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[RP] Angélique ! Joffrey ! Angélique ! Joffrey !

Astana
Alors, en théorie - oui parce que la pratique est toujours différente, tout le monde le sait -, quand les nez commencent à se toucher comme ça, c'est pas bon signe. Sans déconner, t'as trouvé ça toute seule ? Non, mais j'veux dire... Soit y'en a un qui fout un coup d'boule à l'autre - qui c'est qui a le plus grand front ? -, soit bah... hum. Je suis un m... unE femelle, c'est un mâle, situation tendue, j'ai besoin de te faire un dessin ? Ho, comme ça serait cliché d'en arriver là. Un viol de bouche.

- « Bah on se le demande, HEIN ! »


Arrête. Si ça se trouve il va vraiment te tirer dessus.
Enfin, s'il sait bander une arbalète. Tu sais faire, le blond ?


- « ALLEZ ! Vous êtes pas lâche ? Montrez-moi c'que vous avez ! »

T'as vu ? Je bouge même pas. Moi je sais bien faire le rocher. Ou la cible vivante.
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Johannes
Léger blocage dans son crâne de blond. Comment ça, te montrer ce que j'ai ? Tu penses réellement que je vais te planter (avec une arbalète) sur le comptoir ? Et puis j'ai quoi, au fond ? Rien. Ah si. Un acquiescement bref, vif, lui déforme le bec à Blondin. Son regard erre sur le mur pour peser la situation. Si, j'ai quelque chose. L'espoir que tu te taises devant inattendu.

Non, je ne t'embrasserai pas. Tu y as cru ? J't'ai eue.

J'ai le bien de tous les miséreux et des trimardeurs comme moi. J'ai peut-être pas de quoi me payer un verre dans ton rade, ni tant d'expérience pour armer une arbalète en deux temps comme toi, mais moi, il me reste plein droit sur mon corps. Tu voulais un combat à mains nues ? Attends, je vais faire mieux. Parce que quitte à se mouiller, autant pas rester dans l'embrasure, non ?



« D'accord... D'accord. D'accord. »

Blondin part en retraite, éloigne son visage, appuie une paume sur le comptoir. C'est pour garder l'équilibre en enlevant une botte.

Bras tendu pour poser la botte sur le comptoir.


« Au reste, j'aimerais que vous laissiez les chaises en dehors de ça... »

Seconde botte. Oui, généralement ça va de paire ces trucs-ci.

« … m'étouffer sur une chaise. Vous en avez de bonnes. »

J'enlève mes bas, j'espère que t'as passé le balai.

« On étouffe pas les gens sur des chaises Astana, c'est élémentaire... »

Et que je déboutonne ma chemise. Ouais j'prends mon temps aussi.
Qu'est-ce que je fous ? Je sais pas trop.
Tu voulais voir ce que j'ai, non ?
Bah regarde.


« … on ne vous a pas appris ça à l'école des mercenaires ? »

Tiens, une gorgée de bière avant de laisser tomber la chemise.
Juste pour observer ta tête, par-dessus le rebord de ma chope.


« Non évidemment... vous n'avez jamais su ce que l'on doit pas faire... »

Évidemment, j'ai un nœud dans le nœud de mes braies.
Ça demande un temps de concentration orientée vers le plafond.
Tiens, il y a des trucs plantés là-haut.
Ah ! ça y est !
Trogne rayonnante comme une envie de pisser qui vient s'apaiser.
Ouais, je m'y remets.


« … ce que l'on a le droit de faire et ce que l'on peut faire, sur une chaise. »

Adieu les braies. Là, c'est moi, dans la tenue de mes premières heures.
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[...]
Astana
Tu vas me faire un cours particulier sur les bonnes manières ? Pourquoi t'enlèves ta botte ? La blonde hausse un sourcil. Puis l'autre, en même temps qu'il enlève la deuxième. Bah vas-y, fous toi à l'aise mon gars. Bla-bla-bla. Les bas. Ça se fait pas d'étouffer les gens sur les chaises. Bla-bla-bla. Tu piges pas ? Elle fronce les sourcils. Tu vas attraper froid, comme ça, Johannes.

