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[RP] Prêt à tout

L.homme.en.noir
L'homme en noir comme son nom l'indique est vêtu de sombre, il ne sort quasiment que la nuit, à ces heures où une grande partie de la population était déjà endormie. Il pouvait être n'importe qui le jour, un voisin, un ami, mais la nuit il était l'homme de main pour les sales coups. Cela faisait quelques soir qu'il surveillait sa cible, ses habitudes, ses heures... Il connaissait par cœur le chemin qui le menait de la taverne jusqu'à la demeure de cette personne.

C'était cette nuit là qu'il devait faire sa sale besogne, tout était prêt. L'homme attendait tapit dans les buissons non loin du chemin que prendra sa victime pour rentrer chez elle. Le soleil était couché depuis un bon moment et les gens sortaient petit à petit de la taverne, plus qu'une poignée de résistant et bientôt se sera son tour. Jamais il ne laissait de place au destin, en cas de faille de son plan ou d'imprévu, l'homme pouvait improviser très rapidement, depuis le temps qu'il faisait ce métier il avait appris à parer à toutes éventualités.
Xalta
La journée s'était déroulée quasiment normalement, enfin autant que pouvait être normale la vie de la Montargoise. Elle passait son temps à courir d'un lieu à un autre: Montargis => Orléans => palais ducal => Caserne et le même chemin en sens inverse. Elle avait deux moments préférés dans la journée: les quelques instants qu'elle s'accordait en taverne pour deviser et rire avec les Montargois ou autres voyageurs, le second quand elle passait du temps avec son fils. Dis comme cela sa vie parait chiante et dénuée d’intérêt. c'est pas faux. Elle s'ennuie, même si elle aime sa vie . Elle pensait s’éclater lors de la campagne électorale: des débats et des prises de bec comme elle aime.. non rien.. un truc bien plan plan. De quoi se mettre à faire comme les anciens: regretter le bon vieux temps. Et la CDE ou Chambre des Elus: une routine ennuyante aussi. peut-être qu'elle se faisait trop vieille pour cela ?
Ou peut-être n'était-elle pas encore sortie du syndrome de la duchesse régnante sortant ?

La seule chose qui était pimentée dans sa vie c’était sa vie amoureuse. Et encore cela ressemblait plutôt à un imbroglio. Un mauvaise Vaudeville dira-t-on dans quelques siècles. Pour la première fois de sa vie, elle se trouvait aux prises avec des sentiments contradictoires. C'était tellement plus simple quand elle était pragmatique. Elle savait prendre des décisions, trancher dans le vif. Mais elle s'était ramollie avec le temps. Elle était sujette à des questionnements du style_ ennuyeux je vous le concède volontiers_ va-t-il souffrir ? Comment lui annoncer ? Mais lequel ? Parce que oui.. tellement plus simple de ne pas ouvrir son cœur.. de profiter des moments sans s'impliquer. lequel ? oui oui vous avez bien lu. Car le coeur de la Demi-Rousse est partagé et il balance.

Ce soir , elle est allée en taverne, elle a bu quelques verres mais sans verser dans une heureuse ivresse, elle a discuté, elle a ri, elle a vu deux de ses hommes se jauger, se défier du regard. Et elle n'aime pas cela, elle les sait malheureux. Elle est sortie prendre l'air. Besoin de respirer à plein poumon, s'éclaircir les idées. Alors sans s'en rendre compte elle s'éloigne tout doucement de la taverne plongée dans ses pensées.

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Soheil
La nuit tombait sur Montargis. Les journées se suivaient, et malheureusement ne se ressemblaient plus.
De cette quiétude qui l'avait envahi, au fil du temps passé au sein de sa nouvelle demeure, il avait appris à en apprécier les moments privilégiés.

Mais si le sourire et l'oeil vif étaient toujours présents, l'esprit lui se retrouvait plus embrumé, à mesure qu'il ressentait le malaise s'installer en elle, tiraillée entre deux hommes que tout oppose.
Le doute l'avait assailli, le faisant faillir à son devoir, chose qu'il s'était promise de ne jamais recommencer. Car si lui doutait, c'était de lui, pas d'elle, elle ne devait surement pas en pâtir, encore moins en souffrir.

Il ne l'avait pas quitté des yeux alors qu'elle sortait prendre l'air. Son instinct lui dictait à la fois de la laisser respirer, et pourtant, l'inquiétude le gagnait. Plus forte que lui, l'envie de la rejoindre le prit, mais une fois la porte passée, et sa silhouette gracieuse tombant à sa vue, c'est tapi dans l'ombre qu'il la laissait se ressourcer dans l'atmosphère fraiche de la soirée d'automne, sans doute en avait elle grand besoin, et surtout pas d'un chaperon.

