[RP] Battre des ailes pour reprendre vie ... Partie II

Après un peu de calme, la Brune avait repris possession de Vincennes et de la tour aux oiseaux. Et le moins que l'on pouvait dire, c'est que les demandes s'accumulaient à nouveau. Elle ne pourrait pas répondre à tout le monde favorablement, certaines demandes anciennes furent classées. Heureusement, Jason reviendrait l'aider sous peu.

Avant de rejoindre sa famille en LD, elle regarda le dernier pli reçu et s'employa à y répondre.

[HRP : Rien ne nous empêche de faire un bond dans le temps, bien évidemment ]
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[Quelques jours plus tard ...]


A cheval. Elles avaient fait le voyage à cheval plutôt qu'en chariot parce que Gabrielle préférait et cela avait pris plusieurs jours pour arriver. Heureusement, elles avaient eu beau temps ce qui rendait ce voyage un peu plus agréable encore. Elle ne l'aurait dit pour rien au monde et surtout pas à Gabrielle qui aimait monter, mais elle avait les jambes et le fessier en compote ... Elle se disait bien que pourtant, elle allait devoir en prendre l'habitude si elle voulait suivre Sa Dame partout - ou presque - où elle irait.

La capitale n'était pas loin du tout, une heure tout au plus. Une chambre avait été prise dans une auberge à la sortie de celle-ci, où elles avaient pu se reposer et se refaire une beauté, un peu avant d'aller se présenter au Grand Fauconnier de France. Il fallait ce qu'il fallait tout de même et arrivée couverte de poussière ne se faisait pas.

Elle espérait que cette petite escapade ferait du bien à Gabrielle, même si cela ne plaisait pas à Enzo. Elle avait bien vu que cela l'avait contrarié quand elle lui avait dit que sa femme allait venir avec elle à Vincennes. Après tout, c'était son rôle de Dame de compagnie que de proposer cela à Gabrielle. Le Seigneur l'avait voulu auprès d'elle, il assumait son choix maintenant et la bretonne était loin de se démonter devant ses grognements de mécontentements.

Vous êtes prête ?

Un petit regard sur Gabrielle, un sourire et hop en route.


...


[La Tour aux oiseaux]


Le trajet de l'auberge à la Tour aux oiseaux ne fut pas long et elle retrouva avec plaisir cet endroit. Elle attacha son cheval puis pris le chemin qui menait au bureau du Grand Maître en passant devant la volière où elle s'extasia comme une enfant ... Peut-être aurait-elle dû amener Kory ? Une autre fois ...

Je suis trop contente d'être de retour ici ...

Si Gabrielle la connaissait posée, là elle pouvait voir que la bretonne discrète, savait ne pas tenir en place quand quelque chose lui plaisait.

La porte du bureau fut en vue et elle frappa trois petits coups sur le bois puis appela, n'étant pas sûr qu'elle soit là.

Si elle n'est pas là, nous irons voir vers la volière ...

Toc ! Toc ! Toc !

Maître Lucie ? C'est Amarante ... Vous êtes là ?
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MacCord ronchonnait. Par habitude quand Lucie lui demandait quelque chose, en l'occurence la rejoindre à la Tour pour accueillir du monde. Sûr que pour son retour, Lucie allait encore trouver le moyen de le mettre en mauvaise posture.
Lucie avait bien essayé de lui faire mettre une robe pour aller chez les Blanches. Puis, devant l'echec de cette manoeuvre, elle l'avait laissé passer pour une bete curieuse entourée d'amazones. A quoi fallait-il encore s'attendre...

MacCord arriva et vis Lucie en compagnie d'une autre femme. Ça commençait mal : il allait encore etre en minorité de genre.

Bonjour tout le monde.
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Ses phalanges venaient à peine de frapper sur le bois de la porte qu'elle entendit une voix féminine dans son dos.

Allons Amarante, je crains que la porte n'est de réponse favorable à vous donner.
Vous avez fait bon voyage?

Le brune se retourna et vit un tas de paquet ambulant. Elle haussa un sourcil, puis vit enfin le visage de Lucie qu'elle reconnut. Elle lui sourit aussi.

Oh mais, vous êtes chargé ! Attendez, je vais en prendre un peu ...

