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[RP] Battre des ailes pour reprendre vie ... Partie II

Amarante.
Voilà quelques temps qu'elle y repensait. Son frère lui avait offert deux petits faucons Emerillons, mais comme son apprentissage avait été interrompu, elle s'en occupait un minimum, évitant de les faire voler, de peur qu'ils ne reviennent pas vers elle, même si son frère lui avait affirmé qu'ils étaient dressés ... Elle, ne se sentait pas assez en confiance ...

Cela faisait de nombreuses années qu'elle avait arrêtée, puisqu'elle voulait se consacrer à sa fille qui était arrivée en même temps que son apprentissage. Oh, elle aurait bien pu mener les deux de front, mais la vie était telle que les choses, l'avait éloigné de ses animaux qu'elle aimait tant. Maintenant que sa vie était un peu plus stable, elle envisageait sérieusement de reprendre cet apprentissage de la fauconnerie.

Elle avait entendu dire que le Grand Maître n'était plus Maître Gérault, alors elle s'était renseignée et avait obtenu le nom du nouveau Grand Maître que la jeune femme qu'elle avait croisé là-bas si ses souvenirs étaient bons ...

Elle prit donc une plume, un parchemin et de l'ancre pour savoir si elle pouvait revenir terminer ce qu'elle avait commencé ...


Citation:


Au Grand Fauconnier de France, Dame Lucie de Monssygnac
D'Amarante Dehuit-Kermawen


Le bon jour à vous Grand Maître ...

Je me présente, je me nomme Amarante Dehuit et j'aimerais savoir si vous seriez disponible pour un apprentissage en fauconnerie.

Je suis déjà venu, il y a de cela de nombreuses années déjà, six pour être exact et je n'ai pu terminer mon apprentissage. A l'époque le Grand Maître était Maître Gérault.

Puis-je reprendre mon apprentissage auprès de vous ?

En attente de votre réponse ...

Bien à vous.
Amarante.



Elle souffla un peu sur l'ancre, relut les mots noircis puis plia délicatement le parchemin dont-elle fit passer un ruban vert autour et fermé d'un peu de cire chaude. Elle appela ensuite Kieran pour qu'il aille au pigeonnier trouver un pigeon qui allait sur Vincennes ...

Il ne restait plus qu'à attendre et elle en parlerait aussi à Gabrielle puisqu'elle aussi, aimait ses oiseaux ...

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Lulue
Après un peu de calme, la Brune avait repris possession de Vincennes et de la tour aux oiseaux. Et le moins que l'on pouvait dire, c'est que les demandes s'accumulaient à nouveau. Elle ne pourrait pas répondre à tout le monde favorablement, certaines demandes anciennes furent classées. Heureusement, Jason reviendrait l'aider sous peu.

Avant de rejoindre sa famille en LD, elle regarda le dernier pli reçu et s'employa à y répondre.


Citation:
De Nous, Lucie Castelléo de Monssygnac, Grand Fauconnier de France,
A Vous, Dame Amarante Dehuit-Kermawen, Apprentie fauconnier en devenir

Salut et Paix !

Le Bon jour,

Nous nous souvenons de vous et de l’apprentissage que vous aviez pratiqué avec Gérault. Le temps file à une vitesse folle.

Nous serions ravie de pouvoir vous aider à reprendre votre apprentissage. Toutefois, nous tenons à vous préciser que la période estivale n’est guère recommandée pour la pratique. En effet, les oiseaux sont en période de mue et nous ne pouvons les faire voler. Cependant avant de passer à la pratique, la théorie est utile. A moins que vous ne préfériez attendre le mois de septembre ?

Bien à vous

Lucie Castelléo de Monssygnac
Grand Fauconnier de France



[HRP : Rien ne nous empêche de faire un bond dans le temps, bien évidemment ]
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Amarante.
La veille au soir, Kieran lui avait apporté la missive. La réponse n'avait pas tardé et un sourire avait étiré ses lèvres en lisant les mots. Elle avait remercié le jeune garçon en lui disant qu'elle répondrait le lendemain, ce qu'elle fit dès qu'elle eut fini de s'occuper de sa fille ...