- « Mais qu'est-ce que vous fout... ah. »

Là tu as toute mon attention. Vraiment toute entière.

- « Ouh... »

Il vient de faire tomber la chemise. Sa Blondeur doit trouver refuge sur une chaise pour pas vaciller. À peine elle y a posé une fesse qu'elle se relève brusquement. Comme si on lui avait cramé l'arrière train. C'est ta faute, Blondin. Tu me perturbes, à me faire la leçon tout en te foutant à poil. Je sais plus si j'ai droit de m'y asseoir juste ou si tu vas considérer ça comme un outrage. Alors très vite, la danoise repart en sens inverse. Vers le comptoir. En chemin elle en heurte une et présente ses excuses.

C'est pas la nudité en général qui la rend comme ça. C'est juste lui.


- « Je vais, heu, rester là... La vue est meilleure. »

Elle se sert un verre, l'approche d'une main tremblante jusqu'à sa bouche et l'enquille.

- « Enfin c'est pas c'que je voulais dire. »

Si si. Là sous cet angle, il est juste torse nu. Tu flancheras moins vite.

- « Vous me perturbez, putain. »

Autre verre. Cul sec. Astana marmonne quelque chose dans le verre, qu'on comprend pas, tout en fronçant les sourcils sur l'exhibitionniste de service. Ha, ha. Tu l'as mauvaise, hein ? Faut avouer que c'était moche de viser tes bas instincts, comme ça. Mais vu ta gueule, on dirait que ça a marché.

- « Bon, sérieux. Vous pouvez vous rhabiller, maintenant ? Là, LÀ, j'ai juste envie de vous. Et oui, je suis peut-être ignorante en matière de chaises, mais je sais ça. Je vous rassure, ça n'a pas changé en un an. Donc vous êtes gentil, vous reprenez vos fringues et vous arrêtez de me frustrer. »
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Johannes
« Comment ? Et vous priver de la vue de ce corps d'éphèbe ? Doré par le soleil genevois puis pâli encore par la grisaille bourguignonne ? Oui, j'étais un peu hâlé vers la juillet, mes braies ont tendance à foutre le camp et j'ai passé trop de temps à penser sous le soleil. Mais c'est dommage, j'ai tout perdu, c'était pas mal. J'crois qu'il me reste une vague trace là.... »

Oui là, vers l'aine, tu vois ? Tu vois ? Tu vois ? Attends, je tends un peu le bassin vers l'avant pour que tu vois cette preuve d'été. Johannes, l'innocence m'aime. Je porte pour seul habit une auréole de fierté. Oui, je suis nu, mais nu-régnant. Et bordel ce que je m'amuse. Par contre si tu pouvais remettre cette bûche dans l'âtre, ça m'aiderait à tenir ma fierté droite.


« Brrrr. Frisquet. »

Blondin amène un tabouret haut pour poser son cul dessus. Il a le droit, c'est un tabouret, une sale race hybride à trois pattes. Brrrr. Et vas-y que je recommence à te regarder dans le blanc des yeux. Hein, ma petite faisande, t'es mignonne quand tu sais pas où te foutre. Blondin lance un long regard peiné vers le fond de son verre.

« Il est vide... Vous voulez bien me resservir pendant que je m'étire ? »

Que je m'étire longuement, les coudes repliés vers le haut, histoire de faire rouler le pas grand chose que j'ai sous la peau, les deux trois vieux muscles qui traînent encore dans les parages. Bon dans l'ensemble ça change pas grand chose... sauf ta tête peut-être. Oh oui ta tête. Sale gosse, on aurait jamais dû te foutre ce jeu entre les pattes.
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[...]
Astana
Si fait, qu'elle l'a resservi. Docile. En avalant sa salive pour faire passer l'émotion.
Même qu'elle a versé à côté, un peu, à cause du regard qui a dévié sur la trace de bronzage.

