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[RP] Plouc invasion*

Aymon.lebergier


Dieu est bon. Dieu est grand...Mais qu'est qu'il est parfois difficile à comprendre! Même pour Aymon Lebergier, moine hors pair dans sa propre interprétation du dogme aristotélicien. D'abord il y eut Adalasie qui avait apporté son grain d'optimisme avec son grand "C"est n'importe quoi!". Et pan! Prends ça dans les roustes Aymon! Ensuite, il y avait eu Mémé qui apportait toutes ses armées féériques pour rechercher le plus grand des trésors aristotélicien. Un jour, il faudrait vraiment qu'il lui explique la différence entre le druidisme et l'aristotélisme à Mémé! Elle ne pouvait tout de même pas mourir dans l'ignorance d'une telle différence! Fées, arc-en-ciel, farfadets. Il l'aimait bien Mémé... mais elle, c'est comme si elle lui avait coupé les jambes avec un fil à couper du beurre. Et puis il y avait les explications de Minah... Minah sur qui il comptait pour convaincre les autres. Minah qui avait tellement envie d'aller chercher le trésor qu'elle prétendait qu'une patronne l'en empecherait. Minah? Une patronne ? Qui aurait bien pu vouloir embaucher Minah? Hein? Qui?

- Ouais! Bon! J'ai compris! Vous voulez toutes d'venir riches mais comme d'habitude faut qu'ce soit mouais qui fasse tout l'boulot hein?

Plus que de la colère, c'était du dépit qui animait le moine. Son trésor, il en rêvait. Il le voyait la nuit. Il en faisait presque le péché de chair avec tellement il avait de l'importance pour lui.

- Mémé, j't'aime ben tu sais. Mais aucun farfadet ni aucune fée n'peut nous aider à trouver l'plus grand trésor des aristotéliciens. Pour ça, faut avoir un coeur pur! Une âme dévouée entièrement au Très-Haut. Faut être investi du pouvoir divin...Et Dieu croit en moi! C'te pour ça qu'il m'a épargné la vie quand un vieux fol les yeux exorbités par la haine m'a sauté d'ssus avec sa poele à frire l'lard! C'est après l'troisième coup qu'le Très-Haut m'a donné l'iilumination. C'te là qu'j'ai compris qu'j'avais un rôle grandiose à jouer dans l'histoire d'l'humanité. Et quand mon inquisiteur est mort, ben, dans mon esprit, ça a fait comme 1 et 1 font 3! J'me suis dis : Aymon t'es élu, l'appelé! C'tui là qui a découvrir c'te trésor des templiers. L'nom des Lebergier passera à la postériorité pour toujours!

Il se tourna vers Minah avec son regard de chien battu, les oreilles presque rabattues. Enfin... ce qu'il en restait.

- Et toi, tu r'tournes l'couteau dans l'appelé? Ta patronne? Tu vas pas m'faire croire que quelqu'un a osé t'confier son champ ou ses gamins à élever? Sans même d'mander l'autorisation au chef d'famille?

La chaise grinçait sous le poids et les trémoussements fessiers du fils Lerbergier, un brin énervé. A chaque ponctuation de phrase, il tapait du poings sur la table, faisait sauter les pots de liquides inconnus à l'aspect louche. Des miettes de pains mâché s'épanchèrent dans tous les azimuts à un pied du moine. D'un geste de dépit, Aymon ramassa son morceau de parchemin, le remit dans sa manche après l'avoir plié.

- Vous z'en faites pas! Je l'trouv'rais ben sans vous c'te trésor. Moi, quand l'Très-Haut m'donne une mission, j'relève le défi!

Grognon. Rochon. Parlant pour lui seul dans sa barbe qu'il n'avait pas, ressassant ses frustrations puis laissant enfin son ventre parler à la place de sa tête.

- Adalasie? Tu veux m'passer l'saindoux?
Adalasie
    Sirotant avec nonchalance le contenu de la fiole, Adalasie avait posé ses fesses en équilibre sur une table qui menaçait de s'écraser à tout instant, comme la plupart des meubles de la masure en fait. L'une de ses mains était occupée à masser ses côtes endolories après l'écrabouillement fraternel dont elle avait été victime, tandis que l'autre secouait les dernières gouttes au dessus de sa langue. Personne n'en avait voulu alors elle n'allait pas se gêner pour tout finir, na !