Citation:


Au Grand Fauconnier de France, Lucie Castelléo de Monssygnac
D'Amarante Dehuit-Kermawen


Le bon jour à vous Grand Maître ...

Tout d'abord, merci pour cette réponse rapide et d'accepter ma demande ...

Je serais donc près de vous au plus vite, le temps du voyage. La théorie est aussi bonne à savoir et j'ai de grosses lacunes. Chaque chose en son temps ...

Je serais aussi accompagné de Dame Gabrielle de Montbray-Sempère. J'espère que cela ne posera pas de souci ?

A bientôt donc.
Au plaisir de vous voir.
Amarante



Encre séché, ruban mis autour du vélin et fermé d'un peu de cire et elle appela Kieran pour qu'il aille au pigeonner. Quand il fut revenu, elle lui demanda de prévenir Dame Gabrielle et elle commença les préparatifs pour le voyage qui se ferait à cheval bien entendu ...
_________________
Amarante.
[Quelques jours plus tard ...]


A cheval. Elles avaient fait le voyage à cheval plutôt qu'en chariot parce que Gabrielle préférait et cela avait pris plusieurs jours pour arriver. Heureusement, elles avaient eu beau temps ce qui rendait ce voyage un peu plus agréable encore. Elle ne l'aurait dit pour rien au monde et surtout pas à Gabrielle qui aimait monter, mais elle avait les jambes et le fessier en compote ... Elle se disait bien que pourtant, elle allait devoir en prendre l'habitude si elle voulait suivre Sa Dame partout - ou presque - où elle irait.

La capitale n'était pas loin du tout, une heure tout au plus. Une chambre avait été prise dans une auberge à la sortie de celle-ci, où elles avaient pu se reposer et se refaire une beauté, un peu avant d'aller se présenter au Grand Fauconnier de France. Il fallait ce qu'il fallait tout de même et arrivée couverte de poussière ne se faisait pas.

Elle espérait que cette petite escapade ferait du bien à Gabrielle, même si cela ne plaisait pas à Enzo. Elle avait bien vu que cela l'avait contrarié quand elle lui avait dit que sa femme allait venir avec elle à Vincennes. Après tout, c'était son rôle de Dame de compagnie que de proposer cela à Gabrielle. Le Seigneur l'avait voulu auprès d'elle, il assumait son choix maintenant et la bretonne était loin de se démonter devant ses grognements de mécontentements.


Vous êtes prête ?

Un petit regard sur Gabrielle, un sourire et hop en route.


...



[La Tour aux oiseaux]


Le trajet de l'auberge à la Tour aux oiseaux ne fut pas long et elle retrouva avec plaisir cet endroit. Elle attacha son cheval puis pris le chemin qui menait au bureau du Grand Maître en passant devant la volière où elle s'extasia comme une enfant ... Peut-être aurait-elle dû amener Kory ? Une autre fois ...

Je suis trop contente d'être de retour ici ...

Si Gabrielle la connaissait posée, là elle pouvait voir que la bretonne discrète, savait ne pas tenir en place quand quelque chose lui plaisait.

La porte du bureau fut en vue et elle frappa trois petits coups sur le bois puis appela, n'étant pas sûr qu'elle soit là.


Si elle n'est pas là, nous irons voir vers la volière ...

Toc ! Toc ! Toc !

Maître Lucie ? C'est Amarante ... Vous êtes là ?
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Lulue
Lorsque la nuit tombait, Lucie regagnait souvent son bureau, passant le reste de la journée entre l'atelier et la tour. Jason devait la rejoindre sous peu. Sans doute râlerai-t-elle à son arrivée, juste par plaisir et parce que ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas entendu grogner. Après tout, il était important de lui faire constater que certaines choses ne changeaient pas.

Les bras chargés de matériel pour faire des leurres, la Brune arpentait le couloir lorsqu'elle vit Amarante frapper à la porte de son bureau . Elle sourit et la rejoignit. Le visage de la femme qui l'accompagnait lui rappelait quelque chose. Et de dire avec le plus grand sérieux du monde, ne laissant distinguer si c'était du lard ou du cochon
.