Aussitôt dit, aussitôt fait et la brune prit un des paquets, qui était en équilibre sur un autre, puis sourit à Lucie ...

Oui le voyage à été agréable merci ...

Un homme arriva sur ses entrefaites, qui lui sembla avoir déjà vu aussi, elle le salua d'un signe de tête puis Gabrielle se présenta. Les choses sérieuses pouvaient commencer et la brune en était ravie ...

Le bonjour à vous messire ???

Un regard sur Lucie et sur le paquet qu'elle tenait.

Qu'est-ce que c'est ? Où devez-vous mettre cela ? C'est pour les faucons ?

Evidemment, en voilà une question qui était bête, cela ne pouvait être le chien pour sûr ...
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Presentation presque correcte. Finalement Lucie s'etait peut etre assagie... Enfin mieux valait rester sur ses gardes, on ne savait jamais.
MacCord ajouta.

Presque Fauconnier. En attendant de reccuperer mes clés aux Offices.
Enchanté.

MacCord jeta un oeil au paquet et à Persil.

Toi, tu n'y penses même pas. C'est pas un jouet pour toi.

Une fois à l'atelier, MacCord pris une peau de lapin et l'examina.

Mouais... Pas la meilleure qualité... C'est le soucis quand on utilise pas de furets. Les peaux de lapin en sortent abimées...

MacCord regarda Lucie avec un grand sourire, l'air de dire "heureuseemnt que je revient, tu n'aurais pas pu te passer de moi".

On va remedier à ça.
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Il y avait bien longtemps que la jeune femme avait envie de travailler dans de grands espaces. Habituée au faste de la Cour et aux enfilades de pièces du Louvre dans lequel elle passait la plus grande partie de son temps il devenait vitale pour la rouquine de retrouver un peu de verdure. Au fil du temps elle s'était découvert une fascination pour les rapaces et la soif d'apprendre l'envahissait toute entière. Dame Lucie avait tout de même bien du courage de l'accepter à l'essai mais sa réponse avait provoqué chez elle une grande sensation de bonheur et de soulagement. Elle serait une élève appliquée et exemplaire enfin elle essaierai ! Alors elle pensa à Arthur, il fallait absolument qu'elle lui annonce la nouvelle lui qui aimait tant la chasse, il serait sans doute surpris ! Mais là pas le temps il fallait qu'elle se rende au plus vite à la Tour aux oiseaux et c'est toute excitée qu'elle se prépara de manière pratique et confortable. Comme elle se trouvait à Paris elle choisit de s'y rendre à cheval et au trot !

Arrivée sur le domaine des chasses royales elle se laissa glissée sur le sol et prenant les rênes de sa jument avança vers ce qui lui semblait être une tour, un peu plus loin se trouvait un attroupement de personne, elle reconnue alors l'ancien magister du collège. Elle sourit et s'approcha reconnaissant également au passage Gabrielle qu'elle avait déjà vue en Languedoc.

-Bonjour ! Je suis Morganenn de Troy-Carpadant , page à l'essai !

Léger sourire à dame lucie et de regarder curieusement tout autour d'elle.
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La jeune femme sourit largement à Gabrielle ravie qu'elle l'ait reconnue et encore plus lorsqu'elle évoqua son mariage. Ça lui faisait une enfilade de joyeux souvenirs d'abord le Languedoc même si le marché là-bas pue la poiscaille, la convivialité et la gentillesse de Gabrielle et puis tout sujet qui s'approchait de près ou de loin a son aimé l'animait toujours d'une joie certaine. Manquerait plus que la rouquine réagisse par un hiiiiii de contentement au mot mariage mais fallait qu'elle fasse bonne impression pour son premier jour !

-Je suis ravie de vos revoir ici et merci !

Puis elle tourna son regard vers le seul homme de la troupe,

-Oui page à l'essai, c'est Dame Lucie qui l'a dit enfin écrit et d'ailleurs je vous remercie beaucoup de m'avoir accepté Madame le Grand Fauconnier. Enchantée de vous rencontrer Jason !

