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[RP] Une éruption à Lestre

Deedee
    Après la récente invasion féminine, une nouvelle journée mouvementée attendait la petite bourgade de Lestre et son grand manoir, une journée mémorable qu’avait préparé en secret, ou presque, les drôles de Dames. Le prétexte d’une sortie entre fille n’avait été que prétexte, l’idée, tout autre, était maintenant présente sous leur yeux, sur ce petit bout de plage entre deux table bien garni sous une grand tente ouvert au 4 vents décoré de petite fleur, petit ruban, et tout le tralala ! Sans oublié les tonneaux de calva de provenance anonyme pour n’effrayer personne, les derniers ménestrels à la mode et même quelque troubadour avec leur animaux insolite !

    Oui ! Tout était paré par une journée mémorable, il ne restait plus qu’a attendre l’arrivée des premiers invités, du Héraut, et surtout…. De l’intéressé !

    Gardant un œil de temps a autres sur le ciel en espérant qu’il ne se mette pas a pleuvoir, Adeline donnait les dernières instructions tout en vérifiant ici et là que les tables étaient bien garnis.

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Floralise
Flo a reçu l'invitation de Matou et en est toute retournée.
Strmb va devenir noble !!!!
Maire et noble !!!!
Ben ça alors......

Elle se prépare, met sa plus jolie robe, natte ses longs cheveux en un chignon compliqué.
Ben vi, faut bien qu'elle ai un peu d'allure pour pareille cérémonie.
Et elle emmène sa lyre, cadeau de Strmb!

Le problème c'est qu'elle n'a pas de moyen de transport, elle n'est pas riche la Flo contrairement à ce qui se dit à Rouen et n'a pas de calèche, elle.

Se doutant que d'autres rouennais et normands vont s'y rendre elle se poste au le bord de la route et fait du " charrette stop " en levant le pouce......
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Mortemer
En se perdant mille fois, Mortemer arrive enfin à Lestre. Il a les bras chargés de légumes tout frais et un gros bouquet de fleurs de navet, car c'est tout ce qu'il a pu trouver en ce moment.
Il espère que le mot ''navet'' ne va pas offusquer Stromb, car ce mot est souvent employé de façon péjorative. mais il est Bon Homme et il en rira surement.

Soudain, il aperçoit Eleena et entend son cri... Il lâche fleurs et légumes et court vers elle pour la soutenir, disant.
-Mon dieu! Mon dieu! Eleena, ne pousse pas, ne pousse pas!
Davyxiv
Journée ensoleillée , jour de fête , parfait pour le Duc cela lui changeraient les idées et le sortirait de son bureau . L'occasion aussi de voir çà vieille marraine et son futur , ils formaient un beau duo , et puis aussi occasion de faire ripailles et de boire un peu de calva , en espérant que Adeline n'est pas emmené celui de çà ville ...


Le Duc arriva devant l'entrée du Manoir et s'approchant avec deux gardes ducaux dit à l'homme à l'entrée :

Faites annoncer que le Duc de Normandie est arrivé je vous prie .

Davy attendit alors qu'on le mène sur les lieux de la fête .
Eleena
Et mince déja qu'elle s'est trompé d'endroit on lui demande de changer de lieux ...naméhooo!!! et avec les contraction de plus en plus fort...c'est pas possible se dit elle, c'est possible il peut pas venir maintenant...puis elle vit Mortemer venir à son secours

ohh merci mon dieu!!!

Elle s'appuya sur lui puis doucement les douleur la quittèrent

Ouff, j'avais peur!!...puis elle regarda Mortemer tenant

toujours son bras
comment vas tu??

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D'âge en âge en ne fait que changer de folies
Matouminou


Tout était allé très vite depuis cette petite virée entre filles au domaine de Lestre. Sitôt la visite des lieux terminée, l'organisation plus ou moins réfléchie, l'heure de la cérémonie sonna.

