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[RP] Distro Ar Gelted - De Genève à la Flandre

Arthurus009
[Le Batracien déchaîné,... La vache, le vieux loup de mer et le perroquet]

Disons le franchement,... sur les rimes le Batracien avait grandement merdé... Même si le fond y était, la forme faisait preuve d'amateurisme...

Il prit donc son fablier s'empara d'une Ara blonde dans les parages et lui en ôta une plume de son croupion... Allait-elle être contente de cette soudaine comparaison? Diantre à reprendre sans création, il y a toujours diminution... Elle pouvait faire bien mieux ou alors commencer à peindre la girafe du vieux loup de mer pour éducation... ???... Non,... voyons,... amis Languedociens n'allez point imaginer cela,... je parlais simplement du mât du vieux loup de mer... Euh,... de la coquille de noix... Zut,... vous allez maintenant croire qu'il en a de toutes p'tits.

Alors que l'équipage faisait monte sur cette coquille de noix pour prendre la mer... Le Batracien eut des remords à faire claquer sa langue acidulé au succulent goût de miel... Ils partaient pour faire voyage... et ne pourraient certainement pas répondre... Pourtant, il en avait plein la bouche de cette bave acidulée,... Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire... pensa-t-il... Celle-là, elle n'est pas de moi.

Cependant le Batracien était un Crapaudien et en pays Crapaudien les joutes y sont légions...

Si d'emblée poursuivre notre discussion vous sied,... passez donc à Mende!!! Et n'ayez crainte si vous voyez notre bon chien-chien,... il grogne plus qu'il ne mord!!!!
Childerik
[ Ponton de l'Ambuleur, pleine mer, pas trop loin de Montpellier]

Childerik, ancien maire de Poligny, citée Franc Comtoise, vient tout juste de faire construire un navire dans le chantier naval de Genève. C'est son premier voyage, en tant que Capitaine. Sa première croisière tout court en fait, il n'a jusqu'alors jamais mis les pieds sur un bâteau. Des heures à étudier, ça oui, il en a passé. Il n'a pas l'esprit très vif Childerik...donc ça rentre pas tout seul dans sa caboche.

L'Ambuleur est là, à quelques encablures de Montpellier. Fier comme un foncet qui effectue sa première sortie, et qui goûte pour la première fois aux caresses iodées de la déesse mer.

Mon Childerik, lui, est tout tourneboulé. D'abord il y'a ces histoire d'oiseaux étranges. Les blancs à extrémités noires - appelés lucioles- qu'on voit en bord de mer. Cendres, le Patron, lui a dit qu'ils étaient dangereux et carnivores, puis qu'ils s'attaquaient au nez des victimes. Vu son tarin, le Polignois a les jetons, et a mis une écharpe de protection.

Il y'a aussi les oiseaux roses à grandes pattes et long becs, qu’on croise juste après l’embouchure du Rhône, aux abords de Nîmes. Ceux-là, le Patron a dit qu’ils avaient une grosse libido, qu’ils se jetaient sur tout ce qui bougeait et qu’il fallait porter des braies en fer forge pour être en sécurité. Mon Childerik est puceau, et compte bien le rester avec les hommes. Là aussi, il a les jetons, et a reste donc assis sur un tabouret, face à la barre, pour naviguer.

Puis le Patron lui a aussi dit qu’il avait envoyé un parchemin à la Comtesse Meval lui disant que mon Childerik allait débarquer avait une armée rose pour s’attaquer au château de Montpellier. Et là mon Childerik, c’est plus les jetons qu’il a, mais des sueurs. Et si on le mettait en prison aussitôt descendu du bateau ? Ou pire si on le coulait. AAAAAAAAAarrrrgghhhh son beau bateau qui flotte sur l’eau.
L’Ambuleur a obtenu presque immédiatement l’autorisation d’accoster, c’est louche. C’est un complot ! Childerik ne sait plus que faire.

Echarpe sur tarin, cul sur tabouret, mon Childerik buggue. Et l’Ambuleur fait du sur place.

22/10/1461 16:01 : Les conditions étaient trop mauvaises et vous ne vous êtes pas déplacé

22/10/1461 14:01 : Les conditions étaient trop mauvaises et vous ne vous êtes pas déplacé

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Esclandres
Le Languedoc, les vacances... Enfin ! Après avoir été quelques mois avoyer de Genève, avoir fait tout ce qu'il pouvait pour que la guerre éclate et que l'Empire vienne dépenser ses écus. Après des années de guerre dans les alpages à botter des culs de calotins de Rome, après ceci cela... Esclandres était en vacances.

