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Fers & Bouillon~Organisation (ou presque) du tournoi

Scath_la_grande
Les fauves soutiennent le dur regard du breton, n’est pas Varek qui fera fléchir la Scath même enceinte.
Pour le moment ce qu’elle craint c’est d’être écrasée par la masse.
La voix en réponse est dénuée de toute diplomatie, faut dire que là n’est pas sa prime qualité.

« J’en connais pas ! C’est justement pour ça que je te demande ! »

Le regard le soumet sans pudeur à un examen de sa silhouette, ambres perçantes qui jaugent et calculent.

« J’ai pas à aller vérifier que tu aies deux rouspignoles. Pour l’expertise poussée, tu peux te brosser, la rouquine ne te touchera pas. Pour moi tu es apte. »

Puis jetant un œil par-dessus l’épaule de la blonde-argenté-crâne à l’air, elle aperçoit ce qu’elle pense être Aliénor…
Sanguienne ! Que ça pousse vite la mauvaise herbe… et ça bourgeonne en plus.


« Sabran ? »

Oui parce que lui donner de la vicomtesse plutôt raquer ses tripes céans, et puis elle espère juste que c’est elle quoi… ayant capté l’attention juvénile, la numéro deux, puisque le cas numéro un Varek est réglé, elle continue dans sa lancée.

« Apte à bretter aussi ! »

Emballé c’est pesé.
Même si c’est criant que la presque-adulte-pas-finie n’obtient cette approbation que du bout des lèvres. Pour la rousse il est évident qu’Aliénor n’a pas l’âge requis, mais faire gagner la Lize par forfait ça lui ferait arracherait la gueule et au moins elle est certaine qu’avec le monstre de Fréjus, la groupie paternelle aura du fil à retordre.

Petit signe de tête vers Astana et clin d'oeil complice.


« Dés que c'est fini... on va s'boire un coup ! »


Je vais ouvrir un sujet que pour le tour élimatoire, puisque celui-ci a fait office naturellement de bureau de l'organisation.

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Varek
Petit grognement au tutoiement... Si dans la vie y a bien un truc qu'il hais par dessus tout, sauf peut être que les femmes faciles, les coureurs de jupons, les lâches, les brigands et les voleurs, y a bien les gens qui tutoie sans connaitre les gens.
En temps normal c'est son gant dans la figure qu'elle aurait pris mais la, le tout était de garder son sang froid et de ne rien laisser paraître mise à part un rictus crispé au coin de la bouche.
Et pourquoi lui parlait elle de ses "rouspignoles" comme elle disait ?! Diantre que les adultes sont parfois bizarre et aux drôles de pensées...

En tout cas il était apte ! Petit signe de tête pour remercier.


- En vous remerciant je m'eclipse !

Ce n'est qu'une fois loin qu'un grand sourire se dessina sur ses lèvres oubliant tout le reste !
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Arthanagor
- Et oui, moi aussi...dit-elle avant de lui tendre une main....Marvaillh Canmore, ou Numéro Treize, pour vous servir m'sieur.
Bon, ce n'est pas qu'il attendait spécialement une réponse, hein ?!
Inconnu parmi des inconnus, c'est déjà presque un exploit qu'il ait réussi a articuler trois mots à cette femme qu'il ne connaît pas.
Et s'il en avait attendu une, ce n'aurait certainement pas été celle-ci
.

Décidément, on dirait qu'Alba (*) prend plaisir a éparpiller ses enfants dans tous les recoins du monde connu..ou presque.
Arth se tourne pour lui faire face, la détaillant rapidement du regard. Pas ou peu d'erreurs possibles en entendant le patronyme de la brune qui se tient devant lui. Seulement voilà : Il y a dilemme. Il hésite, entre un baise-main, mais bon, après tout on est dans un tournois de bretteurs, alors est-ce vraiment de circonstances ?...ou alors la franche poignée de main, serrant vigoureusement l'avant bras. Mais là encore, est-ce bien les usages en présence d'un dame ?


Son regard croise le sien tandis qu'un sourire en coin naît sur son visage.
- Numéro quatorze sur la liste d’inscription : Urquhart...dit-il en inclinant poliment la tête...Arthanagor Urquhart,...du clan Urquhart,...mais Arth, suffira. Il relâche doucement l'étreinte de sa main.
Il laisse un instant son regard parcourir les environs, s'attardant un peu plus longuement sur la lice. Déjà les premiers « élus » partaient vérifier une dernière fois leur armes impatient d'un découdre.
Arth reporta son attention sur la dame
.
- Aig a' cheann thall, tha sin math (**)...dit-il . On aurait presque le temps de goûter à l'hypocras du coin....

