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[RP] Les tentes blanches… le retour !

Azalniole
aza qui c était endormir devant la tante des médecin mais elle avait déja reçu les premeir soin se qui avait provoquée sont sommeille sous dain.

rrrrchute rrrrrchute

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Deedee
    Eloso a écrit:
    Ca va parfaitement bien ma sœur !


    Adeline lui sourit, attentive tout de même vu la pâleur du visage du chevalier. Et les propos de Leello de lui confirmer ce qu’elle voyait.

    Leello a écrit:
    Ca va aller ma sœur, grâce à vous, par contre je crois qu’il faut allonger notre ours adoré il est tout pâle …


    Elle hocha doucement la tête, terminant avec soin le bandage et plaçant le bras blessé dans une écharpe maintenu contre la poitrine du Chevalier avant de se relever doucement et de regarder de nouveau le chevalier Eloso.

    -Oui, oui, vous allez bien, pas de doute, mais je ne voudrais pas risquer de vous voir vous affaler par terre mon frère. J’ai vu notre jeune page vous aidez a vous défaire de votre armure mais… Quelqu’un s’est occupé de vos blessures ?

    Et sans attendre de réponse, elle s’empara d’une bassine et y versa un peu d’eau chaude avant de s’agenouiller devant l’ours chevalier.

    Leello a écrit:
    Ma sœur dites moi, il y a beaucoup de blessés ? Quel est l’état de nos troupes ? Tout le monde va pouvoir rentrer ?


    Adeline s’arrêta un instant et regarda autour d’elle. L’agitation ne cessait point, les gémissements non plus… Et plus le temps passait plus elle se rendait compte de l’ampleur des dégâts…

    -Ils sont nombreux oui ma sœur. Beaucoup de nos frères et sœur à vrai dire. Quelques états sont assez préoccupant… Son regard se fondit instinctivement sur Perrinne qui gisait non loin d’eux et le médecin repris. Mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour que tout le monde rentre. Par contre il y a des absents… et cela m’inquiète. J’espère que nous les retrouverons avant la fin de la journée…

    Et la fin de la journée approchait à grand pas déjà. Les heures passaient, et passaient, la nuit serait bientôt là et demain… Demain serait un autre jour.

    -Je vais vous faire servir un peu de soupe ma sœur, pendant que je m’occupe de notre frère. Nous avons la chance d’avoir avec nous nos jeunes pages, qui font preuve de beaucoup de dévouement. Une chance qu’ils soient a nos cotés…

    Elle suivit des yeux le jeune Olivièr, avant de reporter son attention sur le Chevalier Eloso et ses blessures.

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Bouibouinou
Bouibouinou arriva dans la matinée portée sur un brancard et fût posés la car son état pas trop préoccupant d’après le premier rapport du médecin qui s'occupé des autres cas plus graves.

Il regarde son torse, en relevant légèrement sa tête et aperçut que ces mains étaient pleines de sang tout séchés et une douleurs le lancés horriblement et vue une sacré balafre au niveau de son torse

Une voix lui dit


Reposé vous , les poumons ne sont pas touchés, je désinfecte........

Puis plus de souvenir la douleurs, avant de sombré le visage de sa sœur et celui de quelqu'un nouvellement dans son cœur, tout deviens flou...et murmure avant de tomber

Elen.....je veut......je dois.......lui......bientôt........aim......puis tombe et s'endort
Abigail.
Abigail avait la tête qui tournait... Le brouillard se dissipait, elle avait pris appui sur le bouclier, son épée perdue au combat... Ah ça, elle ronchonnait Abigail.... Sa jambe la faisait souffrir. Elle avait taté, regardé, aucun écoulement n'était visible, elle ne devait pas avoir plus qu'une bonne entorse...

Hop, le bouclier, un pas, le bouclier, un autre pas, et ainsi de suite jusqu'aux tentes. Elle voulait rassurer son parrain et Victoire, Arator aussi...


Elle pensa à son père, à sa soeur. Elle ne leur dirait rien, en tout cas pas avant de savoir....

Elle entra dans la tente et chercha du regard quelqu'un de valide et pouvant la soigner.
D'autres étaient plus gravement blessés qu'elle, aussi elle se laissa tomber sur les fesses, allongea sa jambe et glissa comme elle put le bouclier pour la surélever.