- « Vous êtes très heu... en beauté. Une beauté poilue. »

Petit rire nerveux. Non, elle sait pas où se foutre. Pas encore. Mais tu paries combien que ça va venir ? Ça se remet vite ces bêtes-la, tu sais. À peine le temps de le dire qu'elle est déjà passée de l'autre côté de la planche, t'as vu ? Pas pour te briser les noix, non. Pas littéralement, du moins. Patience, pat...

- « Vous avez l'air bien, là. Ça vous embête pas que j'emprunte vos vêt'ments ? C'est gentil. »

Derrière le blond, elle se baisse en lui fichant sa main froide sur le bas des reins. Non, c'est pas fait exprès. C'est pour ne pas tomber. Voyons... La blonde n'est pas si vile. Braies et chemise ramassées, elle les enfile par-dessus ses propres vêtements. En y faisant un bon gros noeud, pour pas que les braies se tirent ailleurs, la chemise rentrée en dedans.

Soupir bienheureux. Et surtout, surtout, super bien feint.


- « Ah ! Là, c'est mieux. J'vous avoue que je me les caillais, avant. »


À son tour de s'étirer. Longuement. C'est confortable, les fringues d'homme. Puis c'est ample. Blondeur y fait son nid.

Et balance, l'air de rien, comme on dirait qu'on a bouffé une pomme à midi.


- « D'autant que y'a plus de bois pour la cheminée. »

Comment tu sais ? Je sais pas. Mais façon, elles sont dehors, les bûches. Alors...

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Johannes
« Bénies soient les blondes en page », a murmuré Johannes pour lui-même. Elle est charmante sa Blondeur, avec ses peaux d'oignon. Un instant comme ça, elle lui semble jeune, très jeune – comme elle aurait été insouciante vers ses seize piges, si elle avait jamais eu le droit d'être insouciante. Un peu plus inconsciente au réveil, moins entravée sans doute, blême et tremblante sous les pluies de mars. Mais Astana, celle qui se tient devant lui, se réveille toujours dans le monde tel qu'il est, elle se tient en haut d'une tour d'où elle croit qu'on ne l'atteindra jamais. Elle regarde les horreurs du monde en foutant quelques coups de scramasaxe dedans, lorsque ça peut lui rapporter de la paille. Elle est fière, bien sûr que tu es fière, et même parfois un peu crâneuse. Quand il pleut, tu ne deviens pas blême, tu fais semblant de ne pas sentir le froid des gouttes.
C'est dans ces brefs instants de lecture, que Johannes ne pensera jamais trompeurs, qu'il retombe amoureux. Chaque fois un peu plus bas, il se rapproche du centre de la terre, et puis du sens qu'il veut donner aux choses. Pas transi pour autant, ni angoissé, ni euphorique, le blond est simplement devant la certitude de ce qui le lie à une ferrailleuse avec un accent à couper au couteau. Il n’appellera pas cela de l'amour, car il ne sait pas trop ce que cela veut dire – c'est un simple mot, le plus haut que les hommes aient pensé, pour donner une idée du nœud qu'Astana habite dans ces tripes. Il ne le prononce d'ailleurs pas souvent, ce mot d'amour, car il le trouve étranger à son expérience. Non pas plus faible, ou plus haut, également étranger. C'est autre chose. Je suis lié aux Astanas de tous les siècles et de tous les âges.
Aussi oui, si tu étais rousse à poil dur, borgne, hideuse, je crois, non, je sais, que je m'en foutrais. Que je m'en foutrais maintenant. Sans doute, je n'aurais pas pris la peine de croiser ta route au départ. Ne foutons pas tout sur la roue du destin, lorsque je te suivais dans la rue, je ne suivais pas Astana, mais un cul moulé dans une robe rouge. Mais ce soir, je sais que je te resterais lié tout pareil, si tu décidais de changer de forme. Ne te marre pas. Je me doute que tu ne changeras pas de forme. Et mon retranchement chez les helvètes ne m'a pas non plus transformé en mystique. Tu t'es souvent demandé ce que je faisais avec toi ? Je vais te donner la clef, mon oignon blond. Je vais te la donner parce qu'elle est très simple.


