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[RP] Les tentes blanches… le retour !

Vidara
Vidara arrive en courant au campement qui venait de s'installer .


Haaa protégez moi ! Je suis voyageur et j'ai peur qu'on m’attaque qu'on me blesse qu'on me tue !Je n'ai pas eu de rencontre malheureuse durant la nuit car je suis sur les terres Normandes depuis ce matin avec mon bateau . Il regarde autour de lui et voit une connaissance qu'il avait vu en taverne à Dieppe


Deedeee ! Deedeee heu Adeline Adeline donnez moi quelque chose pour me relaxer et me reposer un peu j'en suis tout retourner de ces attaques !

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Eloso
Château branlant, cliquetis de tôles froissées, les deux chevaliers se présentent devant la tente.

Sont salement amochés quand même, bien que le sang sur le tabard ne soit pas qu'à eux. Las, c'est bien de taper dans le tas, mais quand le tas est trop gros on finit par s'effondrer comme une bouse.

D'un œil, celui qui n'est pas fermé, le mâle observe celle qui lui sert, pour l'heure, de béquille. La cuirasse cabossée, le heaume enfoncé, le fourreau vide et le moral en berne, ils ont connu des jours meilleurs.


Bon, ma sœur, je crois que c'est là qu'on charcute... Je sais pas s'il y a beaucoup de casse, mais déjà j'espere qu'ils ont un ouvre-boîte... Personnellement j'ai les charnières faussées ! Enfin ca va, je crois, si je vois encore clair, que vos fesses n'ont rien.

Encore quelques pas douloureux, et c'est le seuil, l'entrée dans la pénombre. Un regard circulaire, qui embrasse les lits et les instruments. Nom d'un chien, ils commencent à connaitre ce genre de lieux, à force de passer les années a foutre et prendre des coups.
Il sait que son amie est en colère, devant le retard pris pour rejoindre la ville et la méconnaissance des mouvements adverses. Néanmoins, il est rassuré de la voir marcher et espère qu'ils seront vite sur pied.


Hola, il y a quelqu'un de disponible ?
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--Olivier_cristol


J'étais pas là d'puis bien longtemps, en plus j'étais l'plus jeune et normalement j'aurais p't'être du avoir l'temps, justement, d'apprendre des trucs. Bah non, l'temps, j'l'avais pas eu ! Finalement, j'étais bien content d'avoir commencé mon apprentissage avec mon père, au moins ça m'évitait d'être tout perdu quand y s'passait des événements pareils.

Des frères partis en mission et qu'y s'retrouvent tous blessés ou presque ! Vous parlez d'une guigne ! Et pis c'est pas tout, même la crevette était partie avec eux ! J'espère qu'elle est encore entière, manquerait plus qu'ça ! Vu qu'c'est ma voisine de chambre, elle s'rait capable d'm'appeler toute la nuit pour qu'j'y change ses bandages ! Ah non alors ! L'aider oui, mais qu'elle s'venge parce que j'l'ai oubliée pour partir tout seul dans les couloirs, ça non !

'Fin là, j'lai pas encore vue. En fait, depuis qu'j'suis arrivé, j'ai surtout couru partout pour trouver d'l'eau propre, trouver les marmites, voir qu'tous les feux y marchaient bien et pis tout ça fait, mettre l'eau à bouillir.

Pfff, qu'est c'que j'ai chaud ! J'm'essuie l'front avec ma manche et j'suis r'parti.

J'vais vers la tente pour dire à sœur Adeline que pour l'eau c'est tout bon qu'j'manque tomber sur deux chevaliers qu'j'reconnais pas vu qu'y ont l'air enfermé dans des boites.

J'tente d'une p'tite voix vu qu'y en a un qui d'mande si quelqu'un est disponible.


Euh, y a moi...

Par contre disponible pour quoi, ça j'sais pas encore !

Victoire.
    Qui aurait un ouvre-boites sous la main ?


Le campement se remplissait de plus en plus. Et lorsque Victoire aperçut son mari elle ne se gêna pas pour lui voler un baiser, histoire de le rassurer sur son état de santé puis elle lui refila sa filleule.

    Je te confie Abi, je vais donner un coup de main à Adeline, c'est un peu la panique non ?


Hochant la tête à l'encontre de Matou et Adeline, la brunette récupéra une flasque de Calva et la glissa dans sa poche, puis soupira de soulagement en croisant le regard de Kaths.