Quand quelqu'un pourra, j'ai un peu mal ici....

et elle arracha l'herbe, brin par brin ...
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Eloso
Avant qu'il ait eu le temps de protester, Adeline est devant lui, à essayer de voir par où commencer pour rafistoler sa carcasse.

Mais il a l'habitude, et il sait qu'hors les coups, la chair mâchée et les estafilades, rien n'a cédé et l'armure n'a pas laissé passer de fer.

Il lève la main, ayant un peu honte de monopoliser celle qui est sans doute leur médecin la plus expérimentée.


Je vous en prie ma sœur... Je peux attendre, vraiment. J'aimerais sincèrement que vous vous occupiez des autres, pour moi ca ira, je tiens le coup, et je ne crois pas que ce soit trop grave.

Un peu fanfaron, il ajoute :

Et même, si vous me laissez un peu de temps, je dois pouvoir vous aider, bien que je sois plus habile à découdre qu'à recoudre.
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Jehan_de_proisy
Voyage long et épuisant et des nouvelles pas vraiment encourageantes.

Le Fortunat n'avait pas hésité à enfourcher "Tempête Secondo" le frison de guerre noir comme la nuit.

Et quand bien même ses os lui faisaient savoir rapidement qu'ils n'étaient plus décidés à chevaucher sans arrêt durant de longues heures il n'en avait cure.

S'il est ici c'est certes pour aider la Normandie puisque les relations Diplomatiques avec le DR sont désormais de son ressort et vont dans un sens laissant augurer un rapprochement.
Il a donc décidé de venir aider le Duché face à ces brigands de grands chemin. Mais surtout et avant tout il a une idée derrière la tête...

Il sait que systématiquement, dès qu'une Province du DR est agressée, les Hospitaliers viennent y porter secours. Combien de fois n'a-t-il pas participé à ces excursions humanitaro-militaires...

Il a donc demandé des nouvelles au Connestable de France puisqu'en relation avec icelui et les nouvelles sont franchement mauvaises puisque en réponse à son questionnement la réponse est :..." Étant Hospitalière, elle a du faire partie du groupe des personnes fauchées à l'arrivée première des Fatums...".

Par la malepeste, encore une fois alors qu'il se rapproche à bride abattue le destin se plait à l'éloigner d'elle. Pourvu que...

Ainsi c'est un homme fourbu, la tenue passablement couverte de boue et de poussière qui se présente à l'entrée du campement de l'Hospital.

Il connait parfaitement l'organisation de celui-ci l'ayant mainte fois arpenté par le passé.

Comment vont l'accueillir ses anciens condisciples? Il n'en a cure et son état d'esprit est tel qu'il vaudrait mieux ne pas l'empêcher de mener ses recherches.

Il l'a sent...elle est là quelque part. Ses yeux dévisagent chaque personne rencontrée.

Beaucoup lui sont inconnues. Il a pour destination finale une tente généralement à l'écart où sont soignés les blessés. Il semble que les premiers combats furent rudes...

Tout en progressant il songe à leurs enfants. Il n'a plus aucune nouvelle depuis des lustres. Pourvu qu'ils n'aient pas été aux côtés de leur mère....

Ses lèvres murmurent, inconsciemment, son nom...
Leello...Leello...

Lorsqu'il s'approche de la tente, des voix lui parviennent qu'il croit reconnaitre mais ne serait ce pas sa farouche volonté de la revoir qui fait imaginer à son esprit les sons de la voix aimée?

Il pénètre dans la tente, déposant - une vieille habitude - son épée et sa cape sur un chevalet d'armes à l'entrée puis circule dans la tente pas si grande qu'il n'y parait...

Là...un chevalier est en train de se faire ôter son armure ou plutôt ce qu'il en reste. Il n'a pas besoin de lire les armes qu'elle porte il les connait puisqu'elles sont aussi siennes.
Comme pour confirmer la chose la masse imposante de l'Ours veille, comme dans son souvenir, sur cette femme d'exception qui est la sienne devant le Très Haut et les Hommes quand bien même Aristote s'ingénie à les séparer.

