Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Une éruption à Lestre

Matouminou


Citation:
- Bonsoir LESTRE !!


La voix familière la fit se retourner et elle sourit devant l'apparition de son compagnon, son volcan, comme elle aimait à dire. Il était beau dans sa tenue de circonstance et elle se dit qu'il portait le couvre-chef avec élégance. Bien sûr, une petite voix lui soufflait qu'elle n'était pas objective.
Elle se dirigea vers lui et, arrivée à sa hauteur, elle effleura sa bouche de ses lèvres, baiser furtif, non qu'elle n'eut pas envie qu'il soit plus prononcé, mais elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise. Puis glissant un bras sous le sien, tout en l'entrainant vers sa future suzeraine, elle lui murmura:


- Je suis heureuse de partager cet évènement avec toi...tout le monde t'attend, je crois même que Adeline est en panique complète!!


Elle s'interrompit lorsqu'elle vit celle sur qui reposait toute la cérémonie arriver. Elle serra le bras de Stromb:

- Oh! voici Perrinne...arfff...elle ne semble pas de très bonne humeur...

De fait, sans saluer quiconque, Perrinne s'était installée derrière le pupitre bien en vue de tout le monde.
Matou regarda Adeline, sans trop savoir quoi faire. Elle venait de se rendre compte que la dernière cérémonie d'anoblissement à laquelle elle avait assisté remontait à des années en arrière et qu'elle n'avait aucun souvenir de son déroulement.

_________________












Kathryn.brehnian
Rester aux côtés de sa cousine plutôt que de superviser le buffet, pourquoi pas ? Après tout, la plupart du temps du moins, Kathryn est plutôt conciliante. Mais devoir gérer une crise de panique à la dernière minute, elle n'a pas signé pour.

Tout annuler, vraiment ? La blonde oscille entre amusement et un total dépit devant l'attitude de sa cousine. Celle-ci pouvait en général garder un sang-froid exemplaire sur les champs de bataille ou entourée de malades, mais les cérémonies en tout genre avait le don de la mettre dans un état que ne comprenait pas bien Kathryn.
Néanmoins, avant même que celle-ci ne puisse ouvrir la bouche pour lui remonter les bretelles, Matou arriva et, à sa manière, tenta de réconforter Adeline. Kathryn opina du chef, et dans un sourire confirma les propos de celle-ci :


Tu as entendu Matou, tout ira bien.

Elle attendit que cette dernière se soit éloignée de quelque pas pour poursuivre, plus sérieuse.
De toute manière, sans vouloir te mettre la pression, cela me semble un peu tard pour annuler. Ou en tout cas ne compte pas sur moi pour aller annoncer à tout ce petit monde que tu as changé d'avis, qu'ils peuvent rentrer chez eux, et que Matou ne pourra pas épouser l'homme qu'elle aime à cause de toi.
Argument imparable aux yeux d'Adeline, et Kathryn ne l'ignore pas. Disant ces mots, elle se retourna pour découvrir les nouveaux arrivants, et revint à sa cousine.

Je suis sûre que tu as soigneusement pesé ta décision, alors dis moi ce qui te panique autant. Tu as dix minutes, après, tu n'as pas le choix, tu as un hommage à entendre. Alors, qu'est-ce qui ne va pas ?

Tout en débitant son argumentaire, elle versa dans une coupe une bonne rasade de calva (oui, oui, de Dieppe) et le plaça dans la main d'Adeline.
_________________
Deedee
    ]Tout va bien se passer, tout va bien se passer…. Oui mais non ! Elle savait plus la brune ! Le black out total dans sa p’tite tête ! Elle n’avait pas révisé avant de venir, et l’interro surprise qui n’était pas une surprise tombait au mauvais moment ! Pi cétou !