Oui c'était un vraie foire aux bestiaux ici, Arator accompagnée de Mui semblait amôché. Aza avait morflé, quand donc la série s'arrêterait.
Grommelant à tout va, Victoire était furieuse, et pas qu'un peu. Si elle n'avait rien laissé paraître devant Abi, tout était coincé au niveau de sa gorge, vous savez cette boule qui monte et descend et vous fait un mal de chien. Elle n'aimait pas comment les évènements affaiblissaient son moral, ah non elle n'aimait pas.
Puis dans son champ de vision, Olivièr, il était temps de reprendre du poil de la bête devant le petit Page. Un brin maternelle, elle passa prés de lui et ébouriffa ses cheveux.

Quant à son vassal...Outch fallait des outils pour le libérer de son armure. Alors elle plongea la main dans sa besace et en sortir une pince qu'elle donna à Olivièr.


    Jeune Page, croyez-vous que l'on puisse libérer le Chevalier ?

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Eloso
Mouarf, des pinces. Il ne peut s'empecher de grimacer, même si ca fait mal.

Attention avec ça hein... Surtout là, vers le milieu... Un faux mouvement et j'ai encore assez dans les bras pour expedier un maladroit ad patres !
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Deedee
Elle venait juste d’aider Arator et sa compagne d’armes à s’installer dans la tente, les rassurant comme elle pouvait tout en leur assurant que l’on s’occuperait d’eux très vite, quand elle se trouva presque nez à nez avec Kaths qui visiblement la cherchait.

Bonjour Sœur Deedee, je suis Kaths et je viens vous proposer mon aide pour soigner les blessés

Pour un peu elle lui aurait sauté au cou, embrassé, remercié, et p’tit pire encore, bien trop heureuse d’avoir sous la main une aide aussi précieuse !

-De l’aide ?! Ohhh mais oui, mais oui ! Pardonnez-moi, nous ferons connaissance plus tard, mais il nous faut faire vite.

Elle posa sa main sur son épaule, lui adressant un sourire encourageant elle continua.

-Il faudrait jeter un œil aux blessures de frère Arator et Muiri, et veiller a ce que la fièvre d’empire pas, je peux vous laisser faire ?

Une blessure à droite, une autre à gauche et la tente de désemplissait pas, elle remercia du regard le frère Tugdual, et se tourna vers sa marraine qui venait de lui toucher quelque mots au sujet de Jason.

-J’arrive Matou, j’arrive tout de suite…

Elle arrivait.. Ça oui, elle arrivait ! Tout comme les blessés qui arrivait encore, et…. Ah non… ça ce n’était pas un blessé !

-Messire Vidara ! Mais que faites-vous là ? Vous êtes blessé vous aussi ?

A première vu non ? A moins que ce ne soit les odeurs du poisson qu’il avait ramené qui lui était monté à la tête. Quoiqu’il en soit, s’il était blessé, elle devait le soigner aussi.

-Matou, peux tu lui donner un peu de calva pour le relaxer ? Du Dieppois hein ?

Un regard vers l’Artésien, un peu sadique quand même. Du calva dieppois en guise de relaxant c’était… hum… le remède radical capable d’assommer un cheval ! Oui…. Elle avouait ! Ou presque !

-Vous allez voir votre Grandeur, vous allez…. Dormir !

Du mouvement dans la tente, et son regard se posa sur le chevalier Eloso mal en point… Elle s’apprêta a le rejoindre quand elle aperçut le jeune page Olivièr s’approcher de lui, et Victoire à sa suite. Le chevalier était entre de bonne main, elle pouvait aller de suite s’occuper de Jason.

-Matou ? Je te confie notre visiteur ? Messire Vidara, je reviens vous voir des que j’ai fini !

Et sans perdre de temps, elle se dirigea vers Jason toujours inconscient, et commença doucement, à suturer les plaies.
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Abigail.
Accrochée à sa cousine, puis dans les jambes de son parrain, Abi avait rejoint les tentes blanches, l'hopital militaire de campagne qui avait été monté ... Elle était impressionnée... telles des fourmis, les valides courraient d'un point à l'autre, d'une tente à l'autre, une marmite à la main, des draps dans l'autre ou sous le bras.

Arator ? il était où Arator ???


Aratorrrrr t'es oùù ????

Abi se détacha de son parrain.

Parrain ? j'peux aller voir où je peux me rendre utile dis ?