Jehan s'approche discrètement et sort un mouchoir de baptiste avec lequel il vient délicatement, par derrière essuyer le front du Chevalier/Vicomtesse. Sa main tremble un peu et il s'appuie sur le mât de la tente tant son émotion est grande.

Ses yeux reconnaissent la soignante, qu'il salue d'un signe de tête amical, puis se pose sur le visage aimée...

Comment va-t-elle réagir? Sa présence lui apportera-t-elle le moindre réconfort?


Lee...ma Mie, je suis là...

C'est tout ce qu'il arrive à lui dire...
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Leello
Des frères encore absents ... Leello avait toujours eu une sainte horreur de cela. Elle espérait grandement que tous finiraient par répondre à l'appel mais pour l'heure seul Aristote pouvait répondre à cette question.

Adeline a écrit:
-Je vais vous faire servir un peu de soupe ma sœur, pendant que je m’occupe de notre frère. Nous avons la chance d’avoir avec nous nos jeunes pages, qui font preuve de beaucoup de dévouement. Une chance qu’ils soient a nos cotés…


De la soupeuh .... tout ce temps à soigner pour au final essayer de l'empoisonner, Leello grimaça légèrement en se disant que dans son état brouter n'était pas la solution, en revanche un bon jambon .... enfin, elle n'était pas médecin, et ne voulait pas vexer sa soeur qui se donnait tant de mal.
Un regard vers l'Ours qui essayait d'esquiver la compresse, mais la détermination du médecin aurait très probablement le dessus aussi elle lui fit comprendre que dans d'autres circonstances elle se serait moqué.
Cela dit elle avait besoin de savoir s'il allait bien, enfin vraiment bien parce qu'il était le genre de personne qui allait toujours très très bien, du moins il s'en donnait l'apparence.
Puis à bien y penser elle espérait secrètement que lui aussi aurait droit à la soupe, après tout il n'y avait pas de raison.


Merci ma soeur, vous êtes un ange ! Et oui nous avons des pages exceptionnels, qui feront pour sur de grands chevaliers et de grands hospitaliers, je crois que nous devons les encourager et remercier le ciel de pouvoir les compter parmi nous, même si je trouve qu'ils sont bien jeunes encore pour voir ce genre de scène.

Un léger soupire, que la douleur de son flanc avait retenu, Leello ne décolérait toujours pas. Mais pour l'heure il n'y avait pas d'autre solution que de prendre le temps de se remettre de tout ça.

ElOso a écrit:
Et même, si vous me laissez un peu de temps, je dois pouvoir vous aider, bien que je sois plus habile à découdre qu'à recoudre.


Levage de sourcil,


Mon frère je vous rappelle que si on devait faire le calcul, vos compétences médicales seraient rapidement remises en cause ! dois je vous rappeler que vous avez des bouts d'angevin dans votre bourse ?

Leello commence à se sentir beaucoup mieux depuis qu'on la libéré de sa carcasse, et que son bras est immobilisé, c'est alors qu'en suivant le regard d'Adeline elle entrevoit saint jean qui semble ne pas être au mieux de sa forme. A la fois inquiète et surprise de ne pas voir son époux à ses côté elle ne put s’empêcher d'imaginer le pire.
Elle espérait de tout coeur qu'il allait bien.
Sa réflexion fut interrompue par un linge ni froid, ni chaud, ni humide d'ailleurs, se posant sur son front.
Elle eut un sursaut et d'un geste aussi rapide que possible se dégagea, n'autorisant plus ce genre d'attention.

C'est alors qu'en coin d'oeil, elle reconnu de la silhouette fourbue, qui semble avoir fait un voyage interminable pour rejoindre la Normandie, Le Vicomte Poitevin, qui n'est autre que son époux.
La surprise fut telle que ça lui cloua le bec, avouez que vous êtes surpris c'est tout de même quelque chose de rare, voire quasi impossible. Elle avait imaginé beaucoup de chose mais que son époux la retrouve au beau milieu d'un camp hospitalier.
Un regard vers lui, et une foule d'idée qui se bousculent derrière son front, il y avait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu.


Jehan vous êtes là ?!

C'est alors que tout à coup elle eut une violente inquiétude qui la tétanisa, il n'était pas là par hasard, et sa venue était forcément liée à une nouvelle d'importance.

