[RP] Prêt à tout

Maltea

Oh la belle amanite phalloïde et là dans le coin au pied du bel arbre tout pourri, une amanite printanière... il ne verrait même pas la différence. Le coin était parfait pour la cueillette qui provoquerait une bonne indigestion voir pire à son mari... il n'aurait pas du être de mauvaise foi après tout! Le tout était de trouver comment les transporter, c'est qu'elle n'avait pas pris son petit panier, celui qui sert généralement à apporter à mère grand des victuailles comme le petit pot de beurre, la galette de je ne sais plus quoi, le pot de confiture, enfin bref, un panier de ce genre là! Bon d'accord, la blonde duchesse n'avait rien d'un petit chaperon rouge inoffensif, que du contraire même, elle était plutôt du genre à bouffer mère grand mais bon.... d'ailleurs en parlant de mère grand... vlà que le Mclegrand l'appelait... qu'est ce qu'il lui voulait encore celui là?
Garce printanière et beh ça alors! Lui il allait l'entendre! Elle fit les quelques pas qui les séparaient, très rapidement... et le pointant d'un doigt accusateur...

Alors déjà mon petit père, on est en automne! Et de deux c'est Sa sublissime Garce, non mais mettez y la forme tout de même!
Bon vu que je suis ici, c'est pourquoi encore? Et dépêchez vous y a de magnifiques champignons que je veux rapporter à mon époux, une envie de lui faire plaisir, il adore ça... d'ailleurs personne n'aurait un panier?

Beh oui quoi, autant leur demander on ne sait jamais!
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Isabella_lablanche

Isabella venait enfin de comprendre ce qui se passé et avait écoutait tout ce qui avait été dit...Ghost et Xalta étaient entrain de se marier, et aussi étrange que cela parût , et bien même la façon de faire de son cousin devenu beau frere, la cadette de la famille était ravie, elle les aimait tout les deux, elle savait a quel point Ghost aimait sa grande soeur et ne pouvait que leur souhaiter tout le bonheur possible.

Elle restait là aussi silencieuse que possible pour ne gâcher aucun moment de ce mariage, sourire au lèvres avec quand même une larme a l'oeil.
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Mclegrand

Elle avait dit "Mon ptit père", et ça le faisait sourire. Tss.
Alors, votre sublississime garce fongique, et vous deux, Iloa et Isabella; vous êtes témoins de ce mariage. Par votre présence vous montrez à Xalta et Ghost que vous êtes toujours prêts à accourir à leur secours -même quand on les dit éviscérés ou enlevés-. Vous engagez-vous à rester à leurs côtés ? à les soutenir dans les bons moments de leurs vies comme dans les mauvais ? À leur offrir des champignons ? -ou pas en fait, vu le champi en question-

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Isabella_lablanche

Bella s'était retrouvée témoin sans le savoir, elle écouta les questions posée et y répondit aussitôt.

Oui, je m'engage a rester a leurs côtes et a les soutenir dans les bons et mauvais moments de leurs vie

Elle regarda Xalta et lui sourit
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Iloa

Hmmmmmmmmm...

La rouquinette se gratta le haut de la tête, puis appuya ses doigts sur son menton. Etait elle vraiment prête à les supporter tous les deux?

Tout le temps, vraiment?

Non parce que ce n'est pas un engagement à prendre à la légère, d'autant plus qu'elle n'avait jamais choisi d'accepter ou non d'être le témoin de cette union rocambolesque.

Même quand le brun me cherche des noises? Et que ma soeur me sermonne pour mes choix?

Ca méritait quand même quelques minutes de réflexion non? Au regard des mariés, en fait, il semblait que non.

Bon hé ben oui, d'accord, j'accepte. Mais bien parce que c'est vous hein... Je m'engage, moi Iloa, par la présente, à les soutenir, quand je pourrais, dans les bons et dans les mauvais moments, sauf si le mauvais moment est de ma faute.

Tout sourire, elle fit un clin d'oeil taquin à son nouveau beau frère.
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Maltea

Accourir à leur secours? Mais elle ne savait même pas que Xalta était là et ce, avant de la voir, elle ne savait même pas que Sedan l'avait enlevée, elle pensait juste assister en bonne spectatrice qu'elle était à une éviscération de ce dernier.... donc le secourir.... bof quoi. Bon d'accord elle le ferait si son intérêt y était mais autrement.... et puis franchement, il n'aurait pas un caractère de cochon, il n'aurait pas autant d'ennemi et risquerait moins sa peau et puis il était assez grand pour se défendre tout seul, il n'avait pas besoin d'une faible femme, fragile et douce comme l'était Maltea pour être secouru!
Etre présente à leurs côtés dans les bons et mauvais moments.... la duchesse fit la moue....

Euh, bons moments... c'est pas au lit j'espère parce que ça non quoi! A trois y en a toujours un de délaissé donc c'est pas intéressant! Si bons moments rime avec enfantement... là on peut m'oublier aussi, j'en ai marre des braillards qui ne sont pour moi que des bouches à nourrir, et puis quand on voit ce que Sédan arrive à faire comme progéniture, oula j'en tremble d'avance... on voit que vous connaissez pas le Flavien! Bon ceci dit, celui il tient ptet de sa mère aussi.... bon et pour les mauvais moments.... du moment que c'est pas contagieux, oui ça je veux bien, ça ne me dérange pas plus que ça.

Regarde ses champignons et puis le diacre avant de lui murmurer...

Je pense pas qu'elle souhaiterait être veuve le jour de ses épousailles.... mais bon si elle le souhaite, bah y en a plein le sous bois là... mais je ne veux pas être responsable de la mort mon vassal, il m'énerve mais pas à ce point là!
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Xalta

Elle avait dit oui, elle a dit oui. C'est bien elle qui a dit oui ? Son regard se promène sur les différents protagonistes, oui, oui , oui. Bien un mariage qui se déroulait sans anicroches. Ah mon dieu elle a dit oui ! Sa main se crispe sur celle de Ghost et de sentir sourdre une certaine peur. Irrationnelle comme le sont beaucoup de craintes. Son rythme cardiaque s'est affolé. Et tandis qu'une petite voix lui hurle intérieurement: Fuiiiiiiiiiis! Elle reste là, sagement, un léger sourire flottant sur les lèvres. Mclegrand bénit les alliances prouvant une fois encore, s'il en était besoin, que le Champenois avait tout prévu.

Un moment de flottement quand Ghost doit lui glisser la sienne sur son annulaire, ses pupilles fixent avec attention l'alliance qui orne déjà son doigt aux brunes zébrures boursoufflées. L'alliance qu'elle n'avait jamais ôté depuis deux ans. Elle se saisit de la bague et tente de la faire glisser en douceur ce qui n'est pas chose simple quand ledit doigt ressemble vaguement à un doigt. Séquence émotion: l'anneau glisse doucement, le coeur de la Châtaigne s'étreint, les yeux sont tous fixés sur cette main sauf ceux de la Garce Champêtre qui préfère , et de loin, cueillir quelques champignons aux couleurs alarmantes. L'alliance termine sa course aux creux de sa paume, elle lève les bras, détache la chaine qui orne son cou puis elle fait glisser l'alliance sur celle-ci afin qu'elle rejoigne le petit héron de pierre. Le collier est remis en place dans un silence quasi religieux. Un sourire empreint d'une indéfinissable tristesse. Ghost lui saisi de nouveau la main et passe l'alliance en prononçant les mots qui les lient désormais à jamais. Puis elle fait de même,, se saisit de l'alliance qui lui est destiné.

Par cet anneau Ghost, je te prends pour époux et je deviens ton épouse. Que cet anneau soit le symbole de l'affection qui nous lie aux yeux de tous.

fuiiiiiiiiiis

Que cet anneau te rappelle à jamais que tu es mien et que si tu venais à rompre ce serment, je ferais de ta vie un enfer.

Fuii... ah mais pas mal ça ! fais le fuir !

Elle esquisse un sourire amusé tout en soutenant le regard de son tout nouvel époux. Il sait qu'elle ne plaisante pas, ils sont semblables sur ce point: capable des pires extrémités. La preuve, elle a déjà failli tuer Ilote parce qu'elle avait été contre sa volonté. Puis les trois femmes prennent la parole pour accepter d'être leur témoin. Elle sourit chaleureusement.

Merci Isabella.

Merci Iloa, oui même quand il te cherchera querelle.

Non votre Grascieuse Garce, le lit c'est mon pré carré tout comme l'enfantement sera mien. Je connais Flavien détrompez vous, n'est il pas mon petit cousin ? Et puis si Dieu le veut bien nos enfants me ressembleront.

Pourquoi tu fuis paaassss ? Tu vas briser des coeurs, des espoirs, des rêves !
D'ailleurs, tu as déjà commencééééééé, mais allez fuis ! Il n'a pas encore dit la phrase fatidique!

Mais elle reste stoïquement là.
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Mclegrand

Bon, bah je vous déclare mari et femme, et vous pouvez vous embrasser.

Simple, sobre.

Pis après on ira partager du pain et du vin en taverne quelque part, et on récitera le credo à ce moment-là en signant les papiers. Sauf si Ghost a tout prévu et qu'il reste du vin de champagne d'hier.
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Xalta

Elle regarde Mc puis Ghost. La phrase qui les unit aux yeux de tous vient d'être prononcée. Elle pousse un soupir , résultat d'un mélange savant de soulagement, de baisse de tension, de bien-être et une pointe de colère qui peine encore à s'éteindre. C'est qu'elle est rancunière la Demi-Rousse.

Un baiser. Humpf ,je n'ai le droit qu'à ça depuis qu'il m'a avoué ses sentiments en debut d'année.
Peut-être que la nuit de noce va me permettre de découvrir ... plus qu'à espérer que ce soit à la hauteur de la longue attente.

Une petite pique. C'est qu'elle n'est pas habituée à ce qu'un homme qu'elle désire se refuse à elle. Et lui il la fait mariner depuis janvier.

Pour boire et manger, je veux bien, je n'ai rien avalé depuis hier midi. Puisque j'ai été enlevée avant de pouvoir dîner et que j'ai passé une partie de cette journée à vouloir fuir loin d'ici.

La petite voix s'est éteinte. La duchesse s'est résignée à être la femme du Sanglier de Sedan. Enfin résignée, elle n'est pas malheureuse mais elle a tout de même beaucoup de mal à réaliser que tout ceci a bien eu lieu.
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Ghost60

Les mots finaux étaient enfin prononcer, la cérémonie avait presque fonctionner à merveilles. En s'arrangeant pour avoir Maltea comme témoin on ne pouvait pas espérer le calme plat, mais pas eu de forte tempête ce qui n'était déjà pas trop génant, Ghost en avait vu d'autre avec elle. Puis Mc avait parler de repas et de boissons, c'est alors à ce moment que ghost se tourna vers Malt et d'un voix très claire :

Ma presque suzeraine nous offre la ripaille, Brienne étant un peu loin elle payera à Montargis.

Puis se tournant vers exaltation.

Nous voici unis !

Le barbu déposa un tendre baiser à son épouse puis se penchant vers son oreille lui murmura tout bas pour ne pas laisser la fouine écouter :

Fin de l'abstinence ! Cela ne valait il pas une journée de jeun ?
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Changement en cours

Prêt à tout

Ghost60

Mclegrand

Xalta

Maltea

Xalta

Isabella_lablanche

Mclegrand

Isabella_lablanche

Iloa

Mclegrand

Tout se déroulait, jusqu'ici, à merveille. Que des "oui", et donc l'enlèvement était plus ou moins justifié.