Elle n'avait pas attendu la réponse mais savait que si elle aidait, il ne lui en voudrait pas. Elle passa à son tour d'une tente à l'autre quand elle tomba nez à nez avec le jeune page Olivier. Il était la, lui aussi.


Bon.... bonjour.... J'peux faire quelque chose ? tu fais quoi avec ta pince ? tu ouvres les conserves ?

Petit sourire malin. Il fallait faire sourire les grands, essayer...

Tu sais où il est Arator ?

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Leello
La nuit avait dépassé toutes ses espérances ....

Après un petit sieston sous un chêne, ils s'étaient mis en route la fleur au fusil presque comme s'ils faisaient un déplacement touristique. C'est d'ailleurs le mot qu'avait employé un de ses frères en taverne deux jours avant, comme quoi cela aurait peut être du l'inquiéter un peu plus.
Si elle avait pour habitude d'être très attentive à leur sécurité elle ne s'était pas préparée à croiser une armée ennemie, d'autant que ce n'était pas forcément la première fois que sa lame croisait le fer de celle-ci. Mais voilà, on ne l'y reprendrait pas, la prochaine fois elle se préparera autrement sauf que ce sera avec une autre lame puisque la sienne n'avait pas résisté à l'attaque fracassante de la nuit.
Rien ne pouvait la contrarier plus que cela et l'ours qui veillait sur elle le savait bien, et était resté presque silencieux la laissant ruminer tranquillement.

C'est donc en se soutenant mutuellement qu'ils avaient rejoint leurs frères dans la fameuse tente médicale. En entrant elle sut immédiatement qu'elle n'y passerait pas la nuit, trop de bruit, trop de monde, trop d'odeurs, et surtout elle n'avait pas besoin de paillasse celle de sa tente était fort confortable. Puis sait on jamais, si elle ne devait pas se relever autant qu'elle ait fait le choix du lieu.
Un coup d'oeil rapide pour faire un état des lieux des blessures, elle priait pour que tous ses frères soient capables de se relever . C'est alors qu'elle fut prise de panique en cherchant les plus jeunes du regard car elle n'aurait pas supporté de ne pas avoir su les protéger. Par chance on s'occupe d'eux et elle est rassurée.

Leello plonge son regard dans celui de son vieil ami, ainsi ils sont capables de communiquer et il sait alors combien elle a craint pour lui une fois encore. Rassurée de voir qu'il va presque bien, doucement alors qu'elle retrouve un certain calme elle prend conscience des douleurs omniprésentes dans son armure, pour au final s'apercevoir que son flanc meurtri lui coupe le souffle et que le bras qui a tenu son épée jusqu'au bout se retrouve compressé dans son gantelet tant il a gonflé. Une légère grimace alors qu'elle essaie de le bouger,
et elle sait que le déshabillage ne va pas être une partie de plaisir.
Cela dit elle avait bien l'intention de nettoyer les traces souvenirs de la nuit et il fallait pour cela en passer par là.

Sa vision se trouble et elle essaie de ne pas flancher, un chevalier ne doit pas s'écrouler devant tout le monde, mais la chaleur ambiante ajoutée à la température élevée de son corps ont presque raison de sa volonté. Elle voit alors un siège tout près, et décide de s'y asseoir un moment, se pliant difficilement.
Il faut le reconnaitre l'âge est là et aime le faire savoir, elle soupire légèrement en imaginant sa prochaine rencontre avec cette armée, cette fois elle serait prête ...

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Perrinne
Voyager n'était plus aussi aisé depuis la fin aout, voir déjà avant. Las, elle revenait de cette obligation du coté d'Avranches et rejoignait le reste de la troupe Hospitaliere quand l'attaque avait eu lieu. Trop faible encore pour résister et accompagnée uniquement de 2 gamins qui apprenaient à ses cotés, elle avait vite succombé. Face à un tel groupe entrainé, meme l'expérience n'était rien face à un rapport de force déséquilibré.
Tout juste eut-elle conscience qu'on l'emportait à un moment et plus tard, beaucoup plus tard, d'une couche.

