait pas grand monde.

Bonjour...

Et elle prit place contre un pilier, pour souffler un peu.
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Korydwen
Korydwen avait bien relu au moins cinq fois la missive de convocation, et si elle avait tendance à descendre les choppes de bières, mais le héraut devait en tenir une sacré couche quand il avait rédigé les missive, parce qu'autant cela commençait avec Duc, mais au milieu il y avait duchesse, et bien qu'elle ne connaisse pas l'anatomie du duc... Pour elle, il était homme et pas femme. Mais après tout peut-être aimait-il porter des robes.

Il faudrait enquêter sur cela, il fallait donc y aller et Althiof était chez les moines, elle ne ferait pas l'affront d'envoyer un courrier quand même. Une fois elle avait discuté avec le Duc durant ce mandat ce fut quand elle explosa à la prévôté et que bein... Elle avait voulu démissionner, mais entre temps cela s'était arrangé, bref. Certains diraient qu'elle avait ses ragnagnas, d'autres que c'était son caractère et elle... Bein qu'elle avait travaillé avec son cœur.

En ce jour, elle avait mis une belle robe, pour faire genre "regardez j'suis trop belle".... Ouais nan, en fait, ça n'allait pas... Ce n'était pas vraiment son genre. Elle avait simplement mis une robe parce que c'était un des rares moments où elle pouvait le faire. Elle pénétra dans la salle où très peu de monde était présent, parfait, pourvu que cela soit au premier venu... Sinon elle prendrait une chaise la vieille Comtesse aux nombreuses blessures.


Bonjour tout le monde. Comment allez-vous ?

Puis se tournant vers Ana.

Veux-tu un siège peut-être ?
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[img]En attente ![/img]
Mon suzerain c'est le plus meilleur de tout le royaume d'abord !
Arthurdayne
La vie de Duc était remplie d'obligations d'ordre protocolaire. C'était la première chose qu'Arthur avait apprise, et le moins que l'on pouvait dire était qu'il ne s'était pas attendu à ce que le protocole prît une telle ampleur. Il espérait que la cérémonie d'allégeance marquerait à la fois l'apogée et la fin de ces obligations. Il se sentait d'humeur étrange au moment d'affronter cette cérémonie. Il n'y avait pas si longtemps, il y avait été invité, et avait refusé un fief. Désormais, il était de l'autre côté du rideau. Il incarnait le Bourbonnais-Auvergne, symbolisait le pouvoir ducal, personnifiait, de part sa fonction, le devoir de protection, d'aide, de subsistance, envers les vassaux liés au trône ducal. Et c'était une idée qu'il avait du mal à se figurer. Il se faisait l'impression d'être un imposteur, quelque part. Et d'un autre côté, il sentait l'immensité de ce qu'il avait sur les épaules, la puissance presque mystique de ce moment important dans la vie du duché.

La célébration de cet idéal sur lequel se fondait la vie sociale du royaume. Un idéal souvent bafoué, maltraité, détourné. Et parfois sincèrement incarné, représenté. Pour ces quelques là, Arthur se disait que ça valait la peine. Qu'ils donnaient du sens à cet engagement étrange, que l'âge et l'expérience l'avaient amené à questionner. Oui, il n'était pas à l'aise avec cette idée d'être le réceptacle de ces engagements renouvelés, alors même qu'il ne savait quoi penser de ce lien, et avait refusé jadis de le nouer.

Pourtant, il avait su, dès que l'hypothèse de devenir Duc était devenue sérieusement envisageable, que cela engagerait à des obligations, et il en avait accepté les règles. Il ne savait si le jeu en vaudrait la chandelle, espérait faire du mieux qu'il pouvait, en doutait souvent. Ce début de mandat était loin de ressembler à ce qu'il aurait souhaité. Mais il était assez vieux désormais pour savoir que les souhaits ne se réalisent jamais de la manière attendue.