Un petit signe à Ghost pour qu'il montre les alliances, puis :

Je Te demande, à Toi, notre Créateur, de bénir ces alliances.
Vous pouvez maintenant vous les échanger.
Les témoins, maintenant. Grmpf. Vers Maltea, non loin :

Sa Garce Printanière est demandée à l'autel -enfin, ici, quoi- avec le bouquet, merci.
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Maltea

Xalta

Elle sent sa main qui se saisit de la sienne, un long tressaillement, elle n'est pas habituée à sentir le contact direct sur la peau de ses mains. Curieuse personne qui se promène aisément nue sans pudeur comme elle avait pu le faire quelques instants plus tôt et cette coquetterie de vouloir cacher depuis des années la laideur de ses mains qui porteraient à jamais les stigmates d'un brasier. Ses doigts difformes se resserrent sur la main du Sanglier de Sedan. Elle sent la chaleur de son étreinte, elle sourit, ses doigts sont depuis l'incendie le plus souvent froids voire gelés, comme si depuis toute la chaleur s'était envolée dans le grésillement de ses chairs brulant.

Son coeur s'emballe en l'entendant prononcer la question fatidique. Une petite voix se fit entendre: "Rends lui la monnaie de sa pièce, tourne les talons !" Un sourire amusé qu'elle, seule, pouvait comprendre ourla délicatement ses lèvres. Vrai que pendant une seconde ce fut des plus tentants. Et bien que toujours sujette à des questionnements internes, malgré la ronde fugace de ceux qu'elle a aimé, elle prononce d'une voix intelligible par tous.

Oui je le veux.
Et toi, Ghost, acceptes tu d'être mon époux?
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Ghost60

Il avait posé la question, il attendait réponse, et encore une fois les secondes semblaient éternité, encore une fois le moindre blancs, le moindre silence faisait monter la pression. Ghost savait qu'il allait loin quand il faisait les choses, il savait aussi que Xalta avait tendance à fuire le mariage et que le mélange de tout ça pouvait aboutir à un refus. Si encore le diacre abrégé et demandait qu'un oui tout était réglé mais non les cérémonies en version longue et devoir dire oui plusieurs fois peut être au cas où l'un des deux voulait justement fuir, puis le deuxième oui arrivait et Xalta retournait la question. Ghost pris une grande inspiration puis se lança.

Oui, je le veux! Moi, Ghost d'Izard, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

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Changement en cours

Ghost60

Ca y est le barbu allait encore se faire réprimander, ce n'est pas parce qu'il a légèrement préparer l’enlèvement de celle qu'il voulait épousé qu'il devait être un bougre de mouton égaré. Puis alors la lui demander de réprimer quoi que ce soit c'est un peu gonfler quand même surtout que la tentation du vin l'avait lui avait causé sa complicité dans toute cette affaire, non mé. Puis écoutant le reste, il pu fièrement adressé son premier oui.

Oui!

Puis dans sa tête le barbu pu se dire, enlèvement veux pas forcement dire pas consentante.
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Changement en cours

Xalta

La cérémonie se poursuivit. Iloa malgré son air ronchon entreprit la lecture. Son regard se posa sur Isabella qui a refusé. Elle s'inquiète. Puis Maltea la fit sourire. Une vraie champenoise. Elle connaissait la lecture par cœur, elle avait officié elle-même tant de mariage et de messes dominicales. Puis elle écoute le sermon de Mc. Assez court mais clair, un sourire naquit sur ses lèvres en l'entendant appuyer sur certain termes.

Librement et sans contraintes...

Ses yeux se posèrent vers Ghost qui venait de dire un oui franc et clair.

Ghost promets moi de ne plus jamais user de ce genre de stratagèmes pour arriver à tes fins ?

Son regard se fit grave. Elle était plus que sérieuse. Elle venait tout de même de vivre des heures terribles et en elle, la colère n'était pas encore éteinte.

Je suis donc libre de dire non...

Puis elle balaie la scène qui se joue sous leurs yeux. Elle dévisage chacun. Elle prend son temps. Puis ses yeux rencontrent ceux de Ghost qui la fixent. Elle reste un moment ainsi accrochée: long face à face accompagné d'un silence.

Oui, c'est ainsi que je le veux. s'entend-elle dire à sa propre surprise. Etonnement qu'elle marque par un sourcillement. Pourtant bien elle qui a prononcé ces quelques mots qui marquent le début de son consentement.

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Ghost60

Un blanc, long du moins pour le barbu, un silence survenant juste après cette phrase qu'elle venait de dire " Je suis donc libre de dire non...". La peur d'avoir été trop loin dans ses idées, cette façon si spéciale de faire les choses, l'éternité pour ces secondes qui passèrent les regards fixés entre eux et le oui sortait enfin.

Ghost prit à nouveau la parole posant sa main sur celle de Xalta.

Exaltation, veux tu être ma femme?
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Changement en cours

Maltea

Ah ça pour une bonne nouvelle, ça en était une! Elle pouvait passer son temps à faire autre chose que de rester plantée là comme un piquet à faire semblant de suivre et d'être heureuse pour les futurs époux. Oh pas que ça la dérangeait, non au contraire, c'était bien pour le couple , le souci n'était pas là, de plus elle n'avait rien contre la jeune femme. Par contre, le diacre, il pouvait toujours espérer qu'elle cueille un bouquet de fleur, non mais franchement, elle avait une tête à ça ptet?

Elle lui murmura un « vous pouvez toujours crever » avant de s'écarter et de regarder au sol s'il n'y avait pas quelques champignons à servir à son époux quand elle rentrerait chez elle... beh oui autant joindre l'utile au désagréable d'un mariage après tout!
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Mclegrand

Bon. A minima, à défaut de se rendre utile, au moins Maltea ne ferait-elle plus d'interruption pendant un certain temps.

La lecture se passa bien, et on continue donc.

Ce passage, intitulé "L'Amour" dans le livre des vertus, commence par une opposition. Opposition entre l'amour, dont il est question dans le passage, amour, qui est ce qui différencie l'humain des autres espèces créées, amour, qui est la raison de notre présence aujourd'hui ... opposé à la domination du fort contre le faible. Domination qui peut s'exercer de diverses manières, et qui est toujours une tentation pour le fort.
Regard appuyé vers Ghost
Tentation qu'il faut, évidemment, toujours réprimer.

Dans tous les cas, la vie est Amour, et plus que jamais en ce temps de mariage. Pour rappel, comme vous le savez probablement déjà, le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Donc passons aux choses sérieuses.
Sans transition, s'adressant aux deux mariés :

Ghost et Xalta, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?
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Iloa

Quelle ne fut pas la surprise de la boudeuse quand on lui demanda de prendre la parole. Elle haussa un sourcil interrogateur, soupira puis, ne voulant pas gâcher les noces de sa sœur et encore moins subir les remontrances de son cousin, elle s'avança.
Elle prit le livre et commença la lecture.

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

Au début, le ton de la lecture était froid, faisant ressentir la colère qu'elle avait en elle d'avoir eu si peur pour Xalta. Mais peu à peu, sa voix s'était adoucie, jusqu'à être agréable et mélodieuse. Après tout, elle était ravie que ces deux la franchissent enfin le pas.
Elle s'arrêta au milieu de la lecture et laissa sa sœur terminer, en faisant un sourire tendre aux futurs mariés. Mais sa cadette ne semblait avoir l'envie de lire en présence des invités. Surement intimidée par le monde, Iloa ne la força pas et continua la lecture.

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."
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Mclegrand

La seule chose que Mc attendait réellement de Ghost était la confession de l'enlèvement. Que Dieu pardonne l'abject diacre complice ? C'est une bonne idée. Je vais aussi prier pour ça. Mais en silence, et pour ça il va falloir occuper la reine des chieuses. Et puisqu'elle tend une perche, il faut la saisir.

Un bouquet de fleurs ? Très bonne idée, Champagne, décidément. Faites ça en attendant, paquerettes ou autres, ce que vous trouverez, et donnez-le à Ghost pour qu'il l'offre à la mariée. Mais n'allez pas trop loin, et ne vous perdez pas.

Mc récita le confiteor à son tour, puis se tourna vers les soeurs de Xalta.

Voudriez-vous bien lire le livre de la création, chapitre VII, paragraphes 1 6 8 ? Merci.

Le temps de réfléchir deux minutes à ce qu'il dirait dans son prêche...
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Soheil

La colère contenue en lui lui aurait bien fait commettre l'irréparable, et faire ainsi payer le champenois pour tout le mal qu'il avait pu faire à la rousse, de par ses absences interminables, et la dégradation de leur relation suite à l'évolution de celle-ci.

Le parfum de sa chevelure de feu, sa main posée sur lui, avaient eu finalement raison des sentiments qu'il porte à l'homme qui lui fait face, du moins suffisamment pour le faire ranger son épée.

Les mots qui s'ensuivirent venaient cogner dans sa tête, comme autant de coups de semonce, avant que le coup de grâce ne vienne.

... c'est Ghost...

Le temps qui s'arrête, les mots qui s'alignent, se répètent, encore et encore, tandis que la fiancée change de cavalier.
Le regard qui suit la chute dans les limbes de l'inconscience, l'heure de constater qu'il est devenu de trop, inutile.

Ainsi soit il... l'abandon, tel serait son éternel destin. Un dernier regard sur celle qui s'abandonnera désormais dans les bras d'un autre.
Les talons se tournent, lâchant le pan de la tente, battant rapidement la campagne orléanaise, sans but précis.

Iloa

Iloa grogna, non satisfaite de la réponse de son ainée. Un mariage, par un temps pareil, quelle idée saugrenue ! Elle qui n'avait même pas pu se parer de ses plus beaux atours, elle en était réduite à assister à cette union les pieds dans la boue.
Grincheuse, elle écouta les uns et les autres s'exprimer sans montrer ce qu'elle ressentait réellement: une joie immense pour les fiancés.
Mais la frousse qu'ils lui avaient flanqués justifiait largement son attitude présente. Adossée à un arbre à peu de chose près sec, elle assista à l'union de son cousin et de sa soeur, en repensant mélancoliquement à sa propre union avec Ectelion voila près de deux ans. Une larme imperceptible, à moins d'être suffisamment près de la flamboyante, perça le coin de l'oeil de la belle, qu'elle se précipita d'essuyer d'un revers de la manche.
Le jour était à la noce et non au deuil...
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Maltea

Elle n'avait plus rien suivi, occuper à bouder sur les robes qu'elle ne pourrait une fois encore acheter, son chantage étant déjà passé à la trappe. Elle ne tiqua qu'aux paroles de Xalta à son intention... qu'est ce que c'était qu'encore que cette histoire de main? Petit froncement de sourcils, c'est que bon, la duchesse étant nombriliste et ne s'intéressant qu'à ses fesses, elle n'avait même pas remarqué ce détail, et puis de toute façon, elle ne s'intéressait au final qu'aux mains qui se posaient sur son corps, le reste, elle s'en fichait pas mal.
Elle allait rétorquer que deux femmes arrivaient, inconnues au bataillon pour pas changer. Petit haussement d'épaule alors que la cérémonie commencait... beh sur ce coup, elle aurait du mal à roupiller sauf si c'était pour finir les quatre fers en l'air et ça c'était hors de question!
Elle ferait donc un effort, mais personne ne pourrait l'empêcher de bailler, ça c'était certain.

Bon qu'on en finisse avait elle envie de hurler et c'est un grognement qui sortit en réponse aux paroles de Ghost, avant de...

Je n'ai rien à confesser, je fais quoi en attendant? Je cherche après des pâquerettes?

Rien à confesser allons donc..... mais de toute façon, plutôt crever que d'avouer ses fautes et ce, même au très haut, pas encore prête pour ça, et puis si elle se confessait, elle aurait peut-être droit au paradis solaire et ça c'était hors de question, si c'était pour s'emmerder même mort, autant allez directement en enfer!
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Ghost60

Ça allait enfin commencer, après toute la difficulté de l’œuvre pour en arriver à cet instant, mais comme faut toujours attendre, voilà que les retardataires arrivaient enfin. L'une hurlant sur xalta et l'autre lançant un regard au barbu qui pourrait faire fuir n'importe qui. Décidément l'avenir semblait charger en intensité, mais elles se remettront sûrement vite, enfin normalement. Puis une fois que le sbire pu se faire remplacer par Bella, Mc commença. Une confession de Ghost mais il est fou celui là, dans sa tête commençait la ronde des mots, plus qu'a les laisser s'enfuir dans le silence qui s'était installé rien que pour l'écouter.