Allons Amarante, je crains que la porte n'est de réponse favorable à vous donner.

Un fin sourire se dessina malgré tout sur son minois.

Vous avez fait bon voyage?

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Jason_maccord
MacCord ronchonnait. Par habitude quand Lucie lui demandait quelque chose, en l'occurence la rejoindre à la Tour pour accueillir du monde. Sûr que pour son retour, Lucie allait encore trouver le moyen de le mettre en mauvaise posture.
Lucie avait bien essayé de lui faire mettre une robe pour aller chez les Blanches. Puis, devant l'echec de cette manoeuvre, elle l'avait laissé passer pour une bete curieuse entourée d'amazones. A quoi fallait-il encore s'attendre...

MacCord arriva et vis Lucie en compagnie d'une autre femme. Ça commençait mal : il allait encore etre en minorité de genre.


Bonjour tout le monde.
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Gabrielle_montbray
Gabrielle était déjà venue rencontrer le Grand Fauconnier de France, Lucie Castelléo de Monssygnac, il y avait… longtemps… du moins elle avait cette impression. Elle était encore jeune mariée, c’était avant la naissance de son fils ainé. Le temps du bonheur presque simple. Ca n’avait pas duré. Et maintenant, de nouveau Gabrielle était dans la tourmente. Incapable de savoir ce dont elle avait envie, elle suivait Amarante, sa Dame de Compagnie, qui semblait décidée à la sortir de sa torpeur et à la distraire comme elle pouvait.
La jeune noble était ceci dit ravie de se retrouver ici, au milieu des arbres et des rapaces. Il flottait dans l’air une odeur d’humus et de sève qui lui tournait presque la tête. Les forêt du Nord manquaient à Gabrielle, exilé dans ce Sud trop sec et trop chaud donc le ciel bleu n’avait pas ces nuances qu’on retrouvait sitôt la Loire franchie. Et puis elle, elle en aurait volontiers redemandé de la chevauchée. Elle ne s’était d’ailleurs pas un seul instant posée la question de l’inconfort que pourrait ressentir Amarante tant il lui était naturel de se retrouver les fesses sur un canasson. Elle était montée deux fois dans une voiture et les deux fois, elle avait failli vomir sur ses compagnons de voyage. Comment donc pouvait-on supporter ce rouli inconfortable ? Gabrielle avait eu l’impression d’être enfermée et de manquer d’air . Un cercueil avec des roues, voilà ce que lui avait inspiré ses deux modestes expériences.

Elle sourit à Amarante qu’elle n’avait jamais vu aussi frémissante d’excitation, elle qui semblait toujours si posée et discrète. Elle songea un instant que c’était elle qui faisait office de Dame de Compagnie ce jour. On aurait presque pu croire les rôles inversés et Gabrielle lui laissait bien volontiers les rênes du déroulement des choses.
Un sourire aimable au Grand Fauconnier et à l’homme qui arrive peu après.


- Le bonjour, Gabrielle de Montbray-Sempère, j’étais venue il y a quelques temps déjà avec mon mari, Enzo. Ravie de vous revoir, Dame.
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Amarante.
Ses phalanges venaient à peine de frapper sur le bois de la porte qu'elle entendit une voix féminine dans son dos.

Allons Amarante, je crains que la porte n'est de réponse favorable à vous donner.
Vous avez fait bon voyage?


Le brune se retourna et vit un tas de paquet ambulant. Elle haussa un sourcil, puis vit enfin le visage de Lucie qu'elle reconnut. Elle lui sourit aussi.

Oh mais, vous êtes chargé ! Attendez, je vais en prendre un peu ...

Aussitôt dit, aussitôt fait et la brune prit un des paquets, qui était en équilibre sur un autre, puis sourit à Lucie ...

Oui le voyage à été agréable merci ...

Un homme arriva sur ses entrefaites, qui lui sembla avoir déjà vu aussi, elle le salua d'un signe de tête puis Gabrielle se présenta. Les choses sérieuses pouvaient commencer et la brune en était ravie ...

Le bonjour à vous messire ???

Un regard sur Lucie et sur le paquet qu'elle tenait.