    Une fois toute trace de liquide éliminée du contenant, la gueuse tenta de reprendre le fil de la conversation. Une armée de fées imaginaires pour se battre... C'était rassurant, parfois, de croiser les membres de la famille Lebergier : Un doute sur ses capacités mentales ? Après en avoir croisé un, on ressortait toujours plus confiant et certain de pouvoir expliquer comment le ciel faisait pour ne pas nous tomber sur la tête... Et pour cette histoire d'or au pied des arc-en-ciel, c'était du pipo aussi ! La gueuse se rappelait encore de l'avoir suivi sur des kilomètres pendant des heures sans jamais arriver à trouver l'endroit où il touchait le sol ! Il disparaissait toujours avant qu'elle arrive... D'ailleurs, peut être qu'à cheval elle arriverait à temps... Faudrait qu'elle "emprunte" le canasson de sa frangine pour essayer.


    Puis se fut au tour l'affreuse de parler. Qu'est-ce que c'était encore cette histoire de dents ? D'une main, Adalasie se gratta la tête tout en se disant qu'elle avait peut être raté un moment important de la conversation. Ou alors Minah faisait un concours d'idées débiles avec Mémé, c'est qu'elles avaient du devenir proches toutes les deux à vivre l'une sur l'autre dans ce trou à rats.

    Quoi...?! Moi, la vieille et... Lui ?

    La brune manqua de s'étrangler à la proposition de la cadette. Namého ! Elle n'était pas maso, elle ne voulait pas détruire sa réputation pour toujours ! Jamais !
    Même Aymon semblait désespéré par l'idée. Il proposait même d'y aller tout seul, c'est pour dire !


    Moi ça me va. Mais t'oublie pas de partager quand tu seras reviendu.

    Finalement le problème était réglé et si son frangin n'était pas inutile, elle serait même riche ! Même si la perspective de partager avec ses dégénérés de frangins ne la réjouissait pas... Et encore, il y aurait surement moyen de... Oui, surement.

    On croit en toi Aymon.

    Bah oui, fallait qu'il continue sur sa lancée, pas le moment de changer d'avis ! Et le voilà même qu'il se levait prêt à partir à l'aventure, merveilleux ! Notons que le cerveau d'Ada avait passé à la trappe tout le second degrés des propos du frangin pour ne retenir que ce qui l'intéressait.

    Saindoux ?

    Oui, fallait qu'il mange pour prendre la route ! Et puis ça ferait un Lebergier de moins dans le coin, un vrai soulagement ! Alors la gueuse se retourna pour fouiller dans l'une des étagères qui contenait ce qui semblait avoir été des choses comestibles. Attrapant un pot, sans vraiment regarder ce qu'il y avait à l'intérieur, elle s'approcha de son ainé pour le lui donner.

    V'là ! T'as besoin d'autre chose ?

    A part les guerriers, les armes, les charrettes et les provisions bien sur...

_________________
Minah
Aymon qui râlait, ça faisait comme un ours. Ça grondait, ça marmonnait d’une telle voix de basse qu’on aurait senti le sol vibrer. Il avait du coffre, le frérot, grand comme il était.
La cadette ne s’en laissa qu’à peine émouvoir. D’ordinaire, quand on lui reprochait quelque chose, on en profitait pour lui balancer des trucs à la tronche. Alors pensez-vous… Si à la longue, la caboche minahesque se révélait sensible aux objets contondants, elle était limite imperméable aux reproches.
Elle éprouvait tout de même ce sentiment diffus de gêne, comme toute personne confrontée à un sermon ou une bouille de chien battu, et se dandinait doucement d’un pied à l’autre.


Nan mais euh… On t’laisse pas tout faire, l’prends pas comme ça… *courte hésitation* … en fait si, quoi... Après tout, c’ben aux mâles d’ram’ner d’quoi faire viv’ la famille, nan ?

L’argument aurait peut-être fait mouche dans une autre fratrie que celle des Lebergier. Éminemment matriarcale, la tribu n’avait jamais attendu le soutien de la gent masculine pour survivre. Il ne serait même pas trop hasardeux d’affirmer que le couillu moyen y tenait lieu d’animal de compagnie aux vertus procréatrices.

Cependant, l’embarras d’abandonner son frère à l’aventure et sa recherche d’excuses foireuses pour ne pas y aller malgré son envie prirent bien vite fin. La bouille crasseuse se plissa en une vilaine grimace.
Comment osait-il ?! La croyait-il trop inapte pour rentrer au service de quelqu’un ? Tsseuh ! Même que la patronne lui avait offert un cheval pour ses bons et loyaux services (d’accord, surtout loyaux…) ! Un cheval ! Un vrai ! Qui faisait du fumier pour le lopin de chanvre à mémé et qui courait dans la bonne direction quand on lui disait ! Pas aux incapables qu’on offre des machins comme ça ! Sûr que son inquisiteur, il avait rien donné du tout à Aymon, d’abord…


Torcher l’chiard, c’est l’boulot à Satyne. Moi chu écuyère pis j’va d’venir ch’valier et paraît que chuis très douée pour casser la gueule aux gens. Alors j’fa c’que j’veux et pis pan dans tes dents !