Il entra dans la salle, auréolé de ses éternels songes, des réflexions sur le monde qu'il ne partageait, la plupart du temps, qu'avec lui-même. Il salua les quelques personnes déjà présentes, et écouta Auvergne, qui lui rappela le déroulement de la cérémonie. Et il comprit pourquoi le protocole était quelque chose de si cadré, de si ritualisé. Parce que devant l'imminence de la tâche qui l'attendait, devant le poids des responsabilités que supposait l'allégeance des nobles du Bourbonnais-Auvergne, tout Régnant avait besoin de se reposer sur des repères immuables.


Merci Auvergne. Nous allons procéder au premier venant. Et nous nous occuperons de tous les courriers à la fin.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Boulga
Boulga n'était pas du Bourbonnais ni de l'Auvergne, même si dans un passé lointain - pas si lointain en réalité, mais lointain pour elle au regard de tout ce qui lui était arrivé depuis - elle avait été promise à un citoyen de Montpensier. Au frère d'une citoyenne de Montpensier, plus exactement.

Elle était de passage en Auvergne au moment où eurent lieu les allégeances de la noblesse. Pourquoi se rendre à celles-ci, alors qu'elle n'avait précisément rien qui l'y forçât ? qu'elle n'y connût absolument personne ? Eh bien le serment d'allégeance la fascinait quelque peu. Elle qui servait un bel&blond double baron savait ce que loyauté et fidélité voulaient dire. N'étant pas vassale, elle était frustrée de ne pouvoir prononcer les mots d'hommage qui liaient deux personnes entre elles de liens aussi forts que ceux entre époux.

Elle avait manqué la dernière cérémonie d'allégeance du Lengadoc, qui avait été déplacée en un autre lieu et annoncée trop tard pour qu'elle s'y rende. Son senher ne s'y était pas davantage rendu, retiré dans son ermitage forestier, éloigné et ignorant volontairement les nouvelles du monde. Peut-être aussi cherchait-elle par sa présence ici à montrer que la mesnie Irissarri était toujours là, prête à tenir son rang. Peut-être cherchait-elle à se rassurer sur la Noblesse en venant ici, car de son point de vue, celle du Lengadoc était indigne et médiocre, prompte à condamner les autres mais pas à examiner ses propres actes. C'est qu'elle digérait mal la rupture avec la Couronne à la fin du règne de feu Eusaias. Et heureusement qu'elle n'était pas Reyne, car elle aurait exigé des gages concrets de bonne foi à tous les comtés qui avaient rompu leur allégeance et qui s'empressaient maintenant de retourner dans le giron du royaume. De très gros gages.

Bref, elle venait pour voir. Elle scruterait les mines, retiendrait les noms, observerait les attitudes, écouterait les mots, et avec un peu de chance, elle vibrerait à chaque serment sincère en s'imaginant prêter serment à son senher.

Question fatidique : est-ce qu'ici ils échangeaient le baiser de paix comme en Lengadoc ?

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Koiné
Sakurahime
Un froufroutement soyeux à proximité, une femme donc...

Bonjour Saku

Ah! voix connue!
Pivot sur elle-même pour confirmer l'appartenance de la voix, pour découvrir comme prévu la rectrice de l'Université Arvenne.


Bonjour Gav!

Avant de la laisser choisir sa place, l'air absent, ou plutôt pensif.
Un homme probablement, les femmes faisaient toujours la même tête lorsqu'elles pensaient à leur homme.

Un autre bonjour, tout aussi féminin, celui de son ancienne chef, Ana, qui n'avait pas l'air d'aller très fort.
Il fallait dire que la récente prise - et reprise - de Murat avait dû laisser des traces, et non pas seulement sur la comptabilité municipale, si le pillage était le but de la révolte.
Elle n'en savait rien et ne souhaitait pas spéculer non plus.
Elle se contenta d'adresser un signe de la main amical à Ana, au secours de laquelle Kory, qui venait d'entrer, avait volé.


Salut Kory!
La forme et toi?
Heureuse d'être rentrée?