Qu'est-ce que c'est ? Où devez-vous mettre cela ? C'est pour les faucons ?

Evidemment, en voilà une question qui était bête, cela ne pouvait être le chien pour sûr ...
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Lulue
Un sourire de remerciement se dessina sur son minois lorsque Amarante prit un paquet de ses mains, la soulageant quelque peu. Puis les ébènes se posèrent sur Jason et sur Gabrielle à qui elle répondit en premier.

Je me souviens bien. Ravie de vous revoir.

Se décalant un peu sur le côté droit.

Je vous présente Jason. Il est mon fauconnier et accessoirement mon souffre-douleur favoris. Il sera d’une aide précieuse si jamais vous avez des questions. En cas de contrariété, il a toujours un stock de sucettes au calva non loin et, il a un faible particulier pour les furets.

Ses mensurations ? Nan elle n’irait pas jusqu’à les donner tout même. N’oublions pas qu’il est jeune marié.

MacCord, voici Amarante et Gabrielle. Ce sont nos apprenties du jour.

Alors dis Jason, j’m'améliore dans les présentations ou bien ?

Je vous propose de me suivre à l’atelier, ses paquets nous serons utile pour la première leçon du jour.

Sans plus attendre elle colla un paquet dans les bras de Jason avec la délicatesse d’un charretier, genre, « t’aurais quand même pu y penser par toi-même, spèce de brute épaisse ». Elle montra le chemin au deux femmes, en ouvrant la marche. Lorsqu’ils sortirent du bâtiment, Persil ne tarda pas à les coller. C’est que le Mastiff n’était jamais loin de sa maitresse.

Une fois arrivée à l’atelier qui était accolé à la tour aux oiseaux, Le Grand Fauconnier prit les paquets pour les poser sur une table de travail. La pièce était de taille standard. Rien de particulier pour la décoration. Seul le matériel nécessaire à la fabrication de leurres était présent, ainsi que celui dont doit avoir tout bon fauconnier. A savoir des longes, des gans, des chapons et ainsi de suite. Une partie de ce matériel était à vue tandis que le reste était rangé dans des malles. Des dernières étaient rangées soigneusement dans un coin malgré l’aspect négligé qu’elles pouvaient donner au premier abord et pour un œil non averti.


Bien, comme je l’avais expliqué par missive à Amarante, faire voler les oiseaux en cette période est une chose délicate voire impossible. En effet, de mars à la fin de l’été, ils sont en période de mue. On fait donc très attention à eux durant cette période délicate qui peut nous priver d’un rapace pour la chasse si nous ne lui apportons pas les soins nécessaires, qui sont le repos et une bonne nutrition. Toutefois, certains oiseaux devraient être en fin de mue sous peu, pour que nous puissions passer à la pratique.

Une petite pause au cas où il y ait déjà des questions, avant d’en poser une à son tour.

Avez-vous idée de comment nous fabriquons les leurres pour faire travailler les oiseaux de Sa Majesté ?

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Jason_maccord
Presentation presque correcte. Finalement Lucie s'etait peut etre assagie... Enfin mieux valait rester sur ses gardes, on ne savait jamais.
MacCord ajouta.


Presque Fauconnier. En attendant de reccuperer mes clés aux Offices.
Enchanté.

MacCord jeta un oeil au paquet et à Persil.


Toi, tu n'y penses même pas. C'est pas un jouet pour toi.


Une fois à l'atelier, MacCord pris une peau de lapin et l'examina.


Mouais... Pas la meilleure qualité... C'est le soucis quand on utilise pas de furets. Les peaux de lapin en sortent abimées...


MacCord regarda Lucie avec un grand sourire, l'air de dire "heureuseemnt que je revient, tu n'aurais pas pu te passer de moi".


On va remedier à ça.

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Amarante.
Les émeraudes se tournèrent vers l'homme qui portait le nom de Jason. Elle saurait s'en souvenir surtout s'il était aussi fauconnier. La brune sourit quand Lucie dit qu'il était son souffre douleur. Elle avait du mal à imaginer qu'un homme comme lui se laissait tyranniser comme ça ...