Les enfants ? ils vont bien ?

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Eloso
Rien n’y fait, il n’y coupe pas. Dans peu de temps, ca va être le vinaigre, ou tout autre désinfectant aussi piquant que désagréable au nez.

Il abdique devant l’adelinesque insistance, tout en frissonnant à l’énoncé du mot soupe. Certes ca n’est pas pour lui,et objectivement le fait d’avoir le calva lui laisse l’espoir d’une côte de bœuf, mais le mot l’inquiète toujours un peu. La choupe aux choux, quand il était petit là haut sur les puys, c’était tout le temps !


Dites ma sœur, mes compétences médicales elles vous disent bien des choses, j’ai pas mal ausculté, et personne ne s’est plaint ! Quand aux bouts d’Angevins…. C’est du Penthièvre, c’est tellement pourri à la naissance que ca ne se liquéfie plus en mourant.

C’est vrai d’ailleurs, ce bout de main est tellement sec qu’il lui arrive de le confondre avec un morceau de bois.

Il en est là de ses reflexions, bien peu philosophiques avouons-le, lorsque qu’un timbre de voix le tire de sa concentration. Foutrecul, on dirait bien un Proisy. Ce qui en ferait deux en bien peu de pieds carrés, chose fort rare depuis quelques temps

. Il tourne la tête en essayant de ne pas déranger Adeline, pour avoir dans son champ de vision ce miracle . Pas de doute, c’est bien ça. Fin mouchoir de baptiste en main, le vicomte est bien là, comme une apparition hors du temps.

De surprise, il baierait presque, si sa mâchoire était encore dans l’axe.
J’y crois, j’ose. C’est magnifique, de suivre a ce point une devise.

Il lui faudrait un petit effort de mémoire pour resituer la dernière fois qu’il a croisé Jehan, et pour l’heure il y renonce.

Il hésite à leur tendre la bouteille, pour une sorte de verre de retrouvailles, mais là aussi, il sursoit.

Louvoyant entre curiosité et discrétion, il prend le parti de rester à sa place, ces deux là ont probablement des choses à se dire. Néanmoins, il veille, considérant que quiconque fatiguera sa presque vieille amie, fut-ce l’époux, se verra désigner la porte. En toile, mais la porte quand meme.

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Jehan_de_proisy
La réaction de Lee sentant le linge toucher son front n’étonne pas son époux. Elle a toujours été ainsi n’autorisant quiconque, n’était pas de sa famille, à poser la main sur sa personne. Jehan sourit rassuré de voir qu’elle a, malgré les blessures reçues, gardé sa vivacité d’esprit.

La question le concernant n’est que rhétorique puisqu’elle l’a bien reconnu et que suit la seconde question quasi obligée concernant les enfants. Sa réponse ne vise qu’à apaiser puisque, au demeurant ni l’un ni l’autre ne lui ont donné le moindre signe de vie malgré ses missives envoyées aux monastères où tous deux semblent avoir décidé de s’installer.


Oui, ils vont bien.

Réponse laconique mais n’en sachant pas plus autant ne pas enjoliver cela n’arrangerait nullement la situation. Et puis, pour l’heure, ce qui importe c’est qu’elle, Lee, se rétablisse au plus tôt.

Habitué des champs de bataille, Jehan d’un regard évalue la gravité des blessures de son aimée et ne peut empêcher son regard de se poser sur l’Ours…

Regard lui portant comme un reproche de ne pas l’avoir mieux protégée…En même temps pour qui la connaît , autant pisser dans un violon que de lui parler de protection…Combien de foi a-t-il du fouiller ses effets pour se rendre compte qu’elle partait sans vivre ni pécune, la fleur au glaive…

Son regard revient vers Lee. Tous deux ont vieilli le temps ne les épargnant pas plus l’un que l’autre. Mais quelque chose n’a pas changé…Les yeux.

Jehan plonge son regard dans celui de son aimée tentant de lui dire combien elle lui a manqué et combien en son cœur la flamme de l’amour brûle encore pour elle quelles que soient les circonstances.