Puis la rousse cessa de parler pour écouter le fauconnier parler et en profiter pour mémoriser dans un coin de sa tête chaque information.
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Attente des réponses alors qu’une nouvelle arrivée se fit. Un regard en coin à Jason à sa nouvelle interrogation. Elle sourit avec une certaine douceur à l’attention de la jeune femme.

Ravie de vous voir parmi nous Morganenn et bienvenue dans notre équipe. Vous allez voir, le barbu ronchonne souvent, mais c’est un style qu’il se donne. Et contentez-vous de Lucie, les titres ne sont fait que pour en mettre plein la vue aux nobles et autres effrontés qui ont les dents trop longues.

Petit sourire en coin qui en disait long sur le fond de sa pensée.

Vous semblez connaitre Gabrielle mais ce n’est peut-être pas le cas d’Amarante. C’est une passionnée de fauconnerie qui était déjà venue acquérir un peu de savoir et de pratique il y a quelques années de cela.

Posant ses pupilles sur le Fauconnier.

Eh oui les mœurs changent, je prends les gens à l’essai maintenant. Ça évite les mauvaises surprises.

Ou comment mettre l’air de rien un petit coup de pression à la nouvelle Page. Elle écouta ensuite les différentes interventions, opinant du chef par moment, souriant à d’autres.

Effectivement, dans la nature le volatile ne s’arrête pas de chasser. Outre ce que vous a dit Jason, il ne faut pas oublier non plus que le fauconnier a le devoir de prendre soin de son binôme, qu’il a par ailleurs soumis avant de l’assouvir.

D’un point de vue pratique, c’est d’autant plus important ici que certaines espèces sont rares dans notre Royaume, les oiseaux valent donc une petite fortune. D’autres sont des cadeaux diplomatiques qui ont été offert à Sa Majesté. N’oubliez pas que vous êtes dans la tour aux oiseaux la plus prestigieuse de France, nous ne pouvons donc pas nous permettre d’être laxistes et d’avoir des rapaces mal en point.

Un faux regard noir fut ensuite lancé au Normand lorsqu’il critiqua sa façon de coudre. Il ne perdait rien pour attendre. Lorsque les jeunes femmes seraient en plein exercice, la Brune ne manquerait pas de lui donner un taquet derrière la tête. Ou peut-être bien qu’elle ferait signe à Persil d’aller lui pincer le fondement. Namého ! C’est qui le chef d’abord ! Mais avant cela, il fallait le snober gentiment pour rester sérieuse et expliquer un peu plus en détail ce qu’il y avait dans les sacs. Elle en prit un et en sortit du fils grossier et solide et des aiguilles assez grosses afin de pouvoir piquer la peau des lièvres sans trop de difficulté.

Vous avez ici du fil et des aiguilles pour coudre le leurre. Et puis comme j’aime bien contrarier Jason, je vous ai également apporté du matériel supplémentaire pour faire le leurre un peu différemment qu’avec des poids. Ainsi vous pourrez comparer. Dans un des paquets se trouve les vessies que j’ai récupérées dans les cuisines afin de donner du volume aux peaux de lièvres. Cela permet au leurre de garder une certaine souplesse qu’on ne retrouve pas avec les poids. Sans oublier que cela éveille davantage l’odorat du volatile. Le bémol de ces leurres est qu’ils sont plus fragiles, la vessie pouvant se faire perforer lors de l’attaque du rapace.

Prenant en main des lanières.

Pour la fabrication de leurres, il faudra inclure les longes lors de l’assemblage des différentes pièces.

Aaaah la fabrication de leurre, rien de tel pour vous retourner l’estomac s’il est un peu fragile. Sacré baptême pour la jeune mariée. Les ébènes firent le tour des visages féminins, guettant leur réaction.
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Des dons de coutures avait-il dit ? C'était même l'une de ses activités principales maais elle maniait davantage les tissus soyeux et luxueux que la confection de fausses proies quoique la fourrure elle maîtrisait aussi ! En regardant ce à quoi devait ressembler les leurres après assemblage la jeune couturière ne put s'empêcher de penser que se serait tout de même plus joli à regarder avec quelques perles et broderie de fil d'or mais pas sûr qu'on la laisserait faire ! La voix de lulue la fit sortir de ses pensées et sourit lorsqu'elle fit les présentations, petit sourire également à Amarante et grimace à l'évocation de la mauvaise surprise mais elle allait tout faire pour se faire sa petite place dans l'équipe.