MacCord, voici Amarante et Gabrielle. Ce sont nos apprenties du jour.

Presque Fauconnier. En attendant de reccuperer mes clés aux Offices.
Enchanté.


Elle hocha la tête en guise de salue, puis tourna son regard vers Lucie qui déjà, se dirigeait ailleurs ...

Je vous propose de me suivre à l'atelier, ses paquets nous serons utile pour la première leçon du jour.

Oh ! Un atelier. Ce genre d'endroit en disait long sur beaucoup de choses et elle en savait quelque chose ...

Nous vous suivons ...

Elle jeta une oeillade à Gabrielle. Hors de question de la perdre. Elle suivit donc la femme qui ouvrait la marche avec son paquet dans les bras, mais quand elle vit le chien, elle eut un mouvement de recul. Elle n'aimait pas les gros chiens, tout comme elle n'aimait pas les loups.

Quand le chien s'éloigna un peu, elle reprit sa marche tout en faisant attention, à où se trouvait le molosse ... Arrivé à l'atelier, elle laissa Lucie lui prendre le paquet des mains et elle regarda tout autour d'elle, s'imprégnant des différentes odeurs que l'endroit dégageait.

Elle hocha la tête quand Lucie parla de mue. Oui, elle l'avait prévenu, mais la théorie c'était bien aussi. Autant tout apprendre si elle voulait s'occuper comme il le fallait de ses petits faucons ...


Avez-vous idée de comment nous fabriquons les leurres pour faire travailler les oiseaux de Sa Majesté ?

La brune secoua la tête en signe de dénégation ...

Pour ma part non. Je n'en ai jamais fait.
C'est ce qui sert à les faire revenir il me semble ? Avec quoi est-ce fabriqué ?


Gabrielle le savait peut-être. Elle la regarda pour savoir, puis elle s'approcha de la table où était posé les paquets, curieuse de voir ce qu'il y avait dedans ...

Mouais... Pas la meilleure qualité... C'est le soucis quand on utilise pas de furets. Les peaux de lapin en sortent abimées...
On va remedier à ça.


Ah bien voilà, elle avait sa réponse ... C'était fait avec des peaux de lapins ...
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Morganenn
Il y avait bien longtemps que la jeune femme avait envie de travailler dans de grands espaces. Habituée au faste de la Cour et aux enfilades de pièces du Louvre dans lequel elle passait la plus grande partie de son temps il devenait vitale pour la rouquine de retrouver un peu de verdure. Au fil du temps elle s'était découvert une fascination pour les rapaces et la soif d'apprendre l'envahissait toute entière. Dame Lucie avait tout de même bien du courage de l'accepter à l'essai mais sa réponse avait provoqué chez elle une grande sensation de bonheur et de soulagement. Elle serait une élève appliquée et exemplaire enfin elle essaierai ! Alors elle pensa à Arthur, il fallait absolument qu'elle lui annonce la nouvelle lui qui aimait tant la chasse, il serait sans doute surpris ! Mais là pas le temps il fallait qu'elle se rende au plus vite à la Tour aux oiseaux et c'est toute excitée qu'elle se prépara de manière pratique et confortable. Comme elle se trouvait à Paris elle choisit de s'y rendre à cheval et au trot !

Arrivée sur le domaine des chasses royales elle se laissa glissée sur le sol et prenant les rênes de sa jument avança vers ce qui lui semblait être une tour, un peu plus loin se trouvait un attroupement de personne, elle reconnue alors l'ancien magister du collège. Elle sourit et s'approcha reconnaissant également au passage Gabrielle qu'elle avait déjà vue en Languedoc.

-Bonjour ! Je suis Morganenn de Troy-Carpadant , page à l'essai !