Traduction du Gaélique d’Écosse.
(*) Nom gaélique de l’Écosse.
(**) En fin de compte, c'est bien

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Marvailh
La main tendue est serrée, bien que Marvailh devine dans cette poignée quelque gêne. Elle a même un instant eu peur qu'il l'ignore complètement. Ce n'est pas tout à fait le geste franc, ravi, viril et bien de chez eux qu'elle espérait, mais bon, ça fera l'affaire. Comme elle, il a dû passer trop de temps chez les François.

- Enchantée, Arth, dit-elle. Vu nos positions respectives sur la liste, j'espère que nous n'aurons pas à nous affronter !

Urquhart... Urquhart... oh, oui, ça lui revient. Un château au bord de l'eau, des collines vertes, la brume du matin... Rien à voir avec sa Glaschu* natale. Son tartan ne mentait pas, c'est bien un nordiste. Pourquoi diabhal** aurait-il quitté ses chères Hautes-Terres pour venir s'enterrer ici ?
Pendant qu'il observe la foule, Marvailh essaie de faire le tri dans toutes ses questions, et les refrène du mieux qu'elle peut. Depuis la disparition de son cousin, il y a longtemps, elle n'a pas croisé un seul compatriote. Pour elle, c'est presque surnaturel d'en voir un, ici, par hasard, comme si, seule au monde, elle rencontrait finalement, au bout de plusieurs années d'errance, un deuxième humain.
Lorsqu'il évoque la possibilité d'aller boire, ce qu'elle s'apprêtait à faire avant de le rencontrer, elle sourit franchement. Ça, au moins, c'est un langage universel.


- Barail math, luachmor caraid*** ! s'exclame-t-elle. Accompagnez-moi donc jusqu'aux lices, il paraît que les premiers combats vont commencer. On y trouvera forcément quelque étal pour s'y désaltérer, ils ne vont pas laisser leurs fiers bretteurs se dessécher !


*Glaschu : Glasgow, en gaélique d'Ecosse.
**Diabhal : diable.
***Barail math, luachmor caraid : Bonne idée, cher ami !

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Xalta
Lacheuse! Lacheuse! Lacheuse! Voici ce que marmonnait l'Orléanaise depuis qu'elle avait pris la route pour le duché de Bouillon, elle était venue accompagnée simplement de Soheil et Ghost. L'un parce que de toute façon, il était dans ses attributions de l’accompagner partout et l'autre parce qu'il était son cousin et qu'il n'aurai pas permis qu'elle voyage seule ou presque en compagnie de Soheil. Il lui serinait aussi qu'il en allait de sa protection et de son rôle de cousin ex-promis et puis il n'était guère convenable, enfin parait-il qu'elle, la Veuve, voyage sans un chaperon. Amusant quand on sait qu'elle avait failli épouser ledit chaperon s'il n'avait pas décidé de s'enfermer chez les Moines et à son retour de lui donner un vélin en main propre lui expliquant qu'il souhaitait plutôt demeurer son cousin. Elle ne lui en tenait pas rigueur de cette décision, elle avait pressenti, malgré tout ils restaient toujours aussi complices. Donc elle avait passé toute la route à psalmodier le même laïus. Refrain qui était adressé mentalement à celle qu'elle qualifiait affectueusement de Puce. En effet, la jeune femme l'avait honteusement lâchée alors qu'elle devait s'inscrire tout comme elle à ce tournoi.

Le trio était arrivé sain et sauf en Bouillon. Elle avait laissé gérer les hommes pour le logement, elle leur faisait confiance, sa seule exigence était qu'il y ai une taverne bien fournie. Sur place , elle prit connaissance de la longue liste des participant. Et Oh surprise, elle était la seule de sa province. Bon nombre de nom ne lui était guère inconnu, des gens croisés ici ou là au grès de ses voyages ou de ses fonctions. Puis plus tard, fut annoncé par un homme la liste de ceux qui devraient participer aux éliminatoires. Elle y échappait. Elle pourrait ainsi assister aux premiers duels et se faire une idée des concurrents et pourquoi pas même soutenir ou encourager quelques uns. Il lui fallait désormais fendre la foule des bretteurs venus écouter et retrouver ses deux hommes et pourquoi pas se désaltérer et surement faire face à leur regard réprobateur. Les deux hommes ne semblaient pas apprécier qu'elle puisse prendre des risques qu'ils jugeaient inconsidérés. D'ailleurs, elle leur répondait toujours avec la même ritournelle: pas plus dangereux qu'un champ de bataille ! Ce qui immanquablement leur tirait un soupir et la faisait sourire