Matou rentra au plus vite à Fécamp, informa Stromb de la grande nouvelle et le laissa se préparer, elle-même ne devant pas perdre une minute pour se parer comme l'évènement l'exigeait.
Toutefois, très vite, elle se rendit compte que le temps lui manquerait. Et pourtant Aristote était témoin qu'elle avait imaginé des mois durant, combien avec soin, elle choisirait, ce jour-là sa houppelande, sa coiffure...
Aussi, opta-t-elle pour une méthode originale, une grande première, la connaissant. Elle monta dans la chambre conjugale, ouvrit en grand l'armoire des houppelandes de sorties et ferma les yeux. Puis à tâtons, elle en prit une au hasard.
Rouvrant les yeux, elle s'interdit la moindre hésitation et immédiatement l'enfila. Puis, elle s'installa devant sa coiffeuse et se brossa énergiquement les cheveux qu'elle tressa. le collier que lui avait offert Stromb en Angleterre, une paire de boucles d'oreilles aussi élégantes que discrètes complêtèrent l'ensemble.
Elle termina en se pinçant les joues pour les rendre plus rouges, un soupçon de baume rouge sur ses lèvres, un trait fin de khôl sous ses yeux qui brillaient de joie, et ce fut fini.
Elle était prête et l'image que lui renvoya le miroir lui fit hocher doucement la tête en signe de satisfaction. Ses yeux étincelants, et le sourire qu'elle affichait, terminèrent le tableau: une femme heureuse et fière de son bientôt Seigneur Volcan.

Elle rejoignit les enfants qui étaient tous là pour l'occasion: Mahaut, Guillaume, Luna et Antoine. Tous les quatre étaient très excités, même le plus jeune qui, s'il ne comprenait pas le pourquoi de toute cette joie, avait, cependant saisi, que quelque chose d'exceptionnel se préparait.

Ils s'engoufrèrent tous dans la carriole et fouette cocher!
Elle espéra que Stromb, fraichement élu maire, ne tarderait pas de son côté, à se mettre en route.

Dès leur arrivée à Lestre, Mahaut et Guillaume reprirent leur rôle d'ainés, sachant que leur mère serait bien occupée. Matou les remercia d'un sourire, rassurée, et entreprit d'aller saluer les personnes déjà présentes.

Elle embrassa chaleureusement Pardy et Eleena, les remerciant, l'un des magnifiques roses qu'il avait apportées et qu'elle avait entrevues dans une charrette, l'autre, d'avoir fait le trajet malgré un état de grossesse proche du baleinisme.
Puis, elle alla saluer Mortemer, l'embrassant amicalement. L'homme savait être discret, parfois timide mais Stromb tout comme elle, l'appréciaient beaucoup.

Et puis ce fut le tour de Flo et là, Matou ne put s'empêcher de la serrer affectueusement dans ses bras en lui disant:

- Mon dieu, Flo! Depuis combien de temps ne nous sommes nous pas vues?? Que je suis contente que tu sois venue, il est si difficile de t'arracher à la capitale!! Merci d'être là!

Elle senti alors qu'on se racler la gorge derrière elle et se retourna. Un garde était là qui semblait vouloir lui parler. Il semblait également perdu et hésitant.
Elle lui lança un regard interrogateur:

- Oui? vous cherchez quelqu'un?

Il s'avança, s'inclina et lui répondit:

- Dame, le duc de Normandie est là! il attend au...ahem...portail...

Matou en resta bouche bée. Elle réprima de justesse un juron et bousculant le garde, courut jusqu'à l'entrée du domaine, en oubliant ses délicates bottines, retroussant sa houppelande afin de mieux courir. Bref, elle oublia toute tenue et retenue que son titre aurait exigé à ce moment là.
Et c'est essoufflée, qu'elle arriva au portail, qu'elle ordonna qu'on l'ouvrit et qu'elle regarda Davy, sur son cheval, avec un grand sourire. Pour le coup ses joues étaient rouges d'avoir couru, et c'est avec un léger essouflement qu'elle lui dit:

- Davy!! Ta Grâce!! je suis... heureuse que tu aies trouvé un moment pour nous faire l'honneur de ta visite.

Et de faire une gracieuse révérence parce qu'il était le duc de Normandie tout de même.