Je demande à Dieu le pardon pour cet enlèvement et pour le mal qui en a découlé, je demande également à Dieu de pardonner l'abjecte diacre complice de cet enlèvement.

Puis se tournant vers sa duchesse

Je te demande pardon à toi exaltation lablanche pour avoir choisi la mauvaise personne pour te garder ici et t'avoir laisser t'enfuir ce qui a accroît le mal envers toi.

Puis se tournant vers les deux sœurs puis vers malt

J'ai rien a dire pour vous surtout toi la brienne ta tentative d'extorsion de fond tu la confessera toi même.

Pour les deux sœurs il préférait ne rien dire, elles semblaient déjà assez en colère comme ça.

Et comme j'ai l’âme charitable aujourd'hui je vais récité pour vous le euh... enfin la prière.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous
aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole,
en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le
Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Changement en cours

Xalta

Un sourire amusé ourle enfin les lèvres de la Châtaigne Roussie. Elle se tourne vers la duchesse Champenoise.

Vous avez entendu Maltea ? Si mes mains vous font horreur et vous donne envie de fuir, Ghost est prêt à vous écharper

Se retourne de nouveau vers Ghost

C'est donc par amour que tu as fait tout cela... y avait pas plus simple ?
Je sais que le mariage a tendance à me faire fuir ... mais tout de même... j'ai bien réussi à me marier une fois.
Je connais tes superstitions aussi...

Plus bas

Surtout une .. qui fait que ceinture avant le mariage...

Puis une Flamboyante déboule dans la clairière, froncement de sourcils et en plus elle se fait enguirlander alors qu'elle est LA victime de ce complot. C'est sèchement qu'elle répond à sa Cadette.

Iloa, .. heureuse de te voir aussi. Tu baisses d'un ton s'il te plait. Je suis la victime d'un complot fomenté par Ghost. Il a ourdi mon enlèvement et votre venue ici pour que l'on se marie.

Pas le temps de poursuivre que Bella fait aussi son arrivée avec Tancrède. Elle lui est reconnaissante de ne pas l'accabler, mais elle note avec un certain plaisir qu'elle foudroie Ghost du regard.

Heureuse de te voir aussi Isabella. Et toi aussi mon Tancrède.

Elle se tourne vers Ghost après avoir tendrement embrassé ses soeurs et son fils, même Iloa furibonde après elle.

As tu prévenu Euphémie et Helie ? Ils vont être morts d’inquiétude.

Elle eut envie d'ajouter: "surtout Helie", son jeune écuyer forgeron pour qui elle nourrissait une profonde affection. Puis son attention est attirée par Mc qui prend la parole.

Bonjour Mc.

Laconique et légèrement froid accompagné d'un regard qui signifie : "toi , va falloir qu'on cause ! " Il poursuit. Un sourire malgré les circonstances spéciales et la bataille qui se livre toujours dur sous son chignon.

non tu fais bien, rien de trop long... ne pas oublier que je viens de vivre d'horribles heures...

Rancunière ? Si peu !

Ecouter Ghost se confesser ? Mc dis moi que tu plaisantes et que c'est juste une formule pour qu'il récite le confiteor ? Parce que sinon le temps qu'il termine, nous serons tous de vieux croulants. Même si à mon avis certaines choses doivent être très croustillantes.

Un regard de nouveau à Ghost. En même temps, que ne sait-elle pas de lui ? Surement peu de choses, l'un comme l'autre ont été des confidents mutuels depuis qu'ils se connaissent... donc depuis toujours.

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Isabella_lablanche

Alors qu'elle etait en plein travail dans son atelier, un homme était venue la chercher lui parlant que Xalta avait besoin d'elle, elle posa tout au peu d'explication de ce dernier et après avoir vu Iloa partir au galop celle ci, prit soin d'aller chercher Trancède, si elles sont demandé son ainée souhaiterai surment avoir son fils près d'elle.

Sans attendre elle monta sur sa jument avec le petit et suivit de loin pour ne pas trop secouer son neveu, Iloa et l'homme.Elle avait eu le temps de prendre une couverture et de bien le couvrir pendant sa précipitation. Elle commençait a les perdre de vue quand ceux ci s'arrêta dans la forêt, elle qui était une amoureuse des balade dans la nature elle detesté celle ci,elle n'était pas rassurée des propos tenue par l'homme de main de son cousin, Xalta que lui était t'il arrivée? et que faisait t'elle en plein milieu de la forêt? Elle était pressée de savoir et de vérifier que celle ci se portait bien.

Les parole de celui ci se bousculer dans sa tête pendant que le cheval avançait vers les personnes présente, elle serait son neveu contre elle mais imaginais le pire...quand, elle vit Xalta et fit un long soupire de soulagement, elle descendit d sa jument serrant toujours le petit après la frayeur qu'elle avait eut.

Elle ne dit pas un mot, aucun sourire n'était apparût...elle avait eu la peur de sa vie, fonçant les sourcil en regardant Ghost tentant de comprendre ce qui se passait
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Mclegrand

Enfin, la mariée sort de la tente. On ne peut pas réellement dire qu'elle se soit fait attendre (enfin, si on ne compte que cette fois-ci et pas le non-mariage d'il y a six mois), ce qui est déjà un point positif. Et si la seule chose dont elle trouve réellement à se plaindre est son absence de gants... tout va bien, pour ainsi dire.

"C'est Mc ? c'est Mc qui va nous marier ? "
Ah. Je suis repéré. Je ne réponds pas. Mais oui, c'est moi. Elle n'a plus l'air si furieuse, en fait... Ghost répond, sans se reprendre de gifle.

Et comme pour répondre à son "Tes soeurs", celles-ci arrivent, justement.

Hum, c'est donc à lui.

Puisque tout le monde est là ... Commençons.

Nous sommes donc ici pour, espérons-le, célébrer le mariage de sa grâce-ci, Ghost, duc de Sedan, avec sa grâce-là, Exaltation, duchesse de, euh... Chateauneuf-Sur-Loire.
Bienvenue à tous dans cette... très belle clairière, où vous pouvez vous asseoir si vous n'avez pas trop peur de vous salir.

Comme vous le savez probablement, le mariage est fondé sur la valeur de l'Amour, et vous permettra de former une famille, et vous unira pour l'éternité. Je ferais bien quelque chose de plus lyrique et plus détaillé, mais j'ai peur que si je le fais Maltea s'endorme, et j'en ai besoin éveillée tout à l'heure pour signer les papiers.

Mais avant de commencer, nous allons écouter Ghost confesser ses pêchés, puis éventuellement confesser les notres aussi, et demander pardon au Très-Haut pour ceux-ci.

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Ghost60

Maltea ne pouvait s’empêcher de la ramener, jamais contente celle la. Elle avait faim, soif et maintenant besoin de robe, elle était pire que Ghost quand il s'agissait de gratter les autres.

Bon tu vas pas commencer toi, tu me doit bien ça, avec tout ce que tu m'as fait supporter tu vas bien supporter d'être témoin, non mé.

Patiemment derrière la toile, Ghost attendait, puis « sa » voix se fit entendre. Un sourire s'affichait sur son visage et alors qu'il allait lui répondre, Xalta sortit. Le regard posé sur le sien elle lui reposa la question. Le barbu ne lâchait pas son regard et sans aucune hésitation lui répondit.

Oui, je t'aime, je ne serait pas là si ce n'était pas le cas.

Puis succession de question, les gants, le témoin, le diacre, puis cette remarque sur l'horreur de la situation passé... essayant de répondre dans l'ordre :

Les gants sont ils si nécessaire, je ne fuis pas devant tes mains, pour le témoin il n'a pas le choix au pire on l'embroche et le plante dans le sol droit comme un piquet. Quand à l'horreur, ce n'était pas prévu que ça aille si loin.

La dernière question concernait celles qu'on attendait, la réponse fut donc vite sortie.

Tes sœurs, mais elles ont du être retardé, elle vont arrivées, j'aimerais commencer.
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Changement en cours

Iloa

On était venu la chercher, ainsi que sa soeur Bella, pour porter secours à leur ainée. L'homme aux services de Ghost avait été plus que confus dans ses explications de forêt, blessures, sanglier et autre détails incohérents. Néanmoins, ces bribes de l'histoire l'avait fait suffisamment paniquer pour qu'elle suive le brun, non sans question.
Le coeur battant la chamade, Ilote était montée en scelle et était partie au triple galop, suivant le sbire sans le perdre une demi seconde de son flan.

Qu'est il arrivé? Mais dites moi !!! Elle va bien? Est-elle blessée? Ou pire morte?! Mais cessez donc de vous taire et dites moi ce qu'il en est !!!!!

Iloa perdait patience et elle ne fut pas mécontente de pénétrer enfin au sein de la forêt. Quelques minutes encore et la rousse serait fixée sur l'état de la châtaigne. Les branches mortes craquaient sous les sabots des chevaux, le vent soufflait fort dans les branchages presque tous nus de leurs feuilles. Enfin, elle l’aperçut. Bien debout, Xalta ne semblait pas si mal en point et une seconde elle maudit le serviteur de Ghost. Elle lui adressa même, à ce titre, le regard le plus noir qu'elle avait en réserve, avant de reporter son attention sur sa soeur. Qui n'était pas si seule que ca d'ailleurs. Elle ne semblait pas avoir plus besoin d'elle que ce qu'il n'y paraissait.
Un attroupement s'était formé autour d'elle, et une étrange activité régnait.

Ilote posa un pied à terre, s'approcha de sa soeur, s'enquit de son état de santé avant de lui remonter les brettelles.

Xalta tu vas bien? J'ai eu si peur ! Mais qu'est ce que tout ceci?! Trouves tu vraiment amusant de me faire frôler la mort en m'avertissant de ton presque trépas tout ca pour je ne sais quelle réunion ?!!!!
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Xalta

Qu'allait-elle faire ? Que devait-elle faire ? Comment devait elle réagir ? Les petites voix ont entamé un duel verbal. Cela s'entrechoque, se bouscule. Elle ne sait plus rien. Elle noue ses cheveux dans un chignon simple puis elle s'empare de la coiffe qu'elle installe du mieux qu'elle peut, plus difficile quand il n'y a pas de camériste pour aider. Elle termine d'installer sa robe, mettant en place les différents galons. Elle se raidit en l'entendant parler au travers de la toile.

De songer à tout ce qu'ils avaient vécu depuis janvier, les retrouvailles après une année d'absence, une année où elle avait entretenu le lien ténu entre son cousin et elle. Une année à lui redonner l'envie de sortir enfin de sa réclusion. L'aveu de ses sentiments pour elle. Et de se laisser à lui avouer aussi les siens bien qu'elle y mette toujours une certaine réticence. La préparation de mariage, l'absence, Soheil... Helie qui devait s’inquiéter de la voir disparue... le retour de Ghost et tout ce chamboulement. Le rapt. La tête lui tourne. Elle se rassoit.

Elle devine qu'il attend toujours derrière le pan. Elle respire profondément.

Ghost, m'aimes tu ?

Elle le sait mais elle veut l'entendre. Elle a besoin de certitudes, tout va si vite. Elle se lève et se dirige vers la sortie. Elle lève la toile et plonge son regard cerné malgré les quelques heures de sommeil.

M'aimes tu ?

Puis elle tend devant lui ses mains sans gants.

Tu as oublié cela dans ton plan machiavélique. Une paire de gants assortie à la robe.
Ton témoin ne va pas s'évanouir à la vue de leur difformité ?

Certes elles étaient déjà dénudées tout à l'heure mais l'une était crispée sur la fourrure, l'autre sur le vélin. Puis elle termine de sortir de la tente.

Pour le pardon, nous en reparlerons.

Froncement de sourcils et plissement d'yeux successifs pour mieux distinguer l'homme qui se tient près de Maltea.

C'est Mc ? c'est Mc qui va nous marier ?
Enfin nous marier... je ne sais pas encore si je vais dire oui...
Te rends tu compte de l'horreur que tu m'as fait vivre ?