Minah tapa du poing sur la table pour se donner contenance.
Evitons de préciser que « casser la gueule aux gens » s’appliquait surtout aux domestiques plus petits et plus faibles qu’elle, et que la patronne évitait de lui confier des tâches trop périlleuses pour sa propre sécurité, comme seller le cheval de bataille.
Se drapant dans sa dignité, la manchote croisa son bras et demi (oui, pas facile…) et, lippe boudeuse, tourna le dos au grossier personnage. Elle avisa Adalasie qui attrapait un pot.


Non ! Ça, c’est le…

… Cataplasme pour les pieds à mémé. Celui qui dissout les oignons et fait hurler les verrues.
La môme se souvint qu’elle était fâchée contre son grand frère.


Ah ben si, tiens. C’ben du saindoux.
_________________
Aymon.lebergier


le premier assaut avait été un échec. Aymon aurait du s'en douter. D'ailleurs, à la guerre, la première ligne est toujours là pour se faire massacrer. Vous les abreuvez de vinasse avant le combat, juste ce qu'il faut pour que leur esprit de décision se balade dans un champ de brumes et que leurs jambes soient encore capables de les porter et les faire marcher droit. Ensuite, vous leur promettez le ciel! Ça, ça marche toujours pour ces gueux-là! Même s'ils ne sont pas baptisés. Combien de fois le Lebergier avait-il arpenté le front des troupes en compagnie de son inquisiteur alors que celui-ci bénissait les soldats. Ça, il était doué pour bénir l'inquisiteur! Tellement doué qu'il n'avait pas besoin de leur jeter le moindre coup d'oeil, aux soudards! Et Aymon passait derrière, les recouvrant d'encens sacré. Il aimait ça l'encens Aymon. Ça sentait bon! Après une bénédiction, il avait toujours l'impression de sortir de bain. Ça lui évitait même de plonger dans l'eau pendant des semaines! Une fois, il en avait même utilisé pour se frictionner le bedon et les dessous de bras. Certains lui avaient raconté que frotté sur la virilité, ça la rendait plus robuste et donc plus fertile, mais lui, de toute façon, il avait fait voeu de chasteté. Bref, les premières troupes qu'il avait envoyé au combat avaient été décimées. Elles gisaient sur la table : miettes de pain sevrées de leur miche, noisettes de beurre ayant été abandonnée par leur motte, tâches de vinasse répudiées par leur godet, os de poulet (enfin...de poulet...) coincés entre deux lattes de bois, plume de volatile à moitié rongé et ayant sans aucun doute servie de cure-dents, champignons et mousses en croissance rapide... Et du côté de Mémé, ça ne semblait guère mieux. Traduit dans le jargon de l'ancêtre, cela devait sans doute se dire ainsi : goutte de rosée mauve pour la vinasse, once de poussières d'étoiles pour le pain, plume de griffon pour le cure-dent, herbes qui chante pour la mousse, j'en passe et des meilleures.

Aymon s'empara du saindoux tendu par Adalasie, rompit le pain et le donna à lui-même en disant...


- Merci soeurette!

Ben quoi? Vous vous étiez attendu à autre chose? La partage du pain aristotélicien, c'est un gage d'amitié, rien d'autre. Tiens en parlant d'amitié, l'ainé de la famille balança un morceau de miche dure comme de la pierre à chacune de ses soeurs et se recueillit, les yeux mi-clos, la tête basse, récitant le credo aristotélicien.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Puis, l'air de rien, il releva la tête et se mit à siffloter comme les petits oiseaux de Lausanne. Enfin...Ne vous leurrez pas! Il sifflait faux! Ce n'est point sa sagesse qu'il étala en couche bien épaisse sur son quignon de pain mais bien le saindoux made in Lebergier. Si Maria et Giosep formaient un couple pas ordinaire, comment pouvait-on qualifier le quatuor présent dans la pièce? Toujours, sans s'adresser à ses soeurs, ni même sans les regarder, il se leva et alla quérir un pichet de lait. Il trempota le quignon dans le lait, garnissant le récipient de miettes, comme pour nourrir les poissons.

- Ça fait un bout que j'n'ai point mangé d'pain aussi bon que c't'lui là!