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Kathryn.brehnian
Les préparatifs désormais achevés, le lieu de la cérémonie commençait à se remplir. Kathryn avait vu Matou revenir, habillée avec élégance. Un bref instant elle posa les yeux sur sa tenue simple, et puis haussa les épaules. Qu'importe, ce n'était pas sa journée, et au moins ne devait-elle plus revêtir le tabard héraldique. Cette idée la ramena aux protagonistes de la cérémonie à venir, et elle se mit à la recherche de sa cousine.

Au passage, elle aperçut Davy qui arrivait, et qu'elle salua de la tête, bien que celui-ci soit sans doute trop loin pour percevoir son salut. La jeune femme crut également reconnaître une autre silhouette rouennaise mais sans certitude, elle remit les bavardages à plus tard. Elle sourit également à la femme enceinte et l'homme l'accompagnant qu'elle croisa en chemin.

Ad', sais-tu quand Perrinne doit arriver ? Et tu penses que nous attendons encore beaucoup d'invités ?
Elle engloba du regard leurs préparatifs, et hocha la tête satisfaite, pourtant cela ne sembla pas convenir pleinement à Adeline qui ne quittait pas les lieux.
Tu vas me faire le plaisir de me laisser gérer cela pendant la durée de la cérémonie. Toi, en tant que suzeraine, tu a d'autres choses plus importantes à faire. Sans attendre de réponse, elle l'incita à remonter vers la route, d'où arrivait les petits groupes.
Allez, ouste, va accueillir tout ce petit monde. Je m'occupe du buffet, des boissons, et, avec un sourire amusé, elle contempla un instant qui semblait indécis entre éclaircie et nuages menaçants, du plan de repli à l'intérieur s'il se met à pleuvoir. De toute manière, je ne connais pas la moitié des invités, alors cela m'occupera.

Et puis soyons honnête, s'installer à proximité des boissons en Normandie, c'est encore le moyen le plus certain pour que chacun vienne par là, et pour discuter avec tous sans même avoir besoin de se déplacer.
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Davyxiv
Quelques instant après avoir prévenu de son arrivée , Davy attendit quelques minutes , puis la une drôle de scène se déroula , Matou arriva en courant pied nues et houppelande retroussée . Il regarda les deux gardes qui étaient avec lui, puis ils se mirent à rire ensemble en la voyant faire .

Citation:

Davy!! Ta Grâce!! je suis... heureuse que tu aies trouvé un moment pour nous faire l'honneur de ta visite.



Bonjour Marraine , enfin Dame de Guiberville , ce n'est pas raisonnable de courir comme cela à ton age voyons pense à ton coeur . J'ai cru qu'il y avait le feu au lac en te voyant venir ainsi , ou bien tu étais pressé de revoir ton neveu ? rit *

Je t'en prie c'est normal , je tenais à être présent et puis je pense que cette petite fête va être très agréable , Stromb est pas trop stressé ?
Matouminou


Arfff....ils se moquaient, en plus! Le Duc et les gardes aussi. Elle lança un regard noir aux gardes qui reprirent aussitôt leur air impassible et lança à Davy:

- Laisse mon coeur tranquille, il est en pleine forme! Stromb y veille!
Mon volcan stressé?? euh...

Tiens, curieusement, elle ne s'était pas posée la question. Elle l'avait vu rarement, pour ainsi dire jamais, stressé. Il valait mieux d'ailleurs, elle stressait pour deux parfois.

Elle se mit à rire:

- Je crois qu'il trépigne plutôt, il a hâte et moi aussi!

Tout en parlant, elle avait saisi les rênes du cheval et elle les secouait, toute à sa joie, sans se rendre compte que le cheval roulait des yeux et avait dangereusement rabattu ses oreilles en arrière.

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Mortemer
Mortemer, Eleena accrochée à son bras franchit, arriva devant l'entrée du manoir.
Il était très pâle. Oui, Eleena lui avait fait peur et il avait bien cru faire office de sage femme, ou de s'évanouir à la vue du sang. Heureusement, elle allait mieux et maintenant il y aurait du monde pour lui venir en aide.

Eleena lui dit:
Citation:

comment vas tu??