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Arthanagor
Rejoindre la lice...à défaut d'être pour le moment sur la liste ?
L'Highlander opine du chef à la proposition, de sa compatriote. Va pour assister aux duels annoncés, c'est une manière comme une autre de jauger son adversaire.
La liste fourmille de combattants plus ou moins aguerris, et il se demande quel sera celui qu'il devra affronte lors de son entrée en lice.
Répondant à la question de l’éventualité d'un combat entre eux Arth sourit en coin:

- Mas e bhur toil e...dit-il d'un ton teinté d'ironie...sibh is mis, nach eil sinn an seo a sabaid ? (*) il ajoute, désignant la bâtarde qui pend à la hanche de celle-ci...et je doute que cela puisse vous donner un cas de conscience.

Mais bref, on en est pas encore là .
Pour l'heure, il s'agit de trouver une place assise parmi les tribunes, ou mieux, accoudée aux barrières. Les premiers combats vont commencer dit-elle, et déjà une foule de curieux se presse vers l’arène. D'ici qu'il faille jouer des coudes pour obtenir gain de cause.
Quand à savoir si les organisateurs ont pensé a prévoir de quoi éviter le dessèchement des participants, le Nessien a la réponses à la question. Il fait un clin d’œil amusé a la jeune femme, et après avoir fait mine de guetter les oreilles indiscrètes, lui souffle a voix basse
:
- Et pourquoi pas ? Demande-t-il ….Si ça peut nous donner un avantage sur eux, ...j'ai rien contre.

Et d'indiquer la lice, plus loin d'un signe de la main.
- Nous y allons ?

Taduction du Gaélique d'Ecosse
(*) S'il vous plaît....vous et moi ne sommes nous pas ici pour combattre ?

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Asphodelle
Quelques tentes étaient visibles, de ci de là. L'enceinte était en effervescence.
Elle ne savait pas comment cela fonctionnait, c'était la première fois qu'elle participait à un tournoi. Vêtue de simples braies et de ses godillots de dix livres, d'un pourpoint de cuir sans manches sur sa cotte courte, elle tient Jéricho Saint-Louis par la bride.

Un regard embrasse l'ensemble des participants. Un regard sérieux, qui la faisait paraitre ennuyeuse sûrement. Reprendre l'épée, après ces mois d'activité religieuse, faisait naître en elle une certaine émotion. La seule chose qu'elle savait faire, au final, n'était-ce pas crever sur un champ de bataille, crever dans une lutte armée, s'étendre raide parce que cette fois-ci, on l'a pas loupée... parmi les éventrés, les yeux hourdis de la terreur finale...parce que la majorité des gens croit qu'on meurt toujours avec panache. Conneries.

Elle se fait pourtant la réflexion qu'il faudrait qu'elle essaie de s'amuser. Bretter est un jeu, à la base. On tente de se tuer pour de faux. Pour de faux. Cela lui va, elle a vite appris que le véritable Maître des combats à l'arme blanche, était celui qui savait ne pas tuer son adversaire. Mettre hors de combat, était beaucoup plus difficile quand le type en face ne partage pas la même ambition.

La liste des participants avait été affichée, elle avait entendu les règles du jeu. Les règles du "pour de faux".

Se tournant vers celui qui sera Duc de Mortain d'une heure à l'autre, selon l'entente de la Hérauderie Normande, elle triture entre ses doigts la bride de cuir noircie et polie par les appréhensions :


Vous avez déjà bretter vous?
Hervald
[Perturbé par le bruit autour de lui, avec Asphodelle ]

Asphodelle était silencieuse, et Hervald ne souhaitait pas vraiment lui enlever cette façon de marcher. En silence, tout était plus facile pour l'héritier du Chat, bien habitué à cette configuration.

Vous avez déjà bretté vous?

Non Asphodelle. J'ai déjà assisté à des tournois dans ma jeunesse mais étant parti voyager après, je n'ai jamais jouté ni bretté. Vous non plus à ce que je perçois...

