Du monde à la porte

Foutre Saint Georges ! Bon Dieux ... Comment ? Pourquoi ?

Signe de ralliement et d'attaque, Chu se jeta à la suite du jeune nobliaux en chanson.
Et on lui pèlera le jonc comme au bailli du Limousin! Qu'on a...
La suite s'étrangla dans sa gorge quand l'amas d'écus et de blasons leur fit face.

Quelques lames étincelantes rayonnait sous le scintillement de la lune, se levèrent et tel des éclairs zébrèrent devant ses yeux.

Maudits pourceaux, éventrons les! Sus aux pilleurs! et autres joyeuseté se firent entendre devant la herse relevé du château.

Qui est la gourgandine qui nous à vendu?! S'exclama Chu.

La scène se figea quelques instant, les attaquants étant stupéfait de la présence en nombre de défenseur, les défenseurs devaient s'attendre à autres choses qu'une troupe de pécores, si si malgré les liens du sang, c'est surtout du pécores, du clochard, du cul-terreux et du bouseux... en même temps quand la majorité de la troupe provient de la province de saltimbanque abusivement appelé Duché... difficile d'avoir de la classe.

Le discours d'Auré n'avait pas réellement fait mouche, un poitevin et un angevin resterait un poitevin et un angevin. Le but réunissait, mais le fond restait le même.

Dis le Aurélien? Qu'est-ce qu'on fait? demanda t'il alors qu'il reculait face à la défense impressionnante de Limoges.
La prise semblait être mal engagée. L'attaque Nord ne devait guère être plus avancée. Les douves puis les cachots, tristes fin d'une machiavélique machination aussi bien organisé qu'une course d'escargot par temps de grand soleil...

[A la cour]



Les lourdes portes furent poussées. Le groupe réuni et confiant ne se doutait point de ce qu’il allait arriver.
La brune avait finalement cessé de chanter à tue tête, non que l’envie lui en manquait, mais de doux rejets commençaient à faire leur entrée.

Le flou total, oui… Mais vite dissipé quand l’image d’une armée fit son apparition tel un mirage, du moins c’est ce à quoi ça ressemblait pour l’innocente Chabinne, qui ne l’était pas véritablement à vrai dire. Plusieurs fois, elle cligna des yeux, en attente que l’illusion disparaisse. Seulement, ça n’en était pas une, et malgré son taux d’alcoolémie très élevée, sa main enserra d’un geste vif son médaillon, comme une prise de conscience, son lien protecteur. Son seul soutien dans cet instant.

Que faisait-elle là ? Allait-elle laisser sa vie au péril d’une somme d’argent? Était-elle réellement ainsi ? Dans quoi s’était elle faite embarquer ? N’était elle pas après tout avec de parfaits inconnus, qui de plus est, ne savait même pas gérer une prise de château ?
Un rire moqueur s’échappa de sa bouche.

C’comme ça qu’on comptait *hips* prendre un château ?
Hin hin hin, ce qu’ils doivent *hips* se marrer les *hips* limousins !

Allez savoir si c’est le ricanement qui a déclenché ce qu’il va suivre.
Mais la Chabinne, encore en piteuse état ne put retenir ce dernier rejet… Direction le poitevin Chuichan, et la brune imite un sourire navré.

Oups !
P’tête parce que t’es poitevin…

Doucement, elle se recula. Courageuse ? Moquons nous.
Dans une panique atroce, refusant d’être enfermée en ses terres, et de supporter le comté ennuyant du Limousin, la brune n’avait pas autre idée que de fuir.
Fuir en titubant ? Ça risquait d’être dur, mais en aucun cas elle n’hésiterait.

D’un regard entendu, la brune prit le bras de Yuna et de Rani, entrainant les seules qui comptaient bien trop dans sa vie, la seule idée de les voir trépasser lui en donnait un haut le cœur. Étonnant comme une alcoolique pouvait être soudainement lucide dans son esprit, du moins un minimum.

Ça sent *hips* mauvais.
J’ai peur ! J’ai encore un tas de choses à *hips* vivre moi, j’suis trop jeune pour disparaître !
Alors on *hips* se tire et vite !
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[ Poste de Garde, un peu avant l'attaque ]

Les 4 bretons etaient la, celon les ordres ils devaient attendre "trois filles que vous reconnaitrez facilement, y en aura une un peu imbibée et les deux autres essaieront de la porter, d'ailleurs, vous les entendrez avant de les voir."

Ainsi donc apres un moment d'attente dans des tavernes separées, bah oui, 4 bretons dans la meme auberge, ca fait louche, ils s'etaient retrouvé devant le poste de garde. Pourquoi le poste de garde, tout simplement parce que c'est l'endroit le plus pres des douves, et que les bretons etaient tous de tres bons nageurs, c'est forcé, quand on doit pecher mais qu'on a pas assez d'argent pour s'acheter une barque, qualité qui s'etait deja relevée fort utile la semaine passée, lors de la premiere tentative.

Au fur et a mesure que le temps passait, une voie d'ivrogne chantant a tue tete se fit entendre, et comme prevu, les trois donzelle firent leur apparition.

Leur but etait simple, les nanas s'occupent de faire du boucan, ce qui visiblement etait dans leur corde, afin que les gardes quittent leur murailles, alleché a la vue de catins se dehanchant sous leur nez et s'approche d'elles, esperant egayer un peu leur tour de garde bien monotone. Et quand les gardes auraient quitté leur petit mur, c'est la que les bretons intervenaient, pour pouvoir leur mettre une bonne correction a chacun, et ce avant qu'ils n'aient eut le temps de donner l'alerte. Pis aussi assurer un peu la defense de l'innocente ivrogne.

Mais surtout, par cette diversion, donner une occasion, a balmo, au Chian, a l'angevin de s'infiltrer tranquilou dans le chateau et prendre le pouvoir dans les locaux principaux, c'est a dire neutraliser le CaC le Bailli, et le Comte. Et eliminer les dernieres poches de resistances dans le fichu chateau a l'aide des autres gros bras du groupe qui, pendant le temps de la prise de pouvoir, occupent les derniers gardes, distribuant coup d'epee a vonlontée.

C'est ce qui etait prevu et jusqu'au moment de l'arrivée des donzelles, tout allait pour le mieux, l'avenir montrera que la natation sera encore d'une grande utilité pour ces bretons...