    Donc non, ce n’était pas possible, fallait renvoyer tout le monde et recommencer une autre fois ! Et telle une petite fille faisant un gros caprice, Adeline pinça les lèvres, et regarda sa cousine du coin de l’œil. Elle avait raison, elle le savait, Perrinne venait d’arriver en plus, et vu son état, cela aurait été grotesque de tout annuler maintenant. Et puis… toute cette nourriture, les cochons sur pattes, le calva… Elle ne pouvait pas non plus tout gâcher comme ça…
    Et puis Matou qui semblait tellement heureuse…. Stromboli si impatient… Depuis le temps qu’elle attendait pour en faire son vassal sans parler de…

    Argggg ! Mais pourquoi elle avait une cousine qui trouvait toujours les mots qu’il fallait pour la toucher ! Grmpf !


    -C’est pas juste Kate ! Tu fini toujours par gagner !

    Petite moue boudeuse, petit regard ici et là, un signe de la main pour inviter Perrinne à les rejoindre, et elle fini par se pencher vers sa cousine pour lui confier ses craintes.

    -J’sais plus c’qu’il faut dire Kate… Ça l’fait pas pour une future suzeraine, mais j’ai oublié tout les mots qu’il faut !

    Ça… c’était dit, et cela laisserait loisir à la cadette de se moquer de son ainé. N’attendant donc pas le couperet moqueur, Adeline vida son verre d’une traite pour se donner du courage et s’approcha de Perrinne qui avait l’air… de fort méchante humeur !

    -Soit la bienvenue « Saint Jean » je suis désolée de te solliciter comme cela, mais nous attendions ce moment depuis bien longtemps… Puis se penchant discrètement à son oreille, elle lui murmura quelque mot, non plus en tant que noble à Héraut, mais plus… d’une amie à une autre.
    -Je te remercie sincèrement d’être là… mais je m’en voudrais que tu t’épuise d’avantage. Si tu ne veux pas que je joue mon rôle de médecin casse pied, je te conseille de rester assise et couverte…

    Un léger sourire, espérant se faire pardonner de l’avoir embarqué la dedans, et Adeline prit place. Un dernier regard vers sa cousine pour s’assurer qu’elle était par là, et la cérémonie commença.

    -Dames, Messires, je vous en prie, vous aurez tout le loisir de vous en mettre plein la panse dans les heures à venir, mais pour le moment….
    Stromboli, est ce que tu veux approcher je te pris ?

_________________
Stromboli
Stromb avait salué ses amis un à un, content qu'ils aient pu venir. Il s'était retenu d'envoyer des cartons à tout le monde, surtout en voyant les yeux éberlués de Matou. Il salua aussi Adeline, souriant largement, puis Perrinne qui semblait un peu énervée. Il s'était glissé aux côté de Matou et avait pris un verre. Il ne se lassait pas d'observer le domaine, les yeux pétillants.

Soudain, il entendit la voix d'Adeline :


Citation:
-Dames, Messires, je vous en prie, vous aurez tout le loisir de vous en mettre plein la panse dans les heures à venir, mais pour le moment….
Stromboli, est ce que tu veux approcher je te pris ?


Il fut tiré de sa rêverie.. Il posa donc son verre et s'approcha de sa future suzeraine. Il se planta à quelques pas devant elle et sourit.

Je suis là, tout à toi ^^
_________________
Deedee
    Il était là, il était tout a elle, et aller savoir pourquoi, la de Courcy mourrait d’envie à l’instant même de lui sortir une bêtise…. Plus grosse que la grosse Marthe qui lui servait de cuisinière. Un truc du genre… « Tout a moi ? Tu es sûr ? Matou risquerait d’être jalouse. » Pas sûr que cela fasse très sérieux en pleine cérémonie d’anoblissement. Pas sûr non plus que cela soit au gout de tout le monde. Et pourtant….
    Mouarf ! Un peu d’sérieux tout de même !

    Adeline déglutit un instant avec peine, cherchant ses mots pour la situation, des mots sérieux, mais surtout… des mots qui pourrait traduire ce qu’elle avait au fond du cœur pour le moment présent, pour l’homme présent devant elle. Elle avait à la fois tant à dire, et rien. Tant sur tout ce qu’elle pensait de cet homme, tout ce qu’il avait fait et faisait encore, tout ce qu’il représentait aussi et… rien… rien qui ne dévoilerait un peu ce qu’elle cachait derrière son armure invisible….