Encore heureux qu'Auvergne était là car l'assemblée manquait cruellement de testostérone....
Etat de fait auquel l'arrivée du régnant mis aussitôt fin, il suffisait de penser.
Comme escompté, Arthur repoussa l'idée de la préséance et remis le traitement des courriers à la fin, c'était donc sa chance!
Le Languedoc, puis la Gascogne, et finalement l'Armagnac l'attendaient, et la route serait longue.

Elle se lança donc la première.
C'était la première fois qu'elle allait poser le genou à terre devant cet homme qu'elle connaissait si peu mais dont elle avait si souvent entendu du bien.
Un homme pour qui renouveler son allégeance n'était en rien un serment vide de sens, une succession de mots aussi creux que futiles et mécaniques.
Elle se rendait compte qu'elle était trop loin du Bourbonnais-Auvergne pour continuer à en apprécier la vie et les gens à leur juste valeur, elle le regrettait tout comme elle appréciait le fait qu'ainsi elle savourait d'autant plus l'honneur qu'il lui était fait en posant le genou devant de grands hommes.
Seul le temps dirait si Arthur était de ceux-là mais Aristote savait si elle le lui souhaitait!

Pour une fois, nulle armure n'enserrait son corps fin, et elle l'admettait volontiers, il était bien plus aisé de s'agenouiller en robe que recouverte de plaques...

Tête baissée, main droite près du coeur, le coude posé sur la cuisse droite, elle offrit à Arthur son serment, avec simplicité et sincérité.


Nous, Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, Baronne de Virargues et Chevalier de l'Ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, renouvelons ce jour notre serment pour les terres de Virargues qui nous furent confiées par vos prédécesseurs.
Nous vous reconnaissons, ArthurDayne, comme légitime régnant du Bourbonnais-Auvergne, et comme tel, comme notre suzerain.
A ce titre, qu'il me soit permis de vous promettre humblement mes conseils, que vous jugerez avisés ou non, mon bras armé, qui ne craint rien ni personne, ainsi que ma fidélité et ma loyauté, qui vous est totalement acquise.
Nous vous promettons, Votre Grâce, de prendre fait et cause pour vous si d'aventure un différend vous opposait à un tiers.
Toutefois, si un conflit venait vous opposer à Sa Majesté Nicolas Ier, notre Bien-Aimé Souverain, notre engagement lige irait à La Couronne de France.

Je profite de l'occasion qui m'est offerte pour vous présenter mes plus vives félicitations pour votre élection, Votre Grâce, et vous souhaite le meilleur pour la fin de votre mandat.


Sans bouger un cil, la borgne chevalier attendit la réponse.
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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche.
Liloote
Liloote avait relu plusieurs fois la convocation c'était la première fois qu'elle était invité à une telle cérémonie.

Liloote se pare de sa plus belle toilette et se rend intimidée à la Cérémonie.

A son arrivée, il y avait déjà plusieurs personnes qu'elle connaissait de nom qu'elle salua d'un signe de tête et se mis dans un coin.
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.mathilde.
Si l'on peut trouver une redondance inépuisablement ennuyeuse dans ce genre de cérémonie, celle ci, serait différente.

Tout d'abord parce que pour la première fois, Mathilde sortait en public avec le petit dernier, chose qu'elle avait repoussé autant que faire se peut pour le préserver des méandres et mauvaises influences de ce monde. Elle aimait l'innocence du regard d'un enfant, et espérait que les siens, demeurent insouciants le plus longtemps possible. Ils auraient bien assez à vivre et à supporter lorsque la vie le décidera.
C'est donc en compagnie de Merlin, âgé de deux ans et charmeur à souhait, que Mathilde se rendit au lieu de convocation. Une robe couleur Saphir, brodée de fil d'or dans des arabesques anciennes, habillait le corps de la duchesse, et un ruban assorti épousait une longue tresse brune rabattue sur son épaule. Elle n'avait d'yeux que pour son petit ange. Il faut dire qu'à cet âge, impossible de les quitter du regard une seconde.
Malgré l'été, son teint à elle n'avait pas changé. Elle demeurait aussi blanche qu'une poupée de porcelaine, les iris intensément bleues, d'un aigues-marines hypnotisant, et ses lèvres carnassières d'un carmin presque vif, souriaient tendrement à son petit garçon qu'elle surveillait avec vigilance.