Elle est honnête, elle ne sait pas, elle ne sait plus. Son cœur, sa raison, sa conscience tout cela continue de batailler dur sous son crane bosselé. Elle oscille entre le soulagement de savoir que tout cela n’était mise en scène et la colère pour les risques encourus, pour les frayeurs ressenties.

Qui doit se joindre encore à nous ?
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Maltea

Waou la superbe gifle, et un point pour la future duchesse au sanglier, un!

Et de murmurer à celui dont elle n'avait pas oublié la trogne, celui qui l'avait collée en haute cour de justice, celui à qui elle avait fait tout un cirque.... une histoire de ceinture de chasteté, enfin bref, encore un joli carnage à son actif, ce procès!

Et bien vous courrez après, mais faudra pas compter sur moi, je déteste transpirer et puis vu ma délicatesse, je serais capable de décocher une flèche pour la faire cesser de courir et je doute que le Sedan apprécie le geste. Et puis sincèrement, c'est parce que vous n'avez pas assisté aux miens, ils ont même pris des paris sur les issues possibles.

Et d'entendre sur l'entre-fait le duc en question prendre pour témoin son sbire....

C'est qui le premier témoin? Ôte moi d'un doute, ce n'est pas moi tout de même! Et je préviens je reste pas à coté de ton machin poilu là, hors de question, tout est question de classe et celui là, il ne l'a pas, et puis on ne mélange pas les torchons et les serviettes, les chèvres et les choux, les barbus et les déesses, les duchesses et les hommes de main de pacotille, les lionnes et les chevreaux, les... enfin bref, je n'ai plus d'idée mais je sais que je ne le veux pas en témoin si j'en suis un aussi, et puis t'aurais pu me demander avant, je ne suis pas ta promisse, je déteste qu'on me force la main! Donc j'enverrai la facture, j'ai besoin de nouvelles robes, ça tombe très bien!

Non mais, qu'est ce qu'il croyait le Sedan, que tous ces désirs étaient des ordres? Qu'il allait avoir ce qu'il voulait qui lui tombe tout cuit dans le bec, ah beh non, il allait devoir mâcher! Et avant ça quémander et signer un reconnaissance de dette surtout!
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Mclegrand

Mc s'était assis contre un arbre, feuilletant le livre des vertus à la recherche de paragraphes intéressants... Il salua, sans bouger de sa place, Champagne lorsque celle-ci arriva... quand un cri sortit de la tente, suivi rapidement par Xalta.
Nue.
En colère.

Mc s'y attendait un peu depuis l'explication de la veille, donc il ne bougea pas d'un pouce, feuilletant d'un air "faites comme si j'étais pas là" son livre des vertus. Mais il n'en écoutait pas moins le dialogue, et en particulier le "Un diacre ? Qui ? Qui t'a suivi dans cette folie ? "... qui n'augurait rien de bon. Mais si tout se passait correctement, elle lui pardonnerait sûrement d'avoir accepté, dans quelques siècles. Pour l'instant, il attendait juste qu'elle pense à aller s'habiller convenablement, même si le droit canon ne spécifiait probablement pas comment devaient s'habiller les mariées.

*clac*
... bon bah celle-là, il l'a pas volée.

Et, doucement, toujours en tenue d'Eve, elle repart dans la tente. Elle ne l'a pas vu. Longue inspiration de Mc, même si le fait qu'elle le voie là n'est, nécessairement, que partie remise.

Il se leva, et s'approcha de Champagne :
Normalement, ça devrait pas durer des heures comme cérémonie. Sauf si elle implique une poursuite de la mariée dans les bois... mais dans ce cas, pas de quoi dormir... Peu probable en tout cas.
Et pour la première fois je vais voir un mariage où la très protocolaire question "voulez-vous épouser le marié ?" n'est pas nécessairement gagnée d'avance.

À Ghost : On attend du monde ?
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Ghost60

Sa façon de se justifier ne semblait pas satisfaire la demi rousse, preuve en était la claque prise a moins que ce ne soit le fait de lui demander de ne pas salir son mantel , et surement mérité même si pour lui ca ne l'était pas. Pis cela lui apprendra à vouloir satisfaire les souhaits d'une femme, quand on dit qu'elles sont incompréhensible et jamais satisfaite... Enfin ça il se le dit das la tête sinon il allait encore devoir trouver une parade au courroux de xal. Finalement elle avait opter pour, ce n'était pas trop tôt, aller couvrir un peu son corps, enfin normalement.

Le diacre avait l'air de se préparer et à la question « on attend quelqu'un » un doute s'empara de son esprit... attendre ? Pas attendre ? Puis coup d'oeil à son sbire, le barbu se déplaça jusque lui et le prit par le col le plaça non loin du diacre et lui sortit

Tu fera le deuxième témoin jusqu'à l'arrivé de celle ci et la ramène pas.

Mais c'est que là il en manquait encore une et Ghost prit son courage à deux mains et prit le risque de s'approcher de la tente, puis d'une voix douce.

Xalta, c'est le moment que j’attends depuis tellement de temps, on attend plus que toi. A toi de choisir, soit tu me pardonne et tu sort, soit tu ne me pardonne pas mais tu sort quand même.

Voilà plus qu'à attendre, il ne se voyait pas obliger de tuer les témoins si elle décidait de le repoussé, mais si il n'y avait pas le choix...
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Changement en cours

Xalta

Son regard se fait noir quand il commence à ouvrir la bouche. Il fait dans l'humour. Et la suite de ses propos la laisse un très bref instant pantoise. Très très très bref, car il en faut beaucoup pour la rendre muette l'Orléanaise.
D'une voix cinglante.

Mais tu te fiches de moi en plus ! Ma faute ? Ma demande ?
Je t'aurai dit de me jeter par la plus haute fenêtre d'une tour, tu le faisais aussi ?
Tu es pitoyable !
Me faire enlever, me séquestrer!
Tu comptais quoi épouser un cadavre ? Tu as failli me tuer !

En rogne, elle agite le vélin qu'elle serre de ses doigts difformes. Non elle n'exagère pas, elle a failli se faire embrocher par un sanglier en furie par sa faute.

Un diacre ? Qui ? Qui t'a suivi dans cette folie ?

Puis une voix de femme qui se dédouane. Elle se fige et se rend compte qu'ils ne sont pas seuls. Un moment de flottement puis elle reprend plus calmement mais froidement bien qu'elle n'ai rien à reprocher à la Champenoise.

Votre grasce ou dois je vous appeler Champagne ? Une potence ? C'est une idée bien tentante !
Oh s'il a réussi ce coup je suis persuadée qu'il a aussi songer aux réjouissances...

De poser de nouveau son regard coléreux sur Ghost puis sur Maltea puis sur elle-même. Et de grimacer puis de répondre laconiquement

Merci.

Un soupir s'exhale de sa poitrine qu'elle recouvre davantage. Il est vrai qu'elle est sortie si vite qu'elle n'a pas songé à s'habiller bien qu'il lui semble avoir aperçu une robe. Et Ghost d'en ajouter une couche. Décidément il n'en rate pas une. De siffler entre ses dents

Ghost si tu tiens un tant soit peu à ta vie, je te conseille de te taire...

Il la recouvre de son manteau et lui murmure à l'oreille, la gifle part et vient claquer sèchement sur la joue du Barbu

Clac !

Dédaigneusement elle laisse le mantel choir au sol bientôt rejoint par la fourrure qui la couvrait quand même un peu et c'est roide comme la justice, la tête haute, le menton relevé et le visage fermé qu'elle gagne la tente d'un pas ferme. Elle s'engouffre sous celle-ci. Elle jette dans le brasero qui chauffe l'intérieur le vélin rédigé de la main Du Sedanais. Elle reste un moment ainsi, plantée au milieu, puis elle recouvre lentement son calme. Les battements de son cœur ralentissent. Elle respire plus librement, elle s'approche des vêtements et s'habille. Lors qu'elle en arrive à la robe en elle-même, elle découvre qu'il s'agit de la tenue qu'elle avait fait confectionné dans les ateliers de DECO pour justement son mariage avec lui. Robe qu'elle avait remisée après l'absence qui les avaient tenus éloignés l'un de l'autre.

Elle s'assoit et caresse doucement le tissu de qualité. Ainsi donc il n'avait pas oublié. Elle lui en veut terriblement pour toutes les souffrances, les peurs qu'elle a traversé depuis sa sortie de la taverne. Et en même temps, elle le trouve effroyablement touchant et romantique à sa façon, la sienne. Sur un point il avait raison, elle n'aimait pas les choses simples, mais c'est un point qu'ils avaient en commun car lui aussi appréciait compliquer les choses. Un autre soupir filtre entre ses lèvres. Elle s'empare d'une brosse qu'elle a trouvé dans un petit coffret, il avait vraiment tout prévu. Et tout en démêlant sa chevelure de Demi-Rousse, elle pèse le pour et le contre, duel de petites voix contradictoires.
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Maltea

La blonde garce ne l'écouta même pas trop occupée à regarder la silhouette furieuse qui sortait de la tente à moitié dénudée, pieds nus et cheveux ne ressemblant à rien.... un souvenir s'imposa à son esprit, celui où furieuse, elle avait voulu faire mourir de rage son époux en sortant nue, enceinte devant ses gardes... après tout il en avait sommé un de la sortir dans la tenue dans laquelle elle se trouvait et pas de bol pour lui, elle venait de sortir du baquet....

Elle écouta l'explication et plus ça avançait plus elle était furax... une saloperie de mariage, il l'avait fait bouger pour un mariage, mariage qu'elle détestait, mariage qu'elle esquivait le plus possible inventant tout et n'importe quoi et quand elle ne pouvait y couper, mariage où elle roupillait!

Pas étonnant qu'il avait donné comme prétexte une éviscération, il savait fort bien, la connaissant depuis longtemps maintenant, qu'elle l'aurait envoyé au diable s'il lui avait dit la vérité. Par contre elle saluait silencieusement sa façon de faire, un enlèvement au moins ça mettait du piment, si ce n'est qu'elle était belle du coup la future épousée... de plus pas si sure qu'elle accepte au final... oui parce que si elle était à la place de la jeune femme rien que pour l'enquiquiner, elle refuserait!

Tout compte fait ça pouvait être marrant, elle se demandait d'ailleurs comment le sanglier des Ardennes réagirait si cela arrivait....

Bon à défaut de potence, pourrais je avoir quelque chose à boire après cette chevauchée pour rien? Ah et je précise, je n'étais pas au courant, je viens d'arriver.. je me suis perdue en foret, j'étais invitée à une éviscération et j'atterris ici en plein milieu d'un futur mariage....
Maintenant si on me dit qu'il y a à boire et à manger, je dis pourquoi pas, mais il va falloir me tenir éveillée, je préviens d'avance!

Et de marmonner dans ses dents: la vengeance est un plat qui se mange froid... glacial même!

Au fait, magnifique tenue de mariage....

Et de grimacer légèrement en direction de Ghost, espérant que le duc avait au moins pensé prendre une tenue digne de ce nom pour la pauvre Exaltation....
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Ghost60

Ghost attendait à l’extérieur de la tente, la journée était déjà bien entamé et l'inquiétude commençait à s'emparer de lui, personne à l'horizon de ceux qu'il avait fait chercher. Mais après quelques minutes supplémentaire, le premier sbire arriva, accompagné de Mc. Il avait la tête plus fraîche que la veille au soir, mais pas celle habituelle, les résidus étaient tenaces et cela aidera sûrement le projet à se mettre en place. A peine le temps de le saluer et de le remercier d'avoir accepter de venir ici, que sa garce arriva à son tour, l'air de bonne humeur même si celle ci semblait s’estomper quand elle se rendit compte de la supercherie.

Pffff alors toi quand il s'agit de me voir me faire trucider tu rapplique en courant. Ça ne m'étonne pas de toi, je te connais à force, je me doutais que tu ne résisterais pas à un tel spectacle. Au moins maintenant tu es là.