    La jeune vicomtesse regarda un instant son futur vassal, posant son regard ensuite sur sa marraine, sa cousine, l’assemblée, pour ensuite le reposer sur Stromboli.


    -Stromboli… Si nous sommes réunis aujourd’hui….

    Regard vers l’assemblée, un autre vers Matou, retour vers Stromboli.

    - Non, ce n’est pas pour un mariage. Enfin pas encore ! En tout cas ce n’est pas moi qui le présiderais….

    Léger sourire en se mordant les lèvres pour ne pas rire, et Adeline enchaina.

    -Plus sérieusement… J’ai voulu cette cérémonie aujourd’hui Stromboli, simplement pour te prouver ma reconnaissance, mon admiration également, et surtout, te prouver ma confiance.
    Non seulement tu as su prouver aux yeux de tous que tu étais un véritablement Normand en acceptant sans broncher de boire du calva tout les jours et surtout de reconnaitre qu’il était excellent….


    Un petit regard sadique sur son futur vassal suivis d’un large sourire et d’un petit signe du doigt pour lui signifier de ne pas broncher. Et la future suzeraine continua sur sa lancée.

    -Tu as également su montrer ton attachement pour ton duché d’adoption en t’y investissant, en le protégeant, et ce… malgré les difficultés et les mauvaises langues. Tu penseras peut-être que tout cela n’est rien, que c’était bien normal, mais pour moi, c’est important, tu sais à quel point j’aime ce duché… A quel point…

    Elle s’arrêta un instant, préférant ne pas continuer sa phrase et ses pensées. Il savait, d’autre le savais aussi, il n’était pas besoin de s’égarer de la sorte. Adeline lui sourit simplement, et continua.

    -Stromboli, tu aimes la Normandie, tu aimes le calva, et tu as su le prouver bien plus que certain se disant « normand ».
    Mais surtout… surtout… Et rien que pour cela, tu auras à jamais ma reconnaissance et mon admiration… tu as redonné le goût de vivre à une personne chère à mon cœur. Il y a quelque temps, J’ai vu une jeune femme au bord du gouffre, prête à se laisser plonger dedans, aujourd’hui, grâce à toi, je la vois resplendissante, épanoui, heureuse, comblée.
    Grâce à toi…


    Une léger pause, c’est qu’elle commençait a se dessécher la Vicomtesse et a sentir une petite boule d’émotion dans le fond de la gorge… Evitant donc de croisé le regard de sa marraine, la de Courcy plongea son regard sur Stromboli et poursuivi encore un peu.

    -Pour toute ces choses Stromboli, pour ton dévouement, pour ta loyauté, pour ta persévérance, ta patience, j’aimerais aujourd’hui te prouver ma reconnaissance, et te confier ces terres sur lequel nous sommes réunis, Lestres n’a pas seulement besoin d’un Seigneur. Lestres a besoin d’une personne qui saura l’entretenir, la faire prospérer mais surtout… la protéger. Je n’ai pas seulement besoin d’un vassal, j’ai besoin aujourd’hui d’une personne qui saura me promettre de m’aider et me conseiller, en tout temps, toute circonstance. Qui puisse me promettre sa fidélité même dans les épreuves. Une personne digne de représenter Valognes.
    Stromboli… Acceptes tu d’être cette personne ?

_________________
Stromboli
Stromb n'avait pas prononcé ses mots par hasard. Le "je suis tout à toi", pas tellement de circonstance dans une telle cérémonie, tendait à amener une touche de légèreté. Il su, en regardant Adeline, qu'elle se retenait de dire certaines choses et de rigoler. Stromb dû faire de même, même s'il n'arriva pas à masquer le petit sourire qu'il avait au coin des lèvres. Non, ce n'était pas le moment de rigoler... Arfff

Stromb se reprit, dans le silence volontaire marqué par Adeline qui cherchait ses mots. Il la regardait sans faillir, et dans ses yeux brillait une lueur d'amitié sincère mêlée à une certaine émotion.


Citation:
- Non, ce n’est pas pour un mariage. Enfin pas encore ! En tout cas ce n’est pas moi qui le présiderais….