Et il répondit qu'il allait bien. Mais son regard était ailleurs, vers la demeure splendide, somptueuse à ses yeux. une architecture raffinée sertie comme un joyaux dans la verdure du parc. Il regretta un instant de n'être pas mieux vêtu. Rhaaa! toujours cette même cape cachant un peu ses vêtements qui commençaient à devenir loqueteux. Mais, il chassa vite cette pensée, après tout ce n'était pas lui le héros de la fête...

Sa bouche s'ouvrit encore plus quand quand il aperçut ce personnage... "... le Duc de Normandie..." chuchotait-on autour de lui avec respect! Et Matouminou qui semblait si bien le connaitre!
Vêtu de soie chatoyante, il était splendide. Cependant, Mortemer lui trouva un air aimable, il portait sur les gens un regard bienveillant ce qui est bien rare chez les gens de son rang.

Laissant Eleena se diriger vers ses amies, il se fondit dans la foule, heureux du spectacle auquel il allait assister.
Deedee
    Le calva était frais, le jambon ne s’était pas encore fait la mal, malgré les autres jambons sur pattes grognant de temps a autre en amont de la fête, les galettes n’était pas trop ramolli par l’humidité de la mer, et les mouettes restaient sagement a bonne distance, bref, tout était prêt, archi prêt, et plus que prêt, et plus l’heure avançait plus la Vicomtesse se sentait nerveuse !

    -Perrinne ? Hum… incessamment sous peu je dirais, quant aux invités, j’ignore combien Stromboli en a invité. Peut-être toute la Normandie qui sait.

    Elle se mit à rire, plus pour cacher sa nervosité qu’autre chose. Ce n’était pourtant pas là son premier vassal, mais allez savoir pourquoi, celui là était un peu particulier…

    -Non mais ça va aller Kate, je t’assure, tu n’a pas besoin de t’occuper de tout, je vais réussir à gérer… Balbutia-t-elle nerveusement en se triturant les mains. J’aimerais plutôt que tu reste près de moi…

    Devait-elle lui avouer qu’elle avait tout a coup un énorme trou de mémoire sur le déroulement d’une tel cérémonie ?

    -Kate ! Au s’cours ! Faut tout annuler ! C’est pas possible autrement !

    Cette fois c’était la panique ! Son regard affolé se posa sur sa cousine et sa main s’agrippa à son bras…

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Matouminou


Matou échappa de justesse à un coup de dents du cheval ducal, et elle laissa un lad s'occuper de la monture du duc.
Elle entraina Davy jusqu'à l'endroit où se déroulerait la cérémonie, et, avec un grand sourire, elle lui vanta la beauté du paysage:

- Regarde ça! n'est ce pas reposant cette mer à perte de vue? Mais, je te laisse admirer tout à loisirs, il me faut aller voir Adeline.

Elle savait qu'il ne resterait pas bien longtemps tranquille, car, beaucoup, pour ne pas dire tous, le connaissaient et ne tarderaient pas à venir le saluer comme la coutume l'exige.

En arrivant à hauteur de sa filleule que Kathryn avait rejoint, elle sut immédiatement que celle-ci était en train de perdre pieds, et l'appel au secours lancé à Kate ne fit que confirmer cette impression:

Citation:
-Kate ! Au s’cours ! Faut tout annuler ! C’est pas possible autrement !


Elle ne put s'empêcher de sursauter:

- Euh....tu plaisantes là, j'espère? Regarde les invités arrivent, même notre bon duc est là, et puis, on a mis les les grands plats dans les petits plats....hum...enfin, c'est peut-être l'inverse remarque...Bref, y'a à manger, à boire...tout va bien se passer...

Elle aussi commençait à sentir la nervosité la gagner...elle répéta:

- Tout va bien se passer....

Et elle poursuivit pour elle-même:

- Y'a pas de raison!!

En fait, elle espérait que Stromb ait bien compris le plan qu'elle lui avait fait, et fit une grimace, elle était nulle en dessin, encore plus en géographie. Un doute l'assaillit, avait-elle bien précisé le nom du domaine?

Elle plaqua un sourire sur son visage. Toujours rester sûre de soi, et ne jamais se départir de son bel aplomb.

- Il ne devrait pas tarder...

Puis regardant Kate et Adeline, elle ajouta, sur un ton rieur:

- Dites moi ce qu'il faut que je fasse! Je vois que Kate surveille le calva, c'est une sage précaution, dès fois qu'il s'envole...