Celui ci était châtain, aux yeux bleus, une coupe au bol dont les cheveux parfois lui cachaient la vue. Il se dandinait comme un canard et roulait des fesses, ses joues étaient aussi bouffies qu'un soufflé au fromage avec des pommettes bien rose, et comme beaucoup d'enfants de deux ans, il était à croquer. Mathilde pouvait passer des heures à simplement l'observer découvrir le monde, s'intéresser, et tester un peu de toutes les manières possibles ce qui l'entourait, développant ainsi sans nul doute tous ses sens.
Son jeu favoris, enlever les pétales des fleurs, au plus grand dam de sa soeur qui elle, les idolâtrait.
Mais aujourd'hui, il s'était trouvé un nouveau passe-temps. Courir entre les belles robes des grandes dames, en leur faisant à toutes, sans exception, un sourire ravageur plein de malice avant de filer se cacher par timidité, laissant échapper parfois, un rire enfantin. Il devait se dire que, si les yeux doux fonctionnaient si bien avec sa mère alors.. pourquoi pas avec les autres ?

Mais, devenu trop excité et le monde affluant, Mathilde opta pour un retour aux sources. Elle se plaça au niveau du garnement, accroupie sous sa robe, et lui tendit les bras invoquant un gros câlin d'amour. Hésitant, le petit Merlin regarda la prochaine belle tenue sur sa trajectoire, puis, de nouveau sa mère. Il ne lui fallut pas plus de 3 secondes pour se précipiter dans les bras maternels de Mathilde qui se releva avec son petit monstre dans les bras. Aucune idée de comment elle allait gérer cela au moment de l’allégeance, mais bon, restait à espérer que Silec se pointe pour lui venir en aide. Au pire, elle le confierait à son amie Missanasthasia qu'elle venait justement d'apercevoir.
Allant à sa rencontre, Mathilde salua sa très chère amie, dont la présence semblait ravie notre petit tombeur, qui lui fit un grand et large sourire.


Bonjour Miss, comment vas tu ?

Sans vraiment s'éloigner de la mairesse de Murat, Mathilde croisa Liloote, qui, sans le savoir, était là par la faute, si l'on peut dire, à la brune.
Elle lui devait tout de même, quelques explications, notamment sur le genre de questions qu'elle lui avait posé il y avait plusieurs mois par courrier. Même si, elle aurait des réponses plus précises au cours de cette cérémonie, c'était certain. Elle la salua courtoisement avant de s'adresser à elle.


Bonjour dame Liloote. Je suis ravie de vous voir. Je sais que l'on se connaît bien peu mais, j'espère vraiment que vous me pardonnerez mes questions quelques peu indiscrètes à la fin de cette cérémonie.

Elle lui sourit gentiment, l'invitant à rester auprès d'elle et de Missana si le coeur lui en disait.

A côté de cela, Mathilde guettait les passages. Elle avait raté le premier en récupérant son fils, mais ne savait quand elle devait se manifester vu son cas particulier dans cette cérémonie. Elle espérait simplement que les anoblis ne le seraient pas en dernier, une fois que la moitié du monde est parti ou s'est endormi. Car les méritantes l'étaient grandement, et Mathilde espérait que leur tour serait mis en avant et en évidence, que tout le monde puisse les féliciter pour leurs prouesses.

_________________
Arthurdayne
La première à s'avancer fut Sakurahime. Une personne qu'il avait croisée à de nombreuses reprises, sans avoir jamais réellement discuté avec elle. Sauf, du moins il le pensait, à une occasion bien particulière, une occasion masquée. Rien d'illicite, au contraire, une réunion très sérieuse, qui n'avait malheureusement pas été suivie d'effet, mais qui avait eu le mérite d'exister. Il y avait quelques années déjà.

Pour le reste, il ne connaissait Sakurahime que par personnes interposées, et il n'en avait jamais entendu que du bien. Il savait que de nombreuses responsabilités la tenaient souvent éloignée des terres du Bourbonnais-Auvergne, notamment son engagement aux Dames Blanches. Arthur fut d'autant plus touché par sa présence.