Léger sourire à dame lucie et de regarder curieusement tout autour d'elle.
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Gabrielle_montbray
Se laisser mener, sans résistance, sans protester, sans mots dire. Gabrielle suivait Amarante, l’ombre de sa Dame de Compagnie. Elle suivi donc le mouvement, silencieuse et songeuse.
Gabrielle qui était infichue de ranger quoi que ce soit, était en revanche fort méticuleuse concernant ses écuries. Les cuirs étaient graissés, rangés, les fers, les licols, les selles, les couverture de lin, les brosses, elle pouvait tout retrouver en un clin d’œil et exigeait la même maniaquerie de ses palefreniers. L’atelier dans lequel ils pénêtrèrent tous les quatre la fit sourire. C’était bien évidemment fort différent de chez elle, mais cela lui semblait familier, elle retrouvait des éléments communs, des odeurs et ses yeux bleu sombre passaient tranquillement d’un objet à l’autre, cherchant celui qui l’intéressait sans être capable de l’identifier.
Elle sourit à Lucie, sur laquelle le regard s’arrêta enfin.


- De mue ? Leur plumage se renouvelle tous les ans ? Dans la nature, j’imagine qu’ils ne cessent pas de voler durant tout ce temps, pourquoi devez vous alors en prendre un soin plus particulier et ne pas les faire voler ?

Oui, un rien silencieuse et tourmentée, mais même si elle le montre peu, Gabrielle est ravie de l'initiative d'Amarante de l'avoir emmenée ici et tout ceci l'intéresse vraiment.

- Pas la moindre idée non…

Gabrielle n’était même pas certaine de ce qu’était un leurre en fauconnerie. Sa première idée était que c’était un « faux » gibier pour tromper l’animal et lui apprendre à chasser non pas seul mais en compagnie de son fauconnier. Mais Amarante semblait avoir une autre idée, et elle s'y connaissait bien mieux qu'elle lui semblait-il. Elle n’allait pas tarder à avoir sa réponse de toute façon.
Elle regardait les peaux de lapin que le dénommé MacCord commentaient sans avoir d’avis sur la question quand une nouvelle arrivante fit son entrée. Pas une inconnue. Gabrielle fit un sourire à « la gamine », c’est le souvenir qu’elle en avait, une rousse souriante, sautillante et fatigante comme savent l’être les enfants. Elle n’était pourtant pas si jeune déjà à Montpellier, mais il est des gens qui gardent cette légéreté plus longtemps que d’autres, pour Gabrielle, Morganenn en faisait partie. A l'époque du moins, elle avait peut-être changée, parfois, hélas, la maturité et la sagesse nous saisissaient plus rapidement qu'on ne le souhaiterait.


- Le bonjour, Morganenn, ce Royaume est décidemment tout petit parfois. Mes félicitations pour votre mariage avec Arthur…. J’ai su…

Gabrielle sourit un peu plus franchement, elle se souvenait des deux jeunes gens à Montpellier qui semblaient bien être les deux seuls à ne pas voir qu’ils avaient l’un pour l’autre un penchant un peu plus qu’amical.
Ah l’amour !

Quelle connerie tout de même !

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Jason_maccord
Absent jusqu'au 4 septembre
Jason_maccord
MacCord allait repondre pour les mues quand une nouvelle arrivée se fit.

Page à l'essai ?

MacCord lança un coup d'oeil à Lucie.

C'est nouveau ?
Bienvenue. Je suis Jason, fauconnier.


MacCord reprit à l'intention de toutes.

La periode de mue est une periode delicate. Un rapace sauvage sera moins performant à la chasse et se contentera de petite proie. Comme nous ne sommes pas vraiment interessés par les mulots et les campagnols, autant le laisser tranquille durant cette periode.
Une plume ou deux abimées ou ayant mal poussées durant la mue affectera le vol et l'oiseau pourra se blesser.
En fauconnerie, on ne peut pas parler d'animaux apprivoisés. C'est une relation longue et parfois difficile qui s'etablit. Aussi, voir le travail de longs mois gachés parce qu'on a pas laisser le rapace tranquille un moment et qu'il se sera blessé n'est pas conseillé.
Dejà parce que le fauconnier respecte son oiseau, ensuite parce que le fauconnier a investit beaucoup pour son oiseau, ne serait-ce qu'en travail.


MacCord sourit.


Et puis durant cette periode, ça permet aussi de faire ce qu'on a pas forcemment le temps d'habitude comme inspecter à fond et reparer les equipements trop endommagés, preparer les leurres...
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