C'est donc dans l'ombre qu'il remplirait sa mission ce soir, attentif et discret.
--Les.lascars
Gandalf et Gunnolf, deux habitués des coups bas et de l'argent facile, physique imposant, barbares à la tenue débraillée. Ils avaient été contacter quelques heures plus tôt pour une mission habituelle pour eux, une tête recherché. Rien de plus normal pour ces deux malfrats sans cervelle. Ils avaient l'autorisation d'user de la force si il fallait et d'ailleurs de faire ce qu'il voulait de la femme. Ils avaient eu écho qu'elle sortirait de cette taverne, alors ils avaient prit position dans la taverne en face, installé sur la table proche de la fenêtre par laquelle ils pourront voir leur future victime sortir. La nuit était tombé depuis un bon moment et nos deux lascars avaient déjà bien entamé les réserve de la taverne, toujours un qui fixait la porte d'en face dans l'espoir de mener rapidement à bien leur mission. La vue devenu plus flou l'alcool faisant l'effet qu'on connaît.

Plusieurs personne était déjà sortir de la bâtisse visé, mais toujours pas de trace de celle à qui il devait réglé son compte. Puis venait le moment ou la jolie frimousse pointait son nez... G et G se levèrent tant bien que mal et malgré les obstacles qui se mettaient sur leur chemin ils finirent par trouvé la sortie. Leur laborieux périple pour sortir de la taverne leur avaient fait louper la sortie de l'homme dont ils ne connaissaient même pas l'existence, mauvais renseignement sans doute du mandataire.

Gandalf comme un leader prit les devants et s'approcha de la femme.


Eh toi la mignonne, viens donc voir par ici. Mon ami et moi , on va te montré ce que c'est que des hommes.

Gunnolf emboita le pas sortant de sa ceinture sa dague.
Xalta
Absorbée par ses pensées, par ses tourments, elle ne prête pas attention aux passages, aux mouvements dans la rue. Elle se demande encore comment elle a fait pour se retrouver dans cette inextricable situation. Oh elle sait ce qu'elle pourrait, devrait faire. Ne pas choisir, enfin si, plutôt faire le choix de ne plus voir ni l'un ni l'autre.

L'air se fait plus frais, elle resserre machinalement les pans de sa cape sur elle. Du bruit, elle relève la tête pour se retrouver face à un homme en état d'ébriété avancée qui l'interpelle:

Eh toi la mignonne, viens donc voir par ici. Mon ami et moi , on va te montrer ce que c'est que des hommes.


Froncement de sourcils, crispation de la mâchoire, elle porte naturellement la main au pommeau de son... Vertuchou ! Elle est en civil et en robe, point d'épée ceignant son flanc et battant ses mollets. Elle n'est pas peureuse: des hommes, elle en a affronté plus d'un sur plusieurs fronts: politique, lice et belliciste. Mais elle se méfie, elle sait aussi qu'un homme peut se montrer plus dangereux quand sa conscience est embrumée par l'alcool. Son ami ? Double vertuchou! Ils sont deux, elle ne l'avait pas remarqué de prime abord et il a un air plus patibulaire que celui qui lui a adressé la parole.

Instinctivement, elle fait un pas en arrière, elle regarde les alentours, cherche un échappatoire. Un moyen de s'extraire rapidement de la présence de ces deux hommes. A défaut de pommeau à empoigner c'est sa jupe qu'elle prend dans son poing, la soulevant du sol pour lui faciliter la course au cas où. Elle inspire aussi calmement qu'elle peut.

Bonsoir.
L'invitation est des plus tentantes mais je vais décliner.
Le plus raisonnable est que chacun de nous passe son chemin.
Il serait bien dommage de gâcher cette soirée.


Bah quoi ? On a pas tous des répliques super intelligentes au moment où l'on vit un tel moment.

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L.homme.en.noir
L'homme en noir regardait la scène qui se jouait devant lui. Son plan marchait à la perfection, les deux illustres monstres jouait leur rôle sans le savoir, mais le jouait bien. La femme n'était pas rassuré et dans quelques minutes il pourra exécuté sa mission. Etre patient, discret jusqu'au moment opportun, toujours tapis dans l'ombre, il souriait. L'homme ramassa un cailloux qu'il jeta derrière les deux hommes, les barbares se retournèrent et là tout allait très vite. Une main sur la bouche de la femme, un murmure rapide « ne m'obligez pas à vous faire du mal » puis voilà que la prisonnière se retrouvait plaqué dans une charrette entre fûts et caisses, son chauffer pouvait maintenant quiter la ville vers la destination prévu.