Lui qui voulait rester sérieux, c'était raté. Il se mordit la lèvre pour ne pas rire, regarda un instant les nuages pour se reprendre, et finalement reposa son regard sur sa future suzeraine.

Citation:
-Plus sérieusement… J’ai voulu cette cérémonie aujourd’hui Stromboli, simplement pour te prouver ma reconnaissance, mon admiration également, et surtout, te prouver ma confiance.
Non seulement tu as su prouver aux yeux de tous que tu étais un véritablement Normand en acceptant sans broncher de boire du calva tout les jours et surtout de reconnaitre qu’il était excellent….


Stromb retrouvait son sérieux au fur et à mesure des paroles d'Adeline. Il était ému par ses dires, et hocha presque imperceptiblement la tête. Mais lorsqu'elle arriva à la partie calva... Il s'étrangla ! Excellent ? Lui qui avait bien failli en mourir ! Stromb, offusqué, voulu se rebiffer...

Euhh je.... Arffff

... Mais c'était sans compter sur le petit signe d'Adeline qui lui intimait le silence. Il ferma la bouche, et se tut.

Groumpf... Gglbmlgbmlgbml...

Il se tut oui, mais ne put s'empêcher de râler en sourdine. Mais cela ne dura qu'un très court laps de temps, car Adeline avait continué sur sa lancée.

Citation:
-Tu as également su montrer ton attachement pour ton duché d’adoption en t’y investissant, en le protégeant, et ce… malgré les difficultés et les mauvaises langues. Tu penseras peut-être que tout cela n’est rien, que c’était bien normal, mais pour moi, c’est important, tu sais à quel point j’aime ce duché… A quel point…


Il écouta donc. Il était manifeste qu'Adeline aimait son duché. Il était le premier à hurler lorsque à ses oreilles parvenaient les mauvaises paroles de mauvaises langues, celles-là même qui avaient craché sur Adeline, et qui l'avaient laissée dans un piteux état quelques mois plut tôt. Stromb savait le travail qu'elle faisait, son acharnement, et aussi les valeurs qu'elle avait. Les mêmes que lui. Pour cela et pour tant d'autres raisons, elle pouvait être assuré qu'il lui serait fidèle jusqu'au bout, tranchant les mauvaises langues les unes après les autres, faisant lui aussi preuve d'un esprit sadique quand il le fallait.

Citation:
-Stromboli, tu aimes la Normandie, tu aimes le calva, et tu as su le prouver bien plus que certain se disant « normand ».
Mais surtout… surtout… Et rien que pour cela, tu auras à jamais ma reconnaissance et mon admiration… tu as redonné le goût de vivre à une personne chère à mon cœur. Il y a quelque temps, J’ai vu une jeune femme au bord du gouffre, prête à se laisser plonger dedans, aujourd’hui, grâce à toi, je la vois resplendissante, épanoui, heureuse, comblée.
Grâce à toi…


Il sourit largement. Il est vrai que sans la personne en question, lui aussi ne serait plus là en ce jour pour parler de tout ça. Car c'était bien grâce à elle qu'il était toujours parmi les vivants, et plus vivant que jamais.

Stromb senti l'émotion chez sa future suzeraine. Pour ne pas qu'elle se sent mal-à-l'aise sous son regard, il baissa légèrement les yeux. Il attendit qu'elle repose son regard sur lui pour la regarder à nouveau.


Citation:
-Pour toute ces choses Stromboli, pour ton dévouement, pour ta loyauté, pour ta persévérance, ta patience, j’aimerais aujourd’hui te prouver ma reconnaissance, et te confier ces terres sur lequel nous sommes réunis, Lestres n’a pas seulement besoin d’un Seigneur. Lestres a besoin d’une personne qui saura l’entretenir, la faire prospérer mais surtout… la protéger. Je n’ai pas seulement besoin d’un vassal, j’ai besoin aujourd’hui d’une personne qui saura me promettre de m’aider et me conseiller, en tout temps, toute circonstance. Qui puisse me promettre sa fidélité même dans les épreuves. Une personne digne de représenter Valognes.
Stromboli… Acceptes tu d’être cette personne ?