Sa main effleure la joue de Lee et ses lèvres murmurent…


Je t’aime…

Puis, n’osant aller plus loin en public, le Fortunat redevient très vite « pratique » et ouvre la sacoche de cuir qui ne le quitte jamais. Il y puise un talon de jambon et, à l’aide de sa dague, en découpe des copeaux qu’il tend à Lee.

Mange mon ange, mange...

Il porte les fines lamelles aux lèvres de Lee avec douceur et tendresse.
Puis il en découpe une belle tranche qu’il offre à ElOso continuant à nourrir son Aimée.

Oui chez les Fortunat la médecine commence avec des choses qui vous ravissent les papilles tout en vous remplissant l’estomac. La soupe d’accord mais alors la cuiller doit pouvoir y tenir tout droit. Les bouillons et autres fariboles sont justes bons à faire plaisir aux invités et à montrer que l’on sait vivre. Sa besace contient aussi du lard et un gros morceau de pain noir qui vous tient au ventre.


Je suis venu aider la Normandie et le Domaine Royal, Lee, sachant que sans doute je t’y retrouverai. Même si franchement j’espérais que cela ne serait pas dans la tente de soin des Hospitaliers.

Jehan, en prononçant ces paroles affiche un sourire.

Puis il prend à sa ceinture une fiole de liqueur d’angélique de Niort qui elle aussi ne le quitte jamais. Il la tend à ElOso tandis que lui découpe de fines lamelles de jambon pour son aimée.

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Eloso
Il a toujours du biscuit, le Fortunat. Là-dessus, pas de doute, il adhère.
Après, il doute que Lee ait grande envie de mastiquer un vieux jambon, mais il ne peut en jurer.

Quant à lui , il considère, perplexe, le bout de cochon fumé que lui tend le vicomte. Qu'est-ce ? Qu'est-ce que cette nourriture tendue sans un mot ? Il a la désagréable impression qu'on nourrit ainsi un domestique, voire un animal de compagnie. Ou de garde. Nonobstant, il prend le jambon, qu'il dépose sur une jambière posée au sol.
D'une il n'a pas faim, de deux il ne se voit guère manger pendant qu'Adeline le soigne. Il ne sort pas de bien haut, mais il a tout de même reçu un soupçon d'éducation.

Mais quand arrive le flacon de liqueur, par la même voie, cette fois il décline. Il doit vraiment avoir une trogne de soiffard, qu'on lui refile sans cesse à boire.


Merci Jehan. J'ai déjà du jus de pomme, c'est moins féminin mais tout aussi réparateur.

Il désigne, d'un geste, la bouteille de calva, près de ses pieds.
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Jehan_de_proisy
Tout en s'occupant de Lee, Jehan regarde ElOso.

Manifestement ce dernier n'apprécie pas le geste amical de Jehan ou n'a pas faim ni soif. Il semble être vexé du geste ce qui désoriente le Fortunat de façon passagère. Il ne peut pour l'heure prononcer d'autres mots que ceux destinés à son Aimée...

Il doit sous peu rallier les forces de résistance aux brigands et sait son temps compté. De quoi demain sera-t-il fait? Il ne le sait mais qu'importe puisqu'il aura pu voir son épouse avant. Qu'importe le dessein d'Aristote, s'il doit périr il emportera le visage de la seule femme qui compte et comptera jamais pour lui.

Il tente un sourire à la remarque de l'Ours...


Soit grand bien te fasse ElOso et puisse le Très Haut t'accompagner et t'avoir en sa sainte sauvegarde...

Son regard inquiet se détache du Chevalier pour se reporter sur SA Chevalière/Vicomtesse, et il scrute sur son visage un signe...plus rien au monde ne compte désormais...
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Leello
ElOso a écrit:
Dites ma sœur, mes compétences médicales elles vous disent bien des choses, j’ai pas mal ausculté, et personne ne s’est plaint ! Quand aux bouts d’Angevins…. C’est du Penthièvre, c’est tellement pourri à la naissance que ca ne se liquéfie plus en mourant.


Leello sourit,

Forcément ! soit ils sont mort soit leur instinct de survie les empêchent de le faire !

Puis elle regarda son époux,


Excusez moi Jehan j'ai cru qu'il était arrivé malheur à l'un d'eux, et votre présence annonciatrice de la terrible nouvelle.