Le vieux avait dit "Cousin ! Deos te regarde et il y a des moments où foutre des torgnoles à tout va c'est bien, mais au bout d'un temps ça lui pète les roustons à Deos ! Deos des fois il apprécie qu'on l'aime sans briser les chicots des usurpateurs de l'Eglise Romaine. Si ! Si c'est vrai ! Il aime aussi la paix."
A cela Esclandres avait rétorqué qu' "il n'y a(vait) pas de paix", c'était l'un des précepte et qu'il ne fallait pas aller contre les preceptes. Et là Cendres, son vieux cousin, lui avait déboité la mâchoire à coups de rame dans la gueule. C'est ainsi qu'Esclandres compris que si... Il pouvait y avoir la paix, surtout si on ne voulait pas avoir le coccis au niveau des amygdales et 6 mois d'alitement.

C'était les vacances et jusque là tout avait été pour le mieux.
Puis Esclandres découvrit l'air de la mer.

Renifle

J'crois qu'j'ai chopé un rhube de la ber...
J'ai l'pif qui boule...

Éternue

T'as pris d'la barine avec toi ma pousinette ? T'sais qu'j'suis alerbic à la barine

Rerenifle
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Leamance
Le Languedoc…enfin.

Léa, avec un curriculum vitae à mettre en alerte rouge tous les duchés et comtés des Royaumes, débarque à Montpellier, sans même l’intention d’une mauvaise idée en tête. Depuis son mariage avec Esclandres, elle s’est bien assagie.

L’Ex Prima du Lion de Juda a quitté sa tenue de guerrière, pour revêtir un ensemble de Dame, lui permettant de ne point se faire remarquer sur la terre qui l’accueille. Main dans la main avec l’élu que l’Unique lui a offert, elle déambule, dans les ruelles Montpelliéraines.

T'as pris d'la barine avec toi ma pousinette ? T'sais qu'j'suis alerbic à la barine

‘Pou est allergique à la farine. La Genevoise Boulangère le sait, et n’a pas l’ombre d’une poussière blanche sur elle.
Les symptômes sont évidents…ils sont les répercussions de ce mariage d’Amour non consommé. Voilà des lunes que le sulfureux couple s’est uni, par des vœux irréalisables : ceux de chasteté entre époux.
Léa prend Esclandres par la taille, et le plaque contre son torse. Ses sens en alerte lui tendent la poitrine, et lui cambrent les reins.
Tout en douceur, elle lui embrasse le cou, puis les tempes, puis les lèvres, plus goulument.

-Traitement de choc mon Amour….!
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Aelig
Sur le "Pierrelatte", seul foncet lyonnais encore en état de naviguer sur le Rhône, parait-il, depuis qu'à une époque le vieux Cendres jouait à la bataille navale avec, sans énumérer le nombre de creneaux ratés au port de Lyon.

Si ce n'était pour se sustanter, Aëlig avait dormi durant les trois jours de voyage afin de se reposer de l'expédition barbouze en Lorraine. Mais ici, on avait rangé les couteaux suisses pour reprendre la panoplie de marchand. Et c'est en arrivant à Montpellier (Mince alors, on avait pas dit Bézier ? ) que notre héros régénéré fit surface sur le pont de la frêle embarcation.

-Maria ! Regarde ! J'ai pêché deux poissons ! J'en avais jamais vu d'aussi gros !

...

Maria ?

...

Regarde à droite, puis à gauche.

-Ben ça alors, il n'y a personne...Maria ! Hé les copains, vous êtes passés où ? C'est pas drôle !
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Reginae..
MEUUUUUUUUUUHHHH

Du haut du Ponton, Reginae répond à Aelig le mal poli.

Deling Deling Deling

tinte la cloche flambant neuve que porte la Vache Mauve à son cou. C'est un souvenir de ses paturâges Hélvètes, et un bijou de très belle confection. Un côté de la cloche est ornementé d'un Icthus finement cisaillé, tandis que l'autre arbore fièrement la Croix Suisse.

Deling Deling Deling

A chaque pas qu'effectue la bovine sur l'embarcadère. Chargée comme une mule, Reginae transporte toutes ses affaires, en vue de son déménagement en Catalogne

MEUHHHH EUUUHH

La Vache s'arrête à côté d'Aelig, remue la queue, et se saisit d'un poisson, d'un coup de gueule.
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Esclandres
Ce sont dans ces moments là qu'il n'est pas bon d'éternuer.
Son inséparable 'pouse lui roule galoche sur galoche. Et ça c'est bon. Une fois le traitement terminé, son nez semblait libre, rien de tel qu'une Léamance pour soigner les maux du monde.