Il venait tout juste de finir sa réplique quand la toile avant de la tente s'ouvrit et une furie en sorti. Xalta semblait énervé, en même temps qui ne le serait pas après tout ce qui s'était passé. Elle venait directement sur le barbu, sans même s'apercevoir du monde autour ni même de sa tenue ou du moins son absence de tenue. A l'intonation de la voix et au mots utilisé Ghost avait interet à ne pas manquer de répondant si il ne voulait pas voir sa tête roulé par terre.

Oh te revoilà parmi nous ? Le barbu devrait évité l'humour ce n'était pas vraiment sur qu'elle apprécie

T'énerve pas mon envouteuse. Je n'ai fait que réalisé une de tes demandes, mais tu aime bien tout compliquer, rien ne peut jamais se dérouler sans soucis. Rappelle toi ! En taverne, un soir, quand je t'ai dit que je ne voulais plus être éloigné de toi et tout le reste, tu m'as dit « tu as qu'à m'enlever et trouver un curé ». A défaut de curé j'ai un diacre, l'enlèvement, ben, j'ai du le faire en deux fois. Mais quelle idée de vouloir t'échapper aussi ? C'est de ta faute après tout.

Là, Ghost jouait le coup du reproche à la victime, avec un peu de chance ça pouvait la calmer. Puis la regardant de la tête au pied.

Puis tu crois que c'est une tenue ? Y a du monde quand même va donc t'habiller au lieu de me crier dessus.

Ghost retira son mantel et le posa sur les épaules d'exaltation. D'une voix presque inaudible ajouta sa gaffe du jour

Ne le salit pas hein
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Changement en cours

Xalta

Un long frisson la parcourt, un air froid lui chatouille les pieds, remonte le long de ses jambes, elle se recroqueville. Mais non rien à faire, elle ne se réchauffe plus, elle ouvre un œil puis le second. Elle ne reconnait pas. Malgré tout elle se redresse pour se retrouver assise. Un froncement de sourcils, comme une impression de gueule de bois mais sans avoir connu l'ivresse. Elle baille, du regard elle continue de balayer la pièce qui n'en est pas une et l'illumination se fait dans son cerveau encore embrumé.

Oh mon Dieu ! s’étrangle dans sa gorge. Puis elle entame un monologue

mais je suis... ! Ghost ! Soheil ! C'est la tente ... est ce que cela veut dire qu'ils m'ont rattrapé... ont il fait prisonnier ... les ont-ils... mais le mot "tué" ne franchit pas la barrière de ses lèvres. Elle se lève d'un bond, s'enroule dans une des fourrures, elle vacille légèrement mais retrouve rapidement son aplomb, elle se dirige vers le petit meuble de fortune sur lequel est déposé un broc d'eau et un godet, elle renifle l'eau, s'en sert un verre, goute du bout des lèvres, l'eau ne lui semble pas empoisonnée, elle vide le reste d'un trait lui apportant une fraicheur et désaltération.
Elle reprend son monologue tout en faisant les cent pas dans la tente.

Allez ma fille, essaie de te rappeler... la taverne... les deux ivrognes... un troisième homme qui t'enlève et te jette dans une charrette, elle porte la main sur son front et devine une légère bosse confirmant ainsi ses souvenirs, la tente... ma tentative d'évasion... elle jette un oeil sur ses jambes et grimace en voyant les nombreuses griffures, ma fuite dans les bois, ... les sangliers.... Soheil... la course de nouveau... Ghost.

Elle se ressert un autre verre d'eau, elle pousse un soupir.

Soheil qui voulait occire Ghost... et ... c'est tout...
Est ce que mes ravisseurs nous auraient trouvé? ... Où sont ils ? il ne semble pas y avoir lutte... tout est en place ... mais... mais... mais ...mais Ghost c'est ici qu'il m'a ramenée ! Mais pourquoi ? complice ? victime ?

Elle retourne s'assoir sur le lit de camp, elle inspire calmement pour calmer le tumulte de ses pensées, de ses souvenirs. Elle pianote de ses mains déformées et sans gants.

Oh mon .. et si ...

Elle glisse une main entre ses cuisses et vérifie, elle pousse un long soupir de soulagement. Elle n'a pas été outragée. Puis ses yeux se posent sur une vélin reposant sur une robe. Elle se lève se saisit du parchemin et commence la lecture. Au fur et à mesure, ses yeux s'écarquillent laissant transparaitre sa surprise. Elle se laisse choir sur la paillasse de nouveau. Ses doigts se crispent et blanchissent sur le fin vélin, sa mâchoire se contracte, elle se lève d'un bond, lettre à la main, l'autre tenant maladroitement les pans de la fourrure qui lui couvre les épaules et tel un diable sorti de sa boite, elle surgit hors de la tente. D'une voix forte, elle crie

Ghost ! Ghost !
Tu vas me le payer !
Ghoooooost

Elle s'avance dans le campement sous le regard des personnes qu'elle ne prend pas la peine de reconnaître. Elle ne veut que lui. Son regard se fait assassin, elle a oublié son absence de vêtements, ses pieds nus, ses cheveux en bataille. Elle est simplement furieuse.

[ Pendant ce temps en ville]

La nuit était passée, Euphémie et Helie au réveil s’étaient rendus compte de l'absence de la duchesse, elle n'avait pas dormi dans sa chambre ni dans aucune pièce. Soheil aussi semblait avoir disparu. la gouvernante et l’écuyer avaient tenté de garder bonne figure devant le fils de la Châtaigne. Helie fit le tour de la ville à la recherche de la Demi-Rousse, mais aucune trace d'elle. Nulle part. C'est bredouille après quelques heures de recherches intenses qu'il revint dans la demeure de la duchesse. Mort d'inquiétude, il entreprit de rédiger des courriers pour alarmer la famille mais aussi les proches.
La matinée et la journée se déroulèrent dans l'attente de nouvelles, mais rien, même les sœurs de la Déterminée ne répondirent aux courriers.
Ne pouvant rester les mains croisées, il fouilla aussi les environs mais rien. La duchesse semblait s'être tout bonnement volatilisée.*

* avec accord de jd Helie

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Mclegrand

[*hips*]

Recollons les *hips* morceaux. Ghost. Du vin. Beaucoup de vin. Du bon, du moins bon, et du moins bon qui finit par devenir bon tout compte fait.
Une *hips* discussion. Une histoire de diacre, de (*hips*) surprise, et tout.
Un mot envoyé à l'archevêchips. Tout est en *hips* règle. Probablement.
Puis encore d'autres fûts.

Puis plus rien, et d'un coup, il faisait jour, et un certain mal de crâne n'aidait pas à se souvenir de la veille.

Ah, oui, un type arrivera...bientôt probablement, vu l'heure. Bienbienbiennnn.

Quelques tisanes et un bain plus tard, l'allure générale du vicomte va bien mieux. Disons qu'il est extérieurement présentable, même s'il a encore l'impression d'avoir quelqu'un dans sa tête qui frappe sur ce qu'il peut trouver et ne fait que répéter "Non ! Pas travailler ! Gnépapotib !"

Or, travailler, c'est bien ce qu'on va lui demander... Tss.

Donc, le type arrive enfin, et le vicomte ayant accepté d'aider le suit donc, avec ses affaires, dans la forêt...
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Maltea

A Sainte-Ménehould et ensuite en pleine forêt

Et un abruti comme messager... il ne pouvait pas trouver mieux? En plus, qu'est ce que ça pouvait lui faire qu'il se fasse éviscérer... quoique... en y réfléchissant bien... oui ça pourrait marrant! Ni une ni deux, ne prenant même pas le temps d'avertir qui que ce soit, beh oui trop peur d'arriver en retard aux réjouissances au final.... c'est que c'était pas tous les jours que Ghost d'Izard allait se faire éviscérer.... d'ailleurs qu'avait il bien pu faire encore?
La duchesse ordonna de faire seller sa monture pendant qu'elle s'habillait plus chaudement pour la chevauchée, tout en se disant que décidément, elle n'était jamais tranquille. Quand ce n'était pas le Rosnay qui appelait à l'aide après avoir laissé les portes de son domaine ouvertes, c'était le Sedan qui devait se faire pendre....
Quelques minutes suffirent pour que tout soit prêt et Sa Garce prit la route, suivant le messager qu'elle semait régulièrement... mais quelle pitié tout de même, on aurait pu lui refourguer un bon cheval au lieu de son canasson! Et puis quelle idée aussi de couper par la forêt, rien de mieux pour avaler moucherons et autres joyeusetés de bestioles.... tout ça pour voir une éviscération... elle aurait mieux fait de rester chez elle tout compte fait!
Alors que le messager ralentissait, elle aperçut le Ghost... il n'avait pas l'air en mauvaise posture... l'aurait il trompée pour la faire se bouger le fion? Ça pouvait coller en effet....

Mais qu'est ce qu'il se passe ici?

Son regard fit le tour de l'assemblée et elle y reconnut l'époux d'Estampes.... qui avait l'air d'avoir un peu trop forcé sur la bouteille la veille... et un inconnu sur lequel elle ne s'attarda pas, comme souvent d'ailleurs.

Tu peux m'expliquer Sedan? Je me déplace parce qu'il y a promesse d'un superbe spectacle d'éviscération et je ne vois rien allant dans ce sens en arrivant, je suis déçue!
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Ghost60

[Quelques jours avant le rapt]

Déjà dans sa tête tout était préparé, les personnes à contacter, l'homme de main qui fera l'enlèvement, le lieu que xalta aurait pu reconnaître vu qu'elle y avait emmener Ghost afin de lui faire connaître le coin. Bien sur il y avait les impondérables, c'est choses qui ne tournaient jamais comme on le voulait, mais les réduire au maximum était stratégiquement la meilleur chose à faire, deux diacres avait été choisi pour la phase final, restait plus qu'a s'assurer qu'ils serait tout les deux à montargis le moment venu. C'est dans cette idée qu'il avait pris une plume et un parchemin pour prendre par les sentiments ce diacre un peu trop loin. D'une missive bien tourné il l'invita à une dégustation de vin de toutes provenances. Le barbu était quasi certain qu'il serait là le jour venu.

[Veille de l'enlèvement]

La soirée dégustation avait démarrer depuis déjà quelques temps, les premiers tonneau étaient vides et l'état des deux testeurs n'étaient plus aussi sain qu'au commencement. Ghost lançait donc la conversation sur les faits qui devait se dérouler le lendemain, pas en détail mais surtout sur la finition de ceux ci. Il allait avoir besoin de lui dans la journée qui suivait et autant qu'il sache d'avance le pourquoi de tout ça. Après avoir expliqué le gros de son projet, il clotura ses dires par cette phrase : « Demain un homme viendra te chercher si tu accepte de m'aider alors suis le sans crainte. Il t'indiquera où nous retrouver. ». Après cela il ouvrit un nouveau fut.

[Retour à la suite du Rapt]

Ghost portait les soins qu'il pouvait à Xalta, marié en seconde noce avec une herboriste il avait indirectement apprit les bien fait des plantes, il ne maîtrisait pas tout mais avait aussi souvent du assisté les médicastres sur les champs de bataille ce qui là aussi l'aidait un peu, mais il fut stopper quand l'autre énergumène entra dans la tente épée à la main. L'ex chef d'armée se tourna et voyant l'arme plaça sa main sur le pommeau de sa propre épée avant que Xalta ne se réveille.

Elle prit la parole tant bien que mal cherchant ses mots mais surtout son équilibre, puis curieux de la réponse mais en même temps il n'avait pas envie de savoir, tout son projet pouvait tomber à l'eau, par un simple mot. Un silence envahissait la tente, interrompu de facon irrégulière par les mots que la duchesse arrivait à sortir, puis le nom du barbu sortait d'entre les lèvres de Xalta. Puis ses yeux se ferma et elle perdit à nouveau connaissance. Ghost se pencha sur elle, la porta et la rallongea sur le lit. Il humidifia son visage et la laissa se reposer.