Des voix, des cris, de l'agitation autour d'elle. Et pourtant, elle se sentait dans une bulle paisible, immobile. Ce sentiment ne pouvait etre crée que parce qu'elle se sentait maintenant en sécurité. C'est donc qu'elle était maintenant entourée de proche... l'Ordre. Mais tout demeurait diffus et elle n'arrivait pas à remuer. La sensation était étrange, voir meme inquiétante. Son esprit semblait vouloir s'activer, fonctionner, mais cela s'arretait là. Tout juste pouvait elle se refaire le fil de la soirée de la veille et peu à peu commencait à s'inquiéter, là, pour les autres. Mais hors ce défilement de pensées, rien ne bougeait... ou plutot tout refusait de bouger.

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[Blason en cours de mise à jour]
Kaths
Aussitôt dit, aussitôt fait, suite aux paroles de sœur Deedee, Kath
chercha à nouveau Arator et mui, ses quelques notions en médecine
l'aiderait un peu. Aussi quand elle trouva ses deux derniers, la pâleur
d'a arator l'alarma, aussi se pencha t'elle au dessus du blessé en
n'oubliant pas sourire à muiri. Le front du guerrier blessé était brûlant
malgré sa pâleur, aussi courut elle vers son cheval afin de chercher un sac
et revint.
Elle s'affaira à choisir les bonnes herbes qu'elle conservaient dans de
petits sacs séparés, du pavot pour le faire dormir serait bien utile,
puis elle chercha une autre plante additionnelle afin de faire
d'abord des tisanes, puis des cataplasmes pour désinfecter les blessures.


Mui, apportes moi beaucoup d'eau chaude s'il te plait, ça va aller

Durant les quelques minutes que muiri mit à rapporter l'eau,
Kath avait déjà lavé les blessures et le visage d'arator; Ensuite,
elle prépara une concoction à lui faire boire faire boire, elle prit
un pilon et un récipient pour préparer le cataplasme et posa
le tout sur la blessure béante, il faudrait que victoire recouse,
mais d'abord l'infection.

Le souffle d'Arator montrait qu'il était déjà plus détendu, Kath
attrapa mui et la fit asseoir vers elle pour attendre la suite ensemble.

Voilà Mui, nous ne pouvons rien faire d'autre à part surveiller
et changer son pansement toutes les heures et le faire boire
un maximum de tisane.

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Arator
    Arator était affaiblie par sa fièvre. Muiri l'avait amené au campement et rapidement on le prit en charge. Kaths s’affairait à nettoyer ses blessures avec l'aide de Muiri. Que ferait-il sans elles? Il était à semi-conscient et entendait Kaths expliquer son traitement. Beuuuuuuuuuuurk de la tisane! On ne peut pas le soigner avec cette boisson normande, comment cela s'appelle déjà du calvados, oui du calvados! Je veux du calvados! Cette requête resta bien stationnée dans sa tête, car il n'arrivait pas à articuler ses mots. Il se contenta d'émettre un léger marmonnement semblable à un grognement. Une petite voix aiguë familière se faisait plus loin. C'était Abigail qui l'appelait. Il voulut lui dire qu'il était là, mais il dut faire face au même problème d'articulation. Il émit donc un léger marmonnement semblable à un grognement, que seule une oreille attentive aurait été en mesure de distinguer du premier.

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Victoire.
    "Plus on a d'amis, plus la fête est grande"


C'est presque ce qu'on aurait pu penser si on n'était pas réunis au beau milieu de ce campement agité et où un mauvais goût amer flottait dans l'air.
Du monde rapplique, encore, on court dans tous les sens, Le sang, les cris, la douleur, la mort, ici tout se mélangeait.
Le soleil se lève, nouveau jour qui commence, le temps ne suspend pas toujours son vol.
Ivre de rage et de frustration, Victoire laisse Olivièr et sa pince pour s'approcher de Leello et Perrinne. Cette dernière est inconsciente, alors elle lui parle, tout bas, en ôtant les mèches de cheveux qui barrent son front.


    Tu m'entends hein ? Dis-moi que tu m'entends ?


Visiblement Perrinne est au plus mal, Victoire prend son pouls et a du mal à déglutir, toujours cette fichue boule qui obstrue sa gorge. Ses yeux se lèvent alors à la recherche d'Adeline.
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Deedee
    Elle n’en voyait pas la fin, les blessures du chef d’armée était bien plus importante qu’elle ne l’imaginait, et des qu’elle en refermait une, elle devait s’occuper d’une autre. Et autour d’elle l’agitation continuait, et continuait encore… Et pourtant ce n’était pas le moment de flancher, pas le moment de baisser les bras, pas le moment non plus d’avoir un coup d’moue !
    Finissant tout juste son dernier point de suture, elle s’essuya les mains laissant quelque instruction a Mathilde.