Il le sentait, il y avait comme un trac qui s'installait dans la voix de la Dame. Essayant de se comporter comme il le fallait avec les dames, dixit Asphodelle en personne, Hervald tenta une réponse plus approfondie.

Pour ce que j'en ai vu, les tournois de bretteurs se jouent à la technique. Vu votre physique, il vous faut aller sur ce point si vous voulez bien figurer et vous amuser un peu. Car malgré tout, les armures et les armes pèsent du feu divin, je peux vous l'assurer.
Et certains iront frapper fort pour déstabiliser et faire tomber. Lorsque je vous habillerai, je prendrai garde à vérifier que vous n'avez pas de points de touche visiblement fragiles. Les blessures sont fréquentes, et il faut prévenir au mieux cela.
Et comme l'aîné des Blackney ne souhaitait pas lui mettre non plus le moral au plus bas, il ajouta: Mais amusez-vous, soyez espiègle dans vos gestes et vos attitudes. Plus facile à dire qu'à faire quand on pense déjà à parvenir à lever sa lame...mais n'oubliez pas qu'il s'agit également de s'exhiber. Un bon perdant sera toujours plus acclamé qu'un gagnant fadasse.
Asphodelle
C'est surtout le dernier point qui la préoccupe.
S'exhiber. Faire le spectacle.

Pour le reste, elle s'évite de lui couler un regard torve : il devait ignorer que depuis 1455, Asphodelle enchaîne les mobilisations comme des perles. Fronts de Champagne, Franche-Comté, Savoie, Béarn, Lyonnais-Dauphiné, Toulousain, Genève...on appelait? elle y allait. D'où cette silhouette un peu mince, un peu sèche, d'où ses crognes, ses cicatrices, d'où son désert social, et tout autant amoureux.
Son armure en fera la preuve. Ses glaives le pourraient aussi.
Mais depuis qu'elle avait porté la soutane en mai, elle s'était interdite de toucher une arme, même pour l'entretenir. Exceptée sa hache, mais ça, c'était pour faire la bonne bucheronne.

Les points de touche ne lui font pas si peur : ils ne sont atteignables que par la miséricorde, interdite dans ce combat. Par contre, s'ils voulaient parler des articulations ouvertes, certainement. Le sang ne coulera pas des organes vitaux, mais tout ce qui était tendons, muscles, os...là était le bât qui blesse.
Pour le reste elle savait, cela lui était d'ailleurs familier.


Ce que je me demandais plutôt...c'est...il faut signer quelque chose?...il y aura...une estrade? ce genre de trucs...on nous sert à manger ... à table? on nous appelle par nos noms, avant? visiblement perdue et ignorante de ces joyeusetés publiques, elle se demandait surtout, bien avant le combat, comment ça fonctionne, d'être un candidat...et puis...elle n'était plus très à l'aise tout d'un coup : on allait la regarder?
Elle n'avait pas songé un seul instant à l'aspect "scène" du jeu. Elle se demandait tout d'un coup où elle avait foutu les pieds.
Y avaient des oriflammes et de beaux noms. On mêlera dans ce grand cirque, des Princes reluisants de parfum, des suites grandes comme la distance de la Terre à la Lune - qu'elle ignorait mais qu'elle savait grande - aux hommes de petites conditions, venus pour l'aventure.
Tout ça lui filait le tournis. Ce n'était pas pour ça qu'elle était venue. Et tout ce monde, ça lui filait l'envie de se carapater en prétextant avoir surement bu de l'eau croupie. Pourquoi elle était là d'ailleurs? pourquoi elle s'était pas occupée de reprendre l'entrainement sur la plage? dans la forêt à la nuit tombée? ou par tous moyens qu'elle connait déjà par cœur?
Pourquoi elle est venue?

Ah oui ! Son Altesse Gnia...
Bretter pour Son Altesse Gnia. Pour Bouillon. Pour l'hommage.

Chiotte.
L'intention y était, mais le gage y était surtout que Son Altesse Gnia se poêlait le flanc fois dix de sa prestation qui sera minable. Chiotte.


Chiotte.
Hervald
Et bien, elle en avait des questions!! La nature humaine était si emprunte au doute, comment ne pas compatir finalement?

Je crois que votre seule présence suffit, il faudra peut-être vous annoncer à un maître des lieux mais si votre inscription a été faite dans les règles, on vous appellera sans l'ombre d'un doute. Ne pas vous annoncer fera un effet d'apparition très mystérieux...certains spectateurs aiment cela.