« Vous êtes le seul élément de mon monde qui ne me rende pas totalement étranger aux actes de foi. »

C'est une clef qui n'ouvre rien. Fais-en ce que bon te semble.
Blondin s'est redressé sur ses pattes, a considéré sa Blondeur.
Il l'a prise dans ses bras. On va pas traîner à les monter tes escaliers.
Non tu n'es pas lourde, mais je n'ai pas l'habitude de porter des danoises.
Et je dois épargner mes bras. J'ai deux fois plus de vêtements à faire valser.
Les enfants sont couchés ? Tu as bien fermé en bas ? Retiens tes horreurs hein.
Sinon on va se péter la gueule, ça pourrait rameuter du monde. Tiens, c'est qui ce roux ?
Bonsoir. Bonsoir. Comment ça je ne pourrai pas résoudre le problème de la double-chemise ?
Arrête je te dis, je peux pas me marrer et... attends, je dois reprendre mon souffle. Donc je disais,
Je ne peux pas me marrer et... merdre, attends au moins que la lourde soit refermée. J'espère que tes draps sont propres.

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[...]
Athelstan


C'est tard. Du moins suffisamment pour que le roussâtre se fasse la réflexion puisque juste avant, il pionçait à poings fermés. Réveillé de frais, la gueule en vrac, Athelstan fait son apparition dans le couloir en ayant pour but de s'inviter à la petite sauterie en contrebas. Sauf que non. À peine a-t-il foutu un pied hors de sa piaule qu'il ouvre de grands yeux ébahis. Il cligne des yeux. Plusieurs fois. Sous son nez se trimbale un blond, à poil, avec une dan... une danoise ! dans les bras. Après un froncement de sourcils équivoque, il secoue longuement la trogne et referme la porte de sa chambre en ricanant bêtement.

Mais non, t'as dû rêver mon pauvre garçon. - Là tu prêches un convaincu. J'ai dû confondre. Personne n'a jamais porté Astana dans ses bras comme ça, et encore moins pour lui faire passer une porte. Quoi. Elle peut le faire toute seule. C'est une grande fille, la blonde. Et si tu racontes ça demain à l'heure du p'tit déj ? Simple : personne te croira.

... quoique.

Peu après surviennent des bruits étranges. Combien de temps ? Il sait pas. Mais les bruits l'empêchent de fermer l'oeil et lui attirent l'esgourde. Fouine ? Naaan, ça serait mal le connaître. Il colle son oreille au mur, les yeux plissés. Très important, le plissement d'yeux. Ça améliore la concentration, on lui a dit.


- « Crampe... crampe... CRAMPE ! »

Mouvement de recul étonné. Bref ricanement.

Mais il entend pas assez. Du coup, il se rapproche le roux. Pour satisfaire sa curiosité malsaine. Tu vas mater par le trou de la serrure ? Pas encore. On y est pas. À pas feutrés sur le bois du couloir, il progresse vers la chambre suspecte, une pogne fichée sur la bouche pour qu'aucun son ne trahisse sa présence. Et non, pour une fois, le parquet ne grince pas. Par contre, qu'est-ce que ça glousse... Ho-là-là. Et quand ça y est ! il va enfin pouvoir être aux premières loges et avoir la promesse de passer une nuit riche en... 'herm... rebondissements ? ...


- « Ha heu hi ho hu ! Vous avez entendu, Astana ? On fornique en voyelles ! »


Ouah. Nan. Trop chelou pour moi.
Ton amant est étrange, Sa Blondeur.



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