[Dans une foret entre montargis et Orléans]


Une parti de la nuit aura été necessaire pour que la charrette arrive à destination, ils avaient apprit le parcours par cœur afin de le retracer dans la nuit évitant toute route qui pouvaient contenir gardes ou armées. L'aube dessinait doucement le campement improvisé. Quand le véhicule s’arrêta l'homme fit descendre la duchesse puis lui désignait la tente où elle pourrait se reposer en attendant que le maitre d'oeuvre de cet enlèvement fasse son apparition.

On ne vous veux aucun mal votre grasce, ne faites pas une chose qui nous forcerait à agir contre notre volonté. Allez vous reposer dans la journée tout sera fini et vous reprendrez votre liberté... si on peut dire.
Xalta
Un mouvement dans la rue, elle allait en profiter quand une ombre se glissa dans son dos avec rapidité, une main sur la bouche pour la bâillonner et une voix qui lui intime le silence. Elle est soulevée du sol et embarquée sans que bronchent les deux alcooliques anonymes qui se contentent de tourner sur eux-même l'air hébété et perplexe. Une ruelle ou deux, elle se débat mais l'homme l'enserre avec force, elle est jetée dans une charrette, elle chercher à se lever pour s’échapper mais il la plaque sur le sol, sa tête cogne contre le plancher, elle perd simplement connaissance.

Elle retrouve ses esprits au bout d'un moment. Combien de temps ? Elle ne saurait le dire, ils roulent vite, le véhicule est secoué de toute part, l'homme méfiant l'a finalement ligotée au niveau des poignets, la migraine déclenchée par le choc lui martèle les tempes. Elle cherche à se concentrer pour retrouver ses esprits et surtout se calmer. Elle est au bord de la panique totale mais elle n'en montre rien. Pourtant son cœur cogne frénétiquement dans sa poitrine.

Sous son crâne endolori les questions se bousculent, les théories s’échafaudent et plus le temps passe plus elles deviennent farfelues. Elle glisse de temps en temps un regard empreint de colère vers son ravisseur silencieux. La charrette s'arrête dans un grincement d'essieu. L'homme descend, elle en fait de même. Ils sont dans une forêt. Elle inspire profondément, elle plisse les yeux, cherche des points de reconnaissance mais rien. Le soleil se pointe déjà, ils ont roulé donc toute la nuit, elle peut être en Champagne, en Berry peut-être même encore en Orléanais après tout. Il la conduit dans une tente et l'y laisse après avoir défait ses liens.

Elle affiche un rictus en l'entendant dire qu'il ne lui veut pas de mal. Elle pense alors: "Bah bien sur, tu me kidnappes juste pour me rendre ma liberté derrière. Tu me prends pour une cruche ?" Mais pas un mot ne franchit ses lèvres pincées. Elle lui lance un regard assassin en guise de réponse. Mais elle préfère se taire, il lui a ôté ses entraves, c'est une erreur et elle veut en profiter. Elle se retrouve seule dans la tente. Elle passe la main sur son front où se dessine un bel œuf. Elle grimace sous l'effet de la douleur que ses doigts suscitent par cette exploration pourtant délicate.

Son regard inspecte la tente au mobilier rustique et quasi inexistant. Un lit de campagne militaire, des couvertures et des fourrures, une bassine d'eau, un seau dans un coin, surement pour ses besoins naturels et un tabouret à l'équilibre instable. Elle s'assoit sur le lit, le temps de réfléchir aux options qui s'offrent à elle. Attendre et voir ? Faut pas rêver ! Se sauver ? Oui! Mais dans quelle direction? Par rapport au soleil qui se lève, elle choisit de prendre le nord. Un regard sur sa tenue. Elle grimace. Elle doit se défaire de tout cela si elle veut pouvoir courir sans gêne. Elle se lève se défait de ses jupons et de sa robe pour finir en chemises, bas, braies et chausses. Elle déchire sa cape pour qu'elle soit plus courte et ne lui arrive qu'a mi-cuisse pour ne pas que sa course soit entravée par une cape trop longue qui se prendrait dans les fourrés ou basses branches.