Stromb laissa planer un tout petit moment avant de répondre. Quand Adeline lui avait proposé l’anoblissement presque une année auparavant, il avait été assez méfiant, sur la défensive même. Dans ses principes figurait une chose marquée en rouge vif : une reconnaissance, telle qu'elle soit, se mérite et n'est jamais acquise. Et Stromb aurait refusé tout net anoblissement s'il n'avait été que de "complaisance". Le temps avait fait son oeuvre, son travail aussi, et aujourd'hui il était rassuré sur les motivations de sa future suzeraine.

C'est donc avec un sérieux rare chez lui, qu'il lui répondit :


Oui, je le veux.

Un sourire en coin s'étira sur ses lèvres, et il s’efforça à garder son sérieux malgré l'éclat rieur dans ses yeux. Décidément...
_________________
Matouminou


Et bien, ça commençait bien! Voilà que Stromb se disait tout à sa future suzeraine, et voilà que cette dernière affichait un petit sourire amusé.
Un grand sourire éclaira le visage de Matou. Elle savait sa filleule prompte à rire dès que la situation le permettait, et fut heureuse que la cérémonie débute sur un ton plutôt léger.
Elle fut heureuse que l'ambiance soit à la détente. Souvent ce genre de cérémonie pouvait ce rêvéler mortellement ennuyeuse.

Adeline pousuivait et Matou sut qu'elle n'arriverait pas à tenir la promesse qu'elle s'était faite, rester impassible et contenir ses émotions.
Comment, en entendant les paroles d'Adeline, aurait-elle pu retenir le profond bouleversement qui montait en elle?
Elle baissa la tête, tentant tant bien que mal de retenir ses larmes, se disant que décidément, toujours, on lirait en elle comme dans un livre.

Ayant plus ou moins réussi à se ressaisir, mais les yeux encore bien trop brillants pour qu'on ne devine pas qu'elle luttait pour ne pas pleurer, elle hochait la tête doucement au fur et à mesure que sa filleule faisait son discours, comme pour confirmer tout ce qu'elle disait. Oui, Stromb était quelqu'un de bien, oui, on pouvait lui faire entièrement confiance, oui, il avait bu sans rechigner cet infâme calva dieppois...et oh oui, il l'avait fait renaitre, elle qui s'apprêtait à entrer au couvent pour sûrement ne plus jamais en ressortir.

Des images de leur rencontre, de leurs discussions, de cette soirée où leurs coeurs avaient su qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, lui revinrent à l'esprit...La vie les avait tous deux meurtris, mais aujourd'hui, elle savait qu'ils avaient pris leur revanche, faisant un pied de nez à tout ceux qui n'avaient guère donné cher de leur amour...à tous ceux qui n'avaient eu de cesse de vouloir les voir séparés...

Elle chassa ces dernières pensées, et regarda son Volcan. Il affichait un visage tranquille et sur ses lèvres planait un léger sourire. Ce sont ses yeux pourtant qui trahissaient son émotion. Cela n'aurait pu échapper à Matou. Bien souvent, il lui suffisait de plonger ses yeux dans les siens pour savoir ce qu'il pouvait ressentir: yeux de braise virant sur le sombre...la colère ne tarderait pas à éclater...yeux de braise pétillants et là, c'était l'éclat de rire qui n'était pas loin...yeux plus clairs qui se posaient sur elle avec une infinie douceur, et elle savait qu'il était heureux...Des nuances, dans les yeux du Volcan, il y en avait de nombreuses....

Elle n'avait pu s'empêcher de rire doucement au passage du calva. Qu'il ne râla pas plus que ça, la fit encore plus rire. Il est vrai qu'Adeline avait mis la barre très haut.

Le discours se poursuivait avec ce moment solennel où la future suzeraine fait sa demande:


Citation:
Pour toute ces choses Stromboli, pour ton dévouement, pour ta loyauté, pour ta persévérance, ta patience, j’aimerais aujourd’hui te prouver ma reconnaissance, et te confier ces terres sur lequel nous sommes réunis, Lestres n’a pas seulement besoin d’un Seigneur. Lestres a besoin d’une personne qui saura l’entretenir, la faire prospérer mais surtout… la protéger. Je n’ai pas seulement besoin d’un vassal, j’ai besoin aujourd’hui d’une personne qui saura me promettre de m’aider et me conseiller, en tout temps, toute circonstance. Qui puisse me promettre sa fidélité même dans les épreuves. Une personne digne de représenter Valognes.
Stromboli… Acceptes tu d’être cette personne ?