Elle fut donc la première à ployer le genou, et, loin de réciter des mots mécaniques et creux, prononça hommage et serment qui vibraient de sincérité. Puis à son tour, il prononça, d'une voix plus sereine et contrôlée qu'il ne l'aurait cru:


Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, Baronne de Virargues et Chevalier de l'Ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons ce jour, et devant cette assemblée pour témoin, votre allégeance au pouvoir ducal dont Nous sommes aujourd'hui le porteur.

Nous vous accordons en retour, au nom du Duché, protection, justice et subsistance pour vous, vos gens et le fief de Vivargues dont l'octroi vous a été accordé.


Les mots prononcés, il se leva du Trône Ducal et tendit sa main à Sakurahime pour l'aider à se relever. Non qu'elle en eût besoin, mais par simple marque de respect. Il lui donna l'accolade vassalique pour sceller le lien, songeant à toutes ces blagues entendues sur le baiser de paix, que l'accolade remplaçait. Il était certain en tout cas qu'il n'aurait jamais osé sceller le lien vassalique ainsi avec Sakurahime. Trop peur de se retrouver ni une ni deux avec une épée dans le ventre, celle de l'intéressée, et une dans le dos, celle du frère et Héraut qui se tenait un peu en retrait.

Chassant ces pensées saugrenues, il profita de l'accolade pour murmurer à Saku:


Je sais votre valeur, par les nombreuses personnes qui me l'ont vantée, et en qui j'ai la plus grande confiance. Merci pour vos félicitations, bien qu'en vérité, ce soit surtout vous qui méritiez les miennes, pour votre engagement et votre investissement pour l'image de notre duché. Connaissant de loin les responsabilités induites par l'appartenance à un ordre tel que les Dames Blanches, je pense que vous allez très bientôt reprendre la route. Je vous souhaite de faire bon voyage, et toute la réussite possible dans les missions que vous mènerez.

L'accolade prit fin, et il retourna dans le giron du Trône Ducal.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
.mathilde.
Une fois Sakurahime relevée et repartie, la place était libre, Mathilde sauta sur l'occasion pour s'avancer. Petit problème, son fils. A qui le confier ? pas le temps de réfléchir, elle le prit avec lui et pour le tenir calme, lui dit de faire comme maman.

Ployant donc un genoux à terre, accompagner de son petit monstre, Mathilde s'avança devant celui, qui ferait sans nul doute, le meilleur duc que le Bourbonnais Auvergne eu connut en sa présence, et ce malgré ses divergences d'opinions quelques fois.

La voix claire et sans aucune réticence, elle lui prêta serment.


En notre nom, et celui de notre époux, nous, Mathilde de Vaucanson, duchesse de Saint-Nectaire, comtesse de Bresteau, baronne de Loué, d'Allègre et de Mercoeur, souhaitons en ce jour sacré, vous faire part à vous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais Auvergne, de notre profond et entier dévouement. Nous vous jurons et assurons jusqu'à la fin des temps, fidélité, conseil et aide armé, et ce même au dela de votre règne. Vous pourrez compter sur nous, toujours, jusqu'à la mort.

Souhaitons ajouter que nous sommes heureuse de vous voir sur ce trône et honorée d'avoir l'occasion de nous mettre à genoux devant vous, car quand bien même nous l'aurions souhaité très fort depuis longtemps, cela sera probablement la seule et unique occasion que nous aurons à jamais.

Et sachez qu'il y a bien d'autres choses que j'aurais à vous dire, mais vous vous en sentiriez gêné, et l'auditoire ennuyé, alors je vais m'arrêter là.


Humblement, la tête baissée, elle ne prêtait plus attention à rien qu'à la voix d'Arthur qu'elle attendait en réponse, lorsque son fils dit à voix haute, ayant visiblement voulu répéter, mais ayant fatalement perdu le fil.

Moman... peut répéter ?

Mathilde retint un rire léger et se contenta de sourire largement face au sol en murmurant :

après mon fils, après.