Elle se colle ensuite au sol, elle soulève le bas de la tente discrètement de deux ou trois centimètres afin de se faire une idée d'où se trouvent ses potentiels gardiens. Elle fait ainsi tout le tour de la tente, rampant sur le sol, tout en guettant les bruit annonçant la visite de son ravisseur afin qu'il ne mette pas fin à son projet d'évasion. Ayez,e elle a trouvé , elle rampe de nouveau. Elle soulève le bas de la tente choisi, elle roule dessous. Elle est hors de la tente, elle inspire calmement. Du moins autant qu'il lui ai possible, aux aguets, puis elle rampe très discrètement sur le sol cherchant à se fondre avec celui-ci. s'immobilisant au moindre bruit suspect. Elle réussit ainsi à rejoindre le premier arbre.

Elle le contourne, s'adosse contre le tronc. Son cœur bat la chamade, elle a des suées froides. Puis pliée en deux elle s'enfonce dans les bois aussi vite qu'elle peut tout en cherchant à faire craquer le moins possible les feuilles ou les branchettes sèches sous ses pas, elle file droit devant elle. Elle s'enfonce dans les bois, quand elle est assez éloignée, elle se redresse et adopte la course. Elle court droit devant elle, priant qu'ils découvrent tardivement sa disparition.

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Soheil
Le manège qui se déroulait ne lui plaisait guère, aussi, furtivement, le garde du corps se rapprochait des deux lascars. Prêt à intervenir, il observait malgré tout la scène d'un oeil curieux, connaissant le caractère de la Duchesse, pas franchement du genre à s'en laisser compter par deux énergumènes de cette trempe.

Quand surgit un tierce individu, dans l'ombre lui aussi. Le temps qu'il réalise la scène, son sang ne fait qu'un tour, le faisant bondir du tonneau derrière lequel il était caché.
C'était sans compter sur les deux complices qui faisaient barrage... et le retiennent le temps nécessaire à la charrette de faire résonner les rues pavées, déchirant la nuit de ce bruit assourdissant, tandis qu'il assommait le premier, et terminait le second.

Et de regarder la nuit se refermer sur le véhicule, de rager en serrant le poing ensanglanté d'avoir failli, d'être sans doute le responsable de ces escapades solitaires...

Le temps de reprendre son calme, c'est la version froide qui le mène au pas de course aux écuries, enfourchant un étalon noir, galopant à bride abattue vers la sortie de la ville.
Les routes praticables pour un tel engin n'étant pas légion, il suivit la direction qui lui semblait la plus appropriée, un peu au hasard malgré tout...

Les minutes laissant la place aux heures, c'est à la fois transi par le froid de la nuit, le visage fouetté par le vent glacial, qu'il s'aventure à travers la forêt, bifurquant à gauche, à droite, son inquiétude laissant naitre le désarroi désormais. Il ne pouvait s'arrêter de se maudire, de pester contre lui, à l'heure où ses pensées étaient toutes dirigées vers celle qu'il avait appris à découvrir, à aimer et à chérir, au fil de ces mois passés à ses côtés.

La monture ménagée, après une nuit de folle course, c'est désormais au pas qu'ils se déplacent au coeur de cette forêt interminable. Le visage frappé par les rayons du soleil qui lézardent à travers les feuillages bien pauvres en cet automne, il scrute les alentours, et tend l'oreille.
Ordonnant l'arrêt au destrier, un bruit éveille son attention, vers la droite. Un bruit de feuilles foulées par un pas de course. La bride attirée dans la direction, il s'avance prudemment, tenant son épée prête à jaillir du fourreau, quand il voit se dessiner derrière les troncs, une chevelure de feu, qui se dirige vers lui, le souffle court.

Un léger sourire, le premier depuis la veille, avant de sauter sur le sol, attachant son cheval, puis de la héler discrètement.


Votre Grâce... votre Grâce....
Xalta
Première partie de l'évasion qui fonctionne à merveille, elle court, court, court, les poumons lui brulent, les muscles de ses jambes la tiraillent, elle est rouge, essoufflée, moite de sa course à travers bois, les griffures sur ses jambes des buissons, épineux et autres ronces sont des morsures cuisantes, mais elle ne prend pas le temps de vérifier, elle en a vu de plus dur. Seule compte son échappée. Elle ne sait pas où elle va, si elle s'éloigne ou se rapproche de Montargis, elle n'a en tête que son éloignement, elle court, saute, trébuche, enjambe, esquive les agressives branches basses ou pas.

Et puis forcément, y a sa chance légendaire qui la rattrape, alors qu'elle se pensait quand même sauvée... un bond la fait atterrir au milieu d'une troupe de sangliers en train de paître tranquillement.