Matou sentit que l'émotion était à son comble, chez sa filleule , chez son Volcan et chez elle-même. Elle retint son souffle, regardant Stromb qui? après avoir baissé un instant la tête, regardait de nouveau Adeline. Un ange passa. Matou avait la tête vide, elle attendait simplement.
Et Stromb, avec un sérieux empreint de solennité, prononça les mots qui, désormais, ferait de lui, le vassal d'Adeline de Courcy.


Citation:
- Oui, je le veux.


Cette fois-ci, la dame de Guilberville ne put retenir ses larmes, car derrière ce "oui, je le veux", un autre "oui" viendrait, celui là, c'est à elle qu'il le dirait, lui offrant ainsi son nom, et scellant pour une vie entière leur amour.

Et voilà qu'une fois de plus, elle avait laissé la senbilité l'envahir. Pire, elle ne pouvait même plus bouger. Et ce n'était pas plus mal du reste, car sauter au cou de son Volcan avec la fougue qui la caractérisait, cela aurait fait un peu manquement à la noble attitude.
Pourtant, elle bouillait, à l'intérieur d'elle, d'aller poser sa bouche sur la sienne, en un doux baiser, dans lequel il reconnaitrait tout l'amour et toute la fierté qu'elle éprouvait pour lui.

Mais la place incombait à Perrinne maintenant pour donner le blason, et le titre.
Matou savait qu'elle devrait encore un peu patienter.

_________________













Deedee
    Oui je le veux.

    Du rire aux larmes, l’émotion était au delà de ce qu’elle aurait pensé pour cette cérémonie,
    Adeline regarda son futur presque vassal en se mordant la lèvre prête a crier : « Je vous déclare mari et femme » mais…. Oui mais non ! Oui mais non ! Pas maintenant ! Pas maintenant !
    Elle baissa alors les yeux vers le sol, déglutit un instant en songeant qu’il faisait soif a force de causer toute seule, et releva la tête, replongeant son regard dans celui de Stromboli tout en évitant soigneusement celui de sa cousine qui ne manquerait pas de se moquer d’elle et celui de Matou qui irrésistiblement, elle le savait, lui ferait couler les larmes.

    C’est donc concentrer sur son futur presque vassal qu’elle reprit la parole, d’une voix assurant quoiqu’un peu tremblante.


    -Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.

    Et d’un geste de la main, elle l’invita a s’avancer légèrement et mettre genoux à terre pour la promesse qui unirait désormais suzerain et vassal soit faite devant tous le monde.

_________________
Stromboli
Stromb fut ravi de voir Adeline retenir son rire. Lui aussi avait un peu de mal à garder son sérieux. Car oui, dans toute situation oppressante, sérieuse, stressante... Il est toujours difficile de garder son calme et son sang froid.

Un regard de biais vers Matou qui n'avait pu retenir ses larmes. Il n'était pas étonné, la connaissant bien, ainsi que sa sensibilité exacerbée. Il espéra simplement qu'elle n'éclate pas complètement en sanglot avant la fin de la cérémonie... Cette pensée le fit sourire, et il détourna le regard pour rester sérieux.

Il se re-concentra sur Adeline qui n'avait pas fini :


Citation:
-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.


Stromb cligna des yeux. Et soudain... il comprit ! Mais oui ! Sombre andouille que tu fais, il faut DIRE exactement ces mots, et pas un simple oui !! Pour le coup, il se serait donné des claques... Arf !!

Sur la demande ordonnée d'Adeline, il s'avança et mis un genou à terre juste devant elle. Un peu crispé, car à part devant Matou et dans le passé devant Aristote, il ne s'était jamais soumis devant personne. Mais il ne broncha nullement, il obtempéra car il trouvait cela normal, et le faisait bien volontiers devant Adeline pour qui il avait énormément de respect.