De temps à autre, elle jetait un oeil vers la grande allée, espérant voir apparaitre son volcan.

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Stromboli
A Fécamp, dans le bureau du maire...


Stromb s'était levé tôt, comme tout les jours depuis son élection. Il avait trouvé là une occupation nouvelle, prenante, voire même passionnante ! Et il s'était attelé à la tâche avec ardeur. Tellement motivé qu'il en avait d'ailleurs oublié la cérémonie de son propre anoblissement...

Dans le bureau, un calme serein régnait, troublé seulement par le crissement de la plume qui courrait sur l'un des nombreux parchemins que Stromb rédigeait. Courrier, feuille de compte, prévisions... Il avait le cerveau en ébullition... Euh... Éruption, pardon.

Mais le calme fut de courte durée. Soudain la porte s'ouvrit à la volée, s'écrasant dans une volée de bois contre le mur de la pièce, écrabouillant au passage le garde qui se trouvait là. Stromb sursauta violemment et s'accrocha à son fauteuil. Les yeux écarquillés, le coeur battant à toute allure dans sa poitrine, il posa son regard ahuri sur le nouvel entrant. Didier se trouvait là, dans l'entrée, rouge comme un boeuf, essoufflé, dégoulinant de transpiration. Il s'avança dans la pièce en cherchant bruyamment son souffle. Ses mains très moites vinrent se poser sur le magnifique bureau que Stromb avait lui même retapé.

Stromb regarda Didier, son indéfectible comparse, boulet de première catégorie, mais tellement indispensable. Il était grand, l'air niais, et ce jour-là ses cheveux étaient encore plus mal peignés qu'à l'habitude. Le maire, qui avait eu bien du mal à calmer la peur qu'il avait eu, réussit enfin à articuler quelques mots :

- Mais euh... Didier... T'es complètement malade ??? Tu as écrasé mon garde, regarde il est encastré dans le mur !! Comment je vais faire pour le sortir de là moi maintenant !! Pis franchement regarde un peu.. T'as vu la fissure dans le mur ??? Et t'es mains !!! Enlève tes mains gluantes de mon bureau, arghhhh....

Entre énervement et sentiment d'être blasé, Stromb s'arrachait les cheveux. Mais Didier, qui ne se démontait absolument jamais, lui rétorqua :

- M'ssire Stromb... Y'a qu'vot' fête elle s'déroule sans vous et qu'tout l'monde vous attend !

Stromb ouvrit la bouche, prêt à l'envoyer paître. Seulement les mots s'éteignirent dans sa bouche et son visage se figea. Ce fut alors d'autres mots qui sortirent, très naturellement....

- Ohhhhh put... de bordel de m.... !!!! La cérémonie !!!! Tu pouvais pas le dire plus tôt ???

Stromb sauta sur ses pieds et ramassa ses affaires à la hâte, tandis que Didier grimaçait..

- Faudra vous z'entraîner à l'dire autrement parsque c'pô admis d'parler comme ça ch'les nobles...

Stromb étouffa un juron et râla. Il avait pris une petite malle dans laquelle il avait prévu ses habits de cérémonie. Il se changerait durant le trajet, cela lui éviterait de perdre trop de temps. Il attrapa Didier par le bras et l'entraina avec lui, claquant la porte derrière eux, le garde assommé tombant par terre la tête la première dans un vacarme de taule déglinguée...



A Lestre...


Dans la carriole municipale qu'il avait emprunté à la mairie, qui arborait d'ailleurs fièrement le slogan "FECAMP C'EST TROP GEANT", Stromb avait terminé de se changer. Didier était devant et tenait les rennes. Stromb surveillait le chemin, car il serait bien capable de les amener en Bretagne... Le rouergat laça ses bottes bien cirées, bomba son chapeau et lissa la plume qui s'y trouvait à la cime. Un coup de main dans ses cheveux pour veiller à ce qu'ils soient à peu prêt maîtrisés, et il était bon. Son regard brun balaya le paysage.. Jamais il n'était allé par ici, pourtant cela ressemblait bien au plan que lui avait fourni Matou.