Merrrrd *******

Elle se fige: déglutition qui passe mal, elle inspire profondément et elle reprend sa course effrénée à travers bois poursuivie non par des hommes mais par un énorme sanglier furieux d'avoir été dérangé par une Rousse aussi sublime soit-elle. Et elle court , court, court, toute la journée... enfin matinée_ j'exagère encore, disons toute la demi-heure_... elle est épuisée, mais la Bête ne la lâche pas, elle gagne du terrain, d'ailleurs même étonnant qu'elle ne l'ai pas rattrapé encore, La châtaigne ne court plus, elle survole, c'est à peine si ses pieds touchent terre, tellement elle met d'énergie à s'enfuir. Elle sent le souffle du sanglier qui charge , elle a peur. Et soudain une voix, elle bifurque en direction.

Elle le reconnait.

Soheiiiiiil cou.......... rez!

Elle lui passe sous le nez en courant, elle le chope par le bras quand même au passage, la monture de ce dernier s'enfuit devant tant de bruits et de menaces. Ils sont seuls, elle n'en peut plus, elle est à bout de force, arrivée dans une clairière, elle tombe, elle peine à se relever. Elle n'est qu'une femme. La sueur ruisselle sur son visage brulant et écarlate. Son pouls bat contre ses tempes, elle est haletante, ses poumons lui font mal, elle se tourne lentement, Soheil est là debout qui lui tend son bras pour l'aider à se relever, mais elle vacille sur ses jambes flageolantes. Il se place devant elle, entre elle et la Bête, épée en main.
[/i]
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Ghost60
Le jour se levait sur l'orléans, le soleil timide de cette saison triste venait réchauffer avec peine les demeures qui commençaient à s'agiter. Les montargois s’apprêtaient à se rendre à la mine ou aux champs selon les besoins mais d'abord, c'était le panneau de la mairie et ses offres d'emploi qui allait se trouver centre des préoccupations pour toute une population. Mais un peu plus à l'écart dans cette demeure traditionnelle provisoire, Ghost lui se préparait surtout pour son habituelle ballade en foret. Son cheval était fin prêt et c'était avec plaisir qu'il se mit sur le dos de l'animal. Le chemin longeait tout d'abord la foret sur le flanc gauche puis on pouvait observé les jeunes arbres remplacé progressivement les maisons sur le flanc droit. Le cheval et son cavalier s'enfonçaient à petite allure dans l'antre des secret, lieu ou tout un tas de choses pouvaient se passer sans que cela se sache, c'était d'ailleurs ce qui c'était passer la nuit dernière et c'était aussi la véritable raison de cette ballade. L'homme était assez éloigner du village, il pouvait accéléré l'allure et rejoindre le campement qui, si tout s'était dérouler comme prévu devrait le faire retrouver celle qui avait oser lui mettre cette idée en tête. Elle ne devait certainement pas se rappeler de cette phrase, mais pourtant elle était bien elle même à l'origine de son enlèvement.

Le temps passait et il ne restait plus très longtemps à l'homme pour rejoindre le lieu de rendez vous, mais là bas, au milieu des arbres, un cheval semblant apeuré galopait dans l'autre sens. Diantre mais que fait ce canasson par ici... Ghost fit ralentir sa monture afin d'essayer d'intercepté l'animal, le barbu met son cheval en travers et l'autre ralenti se cabre affolé, une main sur les rennes du destrier effrayé, l'autre tentant une caresse pour le rassuré. A première vu aucune identification possible, pas d'armoiries, pas de besaces posé en bandoulière sur les cuisses de l'animal... L'homme se mit a plaindre le malheureux qui avait chuter en plein milieu des bois, dans ce secteur particulièrement habités par toutes sortes d'animaux sauvage. La charmante dame devra attendre il fallait quand même s'assurer qu'il n'y avait pas une personne en danger. Ghost accrocha les rennes à sa selle puis voici le trio qui remontait les traces, laisser par ci par là et après plusieurs minutes de recherche du bruit ce fit entendre non loin. Une clairière, Ghost s'arreta scrutant comme il pouvait la scene, deux personnes dont une au sol, un sanglier... Ghost détacha le cheval abandonné puis se remit en selle sortit son épée et la levant bien haut talonne son fidèle galopeur, les voilà chargeant l'animal isolé de ses congénères, hors des bois et essouflé, puis un violent crie
« CHARGEZZZZZ » . Regard étrange du sanglier, du genre « mais il est félé celui là » et le cochon sauvage préfère fuir a toutes pattes.

Ghost affiche un sourire voyant la méchante bête détalé, mais qui ne resta pas en voyant les protagonistes.


XALTA !!!! Que fait tu là ? Et dans cette tenue ? Et avec cette homme ???? Mais ….