Dans une grande besace qu'il avait apporter, il sortit « LA » robe verte pris le matin même chez Exaltation, puis la posa au bout du lit, sur le chevet de fortune il déposa le petit message l'avertissant de la finalité de la démarche, puis après s'être assuré que la bassine contenait encore assez d'eau il demanda de sortir au garde du corps puis sorti à son tour afin de laisser la femme se reposer et reprendre des forces.
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Changement en cours

Xalta

Enfin elle aurait aimer sombrer dans un profond sommeil sauf que rien ne se produit normalement depuis qu'elle est sortie de cette taverne. Une voix impérieuse, un brin moqueuse la tire des limbes dans lesquelles elle se serait bien glissée volontiers tant son corps et son esprit sont épuisés et réclament enfin un peu de calme et de repos. Une voix qu'elle connait bien, celle d'un ami, celle d'un ange gardien, celle de Soheil qui veille sur elle depuis des mois désormais pour éviter justement que telle mésaventure ne lui arrive. Des mois qui les ont vus se rapprocher surtout lors de l'absence de Ghost justement qui vient d'interrompre ses soins. Elle n'est qu'une femme, faible par moment, bien qu'elle le niera toujours et qu'elle cherchera toujours à le masquer. Faible dans le sens qu'elle vit toujours très mal l'absence des êtres qui lui sont chers. Cela soulève toujours tant de questions, de tourmentes sous sa tignasse de Demi-Rousse. Soheil avait su la rassurer et lui apporter une présence réconfortante et aimante.

Un soupir s’échappe de la poitrine dénudée mais recouverte d'un drap de la Trentenaire. Elle ouvre les yeux et se retrouve face aux deux hommes dont elle avait fuit la présence en sortant de la taverne. Elle se redresse sur son lit de fortune, fronce les sourcils. Elle n'est pas chez elle. Mais elle ne réalise pas encore qu'elle est de retour dans la tente de laquelle elle s'est échappée quelques heures plus tôt. C'est un tel embrouillamini dans sa caboche, elle plisse les yeux, tente de se concentrer sur ce qui se passe. Le drap glisse sur ses seins, elle rattrape le drap par réflexe et le serre contre son giron. Elle ferme les yeux, rassemble ses idées. Puis d'une voix marquée par une intense fatigue.

Soheil... Ghost ne cherche pas à profiter pour obtenir mes faveurs.. il me soigne...
N'est ce pas ? Il m'a ramené.
Il nous a sauvé de ce sanglier. Non ?

La migraine martèle ses tempes. Elle a froid, un long frisson la parcourt. Elle attrape une des fourrures et s'en couvre. Elle se lève, elle pose ses pieds nus sur le sol de terre, un froncement de sourcils. Elle vacille légèrement. Elle inspire profondément, resserre les pans de la fourrure autour d'elle, cela ne la couvre pas parfaitement, mais elle s'en moque. Elle n'a jamais éprouvé de honte à se montrer nue ou à moitié nue devant un homme. Et là, elle s'en fiche d'autant plus, elle n'est pas encore tout à fait en état de raisonner normalement. Et heureusement pour Ghost, puisqu'elle n'a toujours pas encore assimilé qu'il l'avait ramenée sur son lieu de rétention, bien que peu à peu, tout se met en place dans son esprit confus. Elle se rapproche de Soheil, elle pose le front contre son torse, elle pose une main sur le dos de celle qui tient l'épée.

Soheil, rengainez s'il vous plait.
Nous sommes ici entre amis.

Elle relève les yeux vers son visage, lui sourit avec douceur.

Merci de veiller si bien sur moi.
Merci d'être si fidèle.

La voilà de nouveau plongée dans les affres de ses tourments amoureux, ceux qui la tiraillent, l'oppressent. Elle s'éloigne de Soheil, espérant l'avoir apaisé. Elle se place naturellement à mi-distance entre les deux hommes, son regard va de l'un à l'autre. Elle soupire profondément. Le mobilier tangue un peu, à moins que ce ne soit elle.

Ghost, Soheil... nous avons eu une discussion houleuse en taverne ... hier soir, c’était hier soir ?

Elle n'attend pas la réponse, elle poursuit.

Il est temps que je mette fin à cette situation plus que difficile.
Difficile pour vous, pour moi... situation dont je suis la seule coupable... Je m'en veux... tellement...

Une autre inspiration qu'elle veut profonde mais pénible . Elle ferme et ouvre les yeux plusieurs fois de suite car les meubles désormais semblent exécuter une danse de saint-gui.

Vous savez ...tous deux ce que je..... ressens pour chacun de vous...
mais je ne peux .. alors il me faut... alors ... c'est Ghost...

Elle ferme les yeux, tout tangue, tout vacille et ses jambes se dérobent sous elle, comme la terre et elle s'effondre au sol comme une poupée de chiffon désarticulée. Son corps choit dans un bruit mat. Sous l'effort, la tension, elle s'est de nouveau évanouie.
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Soheil

Misérable... voilà tout ce que le ducaillon avait comme vocabulaire pour Soheil. Le roi des absents qui n'étouffait pas à reprocher aux autres ce que lui avait infligé en pire, venait pointer sa fraise en sauveur du monde, une fois encore.

L'heure étant à soigner la flamboyante, son regard noir fut la seule réponse adressée au cavalier, tandis que son instinct lui dictait que son empressement à l'éloigner n'était pas innocent.

C'est donc avec un air aussi normal que possible qu'il s'éloigna à cheval, avant de rebrousser chemin, et de suivre depuis leur lieu de "rencontre", les traces du cheval, les sabots marquant le sol de leur empreintes, alors qu'il portait deux cavaliers.

A l'orée de la clairière, le cheval attaché à un arbre quelques centaines de mètres plus loin pour ne pas éveiller l'attention, Soheil se glissait jusqu'aux abords du campement, déjouant la traitrise du cousin, qui se retrouvait être le manifeste commanditaire de ce rapt, alors qu'il ordonnait à ses deux valets, pas bien plus doués que ceux qu'il avait rossé la veille.

Les deux valets s'éclipsant dans des directions opposées, le camp semblait désert. La tente principale était animée, il avait vu le barbu s'y précipiter.
Le pas déterminé, l'épée à la main, il s'avançait désormais vers cette dernière, écartant lentement le pan de l'entrée pour y découvrir le clou de la supercherie...

Alors, monsieur le Duc... c'est tout ce que vous avez trouvé pour forcer votre cousine à vous offrir ses faveurs?
Pas bien glorieux pour un noble... encore moins pour un homme.

Et de lui sourire, le narguant.

Ghost60

Ghost l'attendait bien sagement assis sur son canasson, mais elle n'arrivait pas. Enervé de la situation et de ce qu'il avait vu, l'homme tourna la tête, regard noir vers la femme, puis moment de flottement. Elle semblait vide... à bout. Ghost descendit et s'approcha d'elle, posant délicatement sa main sur la tête de la femme tout en la lui caressant, comme pour la rassuré. L'homme s'accroupit puis lui murmura « Je suis là Xal, je vais m'occuper de toi. ». Elle avait perdu de sa personne dans cette fuite, peut être n'était ce pas la bonne solution pour faire se produire ce qui devait l'être, mais l'un comme l'autre 'aimaient pas faire dans la simplicité quand ils pouvaient compliqué les choses et la pour se compliqué ça se compliquait. Il fallait réussir à rejoindre le campement avec une femme qui ne pouvait même plus se lever.

Ghost se tourna vers Soheil
Y a un cheval la bas, prenez le et foncer à montargis, faites prévenir un médicastre et faites préparer sa chambre et vite.

Le regard du barbu suivait l'homme afin de s'assurer qu'il s'éloignait dans la direction inverse de celle ou Ghost devait emmener Xalta. Une fois soheil hors de vue, le duc porta la femme puis la fit grimper sur le cheval tant bien que mal, lui évitant une première chute, Ghost se dépécha de monter derrière elle afin de la maintenir. Direction le campement. Après plusieurs minutes à vitesse réduite, le trio, ben oui le cheval aussi il compte, approcha de la destination. Les deux bon à rien chargé de s'occuper de xal pendant sa captivité ne semblaient pas s'être rendu compte de la fuite de cette dernière, je vous laisse imaginer leur tête quand Ghost arriva avec la fameuse prisonnière sur son cheval.

Dites les deux bon à rien vous n'avez rien perdu ? Bon je m'occupe d'elle, toi, tu vas à sainte chercher qui tu sais, dit lui qu'on va m’éviscérer, elle pourra pas s'empecher de venir voir le spectacle. Et toi, tu vas à montargis tu fait venir celles que je t'ai demander et évite de croisé le garde du corps pas envie de le voir débarqué.

Ghost descendit du cheval puis fit descendre Xal avant d'aller la poser sur le lit de camp dans la tente.

Repose toi ! Je vais m'occuper de tes blessures.
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Changement en cours

Xalta

Secouée de tremblements mais aussi par son rire qui se répercute conte les arbres, le regard perdu dans le vide, elle s'arrête net quand elle perçoit la chaleur de la main de Ghost sur le sommet de sa tête, elle ferme les yeux. Un long tressaillement la parcourt de la tête aux pieds en entendant sa voix, elle s'accroche à la douceur de ses intonations plus qu'aux mots qu'il prononce. Même si elle ne rit plus, elle ne parle ni ne bouge. Elle l'entend donner des ordres à Soheil, elle tourne la tête vers le Blond Normand, esquisse un sourire en sa direction, puis le bruit des sabots qui s'éloignent.

Puis elle repose ses yeux sur le Barbu qui la soulève, elle se laisse porter telle une poupée de chiffon, il la dépose sur la selle, elle n'a pas le réflexe de se retenir heureusement, il grimpe rapidement et la maintient contre lui. Elle ferme les yeux en toute confiance, et se laisse bercer par la démarche chaloupante de leur monture. Elle retrouve un semblant de calme, tout doucement elle se rassure. Incapable de dire combien de temps ils chevauchèrent, mais ils devaient être arrivés car Ghost éleva la voix et s'adressa à ... aucune idée. Mais au ton il était mécontent, après eux ? après elle ? Il la porte de nouveau et la conduit dans une chambre surement puisque la voici allongée sur un lit.

Elle lui sourit tandis qu'il la rassure encore. Elle ressent dans les brumes de sa conscience l'humidité rafraichissante d'un linge sur son visage. Avec délicatesse, il prend soin d'elle après son visage et son cou il prend en charge ses jambes et pieds meurtris par sa course effrénée dans les bois. Elle ne résiste pas non plus quand il fait disparaitre un à un le reste de ses vêtements qui ont bien souffert de sa fuite. Elle n'a jamais été pudique et puis il s'agit de la famille. Et c'est un homme qui a déjà été marié à deux reprises et aux conquêtes plus nombreuses que les siennes d'ailleurs. Puis elle sombre dans un sommeil profond.
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Xalta

Figée derrière Soheil, épuisée, à bout, ils font face au sanglier qui a stoppé sa course. Combien de temps cela dura-t-il ? Une éternité selon elle, une fraction de seconde pour le reste du monde. Puis soudain un craquement de branches, l'arrivée d'un cavalier, sa vue est brouillée , elle ne distingue pas. Elle entend juste un bruit de sabot d'un cheval lancé au galop, le sol tremble et elle le ressent dans tout son corps, un cri de charge puissant, le cavalier passe devant ses yeux, le sanglier fuit. Elle tombe assise dans l'herbe , un brin hébétée.

Elle relève la tête , plisse les yeux.

Ghost!

La surprise se lit sur son visage. Elle ne bouge pas de sa place. Elle a la bouche sèche, la gorge en feu, les idées brouillées, elle porte une main sur son front, tâte sa bosse douloureuse, puis elle descend ses doigts sur ses joues qui ont été griffées, quelques taches de sang rougissent ses gants. La voix de Ghost lui parvient, mais elle ne comprend pas tout.. enfin si mais cela se fraye difficilement un chemin jusqu'à son cerveau. Elle articule difficilement

Je... je me.... je me suis enfuie...
Ma tenue ?