Et c'était vrai! Certaines gardaient le mythe du chevalier mystère, volant au secours de la gueuse après être sorti de l'ombre d'un buisson. Un bretteur qu'on ne voyait pas avant le combat, qui venait montrer sa patte au combat et qui repartait en toute discrétion...cela faisait discuter dans les couloirs des castels.

Pour l'estrade, peut-être. Ou alors ce sera un terrain vague, selon les terres qui accueillent le tournoi. Il y aura à manger quoi qu'il arrive, j'ai un foie de boeuf dans mon sac de toute manière. Cela vous donnera assez de force pour toute la semaine. Et si vous remportez un duel et rançonnez le perdant...vous pourriez peut-être avoir assez pour vous payer un ou deux cuisiniers. Tout dépend de qui vous mettez au sol et du prix de son honneur.

Un bon noble, une bonne arme faite par un forgeron aux prix inaccessibles. Ah, pour sûr, c'était un doux rêve. Et si Asphodelle perdait? Hervald avait de quoi la remettre sur de bons rails....car il était doué pour au moins une chose : amasser de l'or.

Citation:
Chiotte


Ah? Elle ne s'embêtait plus à faire sujet-verbe-complément maintenant.

Il y a des latrines pour les dames je pense. Moi je peux toujours me débrouiller mais je me doute que Son Altesse a pensé à quelque chose d'honnêtement propre pour les gens ayant une dignité à défendre.

Qui. Pro. Quo.
Asphodelle
Elle maugrée. Elle maugrée. Elle maugrée. Elle se renfrogne.

J'rançonne pô moua...j'gracie ou j'tue moua. J'ai pas b'soin d'cuisiniers...j'connais les deux meilleurs des Royaumes....Florentin, et Honfroi. Honfroi surtout. Honfroi...non vraiment, c'était pas l'moment. J'ai pas b'soin d'latrines moua, j'pisse contre les arbres...

La tension monte, elle se renfrogne, elle a plus envie d'y aller, elle a le tract de passer devant tous ces gens...Pourtant, des interventions publiques, des discours devant 35 bonhommes à ragaillardir, des entretiens avec les plus Grands, oh ça elle n'avait pas peur. Elle en tirait même une assurance particulièrement solide.

Mais il y avait l'Asphodelle publique, et puis l'Asphodelle pudique.
Quand elle est publique, elle rehausse ses épaules, aiguise son regard, affute sa concentration et son beau langage, rivalise à bâtons rompus avec n'importe quel quidam sur une négociation.
Et quand elle ne travaillait pas, si ce n'était pas en habit de fonction, alors elle stresse. Elle fronce les sourcils. C'est le soldat qui fait son labeur et demande rien à personne qui refait surface.

En l'état, il était évident que le côté "soldat" avait l'air de prendre le dessus.


Allons voir les tours éliminatoires...pour voir comment qu'on fait, comment que ça se passe, s'il faudra dire "oui" ou "non" ou même comment qu'on rentre en lice.

Chiotte.
Hervald
Asphodelle urinait sur les arbres? Hum? Le Blackney paierait cher pour voir cela, mais ne voulait pas rajouter à l'humeur massacrante de la bretteuse. D'ailleurs, elle commençait à parler comme lui! Elles étaient belles les "manières de la haute société"!

Ne rançonnez pas si vous ne souhaitez pas. Ou alors réclamez juste un cheval ou une arme en cas de victoire. Pourquoi pas une pièce d'armure en "souvenir de la victoire"? Vous ferez bien ce que vous souhaitez, commençons déjà pas nous concentrer sur le contenu.

Les éliminatoires avaient débuté oui, et Asphodelle en étant exempte. Plutôt une bonne nouvelle, si nous prenions en compte qu'elle allait peut-être rencontrer un adversaire déjà usé par le premier duel.

Allons voir cela oui. J'ai entendu dire, en passant parmi les tentes, que certains bretteurs de haute extraction étaient déjà en lice dans ce tour éliminatoire. Vous pourrez ainsi voir comment se déroulent les premiers débats. Et surtout analysez certaines bottes particulières chez les gagnants, cela pourra vous aider si vous les rencontrer par la suite. Tout est bon à prendre!

Un coachelet que ce Hervald. Comme un roitelet, sauf que c'est pour le coach. Coachelet, oui oui.
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