Son attention fut de nouveau captivé par l'atelier de la confection des leurres, ainsi on pouvait utiliser des vessies pleines ? Wouah dément ! Et en même temps assez répugnant à manipuler !

-Dites les vessies ça peut pas exploser dans nos mains ?! Et puis ce sont des vessies des animaux que vous chassez avec les oiseaux ?
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Gabrilele hocha la tête aux explications, puis haussa un sourcil. Des dons de couture ? Sérieusement ? Bien sûr que non, Gabrielle n’avait aucun talent pour la chose. La jeune femme s’apprêtait à soupirer mais voilà que Lucie parle de vessie. Et autant Gabrielle n’y entend rien en tissus, rubans et autres choses froufroutantes, autant la chasse, les boyaux, le sang et toutes ces joyeusetés, elle adore. Ca lui rappelait les chasses au gros gibier qu’elle avait connu en Angleterre.
Elle sourit donc franchement en voyant faire le Grand Fauconnier et comme elle les y invitait, Gabrielle saisit avec un enthousiasme certain une vessie, de la ficelle, une aiguille, une peau et remplit la première étape avec dextérité. Faire un nœud ça restait dans ses cordes. Un petit sourire en coin à Amarante et de souffler dans le boyau pour gonfler la membrane. Jusque là, tout allait bien. C’est la suite qui risquait de poser plus de souci mais Gabrielle n’allait pas se dégonfler et elle pris une aiguille, de la ficelle et entama sa couture.

- Shit!

La jeune femme regarde le sang perler au bout de son index gauche. Gabrielle. Une aiguille. La chose était prévisible. En se suçant le doigt, elle se rappela ses longues heures à se faire taper sur les doigts parce que ses broderies n’étaient pas droites lorsqu’elle était enfant. Elle revit son ennui, qu’est-ce qu’elle avait pu détester rester assise, le cou penché à s’en faire mal, les mains crispées sur un morceau d’étoffe qu’elle maltraitait, n’arrivant à rien. Si on lui avait fait coudre des leurres avec la promesse d’une partie de chasse, probablement que la gamine qu’elle était alors aurait pris ces cours avec plus de plaisir.
Un regard à Amarante, la spécialiste de la couture avant de reprendre. Elle n’allait quand même pas se laisser intimider par une vessie de bœuf et une peau de lièvre. Prochaine aiguille dans le doigt dans 4… 3… 2… 1…

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La pratique enfin ...

Bien puisque vous êtes prêtes de passer à l'action Amarante, voici comment il faut procéder. Il faut dans un premier temps faire un noeud au niveau de l'un des boyaux avec du fil assez grossier que vous avez sur la table.

La brune hocha la tête et fit de même en prenant un boyau et sans grimacer je vous prie puisque tout avait été nettoyé. Elle prit un bout de fil, fit le tour de l'extrémité et ferma d'un noeud bien serré ...

Ensuite il faut ajuster la taille de la vessie que l'on veut coudre à la peau.

Encore une fois, elle regarda ce que faisait Lucie et voyant Gabrielle qui était déjà bien avancée, en fit autant et souffla dans le boyau, un peu trop fort ... La peau ne s'ajusta pas au boyau et elle dut recommencer encore une fois pour que ça aille. Elle ferma l'autre bout puis prit une aiguille et du fil.

- S hit !

Le gonflage du boyau avait été laborieux, mais elle avait fini par y arriver et maintenant le moment de la couture arrivait. Elle tourna la tête quand elle entendit Gabrielle et elle sourit quand elle vit qu'elle s'était piquée le doigt ... Alors que la brune avait mis son premier point sans se piquer, elle regarda ce que faisait Gabrielle du coin de l'oeil. Elle allait encore se piquer si elle continuait comme ça ...

Elle se pencha un peu vers elle ...

Ne mettez pas vos doigts là où l'aiguille va sortir, sinon vous allez encore vous piquer ... Décalez juste un peu, vous verrez ça ira mieux ...

Elle reprit ensuite sa couture, tout en jetant quelques oeillades sur ce que faisait Gabrielle ... Quand elle eut fini et qu'elle eut mis les tiges de fer dans les pattes, elle posa son travail, un peu septique quand même sur la forme qu'avait le leurre ...