Elle baisse les yeux, un rictus douloureux et sarcastique à la fois en voyant l’état déplorable de ses habits, de ses jambes.

j'ai perdu... une chausse...

Puis de ses mains gantées, elle attrape un de ses bas déchiqueté, ensanglanté, et le fait rouler en grimaçant de plus belle jusqu'à son talon. Elle ôte au fur et à mesure quelques échardes. Elle ne prête plus vraiment attention à ce qui se passe autour mais machinalement elle répond.

Cet homme ? .. Soheil ? ... devait me chercher... me sauver...

Elle fait de même avec le second bas. Un froncement de sourcils.

Hein ? monter où ? .. à cheval...

Elle relève ses pupilles mordorées vers Ghost, elle le distingue mal, comme Soheil d'ailleurs. Une chausse dans une main, ses bas dans l'autre, elle cherche à se relever mais ses jambes se dérobent sous elle, elle tremble de toute part. Elle essaie plusieurs fois, mais échoue à chaque fois, elle est alors secouée d'un rire nerveux, elle finit à genoux, serrant contre elle la rescapée et les morceaux de tissus, ruines de bas de bonne qualité.
Elle doit avoir l'air d'une démente avec ses cheveux en pétard plein de morceaux de feuilles et de branches, une bosse grosse comme un œuf sur le front, les joues griffées, les vêtements en lambeaux.

ah ah ah ah ah ah ah ah ah

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Ghost60

Le jour se levait sur l'orléans, le soleil timide de cette saison triste venait réchauffer avec peine les demeures qui commençaient à s'agiter. Les montargois s’apprêtaient à se rendre à la mine ou aux champs selon les besoins mais d'abord, c'était le panneau de la mairie et ses offres d'emploi qui allait se trouver centre des préoccupations pour toute une population. Mais un peu plus à l'écart dans cette demeure traditionnelle provisoire, Ghost lui se préparait surtout pour son habituelle ballade en foret. Son cheval était fin prêt et c'était avec plaisir qu'il se mit sur le dos de l'animal. Le chemin longeait tout d'abord la foret sur le flanc gauche puis on pouvait observé les jeunes arbres remplacé progressivement les maisons sur le flanc droit. Le cheval et son cavalier s'enfonçaient à petite allure dans l'antre des secret, lieu ou tout un tas de choses pouvaient se passer sans que cela se sache, c'était d'ailleurs ce qui c'était passer la nuit dernière et c'était aussi la véritable raison de cette ballade. L'homme était assez éloigner du village, il pouvait accéléré l'allure et rejoindre le campement qui, si tout s'était dérouler comme prévu devrait le faire retrouver celle qui avait oser lui mettre cette idée en tête. Elle ne devait certainement pas se rappeler de cette phrase, mais pourtant elle était bien elle même à l'origine de son enlèvement.

Le temps passait et il ne restait plus très longtemps à l'homme pour rejoindre le lieu de rendez vous, mais là bas, au milieu des arbres, un cheval semblant apeuré galopait dans l'autre sens. Diantre mais que fait ce canasson par ici... Ghost fit ralentir sa monture afin d'essayer d'intercepté l'animal, le barbu met son cheval en travers et l'autre ralenti se cabre affolé, une main sur les rennes du destrier effrayé, l'autre tentant une caresse pour le rassuré. A première vu aucune identification possible, pas d'armoiries, pas de besaces posé en bandoulière sur les cuisses de l'animal... L'homme se mit a plaindre le malheureux qui avait chuter en plein milieu des bois, dans ce secteur particulièrement habités par toutes sortes d'animaux sauvage. La charmante dame devra attendre il fallait quand même s'assurer qu'il n'y avait pas une personne en danger. Ghost accrocha les rennes à sa selle puis voici le trio qui remontait les traces, laisser par ci par là et après plusieurs minutes de recherche du bruit ce fit entendre non loin. Une clairière, Ghost s'arreta scrutant comme il pouvait la scene, deux personnes dont une au sol, un sanglier... Ghost détacha le cheval abandonné puis se remit en selle sortit son épée et la levant bien haut talonne son fidèle galopeur, les voilà chargeant l'animal isolé de ses congénères, hors des bois et essouflé, puis un violent crie « CHARGEZZZZZ » . Regard étrange du sanglier, du genre « mais il est félé celui là » et le cochon sauvage préfère fuir a toutes pattes.

Ghost affiche un sourire voyant la méchante bête détalé, mais qui ne resta pas en voyant les protagonistes.

XALTA !!!! Que fait tu là ? Et dans cette tenue ? Et avec cette homme ???? Mais ….

Furieux le barbu descendit du cheval s'approchant des deux regard glacial vers Xalta puis vers Soheil.

Xalta monte sur le cheval je te ramene là où te devrais être quand à toi misérable...

Ghost ne finit pas sa phrase préférant ignorer completement cette personne, puis monta sur le cheval pour rejoindre le camps.
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Changement en cours

Xalta

Première partie de l'évasion qui fonctionne à merveille, elle court, court, court, les poumons lui brulent, les muscles de ses jambes la tiraillent, elle est rouge, essoufflée, moite de sa course à travers bois, les griffures sur ses jambes des buissons, épineux et autres ronces sont des morsures cuisantes, mais elle ne prend pas le temps de vérifier, elle en a vu de plus dur. Seule compte son échappée. Elle ne sait pas où elle va, si elle s'éloigne ou se rapproche de Montargis, elle n'a en tête que son éloignement, elle court, saute, trébuche, enjambe, esquive les agressives branches basses ou pas.

Et puis forcément, y a sa chance légendaire qui la rattrape, alors qu'elle se pensait quand même sauvée... un bond la fait atterrir au milieu d'une troupe de sangliers en train de paître tranquillement.

Merrrrd *******

Elle se fige: déglutition qui passe mal, elle inspire profondément et elle reprend sa course effrénée à travers bois poursuivie non par des hommes mais par un énorme sanglier furieux d'avoir été dérangé par une Rousse aussi sublime soit-elle. Et elle court , court, court, toute la journée... enfin matinée_ j'exagère encore, disons toute la demi-heure_... elle est épuisée, mais la Bête ne la lâche pas, elle gagne du terrain, d'ailleurs même étonnant qu'elle ne l'ai pas rattrapé encore, La châtaigne ne court plus, elle survole, c'est à peine si ses pieds touchent terre, tellement elle met d'énergie à s'enfuir. Elle sent le souffle du sanglier qui charge , elle a peur. Et soudain une voix, elle bifurque en direction.

Elle le reconnait.

Soheiiiiiil cou.......... rez!

Elle lui passe sous le nez en courant, elle le chope par le bras quand même au passage, la monture de ce dernier s'enfuit devant tant de bruits et de menaces. Ils sont seuls, elle n'en peut plus, elle est à bout de force, arrivée dans une clairière, elle tombe, elle peine à se relever. Elle n'est qu'une femme. La sueur ruisselle sur son visage brulant et écarlate. Son pouls bat contre ses tempes, elle est haletante, ses poumons lui font mal, elle se tourne lentement, Soheil est là debout qui lui tend son bras pour l'aider à se relever, mais elle vacille sur ses jambes flageolantes. Il se place devant elle, entre elle et la Bête, épée en main.[/i]
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Soheil

Le manège qui se déroulait ne lui plaisait guère, aussi, furtivement, le garde du corps se rapprochait des deux lascars. Prêt à intervenir, il observait malgré tout la scène d'un oeil curieux, connaissant le caractère de la Duchesse, pas franchement du genre à s'en laisser compter par deux énergumènes de cette trempe.

Quand surgit un tierce individu, dans l'ombre lui aussi. Le temps qu'il réalise la scène, son sang ne fait qu'un tour, le faisant bondir du tonneau derrière lequel il était caché.
C'était sans compter sur les deux complices qui faisaient barrage... et le retiennent le temps nécessaire à la charrette de faire résonner les rues pavées, déchirant la nuit de ce bruit assourdissant, tandis qu'il assommait le premier, et terminait le second.

Et de regarder la nuit se refermer sur le véhicule, de rager en serrant le poing ensanglanté d'avoir failli, d'être sans doute le responsable de ces escapades solitaires...

Le temps de reprendre son calme, c'est la version froide qui le mène au pas de course aux écuries, enfourchant un étalon noir, galopant à bride abattue vers la sortie de la ville.
Les routes praticables pour un tel engin n'étant pas légion, il suivit la direction qui lui semblait la plus appropriée, un peu au hasard malgré tout...

Les minutes laissant la place aux heures, c'est à la fois transi par le froid de la nuit, le visage fouetté par le vent glacial, qu'il s'aventure à travers la forêt, bifurquant à gauche, à droite, son inquiétude laissant naitre le désarroi désormais. Il ne pouvait s'arrêter de se maudire, de pester contre lui, à l'heure où ses pensées étaient toutes dirigées vers celle qu'il avait appris à découvrir, à aimer et à chérir, au fil de ces mois passés à ses côtés.

La monture ménagée, après une nuit de folle course, c'est désormais au pas qu'ils se déplacent au coeur de cette forêt interminable. Le visage frappé par les rayons du soleil qui lézardent à travers les feuillages bien pauvres en cet automne, il scrute les alentours, et tend l'oreille.
Ordonnant l'arrêt au destrier, un bruit éveille son attention, vers la droite. Un bruit de feuilles foulées par un pas de course. La bride attirée dans la direction, il s'avance prudemment, tenant son épée prête à jaillir du fourreau, quand il voit se dessiner derrière les troncs, une chevelure de feu, qui se dirige vers lui, le souffle court.

Un léger sourire, le premier depuis la veille, avant de sauter sur le sol, attachant son cheval, puis de la héler discrètement.

Votre Grâce... votre Grâce....

Xalta

Un mouvement dans la rue, elle allait en profiter quand une ombre se glissa dans son dos avec rapidité, une main sur la bouche pour la bâillonner et une voix qui lui intime le silence. Elle est soulevée du sol et embarquée sans que bronchent les deux alcooliques anonymes qui se contentent de tourner sur eux-même l'air hébété et perplexe. Une ruelle ou deux, elle se débat mais l'homme l'enserre avec force, elle est jetée dans une charrette, elle chercher à se lever pour s’échapper mais il la plaque sur le sol, sa tête cogne contre le plancher, elle perd simplement connaissance.

Elle retrouve ses esprits au bout d'un moment. Combien de temps ? Elle ne saurait le dire, ils roulent vite, le véhicule est secoué de toute part, l'homme méfiant l'a finalement ligotée au niveau des poignets, la migraine déclenchée par le choc lui martèle les tempes. Elle cherche à se concentrer pour retrouver ses esprits et surtout se calmer. Elle est au bord de la panique totale mais elle n'en montre rien. Pourtant son cœur cogne frénétiquement dans sa poitrine.

Sous son crâne endolori les questions se bousculent, les théories s’échafaudent et plus le temps passe plus elles deviennent farfelues. Elle glisse de temps en temps un regard empreint de colère vers son ravisseur silencieux. La charrette s'arrête dans un grincement d'essieu. L'homme descend, elle en fait de même. Ils sont dans une forêt. Elle inspire profondément, elle plisse les yeux, cherche des points de reconnaissance mais rien. Le soleil se pointe déjà, ils ont roulé donc toute la nuit, elle peut être en Champagne, en Berry peut-être même encore en Orléanais après tout. Il la conduit dans une tente et l'y laisse après avoir défait ses liens.

Elle affiche un rictus en l'entendant dire qu'il ne lui veut pas de mal. Elle pense alors: "Bah bien sur, tu me kidnappes juste pour me rendre ma liberté derrière. Tu me prends pour une cruche ?" Mais pas un mot ne franchit ses lèvres pincées. Elle lui lance un regard assassin en guise de réponse. Mais elle préfère se taire, il lui a ôté ses entraves, c'est une erreur et elle veut en profiter. Elle se retrouve seule dans la tente. Elle passe la main sur son front où se dessine un bel œuf. Elle grimace sous l'effet de la douleur que ses doigts suscitent par cette exploration pourtant délicate.