Furieux le barbu descendit du cheval s'approchant des deux regard glacial vers Xalta puis vers Soheil.

Xalta monte sur le cheval je te ramene là où te devrais être quand à toi misérable...

Ghost ne finit pas sa phrase préférant ignorer completement cette personne, puis monta sur le cheval pour rejoindre le camps.
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Changement en cours
Xalta
Figée derrière Soheil, épuisée, à bout, ils font face au sanglier qui a stoppé sa course. Combien de temps cela dura-t-il ? Une éternité selon elle, une fraction de seconde pour le reste du monde. Puis soudain un craquement de branches, l'arrivée d'un cavalier, sa vue est brouillée , elle ne distingue pas. Elle entend juste un bruit de sabot d'un cheval lancé au galop, le sol tremble et elle le ressent dans tout son corps, un cri de charge puissant, le cavalier passe devant ses yeux, le sanglier fuit. Elle tombe assise dans l'herbe , un brin hébétée.

Elle relève la tête , plisse les yeux.

Ghost!


La surprise se lit sur son visage. Elle ne bouge pas de sa place. Elle a la bouche sèche, la gorge en feu, les idées brouillées, elle porte une main sur son front, tâte sa bosse douloureuse, puis elle descend ses doigts sur ses joues qui ont été griffées, quelques taches de sang rougissent ses gants. La voix de Ghost lui parvient, mais elle ne comprend pas tout.. enfin si mais cela se fraye difficilement un chemin jusqu'à son cerveau. Elle articule difficilement

Je... je me.... je me suis enfuie...
Ma tenue ?


Elle baisse les yeux, un rictus douloureux et sarcastique à la fois en voyant l’état déplorable de ses habits, de ses jambes.

j'ai perdu... une chausse...


Puis de ses mains gantées, elle attrape un de ses bas déchiqueté, ensanglanté, et le fait rouler en grimaçant de plus belle jusqu'à son talon. Elle ôte au fur et à mesure quelques échardes. Elle ne prête plus vraiment attention à ce qui se passe autour mais machinalement elle répond.

Cet homme ? .. Soheil ? ... devait me chercher... me sauver...


Elle fait de même avec le second bas. Un froncement de sourcils.

Hein ? monter où ? .. à cheval...

Elle relève ses pupilles mordorées vers Ghost, elle le distingue mal, comme Soheil d'ailleurs. Une chausse dans une main, ses bas dans l'autre, elle cherche à se relever mais ses jambes se dérobent sous elle, elle tremble de toute part. Elle essaie plusieurs fois, mais échoue à chaque fois, elle est alors secouée d'un rire nerveux, elle finit à genoux, serrant contre elle la rescapée et les morceaux de tissus, ruines de bas de bonne qualité.
Elle doit avoir l'air d'une démente avec ses cheveux en pétard plein de morceaux de feuilles et de branches, une bosse grosse comme un œuf sur le front, les joues griffées, les vêtements en lambeaux.

ah ah ah ah ah ah ah ah ah


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Ghost60
Ghost l'attendait bien sagement assis sur son canasson, mais elle n'arrivait pas. Enervé de la situation et de ce qu'il avait vu, l'homme tourna la tête, regard noir vers la femme, puis moment de flottement. Elle semblait vide... à bout. Ghost descendit et s'approcha d'elle, posant délicatement sa main sur la tête de la femme tout en la lui caressant, comme pour la rassuré. L'homme s'accroupit puis lui murmura « Je suis là Xal, je vais m'occuper de toi. ». Elle avait perdu de sa personne dans cette fuite, peut être n'était ce pas la bonne solution pour faire se produire ce qui devait l'être, mais l'un comme l'autre 'aimaient pas faire dans la simplicité quand ils pouvaient compliqué les choses et la pour se compliqué ça se compliquait. Il fallait réussir à rejoindre le campement avec une femme qui ne pouvait même plus se lever.

Ghost se tourna vers Soheil

Y a un cheval la bas, prenez le et foncer à montargis, faites prévenir un médicastre et faites préparer sa chambre et vite.

Le regard du barbu suivait l'homme afin de s'assurer qu'il s'éloignait dans la direction inverse de celle ou Ghost devait emmener Xalta. Une fois soheil hors de vue, le duc porta la femme puis la fit grimper sur le cheval tant bien que mal, lui évitant une première chute, Ghost se dépécha de monter derrière elle afin de la maintenir. Direction le campement. Après plusieurs minutes à vitesse réduite, le trio, ben oui le cheval aussi il compte, approcha de la destination. Les deux bon à rien chargé de s'occuper de xal pendant sa captivité ne semblaient pas s'être rendu compte de la fuite de cette dernière, je vous laisse imaginer leur tête quand Ghost arriva avec la fameuse prisonnière sur son cheval.