Il sentait le moment arriver, lourd de solennité, et le sérieux s'imposa à lui comme une évidence.


Citation:
-Stromboli, j’aimerais alors entendre de ta bouche ces promesses. J’aimerais aujourd’hui que tu jures devant cette assemblée aide, fidélité et… conseil.


Il la regarda et jura serment sans ciller, la voix grave et assurée :

Moi Stromboli Mazaryck, je te jures à toi Adeline de Courcy, aide, fidélité et conseil, et ce jusqu'à ma mort.

Il ne savait pas exactement quoi dire pour ce genre de serment... Alors il avait laissé les mots venir naturellement, espérant que ses paroles seraient à la hauteur...

Il garda le silence et sourit à sa presque suzeraine, le regard brillant de fierté de bientôt appartenir à sa mesnie.

_________________
Deedee
    Fière… Elle regardait fièrement son presque imminent vassal lui faire cette promesse symbolique qui les lierait jusqu’au delà de la mort (et ouais ! C’est mieux qu’le mariage !)
    Fière… qu’il soit le premier de ce vicomté, de ces terres si durement obtenu, si injustement obtenu aussi… Mais fière, tout de même, d’avoir réussi à venger ce frère trop tôt disparu.
    Oui, fière… Comme le regard brillant de Stromboli face à elle.

    Elle lui adressa un sourire, les yeux tout aussi brillant, mélange d’émotion, de fierté et de joie, et prononça à son tours les quelques mots qui scellerait a jamais leur serment.


    -Par ton serment, Stromboli, je m’engage à mon tour à t’assurer la protection, la justice, et à subvenir à tes besoins sur les terres de Lestres, désormais tienne.

    Un geste un peu maladroit de sa part pour attraper un paquet derrière elle et la vicomtesse continua, tendant l’objet, symboliquement devant elle.

    -Et pour sceller ce serment, accepte cette épée, forgée sur les terres de Lestres, symbole de ton devoir envers cette terre, ta suzeraine, et ton duché.

_________________
Stromboli
Stromb écouta Adeline lui faire serment à son tour, et lui sourit.

Elle attrapa un paquet derrière elle, et Stromb reconnu rapidement une épée. Il ouvrit de grands yeux.. C'était une très belle épée !

Il pris l'objet qu'Adeline lui tendait, et son regard balaya la lame jusqu'à la garde. Il releva ensuite les yeux sur Adeline et lui sourit.

Il resta assis, n'osant pas bouger, car il ne savait tout simplement s'il en avait le droit. Il se dit intérieurement qu'il aurait dû demander à Matou comment se passait une telle cérémonie... Mouarf

_________________
Leda
Leda n'avait pas assiter à toute la cérémonie. Adeline lui en avait parler, lui avait d autres choses à faire sur le moment. Mais le voilà qui apparaissait, sans un mot. A dire vrai, ce vassal serait peut être sous peu son vassal. Il serait temps un jour de le rencontrer et de voir s'il était à la hauteur de celle dont il accompagnait la vie.

Se dirigeant vers la plage de Lestre, Leda aperçut le petit groupe. Pas la peine de s'avancer de trop, il resterait en retrait à jauger le comportement des uns et des autres. Un petit signe à Perrinne pour lu isignifier son retard, elle le gronderait peut être. Cela faisait longtemps qu'il ne lui avait pas parlé.

Pour le reste, on attendrait la fin de la cérémonie.

_________________
Perrinne
Et de fait, elle obéit en se ménageant, c'est à dire en ... s'asseyant tout bonnement. C'est depuis ce siege qu'elle rédigea l'acte et le scella... trois fois.
Elle tiqua devant le nom qui fut prononcé et dont on ne lui avait rien dit jusqu'à cet instant. Résonna un claquement de langue là dessus.

Puis s'avancant lentement munie d'un rouleau de tissus et de deux des 3 vélins, elle déploya le premier devant le nouveau seigneur.


Messire de Lestre, mes félicitations.
Voici vos armes.




Après cela, elle s'empara des 2 velins recemment scellés et les tendit au seigneur et à sa suzeraine.