Son regard inspecte la tente au mobilier rustique et quasi inexistant. Un lit de campagne militaire, des couvertures et des fourrures, une bassine d'eau, un seau dans un coin, surement pour ses besoins naturels et un tabouret à l'équilibre instable. Elle s'assoit sur le lit, le temps de réfléchir aux options qui s'offrent à elle. Attendre et voir ? Faut pas rêver ! Se sauver ? Oui! Mais dans quelle direction? Par rapport au soleil qui se lève, elle choisit de prendre le nord. Un regard sur sa tenue. Elle grimace. Elle doit se défaire de tout cela si elle veut pouvoir courir sans gêne. Elle se lève se défait de ses jupons et de sa robe pour finir en chemises, bas, braies et chausses. Elle déchire sa cape pour qu'elle soit plus courte et ne lui arrive qu'a mi-cuisse pour ne pas que sa course soit entravée par une cape trop longue qui se prendrait dans les fourrés ou basses branches.

Elle se colle ensuite au sol, elle soulève le bas de la tente discrètement de deux ou trois centimètres afin de se faire une idée d'où se trouvent ses potentiels gardiens. Elle fait ainsi tout le tour de la tente, rampant sur le sol, tout en guettant les bruit annonçant la visite de son ravisseur afin qu'il ne mette pas fin à son projet d'évasion. Ayez,e elle a trouvé , elle rampe de nouveau. Elle soulève le bas de la tente choisi, elle roule dessous. Elle est hors de la tente, elle inspire calmement. Du moins autant qu'il lui ai possible, aux aguets, puis elle rampe très discrètement sur le sol cherchant à se fondre avec celui-ci. s'immobilisant au moindre bruit suspect. Elle réussit ainsi à rejoindre le premier arbre.

Elle le contourne, s'adosse contre le tronc. Son cœur bat la chamade, elle a des suées froides. Puis pliée en deux elle s'enfonce dans les bois aussi vite qu'elle peut tout en cherchant à faire craquer le moins possible les feuilles ou les branchettes sèches sous ses pas, elle file droit devant elle. Elle s'enfonce dans les bois, quand elle est assez éloignée, elle se redresse et adopte la course. Elle court droit devant elle, priant qu'ils découvrent tardivement sa disparition.
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L.homme.en.noir

L'homme en noir regardait la scène qui se jouait devant lui. Son plan marchait à la perfection, les deux illustres monstres jouait leur rôle sans le savoir, mais le jouait bien. La femme n'était pas rassuré et dans quelques minutes il pourra exécuté sa mission. Etre patient, discret jusqu'au moment opportun, toujours tapis dans l'ombre, il souriait. L'homme ramassa un cailloux qu'il jeta derrière les deux hommes, les barbares se retournèrent et là tout allait très vite. Une main sur la bouche de la femme, un murmure rapide « ne m'obligez pas à vous faire du mal » puis voilà que la prisonnière se retrouvait plaqué dans une charrette entre fûts et caisses, son chauffer pouvait maintenant quiter la ville vers la destination prévu.

[Dans une foret entre montargis et Orléans]

Une parti de la nuit aura été necessaire pour que la charrette arrive à destination, ils avaient apprit le parcours par cœur afin de le retracer dans la nuit évitant toute route qui pouvaient contenir gardes ou armées. L'aube dessinait doucement le campement improvisé. Quand le véhicule s’arrêta l'homme fit descendre la duchesse puis lui désignait la tente où elle pourrait se reposer en attendant que le maitre d'oeuvre de cet enlèvement fasse son apparition.

On ne vous veux aucun mal votre grasce, ne faites pas une chose qui nous forcerait à agir contre notre volonté. Allez vous reposer dans la journée tout sera fini et vous reprendrez votre liberté... si on peut dire.

Soheil

La nuit tombait sur Montargis. Les journées se suivaient, et malheureusement ne se ressemblaient plus.
De cette quiétude qui l'avait envahi, au fil du temps passé au sein de sa nouvelle demeure, il avait appris à en apprécier les moments privilégiés.

Mais si le sourire et l'oeil vif étaient toujours présents, l'esprit lui se retrouvait plus embrumé, à mesure qu'il ressentait le malaise s'installer en elle, tiraillée entre deux hommes que tout oppose.
Le doute l'avait assailli, le faisant faillir à son devoir, chose qu'il s'était promise de ne jamais recommencer. Car si lui doutait, c'était de lui, pas d'elle, elle ne devait surement pas en pâtir, encore moins en souffrir.

Il ne l'avait pas quitté des yeux alors qu'elle sortait prendre l'air. Son instinct lui dictait à la fois de la laisser respirer, et pourtant, l'inquiétude le gagnait. Plus forte que lui, l'envie de la rejoindre le prit, mais une fois la porte passée, et sa silhouette gracieuse tombant à sa vue, c'est tapi dans l'ombre qu'il la laissait se ressourcer dans l'atmosphère fraiche de la soirée d'automne, sans doute en avait elle grand besoin, et surtout pas d'un chaperon.

C'est donc dans l'ombre qu'il remplirait sa mission ce soir, attentif et discret.

--Les.lascars

Gandalf et Gunnolf, deux habitués des coups bas et de l'argent facile, physique imposant, barbares à la tenue débraillée. Ils avaient été contacter quelques heures plus tôt pour une mission habituelle pour eux, une tête recherché. Rien de plus normal pour ces deux malfrats sans cervelle. Ils avaient l'autorisation d'user de la force si il fallait et d'ailleurs de faire ce qu'il voulait de la femme. Ils avaient eu écho qu'elle sortirait de cette taverne, alors ils avaient prit position dans la taverne en face, installé sur la table proche de la fenêtre par laquelle ils pourront voir leur future victime sortir. La nuit était tombé depuis un bon moment et nos deux lascars avaient déjà bien entamé les réserve de la taverne, toujours un qui fixait la porte d'en face dans l'espoir de mener rapidement à bien leur mission. La vue devenu plus flou l'alcool faisant l'effet qu'on connaît.

Plusieurs personne était déjà sortir de la bâtisse visé, mais toujours pas de trace de celle à qui il devait réglé son compte. Puis venait le moment ou la jolie frimousse pointait son nez... G et G se levèrent tant bien que mal et malgré les obstacles qui se mettaient sur leur chemin ils finirent par trouvé la sortie. Leur laborieux périple pour sortir de la taverne leur avaient fait louper la sortie de l'homme dont ils ne connaissaient même pas l'existence, mauvais renseignement sans doute du mandataire.

Gandalf comme un leader prit les devants et s'approcha de la femme.

Eh toi la mignonne, viens donc voir par ici. Mon ami et moi , on va te montré ce que c'est que des hommes.

Gunnolf emboita le pas sortant de sa ceinture sa dague.

Xalta

Absorbée par ses pensées, par ses tourments, elle ne prête pas attention aux passages, aux mouvements dans la rue. Elle se demande encore comment elle a fait pour se retrouver dans cette inextricable situation. Oh elle sait ce qu'elle pourrait, devrait faire. Ne pas choisir, enfin si, plutôt faire le choix de ne plus voir ni l'un ni l'autre.

L'air se fait plus frais, elle resserre machinalement les pans de sa cape sur elle. Du bruit, elle relève la tête pour se retrouver face à un homme en état d'ébriété avancée qui l'interpelle:

Eh toi la mignonne, viens donc voir par ici. Mon ami et moi , on va te montrer ce que c'est que des hommes.

Froncement de sourcils, crispation de la mâchoire, elle porte naturellement la main au pommeau de son... Vertuchou ! Elle est en civil et en robe, point d'épée ceignant son flanc et battant ses mollets. Elle n'est pas peureuse: des hommes, elle en a affronté plus d'un sur plusieurs fronts: politique, lice et belliciste. Mais elle se méfie, elle sait aussi qu'un homme peut se montrer plus dangereux quand sa conscience est embrumée par l'alcool. Son ami ? Double vertuchou! Ils sont deux, elle ne l'avait pas remarqué de prime abord et il a un air plus patibulaire que celui qui lui a adressé la parole.

Instinctivement, elle fait un pas en arrière, elle regarde les alentours, cherche un échappatoire. Un moyen de s'extraire rapidement de la présence de ces deux hommes. A défaut de pommeau à empoigner c'est sa jupe qu'elle prend dans son poing, la soulevant du sol pour lui faciliter la course au cas où. Elle inspire aussi calmement qu'elle peut.

Bonsoir.
L'invitation est des plus tentantes mais je vais décliner.
Le plus raisonnable est que chacun de nous passe son chemin.
Il serait bien dommage de gâcher cette soirée.

Bah quoi ? On a pas tous des répliques super intelligentes au moment où l'on vit un tel moment.
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L.homme.en.noir

L'homme en noir comme son nom l'indique est vêtu de sombre, il ne sort quasiment que la nuit, à ces heures où une grande partie de la population était déjà endormie. Il pouvait être n'importe qui le jour, un voisin, un ami, mais la nuit il était l'homme de main pour les sales coups. Cela faisait quelques soir qu'il surveillait sa cible, ses habitudes, ses heures... Il connaissait par cœur le chemin qui le menait de la taverne jusqu'à la demeure de cette personne.

C'était cette nuit là qu'il devait faire sa sale besogne, tout était prêt. L'homme attendait tapit dans les buissons non loin du chemin que prendra sa victime pour rentrer chez elle. Le soleil était couché depuis un bon moment et les gens sortaient petit à petit de la taverne, plus qu'une poignée de résistant et bientôt se sera son tour. Jamais il ne laissait de place au destin, en cas de faille de son plan ou d'imprévu, l'homme pouvait improviser très rapidement, depuis le temps qu'il faisait ce métier il avait appris à parer à toutes éventualités.

Xalta

La journée s'était déroulée quasiment normalement, enfin autant que pouvait être normale la vie de la Montargoise. Elle passait son temps à courir d'un lieu à un autre: Montargis => Orléans => palais ducal => Caserne et le même chemin en sens inverse. Elle avait deux moments préférés dans la journée: les quelques instants qu'elle s'accordait en taverne pour deviser et rire avec les Montargois ou autres voyageurs, le second quand elle passait du temps avec son fils. Dis comme cela sa vie parait chiante et dénuée d’intérêt. c'est pas faux. Elle s'ennuie, même si elle aime sa vie . Elle pensait s’éclater lors de la campagne électorale: des débats et des prises de bec comme elle aime.. non rien.. un truc bien plan plan. De quoi se mettre à faire comme les anciens: regretter le bon vieux temps. Et la CDE ou Chambre des Elus: une routine ennuyante aussi. peut-être qu'elle se faisait trop vieille pour cela ?
Ou peut-être n'était-elle pas encore sortie du syndrome de la duchesse régnante sortant ?

La seule chose qui était pimentée dans sa vie c’était sa vie amoureuse. Et encore cela ressemblait plutôt à un imbroglio. Un mauvaise Vaudeville dira-t-on dans quelques siècles. Pour la première fois de sa vie, elle se trouvait aux prises avec des sentiments contradictoires. C'était tellement plus simple quand elle était pragmatique. Elle savait prendre des décisions, trancher dans le vif. Mais elle s'était ramollie avec le temps. Elle était sujette à des questionnements du style_ ennuyeux je vous le concède volontiers_ va-t-il souffrir ? Comment lui annoncer ? Mais lequel ? Parce que oui.. tellement plus simple de ne pas ouvrir son cœur.. de profiter des moments sans s'impliquer. lequel ? oui oui vous avez bien lu. Car le coeur de la Demi-Rousse est partagé et il balance.

Ce soir , elle est allée en taverne, elle a bu quelques verres mais sans verser dans une heureuse ivresse, elle a discuté, elle a ri, elle a vu deux de ses hommes se jauger, se défier du regard. Et elle n'aime pas cela, elle les sait malheureux. Elle est sortie prendre l'air. Besoin de respirer à plein poumon, s'éclaircir les idées. Alors sans s'en rendre compte elle s'éloigne tout doucement de la taverne plongée dans ses pensées.
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[RP] Prêt à tout