Leello n'était pas très à l'aise, elle n'avait pas pour habitude de s’épandre en public, tant au sens propre qu'au figuré, et certains de ses frères étaient mal en point et elle n'avait pas l'intention de tailler le bout de gras en plein milieu, ne voulant pas déranger les soignants et les soignés. De plus elle avait retenu les règles édictée par son époux lui même aux prémices de leur mariage.


Je crois que l'on pourrait offrir ces vivres Jehan, nous sommes dans un lieu de partage. De plus je n'ai pas encore suffisamment récupéré pour manger quoique ce soit. Puis sortons si vous souhaitez parler, je crois que je me suis assez donnée en spectacle pour aujourd'hui et j'aimerais me faire oublier.


Jehan a écrit:
Je suis venu aider la Normandie et le Domaine Royal, Lee, sachant que sans doute je t’y retrouverai. Même si franchement j’espérais que cela ne serait pas dans la tente de soin des Hospitaliers.


Aider la Normandie ... vous m'expliquerez peut être cela, mais là où vous ne vous trompez pas c'est qu'en effet il y avait de grandes chances que je sois sur place. Ensuite ... je crois qu'il ne faut pas se plaindre de me trouver dans cette tente ci, le résultat de cette bataille aurait put être plus ... définitif.
Seulement Aristote semble hésiter à me rappeler à ses côtés, cela fait deux fois en peu de temps qu'il me renvoie.


Au final le hasard faisait bien les choses, mais encore une fois c'est le Poitou qui avait guidé son époux vers la Normandie et pas le simple fait qu'elle venait de se faire broyer par une armée. Ce cher Poitou ... elle mourait sans se réconcilier avec ce duché c'était certain, et comble de l'ironie elle en était Vicomtesse.
Cela dit elle ne se battait plus contre cela, et prenait les choses comme elle venait, de toute façon ils ne seraient pas d'accord.

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Jehan_de_proisy
Jehan écoute son épouse qui également refuse toute nourriture de sa part...Décidément il est de plus en plus maladroit avec l'âge pour ne pas avoir deviné quelle serait la réponse...

Lee, c'est bien mal me connaistre que de penser que je n'ai pas déjà partagé mes vivres, mais bon laissons cela...Sortons oui si vous le souhaitez.

Jehan tente d'aider son épouse craignant néanmoins d'essuyer une nouvelle rebuffade...
Disons que l'absence de toute nouvelle de vostre part m'a inquiété au point que j'ai sauté sur l'occasion pour vous venir trouver. Si j’avais connu vostre précédente blessure sans nul doute que je fus venu…

Le Fortunat frémit à l’idée d’avoir pu la perdre sans même qu’on l’en prévienne.

Décidément soit les Hospitaliers l’avaient mis au banc de honte soit Lee elle-même avait-elle donné des instructions en ce sens.

Il attend donc patiemment la réaction de son épouse alors qu’il cherche à l’aider.

Il note le vouvoiement sans rien dire mais se sent vraiment comme un intrus et ses yeux s’emplissent de la vision de Lee sûrs qu’elle va le chasser d’ici peu…Il emportera ainsi son image lors de la prochaine bataille et advienne que pourra.

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Deedee
    -Grave ou pas mon frère il faut vous faire soigner, et tant que je suis là, que je tiens encore sur mes deux jambes, vous n’y échapperais pas.

    Le ton était sans appel malgré le sourire du médecin, et Adeline s’empressa de nettoyer tout ce sang dont elle ne savait pas vraiment s’il était du à une blessure ou s’il s’agissait de celui de l’ennemi tombé sur le champ de bataille. Heureusement à force de nettoyage et picotage, elle put découvrir avec soulagement qu’il ne s’agissait la que principalement de plaie superficielle.

    Soupirant discrètement de soulagement, elle termina ses soins par quelque noix d’un baume dont elle avait le secret écoutant d’une oreille distraite ce qu’il se passait autour d’elle et l’échange amicale entre les deux chevaliers jusqu'à sentir une étrange présence. Il lui sembla même que tout le monde autour d’eux venait se taire.
    Adeline leva rapidement la tête pour découvrir, surprise, son homologue Jehan de Proisy. Elle le salua à son tour d’un signe de tête se demandant ce qu’il faisait là, et compris bien vite l’objet de sa visite au sein des tentes médicales.