Qu'en pensez-vous ?
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Bon aller, Lucie avait fait sa chef. A MacCord maintenant de reprendre.

Je vais vous montrer un autre type de leurre. Plus solide si bien monté.

MacCord prepara le bois. De petite tiges servant d'armature sur une plus large.

L'idée est de donner une forme grossière de squelette avec les tige de bois.
Une fois la mise en place visualisée, on fait des encoches dans le bois afin que les differentes partie s'emboitent.

MacCord pris son couteau et tailla les tiges aux endroits voulus.
Il sortit ensuite un petit recipient qu'il placa sur le foyer de la cheminée et un pinceau.

Faut faire un peu chauffer la colle. Pour la realiser on fait bouillir de la poudre d'os dans de l'eau puis on laisse refroidir.

Une fois la colle prete, MacCord l'etala sur les encoches piece par piece, en tenant bien serrer.

Voilà. On va avoir une armature solide.
Ensuite, on prends un peau et on la fixe autour de l'armature. Faut coudre un peu plus large pour permettre d'ajouter la bourre et les poids. On laisse donc une ouverture, à la "tete" c'est mieux. Ainsi on peut aussi fixer la longe.

MacCord prenait son temps afin que chacune puisse suivre la couture. Puis il pris un peu de bourre et emplit le leurre.

On mets un peu de bourre avant d'ajouter les poids. C'est plus facile de mettre ou enlever des poids que si on remplit entierement de bourre. On ajuste les poids du leurre pour se rapprocher de celui de l'animal. Puis on fini le remplissage de bourre et la couture sans oublier de coudre la longe.

MacCord reprit l'aiguille.

On peut aussi fixer la longe à l'armature. Mais si elle casse, faut defaire tout le leurre pour reparer. C'est plus pratique de fixer avec la peau.

Et voilà ! Un leurre ressemblant à un lievre et avec le bon poids..

MacCord regarda les dames voir s'il y avait des questions.



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Un hochement de tête.

C’est bien cela Amarante. Chacun utilise la méthode qu’il préfère. Pour ma part, je trouve aussi que le leurre s’abime moins vite avec la façon que j’utilise.

Petite pause avant de répondre aux questions suivantes.

Les oiseaux qui ont tendance à chasser leurs congénères, on peut faire un leurre à base d’ailes de pigeons. Le tout étant de les habituer à la texture et à l’odeur des proies qu’ils ont à chasser. Enfin, les leurres tiennent souvent plusieurs entrainements. Tout dépend comment se comporte le rapace. Et puis on ne les laisse pas s’acharner sur celui-ci. De plus, il faut savoir que plutôt que d’implanter ses griffes dans l’abdomen, le volatile a tendance à donner un coup de bec au niveau d’un œil de sa proie.

Un nouveau silence pour laisser place à d’éventuelles questions avant d’enchainer.

Je pense qu’il est temps de passer à la pratique avec vos œuvres.

Un sourire se dessina sur son minois avant de leur tendre des gants en cuir et de se diriger à l’extérieur.

Amarante, vous vous souvenez de comment on fait?
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Une écoute attentive et un fin sourire qui se dessina sur le minois de la Brune.

L’affaiblir ? Croyez –moi Amarante, un bon coup de bec bien placer au niveau de l’œil et la pauvre proie ne fait pas de vieux os. Il vise également la gorge avec ses serres. L’inconvénient des serres à la gorge pour la chasse c’est qu’il arrive parfois que la proie finisse décapitée sous la violence du choc entre les deux animaux.

Lucie laissa leur laissa le temps de la réflexion. Puis Amarante enchaina en donnant des explications, qui firent opiner du chef le Grand Fauconnier.

Ce n’est pas sur l’avant-bras qu’il se pose mais bel et bien sur le poing. Sinon, je vois que vous n’avez rien oublié. Ah si une chose, avant de lui faire prendre son envol, ne pas oublier de lui retirer son chapon.

Une pause avant de reprendre.

Je vous laisse donc prendre le rapace de votre choix et le faire venir sur votre poing.

Elle les scruta d'un œil attentif.
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