Une trainée laiteuse se fraya un chemin de la commissure de ses lèvres jusqu'au bout du menton. Quand elle arriva à destination, Aymon l'essuya d'un revers de la main et en se préparant une autre tartine, il se mit à fredonner la première chanson qui lui passait par la tête. C'était une oeuvre qu'ils fredonnaient souvent avec les autres suivants de son inquisiteur quand ce dernier n'était pas avec eux. Chacun y allait de son petit mot et partageait ses expériences de curés de Camaret* qui avaient déjà croisé leur chemin.


Le curé de Camaret a les couilles qui pendent
Le curé de Camaret a les couilles qui pendent
Et quand il s'assoit dessus
Ca lui rentre dans le cul
Il bande il bande il ban an de

Le curé de Camaret a un troupeau de vache
Le curé de Camaret a un troupeau de vache
Et comme il a pas d'taureau
C'est lui qui s'tape tout l'boulot
Quel homme quel homme quel ho o me

Sur la place du village ya la statue d'Hercule
Sur la place du village ya la statue d'Hercule
Et comme le maire et curé
Sont tous les deux des gitons
L'constipé s'constipé l'encu u le

Jeunes filles de Camaret vous êtes toutes pucelles
Jeunes filles de Camaret vous êtes toutes pucelles
Et quand vous êtes dans mon lit,
Vous me touchez le kiki
Je bande je ban an de

Le curé de Camaret a acheté un âne,
Le curé de Camaret a acheté un âne,
Un âne aristotélicien
Qui se tape toutes les putains
Quel âne, quel âne, quel âne


La deuxième tartine enfilée, Un rôt sonore digne du Aymon Lebergier des grands jours transperça la pièce de part en part, l'odeur se répandant quelques instants après. Le religieux attrapa la plume qui trainait sur la table et se récura les chicots bruns au rythme des grimaces simiesques qui déformaient son visage. L'opération ne dura pas. Il faut dire que les chicots se faisaient de plus en rares, surtout sur le devant.

- Eh bé... Ça fait longtemps qu'j'avions pas mangé un bon r'pas comme ça! On voit qu'vous vivez à la campagne icitte! C'te pas en ville qu'on fait d'l'aussi bon saindoux que c'te lui-là! J'parie qu'vous l'avez fait avec du pied d'cochons! J'ai r'connu l'gout! En plus, l'pourceau d'vait être ben grassouillet. Ça m'a donné envie d'manger des fèves blanches avec d'la saucisse et du canard tiens! Faudra qu'tu nous fasses ça c'te soir Mémé! Faut ben fêter les r'trouvailles hein! Tu veux qu,'j'aille abbat' l'pourceau? Ou que j'torde le cou au canard du père Magloire?

Sous la table, Aymon défit ses sabots, et d'un geste habile et élégant du gros orteil opposé, il fit glisser ses bas pour laisser ses pieds respirer. Son pied d'athlète galopant qui envahissait jusqu'à ses mollets commençait sérieusement à le démanger. Les doigts de pieds en éventail sous la table, la panse pleine, il s'étira les bras avant de lancer la deuxième vague à l'assaut des fortifications ennemies.

- J'suis p'tet vot' frère mais si vous voulez vot'part du butin, il faut avant que j'mette la main d'ssus. Et pour ça... Dites-moi? Y'a encore un cureton qui officie dans c'te paroisse? Hum...? Y'a des personnes qui sont en manque d'sacrements? Parce que j'me propose d'organiser une p'tite messe dans l'église du coin. Que j'vous explique... J'me doutions ben qu'vous auriez pas c'qui m'faut. Alors, j'avions prévu un plan s'condaire : j'vais monter une grande armée. Pour ça j'vais m'inspirer d'la croisade des Pastoureaux**, ou d'la révolte d'fra Dolcino***. Vous voyez? Mais en réalité, on cherch'ra l'trésor! Alors.... Adalasie? Vu qu'tu dois connaître tous les gueux, les sans-terre, les mendiants et les culs-de-jatte du coin, j'peux compter sur toi pour faire passer l'message que j'regroupe tout ce p'tit monde et que j'leur promette à manger? Qu'y m' retrouve à l'église d'la ville!

Et voilà! Les archers venaient faire feu de tout bois contre les premières lignes ennemies. Maintenant, il était temps d'envoyer la cavalerie lourde disloquer les formations compactes en face de lui.

- Minah... vu que t'es chevalière! Faudrait que tu m'aies une entrevue avec ton suz'rain. J'avions b'soin d'appuis auprès des hommes d'influence. Ensuite, t'embête pas, j'sais comment j'vais m'y prendre pour l'convaincre d'investir dans mon aventure!

Vous ne trouvez pas ça mignon comme tout, vous, l'unité familiale?



* Le curé de Camaret légèrement modifié à ma façon
** La croisade des pastoureaux
*** Fra Dolcino Tornielli
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