    La jeune femme ne put s’empêcher de sourire, songeant alors à son cher Duc, surement dans les armées alliées prêt à combattre. Elle songea à leur retrouvaille, de courte durée… à croire qu’il était réellement écrit qu’il ne pourrait jamais vivre ensemble… Depuis le temps qu’ils étaient séparés, qu’elle attendait, espérant toujours qu’un jour ce serait fini, qu’il pourrait vivre heureux l’un à coté de l’autre, ensemble… Un jour… Et puis la pensée soudaine de pouvoir le voir arrivé ici même dans cette tente sur un brancard lui arracha un long frisson qu’elle tenta de dissiper en s’essuyant le front d’un revers de la main.

    Tentant alors d’oublier ce qu’il se passait autour d’elle, la de Courcy termina de soigner les derniers plaies du Chevalier Eloso, s’appliquant sur un bandage avant de se relever et de lui chuchoter pour ne pas déranger Leello et son Excellence Jehan juste à coté.


    -Voilà Chevalier, quelque jour de repos, et il n’y paraitra plus.

    Elle lui adressa un sourire, se voulant rassurant, encourageant, malgré la fatigue et l’épuisement. Mais ce n’était pas le moment de flanché, pas le moment de s’apitoyer non plus. Elle avait vu arriver d’autre brancard, d’autre blessé, et notamment la petite Abigail qui s’était installée dans un coin et ne bougeait plus.

    -Je vais aller m’occuper des nouveaux blessés. Déclara-t-elle à l’ intention des deux Chevaliers. Reposez vous bien, reprenez des forces surtout, et…. Interdiction de faire le moindre effort. Je reviendrais vous voir des que j’aurais fini.

    Un air faussement sévère, même si le ton était sans appel. Gare a celui qui contredirait un médecin et encore plus un médecin normand, fatiguée, éreintée, et en manque de calva !
    Mais pas de temps à perdre, elle posa, d’un signe d’encouragement ses deux mains sur les épaules des Chevaliers, adressa un sourire à Jehan, et s’éloigna en direction d’Abigail.

    La petite s’était affalée dans un coin, et ne bougeait plus. Un peu inquiète, mais voulant soigneusement éviter de le montrer elle se baissa à sa hauteur et l’appela doucement.


    -Abigail ?

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Eloso
Ne pas bouger, pas le moindre effort... Oui mais bon, ça c'est normal qu'elle le demande, mais il sait bien que par miracle il n'a pas trop pris, et ça le frustre de rester assis là, comme une larve, alors qu'il y a tant à faire . Sous la tente, mais aussi dehors.

Enfin, il ne va pas la contrarier, et jouer le jeu un petit moment, avant de voir où il peut être utile.

La perspective de désobéir à son médecin ne l'empêche pas de la remercier chaleureusement
:

Merci , ma sœur, je vais déjà beaucoup mieux.

Il peut, du coup, se reporter à ce qui se passe à coté. L'ambiance ne semble pas des plus chaleureuses, assez éloignée du romantisme qu'aurait pu sous -entendre la situation. Mais la belle ne dort pas, et le prince n'a pas de cheval blanc.
Avouez que ça fiche un peu le décorum en l'air. De plus, la tente pue le sang et la mort, avec pour bruit de fond un concert de gémissements rien moins qu'érotiques et le ruissellement des éponges détrempées.

Il fronce le nez en entendant parler "d'aller parler dehors". Ben oui, c'est mieux qu'ici, ça on est d'accord, mais la toubib a dit "pas bouger !!". Alors, si manifestement ça ne peut pas s'appliquer à lui, puisqu'il est en forme, en revanche cela s'applique à Leello.
Ceci étant, il est incontestable que si Leello veut aller quelque part, un ordre médical ne suffit pas à la retenir. En fait il ne connait qu'une chose capable de l'en empêcher. Et encore, temporairement.


Pensif, il saisit le calva et en boit une gorgée. Une grimace plus tard, il se relève à moitié, en serrant les dents. Et achève sa translation verticale en s'agrippant à l'un des mâts, chancelant.

Il ne sait pas encore pourquoi il s'est levé, mais il l'a fait !

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