Voici une copie du contreseing que je déposerai à Paris dès que cela me sera possible. Ce dépot actera définitivement votre anoblissement.


Citation:

- CONTRESEING d'OCTROI de SEIGNEURIE VASSALE -
    Ce 16e d'octobre 1461, en le domaine de Lestre,

    Nous, Perrinne de Gisors-Breuil, en notre qualité de Maréchal d'Armes ayant tutelle de la marche de Normandie et dicte ainsi "Saint Jean"

    * Attestons avoir reçu demande de la Vicomtesse de Valognes, Adeline de Courcy [deedee], d'un octroi de seigneurie sise sur sa vicomté, au sire Stromboli Mazaryck [Stromboli] et en joignons la patente à ce document.
    * Confirmons que la seigneurie de Lestre est bien terre vassale de Valognes .
    * Confirmons qu'après recherche dans les armoriaux et registres les armes de la dite seigneurie seront D'or au soleil de gueules accompagné de trois agaces ou pies grièches au naturel., telles que représentées ci-dessous :



    * Témoignons avoir assisté à l'échange de serments de vassalité entre les deux personnes concernées selon les us et coutumes de la dite province

    Et pour que nul ne puisse infirmer cet octroi, apposons notre scel.




Deedee a écrit:


De nous, Adeline de Courcy, Vicomtesse de Valogne, Baronne de la Haye du Puits,
A vous, Saint Jean,

Il y a quelque mois de cela, j’avais fait part à Normandie de mon désir d’octroyer les terres de Lestre, sis en mes terres de Valognes à Messire Stromboli, en reconnaissance et remerciements de ce qu’il put faire auprès de personne qui nous sont proches et cher.

Patente avait été fait au mois de février et rester en attente depuis. J’aurais donc souhaiter savoir s’il était possible de traité cette demande, afin que l’octroie se fasse désormais sans attendre d’avantage. L’avenir étant pour le moins incertain, j’aurais souhaiter que cet octroie se fasse avant qu’il nous arrive quelque chose.

Vous en remerciant par avance,

Adeline de Courcy



Deedee a écrit:













_________________



Stromboli
La cérémonie avait pris un nouveau tournant, très important. Perrinne avait rédigé et scellé l'acte, et Stromb pour une fois, ne sut quoi dire tant il était ému.

Alors qu'elle le félicitait et lui remettait ses armes, il se redressa et lui sourit.


Je vous remercie Saint Jean...

Il inclina poliment la tête pour marquer ses paroles, et pris le scellé qu'on lui tendait. Il réalisa alors que la cérémonie était terminée. Tout s'était passé finalement très vite

Il attacha l'épée d'Adeline à sa ceinture et rangea le vélin dans une poche intérieur de son habit. Il se tourna vers elle et lui colla une énorme bise. Il sursauta, et regarda sa désormais suzeraine d'un air inquiet


Dis Adeline.... j'ai toujours le droit de te faire la bise ?

Et oui, Stromb avait tout à apprendre sur la "noble attitude".

Bon ben, je propose que nous arrosions cela !!
_________________
Matouminou


Fière, oui, c'est ce qu'elle était, non pas qu'il fut devenu seigneur, mais pour tout ce qu'il était, tout ce qu'il avait fait et continué de faire.

Elle sourit en le voyant faire ses premiers pas dans la noblesse, un peu maladroitement, il est vrai. Mais il saurait se débrouiller et être à la hauteur. La noblesse ce n'est pas ce que l'on montre de soit, beau panache et belles tenues, non, c'est ce qu'on fait et comment on le fait, et surtout, ce sont des valeurs auxquelles on ne déroge jamais comme, entre autres, l'honneur et la loyauté.

Il se tourna vers ceux qui étaient venus pour l'occasion:


Citation:
Bon ben, je propose que nous arrosions cela !!


Elle acquiesça et s'exclama:

- Ah, je suis d'accord!! enfin on passe aux choses sérieuses!!

Puis, elle s'approcha de lui et lui déposa un baiser sur la joue, elle aurait voulu faire plus, mais bon c'était un seigneur maintenant!

_________________






See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)