Pas très loin, les cloches, Aelig belle.

L'en manque ? Ely ? Maria ?

Cendres avait laissé un message sur le cou de la vache violette "Si vous avez le temps, allez à Mende, il y a des curiosités à voir"

L'est gentil le vieux, mais Mende c'est un peu à côté du trou du cul du monde...

Choupette ? l'cousin devrait arriver dans deux jours. On profite d'la plage et d'la vue ?

Ils n'étaient que 6, dont deux manquantes... Pourtant il avait l'impression qu'ils étaient parti à 7. et y'a pas à chier, le 7e n'était pas Deos...
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Cendres
[Au large des côtes du Languedoc]

Beziers était en vue, il pouvait y être en fin de journée, si toute fois les vents se maintenaient. pas de bol, le but est Montpellier.

Courrier envoyé, amarrage accepté en deux heures. Que demande le peuple ?

Allie ? Reste de la brioche en cale ?
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Leamance
Choupette ? l'cousin devrait arriver dans deux jours. On profite d'la plage et d'la vue ?

Où tu iras j'irai, fidèle comme ombre jusqu'à destination, telle est la maintenant la destinée de Léa.

Le marché Montpellierain est un lieu agréable où flâner, avec ses étals bien garnis, sauf en fruits et légumes frais. Esclandres et Léa y passent la matinée. La veille, Léa a suivit son premier cours de Navigation, à l'Université.

Assise dans le sable, entre les cuisses d'Esclandres, son dos contre son torse, Léa lui montre ses notes et croquis.

- Là c'est la cale, là c'est le mât, là ce sont les voiles.

La Genevoise se tourne légèrement la tête vers son 'Pou.

- je sais...c'est facile, mais c'était le premier cours, on a vu les bases.

Une brise emporte les manuscrits, Léa les laisse virevolter et s'éloigner en direction du rivage.

- 'Pou, ce que je veux moi, c'est uniquement apprendre à manier les canons. Mais ce n'est possible, il faut d'abord étudier les trucs suants, comme les différents bâteaux, l'astronomie...franchement, ça sert à rien. Regarde Cendres, il a tout appris...et il passe quand même son temps dans la vase, ou se débrouille pour avoir des vents contraires.

La brune caresse les genoux d'Esclandres, regardant la ligne d'horizon.

En parlant du Vieux, c'est pas son navire là bas, au loin?
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Sidhartha
Pendant ce temps là à Montpellier...

Citation:
31/10/1461 06:29 : Votre pioche était très abimée et s'est finalement brisée lors de votre dernière fouille. Paix à son âme.


Là au milieu où coule une rivière, je lève pour ce qui sera la dernière fois la tête de pioche achetée sur le marché au dessus de la mienne... de tête pas de pioche.

CRAAACK!

Me voilà le manche dans l'eau... et la tête de pioche à vau-l'eau...

"Argh... fallait bien que ça arrive! J'ai bien vu après coup qu'la tête de c'te pioche allait bientôt rester plantée.
Bah au final c'était pas une si mauvaise affaire que ça... une quarantaine d'écus, deux kilos de fer, un couteau, un pain d'argile et surtout une pièce très ancienne... un petit trésor en quelque sorte."

Malgré tout j'avais pris la décision de passer de la pioche à la pelle...
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Leamance
3 jours que tout le monde est prêt. 3 jours que les charettes sont chargées. La troupe de Genevois a bien tenté de vendre du poisson, mais c'était sans compter sur le zèle du brigadier local. Y'a pas à dire, il à l'œil.

Palabres, discussions, chopines, l'affaire est vite réglée. Le marché de Béziers restera moribond, et les voyageurs rembaleront leurs biens. C'est stupide, mais c'est la loi. Léa a quand même réussi à vendre un mur en torchi, qui pesait une âne mort dans la charrette.

Au moment de partir, quand tout le monde est équipée, je vous le met dans le mille ! Cendres a de l'arthrite...il faut attendre la fin de la crise. La Sicaire, cousine par alliance, craque, et décide de prendre les choses en main. Mode expéditif, à son habitude.

D'un pas décidé, elle se pointe au Castel Comtal, et demande audience à la Comtesse, qu'elle sait être l'ami du vieux Sénile.

Devant les portes

- Salvé le garde, amène moi à la Comtesse, j'ai un traité militaire à proposer à la Comtesse, au nom de Genève.
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