Soudain, il apparut sur leur route une grande bâtisse, nichée confortablement dans un bel écrin de verdure, les vagues venant lécher une plage située tout à côté. Il ouvrit grand les yeux... Ainsi c'était cela, Lestre.. Il n'avait jamais vu son futur domaine, seulement imaginé. Mais vu en vrai, il lui semblait plus beau encore, plus grand.. Il regarda le terrain autour et avait du mal à y croire. Heureusement, Didier avait gardé les pieds sur terre et s'était engouffré dans la petite allée menant au portail.

Autour d'eux, les arbres semblaient observer le nouveau venu, curieux et calmes. Stromb enregistrait tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il ressentait, la sensation d'être comme... chez lui.

Il arrivèrent devant l'imposante grille d'entrée et la carriole s'immobilisa. Stromb ouvrit la porte et sauta à terre, roula des yeux en voyant la tentative de Didier de lui ouvrir comme on fait aux Seigneurs.

- Ah non, pas à moi hein...

Il posa son chapeau sur sa tête, ajusta sa chemise et son par dessus en fourrure, ses manches, et mis son épée à sa ceinture. Un roulement d'épaule décontracté et il s'avança avec son ami. Des gardes étaient là, apparemment le Duc était déjà arrivé.. Il se présenta :

- Je m'appelle Stromboli, je suis attendu.

Après quelques vérifications, les gardes le laissèrent entrer. Il franchit donc la grille et remonta l'allée qui menait au manoir d'un pas assuré et décontracté, Didier faisant un peu contraste à ses côtés. Les gens semblaient regroupés sur la plage, papotant, buvant, s'exclamant, paniquant... Il jeta un dernier coup d'oeil sur la bâtisse et la mer en face... C'était tout bonnement magnifique.

Il prit une grande inspiration et se décida à faire son apparition parmi les invités. Il lança d'une voix forte :

- Bonsoir LESTRE !!
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Perrinne
Oui bah Perrinne, elle était toujours dans une colere noire face au travail qui s'amoncelait et la désaffection de certains. Toujours énervée de l'incompétence et du manque de fiabilité d'autres. Ajoutez à celà qu'elle était sur la route suite aux directives de son Ordre et que faire demi tour au pied levé n'était pas franchement fait pour aider quand vous vous remettiez de relevailles plus que douloureuses. Il était très probable qu'elle ait à prendre à nouveau du repos plusieurs jours, voir plusieurs semaine pour s'en remettre de cette chevauchée au travers de la Normandie.
Alors non, Perrinne n'était pas de bonne humeur. La Normandie n'ayant ni héraut ni poursuivant, elle devait faire le témoignage. Fichu manque de fiabilité.... Et La Haye n'téait pas la porte à coté.

N'étant donc pas du tout dans l'ambiance du jour et les cérémonies d'octroi étant pour elle quelque chose devenu totalement anodin à la longue, voir meme une corvée parfois, elle se fit conduire au pupitre prevu pour son office et commenca à déballer son écritoire. La cape hospitaliere suffirait à la protéger de la brise d'automne et la tenue de voyage dessous qui l'accompagnait durant la majorité de ses chevauchees liés à son office héraldique bien que plus pratique que jolie suffirait : on ne la verrait pas.

Elle n'avait pas envie de jouer au "bonjour comment vas tu" que personne n'écoute et où chacun répond de manière superficielle. La plaie était encore trop présente, au propre, au figuré. Ces mondanités, c'était trop pour elle. Finalement les retraites avaient au moins ce point positif. D'autant plus avec ce qui se profilait à l'avenir. Et si ca ne plaisait pas, tant pis, qu'ils aillent au Sans Nom... la cérémonie étant alors reportée Sine Die vu le manque d'effectifs internes.
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Pardallian
pardy s'etait perdu comme a son habitude,mais il alla chercher sa femme et enfin ils arriverent a la petite fete qui se preparait,ils apercurent Matou et d'autres personne ,il y reconnut Deedee,et plusieur autres amies,et amis,il allerent dire bonjour a tout ce beau monde,mais comme a son habitude pardy n'y etait pas a son aise.,il se mit un peu en retrait.heureusement Val etait la ,ouf
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