Dites les deux bon à rien vous n'avez rien perdu ? Bon je m'occupe d'elle, toi, tu vas à sainte chercher qui tu sais, dit lui qu'on va m’éviscérer, elle pourra pas s'empecher de venir voir le spectacle. Et toi, tu vas à montargis tu fait venir celles que je t'ai demander et évite de croisé le garde du corps pas envie de le voir débarqué.

Ghost descendit du cheval puis fit descendre Xal avant d'aller la poser sur le lit de camp dans la tente.

Repose toi ! Je vais m'occuper de tes blessures.
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Changement en cours
Xalta
Secouée de tremblements mais aussi par son rire qui se répercute conte les arbres, le regard perdu dans le vide, elle s'arrête net quand elle perçoit la chaleur de la main de Ghost sur le sommet de sa tête, elle ferme les yeux. Un long tressaillement la parcourt de la tête aux pieds en entendant sa voix, elle s'accroche à la douceur de ses intonations plus qu'aux mots qu'il prononce. Même si elle ne rit plus, elle ne parle ni ne bouge. Elle l'entend donner des ordres à Soheil, elle tourne la tête vers le Blond Normand, esquisse un sourire en sa direction, puis le bruit des sabots qui s'éloignent.

Puis elle repose ses yeux sur le Barbu qui la soulève, elle se laisse porter telle une poupée de chiffon, il la dépose sur la selle, elle n'a pas le réflexe de se retenir heureusement, il grimpe rapidement et la maintient contre lui. Elle ferme les yeux en toute confiance, et se laisse bercer par la démarche chaloupante de leur monture. Elle retrouve un semblant de calme, tout doucement elle se rassure. Incapable de dire combien de temps ils chevauchèrent, mais ils devaient être arrivés car Ghost éleva la voix et s'adressa à ... aucune idée. Mais au ton il était mécontent, après eux ? après elle ? Il la porte de nouveau et la conduit dans une chambre surement puisque la voici allongée sur un lit.

Elle lui sourit tandis qu'il la rassure encore. Elle ressent dans les brumes de sa conscience l'humidité rafraichissante d'un linge sur son visage. Avec délicatesse, il prend soin d'elle après son visage et son cou il prend en charge ses jambes et pieds meurtris par sa course effrénée dans les bois. Elle ne résiste pas non plus quand il fait disparaitre un à un le reste de ses vêtements qui ont bien souffert de sa fuite. Elle n'a jamais été pudique et puis il s'agit de la famille. Et c'est un homme qui a déjà été marié à deux reprises et aux conquêtes plus nombreuses que les siennes d'ailleurs. Puis elle sombre dans un sommeil profond.

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Soheil
Misérable... voilà tout ce que le ducaillon avait comme vocabulaire pour Soheil. Le roi des absents qui n'étouffait pas à reprocher aux autres ce que lui avait infligé en pire, venait pointer sa fraise en sauveur du monde, une fois encore.

L'heure étant à soigner la flamboyante, son regard noir fut la seule réponse adressée au cavalier, tandis que son instinct lui dictait que son empressement à l'éloigner n'était pas innocent.

C'est donc avec un air aussi normal que possible qu'il s'éloigna à cheval, avant de rebrousser chemin, et de suivre depuis leur lieu de "rencontre", les traces du cheval, les sabots marquant le sol de leur empreintes, alors qu'il portait deux cavaliers.

A l'orée de la clairière, le cheval attaché à un arbre quelques centaines de mètres plus loin pour ne pas éveiller l'attention, Soheil se glissait jusqu'aux abords du campement, déjouant la traitrise du cousin, qui se retrouvait être le manifeste commanditaire de ce rapt, alors qu'il ordonnait à ses deux valets, pas bien plus doués que ceux qu'il avait rossé la veille.

Les deux valets s'éclipsant dans des directions opposées, le camp semblait désert. La tente principale était animée, il avait vu le barbu s'y précipiter.
Le pas déterminé, l'épée à la main, il s'avançait désormais vers cette dernière, écartant lentement le pan de l'entrée pour y découvrir le clou de la supercherie...


Alors, monsieur le Duc... c'est tout ce que vous avez trouvé pour forcer votre cousine à vous offrir ses faveurs?
Pas bien glorieux pour un noble... encore moins pour un homme.