Logiquement, Arthur lui remettrait aussi en cet instant son fief de retraite. Enfin, normalement.. ^^ .
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Missanasthasia
Devant la proposition de Kory, la blonde lui adressa un sourire reconnaissant, tout en secouant doucement la tête.

Je te remercie, pourtant je vais tout de même rester debout.

Et c'est avec un immense soulagement, que quelques secondes plus tard, elle accueillit la nouvelle qui disait que la Cérémonie d'Allégeance serait au premier arrivant. Ainsi, elle n'aurait pas trop longtemps à attendre. Un regard envers Sakura et elle lui adressa un sourire en retour.

Quand Mathilde pénétra dans la salle, les yeux émeraude de la blonde pétillèrent, elle était heureuse de la voir ici, mais surtout elle avait remarquée le petit bout de chou, tout mignon, qui venait de voler la vedette à sa mère, sans le savoir... La blonde lui adressa un grand sourire, tout en saluant sa mère, qui finit par s'éclipser pour faire son allégeance, que la blonde suivit attentivement, tout en se disant qu'elle tenterait de se glisser à sa suite, si elle y arrivait. Sinon, elle attendrait son tour, le pilier lui apportant un appui sans faille...
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Arthurdayne
La seconde à s'avancer fut l'occupante précédente du Trône qui l'accueillait aujourd'hui. Après deux mandats, quatre mois, une période qu'Arthur se voyait bien incapable de pouvoir tenir, Mathilde avait pris un repos bien mérité. Décriée et pourtant victorieuse de deux élections, personnalité subversive s'il en était, la Duchesse sortante s'avança en compagnie d'un bambin qui n'avait pas plus de trois ans, pour ce qu'il pouvait en juger.

Mathilde lui avait parlé quelques fois de ses enfants, sans qu'il pût s'en rappeler le nombre ou l'âge, mais il supposait que celui-ci était le dernier né. Arthur avait noué avec Mathilde une de ces relations étranges qui faisaient souvent grincer des dents autour de lui. Ils avaient appris à se connaître en travaillant ensemble, au conseil ducal, et leurs rapports avaient été des plus tumultueux. Il leur avait fallu à tous deux dépasser ces difficultés, et leur volonté commune de travailler pour le duché, et surtout d'aller au-delà de leur inimitié première, leur avaient permis de construire une relation solide, qui survivait aux différences d'idées.

Lorsque Mathilde eut prononcé les mots, Arthur porta son regard d'elle au petit garçon, agenouillé avec sérieux, et un sourire en coin naquit sur ses lèvres. Il reprit une contenance ducale pour répondre à l'hommage.


Mathilde de Vaucanson, duchesse de Saint-Nectaire, comtesse de Bresteau, baronne de Loué, d'Allègre et de Mercoeur, Nous, Arthur Dayne, Duc du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes et la volonté du peuple, acceptons votre allégeance, avec cette assemblée pour témoin. Nous sommes personnellement touché par votre serment, qui va bien au-delà d'un renouvellement de vassalité envers le duché.

Nous vous accordons en retour, pour vous, vos gens, votre famille, et le fief d'Allègre, dont l'octroi vous a été accordé, ainsi que ceux de Saint-Nectaire et Mercoeur, dont l'octroi a été accordé à votre époux, protection, justice et subsistance.


A nouveau, il se leva, mais n'invita pas tout de suite Mathilde à se relever. A la place, il s'agenouilla à son tour devant le petit garçon.

Et je vois qu'en terme de protection, vous êtes déjà fort bien accompagnée, Votre Grâce. Ce jeune chevalier m'a tout l'air d'être aussi brave et courageux qu'il faut l'être pour défendre la justice et le duché.

Il adressa un sourire en coin à l'enfant, et se releva, craignant un moment que son vieux genou ne le trahisse. Puis il se tourna vers Auvergne.

Pardonnez-moi, Auvergne, je ne suis plus très au fait du protocole. Je crois que la duchesse Mathilde a droit à un fief de retraite. Doit-on s'en occuper dès maintenant?
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
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