    -Je vous laisse faire les bandages, il faut que j’aille m’occuper des autres. Posez lui un linge humide sur le front, et veillez a ce que la fièvre de monte pas… Je reviens très vite….

    Très vite… enfin normalement ! Elle se releva péniblement regarda autour d’elle un instant, et remarqua le chevalier Leello qui s’assoit tant bien que mal. Fronçant légèrement les sourcils elle s’approcha d’elle un verre à la main.

    -Tenez Chevalier, buvez un peu, cela vous fera du bien. On va s’occuper de vous aider a vous débarrasser de tout ça.

    Puis son regard croisa celui de Victoire et tomba sur… Perrinne !

    -Ah non ! Ah non ! non ! non ! C’est pas vrai ! C’est pas possible ! Encore une fois elle ne m’a pas écouté ! Bor***** de ***** de *** !

    Oui mais non, ce n’était pas le moment de paniqué, et encore moins le moment de s’énervé ! En colère elle l’était de voir la jeune marquise dans cette état malgré toute les recommandations qu’elle lui avait donné récemment. Mais ce n’était pas cela qui allait la soigné… Poussant alors un long soupire elle fit un léger signe de tête à Victoire, et posa sa main sur le front de la blessé, soulevant une a une ses paupières, regardant si elle n’avait pas d’autre blessure apparente.

    -Victoire, il faut tenter de lui faire boire une infusion de thym, de romarin, et chardon marie, elle est complètement épuisé. Ensuite, soigné ses blessures apparente. Et crois moi… Elle va m’entendre à son réveille !

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Kaths
Elle sursauta,dans la chambre de fortune, tout était calme hormis mui,
affalée comme un sac dans un coin et qui ronflait comme un sonneur


RONFFF..PPPHHHII...RON FIOUUUUU..
RONFFF..PPPHHHII...
RON FIOUUUUU


Elle-même s'était endormie après avoir abreuvé, changé et cataplasmé Arator durant
des heures...Kath se releva, vérifia la fièvre qui était
à présent tombée, et revérifia la blessure qui était à présent propre...

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Abigail.
Elle était à sourire à coté d'Olivièr mais elle trépignait de ne pas savoir. Elle ne le montrait pas non, ses pieds restaient calmes, mais dans sa tête, les images de la nuit revenaient la hanter.

La boule dans la gorge ne la quittait pas, elle ne devait pas être la seule et elle ne se plaindrait pas, elle était sur ses deux pieds elle.


Olivier, je te laisse avec la grande boite de conserve la, je dois absolument savoir où est Arator.

Sans réellement attendre de réponse, elle arpentait de nouveau les tentes. Elle croisa les regards inquiets, ceux par ailleurs qui se voulaient rassurants. Ca oui, aucun doute, elle avait passé la barrière... Elle lisait leur regard et sans doute que dans un miroir, le sien lui aurait renvoyé le même reflet.

Elle aperçut la chevelure de Kaths, puis celle de Muiri, peut être pourrait elle l'aider. Elle s'en approcha, discrètement. Elles soignaient un blessé.... Elle continua, discrètement .... puis elle le vit, étendu... Arator....

Il marmonnait dans son sommeil, sommeil ? inconscience ? non, on ne parle pas quand on est inconscient. Elle s'approcha plus prés, pour tomber à genoux devant la paillasse. Le regard bienveillant de Kaths la rassura, les filles l'avaient soigné.

Elle déposa une main sur le front , pris un linge dans la petite bassine, retira le plus gros de l'eau et le déposa sur le front d'Arator... la fièvre ne devait pas remonter.


Ca va aller, ça va aller Arator....

Ses petites mains tamponnaient, tantôt le front, tantôt les tempes du blessé. Elle déposa une bise et sourit.

Tel un leitmotiv, elle continuait de répéter...

Ca va aller, ça va aller...

Elle sentit alors un flot d'émotions l'envahir, les souvenirs de la nuit l'assaillèrent. Hier, elle n'était qu'une enfant, insouciante, en quelques heures, elle avait passé la barrière, oui... passer la barrière....

Elle se redressa sur ses pieds, sa cousine était occupée, elle soignait Perrinne un peu plus loin.
Olivier était toujours aux cotés du chevalier conserve. Elle se pencha de nouveau au dessus d'Arator, pris sa main et la garda dans les siennes.

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