Et de lui sourire, le narguant.
Xalta
Enfin elle aurait aimer sombrer dans un profond sommeil sauf que rien ne se produit normalement depuis qu'elle est sortie de cette taverne. Une voix impérieuse, un brin moqueuse la tire des limbes dans lesquelles elle se serait bien glissée volontiers tant son corps et son esprit sont épuisés et réclament enfin un peu de calme et de repos. Une voix qu'elle connait bien, celle d'un ami, celle d'un ange gardien, celle de Soheil qui veille sur elle depuis des mois désormais pour éviter justement que telle mésaventure ne lui arrive. Des mois qui les ont vus se rapprocher surtout lors de l'absence de Ghost justement qui vient d'interrompre ses soins. Elle n'est qu'une femme, faible par moment, bien qu'elle le niera toujours et qu'elle cherchera toujours à le masquer. Faible dans le sens qu'elle vit toujours très mal l'absence des êtres qui lui sont chers. Cela soulève toujours tant de questions, de tourmentes sous sa tignasse de Demi-Rousse. Soheil avait su la rassurer et lui apporter une présence réconfortante et aimante.

Un soupir s’échappe de la poitrine dénudée mais recouverte d'un drap de la Trentenaire. Elle ouvre les yeux et se retrouve face aux deux hommes dont elle avait fuit la présence en sortant de la taverne. Elle se redresse sur son lit de fortune, fronce les sourcils. Elle n'est pas chez elle. Mais elle ne réalise pas encore qu'elle est de retour dans la tente de laquelle elle s'est échappée quelques heures plus tôt. C'est un tel embrouillamini dans sa caboche, elle plisse les yeux, tente de se concentrer sur ce qui se passe. Le drap glisse sur ses seins, elle rattrape le drap par réflexe et le serre contre son giron. Elle ferme les yeux, rassemble ses idées. Puis d'une voix marquée par une intense fatigue.

Soheil... Ghost ne cherche pas à profiter pour obtenir mes faveurs.. il me soigne...
N'est ce pas ? Il m'a ramené.
Il nous a sauvé de ce sanglier. Non ?


La migraine martèle ses tempes. Elle a froid, un long frisson la parcourt. Elle attrape une des fourrures et s'en couvre. Elle se lève, elle pose ses pieds nus sur le sol de terre, un froncement de sourcils. Elle vacille légèrement. Elle inspire profondément, resserre les pans de la fourrure autour d'elle, cela ne la couvre pas parfaitement, mais elle s'en moque. Elle n'a jamais éprouvé de honte à se montrer nue ou à moitié nue devant un homme. Et là, elle s'en fiche d'autant plus, elle n'est pas encore tout à fait en état de raisonner normalement. Et heureusement pour Ghost, puisqu'elle n'a toujours pas encore assimilé qu'il l'avait ramenée sur son lieu de rétention, bien que peu à peu, tout se met en place dans son esprit confus. Elle se rapproche de Soheil, elle pose le front contre son torse, elle pose une main sur le dos de celle qui tient l'épée.

Soheil, rengainez s'il vous plait.
Nous sommes ici entre amis.


Elle relève les yeux vers son visage, lui sourit avec douceur.

Merci de veiller si bien sur moi.
Merci d'être si fidèle.


La voilà de nouveau plongée dans les affres de ses tourments amoureux, ceux qui la tiraillent, l'oppressent. Elle s'éloigne de Soheil, espérant l'avoir apaisé. Elle se place naturellement à mi-distance entre les deux hommes, son regard va de l'un à l'autre. Elle soupire profondément. Le mobilier tangue un peu, à moins que ce ne soit elle.

Ghost, Soheil... nous avons eu une discussion houleuse en taverne ... hier soir, c’était hier soir ?

Elle n'attend pas la réponse, elle poursuit.

Il est temps que je mette fin à cette situation plus que difficile.
Difficile pour vous, pour moi... situation dont je suis la seule coupable... Je m'en veux... tellement...


Une autre inspiration qu'elle veut profonde mais pénible . Elle ferme et ouvre les yeux plusieurs fois de suite car les meubles désormais semblent exécuter une danse de saint-gui.

Vous savez ...tous deux ce que je..... ressens pour chacun de vous...
mais je ne peux .. alors il me faut... alors ... c'est Ghost...


Elle ferme les yeux, tout tangue, tout vacille et ses jambes se dérobent sous elle, comme la terre et elle s'effondre au sol comme une poupée de chiffon désarticulée. Son corps choit dans un bruit mat. Sous l'effort, la tension, elle s'est de nouveau évanouie.

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